Fiou. Warning, petit pavé en vu... J'ai eu du mal à écrire.
Le vent soufflait sur la ville de la forteresse, qui tenait encore debout aujourd’hui. C’est Engel qui les réceptionna, juste avant la petite garde de la ville. Etrangement, il n’y avait plus grand monde… La chouette, pas très habillée, dépêcha le petit groupe dans son petit bar pour les réchauffer. En effet, il y avait de la neige partout, et la température était étrangement basse pour la saison. Ils étaient donc tous autour du feu, l’un contre l’autre, cherchant un peu de chaleur. Tails avait observé que ce n’était pas vivable, des conditions pareilles. Engel lui avait répondu que, pour cela, les gens restait chez eux, et que plus personne ne sortait pour la peine. Et ça faisait longtemps qu’on n’avait pas revu Astra, Daïo qu’elle avait aperçu, et le petit groupe de quatre hybrides…
« Et il n’y avait pas Sora avec eux ? Demanda Sonic-kun, grelottante.
- Non, par contre il y avait cet autre loup, et cet hérisson noir… Accompagnés de Mayday et Li Quing.
- Un hérisson noir… Ce ne serait pas Shadow ? Et l’autre, Wolfgang ? C’est ça, leurs prénoms ? Demanda le hérisson bleu.
- Ah, peut être… Liebe ! Descend, viens voir ! »
On entendit des petits pas dans les escaliers, et on vit une chatte bleue, passer le rideau qui menait aux marches, dans ses bras un drôle de paquet. Le renard porta son attention sur ce fameux paquet… Qui gigotait d’une manière assez suspecte. Un bébé ? Pas de doute possible. Mais… Il avait cette impression…
« Je suis là. Qu’est ce qu’il se passe ?...
- Avec Sora, il y avait deux autres hybrides noirs, pas vrai ?
- Oui.
- Et leurs noms, c’était bien …
- Le loup, Wolfgang, et le hérisson, Shadow. Lui il était là depuis un sacré bout de temps. »
En parlant mobien, elle avait ce petit accent qui rappelait la planète locale.
« Mayday avait récupéré Shadow il y a… Deux ou trois ans, je ne m’en rappelle plus exactement. Il est tombé du ciel un soir, il a passé la barrière temporelle comme si c’était du beurre, et il a atterrit dans une ruine de ville, un peu plus loin. Mayday m’a dit qu’il était dans un très mauvais état… Alors elle l’a soigné, et caché des ennemis. Elle avait un doute sur son identité, elle ne voulait pas prendre de risque. Son passage a laissé une brèche dans la barrière, qui s’est refermée aujourd’hui. Elle a laissé passé une tonne d’information, ce qui nous a permis de savoir ce qu’il s’était passé à l’extérieur. Glanze saurait dire quoi, c’est lui la seule personne qualifiée ici. Depuis le temps… Il s’est passé beaucoup de choses. Les Rafles qui ont augmentés… Et il y a peu de temps, on a retrouvés quelques prisonniers, qui ont racontés ce qu’il s’est passé…
- Ouai avec le vieux moche qui a voulu me transformer en légume ! S’exclama Sonic-kun.
- Cristal ! On n’interrompt pas les gens !
- Maieuh, Abelia ! »
Elle détourna la tête, et se mit à bouder, alors qu’Abelia continuait ses sermons… Lucy les regardait faire, amusée. Les trois humains étaient l’uns contre l’autres, jusqu'à tomber dans le feu. Eux, ils n’avaient pas de fourrures ! Liebe continua :
« Et Sora m’avait confié cet enfant, une plante… Je crois. Son nom est Pyxis…
- Pyxis ?! »
Tails se leva d’un bond, et s’avança vers Liebe. Il pencha la tête sur le fameux paquet, et ses yeux s’ouvrirent en grand. La chatte ne put s’empêcher de sourire.
« Tails, – c’est ça ton nom ?- je crois que la petite te demande. »
En effet, la petite plante levait les bras avec insistance vers le renard, un grand sourire aux lèvres. Tails la prit alors dans ses bras, la serrant contre lui, heureux de la revoir saine et sauve. La chatte bleue ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant la scène. La plante avait prit possession du doigt du renard, et l’agitait plusieurs fois, comme pour lui dire bonjour.
« Mais… Elle a drôlement grandie je trouve… Observa le renard, en la regardant de plus près.
