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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : Re : NightDreamers
« Répondre #390 le: Juin 05, 2010, 11:11:15 am »
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Bref voilà. Après m'être fait insulté gratuitement sur DeviantArt sans que je le sache - jusqu'à tomber sur la bonne page, on conspue maintenant mon pseudo en groupe (sur le tchat de SP j'imagine ?).
J'suis trop célèbre ~~ *SBAF

Même pas SP. Pour montrer à quel point ta célébrité de précède tu n'es même pas inscrit sur ce forum. ^^
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Avatar de Clover
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #391 le: Juin 05, 2010, 01:35:36 pm »
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Citation de: Donf
1) Euh nan frangin, Marvin n'est pas un monstre à ce point là :'D Reprend la lecture du chapitre où Sephy et Donf se font attaquer, là il s'agit vraiment d'un VRAI monstre, pas d'un espèce d'humain qui se transforme en un truc bizarre !

Haa, autant pour moi ^^". Enfin bon, ça change pas le fait que Loth et Rika soient dans une Deep Shit ! Grin

Citation de: Donf
2) J'ai pas un nom fallacieux !
Et le jour où "DONF" sera le nom d'une maison d'édition vous ferez moins les malins en me faisant de la lèche pour que j'accepte d'éditer vos bouquins ! *Fuit dans un rire sadique avant de se faire écraser par un trois tonnes qui passait par là*

Ha bah si tu le dis... mais j'm'en fiche : j'écris pas de toute façon ! XDD

Citation de: Donf
Bref voilà. Après m'être fait insulté gratuitement sur DeviantArt sans que je le sache - jusqu'à tomber sur la bonne page, on conspue maintenant mon pseudo en groupe (sur le tchat de SP j'imagine ?).

On t'insulte sur DA, mon Bro ? Donne moi l'adresse de ces vauriens que j'aille leur incorporer ma façon de penser dans une de leurs molaires ! è0é
Au moins, tu sais qu'avec nous il y a pas de méchanceté n'est-ce pas ?
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #392 le: Juin 05, 2010, 06:48:57 pm »
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Superbe suite !!

J'ai particulièrement aimé - une fois encore - la manière de décrire, surtout le combat entre Sephyra et Lena... J'aime beaucoup la fin, qui donne vraiment envie de lire la suite >.< Sephyra est vraiment persuadée que Lena n'est pas sa soeur, mais j'ignore pourquoi je suppose que c'est la vérité... En tout cas, j'aime beaucoup !!

J'ai adoré la deuxième partie aussi ! Je trouve qu'elle est trop bien décrite, surtout le passage des souvenirs de Myosotis... En tout cas je suis contente c'est qu'elle a rejoint le clan de Saïko... Ah, d'ailleurs l'arrivé de Strife et de Shakti était superbe, j'ai beaucoup aimé !
J'espère que Saïko va battre son double !! >.< Et que Myosotis et lui réussiront à s'en sortir, ça risque d'être dur >.<

La troisième... Je sens que ça va me faire bizarre de le dire, mais allez Loth et Rika ! Faut battre ce satané monstre qu'est Marvin ! C'est étrange d'ailleurs, sa transformation...
Encore une fois j'ai particulièrement adoré les descriptions. Je n'ai aperçu que deux fautes, dont l'une ou tu as mis "violet coup de pied" au lieu de "violent", dans la première partie ^^"

Je suis désolée de mon message un peu court, papa ! T.T

Bon courage pour la suite !!
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #393 le: Juin 06, 2010, 06:34:23 pm »
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  • Donfy
Quoi ?! C'est même pas sur SP ! Ma célébrité va finir par me faire perdre la tête...
C'était où alors ? Que je sache quand même d'où on parle de moi XD *SBAF
Saïko < Mais nan j'vous en veut pas, frérot. Comment je pourrais ? Par contre je fais exprès de vous en vouloir pour vous faire chier, oui ^o^ *Meurt
Et si tu veux casser la gueule à des gens, casse la gueule à Hunter et Sephyra ! Eux deux m'ont insultés et m'ont rabaissés sur DeviantArt ! Ya que Bledengor et Miko qui m'ont sauvé la mise è__é
Hunter encore c'est normal j'ai envie de dire. Mais Sephy je pardonne pas ! Pour se faire excuser elle m'a d'ailleurs dessiné des illustrations et m'a envoyé un sous-tifs à elle par la poste.
*Prend le sous-tifs pour montrer que c'est vrai, puis remarque une étiquette. "Lena"*
...
C'EST CELUI DE TA SOEUR, T'ES DEGUEULASSE DE TRICHER SUR TA TAILLE DE BONNET EN PRENANT CEUX DE LENA !
... è__é'
*fixe le sous-tifs*
...
*Le range discrètement*

*Toussote* Bref. Arrêtez de parler de choses comme ça, vous allez choquer ma fille, zut alors !
*Prend sa fille dans ses bras pour la protéger avant de se prendre une cagette d'escargots*
Capita < Bon t'as déjà le blessé grave, mais vu comme le blessé en question a pas l'air normal, reste à savoir combien de temps il va rester sur la touche... Mort ? MortS ! MORTS ! PUTAIN OUAIS DES ENFANTS DES ENFANTS CA FAIT LONGTEMPS QUE J'AI PAS TUE DE GOSSES *Meurt
Kayra < Nan c'est un coup de pied violet >> *SBAF Sinon encore et toujours des déductions... Juste ou pas ? A voir <3 Mais elles restent intéressantes !
Sephyra < *Regarde sa montre pendant que Saïko se fait sévèrement latter* Allez, encore une heure à tenir... Fait pas ta tarlouze, le renard ~~ *Se tire discrètement pour aller reluquer le sous-tifs de Lena derrière les caméras*

Bref, merci à vous !
Voilà la fin de ce chapitre 28 !
Les choses s'accélèrent encore et toujours, il ne reste plus que les chapitre 29 et 30 avant de conclure cette troisième partie de NightDreamers.
Un nouveau tournant s'annonce. Mais un tournant ne s'annonce jamais sans tragédie, dans cette histoire.
J'espère que vous aurez retenue la leçon. A trop s'attacher aux personnages, leur mort n'en devient que plus triste.
Bonne lecture <3



Hunter mangea le sol dur du toit de l’immeuble une nouvelle fois. Il grogna sourdement en se passant un revers de main sur son menton ensanglanté, puis se releva à quatre pattes avant de se retourner pour lancer un regard empli de haine à l’encontre de son adversaire.
Kane se tenait immobile et droit à quelques mètres de lui, parfaitement calme, la main droite encore secouée de lueurs électriques.
-   Toujours pas envie de jeter l’éponge ?
Hunter se leva, puis présenta à son ennemi son visage déformé par la rage.
-   Ta gueule ! S’exclama-t-il en s’élançant avec rapidité, poing levé.
Un écran de givre invisible le fit soudainement trembler de tous ses membres alors qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres d’abattre son poing sur le visage de l’échidné. Désorienté par le froid glacial qui s’empara de son esprit et qui lui coupa la respiration, il ne put éviter le coup de genoux que lui assena Kane avec tout le calme que dégageait sa position et son attitude. L’échidné posa alors rapidement sa main droite sur la tête du jeune homme cambré en avant. Une vive lueur éclaira la nuit, et le corps d’Hunter se secoua d’un grand spasme alors qu’il retint avec toute la peine du monde un cri de souffrance se frayer un chemin entre ses lèvres. Projeté en arrière par la puissance du coup, il tomba sur le dos en laissant échapper un grognement de douleur. Ses membres se secouaient encore de spasmes irréguliers. L’électricité qui stagnait dans son corps à force d’attaques commençait dangereusement à être trop contenu, même pour la Pierre de Vie qui siégeait dans le torse du jeune homme et qui lui permettait de se remettre assez rapidement de ses blessures.
En retrait, Snowkry et Lisanith assistaient sans mot dire à la défaite implacable que subissait leur récent compagnon. Ayant eu pour ordre  de n’interagir sous aucun prétexte, ils ne pouvaient que rester impuissant sous les assauts inefficaces de Hunter.
Ce dernier se relevait avec de plus en plus de difficulté.
-   Tu nous as manipulés depuis le début…, marmonna-t-il avec colère entre ses dents. Nous tous…
Kane haussa un sourcil d’appréhension quand il vit une aura blanche entourer soudainement le corps de son fils.
-   Tu as brouillé nos mémoires, désorienté nos instincts…, continuait Hunter avec toute la rage emmagasinée en lui depuis des années.
Lisa et Snow assistaient à l’échappement astral du démon autour de la silhouette de Hunter, sans comprendre de quoi il s’agissait. Les images de la boucherie, dans la cave de leur repaire, leur revinrent alors en mémoire et ils grimacèrent.
-   Hunter, ne te laisse pas aveugler par la colère, assena Kane d’une voix forte. La dernière fois que tu t’es laissé manipuler par ce sentiment, tu as perdu celle que tu aimais.
-   A qui la faute ?! Lui rétorqua le jeune homme en relevant ses yeux sur l’échidné.
Au fond de ses prunelles dansaient une lueur ténébreuse. Kane ne cacha plus son inquiétude.
Ce n’est plus seulement Blowback...
Rapide, l’échidné s’approcha de son fils en un coup de vent et reposa sa main droite sur sa tête, cette fois sans l’électrocuter. Hunter n’eut pas le temps d’éviter la réaction de son père. Celui-ci s’était déplacé bien trop rapidement. Kane se concentra en imposant sa présence dans l’esprit du jeune homme. Il discerna le coin où s’abritait Blowback, qui le sentit passer et en conçu un petit ricanement sardonique.
Tu ne vas pas aimer ce que tu vas trouver, à ramper par ici…, résonna la voix grave et sifflante du démon.
Kane ferma son attention à l’esprit démoniaque pour se pencher du côté de celui de Hunter. Il s’avança le plus rapidement possible entre les méandres de souvenirs, les sentiments qui baignaient son âme, ses doutes et ses certitudes, et discerna bientôt une lueur dans le fond. Une vague de crainte le submergea. Il s’approcha prudemment, et la lueur se fit plus intense. Un cri rauque, inhumain, en sortit alors, un cri qui dans le premier temps ne fit que ramper presque furtivement avant de l’attaquer à grand hurlement.
Kane rompit le contact en décollant sa main de la tête du jeune homme. Essoufflé et inquiet, il recula lentement en fixant son fils qui lui, pour sa part, restait immobile, tête baissée, bras ballants à ses côtés.
« Nous nous cachons dans son ombre… »
Un murmure qui résonnait de nulle part comme s’il trouvait de l’écho dans la nuit. La lumière de la lanterne électrique, accrochée sur le mur qui soutenait la porte de sortie de secours sur le toit, brilla intensivement dans un grésillement. Et Kane vit l’ombre de Hunter s’agrandir démesurément. Le corps de son fils trembla. Un rire s’échappa de lui. Un rire profondément mauvais. L’aura blanche qui l’entourait se fit plus grande encore alors que son ombre noire semblait vivante derrière lui.
Une brèche, songea Kane. Une brèche dans son esprit. La fêlure du mal.
L’ampoule sauta et la pénombre prit ses droits sur le toit. Seule la pleine lune n’éclairait plus que leur espace, donnant une impression onirique à ce qui s’y déroulait. Hunter leva sa main gauche face à lui. L’aura blanche descendit le long de son bras, remonta son avant-bras, s’enroula autour de son poignet avant de grimper sur chacun de ses doigts. L’ombre derrière lui ne représentait même plus sa silhouette humaine. Elle était tout simplement difforme et monstrueuse.
Hunter leva lentement la tête. Un sourire immonde étirait ses traits alors que ses yeux s’ouvraient sur une folie sans nom. Ses pupilles baignaient toutes entières dans des ténèbres vivantes, à l’image de son ombre qui continuait de s’étirer derrière lui. Le jeune homme rit alors, doucement, puis de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’un rire rauque ne recouvre sa propre voix. L’aura blanche s’illumina plus intensivement que jamais. Sous le regard médusé de Kane, l’ombre se mouva alors et s’enroula autour de l’aura blanche. Un curieux mélange de blanc et de noir entourait Hunter.
-   Papa, tu veux jouer avec moi ? Susurra une voix qui n’était plus celle de Hunter, ni celle de Blowback.
Une voix profondément mauvaise. Kane éluda la situation rapidement : l’aura blanche, c’était Blowback le démon qui avait pris possession d’Hunter. Mais la voix et l’ombre ténébreuse… Il s’agissait d’autre chose, qui s’était accouplé avec la colère démesurée du jeune homme. Hunter n’était déjà plus maître de lui. Kane fit un pas en arrière en se préparant. Cette fois-ci, le combat allait vraiment débuter. Hunter se cambra légèrement en avant lui aussi.
-   Allez… JOUE AVEC MOI !
Le monstre qu’était devenu Hunter se jeta sur Kane en riant comme un dément, d’une voix grave et rauque, comme si plusieurs personnes parlaient en même temps à travers sa gorge.

