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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #420 le: Juillet 12, 2010, 10:11:34 pm »
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Merci à tous. La suite est déjà en cours de rédaction, je vous demanderai un peu de patience encore. Mais l'aventure continue... Et touche bientôt à sa fin. J'espère que cette dernière partie saura vous transporter dans la lecture !
J'en ai parlé avec Sephyra et Zalosta ce soir. Comme je le leur ai avoué, je me suis plutôt limité sur les aspects glauque/gore de cette fic. Sachant que nous sommes sur un forum tout public, que des jeunes peuvent me lire, que même des personnes sensibles de mon entourage se sont risquées à la lecture... Mais je compte faire de cette quatrième partie un défi personnel sur ces deux aspects.

J'en profite donc dès maintenant pour porter ce message. J'ignore encore quel niveau je vais pouvoir atteindre en terme de descriptions glauques et/ou gores. NightDreamers est un entraînement à l'écriture comme je l'ai déjà dit. Je vais en profiter pour voir ce que ça donne, pour "commencer".
Mais je tiens à prévenir les plus jeunes et les plus sensibles. Cette quatrième et dernière partie sera sans aucun doute la plus trash et la plus dérangeante de cette fiction. Je vous demanderai donc de bien vouloir lire en toute connaissance de cause.





« Après des semaines de blocus au sein des établissements, les élèves sortent soudainement de leur léthargie défensive pour se ruer dans les rues de toutes les grandes villes de la planète. S’en prenant en priorité aux commerçants, ils n’hésitent pas à montrer une grande agressivité, allant jusqu’à tuer le moindre passant se trouvant sur leur chemin. Y compris leurs propres parents, dont les plus téméraires ont tentés en vain de ramener leur enfant auprès d’eux. Ces élèves qui jusque là étaient restés cloîtrés dans leurs écoles se mettent maintenant en marche, faute de nourriture certainement.
Les forces de police ont reçus l’ordre de tirer à vue. »
Timbo News

« Cela fait maintenant plusieurs jours que le soleil s’est coloré d’une nuance sombre. Sans compter la lune qui, pour sa part, s’est revêtue d’une étrange robe rouge. Les scientifiques du monde entier se penchent sur le sujet sans trouver jusque là la moindre explication. La colonne de flamme, que des centaines de témoins du continent central ont aperçue, et qui semble être à l’origine de la destruction de la capitale Station Square, pourrait être liée à ce phénomène étrange. »
Chanel Info

« Les climats se dérèglent. Le jour se fait sombre. La nuit est menaçante. Les changements sont visibles et touchent durement notre écosystème. Certaines plantes perdent de leur vitalité et marquent une inquiétante régression. De récentes observations dénoncent les comportements étranges d’animaux, en particulier pour les espèces nocturnes. Le monde ne tourne plus comme il devrait tourner. Le système est bouleversé.
Nous sommes peut-être à l’aube d’une nouvelle ère. »
Science hebdo


« Chers adultes, chers présidents, chers députés, chers parents.
Vous avez trop longtemps joué de nous. Vous nous avez trop longtemps laissés dans l’ombre d’une insouciance téméraire et inutile, dans une situation d’immaturité affective qui nous lasse depuis tant d’années.
Chers parents, qui n’avez su élevés vos enfants correctement. Vous nous avez appris par votre éducation le goût de la haine et l’amour de la colère. Vous avez cultivé notre désir de vengeance sur ce monde d’adultes, égoïste et mensonger.
Chers adultes, vous pouvez trembler. Aujourd’hui sonne l’heure de la répression, de notre liberté. Vous nous avez sous-estimés, rabaissés, enchaînés à votre système. Il est temps pour nous d’affirmer haut et fort notre désir de nous décoller de votre bourrage de crâne, de vos obligations inutiles et égocentriques. Vous n’avez jamais perçus le fait que le monde que vous façonniez par votre égoïsme deviendrait le nôtre un jour. Et ce jour est venu.
Il est là. Et c’est par la haine que nous allons le prendre. C’est par votre sang que nous allons le repeindre.
Admirez notre colère et notre ressentiment. Admirez ces enfants que vous traitiez jusque là comme des moins que rien, comme de vulgaires objets qui vous appartenaient.
Nous sommes des êtres humains. Nous pouvons choisir, nous pouvons vivre. Nous n’appartenons et n’appartiendrons jamais à personne.
Vous n’avez qu’à mourir de votre stupidité. »
Vidéo envoyée en plusieurs exemplaires à différentes chaînes de télévision et retranscrites en direct lors des informations quotidiennes, dans laquelle le message est lu par un enfant d’une dizaine d’années, assis sur un tabouret, placé devant un mur blanc, menacé par d’autres adolescents aux visages floutés qui pointent leur couteau sur leur otage.


