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Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #240 le: Janvier 09, 2010, 03:35:55 pm »
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Superbe fin de chapitre. La folie de Gérald, et la scène du largage de Shadow sont toutes deux des scènes fantastique ! Bravo o/ ! Et Bravo pour avoir terminé ta fic, et j'ai hate de lire la fin Mercredi ^^.

Niveau des fautes, voile ce que le lion à trouvé :
Citation
Monsieur cette une arme de pion...

Je crois qu'il y a une petite faute xD.

Citation
Un simple oubli aux conséquences dramatiques.ccc
Euh, ccc ? (en plus, juste après cette phrase !)

La mort de Selic par Black Doom est trop triste ToT. Méchant BlackDoom (nan, Donf, pas toi *PAN*), faut pas tuer Seliiiiiic TToTT ! Et voila, Shadow est la forme de vie ultime, et est pret à tout casser dans 50 ans... Le pauvre, va falloir attendre, mon vieux >D !
* Katos crève

Bah, euh, voila, et sinon...

PREUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUM'S o///
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #241 le: Janvier 09, 2010, 04:29:35 pm »
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Déjà, pardon, pardon, pardon,  pour mon retard T.T

Ensuite, les commentaires :
...
Sélic... Est le père de Shadow...
*Crie*

C'est pas possible !! Un hérisson aussi sympa que Sélic, qui doit le père d'un... d'un... d'un autre hérisson vraiment horrible !! AAARRGGG !!! *Se fait tuer par les fans de Shadow*
Nan, franchement il était beaucoup plus sympa avant. Contrairement à maintenant. Ca me fera toujours bizarre de savoir que Sypria et Sélic sont les parents de Shadow...
*Crie une nouvelle fois.*

Mais par contre, Sélic est mort T.T  C'est pas juste !! Moi ze voulait pas qu'il meurt...
T.T
Hou, par contre la réaction de Sypria quand elle va apprendre la mauvaise nouvelle... Surtout que je crois deviner la nouvelle qu'elle voulait lui annoncer... Par contre, ça voudrait dire que Shadow aurait... ? Nan, je peux pas y croire >.<

Mais la mort de Maria, aussi c'est trop triste T.T C'est pas juste !! Pourquoi c'est tout le temps les gens sympa qui meurt en premier ?!

En tout cas tu as très bien décrit la scène. En effet Gérald me parait fou. Et d'ailleurs, ces relations familiales avec Junior me paraissent maintenant plus clair. Junior s'appelle donc pour de vrai Ivo, et serait Eggman (je me demande comment il  put se changer comme ça...), cousin de Maria et petit-fils du professeur Gérald Robotnick, ancien prof à l'université.
Ok XD

Côté faute, j'en ai remarqué pas mal, principalement des oublis de points... Mais bon, c'est pas bien grave, ça ne m'a vraiment pas gâché la lecture !!

Et félicitation pour avoir fini ta fic, bien que j'ai hâte de lire la fin je n'ai pas envie qu'elle se finisse T.T 
Bref, je ne te souhaite plus bon courage ^^" Mais vivement Mercredi ^^
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #242 le: Janvier 09, 2010, 05:23:54 pm »
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Ouch, review sur le bordel.
J'épargne les nombreuses perles que j'ai déjà filé sur msn, à savoir l'apparition de Balckarms et de ccc en plein milieu du texte et autre absence de virgule qui ne serait pas de refus.

En tout cas, ceci explique celà, le pourquoi du comment, ça fait une hypothèse de plus vis à vis de Shadow. En prenant le fait que Mobius soit bien relié à la terre d'une manière X ou Y. Et ça fait plaisir parce que c'est pas tiré par les cheveux : d'une manière, Shadow est bien "vivant" et pas l'emotropdark qu'on trouve un peu partout.

... C'est quand Mercredi .o. !
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #243 le: Janvier 09, 2010, 05:49:11 pm »
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Alors là, suis surprise et impressionnée. ne m'attendais pas à ce que tu raccomptes cela. Là tu m'éppates.
Méchant blackdoom!!!! Pauvre Sélic c'est pas juste. Pourquoi est-ce aussi triste???? /Tombe a genoux en larme/
Y a trop de morts. Inke, Sélic... Maria. Mais cette histoir on l'a connait déjà. Mais vue sous ton angle, elle est plus riche.
Ces humains sont vraiment des monstres. Surtout les militaires ce sont que des bêtes à tuer!!!!
Gérald est devenu fou a cause d'eux!!!!! Tout comme Ivo... Hais les militaires...
Quand on perd sa raison de vivre. Sois on se venge, sois on se suicide.

En tout cas belle interpretation Miko, te félicite. Bravo!!!!!^^
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Chaque jours est important. Prendre le temps d'apprécier les petites choses de la vie car on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
 
 
Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #244 le: Janvier 09, 2010, 09:25:15 pm »
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Oooooooh...
Que dire, mis à part que c'était génial? Ah si, je sais, que c'était bourré de fautes, mouahahaha :D
Bref, j'ai toutes mes réponses, maintenant. Le fait que Shadow puisse être le fils de Sélic ne m'a pas du tout traversée l'esprit. Et je comprends maintenant pourquoi tu m'avais dit une fois je sais plus où (p'tet dans ce topic) à propos de ma fic que l'intrigue que j'avais créé dans ma fic par rapport à Shadow te faisait penser à la tienne... Et je comprends aussi que tu peux avoir pour l'instant du coup l'impression d'un plagiat. Mais je te rassure, la ressemblance entre les deux situations s'arrête à ce que j'ai dévoilé.

La fic touche à sa fin, dommage x_x Mais je me demande ce que tu vas ajouter de plus, maintenant... Tu ne peux plus rien dire à propos du projet Shadow, tout a déjà été dit. Cependant, il reste un bout de la situation sur Mobius, ce qu'est devenu Sypria, Kyliam aussi... Cette dernière ne peut pas s'être simplement volatilisée, hein...? Oh o_o je viens de penser à un couple trop classe *_* Kyliam et Pichak! Et leurs fils, Knux! Bouahahahahaha... Je crois que je viens d'énoncer une théorie bien fantaisiste qui va choquer ceux qui liront ce commentaire, à l'exception de toi Miko, peut-être, qui en rira j'imagine :D

Il y a aussi le cas d'Ivo. Bon, il semblerait que ce soit bien Eggman :/ Mais j'ai quand même un doute, toujours. Car Junior est trop vieux pour pouvoir être Eggman! Même si la cousine de Junior était atteinte d'une maladie vachement grave. Eggman, il a encore la moustache rousse, il doit avoir maximum la soixantaine. Je l'ai toujours pensé plus jeune que Maria. Et je pensais aussi qu'il admirait son grand-père mais sans pour autant l'avoir vraiment connu. Au début de ta fic, il avait quel âge déjà Junior? 25 ans à peu près... Un peu plus, je pense, vu son niveau d'étude. D'après les indices laissé dans le texte, Shadow est né 5 ans après. Donc Junior aurait 30~32 ans. Quand Shadow a connu Maria, il avait 8 ans. Donc déjà Junior devait avoir à ce moment-là vers 38~40 ans. Puis 5 ans s'est déroulé jusqu'à la catastrophe de l'Ark. Donc Junior/Ivo aurait à l'heure de Sonic environ 95 ans! Et les recherches suite à l'enfermement de Gérald ont duré 3 ans, donc il aurait établi ses idées de vengeanges non pas il y a un demi-siècle mais il y a 47 ans. Bah dis! Si Eggman était Junior il ferait bien jeune! Donc Junior ne peut PAS être Eggman. Erreur de logique. Que je sache, il a pas inventé la machine à rajeunissement, et il n'a pas recréé l'immortalité... Alors, il reste toujours une question en suspens. Qui est Ivo? Il a le même prénom qu'Eggman, mais ça ne peut pas être lui. Un frère? Pas son père, puisqu'il est aussi cousin avec Maria.


