Alors, d'abord, si vous aviez lus le post de Miko etc, vous sauriez que je suis le gagnant du combat, en suite nous en somme au deuxième tour, là.
Voilà, sinon, je me suis rendus compte que ma phrase sur le vote de Gashura était un peu ambigüe donc, quand je parlais d'un vote non-impartial je parlais bien sûr de celui de celui-ci et non pas du mien qui l'était, donc bon, Gashura arrête de croire que je me donne des raisons quand je te critique, merci.
Bref, voici ma participation.
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Dormant comme à son habitude, le chat se prit à penser que rien ne pouvait arriver ce jour-là. Comme d'habitude, il se planta. Un garde lui envoya une enveloppe chiffonnée dans la tête après lui avoir balancé un café brûlant, le réveillant d'un coup, ce qui lui fit pousser un miaulement strident qui se répercuta dans toute la prison. Sautant un peu partout en enlevant son t-shirt trempé, il ouvra la lettre mouillée et vit que l'encre avait un peu coulée, malgré tout, il put y lire le nom de son adversaire : Wolfgang.
Peu de temps après, il fut menotté et conduit dans le fourgon de transfère de prisonniers, le tout accompagné par quelques gorilles taciturnes.
Kneemerls arrêta de parler et d'essayer de persuader les gardes après la troisième claque.
Le fourgon blindé, non climatisé, roulait vivement sur les sentiers sablonneux, évitant parfois des hybrides lézards, d'autres fois ne les évitant pas... Quoi qu'il en soit, ils arrivèrent aux ruines où ils devaient conduire l'affreux verdâtre. Des hangars à moitié enterré par le sable poussaient de-ci de-là, balayés par les vents chauds du désert. Une fois sortit du four qui leurs servaient de moyen de locomotion, ils s'engouffrèrent dans une cheminée en béton armé bouché par une porte en acier trempé menant vers une cage d'ascenseur en parfait état. Enfin au frais, les personnes présentes purent souffler un peu. Ils mirent le monte-charge en route et descendirent dans les méandres du complexe militaire.
Une fois au fond du gouffre l'un des gardes confia la clef des menottes au chat plus une sorte de GPS indiquant où se trouvait les différentes salles de la base souterraine. Celui qui les lui donna lui donna un avertissement : « Si tu nous refait le coup de vouloir fuir nous remettrons en marche les tourelles automatiques ! » Puis lui mit un coup de pied dans l'arrière train avant de remonter dans la cage d'ascenseur pour remonter à la surface brûlante.
Répétant les même gestes que son précédent combat, il ignora la clef et enleva ses menottes puis les mis dans sa poche. Le GPS dans la mains gauche, il se fit discret en se faufilant de salles en salles, revenant plusieurs fois dans certaines sans vraiment s'en rendre compte, son sens de l'orientation lui faisant une fois de plus défaut. Au détour d'un carrefour, sa truffe fut prise par une odeur de nourriture et il prit des embranchements à une vitesse peu prudente sans se soucier le moins du monde du potentiel danger que représente une course sans repères dans un dédale de couloirs, même en ayant une carte ou un GPS, surtout pour lui. Malgré son manque de prudence, il prenait toujours soin de n'allumer aucune lumières, les faibles veilleuses disséminées partout dans le complexe lui suffisant amplement pour voir comme en plein jour. Se rapprochant de plus en plus du point le plus odorant, il vit nettement que la lumière étaient allumée dans une des pièces. Son instinct reprenant le dessus face à son estomac, il s'arrêta net. Cherchant une plaque quelconque où il pourrait se dissimuler, il trouva un étroit conduit d'aération qu'il dévissa soigneusement avec ses griffes. Une fois dans la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), il rampa en suivant la lumière qui filtrait à travers une autre grille se trouvant dans la pièce éclairée. Oh surprise ! Personne dans la salle mais un buffet remplit de mets fumants. Bavant dans son conduit en aluminium, il eut du mal à réfréner sa faim et finalement céda devant la tentation.
A peine il eut le temps d'ouvrir la grille délicatement qu'il se jeta allégrement sur le tas de nourriture. Se bâfrant comme jamais, n'oublions pas qu'il a séjourné dans une prison, il ne se rendit pas compte que quelqu'un se trouvait derrière lui. Dés qu'il entendit le bruit caractéristique d'un fusil à pompe que l'on arme, il s'arrêta net, au milieux de la mastication d'une cuisse de poulet. Tout alla très vite, le renard tira, le chat se glissa sous la table en prenant appui sur celle-ci tandis que la cartouche se vida dans un gigot qui repeigna le mur d'en face d'une couleur peu ragoutante. Le renard noir et rouge, ayant sous-estimé la puissance de l'arme, la lâcha à cause du recule, le poids de l'hybride étant un peu trop léger pour subir convenablement les conséquences d'un tel fusil. Le chat s'échappa par l'entrée et prit l'embranchement opposé à son arrivé dans la pièce. Poursuivi par l'autre hybride, il entra dans une salle non-éclairée et brisa l'ampoule en s'accrochant aux petites barres la protégeant. Voyant que la lumière ne venant pas en appuyant sur le bouton, le renard noir sortit un pistolet et tira en l'air, ce qui fit un flash, découvrant alors le chat les quatre patte accrochées au plafond. Légèrement déconcerté, Wolfgang tira une nouvelle fois mais dans les environs de là où son adversaire aurait dut être mais il avait décampé par l'autre porte, laissant l'ennemi en arrière.
« Damned ! Ce chat est plus doué pour la fuite qu'un rat ! Se dit Wolfgang, enrageant intérieurement. »
De son côté, Kneemerls courait silencieusement à travers la base, vérifiant rarement son GPS, il prenait des couloirs au hasard, les virages à l'aveuglette et des carrefours à pile ou face.