« Les disparitions s’enchaînent les unes à la suite des autres. Certains corps sont retrouvés dans des états qui rendent impossible toute identification. Les familles pleurent les décès, le monde s’interroge. Le phénomène, après avoir commencé sur le continent central, se développe sur toute la planète. Les anciennes peurs refont surface. La nuit n’est plus sûre. Les habitants du monde tremblent quand le soleil, déjà anormalement sombre, se couche à l’horizon. Les décrets pleuvent pour limiter les dégâts ; après l’arrêt des cours à quinze heures (pour les rares écoles non touchées par la révolution sanglante des élèves de tout âge), l’obligation d’être toujours accompagné une fois dehors et les couvre-feux établis ici et là, les gouvernements s’interrogent et les forces de police ne savent plus où donner de la tête. Le Président de Station Square, pour sa part, reste toujours introuvable. La société vacille, les vols se multiplient, les actes de violence sont quotidiens. Plus aucun trottoir n’est sûr. Plus aucun passant n’est certain. Les gens se regardent de biais, prêts à en découdre au moindre signe d’agression. Les actes racistes entre hybrides et humains prennent le pas.
Entre ces affrontements ancestraux et les actions des élèves, sans compter le dérèglement du climat et les étranges changements chez notre soleil et notre lune, plus aucun d’entre nous ne peut douter.
La fin est proche. »
Message anonyme placardé sur les édifices des plus grandes villes du globe.


-   Après le décret recommandant fortement de ne plus sortir seul en pleine nuit, vous nous rapportez de ne plus rester seul même chez soi ? C’est bien ça ? Interrogea le présentateur télé, dubitatif.
La caméra bifurqua. L’interviewé se trouvait assis en face du présentateur, ses mains pressant ses genoux comme s’il souhaitait à tout instant se lever en hâte et quitter la salle.
-   C’est exact, répondit-il toutefois sans ciller.
Quelque chose dans sa voix, qui tenait plus au ton grave ou bien à l’imperceptible chevrotement étrange ? – en tout cas, quelque chose dans sa voix laissait transparaître que l’homme n’était pas à l’aise.
-   Enfin, de quoi peut bien avoir peur le gouvernement ? Continua le présentateur après un court silence, grimaçant. Allez-vous enfin nous dire ce qui se trame après cette soi-disant « colonne de flammes » qui aurait détruit tout Station Square en l’espace d’une nuit ?
-   Le gouvernement n’a que très peu d’informations, en vérité. Mais nous souhaitons tous élucider les cas étranges qui se… (la télé grésilla) …otre planète ces …niers jours. Pour cela, la sécurité est prioritaire. Ne vous prome… seul une f… uit tombée. Ne restez p… chez vous. Soyez toujours accompagné.
-   Mais, et pour ceux qui vivent seul chez eux ? Que leur recommandez-vous ? De prendre un miroir et de rester planté devant pour ne plus qu’ils se sentent isolés ?
Quelques légers rires fusèrent parmi les invités assis autour.
-   Qu’ils invitent des amis, répliqua l’homme interrogé, toujours sur le même ton fermé.
Le présentateur ne cacha pas son mécontentement. Il changea de place sur son fauteuil, posa un coude sur la table et se massa doucement la joue d’un doigt.
-   Que devrions-nous redouter, monsieur le premier ministre ? D’être surpris ?
-   Vous vous trompez. La menace n’est… (il sembla hésiter) Elle n’est pas humaine.
-   Je vous demande pardon ? Rétorqua le présentateur en se calant plus en avant sur son siège, un sourire moqueur sur les lèvres, tandis que des chuchotements se faisaient entendre parmi les invités.
-   Je vous l’ai dit, nous n’avons que tr… (la télé grésilla à nouveau) d’informations. Mais retenez bien ceci.
Le premier ministre tourna alors sa tête vers la caméra. Son regard ne décrocha plus l’objectif.
-   A l’heure d’aujourd’hui, nous ne sommes plus en sécurité nulle part. A ceux qui ont des enfants, restez avec eux. Ne les laissez jamais seul, à au… oment. Ayez toujours un œil attentif, et ne les laissez pas s’éloigner de vous. A ceux qui sont seuls, retr… es amis, de la famille. Restez ensemble.
-   Mais enfin, pourquoi tant de recommandations ?! S’impatienta le présentateur.
Mais la caméra ne bifurqua pas sur lui. Elle continua de filmer le premier ministre, qui ignora totalement son interlocuteur pour concentrer son regard et son message sur la caméra.
-   La nuit n’est plus sûre. Tenez-le vous pour dit. Je le répète encore une fois : ne restez pas s… (l’image et le son se coupèrent tout à fait).






Mes très chers lecteurs, je vous souhaite la bienvenue dans la quatrième et ultime partie de NightDreamers.
« Dernière édition: Juillet 12, 2010, 10:14:55 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #421 le: Juillet 12, 2010, 10:39:39 pm »
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'Tain, ça annonce bien la couleur, tout ça.
Des élèves qui se rebellent, tout l'écosystème qui part en vrille, Station Square détruit par on ne sait quoi, des prises d'otages, le président qui a disparu mystérieusement...

Ouais, je me doute qu'à la fin... Ben, y'aura plus rien.
En tout cas, ce petit teasing me donne l'eau à la bouche. J'ai hâte de voir ce que ça va donner. Surtout quand ça s'annonce plus gore et dérangeant que jamais...

Parce que pour les "happy end"... Faut pas rêver non plus.
« Dernière édition: Juillet 12, 2010, 10:52:01 pm par Coco »
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Re : NightDreamers
« Répondre #422 le: Août 12, 2010, 08:12:59 pm »
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"NightDreamers c'est fini ? .o."
Il y a 18h, de : Saïko.