edit: Au passage, j'avais étais étonnée de lire que c'était Gerald qui avait bel et bien contacté Kenny. Je viens de relire le début de Legend, et je viens de comprendre mon erreur. En fait, j'avais oublié que c'était le prof de Kenny, et pas son meilleur ami qui lui avait demandé sa collaboration! Voilà pourquoi je me suis embrouillée x_x Je suis très bête, sur ce coup-là... Or, je savais déjà que c'était Gérald qui avait demandé son aide à Kenny, sauf que j'avais oublié quel lien il avait avec Kenny, et voilà pourquoi j'avais cru que ça avait été Junior... Et pourtant, t'as bien dû le dire que le prof de Kenny s'appelait professeur Robotnik! Je suis grave...

re-edit: Et putain, du coup, les persos de Legend sont dans un sacré quiproquo, là aussi! Kenny s'imagine que Gérald a créé Shadow à partir des gènes de Sélic. Et par la suite, Shadow croit ça aussi... Finalement, il ne saura jamais la vérité sur son passé, hein, il peut toujours courir pour le connaître! Car ce qu'il croit savoir, ce sont les écrits de Kenny, subjectifs et par conséquent pas au courant des faits réels... Mais bon, Shadow s'en fout, il a trouvé un passé, un "pourquoi j'existe", c'est tout ce qu'il cherchait >.> Du coup, c'est triste pour Gérald. Kenny se rend compte que personne n'a reconnu les travaux géniaux d'Ivo... Mais au moins, ce dernier est quand même valorisé! Car Gérald, il a laissé derrière lui une image de fou et d'opportuniste... Et cette fois-ci, même Kenny le juge ainsi, pense qu'il a été trahi...

Au fait, dans Legend, lors des flash-back de Shadow, on voit des souvenirs de Sélic! C'est normal, ça O_O? Ou c'est une incohérence...? Au départ, voulais-tu par hasard faire que Sélic et Shadow étaient la même personne?
« Dernière édition: Janvier 09, 2010, 11:45:59 pm par rekkua »
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L'héritier:
3e partie en cours d'écriture
 
 
Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #245 le: Janvier 10, 2010, 03:53:53 am »
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J'ai lu vingt-six chapitres en quelque chose comme dix-huit heures, on m'excusera de commenter encore et toujours du best-of.
Il m'est interdit de parler du contenu. Passons.

Première remarque, tu résumes beaucoup trop. Alors que les scènes et détails accessoires pullulent, par exemple couler le bateau de Kyliam, de très nombreuses scènes plus ou moins importantes sont elles biseautées en deux à trois phrases. Un mauvais exemple de cela, mais exemple quand même, est le discours de BlackDoom, d'abord sur l'Ark puis à ses soldats sur la comète, à chaque fois lapidé.
Seconde remarque, les transitions manquent encore. Tu changes très souvent de temps, de lieu et d'action (et de personnage) mais en général sans lier ce qui précède à ce qui suit dans ces changements. Les ruptures sont toujours très violentes. Cela vaut aussi à l'intérieur de ces parties, dans une moindre mesure. C'est surtout flagrant pour les flash-backs.
Troisième remarque, et c'est le plus grave, tu as le besoin systématique de tout expliquer. Qu'il y ait une action, une description, du sentiment, n'importe quoi, tu l'accompagnes d'explications plus ou moins longues. Par exemple le soldat qui ne veut pas dévoiler le mensonge de Gerald.
Quatrième remarque, l'intrigue est un peu trop linéaire. Avec toutes les précautions possibles pour aborder ce point, tu as tendance à laisser la cohésion de ton texte au seul soin de la temporalité : ça se passe après donc c'est cohérent. Oui mais, Angel ? Oui mais, la marée ? Oui mais, le magnétisme ?

Il y a une infinité de choses à dire, qui doivent être dites, que je ne peux pas dire et que personne d'autre ne dira.
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #246 le: Janvier 10, 2010, 11:12:41 am »
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Katos : hum oui j’ai encore inversé les lettres, ca m’arrive fréquemment. Tu n’imagines pas le nombre de rien qui deviennent des rein dans mes textes. ^^’ Et forcement l’ordi lui voit que dalle. Le ccc c’est pas ma faute. ._. c’est celle de Jade. Elle a du taper sur le clavier, je croyais pourtant avoir effacé.


Kayra : Tu n’as pas à demander pardon pour un quelconque retard. -_-
Citation
C'est pas possible !! Un hérisson aussi sympa que Sélic, qui doit le père d'un... d'un... d'un autre hérisson vraiment horrible !! AAARRGGG !!! *Se fait tuer par les fans de Shadow*
Tu l’aimes vraiment pas ce perso. ^^ Ceci est bien évidement ma propre interprétation qui date d’il y à longtemps d’ailleurs.
Citation
Mais par contre, Sélic est mort T.T  C'est pas juste !! Moi ze voulait pas qu'il meurt...
T.T
Tout le monde meure un jour.
Fautes hum oui surement j’ai pas vraiment corrigé. Flemmingite aigue.


Capita : Hum perles corrigées d’ailleurs. ^^
Citation
Et ça fait plaisir parce que c'est pas tiré par les cheveux : d'une manière, Shadow est bien "vivant" et pas l'emotropdark qu'on trouve un peu partout.
J’ai jamais aimé cette version, je voulais une explication plus rationnelle, plus humaine, enfin hybride, j’me comprends quoi !!


Bled : justement cette histoire on la connait tous sans la connaitre, il y a des points d’ombre laissés intentionnellement pour que les joueurs et les fans se fassent leur propres idées. C’est exactement ce que j’ai fait. Comme sûrement beaucoup d’autres.


Rekkua : si j’ai posté ce pseudo chapitre c’est surtout pour toi. Pour éclairer ta lanterne. ^^’

Citation
Et je comprends aussi que tu peux avoir pour l'instant du coup l'impression d'un plagiat. Mais je te rassure, la ressemblance entre les deux situations s'arrête à ce que j'ai dévoilé.
Je n’ai jamais eu une impression de plagiat je te rassure. Ce genre de solution est très simple et n’importe qui pourraient l’avoir trouvée. Et même si il y  aune ressemblance comme tu le dis ce n’est pas exactement pareil.
Kyli et Pichak ? XD tu veux leurs morts prématurées ? Ils ne peuvent pas se sentir. Non aucun risque que cela arrive.
J’ai encore des points à éclaircirent, des choses à préciser ou à suggérer.
Ne te prends pas la tête avec les calculs, je les ai déjà fait des centaines de fois pour être certaine de ma chronologie.

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edit: Au passage, j'avais étais étonnée de lire que c'était Gerald qui avait bel et bien contacté Kenny. Je viens de relire le début de Legend, et je viens de comprendre mon erreur. En fait, j'avais oublié que c'était le prof de Kenny, et pas son meilleur ami qui lui avait demandé sa collaboration! Voilà pourquoi je me suis embrouillée x_x Je suis très bête, sur ce coup-là... Or, je savais déjà que c'était Gérald qui avait demandé son aide à Kenny, sauf que j'avais oublié quel lien il avait avec Kenny, et voilà pourquoi j'avais cru que ça avait été Junior... Et pourtant, t'as bien dû le dire que le prof de Kenny s'appelait professeur Robotnik! Je suis grave...
Non Rekkua tu as surement fait comme les autres un parallèle entre mes fics. Et c’était exactement ce que je voulais. Si tu relie Legend, enfin au moins les parties qui concernent Shadow et la cervelle de moineau qui lui sert de mémoire tu verras que tous ses souvenirs sont bien à lui.  Il n’ya pas d’erreur, j’ai écrit ou du moins pensé ce texte et cette explication dans ses moindres détails avant d’écrire Legend. D’ailleurs le prologue de Legend devait être le prologue de cette mini fiction.




Feurnard :
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J'ai lu vingt-six chapitres en quelque chose comme dix-huit heures, on m'excusera de commenter encore et toujours du best-of
Il m'est interdit de parler du contenu. Passons. .
Feurnard déjà je suis très étonnée de te trouver ici. Je pensais que comme beaucoup tu t’étais arrêté au début de l’histoire parce que trop ennuyante tu avais laché. Ensuite j’aimerais que tu m’explique pourquoi il t’es interdit de parler du contenu ? Et pourquoi tu t’interdis le best of. J’aurais tendance à le prendre très mal d’autant plus que j’ai fait des pieds et des mains pour ne pas être dans cette section que je pense ne pas mériter. Enfin une véritable explication serait utile pas forcement que pour moi.