*****
***

Zalosta était restée assise dans un coin de la salle de réunion toute la journée. Les bras entourant ses jambes repliées contre sa poitrine, le regard vide, elle semblait attendre dans le silence et l’immobilité. Comme une statue de glace, sans émotions, sans impatience. L’homme encapé apparut face aux portes d’entrée. Il s’approcha de la hérissonne en silence.
-   Zalosta ? L’interpella calmement une voix grave masculine.
Une voix calme et gentille, sous son aspect froide de prime abord, songea l’hybride.
-   Révérend Matthew.
L’homme religieux abaissa sa capuche, révélant dans la nuit le visage déjà marqué par l’âge d’un vieux bonhomme d’une cinquantaine d’année. Des petits yeux noisette se creusaient sous les arcades sourcilières, comme s’ils cherchaient un renfoncement où se cacher. Les rides venaient creuser son visage sans pour autant marquer de trop la vieillesse qui s’opérait lentement mais sûrement. Le révérend, malgré sa cinquantaine, gardait le visage sûr et s’assurait en prime d’un corps athlétique dans la force de l’âge. Ses quelques cheveux grisonnants le rendaient encore séduisant.
-   J’ai une mission à te confier, dit-il en regardant Zalosta de ses yeux calmes et rassurants.
La hérissonne hocha lentement la tête, puis se décida à se lever.
-   Comment ça se passe, dehors ? Demanda-t-elle en s’approchant distraitement de la baie vitrée, les mains callées entre elles dans son dos.
-   Moins bien que ce qu’on ne l’avait prévu. La désynchronisation leur a appris plusieurs détails troublants. Dont certains, faux.
-   La confiance n’est jamais base de toute Confrérie humaine, il semblerait…, releva simplement Zalosta avec une pointe d’ironie mordante bien cachée sous son ton de petite enfant innocente.
La révérend sourit. Voilà bien longtemps qu’il connaissait Zalosta, et il l’avait toujours considérée comme une sorte d’image inviolable et éternelle. Lui avait vieilli, elle n’avait pas changé. Tant de temps s’était écoulé depuis…
-   L’une des subalternes de Nicolas n’a pas exécuté sa mission. Tu dois t’en charger à sa place. Et le plus tôt sera le mieux, évidemment.
-   De qui s’agit-il ?
Matthew tiqua. Le ton venait de se refroidir brutalement. Zalosta ne jouait plus.
-   D’une certaine Myosotis, à ce que j’ai appris.
La température baissa d’un cran dans la pièce. Le Révérend fixa la hérissonne qui lui tournait le dos. Que lui prenait-elle ? Elle qui n’alliait jamais sentiments et missions, elle qui d’ailleurs ne ressentait jamais rien, de toute évidence…
-   Cette sale petite garce s’est foutue de nous…, l’entendit-il marmonner dans son coin alors qu’une plaque de givre recouvrait la partie de baie vitrée devant laquelle elle se tenait droite.
-   Zalosta ? Tout va bien ? S’enquit Matthew en s’approchant légèrement.
Le regard que lui assena Zalosta en se retournant le cloua sur place. Pourtant il savait que cette envie de tuer dans ses pupilles ne s’adressait pas à lui ; cependant elle était si forte, si menaçante, qu’il n’avait jamais su lutter face à une telle démonstration de sauvagerie.
-   C’est elle qu’il faut que je tue ? Aucun problème, emmène-moi là où elle se trouve. En une minute ce sera réglé. Le temps de lui faire recracher ses poumons, à cette saloperie de…
-   Zalosta, c’est toi qui les as trahis.
La hérissonne écarquilla les yeux, puis dévisagea le Révérend.
-   Tu disais qu’elle s’était foutue de « vous ». Elle s’est plutôt foutue « d’eux », comme toi. La seule différence c’est qu’elle a désobéi aux ordres à la toute fin. Il semblerait que ses sentiments aient évolués pour celui qu’elle devait tuer.
-   Qui… Qui devait-elle tuer ?
-   Le renard.
Zalosta resta immobile en apparence. Mais intérieurement, c’est comme si le monde venait de s’écrouler à ses pieds. Elle perdit tout repère. Sans savoir pourquoi, un curieux mélange de pitié et de rage prit naissance dans son cœur, pourtant rêche de toute émotion, à l’encontre de la jeune femme. Son image apparue dans son esprit. Puis vint celle de Saïko. Et puis une troisième, où ils étaient ensemble. Tous les deux.
Zalosta contracta les muscles de sa mâchoire alors que ses yeux flamboyèrent de colère.
-   Emmène-moi.

*****
***

Les griffes frôlèrent le torse de Loth. Trois sillons ensanglantés perlèrent sur sa peau. Il grimaça.
Si Marvin se tenait dans les ténèbres et semblait ne faire qu’un avec elles, les ombres étaient l’apanage de Loth. Un tourbillon se forma devant lui, et un jet de pénombre, semblables à une lance, perça la fumée opaque pour se jeter vivement sur Marvin. Celui-ci esquiva en sautant vivement sur le mur à sa gauche, et à la stupeur de Loth, il y resta accroché.
Le blond aux cheveux sales lui jeta un regard acide, le visage déformé par sa transformation inhumaine. Il émit un gargouillement de plaisir en sortant sa langue qui se balada dans les airs, comme s’il salivait à l’idée de se défaire de sa proie.
Merde, mais qu’est-ce que c’est que ce type encore…, pensa Loth.
Avec une rapidité hors du commun, si improbable que le jeune homme ne put rien faire pour l’éviter, Marvin se jeta sur lui et le plaqua contre le mur inverse en retenant ses deux poignets en hauteur. Il approcha son visage si près de sa victime que Loth pu sentir son haleine putride.
-   Tu te souviens de ce que je t’avais dit à ce moment là ? Murmura-t-il, une lueur dangereuse brillant dans son regard. Toi et moi, on deviendrait des monstres.
-   Tu tiens plus du monstre que moi, rétorqua Loth en grimaçant de dégoût.
Marvin eut un rire dément.
-   J’ai pris un peu d’avance ! S’écria-t-il au comble de la folie. Et tu te souviens de la suite ?
-   Te tuer quand j’en aurai l’occasion ? Répliqua de nouveau le jeune fumeur en se forçant à sourire pour garder contenance malgré l’envie de dégurgiter qui l’assaillait à chaque fois que son interlocuteur ouvrait la bouche. Relâche-moi pour voir, tu seras heureux.
-   Tu ne pourras pas… Oh non, tu ne pourras jamais…
Marvin approcha un peu plus son visage de celui de Loth. Dans un bruit de salive abjecte, il ouvrit sa bouche en grand. Loth détourna le visage comme il put. Il sentit la langue baveuse du monstre lui lécher la joue. Puis Marvin ricana et relâcha les poignets de sa victime. L’espace d’un instant, Loth crut qu’il allait le laisser reprendre  sa position pour continuer le combat. L’espace d’un instant seulement. Car la seconde d’après, le genou de son homologue masculin lui pénétrait si profondément dans le ventre qu’il en eu le souffle coupé. L’envie de vomir se fit plus forte encore, et la nausée lui fit perdre ses repères. Sans le laisser reprendre son souffle, Marvin le jeta brutalement à terre avant de prendre place sur lui. Il leva sa patte difforme en hauteur.
Le coup de feu détonna dans le couloir, amplifié par le petit espace. La balle feula dans les airs comme un serpent le temps d’une demi-seconde avant de percuter sa cible dans un bruit de chair déchirée. Marvin émit un grognement rauque de bête blessée et se jeta sur le côté avant de détourner la tête en arrière.
Rika se tenait sur le seuil de sa chambre, un pistolet à la main. Sans aucune hésitation, elle ouvrit le feu. Une balle se ficha dans le mur, tout près de Marvin. L’autre dans une de ses jambes, la troisième dans son dos. Il grogna plus furieusement en s’arc-boutant à chaque impact, puis sans prévenir se jeta vivement sur la jeune femme.
Tout se passa très vite. Alors que Marvin s’élançait avec une vivacité inhumaine sur sa victime, Loth cria le nom de sa compagne en se relevant, meurtris, tandis que Rika continuait d’appuyer sur la gâchette sans retenue. Les balles se fichaient une à une dans le corps du monstre, le faisant ralentir mais jamais s’arrêter. Dans sa tête, la jeune femme comptait le nombre de coups, sachant précisément combien de balles il restait dans son chargeur. Au moment où Marvin leva ses griffes lorsqu’il se trouva sur le point de se jeter sur sa victime, Rika tira sa dernière balle. En plein torse.
Sous la violence du coup, Marvin, pris dans son élan, fut rejeté en arrière alors qu’il s’apprêtait à sauter de fureur. Il tomba de tout son long sur la moquette du couloir. Rika contempla un instant le corps du monstre avant de prendre conscience qu’elle ne respirait plus. Elle prit une grande inspiration en relâchant légèrement la tension qui habitait ses membres, puis abaissa ses deux bras qui avaient tenus son arme. Même habituée, elle sentait ses muscles la tirer un peu ; le contrecoup du pistolet après avoir porté autant de coups en très peu de temps.
Loth s’approcha lentement de Marvin qui respirait par intermittence irrégulière.
-   Vous n’avez rien compris, émit alors la voix grave du jeune homme.
Il toussa. Rika fit le tour du corps pour revenir près de Loth, sans cesser de contempler leur ennemi qui cherchait à reprendre sa respiration par terre. Marvin ouvrit soudainement des yeux fous. Il contempla le couple. Une grimace de dégoût et de tristesse étira ses lèvres déformées, faisait apparaître ses dents jaunes luisantes de bave.
-   Pour en arriver là… Ils ont gagnés…, gronda-t-il avant de tousser à nouveau.
-   Qu’est-ce que tu veux dire, l’increvable ? Lâcha Loth.
-   Ah…, souffla Marvin en étirant un drôle de sourire. Tu veux comprendre, « petit-frère » ? Tu veux savoir ce qu’il s’est passé… ?
Pendant ce temps, Rika avait retiré le chargeur vide pour le remplacer par un plein. Elle rechargea son arme de manière sonore, s’approcha du corps et s’agenouilla près de lui, puis empoigna Marvin par le col de son manteau sombre avant de pointer son canon sur son front.
-   Explique-toi, ordonna-t-elle d’une voix sans détour en regardant sa victime dans les yeux.
Marvin la fixa en tirant une grimace.
-   T’en as des manières… De braquer ton frère comme ça…
Rika ne perdit pas son sang-froid pour autant. Elle continua de fixer le jeune homme aux cheveux sales. Loth tirait une moue désapprobatrice. Sœur d’un type pareil ? C’était peu concevable à son goût. Marvin s’adressa alors à lui en levant péniblement un bras avant de le pointer du doigt.
-   Amène-nous là où il faut…
Loth leva son bras droit sur le côté.
-   Où ça précisément ?
-   Station Square, bureau Présidentiel…, lâcha Marvin dans un souffle.

*****
***

                                                                                             Rika&Loth
Quand l'histoire d'une relation reprend sa vraie place dans le cœur de deux ombres mouvantes dans les ténèbres...
« Dernière édition: Juin 06, 2010, 08:12:25 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #394 le: Juin 06, 2010, 06:38:02 pm »
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Shakti balançait des coups de pied sans retenue dans le corps de Myosotis. Elle ne visait aucun endroit en particulier, prenait juste un plaisir souverain à entendre les gémissements qui s’échappaient des lèvres de la jeune femme à chaque coup.
Celle-ci toussa fortement avant de cracher une giclée de sang. Un goût âpre envahissait sa bouche. Sa lèvre inférieure la lancinait douloureusement ; elle avait dû exploser après un des nombreux coups. Elle sentait aussi qu’elle ne pouvait plus bouger. Son corps tout entier était endolori. Lorsque le félin qui la meurtrissait lui assena un violent coup de pied dans la cuisse, Myosotis cria. D’un cri qui se perdit dans ses larmes de souffrance.
-   Ben alors, tu te défends même pas ? S’apitoya faussement Shakti en faisant la moue. Zut, c’est pas drôle…
Elle s’abaissa au niveau du visage de Myosotis qui respirait difficilement, les yeux fermés. Se défendre ? Elle n’en avait même plus la motivation…
Le félin lui attrapa les cheveux et tira son visage au-dessus du sol. La jeune femme grinça des dents. Avec une brutalité sans nom, Shakti plongea le visage de sa victime dans le sable avec une telle violence qu’elle entendit sans même le voir le nez se démonter contre le sol. Myosotis agita ses bras dans tous les sens. Shakti la relâcha. Sa victime se roula sur le côté en recrachant du sable, le visage dégoulinant du sang qui s’échappait de son nez éclaté comme d’un lavabo. Toussant à nouveau, elle cracha son propre sang mêlé de grain de sable. Elle voulut se relever, mais ses bras tremblèrent violemment et elle retomba lourdement sur le côté. Elle tournait le dos à son ennemie.
Celle-ci avait ricané en voyant sa victime se débattre dans son sang, le visage noyé sous le liquide rougeâtre où les grains de sable se collaient avec facilité. Puis quand elle l’avait vu retomber, sans forces, elle perdit son sourire. Là, elle sentit que l’impatience la gagnait.
-   Bon tu m’énerves, je m’ennuie.
Elle se leva rapidement, s’approcha, puis balança brutalement son pied droit en plein dans le dos de Myosotis. Celle-ci hurla, cette fois-ci. Elle hurla tellement fort que l’écho de sa voix se perdit dans sa gorge. Ses pleurs se muèrent dans un hoquet de souffrance, alors que ses yeux s’écarquillaient sous la douleur qui tendait son corps tout entier.