[Donf] : ... *Stupeur*
[Sephyra] : ... *Soupire de lassitude, tapage d'épaule amical*


Je reviens donc des tréfonds de l'Oise antique, les mains suintantes de chloroforme, un scalpel ensanglanté dans la poche arrière de mon jean, ma tenue bleu d'homme de l'hôpital à moitié sortie du sac à côté, les lunettes paumées, crevé par mes journées commencées à 4h30 du matin (même ce samedi !), pour vous révéler... QUE JE NE SUIS PAS MORT ! Et ND non plus par définition ._.
Parce que tant que je ne serai pas mort, ND WILL SURVIVE !

Ca bosse toujours dans un coin de ma cervelle certainement trop débridée niveau imagination pour pouvoir survivre dans un monde trop sérieux d'adultes, ça bosse et ça trépigne, j'attends d'écrire. Pas l'envie ? Pas le temps surtout. Mais ça trépigne d'impatience. J'y pense chaque jour, j'attends le moment où ENFIN je vais pouvoir choper l'instant d'ouvrir Word et de taper ce que j'ai dans la tête et sur le coeur !
...

Tout ça pour dire que Sephyra, Zalosta, Hunter, Saïko, Lena, Kane et les autres sont toujours vivants. Donf par contre est passé au placard *SBAF* Je déconne !
Et pour déconner vous allez déconner. Faute de chapitre, j'ai deux ou trois petits trucs à vous montrer ^o^

Allez on commence. Tu vas en prendre plein la gueule, Saïko.
 Comment as-tu osé... Enfin, passons. ~~

Peluche Saïko !

Et on continue avec deux strips, par Sephyra s'il vous plaît !

ND's sexy girls (?)
Mallette Secrète

A très bientôt. *Regard inquisiteur, fixe ses lecteurs en sortant de la pièce, referme la porte tout doucement, hésite même à la refermer complètement en jetant un coup d'oeil à l'intérieur, puis la claque sèchement*

Tout ça pour dire... Vous barrez pas, j'reviens bientôt TOT ! *Meurt
« Dernière édition: Août 12, 2010, 08:15:00 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
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Re : NightDreamers
« Répondre #423 le: Août 13, 2010, 02:09:58 pm »
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XDDD

En effet, j'ai bien hâte de lire la suite >w< Depuis le temps que j'l'attends >w<

Mais je dois avouer que la peluche Saïko et les strips m'ont bien fait marrer ! Surtout le deuxième strip, je savais pas que c'était des cartes pokémon dans cette fameuse malette...
*Se fait tuer par Loth*

La peluche Saïko, comme toutes les autres peluches est trop chou >w< Mais par contre, Marvin l'est moins Oo Les mecs devaient être content en voyant les filles, mais "la" dernière les a peut être fait changer d'avis... XDD

Quoiqu'il en soit j'ai hâte de voir la suite, alors continue papa ! >.<
*Reste au côté de Donf pour qu'il puisse enfin continuer ND.*

Et les phrases de la dernière fois... Punaise, les enfants font flipper Oo Faut que les gens fassent gaffes là... En plus avec tous les évènements étrange...
...
>.<"

Allez, bon courage pour écrire la suite >w<
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #424 le: Août 13, 2010, 05:28:18 pm »
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*/Se mange violemment une vieille gamelle/*

J'AI OUBLIE DE FAIRE FLAKE ET MARVIN O_o ?! */va vérifier à toute allure/*
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Re : NightDreamers
« Répondre #425 le: Août 19, 2010, 05:34:55 pm »
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  • Bras gauche de Saïko Strife
*arrive avec une chaise pliante et un parasol, les lunettes de soleil calées sur le museau et la paire de tongues aux pattes*
Salut.
*plante son campement dans la chambre de Donf et se fait apporter un cocktail*
Je m'installe ici ; fait trop moche dehors. Et je bougerai pas tant que j'aurai pas de suite à me mettre sous la dent, nah. J'attends.
*boit tranquillement son cocktail*
Ah et je suspendrai illustrations et gags en 4 cases tant qu'il y aura pas de suite è__é
Alors la suite ^0^

*se fait dénoncer aux autorités*
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #426 le: Septembre 14, 2010, 08:20:21 pm »
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A tous ceux qui pensaient que la reprise des études et mon déménagement avaient eu raison de ma motivation à écrire ND, je leur dédie bien aimablement ce qui suit.








-   Tu dois avancer dans l’ombre, Hunter… La lumière est faible. Plus qu’avant.
-   Elle a disparu quand tu es partie.
-   Je ne suis jamais partie.

Regarde. Ou bien le monde s’arrêtera de tourner.

-   Ce monde n’est qu’une gigantesque toile où nous sommes tous englués dès notre naissance. C’est par ses propres forces que l’être peut se décrocher de ses entraves pour trouver sa liberté. Et quand bien même…

-   Lorsqu’un tout est dispersé, il est très dangereux de laisser ses morceaux éparpillés trop longtemps.
-   Qu’est-ce que… Mais qu’est-ce que tu veux dire, à la fin ? Demanda Saïko en se passant une main sur les yeux, irrité et mal en point.
Strife eut un imperceptible sourire en coin.

Comprends. Et tu saisiras le sens de ta vie.