Citation
Première remarque, tu résumes beaucoup trop. Alors que les scènes et détails accessoires pullulent, par exemple couler le bateau de Kyliam, de très nombreuses scènes plus ou moins importantes sont elles biseautées en deux à trois phrases. Un mauvais exemple de cela, mais exemple quand même, est le discours de BlackDoom, d'abord sur l'Ark puis à ses soldats sur la comète, à chaque fois lapidé.
Que je résume. ^^ C’est fort probable mais cette histoire est plutôt complète, j’y ai déjà passé trois ans, et je n’ais plus la motivation de l’approfondir. Ces détails n’ont en fait aucune importance. Ton exemple est effectivement mauvais. Je l’ai dit ce chapitre n’est qu’un résumé.

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Seconde remarque, les transitions manquent encore. Tu changes très souvent de temps, de lieu et d'action (et de personnage) mais en général sans lier ce qui précède à ce qui suit dans ces changements. Les ruptures sont toujours très violentes. Cela vaut aussi à l'intérieur de ces parties, dans une moindre mesure. C'est surtout flagrant pour les flash-backs.
Je n’ai pas utilisé beaucoup de flash back mais tu as raison. J’aime passer d’un sujet à un autre sans transition. Ca donne un peu de brutalité dans le texte. Et puis sutout, je ne suis pas douée pour les transitions, je me fatigue pas à essayer d’en trouver.

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Troisième remarque, et c'est le plus grave, tu as le besoin systématique de tout expliquer. Qu'il y ait une action, une description, du sentiment, n'importe quoi, tu l'accompagnes d'explications plus ou moins longues. Par exemple le soldat qui ne veut pas dévoiler le mensonge de Gerald.
Hum oui mais… Plus haut tu me reproches de ne pas détailler et la de trop détailler… Je ne vois pas en quoi il est grave dans un texte d’expliquer. J’explique lorsque j’ai l’impression que le lecteur peut se faire une idée différente de la mienne. C’est si dérangeant ? Ca plombe la lecture ?

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Quatrième remarque, l'intrigue est un peu trop linéaire. Avec toutes les précautions possibles pour aborder ce point, tu as tendance à laisser la cohésion de ton texte au seul soin de la temporalité : ça se passe après donc c'est cohérent. Oui mais, Angel ? Oui mais, la marée ? Oui mais, le magnétisme ?
Heu là j’ai rien compris à ton reproche tu pourrais m’expliquer ?

Citation
Il y a une infinité de choses à dire, qui doivent être dites, que je ne peux pas dire et que personne d'autre ne dira.
Là encore ce genre de phrase pourrait être mal prise. D’ailleurs je le prends très mal. Oui il y a des choses à dire sur cette fic. C’est donc si atroce et si nul que tu ne veux même pas les énumérer ? Au moins, je suis heureuse d’avoir ce commentaire. Il me conforte dans l’idée que je ne suis pas faite pour l’écriture et que j’ai pris la bonne décision en arrêtant.

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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #247 le: Janvier 11, 2010, 10:43:02 am »
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Il me conforte dans l’idée que je ne suis pas faite pour l’écriture et que j’ai pris la bonne décision en arrêtant.

Attention, ce qui suit risque de heurter la sensibilité des plus jeunes...

*apparition d'un carré blanc*

*Baffe Miko*

Ah bon !!! écrire plus de 400 pages de fiction inédite et s'enfoncer à ce point ? t'as peut-être pas l'aisance de plume d'un Feurnard mais tu auras au moins eut le mérite de mener l'histoire jusqu'au bout malgré des phases de découragement.
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #248 le: Janvier 11, 2010, 02:33:26 pm »
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Ton texte est achevé, tu n'en écriras plus d'autre et il est en best-of, donc reconnu comme bon. Qu'est-ce qui justifie encore mon commentaire ?
Et pourtant je t'ai commentée.

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Les loups avaient percé les défenses de la citée repoussant les derniers résistants dans le palais où ils s'étaient barricadés.  Arim était fermement décidé à les en déloger. Il avait donné ses ordres pour le dernier assaut avant de s'éloigner avec deux humains. Il devait retourne au campement mais sa rencontre avec le hérisson avait chamboulé ses plans. Pendant ce temps ses troupes suivaient aveuglement ses ordres. Tira écoutait à peine le grand loup rouge qui lui exposait le la stratégie adoptée. Un mauvais pressentiment l'habitait. Arim lui avait expliqué que son frère était parti à la recherche de Merin et ses deux compagnons. Cela ne lui ressemblait pas de fuir les combats. Il s'en inquiétait.
(Premier paragraphe du chapitre 24, partie 1)

Mes quatre remarques valent pour ce paragraphe. Permets-moi ceci plutôt qu'un long développement :

Citation
Les murs criblés d'impacts se mêlaient aux gravats. Les corps jonchaient les ruines et ici et là les maisons brûlaient, les colonnes de fumées noires emplissaient le ciel de Ségrétinia. Mais personne n'éteignait plus les flammes car plus personne ne s'en préoccupait. Les combats à force de luttes âpres avaient évolué jusqu'aux portes du palais. Là devant les fortifications anciennes, de terre et de pierre mêlée, les canons des humains s'étaient tu enfin et les défenseurs assiégés subissaient le calme de cette fin de matinée.
À distance des murailles quelques groupes d'hommes gardaient les entrées, derrière les murets effondrés, à l'abri des couverts. On ne voyait que leurs armes à l'affût. Derrière eux ayant gravi un parapet Arim observait ces murs qui lui résistaient encore. La lutte avait pesé sur lui aussi mais endurci par les combats, et par la vengeance, il ne montrait rien de ce prix, par sa présence il insufflait du courage à son clan. Les loups attendaient le signal de l'assaut. Ils patientaient en retrait cachés aux yeux de leurs ennemis, par troupes. L'épuisement était la part de tous les visages.
Mais quelques-uns d'entre eux parmi les plus farouches s'étaient avancés jusqu'aussi loin que leur permettait le couvert. Tira faisait partie de ces vétérans. Comme eux il était impatient d'en finir, comme eux il se sentait prêt à se battre, comme tous les loups présents à Ségrétinia l'envie de vengeance animait ses bras. Et pourtant il n'écoutait que d'une oreille les ordres transmis. Alors que l'assaut s'annonçait imminent un pressentiment le tenaillait, il repensait à son frère, et il doutait.

Vous écrivez des histoires qui font cent, deux cents, quatre cents pages, et qu'est-ce que vous y gagnez ? Un sujet trop vaste et trop complexe à gérer sur trop d'espace par des techniques trop avancées que nous savons pertinemment ne pas maîtriser.
Aurais-tu écrit cette même histoire sur quarante pages, tu ne renierais pas ainsi ton propre travail.
Ne regrette rien.
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #249 le: Janvier 11, 2010, 04:21:30 pm »
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Hum Noami: ^^

Feurnard : tu n'expliques rien ! Mais je prends note de tes remarques du moins celles que j'ai comprise.

Citation
Vous écrivez des histoires qui font cent, deux cents, quatre cents pages, et qu'est-ce que vous y gagnez ? Un sujet trop vaste et trop complexe à gérer sur trop d'espace par des techniques trop avancées que nous savons pertinemment ne pas maîtriser.
Aurais-tu écrit cette même histoire sur quarante pages, tu ne renierais pas ainsi ton propre travail.
Évidement je ne sais pas gérer, je ne sais pas écrire non plus. Je voulais juste savoir comment améliorer. J'ai bien pris en compte tes remarques mais comme tu les a si bien relevés, je pensais que tu pouvais aussi m'indiquer comment y remédier. Visiblement je me suis encore trompée. Me citer mon propre texte, c'est bien gentil mais cela ne m'avance pas vraiment. Je ne t'en demanderais pas plus. Je vois bien que cela t'ennuie. 
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #250 le: Janvier 11, 2010, 05:59:51 pm »
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Un rien devient un rein... Tu ferais le bonheur des greffes *se fait cramer*

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Il y a une infinité de choses à dire, qui doivent être dites, que je ne peux pas dire et que personne d'autre ne dira.
Là encore ce genre de phrase pourrait être mal prise. D’ailleurs je le prends très mal. Oui il y a des choses à dire sur cette fic. C’est donc si atroce et si nul que tu ne veux même pas les énumérer ? Au moins, je suis heureuse d’avoir ce commentaire. Il me conforte dans l’idée que je ne suis pas faite pour l’écriture et que j’ai pris la bonne décision en arrêtant.