Strife jeta un rapide coup d’œil en arrière. Bien. Son acolyte se chargeait sans problème de l’objectif prioritaire. Il ne lui restait plus qu’à surveiller…
Un coup fit voler son bras droit en arrière, et il sentit le poids de son flingue se libérer de l’emprise de sa main.
Et merde…
Il avait fait une erreur d’inattention. Grimaçant contre lui-même, il fit quelques pas en arrière pour se remettre en bonne position. Face à lui, Saïko se relevait vivement. Il le transperça d’un regard où se mélangeaient incompréhension et inquiétude.
-   Qu’est-ce que tu es, pourquoi tu me ressembles à ce point… ? Souffla-t-il.
-   Oh, je pensais que tu savais, lui répondit Strife en lâchant sa position de combat. Tu ne te souviens pas ?
Saïko l’interrogea du regard en se tenant l’épaule droite d’une main.
-   Au moment où l’Emeraude du Chaos a créée la faille de l’espace-temps par une surcharge d’énergie, expliqua posément le renard sombre, elle t’a emmené dans sa spirale. Ca, tu t’en souviens ?
Saïko hocha rapidement la tête en signe d’acquiescement. Strife lui sourit d’un air malicieux sans se départir de cette apparente souveraineté qui se dégageait de son attitude.
-   C’est à ce moment là que je suis né.
Saïko le regarda en arquant les sourcils d’incompréhension. La voix de Firefox, au fond de lui, lui intima de rester sur ses gardes.
-   Où plutôt, j’étais déjà vivant depuis un bon bout de temps. Mais la faille qui s’est créée à ce moment là m’a permis de prendre corps à part entière. Allons, Saïko, ne me dis pas que tu ne t’en doutais pas…
Strife s’avança d’un pas léger vers son double, les mains croisées dans son dos en toute tranquillité comme s’il ne craignait aucune attaque. Devant ce calme inattendu, le goupil blessé ne répondit rien et ne recula même pas lorsque l’autre Saïko s’arrêta à quelques centimètres de lui. Il se courba légèrement en avant vers lui jusqu’à ce que leurs museaux se touche presque. Leurs regards se plongeaient tout entier l’un dans l’autre. Le premier était d’un bleu pur, l’autre du même bleu où perlait cependant une pointe de ténèbres vivantes au fond de ses prunelles.
-   … Qu’une entité sombre s’est contractée au moment de la mort de ta tribu – moi en l’occurrence.
Saïko écarquilla les yeux. Il avait donc devant lui son côté sombre, ténébreux, empli de haine, de colère et de tristesse ; la personnalité qui avait pris naissance le jour où il était rentré de son initiation solitaire pour contrôler l’élément de feu de son clan et avait retrouvé son village entier sous les flammes d’une attaque sauvage et sanglante… ?
Il avait devant lui son ombre. Son reflet. Un reflet dont l’haleine ne rejetait que pure haine radicale.

La fumée apparut à leur côté, non loin. Ils détournèrent le museau au même moment pour voir apparaître une silhouette encapée accompagnée de Zalosta. A la vue de la hérissonne, le goupil eut un regain d’espoir qui le fit presque sourire naïvement. Mais il perdit vite contenance quand il croisa le regard de son homologue hybride.
Un regard froid, empli d’une envie de tuer. Saïko en trembla presque.
-   Tiens tiens, Révérend, dit simplement Strife de sa voix calme en se redressant, ayant perdu son sourire malicieux lui aussi. Si tu apparais en plein combat, ça doit vouloir dire que les choses ne se passent pas comme prévues. Du changement ?
L’homme opina du chef.
-   Laisse le renard, ce n’est pas à toi de t’en charger. Retourne plutôt avec Shakti pour garder le sacrificiel sous bonne garde en attendant le moment propice.
Strife soupira, puis se tourna vers Saïko en grimaçant un sourire d’excuse.
-   Dommage, ce sera pas pour cette fois, lâcha-t-il calmement.
Puis il se retourna et partit tranquillement d’un pas souverain en direction de son acolyte, un peu plus loin. Le Révérend Matthew se détourna quant à lui vers Zalosta, à ses côtés.
-   Voilà ta nouvelle mission, Zalosta. Tue le renard.
Saïko autant que Zalosta écarquillèrent les yeux en se regardant.





  « Chaque année des millions d’êtres humains naissent sur Terre. Ils transforment des tonnes de viandes, de fruits et de légumes en tonnes d’excréments. Ils s’agitent, ils se reproduisent puis ils meurent. Ca n’a rien d’extraordinaire mais là réside le sens de notre existence : Naître. Manger. S’agiter. Se reproduire. Crever.
     Entre-temps on a l’impression d’être important parce qu’on fait du bruit avec notre bouche, des mouvements avec nos jambes et nos bras. Moi je dis : nous sommes peu de chose et nous sommes amenés à devenir pourriture puis poussière. »
Source : individu interrogé dans la rue au hasard d’un micro-trottoir.


L’Empire des Anges, Bernard Werber.




PS Fin de chapitre : La note de référence s'accorde très bien avec le titre du bouquin, vous ne trouvez pas ?



*****
***




A ce moment là, une brèche s’est ouverte, au fond de moi. Comme une faille. Une grande lumière est apparue, et c’était comme si un deuxième monde apparaissait à ma conscience.

« Un amour interdit
Sacrifié sur l’Autel
Du lieu maudit.

Mon Existence retournait à son Origine. Soudainement, toutes mes questions trouvaient leurs réponses. L’univers, la religion, la mort… Ah, c’était donc ça…

-   Tu nous as trahis… Et tu m’as fait porter le chapeau alors que…
-   Je dois te tuer, on me l’a ordonné.
-   Alors que c’était toi depuis le début… ?
-    N’y vois rien de personnel.

Je suis là où je dois être, et j’ai la réponse. Et pourtant, quelque chose d’autre semble m’attendre, comme s’il  me restait une question, une interrogation à mon Existence…

Du nom des amants réunis
Tu devras faire l’appel,

Ah… C’était toi… Tu m’appelais par mon prénom, mon vrai prénom…
C’était donc toi, que j’entendais…


Elle leva les yeux sur l’astre nocturne.
-   Je suppose que j’ai gagné…
Une seconde larme descendit le long de son museau.

Maman…

Et ainsi renaîtra l’Insoumis. »




NightDreamers
Chapitre 29 ~ Décision [Singing front of daybreak, the sing for rebirth of a new day 2/2]
Jeudi 10 Juin
« Dernière édition: Juin 06, 2010, 06:52:06 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #395 le: Juin 06, 2010, 07:08:39 pm »
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  • Bras gauche de Saïko Strife
PUTAIN TOT
C'est sanglant, affreux, captivant, trop bien écrit, atroce, effrayant, sublime, incroyable...
C'est ND quoi o__o

Cette fic déchire sa race, bon dieu de... Et Zalos qui... NON ZALOS POURQUOI POURQUOI TANT DE HAINE DIS MOI POURQUOI TANT DE HAINE *se fait embarquer par le FBI*

On sent que la fin approche, ça sent les révélations aussi... Mais bordel, ta fic c'est comme FMA : On lit, on trouve ça génial, et plus l'histoire avance, plus on trouve ça génial, à un tel point que jamais on aurait pu imaginer que ça deviendrait aussi génial .__.
...
Merde quoi! TOT

Bon ben... Bravo à toi, c'était extraordinaire. J'ai très hâte de lire la suite... Non, j'en crève à l'avance tiens. Bon courage, continue comme ça, lâche rien surtout, tiens bon, finis nous vite cette merveille! TAT
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #396 le: Juin 07, 2010, 05:18:08 pm »
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  • BAD FOOD !
10 juin ! C'est pas si loin, c'est rassurant ça.
Donc ce chapitre o_o Mais...

*Regarde Sephyra se faire embarquer à côté*

Moui en somme ça résume assez. Nickel pour Zalosta soit dit en passant. Quoique, dur dur après, contre Saïko, j'me demande ce que ça va faire. Mais en concret, parce que la bataille j'sais ça va péter :'D

Hunter qui a comme qui dirait regressé mentalement pour laisser place à quelque chose d'encore plus mauvais qu'un Blowback qui s'amuse, ça fait flipper, c'est bien ça, vazy fiston o/ */se fait tuer/*

Moi je dis, même Kane, il ne peux pas ne pas savoir ce que c'est. 'Doit y avoir un truc, malgré l'air surpris.

Aussi, Shakti est juste mauvaise o_o Strife encore j'dis pas, mais Shakti quoi, c'est juste excellent à ce point, mais ça rend le côté tellement enfantin, envers Myosotis, on se rendrait pas compte de la gravité de la situation.

Et Zalos'VSSaïko, ça va péter o_o !

*/campe en attendant la suite/*
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Re : NightDreamers
« Répondre #397 le: Juin 07, 2010, 11:35:21 pm »
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  • Donfy
En attendant le jeudi qui vient, je vous propose quelque chose.
Le retour du making of ! Sans oublier quelques nouveaux délires originaux orchestrés par deux filles raides dingues de m*SBAF
N'ayant pas eu le courage de mettre à jour les deux autres interviews que j'ai de côté (c'est que c'est du boulot la mise en page), je vous propose pour me faire pardonner deux épisodes du making of.
Nous reviendrons donc à travers les scènes coupées sur les chapitres 9 et 12 ! Un retour aux débuts, ça va faire bizarre XD
J'espère que ça vous plaira ! =)




Chapitre 9
Révélations (Partie 0)

Donf baissa son « arme » et contourna en vitesse le bureau pour s’approcher de son Patron, dont la voix était dangereusement faible.
-   Patron, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Vous êtes blessé ? Demanda-t-il en reculant lentement le fauteuil en cuir coulissant.
-   Ils sont venus, ils ont pris les…
-   Les bouteilles… ?
-   Oui… J’ai pas eu le temps de les terminer…
-   Vous êtes complètement déchiré…
[Coupez !]


Le jeune homme sut alors qu’il assistait aux derniers moments de ce personnage si contradictoire.
-   Approche, Donf. Tu sais ce que tu as à faire maintenant, mais il faut que… Que je te révèle une dernière chose… Approche…
Le jeune homme s’abaissa un peu et se mit au niveau de son Patron.
-   Dans le tiroir gauche de mon bureau, tu trouveras ma collection de livres pornos… Fais-en bon usage…
[Coupez !]


Le bureau prit des allures mystiques. La nuit devint le témoin secret et muet de cette ultime confession qui ébranla l’esprit du cuistot.
-   Fais ce que tu as à faire, dorénavant…
-   Foutre le feu à la baraque et vous laissez crever là ?
-   T’étais pas obligé de le dire concrètement !
[Coupez !]


Ce qu’il devina, plus qu’il ne vit dans la pénombre, ne pourrait être décrit. Une sorte de serpent aux anneaux aussi épais qu’un pneu de voiture gisait sur le parvis de l’entrée, s’enchevêtrant lui-même dans son immense corps. Il était teinté d’un voile ténébreux, mais Donf aperçut avec netteté les deux globes aussi gros que son poing briller au milieu du fouillis d’anneaux. Deux yeux aussi sombres que le sang, d’un rouge menaçant.
-   Oh putain ! Un Arbok niveau 53 ! J’vais te capturer enfoiré !
*Eclats de rire de l’équipe, l’ambiance de la scène est complètement brisée. Donf se prend alors une pokéball en plastique dans la tronche. La caméra se tourne vers Zalosta, hors du champ de la scène*
        -     Tu vas arrêter avec tes pokémons, toi ?!
[Coupez !]


Le médaillon se mit à briller.
-   Saïko !
-   Il se passe quelque chose ! S’exclama le renard.
Myosotis s’approcha de lui à pas feutrés, les bras toujours croisés. Un cri dénaturé, féminin, leur parvint alors. Saïko se releva promptement, mû par une soudaine angoisse.
-   Faut que j’aille pisser.
[Coupez !]


Ils planèrent docilement au-dessus du vide, descendant très lentement, une douce chaleur les enveloppant. Les quelques vieux troncs d’arbres morts perchés à même le flanc ne les éraflèrent pas. Ils atteignirent le sol avec souplesse.
-   Mais comment tu peux faire ça… ? Demanda la jeune femme en se desserrant de son étreinte.
-   En fait c’est le type, là-bas, qui s’occupe du montage…
[Coupez !]


-   S’il faut parler, alors parlons peu mais parlons bien. J’ai des questions à vous poser.
La jeune femme offrit son plus beau sourire à Hunter. Celui-ci prit bien soin de ne pas descendre ses yeux sur le magnifique décolleté qui offrait une très belle vue sur les formes avantageuses de son interlocutrice.
-   Mais je t’écoute, mon tendre chasseur, susurra-t-elle l’air ravie, plongeant ses yeux d’un vert foncé dans le regard du jeune homme.
-   … Vous faîtes du combien en tour de poitrine ?
[Coupez !]


Neal revint enragé de la pièce adjacente. Il ramassa sa faux avec fureur. Mais alors qu’il allait s’élancer avec vivacité derrière ses adversaires, un signe de sa Maîtresse l’en dissuada. Elle avait levé la main d’un air stricte, l’interdisant de tout mouvement.
-   MAIS POURQUOI ?! Hurla-t-il sauvagement.
Elle se leva sévèrement et le regarda droit dans les yeux.
-   C’est les Soldes à Sephora, j’ai besoin de toi pour m’aider à porter les sacs.
[Coupez !]


Les étoiles, elles, étaient déjà là quand son histoire avait commencé. Quand leur histoire avait commencé. Et elles seraient encore les témoins immortels de ce qu’ils préparaient dans le secret.
L’homme à ses côtés la ramena brusquement à la réalité.
-   Lena, veux-tu tuer Sephyra ?
-   Je vais lui casser la gueule. Être si plate… Ca me fait honte.
*Sephyra intervient alors sur le plateau pour étrangler Lena pendant que celle-ci se marre souverainement. La caméra se tourne sur Donf, hors du cadre, allongé par terre dans son fou rire*
[Coupez !]