-   Qu’est-ce que nous avons fait de mal pour mériter ça ?! Explosa Sephyra en se relevant brutalement sur son lit et en toisant son interlocutrice qui s’avançait toujours vers la sortie. Qu’est-ce qu’on a fait, dis-le moi ?! Dis-le moi ! Qu’est-ce que je t’ai fait à la fin !!

-   Il n’est pas dit qu’étant libre, l’être ne finisse tout simplement pas par tomber et s’écraser au sol, faute de savoir voler par lui-même.

Agis. Accomplis ton rôle, pour ta mère, pour ton père. Pour moi. Pour tous…

-   Nous leur donnons les pistes pour qu’ils puissent se délier de la toile. Nous verrons bien s’ils tomberont ou non à la toute fin, conclut l’échidné.





NightDreamers
Chapitre 31 ~ Somnolence
Bientôt





Ce chapitre 31 est d'ores et déjà terminé. Le 32 est en cours (4e page), le 33e devrait suivre la lignée. Pour le reste, tout va s'enchaîner.
Il ne reste plus qu'une dizaine de chapitres avant de clore cette longue histoire. Dix chapitres seulement pour répondre à toutes les questions, pour lever le voile sur tous les mystères qui gangrènent le scénario (j'ai fait fort niveau mystères d'ailleurs... Peut-être trop fort, on s'y perd).
J'espère que vous arriverez à suivre, le tout s'annonce complexe. Et pas très joyeux.
Depuis le début je vous ai annoncé le "non happy-end". Y serez-vous préparés ?

Vous le saurez très bientôt. ND est de retour ! ^o^
« Dernière édition: Septembre 14, 2010, 08:21:52 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
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Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
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Re : NightDreamers
« Répondre #427 le: Septembre 18, 2010, 08:53:43 am »
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Ouuh, en effet ça m'a l'air pas bien joyeux XDD

Le retour de Strife, donc... Hum, je sens que je vais bien aimer ce passage ^^ Sephyra m'a l'air tendu, et Hunter... Hunter parle à qui ? Oo J'ai ma petite idée mais je ne pense pas que cela soit vrai. Bah, y aura qu'à voir !

Bref, j'ai hâte de voir cette fameuse suite, j'attends depuis longtemps >w< Bon courage ! =D
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #428 le: Septembre 18, 2010, 04:25:09 pm »
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Hé bé, ça valait bien le coup d'attendre... surtout que ça s'annonce "bien" X)

Je dirais que cette "mise en bouche" est à l'image de la fic : glauque (très, devrais-je même dire), angoissante... et captivante. Surtout quand j'ai vu "pas très joyeux"... j'ai hâte de voir ça X)

Une dizaine de chapitres restants ? 'Tain, j'pense pas que je vais tenir jusqu'au bout... quand je pense que je prends plaisir à lire c'te fic... >> (Je sais, je suis (très) impatient...)

Enfin bon... allez, bon courage pour la suite ! ;)
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Re : NightDreamers
« Répondre #429 le: Septembre 19, 2010, 11:12:10 am »
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*/sort de son lit de mort, bouillotte sur la tête, la tiens d'un air WTF en regardant le bout de preview/*

Il date du 14 ? Comment ça, ça date du 14 ? Et on est le 19 ? Et les gens ont posté seulement hier ? oô j'suis bluffé.

Et puis omg c'est quoi encore cet enchainement de chose zarbi ? */se frotte les yeux/* Et c'est quoi encore ces histoires de toiles o_o "net" hein ?
Mais mon dieu là, j'suis ravie de revoir un bout de quelque chose NDesque ici, mais là, c'est trop, c'est trop mystérieux o_o

*/se retourne dans son lit en braillant des choses imcompréhensible, à l'agonie, puis se retourne soudainement pour lever le doigt/*

D'façon te connaissant, en 10 chapitres, on aura bien le temps de siroter un thé entre deux pour savourer les mystères et les réponses qui s'enchaineront ! Et prête pour le non-happy end, absolument. J'veux juste voir comment tout va s'orchestrer sur la fin, pour le grand final. Tout, ça risque d'être intéressant. Dernière ligne droite, j'ai du mal à y croire, après tant de temps...
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Re : NightDreamers
« Répondre #430 le: Septembre 27, 2010, 12:02:09 pm »
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Yo !
Et ben, après pas mal de temps, on va reprendre du rythme ! Voilà le premier chapitre de cette quatrième et dernière partie ^o^
Va falloir que je me réhabitue aux balises, à l'enluminure à mettre à chaque fois, aux copier/coller... que du bonheur !
Bref sur ce j'en dis pas plus, je vous laisse savourer le retour de nos "héros", même s'ils ne foutent pas grand chose jusque là et qu'ils n'ont même pas pu empêcher l'ouverture de la Porte. Tu parles d'un récit héroïque.
... J'ai toujours aimé les histoires de méchants <3