On ne réussira jamais à tout dire d'un texte (digne de ce nom, j'entend par la), dans tout les domaines qu'il soit... Que ce soit niveau des erreurs, ou des qualités ^^. Et le fait qu'on se sente triste à la mort de Inke, Venioc et Selic, cela prouve que tu as réussi à faire qu'on s'attache à eux ^^. Ce n'est pas que leur caractère, qui as réussit cela, mais aussi (surtout ?) la manière dont tu l'a écris ^^. Et vu comment tu réussit à RP (en plus de cette fic, et même de legend, que je commence à lire), le coup de "je ne suis pas faite pour l’écriture"... C'est limite de l'hypocrisie ._.

Allez, le lion retourne dans sa savane, il ne vous fait pas plus chier, y'a du steak de gazelle OWO (et un bac blanc de FR ._.)
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #251 le: Janvier 12, 2010, 03:23:54 pm »
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Tout le monde trouve ton histoire bien, tout le monde trouve que tu écris bien, tout le monde a pleuré à la mort d'Inke.
Alors pourquoi suis-je le seul à avoir voulu t'étrangler parfois, le seul à voir des erreurs lui sauter aux yeux, le seul à s'être révolté contre le sort de Merin ?!

Oui, Merin, rappelez-vous, le pauvre loup que sa peur seule sauva au moment fatidique, celui qui paya le prix fort pour n'être pas exclu de son clan, et que le mensonge rongera. Merin qui, à la fin du récit, sera condamné sans concession, pendant que vous applaudissiez votre guérisseur auréolé de gloire, Merin dont la faiblesse, sa volonté de vivre, lui vaudra la peine de folie, et dans l'indifférence générale, sera roué de coups.

J'ai lu un texte de quatre cents pages. Comme chacun j'en ai tiré un avis, le mien, j'y ai vu des erreurs de forme qui sont aussi les miennes, et qui me préoccupent. Je te les ai indiquées. Tu m'as demandé des précisions, je t'ai cité un passage, je te l'ai réécrit, j'ai cru qu'en comparant tu pourrais te faire une idée.
Je t'interdis de m'accuser, et de te décourager, et de te tromper.

Citation
Les loups avaient percé les défenses de la citée repoussant les derniers résistants dans le palais où ils s'étaient barricadés.
Il s'agit du siège de Ségrétinia. Ce n'est pas un détail. Tu ne peux pas résumer ce siège en une phrase.
Que reste-t-il du siège une fois que tu as résumé ? Rien, pratiquement rien. Ce que tu avais abordé tant de fois, ce qui a été mention à de nombreuses reprises dans ton texte, ce pour quoi une tribu de loups a traversé un océan, ce pour quoi le Santa Maria a subi la loi martiale, tu l'abrèges, tu t'en débarrasses. Comme un déchet.
Au lieu de l'exploiter.
Regarde ce qui précède, regarde ce qui suit. Ton texte est un tout, le siège y participe. N'y avait-il pas mille choses à dire ? La cruauté des humains, les doutes des loups, la soif de vengeance, la futilité, ne pouvais-tu pas décrire les rues, ne pouvais-tu pas parler du palais ? Du désespoir des défenseurs ?
Quoi que tu dises, dans un texte, cela valait d'être dit. Sa valeur justifie de le développer. S'il n'a pas de valeur, il ne fallait pas en parler.

Mais c'est une transition aussi. Une phrase seule sert de passerelle à trente pages. On change de temps, on change de lieu, on change d'action, et une phrase devrait tout dire ? Où est-il fait mention de ce qui a eu lieu, où est-il fait mention de ce qu'il va advenir ?
Mais tu sais faire des transitions, tu en as fait, juste dans la phrase citée. Dans cette phrase, tu passes des loups aux défenseurs, tu y arrives, c'est le point commun du palais. Tu sais le faire, seulement, c'est encore facile pour une phrase, ce l'est moins quand il y en a mille.
Il y a d'autres transitions à voir. Dans ce paragraphe même, "pendant ce temps", quelle est cette pauvre excuse ? qui ne fait aucun lien entre Arim et Tira. Tu fais de même avec ta phrase et tu obtiens le même résultat. Le vrai problème, le grave problème, est un défaut d'unité.

Citation
Arim lui avait expliqué que son frère était parti à la recherche de Merin et ses deux compagnons. Cela ne lui ressemblait pas de fuir les combats.
Ces phrases devraient nous parler d'un pressentiment. Une émotion, naissante, un soupçon encore indécis qui grandit. Tu devais parler des sentiments de Tira, tu devais parler de Tira.
Tu ne donnes que la cause.
Te voilà à expliquer ce qui provoque le pressentiment, te voilà à ausculter le fait, à forcer la compréhension en laissant le sentiment de côté. Où est le ressenti ? Soudain la cause devient plus importante que l'effet. Tu n'expliques pas pour développer, tu expliques parce que ça t'arrange. Le sentiment, dans tout cela, cette émotion si précoce, est délaissé.
Il y avait pourtant mille manières de le mettre en oeuvre, de l'attiser. parler de son état, décrire son corps, son comportement, décrire son environnement, le faire murmurer. Tu pouvais faire répondre à son doute le doute de toute l'armée, tu aurais pu, tu aurais pu... mais le montrer seul, seul lui le jumeau, le montrer seul au moment de monter à l'assaut ! Tu aurais pu tant de choses, et tu t'es contentée d'expliquer, même pas le sentiment, juste une cause.

Et quelle cause ! Le chapitre débute sur le siège, toute ton histoire y a convergé, d'un instant à l'autre les troupes vont s'élancer, dans la tension du combat à venir, un doute, un guerrier se met à douter. C'est Tira. Il a cette crainte indéfinie encore. Et alors qu'il va risquer sa vie dans une bataille pour l'avenir de son clan, le voilà qui repense à une anecdote datant de plusieurs chapitres.
Le lecteur savait que ces humains allaient trahir. Le lecteur savait que les loups étaient trompés, qu'ils avaient torts. Ils auraient dû savoir, après trois cents pages et plus, quelle émotion s'emparerait de Tira. Mais tu as eu le besoin d'expliquer et ce que tu expliques se détache complètement du contexte. Tu as expliqué parce que ton propos allait à l'encontre de tous les signaux mis en place par ton texte.
Aller à l'encontre de son propre texte, changer de sujet en plein paragraphe, c'est un grave souci d'unité.

Tu aurais pu éviter tout cela, et facilement.
Tu aurais pu limiter le nombre de tes chapitres pour éviter de te disperser. Huit à dix auraient suffi, et non vingt-six.
Tu aurais pu limiter le nombre de tes pages pour concentrer ton sujet, pour en assurer la cohérence. Quatre pages par chapitre, huit si ta confiance te l'avais permis.
Tu aurais pu éviter bien des problèmes.

Tu n'arrêtes pas de me dire, et de répéter à qui veut l'entendre, que tu ne sais pas écrire. C'est admettre ses limites. Mais alors pourquoi n'agis-tu pas en conséquence ? Pourquoi ne pas faire ce que tu sais faire, et dans ces limites, apprendre ?
Ce qui m'ennuie, ce n'est pas de critiquer. C'est en retour, le silence.
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La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #252 le: Janvier 12, 2010, 04:29:23 pm »
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Citation
Alors pourquoi suis-je le seul à avoir voulu t'étrangler parfois, le seul à voir des erreurs lui sauter aux yeux, le seul à s'être révolté contre le sort de Merin ?!
Parce que tu es objectif ?