Chapitre 12
Ténèbres

-   Tu as bien fait comme il fallait ? Demanda la jeune femme sans détours, vêtue de sa cape rouge en soie qui ceignait ses formes resplendissantes.
-   Ils sont tous plongés dans le Monde de Celia. Je peux vous poser une question ?
-   Bien sûr, Loth.
-   Vous portez du combien en soutien-gorge ?
*Loth s’éclipse alors pour reprendre la scène du début alors que Lena éclate de rire*
[Coupez !]


Loth se détourna du spectacle et rejoignit la sortie en tirant une bouffée de sa cigarette. Lena se retourna vers lui alors qu’il atteignait les portes coulissantes.
-   Loth !
Il se retourna lentement en expirant sa fumée malodorante et plongea ses yeux dans le vert des pupilles de son interlocutrice. Celle-ci prit bien soin de ne pas couper le contact visuel avec sa victime.
-   Je fais du 95B.
[Coupez !]


Puis il déposa ses yeux sur le visage d’Hunter, qui semblait profondément endormi… Les sourcils légèrement froncés et la mâchoire un peu crispée.
-   Hunter… ?
Pour seul réponse, Donf eut droit à un léger grognement.
-   Tu fais un rêve érotique ou quoi, tu crois que c’est le moment ? Réveille-toi, feignasse.
Le jeune homme posa sa main sur le bras d’Hunter dans le but de jouer avec pour l’agacer dans son sommeil.
*Hunter éclate alors de rire en même temps que Donf*
-   On voit tout de suite que t’es l’auteur de cette merde, c’est pas possible… Mais laisse-moi tranquille bordel !
-   J’y peux rien moi !
[Coupez !]


-   Donf…
Hunter se releva sur sa couche et passa ses jambes en dehors du lit, s’asseyant sur le matelas.
-   J’ai cru que… Enfin… Que j’étais…
-   … C’est un peu poussé comme réflexion après un rêve érotique…
*Il y a alors un échange de regards entre Hunter et Donf, puis ils éclatent de rire au même moment*
[Coupez !]


-   Sephyra… ?
-   Je… Ca va… J’ai fait un cauchemar… Répondit celle-ci face au regard inquiet de ses amis, se massant le front d’une main.
-   Un cauchemar ? T’as juste trop bu, comme d’hab…
-   Ouais, rouge comme un poivrot. Tss…
-   Je bois si je veux, je suis majeure !
-   On est censés tourner une scène, là, merde ! *Dit Zalosta en se relevant sur sa couche, éclatée de rire comme Saïko sur son propre lit*
[Coupez !]


A ce moment là, ce fut Saïko qui se réveilla également dans un brusque sursaut, tout essoufflé, visiblement affolé.
-   Non non ! C’est pas… !
Il y eut un silence de quelques secondes. Puis Hunter imite Saïko de manière tout à fait méprisable. Tous les acteurs éclatent de rire.
-   On va jamais arriver à la terminer, cette scène !
[Coupez !]


-   Je me fous de ce que vous êtes ou de ce que vous faisiez avant que je vous connaisse ! Répliqua Sephyra en s’habillant. On s’est fait attaquer, on se réveille tous dans un hôpital alors qu’on ne sait même pas depuis combien de temps on y est, et tout ce à quoi vous pensez c’est vous foutre sur la gueule !
Elle passa son manteau rouge sur ses épaules, puis se rassit sur son lit pour mettre ses chaussures.
-   On dirait une bande de gamins qui ne pensent qu’à se battre. Vous ne croyez pas qu’on a autre chose à faire ?
-   T’as mis ton froc à l’envers.
-   Ah, merde.
[Coupez !]


Donf ne tourna pas la tête, le regard plongé dans la contemplation du ciel orangé, signe que le soleil se couchait.
-   Tu peux me dire pourquoi on parle tous les deux devant la fenêtre pendant que les autres s’habillent ?
-   J’en sais rien…
[Coupez !]


Donf ne tourna pas la tête, le regard plongé dans la contemplation du ciel orangé, signe que le soleil se couchait.
-   Je pense que… Celui qui a écrit le script doit tenir à une conversation devant la fenêtre entre toi et moi.
-   T’es encore sur ça, t’es chiant, va falloir refaire la scène…
-   Non mais, sinon c’est illogique je veux dire, ça n’a aucune utilité.
-   C’est toi qui as écrit l’histoire au départ.
-   Oublie ce que j’ai dis.
[Coupez !]



Hop là !
L'inspiration pour écrire ce genre de conneries est assez inégale, soit on a de bonnes vannes à sortir sans bien réfléchir longtemps, soit on réfléchit trop pour faire rire et... Ca sort pas. Ou on n'est pas sûr de soi.
Bref ! Maintenant place aux dessins, vous allez encore vous marrer.

On commence avec Sephyra qui nous a pondu ce soir même (un peu plus tôt dans la soirée) ce petit strip en 4 cases, un peu dans la suite de celui déjà fait par Kayra. Le clin d'oeil d'où son inspiration pour ce délire est venu est clairement visible pour les connaisseurs XD
De vous à moi elle a dit qu'elle en referait peut-être, gardons espoir, parce que je trouve cette initiative super marrante ! C'est bien dessiné en plus <3
"Conflit fraternel"

On passe aux goodies !
Le pire c'est que je déconne qu'à moitié. Partant d'un délire msnesque pour changer, Zalosta nous a pondu de ces conneries mémorables ! XD
Alors rincez-vous l'oeil, ne vous dérangez pas, et pour toute commande, envoyez-moi un mp. *Meurt

Goodies "Poupée Kane"
Goodies "Poupée Zalosta"
Goodies "Poupée Sephyra"
Goodies "Poupée Hunter"

Sur ce, j'espère que ça vous aura plu. Profitez-en bien ! D'autres making of sont à venir, et Zalosta a dessiné bien d'autres "goodies" encore. De quoi nous faire marrer !
Sur ce on se revoit jeudi, et ce sera moins drôle pour le coup... Mais plus "émouvant", en quelque sorte.
A la prochaine ! Et merci à vous qui dessinez, qui lisez, qui commentez, merci à vous grâce à qui NightDreamers est une aventure qui se vit réellement, autant pour moi que pour vous !
Tchao =)
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #398 le: Juin 08, 2010, 07:31:54 pm »
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  • Bras gauche de Saïko Strife
XD Extra! Mais j'ai trop hâte aux nouvelles interviews <3

Citation
-   Mais comment tu peux faire ça… ? Demanda la jeune femme en se desserrant de son étreinte.
-   En fait c’est le type, là-bas, qui s’occupe du montage…

Celui là était trop classe XDDD
Et enfin on apprend le bonnet de Lena... plus d'un seront intéressés si vous voulez mon avis...

*va continuer d'assister Saïko Strife*


J'ai super hâte à la suite ! <3
Journalisée
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #399 le: Juin 08, 2010, 08:43:56 pm »
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  • Renard Scyzophrène
Alors pour commencer par le chapitre, j'adore toujours autant ! Avec Hunter qui pète un câble pas possible sur son père, ça promet ! Là je m'attend à des déferlantes d'énergies et à des déplacements de malade ! XD

La partie avec Zalosta me laisse perplexe, j'ai de plus en plus de mal à la suivre. D'un coté elle est avec les méchants, mais de l'autre elle apprécie encore quelques gentils ? C'est pas clair tout ça Sad. Faudrait que Sephy viennent la réveilleur un peu.
Et je rêve ou Zalo semble avoir le béguin pour Saïko ? Shocked

D'ailleurs Saïko, parlons en...
...
Mais pourquoi tout le monde veut lui faire la peau à la fin ?! >0< D'abord Myo', ensuite Strife et maintenant Zalo ! Ils ont la phobie des renards ou quoi ? Après, une fois son combat terminé, ça va être Sephyra qui va débouler et vouloir le tuer, j'en suis sur ! XDD
En tout cas, Strife est super classe comme tu le décris, tu as tout compris à son comportement ! ^^ Et Shakti, mon dieu, quelle violence ! Je me demande ce que ça fait quand elle se bat sérieusement XD.

Bon et puis la dernière partie, Saïko VS Zalo, le Feu contre la Glace ! Je sais pas vous mais moi j'attendais ça ! XD Je sens que ça va faire un sacré choc (thermique) entre ces deux là. J'ai hâte de voir la suite mais en espérant que Saïko soit pas trop blessé, lui qui subit tout le monde, et que Zalo reprenne un peu ses esprits à la fin. Il nous faut une Dream Team pour affronter les méchants, et ça reste un membre importante quand même ! è_é
*Saïko repart sur le terrain comme un boxer tout en sommant Sephy de changer de camp elle aussi ! T^T*

Bon ensuite, le bêtisier ! Excellent ! J'adore le coup du pantalon à l'envers, ça fait tellement vrai ! XDD
Il y en a des bonnes et des moins bonnes mais l'ensemble reste amusant ! En tout cas, je trouve ça super ! A quand les autres interview-délires ?

Et les produits dérivés sont géniaux aussi ! J'adore le Comic Strip ! L'expression de Sephy à la fin est ultime ! En plus c'est la première fois qu'on la voit avec une mine autre que sérieuse/calme/attristée et ça le fait ! x)
Les peluches en jettent également, maintenant faut les créer en vrai ! Qui s'y colle ? Je commande d'or et déjà la peluche Zalo et Sephy, même si elles sont chers ! XD

Tu gères Bro, faut continuer de poster, même en période de Bac ! *SHBÖCK*
*S'introduit dans le campement de Zalosta et attend aussi la suite en chipant dans les réserves de nourritures de l'hérissonne XD*
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #400 le: Juin 10, 2010, 12:53:25 pm »
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  • Donfy
Bonjour à tous.
Nous sommes jeudi 10 juin, certains ont déjà eu des épreuves à passer. Je leur souhaite à tous, à vous, que je vous connaisse ou non, bon courage et bonne chance.
Mais pour le moment je vous demanderai de bien laisser ces histoires d'examen de côté. Car ce qui vous attend, c'est 16 pages de NightDreamers, 16 pages ou tout bascule peut-être, 16 pages qui, je l'espère, vous marqueront un peu pour certains passages.
Je tiens à remercier les personnes qui ont dessinés les illustrations de cette fic, et qui en dessineront encore si leur inspiration leur dicte ! ^^
Vous avez toute ma gratitude, j'espère qu'en lisant ce que j'écris j'arrive à vous rendre un peu la donne =)
Sur ce je vous laisse tranquille. En vous souhaitant une bonne lecture, je vous attend la prochaine fois pour le chapitre 30, qui sera la conclusion de cette troisième partie.
En attendant, laissez-vous porter par ce drame sanglant et tragique qu'est NightDreamers...




A ce moment là, une brèche s’est ouverte, au fond de moi. Comme une faille. Une grande lumière est apparue, et c’était comme si un deuxième monde apparaissait à ma conscience.
« M… »
Mon Existence retournait à son Origine. Soudainement, toutes mes questions trouvaient leurs réponses. L’univers, la religion, la mort… Ah, c’était donc ça…
« Me… »
Ce n’est que ça, tout compte fait. Les humains cherchent à se débattre tout au long de leur vie sans savoir vers quoi ils s’avancent, mais… Moi j’ai trouvé. Je suis là où je dois être, et j’ai la réponse. Et pourtant, quelque chose d’autre semble m’attendre, comme s’il  me restait une question, une interrogation à mon Existence…
« Mel… »
Ah… C’était toi… Tu m’appelais par mon prénom, mon vrai prénom…
C’était donc toi, que j’entendais…
Maman…



NightDreamers
Chapitre 29 ~ Décision [Singing front of daybreak, the sing for rebirth of a new day 2/2]