-   Je me demande encore si nous avons fait ce qu’il fallait.
Kane ne détourna pas le regard du journal qu’il tenait entre ses mains. Sa collègue reprit :
-   Peut-être que nous avons été trop loin…
-   Nous avons accompli ce qui devait être fait.
La femme qui se tenait sous la longue cape noire, capuche rabattue sur la tête, sursauta légèrement. Kane laissa tomber le journal sur la table en face de lui et daigna se tourner pour regarder son interlocutrice.
-   Sais-tu ce qui fait la notion de « temps », Milène ?
La capuche fit un « non » hésitant.
-   C’est qu’il est irréversible. Rien ne peut l’arrêter. On ne peut ni l’accélérer, ni revenir sur ce qui a été fait auparavant. Le Temps est notre maître, notre chaîne universelle, mais nous n’avons conscience de ça que d’une façon très limitée.
-   La finitude de l’existence…
-   Et pas seulement celle des êtres vivants.
-   … Est irréversible.
Kane hocha la tête en signe d’acquiescement.
-   Si nous ne l’avions pas provoqué nous-mêmes, le Temps aurait trouvé un autre moyen d’aboutir à cette situation, continua l’échidné de sa voix grave et reposée. Un jour ou l’autre…
Il détourna la tête sur le côté, puis croisa les mains dans son dos en regardant la fenêtre.
-   … La fin serait arrivée avec ou sans notre consentement.
-   Mais ces jeunes personnes, n’est-ce pas trop leur imposer… ?
Kane fit quelques pas en direction de la fenêtre et se stoppa près d’elle, toutes pensées perdues dans ses réflexions.
-   Ce monde n’est qu’une gigantesque toile où nous sommes tous englués dès notre naissance. C’est par ses propres forces que l’être peut se décrocher de ses entraves pour trouver sa liberté. Et quand bien même…
L’échidné se retourna et transperça son interlocutrice du regard, malgré la pénombre de leur capuche respective.
-   Il n’est pas dit qu’étant libre, l’être ne finisse tout simplement pas par tomber et s’écraser au sol, faute de savoir voler par lui-même.
La dénommée Milène garda le silence en croisant les mains sur ses jambes, la tête baissée.
-   Nous leur donnons les pistes pour qu’ils puissent se délier de la toile. Nous verrons bien s’ils tomberont ou non à la toute fin, conclut l’échidné.


DayDreamers
Chapitre 31 ~ Somnolence


Le premier détail qui me permit de savoir que je me réveillais, ce fut la sensation du vent contre ma fourrure. Puis la morsure du soleil. Les yeux fermés, j’étais pourtant aveuglé par sa luminosité qui perçait à jour le moindre début de rêve qui tentait de s’immiscer dans mon esprit. Et puis il y eut cette voix…

-   Ohé, réveille-toi…
Le museau du goupil frémit. Il grimaça. Une main se tendit vers lui, franchissant la trop grande clarté qui l’éblouissait. Il leva son bras en sa direction.
Réveille-toi, mon renardeau…
Le visage d’une renarde s’esquissa fugitivement.
-   Quel suspens à trouer le cul d’un chameau… Tu vas te réveiller ou je dois te loger une balle dans le ventre ?
Saïko ouvrit les yeux. L’éclat du jour l’ébloui, mais il eut le temps d’apercevoir une silhouette penchée au-dessus de lui. Le goupil grogna en plaçant son bras droit en visière.
-   Qui est là… ? Grogna-t-il.
Un léger éclat de rire lui répondit.
-   Si j’avais su choisir… On n’en serait pas là, certainement.
Cette voix…
Saïko se redressa tant bien qu’il put. L’inconnu qu’il pensait reconnaître ne le gêna pas dans son mouvement, malgré ce à quoi il s’attendait. Il s’ébroua furtivement, puis ouvrit enfin les yeux, les paupières papillotantes. Strife lui tendit un fin sourire.
-   Zalosta ne t’as pas tué finalement… Tant mieux d’un côté. De l’autre, ça peut vouloir dire beaucoup de choses. Un bon conseil : fais en sorte de ne plus jamais la croiser.
Sur ces paroles, Strife s’était relevé et avait légèrement épousseté son haut. Saïko ingurgita difficilement sa salive. Il se releva lentement sans cesser de toiser son adversaire. Son double le regarda faire, amusé.
-   Tu ne comprends rien.
Ils se fixèrent.
-   C’est ça ?
-   Qu’est-ce que tu me veux ?
Strife ferma un instant les yeux. Son sourire disparut, ses sourcils se froncèrent légèrement. Puis il détourna le museau sur le côté.
-   Je pensais pouvoir vivre ainsi, tu sais. Si j’avais su dès le départ les conséquences qu’auraient mon acte, je n’aurais jamais rien fait à cet instant.
-   Tu parles de ce moment où l’Emeraude Mère m’a happé dans sa distorsion, et où nous nous sommes dédoublés… ? Par ta volonté ?
-   Je n’ai rien provoqué. Le dédoublement a été causé par le massacre de ta famille. Il a juste pris une forme matérielle avec cette distorsion, parce que j’en ai profité. Mais je n’ai ni provoqué la distorsion, ni le massacre.
-   Alors… Qu’est-ce que tu cherches pour finir ? Demanda Saïko suspicieusement en fronçant les sourcils.
-   T’accompagner.
-   Hors de question.
Strife sourit en haussant les épaules, s’attendant vraisemblablement à cette réaction.
-   Tu sais, nous sommes la partie d’un tout qui ne peut être complet ainsi, dans cette situation. Tu as dû le ressentir n’est-ce pas ?
-   C’est un piège. Depuis le début vous ne cherchez qu’à me tuer. Qu’à nous tuer tous.
-   Faux.
-   Alors explique-moi !
-   D’accord. Laisse-moi t’accompagner, et je t’expliquerai tout en chemin.
Le goupil fixa son double sans flancher.
-   Et en quel honneur est-ce que je pourrais t’accorder ma confiance, dans cette situation ?
-   Tu n’as pas vraiment le choix. Tu ne sortiras pas de ce désert seul…
A ce moment, la brûlure du soleil se fit violente. Saïko ne l’avait pas ressenti jusque là, mais la chaleur se trouva tout à coup suffocante. Ou bien y avait-il autre chose ? Le renard posa une main sur son torse, au niveau de son cœur. Celui-ci se serrait à chacune de ses inspirations.
-   Enlève les ailes à un oiseau, et celui-ci ne peut plus voler. Logique. Mais un oiseau qui ne sait pas voler, que devient-il ? Il finit par tomber. Lorsqu’un tout est dispersé, il est très dangereux de laisser ses morceaux éparpillés trop longtemps.
-   Qu’est-ce que… Mais qu’est-ce que tu veux dire, à la fin ? Demanda Saïko en se passant une main sur les yeux, irrité et mal en point.
Strife eut un imperceptible sourire en coin.
-   Je veux bien te l’expliquer en chemin si tu consens à ce que je te suive.
Saïko laissa perdre son regard à l’horizon qui s’ouvrait au lointain, dans le désert. Il prit conscience qu’il ne savait plus quoi faire, de toute évidence. Il avait perdu pas mal de choses la nuit dernière. La disparition de Myosotis lui revint en mémoire à ce moment là, et son cœur se creusa un peu plus. Firefox ne répondit pas à son appel mental. Il était seul. Il ignorait la position de Sephyra et des autres. Il ignorait tout, jusqu’à ce qu’il s’était passé jusqu’ici. Il nageait en plein brouillard.
Reposant ses yeux bleu sur son double, il grimaça.
-   Par où faut-il repartir ?

