Bin oui personne n'est parfait.^^
Enfin, voici un petite suite, désolée Dark Revenge, je n'ai pas fait plus long. J'espère qu'elle vous plaira et que je n'ai pas oublié trop de fautes. Je l'ai tapée entre deux cours et j'étais pas en "mode français".
M'enfin bonne lecture tout de même.
Night Wolf ouvrit doucement les yeux. Que c’était-il passé ? Il rassembla ses souvenirs en essayant d’oublier la douleur lancinante qui traversait son crâne à chaque mouvement. L’inquiétant « château », l’étrange salle, le tapis serpent et cet éboulement. Tandis qu’il tentait de se remettre debout, un visage traversa son esprit. Night Shade, que lui était-il arrivé ? Avait-elle fait de mauvaises rencontres ? L’éboulement l’avait-il blessée ? Ces questions défilant à toute vitesse dans son esprit, achevèrent de réveiller le jeune loup. Il se remit debout d’un bond, ignorant les marteaux comprimant sa tête, il épousseta la poussière de son pelage et regarda autour de lui la pièce, ou du moins ce qu’il en restait. Une grande partie du plafond s’était effondrée sur le sol, des morceaux de mur s’étaient détachés et à en juger par la taille des trous qu’ils laissaient sans faire apparaître la pièce voisine, les murs devaient être particulièrement épais. La carpette rouge ayant disparue comme si elle n’avait jamais existé, Wolf était sur ses gardes, prêt à une nouvelle attaque surprise. Il récupéra son arme sous les décombres puis les enjamba pour rejoindre la porte qui débouchait dans le couloir. Il le parcourut rapidement et tomba sur la première porte, celle qui menait aux escaliers. C’est à ce moment qu’il se souvient qu’elle était bloquée, pourtant c’était son seul moyen de rejoindre la louve. Sans hésiter, en y mettant toute sa force, il donna un grand coup d’épaule dans la porte et constata qu’elle n’avait opposé aucune résistance. Night Wolf se retrouva étalé de tout son long sur le sol, la porte s’était ouverte trop facilement. Le jeune loup n’était pas au bout de ses surprises. Au lieu du grand escalier de l’entrée qu’il s’attendait à trouver, il découvrit une vaste salle sans fenêtre.
- Mais qu’est ce que c’est que cette histoire, murmura le jeune loup.
Il se retourna pour ressortir, peut être s’était-il trompé de chemin, pourtant il était sûr de lui, il n’y avait pas trente-six chemins.
- C’est une maison de fou. Hurla l’hybride en découvrant la porte, ou plus exactement l’emplacement de la porte car celle-ci avait tous bonnement disparu.
- C’est pas possible, restons calme, je suis sûr qu’il y a une explication, chuchota le loup.
Après avoir repris son souffle et calmé les battements de son cœur qui s’affolait, il jeta un coup d’œil circulaire à la pièce. La lumière qui éclairait la salle venait des torches allumées et disposées de façon régulière sur chaque mur. De plus, un immense chandelier recouvert de centaines de bougies diffusait une lumière vacillante, mais suffisant pour permettre au jeune loup de détailler la pièce. Les murs étaient recouverts d’une tapisserie sombre sans porte ou ouverture quelconque, au centre de la salle une statue sur un socle trônait tel un guerrier, gardien de l’endroit. Le canidé intrigue par l’étrange statue s’approcha pour la regarder de plus près. Elle représentait un hybride habillé d’une tunique et pointant le mur opposé du doigt comme s’il indiquait une direction. Night Wolf reteint une exclamation en découvrant le visage de l’hybride. La statue lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.
Night Wolf n’était pas du genre impressionnable, il pouvait affronter n’importe quel adversaire, fut-il plus fort que lui. Mais ces choses-là, il ne les comprenait pas et cela l’inquiétait. Il eut un mouvement de recul en constatant la ressemblance et son cœur se remit à battre la chamade. Faisant d’énormes efforts pour le calmer, le jeune loup dirigea son regard vers la paroi qu’indiquait la statue. Le mur n’était pas, comme il l’avait cru au premier abord, recouvert d’une tapisserie, mais d’une peinture imitant la texture du tapis. Même si par endroits les couleurs avaient passé, effaçant une partie des inscriptions, Night Wolf reconnut les dessins qu’ils avaient vus dans le premier temple avec Night Shade. Mais sa contemplation fut troublée par un bruit dans son dos le faisant sursauter. Il se retourna brusquement, en garde l’arme levée, prêt à défendre chèrement sa peau. La statue avait disparu, à sa place se tenait armé d’un long bâton un hérisson noir bien connu.
Shadow attaqua sans prévenir pointant son bâton vers le cou de son adversaire visiblement déterminé à en finir avec le loup noir. Night Wolf s’écarta de la trajectoire et en profita pour le désarmer avec son épée. Le hérisson se mit en boule pour se relever aussitôt. Night Wolf n’avait pas l’intention de laisse Shadow reprendre ses esprits, il se rua vers le hérisson noir l’épée levé au-dessus de sa tête pour fendre en deux son ennemi. Au moment où il allait abattre la lame sur le hérisson, celui-ci se déplaça sur le côté, saisi une de ses mains et entoura son cou de son autre bras, l’étranglant à moitié. De plus la clé que Shadow exerçait sur son bras l’obligea à lâcher son arme en gémissant. Ils se retrouvaient donc désarmés tous les deux. Mais Night Wolf n’allait pas renoncer si facilement. Il donna un puissant coup de poing de sa main libre dans le ventre du hérisson, qui bascula en arrière. Il se releva d’une roulade et laissa échapper une pierre jaune qui roula jusqu’au pied de Night Wolf, celui-ci se baissa pour la ramasser et constata avec stupeur qu'il s'agissait de la Natural.