Myosotis n’en pouvait plus de se prendre les coups répétés de Shakti. Cette dernière y prenait un malin plaisir, un sourire diabolique peint sur les lèvres ; cependant un plaisir qui décroissait au fur et à mesure. Et pour cause : Myosotis ne répondait même plus par des gémissements aux coups qu’elle subissait. Ses yeux mi-clos, plongés dans la contemplation du panorama qu’elle avait de côté au vu de sa position allongée sur son épaule gauche, restaient vides. La lueur battante qui qualifiait chaque conscience d’une envie d’exister, de survivre, quoi qu’il en coûtait, s’éteignait lentement. Elle referma ses paupières.
-   Allez, réagis ! Pourquoi est-ce que tu ne te défends pas ?! S’énerva Shakti.
Aucune réaction. Elle grimaça. Puis, levant son pied droit, elle le plaqua sur la tête de sa victime. Celle-ci eut un léger tressaillement.
-   Je vais écrabouiller ta petite cervelle sur le sable, ça fera un joli taboulé pour les lézards…, susurra Shakti en appuyant de plus en plus sur la tête.
Myosotis serra les dents. L’étau était insupportable. Mais elle n’avait plus aucune force.
La douleur s’aiguillonnait à mesure que la compression se renforçait. Elle avait l’impression que son crâne allait exploser. Alors qu’elle se sentit perdre connaissance, la souffrance étant trop grande, le poids sur sa tête se fit plus léger. Elle entendit quelqu’un parler avec son attaquante.
-   Si tu continues tu vas la tuer, arrête. Les chaînes sont foutues et Lucia n’est pas là, si elle meurt on aura aucun moyen de retenir son âme.
Dans sa demi-conscience, Myosotis vit apparaître une image. Celle d‘une clairière, nappée d’un liquide rouge.
Comme des tomâtes mures…
La lune se tenait haute dans le ciel, ronde et pleine. Myosotis trouva la force de s’appuyer sur son bras droit qui traînait devant elle pour se mettre sur le dos en poussant un soupir de lassitude. Elle contempla la lune qui éclairait l’horizon nocturne, loin au-dessus d’elle.
Comme cette nuit-là…
Un mince sourire vint bercer ses lèvres alors qu’elle fermait les yeux. Une autre image vint remplacer la première. Celle de cet homme qui lui tendait la main en la rassurant.
Nicolas… Pourquoi…
Son cœur bourdonnait à ses oreilles. Elle ne respirait plus que faiblement. Les pointes de ses cheveux bruns entouraient son front blanc. Une main sur le ventre, l’autre à plat contre le sable, paume vers le ciel, elle se laissa submerger par ses souvenirs. Tout ce que cet homme lui avait offert…
Dans le seul but de se servir de moi…
Elle n’avait plus rien. N’avait jamais rien connu, au fond, hormis un amour fraternel lui-même illusoire. Elle n’était qu’une coquille vide, abandonnée depuis le début. Alors elle comprit que, cette nuit-même, elle allait…
Mourir…
C’était une vérité qui venait de jaillir de son esprit, brutalement. Elle le sentait au plus profond d’elle-même. Et malgré ça, le même sourire continuait de bercer ses lèvres fines. Sa respiration se fit plus irrégulière. Son cœur se fit timide. Elle continuait d’entrevoir par bribes les images de ces quelques mois passés à avoir réappris à vivre, aux côtés de Nicolas. Une image, plus que les autres, s’immisçaient dans son esprit.
Elle était assise à la table de travail, un crayon dans une main, une feuille posée sur le bois devant elle. Elle se concentrait sur chaque trait, sur chaque lettre.
D’abord le « m »…
Le crayon reposait entre ses doigts, calme et serein.
« y », « o », « s », « o », « t », « i »…
Les sourcils froncés dans sa concentration, le bout de sa langue s’échappait d’entre ses lèvres plissées. L’homme la regardait faire, juste en face. Elle voulait y arriver. Seule.
Et enfin « s »…
Nicolas l’avait regardé en souriant, et l’avait félicité. Elle avait souri. D’un grand sourire, naïf et fier, d’un sourire enfantin et innocent. C’était la première fois depuis son réveil qu’elle souriait ainsi. Et pour elle, c’était certainement la première fois de sa vie.
C’était également la dernière.
Le souffle de Myosotis s’échappa avec difficulté de ses lèvres. Son cœur s’arrêtait de battre, lentement mais sûrement. Elle avait été manipulée depuis son réveil. Elle n’avait jamais été aimée par qui que ce soit. Elle n’avait connu personne. Elle n’aurait qu’à se laisser mourir, et arrêter ainsi de traîner un fardeau qu’elle ne méritait pas, qu’elle ne supportait plus.
Mel…
Myosotis rouvrit soudainement les paupières. Dans le ciel, la lune se tenait toujours aussi haute et inaccessible. Une image venait de s’empreindre toute entière de son esprit.
L’image de ce renard, au regard doux, et au sourire sincère. Son sourire à elle réapparut. Mais il était différent.
Ah… Je vois…
Sa vision se transforma.
Elle entrevit les failles de ce monde. Les codes de la mort. Elle tourna la tête sur le côté.
C’est pour ça…
Près d’elle, ses deux ennemis discutaient entre eux sans prêter attention à leur otage. Elle voyait les lignes palpiter sur chacun de leurs membres.
… Que je l’aime…
Alors elle se leva.


Saïko dévisageait Zalosta avec une soudaine crainte. Il n’y avait pas fait attention au premier abord, mais elle était apparue aux côtés de cet homme encapé.
La même cape que l’autre homme, ce Nicolas, se dit Saïko.
Et il avait donné un ordre à la hérissonne. Un nouveau sentiment se mit à croître dans le cœur du goupil. Un sentiment amer et destructeur, qui léchait sa conscience d’un feu sombre.
Zalosta pour sa part fixait le goupil, la bouche entre-ouverte. A côté d’elle, elle sentait le regard inquisiteur du Révérend Matthew. Elle ferma les yeux et calma les battements de son cœur. Elle évita de se demander d’où provenait ce malaise, et rouvrit les paupières en contemplant de nouveau son objectif.
Parce qu’il ne s’agissait que de ça. Un objectif. Un simple point qu’on voulait qu’elle élimine. Comme elle en avait éliminé tant d’autres par le passé, sur ordre, ou par envie. Zalosta refoula son malaise au plus profond d’elle-même pour se contenter seulement de sa mission.
Elle avait horreur du travail bâclé.

Saïko fit face à Zalosta quand celle-ci s’avança vers lui. Il tressaillit face au regard froid de la hérissonne. Et il comprit.
-   Tu les as…, murmura-t-il sans encore y croire.
Elle continuait de s’avancer.
-   Tu nous as trahis…
Elle s’arrêta non loin de lui et le transperça du regard. Il sentit les muscles de sa mâchoire se contracter sous la colère qui pointait en lui.
-   Et tu m’as fait porter le chapeau alors que…
-   Je dois te tuer, on me l’a ordonné.
-   Alors que c’était toi depuis le début… ?
-    N’y vois rien de personnel.
Un vent froid se leva. La fourrure de Saïko se mit à trembler. Mais ce n’était pas en réponse à la chute de température.
Sa colère prenait forme.
-   LÂCHE !

*****
***

La pendule murale sonna les coups de vingt-deux heures. Donf la fixa en grimaçant. Alors qu’il soupirait, Nathalie entra dans le salon.
-   Toujours pas revenue ? Demanda-t-elle.
Le jeune homme répondit d’un signe de tête. Il sortit son paquet de cigarettes et s’en alluma une en faisant glisser le cendrier sur la table jusqu’à lui. Sa sœur le regarda un instant.
-   Tu veux boire quelque chose ? Lui proposa-t-elle.
Elle avait beau faire des efforts, elle avait énormément de mal à laisser entendre sa gentillesse à travers sa voix. Ca avait toujours été un problème pour elle dans ce genre de moment où elle sentait qu’elle devait se montrer conciliante.
Son frère lui répondit par l’affirmative en se rongeant l’ongle du pouce de la main gauche.
-   Tu ne devrais pas être nerveux comme ça, lui intima Nathalie avant de repartir dans la cuisine. Elle est certainement partie faire un tour, elle va revenir.
Donf marmonna un bref « oui » peu convainquant. Il tira une bouffée de sa cigarette, et recracha la fumée dans le silence du salon sans parvenir à refouler sa nervosité.
Il avait un très mauvais pressentiment.


Sephyra se prit le coup de poing dans les côtes, là où elle avait déjà mal. Accusant le coup sans pour autant baisser sa garde, elle replia ses bras sur les côtés avant de balancer son poing droit en avant. Lena se le prit en plein dans la joue droite. Sans se départir elle non plus de la féroce envie d’en terminer, elle ne se laissa pas aller à écouter les tambourinements de son crâne qui la lancinait. Elles reculèrent d’un même mouvement avant de tendre leurs jambes respectives qui s’entrechoquèrent en un point parfaitement synchrone dans les airs. Elles grimacèrent toutes les deux en reprenant leurs appuis.
Elles étaient équivalentes en tout. Leurs mouvements se recoupaient, leurs coups se répondaient. Elles ne se départageaient pas, et ce malgré le temps que durait leur affrontement. Elles étaient toutes deux à bout de force. Mais elles ne souhaitaient, à aucun prix, laisser repartir son adversaire ainsi. Elles devaient mettre un terme à ce combat.
-   Je ne comprends pas…, dit Lena durant un de leur moment où elles prenaient leur distance pour se fixer. Pourquoi est-ce que tu ne t’en souviens pas ? Pourquoi est-ce que tu ne me crois pas alors que je suis là, en face de toi ?
-   Parce que je viens de comprendre qu’on me manipule depuis un petit moment, avait répondu Sephyra, à bout de souffle. Je ne sais même plus ce qui est vrai et ce qui est faux ! Je ne sais même plus quoi penser…
Une idée effleura alors l’esprit de la roussette. C’était tellement gros, tellement réaliste qu’elle se fustigea intérieurement pour n’y avoir pas pensé dès le début.
-   Mais si ça se trouve, toi aussi, tes souvenirs ont été manipulés…, s’était-elle entendue murmurer assez fort pour que son interlocutrice l’entende.
Celle-ci avait alors écarquillé les yeux. Sa bouche s’était ouverte comme pour répliquer, mais aucun son n’en était sorti. Il y eut alors un long silence sur la falaise que même les vagues ne parvinrent pas à briser. C’était comme si la nature toute entière s’était tue.
-   C’est faux…
Le menton de la jeune femme s’était mis à trembler. Devant le regard que lui portait Sephyra face à cette image, elle fronça les sourcils.
-   Ne me regarde pas avec cette pitié dans tes yeux ! Vociféra-t-elle.
Mais c’était déjà bien assez. Contrairement à sa voix, son visage, lui, exprimait toute sa détresse. Sephyra la regarda tomber sur ses jambes comme si le monde venait de s’écrouler pour elle.
-   Je suis ta sœur…, murmura-t-elle en fixant un point imaginaire devant elle.
-   Je n’ai pas de sœur...
Elle baissa les yeux, renifla, puis regarda à nouveau Sephyra et se mit à sangloter.
-   Mais si… Moi, je suis… je suis…
Et elle éclata en sanglots. Hurlant sa peine autant que son incompréhension, Lena pleura sous la lune, les mains posées sur le sol, à genoux. Elle était complètement perdue. N’avait plus aucun repère. Egarée par la folie, elle entrevit alors sur le côté l’un des deux bouts de sa lame qui reposait sur le sol.
-   J’ai fait une promesse aux étoiles…
Elle tendit le bras et récupéra la lame tranchante. Sephyra avait fermé les yeux un court instant avant de les rouvrir, décidée à se défendre s’il le fallait.
-   Je leur ais promis que je te tuerai…
Lena se releva très lentement. Ses yeux, cernés par la tristesse et par son égarement intérieur, vacillèrent en fixant la roussette. Mais elle était déterminée. Elle se raccrochait à la seule chose sur laquelle elle pouvait compter.
Elle était complètement perdue.
-   Je suis ta sœur, rétorqua-t-elle sur le ton de l’excuse. C’est à moi de prendre ta vie.
-   Ne fait pas ça, ne te perd pas dans la folie. Il faut s’allier pour faire payer ceux qui nous ont manipulés…
-   Personne ne manipule mes souvenirs ! Nous sommes sœurs, je le sais, je le sens au fond de moi…
-   Arrête, je suis sûre que tu penses le contraire…
-   Tais-toi !
-   Je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait, mais tu n’es ni une humaine, ni une roussette. Tu n’es pas ma sœur.
-   LA FERME !
Hurlant sa rage, Lena se jeta sur Sephyra, lame dans la main droite. Celle-ci la regarda venir sans rien faire. Quand la jeune femme abaissa son arme en direction de sa victime, la roussette bloqua le coup de sa main gauche, attrapa l’avant-bras qui tenait le couteau, puis s’aidant de sa main droite fit faire une torsion à cet avant-bras. Un craquement retentit. Vive, Sephyra rattrapa le couteau dans sa chute, et dans un même mouvement s’abaissa sur ses genoux et balança la pointe de côté en direction de sa victime.
Il y eut un grand silence. Cette fois-ci, les vagues vinrent s’échouer bruyamment en contrebas, juste derrière les deux adversaires. Lena était restée debout, immobile ; Sephyra agenouillée devant elle.
-   Ca c’est pour la dernière fois, lâcha la roussette.
Un profond sillon tailladait le flanc droit de la jeune femme, d’où s’écoulait un large filet de sang. Sephyra se déporta sur le côté au moment où Lena tomba en avant. La roussette se releva en titubant malgré son assurance, et laissa tomber la lame au sol avant de fixer son ennemie qui tentait déjà de se relever. Elle gémissait. Des larmes tombaient à nouveau de ses paupières. Son visage, si beau d’ordinaire, était déformé par des sentiments contradictoires ; la peur, la colère, la tristesse, la souffrance…
-   Pourquoi…
Sephyra la regarda se débattre seule. Elle n’arrivait pas à se relever, et son sang s’écoulait de sa plaie.
-   Pourquoi…
Sa voix s’était faite plus faible. Elle parvint une ultime fois à se redresser sur ses bras seulement.
-   Pourquoi… La vie m’offre-t-elle tant de douleurs…
Puis, alors qu’une dernière grimace de tristesse vint déformer ses lèvres, ses membres tremblèrent et elle tomba en avant.
Pour ne plus se relever.
Sephyra baissa le museau en plaçant une main sur ses côtes. Puis elle regarda la mer qui s’étendait dans la nuit, à sa gauche. Une larme s’échoua sur le sol. La lune se reflétait sur les eaux calmes. Elle leva les yeux sur l’astre nocturne.
-   Je suppose que j’ai gagné…
Une seconde larme descendit le long de son museau.
J’ai gagné tellement de fois…
Sa vision chavira.
Mais je me demande encore ce que ça m’apporte…
Elle tomba lourdement sur le côté.