- Oui, c’est sûrement à cause du changement avec la barrière temporelle à son passage. Parmi les prisonniers dont je vous ai parlé, il reste deux plantes. Un vieux, Hector, et une jeune, Minerva. Ils pourront sûrement t’aider… La petite Minerva a déjà aidé, Pyxis la reconnaîtra sûrement. »
Et sans que personne ne la voie, Traum fila en douce dehors… Pour elle, le plus important était d’aller chercher Aoi. Seulement… Est-ce que personne ne l’avait bien vu ? Polo se leva, moins frileux que les deux jeunes, et la suivit discrètement.
Quelques minutes plus tard, alors qu’on commençait à établir un plan, Zeit s’aperçue de son absence et de celle de Polo...
« Mais où vas-tu ! » S’exclama Polo, en la rattrapant.
Voilà une demi heure que la petite hérissonne marchait, Polo à ses trousses. Pour dire, il ne savait pas comment aborder le problème.
« Je dois retrouver Aoi, à tous prix ! La pauvre elle va être complètement perdue ici… Mais… Mais je sais pas où chercher… »
L’humain s’avança vers elle, sans faire attention à une certaine masse invisible qui venait de se poser juste derrière eux…
« Calme toi, petite. On va la retrouver. Mais d’abords, il faut régler le problème de leur forteresse qui s’est transformé en frigo. »
Il crut dire une énormité lorsqu’il la vit écarquiller les yeux. Il mit quelques minutes à comprendre que ce n’était pas lui qu’elle regardait, mais autre chose, par delà son épaule…
« Quoi, qu’est ce qui … »
On n’entendait pas les pas de l’hybride à travers toute la base. Les couloirs ne prenaient même plus la peine de les répercuter, comme si ils avaient trop vu cette chatte là. Silencieuse, elle s’avançait, tenant en mains un bien étrange plateau, surmonté d’un magnifique cristal pointu. De couleur bleu, il rayonnait dans les sombres couloirs de la base. La chatte s’avançait peu à peu, jusqu'à entendre son nom raisonner par delà les infinités de tôles qui recouvraient les lieux.
« Mikan ! »
Pas de réponse. La chatte, nommée Mikan donc, pressa le pas. Si on l’appelait, c’est que ça devait être urgent. Enfin, plus que d’habitude. Arrivée devant la porte de sa chef, elle eut un sourire. Pas trop tôt, elle en avait assez de marcher. Sans faire attention, elle se prit le pied dans un renfort, et tomba, le plateau en avant. Le cristal vola vers la chef, qui l’attrapa d’une main. Mikan exécuta une roulade avant, se retrouva à genoux devant sa chef et récupéra d’une main son plateau comme si il n’avait pas bougé de sa main.
« Pardonnez moi, j’étais distraite.
- Ce n’est rien. Relève toi voyons, Mikan… »
L’hybride obéit, et passa sa main sur ses affaires pour retirer des poussières invisibles. Elle aimait beaucoup sa chef, et ne voulait pas donner de mauvaises impressions…
Devant elle, la femme qui commandait cette invasion. Elle portait de long cheveux platine, qui descendait presque jusqu’au sol. Lisses, ils reflétaient la lumière des ordinateurs environnants, cachant ses yeux. Elle avait une tenue assez simple, un tee shirt noir, un short de la même couleur. On pouvait voir ainsi sa peau blanche, contraster avec ses habits d’une façon assez flagrante. Elle portait une petite ceinture, sur laquelle était accrochées de petites sacoches, renfermant d’étranges billes de couleurs luisantes. Elle tenait dans sa main le fameux cristal que Mikan lui avait apportée.
« Nekros est passée il y a peu, et m’a dit de vous donner ça. Vous l’avez en main, j’ai accomplis ma mission. »
La femme observa attentivement le cristal. Il était d’une couleur assez claire, contrairement aux autres.
« Mmh, je vois… Tu as pu récupérer les morceaux de l’âme ?
- Non, ils sont tous déjà partis dans le fleuve. Mais la gardienne a dû les récupérer…
- Bien sûr, Mary Lin n’a pas pu laisser passer ça… La pauvre, elle doit être dans un état pas possible. Mikan, que sait tu sur le trajet des Emeraudes ?
- Euh, on a réussit à en capturer une… Euh, un autre. Mais il est très agité… Et la norne qui est emprisonné dans le vaisseau ne va pas abandonner l’occasion de partir comme les deux autres. Urd et Verdandi doivent être aux portes du royaume des Dieux, et les corps qu’elles ont empruntés sont libres à nouveau. Par contre, ils sont introuvables…
- Je vois… Ne t’en fais pas Mikan, on les retrouvera. Ils doivent obligatoirement retourner sur la terre ferme.