*****
***

-   Alors doc’ ?
Elle sentit qu’on lui retirait quelque chose de froid, sur son abdomen.
-   Ni mal, ni mieux. Il faut la laisser se reposer.
-   Les blessures ?
-   Son état ne m’inquiète pas, elle se remettra vite sur pieds.
Un soupir de soulagement. Quelqu’un qui se lève, tout près, puis un tapotement.
-   Je ne sais pas ce qui s’est passé et ça ne me regarde pas, mais votre amie s’est pris de sérieux coups. Néanmoins, vu la cicatrice qu’elle porte, ce ne doit pas être la première fois qu’elle se confronte à ce genre de blessures.
Un silence. Puis une porte qu’on ouvre, des pas, et la porte se referme. Un déplacement. Quelqu’un qui s’assoit près du lit. Nouveau silence.
-   Remets-toi vite, la rousse plate. On doit bouger pour éviter de se faire trop voir au même endroit. Pas mal de choses ont changé depuis hier soir, tu sais…
Elle voudrait répondre. Le rassurer, lui dire qu’elle l’entend. Le remercier. Elle sent son corps mais n’en a pas le contrôle.
Il soupire. Une main se pose sur son museau. Une caresse. Puis il se lève. La porte s’ouvre avant de se refermer.


Quelques temps après, elle se retourna sous la couverture. Puis elle ouvrit les yeux. La fenêtre ouverte, sur le mur d’en face, laissait entrer à flot la lumière du jour. Elle cligna des paupières et se mit sur le dos avant de se frotter les yeux. Enfin, elle les ouvrit à nouveau et sortit lentement de son sommeil. C’est seulement après quelques minutes qu’elle tourna la tête et découvrit la jeune femme assise sur une chaise, au chevet de son lit d’hôpital.
-   Ah. Tu es là…
Lena hocha légèrement la tête. Elle s’avança en avant et joignit les mains en posant ses bras sur ses jambes. Sans cesser de fixer la roussette, toute lueur éteinte dans son regard.
-   Tes blessures sont guéries, releva Sephyra avec un sourire triste.
-   Les tiennes ne vont pas tarder à l’être d’après le médecin.
-   Ca fait combien de temps ?
-   Seulement une matinée.
Sephyra détourna les yeux au plafond en murmurant un « je vois ».
-   La Porte est ouverte.
La roussette ouvrit la bouche, écarquilla lentement les yeux, puis finalement agrippa fortement la couverture de sa main gauche en plissant les lèvres. Un sourire abattu se dessina sur son museau tandis qu’elle fermait les yeux.
-   Vous avez réussis…
Lena garda le silence.
-   Dis.
Le rideau tiré devant la fenêtre ouverte se leva avec légèreté.
-   Tu vas me tuer ?
La jeune femme ne répondit pas. Elle se leva avec lenteur.
-   Pourquoi…
Sephyra ingurgita difficilement et tourna la tête de l’autre côté du lit.
-   Pourquoi tout ça… ?
Lena ouvrit la bouche, mais ses mots s’évanouirent dans le silence. Elle ne put que détourner les yeux à son tour.
-   Pourquoi faut-il que tout ça arrive… ! murmura Sephyra en serrant les dents pour ne pas laisser passer le hoquet coincé dans sa gorge se déverser dans ses paroles.
Lena contourna la chaise pour se diriger vers la porte.
-   Qu’est-ce que nous avons fait de mal pour mériter ça ?! Explosa Sephyra en se relevant brutalement sur son lit et en toisant son interlocutrice qui s’avançait toujours vers la sortie. Qu’est-ce qu’on a fait, dis-le moi ?! Dis-le moi !! Qu’est-ce que je t’ai fait à la fin ?!
Lena ferma la porte derrière elle. La roussette baisa la tête en serrant les dents de rage. Une larme coula sur son museau.
-   Merde !...
Elle abattit son poing sur le matelas sans plus pouvoir s’empêcher de pleurer.