*****
***
« Dernière édition: Juin 10, 2010, 01:24:30 pm par Blackdoom »
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Re : NightDreamers
« Répondre #401 le: Juin 10, 2010, 01:11:36 pm »
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Kane s’esquiva rapidement sur la gauche. Le poing mi-argenté mi-ténébreux d’Hunter le frôla. Mais c’était bien assez, avec cette somme d’énergie qui l’entourait. Une entaille transperça la cape de l’échidné et écorcha sa peau. Pris dans cette aura démoniaque, le jeune homme n’avait même pas besoin de toucher son objectif à proprement dire. L’effleurer suffisait.
Kane ne perdit pas sa concentration et leva son bras droit en hauteur. L’espace d’un instant, l’air autour des deux combattants sembla se contracter. Puis, légèrement en hauteur, il y eut une lueur luminescente, et un éclair fendit bientôt l’atmosphère sur Hunter. Un éclair blanc.
Celui-ci hurla en rejetant les bras sur les côtés, foudroyé. L’attaque ne dura qu’une seconde à tout prendre, mais elle était puissante et dévastatrice pour le commun des mortels. Hunter, cependant, ne mit qu’une seconde pour reprendre son souffle et décocher un sourire dément à Kane.
-   Même pas mal !
En temps normal, Hunter aurait déjà dû être mis hors d’état de nuire par l’intensité des attaques que lui infligeait Kane depuis vingt bonnes minutes. Mais rien ne fonctionnait contre cette créature.
Voilà la puissance d’un démon allié aux forces des ténèbres. C’est fabuleux…, ne put s’empêcher de penser l’échidné malgré la situation.
En retrait, Lisa et Snow étaient subjugués. A eux deux, les mêmes pensées leur venaient à l’esprit. Tel était donc le responsable du saccage dans la cave.
Un véritable Démon…
-   Bon, ça suffit.
Alors qu’Hunter se jetait sur lui, Kane leva son bras gauche en avant. En l’espace d’un clignement de paupière, le jeune homme fut pris dans un bloc de glace qui le congela et l’immobilisa tout à fait. Le visage d’Hunter, figé, exprimait la surprise. Kane s’avança pour contempler sa prise. Puis son museau, sous la capuche, exprima la consternation. Il eut juste le temps de s’abaisser en faisant un grand pas en arrière alors que de multiples ramifications d’ombres entouraient le bloc de glace et avaient failli l’attraper dans leur mouvement. Des fissures apparurent, de plus en plus grandes. Les ramifications s’étendaient sur toute la surface en compressant la glace pour la détruire. Avant que le bloc ne soit totalement submergé par les ténèbres, Kane put apercevoir Hunter lui faire un clin d’œil. Il y eut un silence de quelques secondes, puis le bruit de la glace se fissurant tout à fait déchira le silence de la nuit. Les blocs tombèrent à même le sol alors que l’ombre, immense, se déployait tout autour de la silhouette d’Hunter. Celui-ci se tenait au milieu et se massait nonchalamment la nuque d’un air désabusé. L’ombre revint à son point d’origine avant d’entourer à nouveau son propriétaire autour de l’aura blanche.
-   Ah la la, dit, « papa », va falloir faire mieux que ça si tu veux me choper… Mais je vois que tu veux jouer, reprit-il en souriant désabusement d’un air profondément mauvais. Jouons ensemble alors !
Et il se jeta de nouveau sur sa proie. Kane leva ses bras face à lui. Par l’effet du pouvoir auquel il faisait appel, sa capuche se rabattit brutalement en arrière, au même titre que sa cape qui claqua dans son dos. Son visage se tendit légèrement dans la concentration alors que Hunter se jetait sur lui, un sourire fou sur les lèvres. Une sphère bleutée apparut à quelques centimètres des paumes de Kane. Une sphère qui brilla timidement, avant de s’éteindre le temps d’une demi-seconde. Une violente lumière aveugla alors Hunter, le forçant à se stopper, juste avant qu’une violente explosion d’énergie ne le fasse reculer de force en se couvrant le visage d’une main. Un tourbillon prit forme entre le jeune homme et Kane. Ce dernier avait toujours les deux bras levés, contrôlant son pouvoir par ses mains. Le tourbillon forma un cône dont la pointe provenait de son contrôleur, et qui s’ouvrait face à Hunter. A l’intérieur de ce déchaînement de puissance brillait une violente lumière parcourue d’éclairs.
-   Hunter, si j’ai bien un conseil à te donner, sur ce coup…, murmura Kane en se préparant à lancer son attaque.
Ses sourcils se froncèrent et sa mâchoire se contracta.
-   Ne meurs pas.
Il se cambra en avant. Le lumière se fit plus aveuglante que jamais et fut accompagnée d’un son strident. Un coup de tonnerre, assourdissant, annonça l’attaque. Hunter abaissa légèrement son bras, mais il était trop tard pour esquiver. Un éclair, violent et énorme, sortit sans prévenir du fond du tourbillon pour le transpercer de part en part. Le jeune homme hurla de toutes ses forces, sauvagement électrocuté tout autant que transpercé. Mais l’attaque ne s’arrêta pas là.
Le tourbillon referma son cône sur lui-même pour former une large sphère qui tourbillonnait en son centre.  A ce moment là, Kane rejeta brutalement ses bras sur les côtés, sa longue cape virevoltant avec force derrière lui par la démonstration de sa puissance. Des dizaines de cônes de glace se projetèrent sur Hunter avec une rapidité hors du commun. Le jeune homme n’en put esquiver aucun. Il encaissa l’attaque sans même pouvoir hurler sa souffrance, le souffle coupé par les coups qui déchiraient sa peau et pénétraient ses chairs. Quand la sphère de tourbillon s’évapora dans les airs, Hunter fit un pas en arrière en grognant sourdement, le corps en sang, le visage crispé dans la souffrance et dans la volonté de rester debout.
C’est cette volonté qui causa sa perte.
La sphère à peine disparue, en même temps que la lumière, il eut à peine le temps de voir la silhouette de Kane se jeter sur lui avec vélocité. La main de l’échidné pénétra son abdomen dans une gerbe de sang. Hunter rejeta légèrement la tête en arrière, le souffle coupé, les battements de son cœur stoppés en pleine course. Puis il émit un gargouillement de sons rauques et souffrants. Les doigts de Kane fouillaient ses entrailles. Avant même qu’Hunter put se dégager, l’échidné trouva ce qu’il cherchait. Ses doigts frôlèrent une surface dure, contrairement aux viscères molles qui prenaient place à l’intérieur du corps. Il posa son index sur la Pierre, et Hunter hurla.
Snow et Lisa, en retrait, suivirent l’enchaînement des actions sans rien pouvoir faire. Lorsque leur ami hurla, ils virent son corps s’entourer d’un halo rouge. Puis l’aura blanche démoniaque, tout autant que l’ombre démesurée, disparurent. Kane retira sa main sans retenue.
Et Hunter tomba lourdement sur ses genoux avant de s’étaler de tout son long sur le sol, aux pieds de l’échidné.
Inerte.

*****
***


*****
***

La fumée se dissipa derrière le petit groupe alors qu’ils faisaient face à l’ascenseur du building présidentiel. Marvin, un peu en avant par rapport au couple, en profita pour fouiller ses entrailles et extraire la balle de son poitrail. Il avait repris forme humaine en y laissant quelques giclées de sang sur la moquette du couloir de l’hôtel qu’ils avaient quittés. Le jeune homme amena la balle devant ses yeux, la toisa en souriant finement puis la jeta sur le côté avant de s’avancer vers l’ascenseur et d’appuyer sur le bouton pour l’appeler.
Sans se regarder, Loth et Rika surent qu’ils venaient de perdre une très belle occasion d’en finir avec leur ennemi. Une occasion qu’ils regretteraient sûrement. Mais ils voulaient combler le vide qui leur creusait encore la mémoire. Leur existence reprenait peu à peu sa consistance au fur et à mesure que les pièces du puzzle semblaient trouver la bonne place au cœur de la machination de leurs souvenirs communs, mais ils leur manquaient encore une grosse partie à combler.
Sans se parler une seule fois, ils descendirent longuement dans l’ascenseur, bien au-dessous du niveau du sol, dans un sous-sol seulement accessible via cet ascenseur réservé aux plus hautes personnalités du gouvernement, en toutes apparences ; pour l’activer, il fallait une clé que Marvin possédait dans l’une des nombreuses poches intérieures que comptait son long manteau brun.
Au sortir de l’ascenseur, Marvin les conduisit dans un long dédale de chemins de terre. L’endroit avait quelque chose de peu rassurant, voir de dangereux.
Avec ses échafaudages en bois qui soutenaient les murs et le plafond, Loth et Rika surent qu’ils étaient dans une mine – ou en tout cas ce qui y ressemblait. De vielles lanternes illuminaient les couloirs d’une lueur fantomatique, en tout cas lorsqu’elles étaient encore allumées. Du reste, une étrange mine : des bifurcations sans logique apparente apparaissaient tous les dix pas. Sans un connaisseur, le sous-sol apparaissait comme un véritable labyrinthe dans lequel il était facile de se perdre et… De mourir.
Le jeune couple remarqua très rapidement qu’à chacun des passages de Marvin devant une lanterne allumée, la flamme se ployait très dangereusement, contrairement à leur propre passage. Ils n’avaient d’ailleurs aucune envie de détourner la tête en arrière : ils entendaient très bien quelque chose les suivre dans le dédale. Sans même avoir besoin de regarder, ils s’imaginaient très bien et à raison qu’une ombre vivante suivait leurs pas et éteignait les flammèches à leur passage. Devant eux, Marvin continuait d’avancer, silencieux. Ils n’avaient qu’à  le suivre.
Au détour d’une bifurcation, ils quittèrent soudainement la mine pour déboucher dans un vaste tunnel dont les parois étaient recouvertes de plaques métalliques. Un long tunnel en ligne droite. Le contraste entre les échafaudages de bois et les plaques en métal était saisissant. Le petit groupe traversa le tunnel plongé dans la pénombre pendant ce qui leur parut être une éternité. Étrangement une fois encore, malgré les ténèbres étouffantes, Loth et Rika parvenaient à voir distinctement la silhouette de Marvin juste devant eux. Mais c’était bien la seule chose qu’ils distinguaient ; le reste était plongé dans le noir.
Ils surent qu’ils avaient quitté le tunnel pour déboucher dans une vaste place sous terre quand leurs oreilles cessèrent de bourdonner sous l’effet d’être plongé sous le niveau du sol entre des plaques métalliques. L’air y était moins étouffant et l’atmosphère moins dense. Mais ils ne voyaient rien. Marvin se tourna vers eux. Il fixa Rika, le regard torve, s’attendant visiblement à ce qu’elle fasse quelque chose. Elle l’interrogea d’un air perplexe en levant une main devant elle.
-   Et bien, il fait tout noir, commenta le blond d’un air blasé.
Loth et Rika n’eurent aucune réaction, se demandant simplement si leur interlocuteur ne les prenait pas pour deux imbéciles.
-   Oui, on avait remarqué, conclu placidement Loth.
-   Fais quelque chose ! Répliqua Marvin, agacé, sans faire attention au jeune homme.
-   Mais que je fasse quoi ? S’impatienta Rika en fronçant les sourcils.
-   Tes pouvoirs !
Devant la réaction étonnée du jeune couple, Marvin soupira en se prenant le visage d’une main.
-   T’as vraiment tout oublié… Ils y ont pas été de main morte tu me diras. Bon. Tu sens ton cœur battre ?
Marvin posa sa main droite sur son torse. Rika fit de même, un peu hésitante, sans lâcher son interlocuteur du regard.
-   Ils ont ouvert notre porte. Tu le sens, ce fluide en toi, cette palpitation singulière ? Concentre-toi.
Rika ferma les yeux. Il lui semblait effectivement, depuis qu’elle avait regagné cette étrange apparence, que quelque chose résidait au fond de son âme, quelque part dans sa tête. Un crépitement, comme une flammèche qui ne demandait qu’à être allumée pour imploser. Mais ce n’était pas quelque chose de destructeur.
Sans vraiment y réfléchir, elle leva les bras à ses côtés, sans ouvrir les yeux. Sous le regard étonné de Loth et convaincu de Marvin, une lueur rougeoyante illumina les paumes de la jeune femme, éclairant doucement son visage. Sans prévenir, elle rejoignit soudainement ses deux mains l’une en face de l’autre, à quelques centimètres seulement d’intervalles. Entre les deux paumes, il y eut un semblant de crépitement, la lueur se fit plus vive ; puis elle présenta ses paumes face au plafond de terre, loin au-dessus d’eux, et une flamme apparut dans les airs, devant son visage. Elle rouvrit les yeux et contempla le résultat de sa concentration. Des souvenirs se ravivaient en elle, mais elle ne les comprenait pas et ne les entrevoyait que par bribes.
-   Qu’est-ce que c’est que ce délire… ? Commenta Loth en s’approchant de la jeune femme pour contempler la flamme, qui brillait doucement dans la pénombre.
-   Ce qu’on a gagné pour cause de la tragédie qui s’est établie sur notre famille après l’égoïsme de nos aïeux…, répondit Marvin qui avait perdu son sourire.
En cet instant, Loth et Rika reconnurent parfaitement le visage mélancolique de ce jeune garçon blond qu’ils avaient connus dans leur enfance. En cet instant seulement, le visage de Marvin redevint ce qu’il avait été. Un enfant triste, qui cachait une histoire mouvementée, mais qui avait toujours su sourire et remonter le morale à ses deux amis.
-   Bien, reprit-il. Maintenant, envoie ta flamme en bas.
Il désigna d’un mouvement du bras la pénombre en face d’eux. Rika le regarda, subjuguée par ses paroles en plus de par la découverte de son pouvoir. Elle avait perdu son agressivité coutumière. Elle était redevenue la petite fille, plus jeune que les deux garçons, toujours un peu étonnée, mais se gardant bien d’exprimer son ignorance du monde environnant.
Retrouvant son attitude passée, elle n’interrogea pas Marvin et se concentra à nouveau. Elle pouvait le faire.
Elle savait le faire.
La flamme bougea légèrement au début, hésitante. Puis elle s’avança et dépassa bientôt les deux jeunes hommes qui la regardèrent tracer un chemin lumineux dans les ténèbres. A la grande surprise de Loth, la flamme descendit. A leurs pieds se dressaient une falaise. Loth songea seulement à ce moment là qu’heureusement que Marvin connaissait l’endroit. Il aurait été facile de tomber dans la pénombre la plus complète. La flamme descendit de quelques mètres en contrebas avant que le sol ne fut illuminé faiblement par la flammèche.
-   Un peu à droite, je crois, continua Nicolas pour Rika. Il y a un brasero.
La flammèche se déplaça sur la droite, continua en avant, cherchant son chemin, un réceptacle où se poser. Bientôt, un bâton planté à même le sol apparut dans les ténèbres. La flammèche vint agiter le brasero et celui-ci s’enflamma rapidement. La lumière se fit plus vive ; mais pas assez encore pour illuminer complètement la grande voûte dans laquelle ils se trouvaient. Marvin demanda à Rika de procéder au même schéma deux autre fois. A chaque tentative – toute réussie -, la nouvelle flamme reprenait le même chemin en contrebas, puis illuminait un nouveau brasero. Quand les trois furent allumés (ils formaient un triangle de quelques mètres d’envergure), Marvin se tourna vers Rika et la félicita d’un sourire. Celle-ci se surprit à lui répondre en toute tranquillité.
Comme si rien ne s’était passé durant tout ce temps.
-   Et maintenant ? Demanda Loth en se tournant vers Marvin, ayant lui aussi perdu toute agressivité sans même s’en rendre compte.
Pour seule réponse, le jeune homme demanda à Rika d’allumer une nouvelle flammèche qui les guiderait dans le semblant d’escalier à leur droite, à même la terre, et qui descendait en longue courbe jusqu’en bas en suivant le contour du mur naturel. La faible lumière les guida, Rika tenant ses paumes face au plafond pour garder la flamme au-dessus de ses mains et devant elle. Elle laissa la flammèche s’évaporer dans les airs quand ils arrivèrent près des braseros allumés. Puis le couple se tourna vers Marvin. Celui-ci regardait droit devant lui, comme plongé dans ses pensées. Puis il se détourna pour fixer ses deux interlocuteurs. Il baissa les yeux le temps de chercher quelque chose dans l’une des poches intérieures de son manteau, et en sortit un parchemin enroulé sur lui-même qu’il déplia lentement. Loth et Rika le regardaient faire sans comprendre. Marvin lut le texte écrit à la plume depuis des temps immémoriaux à voix haute.
« Un amour interdit
Sacrifié sur l’Autel
Du lieu maudit.
Du nom des amants réunis
Tu devras faire l’appel,
Et ainsi renaîtra l’Insoumis. »
Aussitôt après l’incantation, le feu prit une énorme intensité sur les braseros et léchèrent les bâtons de bois pour former trois torches incandescentes. Avant même que le jeune couple ne puisse réagir, les flammes se dispersèrent sur les côtés, formant un triangle de feu dont la pointe se tournait vers le sud, là d’où ils venaient. Derrière les flammes, Loth et Rika cherchèrent à capter le regard de leur ennemi, conscients qu’ils s’étaient fait avoir d’une manière ou d’une autre. Mais Marvin regardait dans une toute autre direction. Les deux jeunes adultes suivirent son regard et restèrent pantois de frayeur en découvrant ce qui se présentait à quelques mètres d’eux. Ce qu’ils n’avaient pas pu voir dans la pénombre, mais qui était maintenant bien visible par les flammes rougeoyantes qui léchaient les ténèbres.
Une porte aux dimensions immenses trônait en plein milieu de la grande voute.