- Où as tu eu ça, demanda-t-il furieux.
- Ca ne te regarde pas, rend-la-moi-la-moi, cria le hérisson.
- Si, elle appartient à mon peuple et c’est mon amie qui l’avait, répondit le loup.
Il avait sciemment choisi ces mots, espérant mettre Shadow dans une colère noire et ainsi le déstabiliser. Mais la réponse ne fut pas celle qu’il attendait.
- Ton amie ?
- Oui, mon amie. Hurla Night Wolf, maintenant très inquiet pour la louve.
Il se précipita vers le hérisson noir.
Night Shade venait de reprendre ses esprits, elle se sentait si fatiguée, comme si elle avait couru pendant des heures sans s’arrêter. Elle se souvenait de tout, le fantôme qui l’avait torturée, ces horribles cauchemars qui avaient l’air si réels et cette puissance. Sa haine envers le fantôme qui la martyrisait et toute sa rage de vivre, s’étaient matérialisées dans cette boule noire. Et la Natural qui s’était mise à briller, sans raison ? Pour la seconde fois, la Natural était responsable d’un phénomène mystérieux, Night Shade en était persuadée. La pression de ses derniers jours et les récents événements eurent raison de la louve qui éclata en sanglot. Jamais elle n’aurait eu une telle attitude devant quelqu’un, mais là elle était seule, terriblement seule. Les idées se bousculaient dans sa tête sans qu’elle puisse faire le tri. Les images des scientifiques humains, du fantôme, des robots du GUN ainsi que celle de Shadow, se mélangeaient avec celles de Night Wolf ou de ses amis.
Sanglotant, assise par terre appuyée contre le mur, le visage enfouit dans ses genoux repliés entre ses bras, Night Shade se balançait d’avant en arrière doucement comme pour chasser toutes ces pensées. Au bout de quelques minutes la jeune canidée se repris, inspirant profondément elle se releva. Elle essuya ses yeux humides du revers de la main et décrocha sa lance du mur. La pièce avait totalement changé d’apparence, les tableaux et leurs yeux inquisiteurs étaient tous détruits. Ce qui rassura un peu la louve, elle n’aurait pas supporté ces regards une seconde fois. Elle avança doucement, prudemment dans la pièce délabrée. Combien de temps était-elle restée évanouie ? Où était Night Wolf ? Tant de questions, pas de réponses.
Cette fois-ci, le couloir ne sembla pas être sans fin et la louve arriva rapidement à une porte, elle posa la main sur la poignée et la tourna doucement car elle redoutait ce qui se cachait derrière. Elle déboucha dans une immense salle, éclairée par un chandelier aux multiples bougies, Night Shade n’eut pas le temps de regarder les murs peints sans fenêtre ni porte car au centre de la salle, se tenait un humain en blouse blanche, un scientifique du GUN, armé d’une longue lame aiguisée. Rejetant toute sa haine et sa colère sur cet homme, la jeune louve se précipita sur l’apparition car elle était persuadée que c’était encore ce fantôme ou un de ses congénères. Elle fit tourner sa lance et dirigea la pointe vers la gorge de l’humain, celui-ci esquiva l’attaque en faisant un simple pas de côté. Sans attendre que la louve se reprenne, il fit un moulinet avec sa lame qui désarma Night Shade, elle roula sur elle-même pour se mettre hors de portée et se remit en garde face à son adversaire. Comment récupérer son arme, impossible la lance était tombée bien trop loin de la zone de combat et déjà le scientifique se précipitait vers la louve, la lame levée au-dessus de sa tête. Arrivé à la hauteur de Night Shade, l’humain abattit l’arme de toutes ses forces. Au dernier moment, la louve pivota sur sa jambe d’appuis en saisissant le bras armé, s’écartant ainsi de la trajectoire et se positionnant à côté de l’humain, presque dans son dos. Elle entoura le cou de son ennemi de son bras libre pour l’étrangler et exerça une pression sur le membre armé pour le tendre au maximum, obligeant le scientifique à lâcher l’arme en gémissant. La lame tomba dans un bruit sourd, mais l’humain réagit très vite, son poing libre se dirigea avec force dans l’estomac de la louve qui lâcha aussitôt son adversaire en étouffant un cri. Elle bascula en arrière, roula sur son épaule et se remit debout en se tenant le ventre. Mais la Natural s’était échappée de la poche de la louve et avait roulé jusqu’au pied du scientifique, celui-ci se baissa pour la ramasser.
- Où as tu eu ça, demanda-t-il.
- Ca ne te regarde pas, rend-la-moi, hurla la louve furieuse d’avoir laissé s’échapper la pierre.
- Si, elle appartient à mon peuple et c’est mon amie qui l’avait, répondit l’humain.
- Ton amie ? Répéta la louve en comprenant soudain la situation.
- Oui, mon amie. Cria l’image du scientifique en se précipitant vers elle.
- Night Wolf c’est moi, Shade. S’écria la louve.
- Night Shade ?
Le scientifique s’arrêta net dans son élan. Aussitôt les mirages s’effacèrent, laissant apparaître deux loup épuisés, deux amis qui avaient failli s’entre tuer.
Un rire maléfique se fit entendre dans la pénombre de la pièce, résonnant dans toute la maison, tandis que dans un recoin sombre, deux yeux rouges observaient la scène avec intérêt.