- Pourquoi ? Quelque chose les empêche de rester plus longtemps ?
- Les deux terriens, je n’en sais rien pour le moment. Mais pense à Akio… Il ne pourra pas rester plus de vingt quatre heure sur place. »
Elle écarta ses mèches de cheveux qui lui barraient la vision. Mikan porta son regard à nouveau dans les yeux de sa chef. Des yeux d’un bleu infinis. Et par-dessus son œil gauche, un étrange implant métallique noir… Mikan détourna le regard aussitôt que la femme la fixa.
« Mikan, tu n’as rien d’autres à faire ?
- Non, je suis à votre service.
- Va me réveiller cette feignasse de plante, j’en ai assez de la voir dormir à tout bout de champs… Dit lui qu’elle doit me récupérer les Emeraudes manquantes. Et qu’elle ne revient pas sans.
- Compris. Elle a carte blanche ?
- Tout à fait Mikan. Toi aussi d’ailleurs, pour la réveiller tu fais ce que tu veux. »
L’hybride eu un petit sourire. La plante en question, nommée Zuuki, passait ses journées à roupiller dans un coin de la base. Elle changeait d’emplacement tous les jours, c’était pire qu’un portail temporel pas bien fixé au sol. Mikan se mit donc en route, tenant fermement son plateau dans ses mains. Après avoir cherché de longues minutes, elle retourna dans la salle de contrôle. Sa chef la regarda, et s’apprêta à dire quelque chose.
« Sauf votre respect, Zuuki est ici. » Fit l’hybride chatte en la coupant.
Elle leva la tête, et désigna du plateau le plafond. La femme tourna la tête vers la direction indiquée.
« Non mais !... J’y crois pas ! » S’exclama t-elle en se levant d’un bond.
Une chose bougea entre les tôles, voulant se faire discret.
« Zuuki ! Sort d’ici immédiatement !
- Zuuki-chan, la chef a parlé... »
Une silhouette tomba prestement du plafond pour s’écraser sur le sol en une longue plainte. Mikan et sa supérieure se penchèrent sur elle.
C’était une plante aux cheveux noirs, aux grands yeux couleurs émeraude. Elle portait une robe d’un vert assez prononcé, et des petites chaussures noires aux bandes vertes également. Elle se releva, gémissante, se confondant en excuses.
« J’dois faire quoi ? Demanda t-elle au final, remettant les pétales de la fleur qu’elle avait sur la tête en place.
- Va me récupérer les Emeraudes qu’il me reste ! Nous en avons cinq, il en reste deux. Ils sont toujours ensemble, c’est des gamins, t’y arrivera bien ! Du nerf, relève toi ! Mikan, accompagne là à distance, au cas où il arrive quoi que ce soit ! Aller, go, go, go ! »
Elles s’inclinèrent rapidement, et coururent hors de la pièce, direction les hangars. De cœur, elles saluèrent leur chef :
« Et bonne journée Himé-san ! On vous rapportera les Emeraudes, c’est sûr ! »
La porte du Royaume des Dieux n’avait rien à voir à ce qu’on pouvait voir du Paradis, à savoir un par terre de nuage, et des longs barreaux dorés.
Verdandi et Urd arrivèrent rapidement, toujours en compagnie des humains. Ils tombèrent en plein brouillard, peu avant d’arriver.
« Mais d’où ça vient ce truc… ronchonna la norne du passé.
- J’en sais rien… Peut être une farce. » Fit la norne du présent.
Urd l’assassina du regard. Comment pouvait-on penser à une farce dans ce cas ?!
« On est en guerre, Verda’, donc dit toi que ça peut tout être sauf une farce ! Moi je dis c’est un coup de Leukos encore... »
Verdandi ferma les yeux soudainement, comme si elle venait de recevoir un coup douloureux.
« Ne prononce pas le prénom du Chef comme ça ! » Gémit-elle, en accélérant un peu.
Urd ricana. Ce que Verdandi pouvait être gamine parfois… Elle rajouta, plus sérieusement :
« Bizarrement, la zone a échappée à notre pouvoirs. Ça, c’est pas normal. Je n’arrive pas à voir la cause de cette brume… Que dis-je, de cette foutue purée de pois !
- A couper au couteau je dirais, rajouta Marilyn.