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« Dernière édition: Juin 15, 2010, 03:57:54 pm par Blackdoom »
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« Répondre #402 le: Juin 10, 2010, 01:18:42 pm »
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Shakti ne ressentit aucune souffrance. Juste un mouvement d’air désagréable, et quelque chose qui s’échappait d’elle et qui lui fit prendre un teint pâle et surpris. Elle leva son bras gauche à ses yeux et contempla le jet de sang qui sortait de ce qui lui restait au niveau de l’épaule.
-   Qu’est-ce que…
Eut-elle juste le temps de balbutier ; car la seconde d’après, sous la puissance du pouvoir qui l’abattait, elle fut projetée en avant en crachant une volée de sang. Son corps s’étendit sur le sable, ses jambes détachées du tronc. Shakti hurla avant que son cri ne fut interrompu par un vomissement d’hémoglobine. Face à la surprise et à la vélocité de l’attaque, Strife n’eut que le temps d’assister à ce spectacle avant d’avoir le réflexe de s’éloigner d’un léger bond sur le côté pour contempler leur ennemie.
Myosotis se trouvait précisément là où Shakti se tenait une seconde auparavant, les mains pleines de sang, les bras encore levés par son attaque dévastatrice. Elle les abaissa lentement en relevant la tête, dévoilant son regard où ne résidait plus que haine meurtrière. Et sans plus perdre une seconde, elle s’élança sur le seul objectif qu’il lui restait à accomplir.

Un hurlement dans la nuit. Celui d’un félin. Nicolas détourna les yeux du combat entre Saïko et Zalosta pour regarder en direction de Strife et de Shakti. Il grimaça en discernant la silhouette de Myosotis qui courait vers lui et se retourna tout à fait pour faire face. La jeune femme se lançait avec une rapidité accrue par sa volonté de tuer. D’un geste, il fit signe au Révérend de venir lui porter secours. Ce dernier avait également entendu les hurlements et avait prêté attention à la scène. Il laissa donc le renard et la hérissonne pour rejoindre rapidement son acolyte encapé. Myosotis n’était plus qu’à deux ou trois mètres d’eux. Ils parvinrent à discerner son regard.
Des yeux munis d’une envie inébranlable, brillants du désir du sang. Sans même y faire attention, Nicolas fit un pas en arrière.
-   Appelle-la ! Ordonna-t-il au Révérend Matthew.
Mais celui-ci n’avait pas eu besoin qu’on le lui dicte. Il psalmodiait déjà quelque chose dans un langage incompréhensible et d’une telle vitesse d’élocution qu’il était impossible de soutenir ses mots étranges. Il leva son bras gauche, paume orientée vers son visage, ferma les yeux et récita quelque chose dans un murmure. Au même moment, Myosotis venait de prendre appui pour sauter du plus haut qu’elle pouvait et de toutes ses forces. D’un bon prodigieux, elle se propulsa en direction de Nicolas qui la regarda venir sans rien pouvoir y faire. Matthew leva alors son bras gauche en avant, droit vers la jeune femme. Un éclat rouge suivit d’un cercle complété par des formes géométriques complexes apparurent dans les airs juste devant les deux hommes avant de s’évanouir aussitôt. Et Myosotis stoppa sa chute à quelques centimètres seulement de sa proie, main levée à ses côtés et doigts tendus pour déchirer les lignes qu’elle sentait palpiter sous la peau de l’homme. Elle fut stoppée dans les airs, sans plus pouvoir bouger. Elle et Nicolas se lancèrent un regard réciproque de haine.
Puis un écran de fumée apparut dans la nuit, juste derrière les deux silhouettes humaines. Lucia en sortit. Elle s’approcha tout de suite de Nicolas.
-   Tu sais très bien que je n’aime pas qu’on fasse appel à moi sans prévenir…, susurra-t-elle d’une voix sifflante, empreinte d’une sourde colère.
-   Le sacrificiel est farouche. Immobilise-la, ordonna simplement l’homme.
Lucia contempla alors Myosotis sous les bandages qui entouraient ses yeux. Elle eut un fin sourire.
-   Normal qu’elle vous donne du fil à retorde…, murmura-t-elle sans rien expliquer de plus.
Une chaîne sorti alors de l’écran de fumée derrière elle et se traîna dans les airs avant de s’enrouler autour de l’avant-bras et de la main droite de la prisonnière. Matthew baissa son bras gauche après cela, et le maléfice se dissipa. Myosotis retomba à genoux. La chaine entraîna alors de force son bras à s’enfoncer dans le sable jusqu’au coude. Elle grimaça face à la pression énorme qui étira ses muscles.
-   Une seule chaîne ? Demanda Nicolas en contemplant sa victime.
-   Une seule devrait suffire, placée comme ça, éluda la femme. Qu’avez-vous fait des deux premières ?
-   Elle les a brisées.
Lucia regarda Myosotis un peu plus consciencieusement. Puis elle hocha la tête.
-   Impossible, elle n’a pas les bonnes capacités.
Nicolas pencha la tête en cherchant une explication avant de se remémorer les flammes qui étaient apparues. Il en fit part à sa collaboratrice. Cette dernière se retourna pour regarder le renard qui se battait à quelques mètres derrière eux. La hérissonne se tenait devant lui. Ils semblaient discuter. Le renard balaya l’air d’un coup de bras en criant quelque chose.
-   Ses flammes doivent être très spéciales…, murmura Lena plus pour elle que pour les autres avant de se retourner à nouveau vers Myosotis. Mais sans son aide, elle sera sous bonne garde.
-   Tout est prêt de ton côté ? Demanda alors Nicolas.
Elle répondit par l’affirmative.
-   Et pour le troisième ? Interrogea alors le Révérend.
-   L’entité qui l’a enrôlé s’en occupe, nous n’avons rien à faire de plus.
Puis Nicolas regarda la lune en plissant les yeux.
-   Lucia.
Elle le fixa un instant, puis hocha la tête.
-   Oui.
La jeune femme fit alors volte-face et repartie par l’écran de fumée. Ce dernier se dissipa lentement dans les airs après son départ.
-   L’heure est venue, déclara Nicolas en reposant son regard sur Myosotis.

Strife s’agenouilla près de Shakti. Celle-ci respirait par à-coups brefs et presque indistincts.
-   Cette espèce de…
Le renard contempla son acolyte, le regard dénué de toute émotion.
-   Alors comme ça tu vas mourir cette nuit, dit-il simplement.
Il regarda le corps démembré de la féline. Il ne lui restait plus que son bras droit pour seul membre. Le reste était découpé, parfaitement, sans bavure. Le sable, aux endroits meurtris, était déjà rouge du sang qui s’écoulait sans interruption.
-   J’ai bien peur de devoir affirmer… Que nous avons totalement sous-estimés le pouvoir de notre ennemie.
-   Je peux pas…
Saïko reposa son regard sur le museau de Shakti, tourné sur le côté, plaqué au sol. Elle avait les yeux fermés et la mâchoire serrée par ses efforts à rester consciente.
-   Je peux pas mourir… Maintenant… Pas comme ça…, balbutia-t-elle. Je peux… pas…
Elle écarquilla les yeux au moment où un dernier soubresaut lui arrachait un grognement de souffrance, puis elle expira longuement, dans un dernier souffle. Ses pupilles s’agrandirent sous la lumière de la lune. Et ses muscles se détendirent pour toujours.
Strife contempla son ancienne, dorénavant, collègue. Il se releva en soupirant distraitement, puis daigna créditer celle qui l’avait accompagnée toutes ces années d’un long regard froid.
-   Dommage…
Son museau s’étira d’un léger sourire.
-   Au final tu rejoindras bien l’enfer, mais sans moi et pas sur cette terre.