Citation
Oui, Merin, rappelez-vous, le pauvre loup que sa peur seule sauva au moment fatidique, celui qui paya le prix fort pour n'être pas exclu de son clan, et que le mensonge rongera. Merin qui, à la fin du récit, sera condamné sans concession, pendant que vous applaudissiez votre guérisseur auréolé de gloire, Merin dont la faiblesse, sa volonté de vivre, lui vaudra la peine de folie, et dans l'indifférence générale, sera roué de coups.
^^ Si j'ai réussi à installé un sentiment de sympathie pour Inke, j'essayais aussi de le faire pour Merin dans une autre mesure, je le voulais fragile et vulnérable. Visiblement t'es le seul à avoir ressentit ca.  

Voila ce que j'attendais depuis longtemps un avis éclairé et constructif.

Je me suis dispersée ? Non, je ne crois. J'ai pas assez approfondis surtout, j'aurais du prendre encore plus de temps et bien développer chaque point, même ceux qui me semblaient pas ou peu importants.

Citation
Tu aurais pu éviter tout cela, et facilement.
Tu aurais pu limiter le nombre de tes chapitres pour éviter de te disperser. Huit à dix auraient suffi, et non vingt-six.
Tu aurais pu limiter le nombre de tes pages pour concentrer ton sujet, pour en assurer la cohérence. Quatre pages par chapitre, huit si ta confiance te l'avais permis.
Tu aurais pu éviter bien des problèmes.

IL y a trois chapitre que j'ai déjà hésité à mettre, il est évident que si c'était à refaire je ne les mettrais pas. Limiter les nombres de pages, ca je l'ai compris trop tard mais c'est ce que je ferais dorénavant. J'aurais sûrement pu éviter tout ceci c'est vrai, il aurait peut être simplement fallu que je m'en rende compte. Que quelqu'un me montre. Je te remercie de le faire maintenant. Même si pour cette fic, c'est un peu trop tard. Ça me servira pour une prochaine fois.

Citation
Ce qui m'ennuie, ce n'est pas de critiquer. C'est en retour, le silence.
Le silence ? Je pensais pas être silencieuse. J'ai pris note de tes premières critiques, dans le premier chapitre, je me suis efforcée de corriger chacun des détails que tu m'avais soulignés dans mes écrits suivants. Pardonne moi si tu as cru à un quelconque silence ce n'était pas mon intention.



 Bon pour en finir et clore définitivement cette fic le dernier chapitre ou plutôt un épilogue.

Chapitre 27 : La disparition des échidnés.

La chaleur était étouffante, le souffle brûlant lui léchait la peau. Kyliam se réveilla en sursaut. Elle était en sueur. Depuis quelques temps, ses cauchemars devenaient plus difficiles. Elle regarda tristement l’Emeraude Mère et soupira. Cela faisait plusieurs dizaines d’années qu’elle n’avait pas quitté son Ile. De temps en temps, elle se tenait au courant des événements qui secouaient la planète. À l’une de ses dernières visites, Kenny lui avait donné tout un équipement vidéo qui lui permettait de se tenir informée. Mais fâchée avec la technologie humaine, elle n’essayait pas vraiment de s’en servir. Pourtant elle ne pouvait ignorer les festivités en préparation. Des humains avaient même eu le culot de venir lui demander d’y participer. Ces malheureux se souviendraient longtemps de leur témérité à pénétrer ce sanctuaire. Cela faisait pourtant parti des accords que le Grand Conseil avait tenus à imposer aux terriens. L’Ile Flottante baptisée Angel Island par les humains, restait un territoire strictement interdit à tous.
C'était son sanctuaire, mais il lui fallait pourtant la quitter aujourd’hui. Elle redoutait ce jour depuis longtemps et avait fait en sorte de le retarder au maximum. Mais cela ne pouvait plus durer.

L’échidné albinos rassembla quelques affaires dans son sac et alla jusqu’au bord de l’île, elle marchant lentement comme pour retarder l’inévitable. Elle ne se sentait pas le cœur à affronter encore Pichak. Son regard vagabonda sur l’horizon, elle cherchait à se repérer, il y avait longtemps qu’elle avait arrêté de compter la course de l’île. Elle n’était pas très loin de la Forêt Enfouie, ce qui ne l’enchantait pas. Elle  se réconforta en se disant qu’une fois sa tache finie, elle n’aurait plus jamais à revenir sur le territoire de son clan.

Elle se laissa tomber dans le vide, planant doucement, profitant de l’air frais qui lui balaya le visage. L’atterrissage se fit en douceur juste à l'entrée du cirque qui abritait le clan. Perdue dans ses pensées, elle y pénétra sans faire attention, sans s’apercevoir du silence inhabituel de la forêt. Elle ne s’en rendit compte qu’une fois aux portes de la ville. Il n’y avait pas que le silence, une odeur de mort régnait dans la ville. Prise d’un mauvais pressentiment, l’hybride blanche pressa le pas et avança jusqu’au centre de la ville là où s’élevait la pyramide. Il n’y avait personne dans les rues. Kyliam finit pas entrer dans une maison, au hasard, la plus proche. Il y avait une famille, les parents et deux enfants tous morts dans leurs lits, si il n'y avait pas cette odeur, on aurait pu croire qu'ils dormaient paisiblement. L’échidné s’approcha des cadavres, chercha une trace de blessure, la cause de cette mort, sans rien trouver. Du moins rien qui ressemblait à une blessure, les yeux des victimes étaient injectés de sang, les lèvres bleues. La froideur et la rigidité déjà bien avancées lui laissaient penser que cela faisait un moment déjà qu'ils étaient comme ça. Ils avaient été empoisonnés mais comment. Kyliam chercha des réponses dans d’autres maisons partout le même spectacle s’offrait à elle. Elle alla dans celle de Kahina. Le sort des échidnés l’inquiétait, c’était son peuple mais leur mort ne lui laissa aucune émotion. Presque tous. La Sage était la seule qui comptait à ses yeux. Mais la déception fut la même. Kyliam trouva Bryak dans son lit, comme beaucoup d’autre. Elle découvrit le cadavre de son amie dans une des chambres. Elle était allongée sur le sol juste devant une couveuse encore en marche. Kyliam sentit son cœur se serrer, des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Elle s’approcha de Kahina lui caressa la tête, elle était si froide. Elle semblait dormir. L'albinos alla à la couveuse, elle effleura l’œuf et l’échidné fut surprise de constater qu'il était toujours chaud. En y regardant de plus près cet œuf était étrange, il était légèrement scintillant. La gardienne le prit et d’en l’espoir d’en trouver d’autres, elle fouilla chaque habitation. Elle ne découvrit que cinq autres œufs, tous vivants, enfin elle l’espérait. Au cours de ses recherches, elle découvrit également caché dans un recoin d’une ruelle, une petite cartouche de métal, elle en trouva trois autres dans les rues tout autour de la ville. Ce n’était pas une confection échidné mais humaine. Elle prit un des tubes, le fourra dans un sac. Fit de même avec les œufs avec beaucoup de précaution. Elle n’avait aucune idée de la cause de la mort, mais dans le doute, si c’était une maladie, elle devait éviter que cela se propage. Kyliam s'appliqua à rassembler beaucoup de bois, de broussailles et d'autres combustibles dans chaque maison. Puis elle embrasa la cité entière.

C'était pour elle assez déroutant, d'ordinaire les échidnés enterraient leurs morts pour qu'ils soient au plus près de leur divinité protectrice. Mais là, elle n'avait pas le choix. Tout en regardant tristement son village natal partir en fumée, Kyliam songea que les oracles avaient vu juste. Ce souvenant ce que plus de dix cycles au paravent le vieux Sage avait dit, elle ricana. « Le clan voit sa fin arriver, le village sera réduit en cendres grâce aux flammes maudites ». Finalement c’était bien les flammes maudites qui incinéraient le village, bien qu’elles ne fusent pas la cause de la disparition du clan. Bientôt la pluie commença à tomber de plus en plus fort, éteignant l’incendie. Mais il ne restait déjà plus rien.
Kyliam prit ses deux paquets avec précaution et se dirigea vers Station Square. Les humains étaient sûrement responsables, elle allait exiger des explications.