- J’ai faim. » Grogna Manu.
Il avait arrêté de se plaindre en milieu de route, et tirait maintenant la tête. Mais pourtant c’était vrai, il mourrait de faim ! Le seul mérite qu’avait Sakura, c’était qu’elle faisait bien les biscuits. Et encore. D’un coup il se rappela qu’il l’avait embrassé… Pouah ! Immédiatement, il se mit à cracher sur le côté. Urd émit un grognement sourd.
« Mais tu peux pas rester en place deux minutes !
- J’ai embrassé Sakura ! J’ai embrassé Sakura, j’vais avoir des verrues… Et Motoko pourra plus me reconnaître et ne voudra pas m’embrasser… Mais qu’est ce que je dis ! Accélère Verda’, j’commence à dire des conneries ! »
La norne verte éclata de rire, et accéléra comme il lui avait demandé, suivis de Urd… Pour se heurter avec violence sur une barrière invisible.
« Mais !... »
Verdandi chuta, et s’arrêta sur une plateforme. Manu était sonné. Urd, elle, n’en croyait pas ses yeux.
« Y’avait pas ça avant, y’avait pas ça avant… Verdandi ! Rien de casser ? Et le sale gamin ? »
Un grognement s’éleva. Manu était entier, c’était sûr.
« Verda’, préviens la prochaine fois qu’il y a une foutue barrière, que je me fasse pas mal… »
La norne avait les yeux levés vers le ciel… Mais que pouvait-elle voir dans cette brume ? Urd se posa sur la plateforme, et regarda dans sa direction, souriante.
« Les amis, nous sommes arrivés. »
La brume se dispersa bien rapidement, et on vit un étrange spectacle. D’immense plateforme volaient ici et là, sans prendre en compte la gravité pourtant présente. Des bouts de terre, des morceaux d’on ne sait quoi, des lumières flottaient dans tous les sens. Les humains regardaient cet étrange paysage avec étonnement…
« Voici le Torn World, la porte de notre maison. Bienvenue chez nous ! »
« Bon, l’onigri et toi vous avez trouvé un moyen de sortir ? Demanda Sora, à nouveau clouée sur un support.
- L’onigri ? Répéta le robot, ne trouvant pas ce que cela pouvait être.
- Nan je ne sais pas… Mais on va pouvoir s’enfuir assez rapidement, t’as vu comme je suis devenue !
- J’y vois rien t’es planquée dans l’ombre… Approche un peu. »
Aoi toussota un peu.
« Il m’ont retiré l’Emeraude et je suis bien contente en tout cas. »
Elle s’approcha un peu de Sora, qui déglutit. Aoi était devenue blanche, toute blanche ! Seuls ses cheveux avaient gardés une couleur assez dorée. Et elle n’avait pas grandie de quelques centimètres là ?! Sa robe lui allait aux fraises…
« Je comprend pas, pourtant j’ai rien mangé de mauvais et j’ai rien sentit… Fit la chatte, en se regardant tristement.
- Non, ne t’en fais pas. Ça va comme ça. Il faut sortir de là, maintenant que plus rien ne nous retient. L’onigri, détache moi.
- C’est quoi un onigri ? Demanda le robot.
- Un truc comestible. Et c’est pas le moment ! Détache moi vite, je sens que quelque chose de mauvais va se passer… »
De nouveau sur pied, ils ne perdirent pas de temps. Ils sortirent directement de la salle, direction le hangar. A vive allure, Sora remarqua pourtant un certain changement chez Aoi… Elle lui avait tenue compagnie pendant son enfermement, après tout. Elle sentait ce quelque chose… Quelque chose qu’elle n’arrivait pas à cerner. Un pouvoir ? Oui, un certain pouvoir. Mais elle ne savait pas pourquoi il était là maintenant, et pas avant. Elle interrompit ses pensées lorsque quelqu’un leur barra la route. Le chat blanc !
Il se tenait droit, devant la porte qui les séparait de l’extérieur. Une copie conforme de Daïo en méchant et en tout blanc. Sévère, il gardait les bras croisés, en position défensive.
« Pas de chance pour vous, j’ai reçu des ordres précis. Personne ne sort de ce vaisseau à partir de maintenant. »
Aoi se cacha immédiatement derrière Sora. Le chat blanc la vit faire, et l’espace d’un instant, son visage se remplit d’une peine… Que Sora ne comprenait pas. Ils ne se connaissaient pas après tout. Le chat blanc n’était jamais venu sur Terre, à part Aoi…
« Depuis que nous sommes ici, tu n’as jamais dit ton nom, observa Sora.