D'un coup il vit une vive lueur à sa gauche, pendant il essayer de reprendre son souffle. Il allait mettre un pied dans l'encadrement de la porte quand il se rendit compte que ce qui lui avait attiré l'oeil n'était autre qu'un fil de fer tendu entre deux grenades scotchées dans l'encadrement.
« Héhé, pas con mais c'est pas ça qui va me faire peur ! Se dit-il, content de lui, avant de se rendre compte que la salle entière était en fait un réseau de fils tendus vers des explosifs, merde... »
Utilisant sa vision nocturne pour ne pas être repéré par une éventuelle lumière et ses griffes pour désamorcer les pièges, il put enfin profité de la vision de la salle d'armurerie. Armes blanches, fusils d'assauts, armes de poings, protections au Kevlar, des kilos d'explosifs, tout ce qu'il fallait pour qu'une petite armée se fasse sa propre guerre. Bien que la salle était assez grande, une petite pièce se trouvait au fond avec marqué en petit caractères « Rangement du Général », évidement la porte était fermée et le renard n'avait s'en doute pas osé l'ouvrir avec une balle, de peur de se faire repérer. Kneemerls sortit une de ses griffes et crocheta en moins de deux la serrure et tomba sur un spectacle qui lui coupa le souffle : Tout un assortiment d'armes d'un autre temps ! Katana, Glaive, Masse d'Arme, Fléau d'Arme, épée longue, dague, épée à deux mains, Shurikens, Nunchaku, Saïs, Tonfas, Nagitana, boucliers et armures complètes venant de tous horizons et même certaines armes à feu peu utilisées ! Comment résister devant toutes ces choses ayant traverser les siècles et pourtant encore fabriqués par quelques fanatiques de ces époques ? Evidement, le chat ne faisant pas exception à la règle se servit copieusement. Il prit le glaive et le bouclier rond accrochés à côté de l'armure de plaques et du casque à cornes, chopa la carabine Winchester puis enfila un gilet pare-balles sous son T-shirt. Emportant avec lui quelques grenades et des munitions, au cas où, il sortit discrètement de l'armurerie à reculons en remettant chaque pièges à sa place.
Le renard ne tarda pas à venir dans les environs, ayant déjà fait plus ou moins le tour de la base, bien que gigantesque. Evitant de refaire la même erreur deux fois, Kneemerls brisa chaque ampoules sur son passage à l'aide de la crosse de la carabine, ne laissant que les veilleuses pour qu'il ne soit pas dans le noir le plus total. Dommage pour lui, Wolfgang avait trouvé une torche dans un débarra et fouillait tout le périmètre à la recherche du chanceux chat. Celui-ci trouva d'ailleurs bien avantageux, au final, de pouvoir le voir de loin. Tout jeux à bien une fin alors le chat voulut en finir avec tout ça, il dégoupilla une grenade et l'envoya vers l'endroit de la salle d'armurerie. L'explosion fit trembler les murs et la poussière se rependit partout, étouffant les combattants tout en les aveuglant. Un coup de feu retentit et une balle ricocha à quelques mètres du chat qui se mit à courir vers le renard en tirant un peu au hasard, ne voyant pas très bien la silhouette de son adversaire. L'autre fit de même de son côté, les deux n'étant pas des tireurs d'élites ils se ratèrent largement, étant tous les deux à cour de munitions ils se jetèrent l'un sur l'autre pendant que la fumée retombait. Le chat sortit alors son arme blanche et son bouclier pour pouvoir ne faire qu'une bouchée de son ennemi, c'est alors qu'il vit que celui-ci tenait un couteau dans chaque main et qu'il le regardait d'un air froid. Le premier coup fut donné par Wolfgang que Kneemerls para aisément avec son bouclier, puis le chat frappa avec sa protection dans l'épaule du renard qui ne put que se baisser pour l'éviter mais en profita pour entailler le bras de son adversaire qui poussa un petit cri étouffé. Saignant un peu, Kneemerls lécha sa blessure tout en dévisageant Wolfgang.
« - Vous avez faillit m'avoir, mèche-man, mais il en faut plus pour me faire tourner de l'oeil ! Railla-t-il en serrant la poignée de son arme, si votre ramage vaut aussi bien que votre plumage alors je comprend que vous soyez ici !
- Vous perdez votre temps, vous allez mourir ici, vermine, répondit le renard en lançant un de ses couteaux que l'autre hybride pu arrêter avec son bouclier, je vais laisser pourrir votre cadavre ici.
- C'est ce que l'on va voir, ténébreuse créature ! »
Ils se jetèrent l'un sur l'autre, la serpillère taillada la main de son adversaire pendant que celui-ci enfonça son coude dans le thorax du chat qui fut projeté en arrière sous la force du coup. Suffoquant un peu, il ne put qu'éviter le pied de Wolfgang en roulant sur lui même en se rétablissant sur ses quatre pattes. Il jeta ses armes et sauta à la gorge de son ennemi toute griffes et crocs dehors. Ses doigts de la main gauche se plantèrent dans l'épaule droite du noirâtre pendant que l'autre main lui prenait sa tête pour la pencher sur le même côté pour que l'hybride chat puisse enfoncer ses dents tranchantes dans la nuque de son adversaire. Il fut repoussé de justesse mais les griffes avaient fait pas mal de dégâts, surtout quand il les sortis en arrachant des morceaux de muscles avec. Dans un mouvement acrobatique, le chat repris ses armes et bondit de murs en murs pour finir par plaquer le renard au sol.
Il brandit son glaive pour décapiter son adversaire mais...