A Station Square, tous les habitants étaient excités et impatients, ils se préparaient au jubilé depuis des jours. La petite fille sautant de la voiture qui venait de se garer, l’était encore plus que les autres. Elle avait une dizaine d’années et ses longs cheveux noirs volaient derrière elle tandis qu’elle courait vers le porche de la grande maison. Elle sauta dans les bras du vieil homme aux cheveux grisonnants qui l’attendait à la porte. Le chao noir voletait autour de l’enfant comme pour la saluer.  C’était sa façon d’accueillir les visiteurs et la petite fille adorait cette petite créature. C’était son compagnon de jeu lorsqu’elle venait en visite chez ses grands parents.

- Tu m’emmèneras Grand Père, tu m’emmèneras à la fête ? demanda-t-elle ses yeux verts plein d’espoir.
- Bien sûr ! Va voir à la cuisine, il y a une surprise.

La petite fille poussa un cri de joie et s’enfonça dans la maison, dévalant le grand couloir pour entrer avec précipitation dans la cuisine tout en criant suivie de près par Angel.
Kenny la regarda s’éloigner en souriant, puis se retourna vers son fils et sa femme qui arrivait les bras charger de paquets.

-   Myeko ne t’as pas trop brusqué Papa ! demanda le jeune homme.
-   Non, j’étais au moins aussi excité qu’elle, il y a cinquante ans lorsque j'ai débarqué ici ! affirma Kenny en souriant.

Il fit entrer sa famille et tout le monde se réunit  dans la salle à manger. Tilia avait préparé un somptueux dîné. Demain les célébrations du cinquantenaire battraient leur plein. Mais aujourd’hui, ils fêtaient les dix ans de Myeko. La surprise dont parlait le métis était la présence exceptionnelle des filles de Sypria. Les jumelles venaient rarement à Station Square, elles vivaient à Central City. Mais l’une des hérissonnes attendait son premier enfant et avait tenu à l’annoncer à ses amis.

Alors que dehors l’orage commençait à gronder, dans la grande demeure, le repas se déroulait dans la bonne humeur. Arrivé au moment du dessert, le carillon de l’entrée surprit tout le monde. Myeko fut la première à réagir et s’élança vers l’entrée en criant :
-   Je vais ouvrir !
La petite fille ouvrit la porte et resta figée sur place. Angel qui la suivait comme son ombre, allait comme à son habitude voleter autour de l’arrivante. Il s‘arrêta pourtant en plein élan, fit demi tour et alla se réfugier en tremblant dans les bras de la petite fille qui s’en inquiéta encore plus. Une hybride étrange se tenait devant elle, une hybride qu’elle n’avait jamais vue et dont elle ignorait la race. Elle avait un regard qui effrayait l’enfant. Celle-ci fut rassurée lorsque Kenny arriva. Elle en profita pour se cacher derrière son grand père.

Kenny n’en revenait pas, il ne s’attendait pas à revoir Kyliam dans ces circonstances, elle ne descendait jamais de son île. Elle n’avait pas vraiment changé. Ses épines toujours aussi blanches. Malgré son âge elle n’avait presque aucune ride, seules quelques unes se discernaient aux coins de ses yeux. Par contre ses tatouages avaient beaucoup palis, plus rose pâle que rouges. A ses pieds, reposaient deux sacs.
L’échidné l’observa en plissant les yeux. La gardienne avait du mal à reconnaître l’humain. Il avait beaucoup changé, vieilli. L’hybride albinos savait que les humains vivaient moins longtemps que les hybrides mais elle ne s’attendait pas à de tels changements. Ses cheveux étaient gris, moins épais, des rides creusaient son visage et ses mains. Seuls ses yeux d’ébène n’avait pas changés.
-   Kyliam ? Que fais-tu ici ?
-   C’est quoi ça ? demanda-t-elle en désignant l’enfant du menton.
Kenny ricana, son comportement également n’avait pas changé.
-   On ne dit pas ça mais qui pour une personne. C’est ma petite fille. Mais ce n’est pas pour ça que tu es venue.
L’échidné sortit le tube de métal du sac et lui tendit sans ciller.
-   Qu’est ce que c’est ? fit-elle, imperturbable.
Le métis chaussa des lunettes et observa le récipient de plus près.
-   C’est un container, où l’as tu trouvé ?
-   Dans la Forêt Enfouie. Je ne sais pas ce qu’il y avait dedans mais je crois que ça décimé le clan des échidnés.

Kenny la regarda en ouvrant grand les yeux. Tilia venait d’apparaître dans leur dos, elle entendit la fin de la phrase. La vieille femme étouffa un cri en plaquant ses mains sur sa bouche. Les humains la firent entrer. Kyliam déposa les six œufs avec précaution sur le canapé et expliqua avec détail comment elle avait trouvé le clan.
Le métis en fut effrayé tant par l’horreur de ce que cela signifiait que par l’absence totale de réaction de l’échidné. Elle n’avait à aucun moment de son récit montré le moindre signe de tristesse ou de regret. Elle ricana même en déclarant.
-   Les oracles avaient raison.
Après un long moment de silence ou chacun essayait de digérer ces information, Kyliam regarda bien en face le métis.
-   Je veux savoir comment ils sont morts et pourquoi !
-   Je ne sais pas si c’est possible, je vais examiner ça ! dit il en faisant tourner le petit tube de métal dans sa main. Mais ça va prendre du temps pour obtenir des résultats.
-   J’attendrais !
Kyliam poussa un soupir, regarda les œufs et les désigna de la main.
-   Tu leur trouveras une famille. Tu me préviendras lorsque tu auras des résultats.
L’échidné se pencha sur le canapé prit délicatement un des œufs et s’apprêtait à repartir.
Kenny resta interloqué, il était pourtant depuis bien longtemps habitué à l’attitude de la gardienne mais cela le surprenait toujours.
-   Et pourquoi tu ne prends qu’un ? Tu ne veux pas les garder ? Ils sont de ton clan.
Kyliam consentit à se retourner. Ses yeux de braise se déposèrent avec bienveillance sur les cinq œufs restés sur le divan puis sur celui qu’elle tenait en main.

-   Je ne veux pas m’encombrer de gamins.
-   Pourtant tu en gardes un ! s’exclama à son tour Tilia.
-   Ce n’est pas un enfant, c’est le futur gardien de l’Emeraude Mère. Tu ne vois pas la différence.
Les humains et les deux hérissonnes regardèrent attentivement les six œufs. Ils étaient tous d’un blanc cassé parcouru de marbrures brunes. Un de ceux sur le divan avait des taches nettement plus fines que les autres. Kenny le fit remarquer. L’échidné éclata de rire.
-   C’est bien tu sais faire la différence entre une fille et un garçon ! s’exclama-t-elle moqueuse.
Elle regarda encore une fois l’œuf qu’elle tenait dans les mains. Il brillait d’une étrange lueur verdâtre. Elle comprit à cet instant que durant toute sa vie, elle avait vécu dans l’ignorance, dans l’erreur. Notil l’avait pourtant bien précisé ce soir là où elle avait surpris leur conversation. Ce n’était pas son choix. Ce n’était pas le gardien qui choisissait son successeur mais l’Emeraude Mère qui choisissait son gardien. Ironiquement Pichak lui en avait toujours voulu de lui avoir pris sa place. En fait, il ne serait jamais devenu gardien. Le sort voulait que son neveu hérite de cette tache.

-   Celui là, c’est l’œuf de Kahina ! expliqua simplement la gardienne avant de repartir sans un mot.