- Inutile et sans intérêt.
- Mais nous on veut savoir ! » Protesta doucement Aoi, en montrant sa tête sur l’épaule de la hérissonne noire.
Le chat la considéra un instant sans bouger. Puis finalement, il poussa un long soupir.
« Le moment venu, tu le sauras. Retournez dans vos chambres… Toi, hérissonne, tu peux rester avec Aoi. De toute façon tu ne peux pas utiliser tes pouvoirs, ni aucune technique. »
Il désigna une petite boule accrochée au mur, avec un drôle d’œil robotique.
« Le moindre mouvement suspect… »
Un laser explosa juste aux pieds de la hérissonne, qui recula immédiatement. Décidément, il leur faudra attendre avant de sortir.
« Oh, et j’ai un petit quelque chose pour Aoi et toi. Une communication de la part d’une autre Emeraude. »
Elles le suivirent, curieuse de savoir qui pouvait bien vouloir les contacter… Manu, Marilyn et Motoko étaient partis. Donc, qui ? Quelqu’un s’était donc fait capturé à nouveau ?
Un visage bien connu apparu à un écran.
« Yo, chicas. »
Polo, tout sourire, leur fit un signe de main. Aoi et Sora étaient ravies de voir quelqu’un de l’extérieur… Ou presque.
« Aoi, y’a quelqu’un qui veut te… Vouaaaar ! »
Il se fit éjecté sur le côté par une tornade indigo.
« Petite sœur ! Hurla Traum, les mains sur l’écran.
- Traum ! Grande sœur … Tu t’es fait capturé par les vilains toi aussi ?
- Ouai, par une petite vieille !
- Tu sais ce qu’elle te dit la vielle ?! Fit une voix par derrière.
- … Enfin bref, nous on va bien. Polo n’a plus l’Emeraude, t’as vu ! Il a retrouvé la couleur de ses cheveux ! J’aimais mieux comme ça, le cyan c’était pas terrible…
- Moi j’ai mais bien…
- C’était moche. Le cyan c’est mauvais en plus.
- Quand c’est pas trop clair ça va.
- Dites, on est là… Fit Sora en donnant des petits coups à son écran.
- Nous on va bien. On a comme geôlier un drôle de chat blanc…
- Comme toi ?... Mais ! Aoi t’es toute pâle ! Remarqua Traum un peu tard.
- Ma couleur naturelle.
- Mmh ça brille comme dans les pubs Timotei, tes cheveux. »
Ils continuèrent à parler un long moment, de tout et de rien, jusqu'à ce qu’on leur somme d’arrêter. Ils se dirent à bientôt, avec l’espoir de se revoir assez vite. Traum rajouta à Aoi qu’elle avait oublié son collier, qu’elle lui rendrait quand elle la reverrait…
« Chef… Je commence à être un peu inquiet au sujet de Aoi. »
La femme aux cheveux platine se tourna vers son écran. Tien, pourquoi le chat blanc l’appelait maintenant ? Il n’était pas du genre à se confier en plus.
« Parle, je t’écoute.
- L’Emeraude a agit d’une manière assez étrange… Elle retrouve une apparence normale. Que vont dire les Dieux si ils voient ça ?
- Ils ne verront rien. Nekros est affamée, et reste sous mon contrôle tant que j’ai un certain cristal. Elle est en train de récupérer celui de Ryuuzaki à l’heure qu’il est.
- Avec Ida, c’est ça ?
- Oui, d’ailleurs, Daïo n’aurait pas dû venir. »
Le chat blanc se figea soudain, alors que Himé étendait son sourire.
« Tien ? Tu t’en fais pour lui ? En tant que frère, en même temps…
- Ce n’est plus mon frère, coupa le chat.
- Les liens du sang perdureront toujours, Kurio. Simplement, il faut savoir retrouver son autre famille. Celle qu’on peut choisir. Daïo a fait une erreur… Je ne peux pas t’en dire plus, Ida a suffisamment brouillé les capteurs pour que je n’y voie rien. Fichue déesse, si elle savait comme c’est important les satellites…
- Moi je sais qu’il est toujours vivant. Je le sens. Il est faible, quelque chose à retenu Ida…
- … Je vois, on commence à avoir des ennuis dans ce cas. Va prévenir Daisuke, Wyrd doit se lever. »