Sa main tenait encore la poignée. Elle restait immobile, dos à la porte. Et puis elle s’effondra à genoux en laissant sa main caresser la surface plastifiée dans sa chute. Là, elle ne put contenir davantage la peine qui lui rongeait le cœur et qui la meurtrissait bien plus que n’importe laquelle des blessures qu’elle avait reçue la nuit d’avant. Elle posa une main sur sa poitrine et serra son vêtement au niveau de son cœur.
-   Je t’aime, pardonne-moi… murmura Lena entre ses larmes.

*****
***

La lumière entre par la fenêtre. Ou plutôt, les faisceaux du soleil transpercent les rideaux. Un jour se lève. Un espoir retombe. Elle se tient face à la lumière, les bras croisés sous sa poitrine. Les yeux fermés. Il fait un pas, elle prend aussitôt la parole, sans se retourner, sans faire un geste.
-   Je t’avais dit de comprendre.
La pièce est vide, les murs sont d’un gris sombre, tout à l’image de son état d’esprit depuis ce jour maudit.
-   Comprendre quoi ?
Sa voix est grave et résonne dans la chambre vide et close. La sienne est effacée, presque inaudible.
-   Tu dois avancer dans l’ombre, mon chéri… La lumière est faible. Plus qu’avant.
-   Elle a disparu quand tu es partie.
-   Je ne suis jamais partie.
-   Tu n’es plus là. Tu me manques. Chaque minute, de chaque heure, de chaque jour je me demande pourquoi je ne suis pas mort, moi aussi, ce jour là. Pourquoi est-ce que je dois endurer tout ça…
-   La souffrance est un état d’esprit, Hunter. Tu dois ouvrir les yeux, je t’en supplie, ouvre les yeux, comprends…
-   Comprendre quoi ? Que je ne te reverrai jamais, que je dois apprendre à vivre sans toi ?
-   La vérité est ailleurs !
Il s’avance. Elle ne bouge pas. Ses bras se sont resserrés autour de sa taille. Sa tête s’est baissée, sa voix s’est faite chevrotante.
-   Il faut que tu me laisses partir…
-   J’ai encore besoin de toi.
-   La vie en a décidé autrement.
-   C’est à nous de faire nos propres choix.
-   Hunter, tu as fait le choix de les affronter.
Il s’arrête, la bouche ouverte. C’est sa faute. Le sous-entendu est clair. Ses choix l’ont tuée, elle et pas lui. Il reprend sa marche. Elle relève la tête.
-   Le soleil nous tuera, tu sais…
-   J’ai compris. L’illusion. Je n’étais pas humain, au fond je le savais depuis le début. Et toi non plus…
Il pose une main sur son épaule, y exerce une légère pression. Elle se retourne lentement. Fly, l’échidnée aux cheveux d’un roux qui rappelait les braises du feu dont il s’est épris. Elle et ses yeux d’un vert pur… Sur lesquels elle garde les paupières closes.
-   Dis-moi Fly. Dis-le-moi. Que faut-il que je comprenne ?
De sa hauteur il a l’impression qu’elle a le museau baissé sur le sol. Elle le lève face à lui et déclare d’un couinement implorant :
-   C’est un jeu tout ça. Un jeu…
-   De quoi tu parles… ?
-   De tout, Hunter ! De tout, de tout, tout est un jeu, une illusion, rien n’est vrai. Il faut que tu comprennes, il faut que tu ouvres les yeux…
-   Dis-m’en plus Fly…
-   Tu me manques tellement…
Elle se fond lentement contre lui. Ses soubresauts rythment ses paroles mouillées de larmes.
-   Pourquoi faut-il que tout ça arrive, pourquoi… Toi et moi…
-   Fly…
-   Je t’aime…
-   Fly…
Elle redresse subitement son museau. Et ouvre ses paupières sur des orbites noires de vide.
-   Il faut que tu comprennes, Hunter. Comprend, et le rêve s’écroulera. Agis, et tout ça aura un sens. Pour toi, pour nous. Pour eux. Comprends !…
Son sourire s’évapore en même temps qu’elle. Les murs de la chambre s’effritent. Les rayons à travers la fenêtre se font plus lumineux. Plus chauds. Comme si le souffle d’une implosion arrivait sans prévenir de l’autre côté. Le monde tremble. Les murs s’effondrent. Un sifflement aigu retentit. Les vitres tremblent, se fêlent, puis éclatent dans un claquement sonore. La lumière surgit, brutale, violente, l’aveugle et le brûle.
Regarde, Hunter. Ou bien le monde s’arrêtera de tourner.
Comprends, mon chéri. Et tu saisiras le sens de ta vie.
Agis, mon amour. Accomplis ton rôle, pour ta mère, pour ton père. Pour moi. Pour tous…