 
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #253 le: Janvier 12, 2010, 04:30:00 pm »
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Alors que l’échidné rentrait dans l’île sanctuaire sous un déluge,  dans la montagne, un éclair venait de déclencher une réaction en chaîne. Créant une surcharge dans l’alimentation de la machine, cela déclencha le système d'urgence. Le caisson d’hibernation était programmé pour fonctionner avec un minimum d’énergie et déclencher le réveille lorsque celle-ci serait à court. Mais il aurait put fonctionner encore quelques dizaines d’années, si les éléments n’en avaient pas décidé autrement. La décharge d'électricité avait lancé le programme d'urgence. Le générateur de secours s'était enclenché, allumant les ordinateurs en veille depuis près de 50 ans.
Lorsque le caisson atteignit la température adéquate, l'ordinateur lança la procédure de réanimation. Sur l'écran, on pouvait suivre le rythme extrêmement lent mais régulier d'un cœur. Peu à peu, il s'accéléra jusqu'à atteindre des pulsations normales. Sur un autre, un diagramme montrait l'activité cérébrale. Ou plutôt une absence totale d'activité. Ce que les médecins nommaient la mort clinique ? Pas tout à fait. Une profonde léthargie qui laissait un minimum d'activité. Le minimum vital. Mais cela changeait aussi. La tige de métal où était fixée la mine s'activait légèrement. Bien que l’encre, sèche depuis longtemps, n’imprimait rien sur la feuille. Le signal d'un rêve. L'occupant du caisson rêvait. Enfin un signal strident se fit entendre. La silhouette jusqu'à présent endormie depuis des années s'éveilla. Ses paupières s'ouvrirent lentement. Difficilement. Il ne vit que le noir. Pour des raisons d'économie d'énergie, l'ancien laboratoire avait été complètement éteint. En même temps, comme pour un nouveau-né ses poumons retrouvèrent leur activité, chassant l'épais liquide qui les remplissait jusque là. Cette substance contrairement à l'eau, ne doublait pas de volume même à très basse temperature. Ce procédé chimique était essentiel à l'hibernation. Mais personne ne pouvait encore prédire les conséquences. C'était expérimental. Il fut pris d'une violente toux. La silhouette voulut se redresser mais ses muscles depuis trop longtemps inactifs c'étaient atrophiés. Ils ne lui obéissaient plus. La procédure de réanimation continuait, imperturbable face à la détresse et les souffrances de l'ancien dormeur. De petites décharges électriques virent secouer les muscles pour les tonifier. Tandis que lentement, l'esprit émergeait, les souvenirs refaisaient surface. D’horribles souvenirs. La mort de Julianne, l'effondrement de la grotte. Ses jours de solitudes à trouver un moyen de sortir de subvenir à ses besoins. Et cette terrible décision. Choisir entre une mort certaine ou un infime espoir. S'endormir pour attendre ses sauveurs. Etaient-ils là ? Les doutes et les questions l'assaillirent. Depuis combien de temps ? Pourquoi se sentait-il si seul ? Où était l'équipe de sauvetage. Il ne voyait rien. N'entendait rien. Ne sentait rien. Seule la souffrance de ses muscles tétanisés, seule la brulure de ses poumons qui reprenaient vie. Ses souvenirs douloureux qui hantaient son esprit. Au terme de ce qui lui paru une éternité, les décharges avaient réussi à redonner un semblant d'activité à ses muscles. La procédure était finie.
 Le caisson s'ouvrit libérant son occupant. Il tremblait. En titubant, il avança à tâtons jusqu'à trouver le petit lavabo. Il chercha la lumière, il voulait voir. Aussitôt l'interrupteur trouvé, une petite veilleuse se mit en marche éclairant à peine. Pourtant cela lui agressa les yeux comme si il avait regardé le soleil en plein été. Dans un grognement roque, il ferma les paupières. Et éteignit la lampe. Toujours à tâtons, se déplaçant encore avec difficulté, il trouva un uniforme et quelques accessoires dans les casiers du vestiaire. Après s'être vêtu, tant bien que mal car il ne parvenait pas à fermer la veste, il chaussa une paire de lunette de soleil et retenta l'expérience. Cette fois  l’agression fut moins forte mais il plissa quand même les yeux. La froid avait brulé sa rétine. Une fois habitué à la faible luminosité, son regard bleu croisa un miroir. D'une main tremblante, il chassa l'épaisse couche de poussières pour découvrir son reflet. Il recula d'un pas, effrayé. Etait ce lui ? Il avait du mal à le croire. Qui était-il ? Qu’était il devenu ? Il passa la main dans ses cheveux qui partirent par poignée. Déjà de gros trou parsemaient son  cuir chevelu. Bientôt, il ne resta plus rien sur son crane. Même ses sourcils étaient tombés. Il était devenu imberbe ? Non ! Si sa barbe aussi était restée dans ses mains, sa moustache raide et hirsute persistait. Lui donnait une allure grossière. De plus son abdomen avait enflé de manière exagéré. Un ventre énorme alors que ses muscles atrophiés de ses membres semblaient frêles voir squelettiques. Cette découverte le plongea dans une profonde détresse. Il avait l'impression de cauchemarder. Un moment, il crut être encore dans le caisson. Puis la colère vient remplace la tristesse lorsqu'il se rendit compte que c'était bien la réalité. Il la dissipa en jetant tout ce qui passait à sa portée contre le miroir. Il ne se calma que lorsque plus rien ne pouvait lui servir de projectiles. Celui qui avait été un jeune et bel homme se laissa tomber dans un coin, replié sur lui-même. Du moins autant que pouvait lui permettait son corps informe. Il se mit gémir à appeler au secours. Où donc était passé ses sauveurs ? Il dut se rendre à l’évidence. Il était toujours aussi seul dans cette caverne aménagée. Désespérément seul.
Après de longues heures de lamentation, il se calma.  Son physique avait changé, conséquence de son hibernation, mais son esprit était toujours aussi vif. Toujours aussi alerte. Il ne pouvait plus utiliser le caisson. Il n'avait d'autre choix que sortir par ses propres moyens puisque le monde l'avait abandonné. Ou mourir ? Non il refusait de les laisser gagner. Il monta rapidement un petit robot à l'allure d'araignées qu'il alimenta avec le générateur du caisson. C'était son seul espoir. Il devait lui trouver une sortie. Il n'avait plus de vivre, pas d'eau. Il ne pourrait survivre plus de deux jours. Il savait qu'il y avait une ouverture. L'air dans la grotte s’était renouvelé.
L'araignée, à force d’effort et de recherche, trouva la sortie tant attendue malheureusement bien trop petite pour laisser passer un homme. Pourtant, elle lui ramena des fruits, des baies et des champignons. De l'eau grâce à une petite modification. Mais cela ne suffisait pas. Le générateur rendrait assez vite l'âme. Le docteur dut se résoudre à trouver une autre source d'énergie. Il y avait déjà réfléchis, il y a longtemps. Pour lui c'était hier, dans le Santa Maria. Ces notes qu'il avait dissimulées parce qu'il pensait son idée trop extravagante. Utiliser l'énergie musculaire comme combustible. Il usa de ses dernières réserves d'énergie pour envoyer son petit robot baptisé Julianne à la recherche d'un cobaye. Il lui ramena un rat. Le rongeur se retrouva rapidement relié à Julianne. Un nouveau type de robot était né d'un cerveau malade. L'enfermement le rendait peu à peu fou. Il parlait seul. Il en voulait à l'humanité entière de l'avoir abandonné. Il en voulait à cette planète qui lui avait tous pris. Sa vie, sa dignité, son amour. Julianne lui permettait de survivre. Le droïde s'améliorait, il allait plus loin, lui ramenait vivre et cobaye mais aussi de nouveaux matériaux.

Enfin il put se construire de quoi sortir. Il avait de nouveau sa liberté. Mais au lieu d'en profiter et de rejoindre la vie civilisée, il s'enferma dans sa solidité. Se forgea une armée de Julianne. Il se bâtit un empire à lui, dans cette grotte. Il s'informa, appris qu'on l'avait laissé croupir dans son caisson près d'un demi-siècle. Que Mobuis était devenue une colonie humaine. Même son fantastique portail était utilisé par des milliers de personne. Mais tout le monde l'avait oublié. Même Kenny ? Sans bouger de sa cachette, il préparait son retour. Sa vengeance. Ses serviteurs robotiques lui ramenaient toujours plus d'informations, plus de matériels, il ne s'occupait plus qu'à fabriquer, plongé dans une folie destructrice. Il développait une haine pour les humains qui l'avaient abandonné, un mépris total pour les hybrides qu'ils jugeaient responsables de ce désastre.  Il les haïssait de tout son être. Mobuis allait le connaître ? Ses habitants ingrats retiendraient son nom dorénavant ? Il se souviendrait du Docteur Robotnik.