Elle s’était débattue dans un premier temps pour tenter de libérer son bras pris au piège, mais peine perdue. Essoufflée par ses efforts vains, elle baissa la tête avant de fermer les yeux. Alors c’était comme ça que tout allait se terminer… ?
Mel…
Elle revit les images du renard. Elle plongea à nouveau dans ses souvenirs, courts et peu nombreux, mais bien vivants. Ces longues marches à ses côtés, ces moments à deux, sur les chemins de terre, dans les forêts, perdus dans la campagne. Ces paysages ensoleillés qu’ils avaient traversé le temps de quelques semaines.
Mely…
Elle entendait quelqu’un l’appeler. Mais quel était ce nom, d’où provenait-il… ?
-   Myosotis, il va être temps.
La voix de Nicolas la tira de ses pensées. Elle releva lentement la tête pour le fixer. Il se tenait debout, devant elle. Le regard implacable.
Le sourire qu’elle avait connu et qui l’avait tant de fois rassurée avait définitivement disparu. Malgré sa trahison, elle en concevait une peine incroyable et infinie. Elle s’attendait encore à ce que son visage se détende, puis à ce qu’il lui tende la main.
« Viens, je vais te sortir de là. Tout est fini… »
Mais ces mots ne venaient pas. Il continuait de la regarder de ses yeux vitreux, sans aucune once de sentiment.
-   Réjouis-toi, tu vas enfin servir à quelque chose.
-   Nicolas…
Myosotis venait de baisser la tête. Sa voix n’était plus qu’un souffle.
-   Le temps où vous m’avez éveillée avec ce sourire et ce ton dans votre voix est bel et bien terminé, n’est-ce pas… ?
-   Il n’a jamais existé.
La jeune femme sourit.
-   Bien…
Oui, tout va bien…
Elle voulut se relever en oubliant que son bras était emprisonné. Elle ne réussit qu’à tirer dessus en se faisant à nouveau mal.
Tout va très bien…
-   Nicolas… Vous avez éduqué un monstre…
L’homme n’eut aucune réaction. Il assistait aux dernières paroles d’un simple pion sur un vaste échiquier. Il ne devait avoir en réponse aucune émotion.
Le soleil brille…
-   Vous lui avez appris à contrôler son pouvoir…
Elle posa un pied à terre en se tenant fermement sur le sol de sa main libre.
Les oiseaux chantent…
-   Et ce pouvoir va vous tuer cette nuit.
Elle leva son bras libre. Ses cheveux cachaient son regard. Au moment où Nicolas compris ce qu’elle voulait faire, il écarquilla les yeux en ouvrant la bouche. Le Révérend Matthew, à ses côtés, ne comprit pas assez rapidement pour sa part.
Le vent souffle sur les branches…
Un souffle balaya les pointes devant son visage. Elle fixa Nicolas, un sourire d’excuse sur les lèvres, le regard empreint d’une infinie tristesse.
-   Nous pourrons jouer tous les deux au papa et à la fille en enfer…
Alors tout se passa au ralenti. Nicolas leva un bras pour l’en empêcher, mais il était déjà trop tard.
Elle serra les dents et trancha l’air de sa main gauche en direction de son bras droit. La ligne de la mort céda, et une effusion de sang jaillit sous la lune. Sans prendre attention à la douleur qui s’empara de ses sens, elle se mit rapidement sur pieds. Elle n’eut qu’à faire deux pas avant de se jeter sur Nicolas. Matthew, pris par l’enchaînement des évènements, n’eut rien le temps de faire.
Il fait tellement beau…
L’homme et la jeune femme s’écroulèrent à terre, elle se tenant sur lui. Son bras droit, coupé net, pissait le sang. L’artère faisait jaillir le liquide comme un arrosoir sous la lune. Elle fixa son ennemi droit dans les yeux, leva la main gauche, doigts tendus, et attaqua.
Le gros point rouge qui palpitait au niveau du sternum de Nicolas ne demandait qu’à être atteint. Les doigts de Myosotis passèrent au travers de la peau comme dans du beurre. Nicolas eut un hoquet de souffrance. Puis le bout de son index atteignit le point.
Les cigales chantent dans le bois…
A l’intérieur du corps, il y eut une implosion intense. Nicolas cracha une gerbe de sang au-dessus de lui alors que son corps entier tressautait violemment. Il murmura faiblement le nom de la jeune femme dans un souffle rauque. Celle-ci retira vivement sa main dans une giclée de sang.
Et il me sourit, ce renard…
Nicolas n’avait pas eu le temps de souffrir. Les lignes étaient les traces, les points sa source. En touchant le point palpitant, Myosotis avait provoqué la mort, pleine et entière. Un voile se posa sur le regard de l’homme qui ne lâcha même pas un dernier souffle.
La jeune femme fut violemment tirée en arrière par le Révérend. Celui-ci eut un bref coup d’œil pour le corps de son acolyte, puis il reposa son regard tranquille sur la jeune femme qui ne se relevait même pas.
-   Il ne sera pas seul à rejoindre l’autre monde cette nuit, prophétisa-t-il d’une voix sourde.
Il enjamba la jeune femme, la prit par les bras, lui fit faire un demi-tour puis la traîna sur le sable. Elle se laissa aller sans résistance. Elle avait accompli ce qu’il lui restait à faire.
Dans son sillage se dessinait le poids de son corps jeune sur le sable, dont les grains s’imprégnaient d’une couleur foncée sur un côté. En ouvrant timidement les yeux, elle apercevait les étoiles qui brillaient, là-haut. Quand sa tête percuta plusieurs fois et sans retenue contre les marches du portique qui menait à l’esplanade, elle ne ressentit aucune douleur. Elle comprit à cet instant que cela provenait du fait qu’elle perdait trop de sang. Sa conscience filait entre ses doigts aussi rapidement que son hémoglobine.
Le Révérend la lâcha devant la statue de l’enfant. Puis il fit de nouveau le tour du corps de la jeune femme, se plaça à ses pieds et resta debout. Il ferma les yeux et se concentra. Une volée de sable fin s’éleva alors dans les airs, aux côtés de l’esplanade. Les grains volèrent en longs filets jusqu’à atteindre Myosotis, l’entourèrent puis la levèrent en hauteur. Ils la portèrent au-dessus de la statue, puis la mirent en position comme si elle se trouvait debout, planant dans les airs, son bras indemne plaqué à ses côtés. Le sable l’entoura complètement, l’enfermant dans un tombeau compact qui gravitait dans les airs à quelques centimètres pile au-dessus de la statue du petit garçon. Le Révérend gardait les yeux fermés, toujours concentré. Puis il leva son bras gauche devant lui, paume sur le côté.
Adieu…
Et il referma le poing.
Le tombeau se comprima sur le corps emprisonné et le sang vola dans toutes les directions.
Saïko…


« Mely… »
A ce moment là, une brèche s’est ouverte, au fond de moi. Comme une faille. Une grande lumière est apparue.
« Melys… »
Mon Existence retournait à son Origine. Soudainement, toutes mes questions trouvaient leurs réponses.
« Melysi… »
Puis la lumière se fit plus intense. Un bras se tendit vers moi. Sa main m’invitait à la prendre.
« Tout va bien… »
Je levai mon bras pour prendre sa main. Son visage m’apparut dans la lumière. Elle souriait. Je prenais sa main.
« Ne t’inquiète plus… »
Ah… C’était donc toi qui m’appelais ? Je t’ai cherché tellement longtemps, maman…
« Tout ira bien à présent, je suis là…
Melysia. »


Au même instant, sur une petite île, Lucia se tenait dans la même position que le Révérend Matthew. Au-dessus d’une statue représentant un homme dont le visage exprimait l’affliction, deux mains devant son visage prêtes à recouvrir les larmes qui glissaient sur ses joues de pierre, Millie et Arthur étaient tenus debout grâce à d’étranges ramifications d’eau claire qui comprimaient les deux corps inertes des enfants. La femme referma le poing, et l’entrave se resserra plus fort que jamais, craquant les os et labourant les chairs.
Le sang dégoulina sur la statue sans se diluer dans l’eau.

A Amelicäa, Flake étaient retenue encore vivante par des ramifications de lianes sorties des entrailles de la terre, au-dessus de la statue du vieil homme en colère. L’entité, en apparence un étrange lézard plus grand que la moyenne, lui faisait face.
-   Est-ce que ce sera long ? Demanda Flake après avoir une ultime fois refermé ses paupières sur ses yeux aveugles.
-   Je ferai en sorte en sorte que non.
C’est la dernière parole et la dernière voix que la renarde entendit de ce monde. Alors que l’entité refermait son poing pour que les lianes la compressent de toute la force de la malédiction lancée, Flake se surprit à se poser une étrange question, dernier point d’interrogation de sa longue vie.
Je me demande de quoi vais-je bien pouvoir rêver…
L’instant d’après, ce fut terminé.

« Melysia, viens avec moi… »
Sa main m’entraînait doucement dans la chaude lumière. Je n’avais plus peur.
« Tu ne seras plus seule… Plus jamais. »
Alors que j’avançais vers cette silhouette si réconfortante, elle eut un sourire étrange qui me fit perdre le mien.
Un sourire malfaisant.
« Non, plus jamais… Car je te garderai. »
La lumière brilla plus intensivement que jamais. La nuance de blanc changea lentement pour devenir d’un orangé foncé, puis d’un rouge sombre. La silhouette de ma mère sourit dangereusement.
« Bienvenue dans le bal du Sacrifice, chère petite spirale du Huit… »
Le rouge sombre sembla se diluer, comme de la pluie. Mais d’un liquide plus dense. Semblable à celle de ces légumes…
Des tomates mûres.
Du sang.


Celia apparut aux trois endroits, l’un après l’autre. D’abord la statue du petit garçon, ensuite celle de l’homme affligé, enfin par la statue du vieil homme furibond.
A chacun de ses passages qui ne prenait qu’une minute à peine, elle répétait le même schéma : sortant d’une ombre qui se mouvait sur le sol, elle apparaissait simplement dans la silhouette d’une jeune fille toute en noire, comme trempée par de la peinture. Elle tendait la main gauche, où siégeait l’étrange boussole, et la positionnait-en-dessous du visage de la statue. Le sang dégoulinait lentement sur la roche et semblait imprégner le personnage paralysé par le temps d’un rouge paradoxalement symbole de vie au-dessus des corps morts dont le liquide sombre provenait. A chacun des passages de Celia, une goutte de sang glissait jusqu’à atteindre l’œil gauche de la statue. Une nouvelle goutte glissait alors de la paupière du personnage, d’un rouge plus nuancé.
Une larme d’impuissance dans le Déluge des ténèbres.
La goutte tombait du visage de la statue pour venir s’écraser en plein milieu du cadran étrange de la boussole. En plein milieu des notifications nord, est, sud et ouest siégeait une paupière ovale refermée. Et à chacune des trois gouttes, elle s’ouvrit lentement.
Lorsque la dernière larme vint percuter le milieu du cadran et imprégner la mystérieuse ficelle d’or qui s’en extrayait et rejoignait la paupière, cette dernière s’ouvrit tout à fait en laissant apparaître une pupille profondément noire et très mince au milieu du jaune de l’iris ovale. La silhouette trempée de pénombre de Celia eut un fin sourire démoniaque tout près de l’entité qui avait tué Flake.

« Il est temps de procéder à l’ultime sacrifice...
Pour l’ouverture de la Porte. »





Au fond des ténèbres,
Dans ces lieux funèbres,
Combattons le sort :
Et pour la vengeance,
Tous d’intelligence,
Préparons la mort.

Marchons dans l’ombre ;
Un voile sombre
Couvre les airs :
Quand tout sommeille,
Celui qui veille
Brise ses fers…


Chœur souterrain, Gérard de Nerval



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« Dernière édition: Juin 15, 2010, 08:59:42 am par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
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*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #403 le: Juin 10, 2010, 01:23:00 pm »
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Toute la tribu était rassemblée pour ce jour. J’avais atteint l’âge, enfin.
Mon père m’a emmené dans une clairière pour me montrer les pouvoirs de notre clan. Puis ça a été mon tour de m’exercer. Enfin, il m’a ordonné de partir. Je devais parcourir le chemin tout seul.


-   Je me demande…
Une étincelle rose s’alluma au fond de ses prunelles alors qu’elle levait lentement ses bras à ses côtés.
-   … Qui de toi ou de moi va y laisser son pelage, cette nuit…

Mais c’était aussi un voyage au cœur de moi-même. Pour me trouver moi, ma conscience, l’Essence de mon existence. Communier avec la nature, ne faire qu’un avec elle.

-   Petites larves à l’échelle de l’univers… Je vous remercie de m’avoir éveillé. La Guerre Elémentaire peut débuter…

J’étais heureux de rentrer de voyage.
Le problème c’est qu’ils étaient là, mais pas de la bonne manière. Ils étaient tous allongés par terre. Des marques rouges vives peignaient le sol, leurs habits et nos maisons. Aucun d’eux ne vivait plus.


-   Je vois…, murmura-t-il pour lui-même. L’illusion se brise.
Le corps du jeune homme semblait translucide.

L’image qui m’a le plus marqué et qui me hante encore, c’est celle de mon père, le chef de notre clan, crucifié sur le portique de notre tribu, la gorge tranchée, les yeux révulsés.

-   Tu es la plus pathétique de nous deux, Zalosta…
-   Tu sais…

Depuis ce temps, je redoute la mort sous toutes ses formes. J’en ai une peur inconcevable.

-   … Si tu tiens tant que ça à mourir ce soir, je peux exaucer ton souhait.





NightDreamers
Chapitre 30 ~ Ouverture
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Re : NightDreamers
« Répondre #404 le: Juin 10, 2010, 01:52:19 pm »
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o/ Pas déçue de lire tout ça ! Par contre pour faire un commentaire complet, dans l'immédiat, ça va être dur, j'dois digérer les infos qui sont passées d'un coup dans ce chapitre.

Bon déjà, des morts en plus, Shakti ! On l'aura pas vu assez celle là, ça a été vite expédié o_o' ! Nicolas, ça c'est fait */SBAF, Myomyo/Melmel a bien fait finalement, et puis merde hein, coupons-nous les bras pour tuer l'adversaire, s'il n'y a pas d'autres solutions.

Puis au final, même pour Myo/Mel... En fait, ça n'aura été qu'un vaste mensonge, même sur ce qui semblait enfin déboucher sur un semblant de délivrance, cf la mort de Nicolas.

Et puis... C'est, enfin, ça fait bizarre de retrouver Arthur et Millie ici... En fait les chaines ça permettait de retenir leur âmes, pas seulement d'occasioner des dégats divers, d'après ce que j'ai pu comprendre. Mais... Même Flake, n'empêche. Pourtant, Kane était son ami... quoique, ça me perd.

En fait si je rejoint chacun des perso' bouffé par les statues...
Ils se sont tous fait mené par le bout du nez par une personne proche de l'organisation. Arthur et Millie, par Zalosta */soupire/*, Flake par Kane, Myosotis par Nicolas... Puisque d'une manière, ils sont tous "fragile" sur un plan psy'... Chacun a été seul, à leur manière, jusqu'a trouver ces gens qui les ont aider, et à les faire "vivre" jusqu'au moment dit.

Bon déjà ça. Et puis... Donc Celia et sa boussole, dans la série un GPS Tomtom ne me convient pas. Puis, puis, puis !!

Citation
-   Je vois…, murmura-t-il pour lui-même. L’illusion se brise.
Le corps du jeune homme semblait translucide.

Je suis quasi-certaine de savoir qui ça concerne, et pourquoi, si je rejoint mon idée plus haut !

*Se fait trainer vers la sortie*

o/ Encore plein de suppositions foireuses à faire !
Journalisée
 
 
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