Sur l’île sanctuaire Kyliam était allongée sur la première marche de l’autel, elle regardait le ciel les bras croisés sous la tête. Le cauchemar qui l’avait réveillée ce matin là, la hantait, ils étaient devenue si réels depuis ces dernier jours. Plus loin dans la forêt, elle entendait les coups répétés d’un poing frappant un tronc d’arbre. Il n’allait pas tarder à revenir. Elle se redressa, s’étira et attendit patiemment le retour de son jeune protégé. Il allait devoir se débrouiller seul plus vite qu’elle ne l’espérait. Au bout de quelques minutes, les bruits cessèrent et bien vite un petit échidné de trois ans émergea d’entre les arbres. Il avait hérité de la couleur rouge de son oncle et du regard améthyste de son père. Ceux-ci retenaient à grand peine les larmes. Il s’approcha de Kyliam la tête basse, les mains cachées dans le dos.
-   Alors il vient ce repas ? demanda l’hybride albinos en tendant sa main.
-   J’ai pas réussi ! murmura l’enfant.
Il tendit à son tour ses mains vides, dont les phalanges étaient couvertes de sang.
Kyliam soupira.
-   Tu devras te servir de ta tête au lieu de tes poings ! s’exclama-t-elle.
Elle se leva et ensemble, ils s’enfoncèrent de quelques pas dans la forêt. Ils s’arrêtèrent devant un arbre dont l’épais tronc était meurtri des coups de l’enfant. L’écorce, mise à mal, formait un creux de belle taille. Apparemment, il avait également hérité de la force de son père. Kyliam se pencha, ramassa une pierre et la lança sur le fruit tant convoité, caché parmi le feuillage épais de l’arbre. Du premier coup, elle le décrocha. Dans sa chute, il en entraîna deux autres que le jeune hybride s’empressa de ramasser. Ils retournèrent près de l’autel, l’enfant s’installa sur les marches et mordit à pleine dents dans le fruit.
-   Tu manges pas ? demanda-t-il au bout d’un moment à Kyliam qui n’avait pas touché au fruit.
Elle secoua la tête. La gardienne dessertit le grenat qui ornait son plastron. Elle le regarda en le faisant tourner dans sa main. Du doigt, elle caressa le symbole gravé, la rune du feu. Le destin était-il écrit d'avance ? Ne pouvait-elle rien faire pour le changer. Les membres de son clan avaient leur vie entière redouté la colère des Flammes Maudites et finalement avaient vu leur fin arriver des étoiles. Kenny ne lui avait jamais donné de résultats mais elle en était certaine les humais étaient responsables de la disparition de son clan.
-   Qu’est ce que c’est ? demanda le jeune garçon la bouche pleine.
-   Une pierre élémentaire.
Kyliam remit le joyau sur le plastron.
-   Notre race c'est éteinte, tu es le dernier.
L’échidné albinos s’étira et se leva. Elle regarda longuement le jeune garçon qui ne semblait pas très bien comprendre ses paroles. Il était encore très jeune, elle ne lui avait jamais rien dit sur ses origines, rien sur ses parents ou sur le clan. Pourquoi ? Simplement que même encore aujourd'hui elle n'y arrivait pas c'était trop pénible. Et maintenant il était trop tard.  
-   Je dois faire un petit voyage, ce sera comme un test. Tu devras toujours la protéger comme le plus précieuse des trésors. Affirma-t-elle en regardant l’Emeraude Mère d’un regard vide.

Laissant Knuckles un peu surpris, l’échidné albinos s’éloigna de l’autel. Elle s’arrêta durant de longues minutes devant l’arbre d’Inke.
-   On va bientôt se revoir, dit-elle doucement.

Son voyage jusqu'à la Forêt Enfuie fut rapide. Le village avait beaucoup changé, c'était devenu des ruines que lentement la jungle commençait à envahir. Elle se dirigea directement vers la pyramide, actionna le mécanisme qui l’ouvrait. Descendre dans ce lieu la remplis de frissons mais elle devait le faire. Au moins pour Kahina. Elle resta un long moment à prier pour le repos des membres de son clan. Ce clan qu’elle avait détesté toute sa vie. Elle déposa ses vêtements et ses bijoux dans un coin de la grande salle et sortit de la pyramide. Elle marcha jusqu'à la rivière s’installa près du vieux saule pleureur. Kyliam resta jusqu’à la nuit tombée, assise à contemplé son bras gauche. Il était blanc, le sceau n'avait pas résisté au temps. Elle le savait son regard aussi avait changé, il avait sûrement repris sa couleur d'origine. Épuisée, elle finit par s’endormir.


Lorsque le soleil réapparut dans la Forêt Enfouie, il ne restait que des cendres au pied de l’arbre.



Treize ans plus tard Knuckles faisait la connaissance d’un hérisson bleu, aussi rapide que son grand père, et ensembles ils vécurent d'autres aventures.



 Illustration de Kayra que je ne remercierai jamais assez.


Voilà donc après plus de trois ans de travail j'achève enfin cette fic. Je suis heureuse et soulagée d'arriver au bout.

Tous les personnages sont sortis de mon imagination à l'exception de :
Kayra
Hunter
Robotnik, Maria, Gerald, Knuckles et Shadow qui appartiennent à SEGA. Desquels je me suis très largement inspirée.

Je dédie cette fic à ma fille, Jade, née un peu grâce à ce forum et donc grâce à vous. En espérant que cette lecture lui plaira lorsqu'elle sera plus grande.


Remerciements :

Kayra : Parce que tu as toujours été là, sans faillir une seule fois, pour ton aide à la correction de mes pavés et pour les jolies illustrations qui parsèment ce texte.
Rekkua : Pour ta franchise et ton soutiens même dans mes pires moments.
Katos : Parce que j’ai rarement vu lecteur plus acharné. ^^ Et parce qu’il faut être un peu fou pour gueuler dans un CDI !!
Capita : pour tes petits commentaires toujours drôles.
Hunter et Bled merci d’avoir été là jusqu’au bout.
Feurnard dont les précieux conseils m’ont beaucoup aidée et m’ont ouvert les yeux.
Merci à tous ceux qui l’ont lu dans l’ombre. Surtout toi Naomi.
Merci spécial à Fofox pour avoir refait deux fois le niveau pour trouver LA phrase.


Sephyra merci pour ton illustration.

Cette fic était pour moi un essai. Vos commentaires, vos suggestions m’ont apporté exactement ce que j’attendais. Une remise en question qui m’a fait le plus grand bien.


« Dernière édition: Février 10, 2010, 04:39:29 pm par Miko »
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Re : Origine, l'histoire de Mobius (Genèse)
« Répondre #254 le: Janvier 12, 2010, 05:41:36 pm »
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*Te jette un truc à la tête avant la fin*

Citation
-   Notre race c'est éteinte, tu es le dernier.

C'est quoi ça ?! o_o C'est quoi ça c'est quoi ça ! *te martelle la tête avec un oreiller*

Kyliam part d'une façon si... Calme ! Un peu comme son clan, en somme, qui finalement s'est completement gourré sur la nature destructrice des flammes. Et tout se rejoint, avec Legend et puis voilà quoi, blam.

C'est vraiment, enfin ça a été un vrai plaisir de lire Génèse/Origine. Autant y'a eu des petits coups de barre, c'est arrivé jusqu'au bout quand même ! Et ça mérite la place en Best-Of, ça innove quoi.
... Enfin j'sais pas trop quoi dire de plus. Merci d'avoir tenu le coup jusque là, ça fait énormément plaisir, cette fic en lecture. Sérieux, aux autres gens qui passent par là, lisez au moins un morceau... Quoique, en lisant un morceau on s'attache tout de suite.

Voilà <3...
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