Son hurlement se perd dans son rêve…

… Pour se répercuter dans la réalité. Il se lève en sursaut, en sueur. La silhouette présente à ses côtés sursaute également, plus violemment. Elle en tombe même de sa chaise. Un instant de flottement s’établit dans la chambre, instant pendant lequel Hunter reprend son souffle, le regard fixe, et pendant lequel Snow se relève en se passant un doigt dans l’oreille.
-   Eh ben mon vieux, t’as le sommeil lourd et le réveil vif…
L’échidné passa une main sur ses yeux sans répondre. L’obscurité régnait dans la pièce.
-   Qu’est-ce qui s’est passé… Où est-ce qu’on est ?
-   Chez une connaissance, pas de soucis.
Hunter passa ses jambes hors du lit en balançant les draps à l’autre bout du sommier. Poussant un soupir, il se massa les tempes.
-   Putain, déstresse ! Tu sais que c’est pas bon pour le cœur ? Tu vas crever d’un ulcère avant l’âge, à ce rythme là.
-   Fous-moi la paix, tu veux.
L’adolescent marmonna une brève excuse dans un marmonnement contrits.
-   Elle est où, ta copine ? Reprit Hunter après un silence en détournant la tête sur le côté.
-   Elle papote avec la crècheuse. Au lieu de poser des questions, tu ferais mieux de te lever.
Snow s’éloigna du lit pour se diriger vers le fond de la pièce. Il ouvrit la fenêtre, puis un bref claquement précéda le grincement singulier d’un volet qu’on ouvre. La lumière, chaude et violente, pénétra dans la chambre. Snow se retourna, se posa contre le rebord de la fenêtre puis toisa son acolyte avec un grand sourire.
-   On a de la route à faire !
Hunter quant à lui ne regardait pas Snow. Il ne l’avait même pas écouté. Le regard tourné de biais vers la fenêtre grande ouverte, les paupières à demi fermées par la luminosité, il repensait à son rêve.
A la façon dont la lumière avait pénétré de la même façon, tant dans le rêve que dans la réalité.
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

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Re : NightDreamers
« Répondre #431 le: Septembre 27, 2010, 03:13:57 pm »
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Celle là m'a sauté aux yeux je ne sais pas si il y en a d'autres.

Citation
Reposant ses yeux bleu sur son double, il grimaça.

On change pas les bonne habitude un bon début de chapitre. Je préfère attendre la suite du chapitre pour pousser le commentaire.
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Re : NightDreamers
« Répondre #432 le: Septembre 27, 2010, 06:59:35 pm »
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*/fait tourner des chamallow au dessus de Kyliam, les planque dans son dos lorsqu'elle se retourne en sifflotant/*

Des nouvelles de nos héros. Bizarrement ça ne m'étonne pas que Lena aille voir Sephyra, mais ce qui m'étonne c'est... qu'elle soit toujours présente. J'limaginais à moitié défigurée, toute aARRGHHH et jurant vengeance à tout va et à gueuler des questions qui deviennent sans réponses. Visiblement j'semble être un poil trop avancée dans ma reflexion, plus tard peut être ?
Apparition de Milène, qui me semble être la plus GENTILLE ou la plus quelque chose du genre depuis le début de la fic/de la partie.
Un peu comme... Une mère ? Quelque chose qui se rapproche, inquiète pour ce à quoi elle tient ? Ou simplement spectatrice des évenements. Des taaas de choses ça fait un perso en plus TOOMUCHPERSONAJE */se fait tuer par un livre d'espagnol et d'anglais/*

Enfin. La situation m'fait penser à celle où ils se réveillent tous à l'hosto après le monde de Celia. Chacun de son côté ( voir quelques uns manquant ? ), et puis 'faut voir par où ils vont aller tous. Comment ils vont prendre les infos, et tout le reste, et ce qu'ils vont en faire. J'ai hâte, gros bordel en perspective.

*/continue de faire fondre son barda sur la tête de Kyliam, les bouffes d'un air conciliant/*
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Re : NightDreamers
« Répondre #433 le: Octobre 01, 2010, 12:46:31 am »
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Suite et fin de ce trente-et-unième chapitre !
La fin est très cliché et je l'assume complètement ^o^

Miko < Autant pour moi x)
Zalos < Désolé pour msn ! J'ai été pas mal pris, j'ai pas pu passer pour en rediscuter, mais j'ai jeté un oeil à tes théories. C'est... Pas mal, ya des choses bien pensées. Pour Lena t'es sur la bonne voie, mais c'est pas tout à fait ça. C'est moins... "Compliqué". Tu cerneras peut-être un peu mieux dans le prochain chapitre, on découvrira ce qu'elle a vécu avant le début de la fic =) Quant à Milène effectivement, pour une "encapée" elle a pas l'air si méchante... Mais qui sont les vrais méchants ? hahahaha*SBAF

J'vous laisse la suite, peu de temps pour nos personnages de souffler, ça s'accélère encore !







L’hybride posa la tasse fumante juste devant Hunter. Celui-ci la fixa avant de la décaler sur le côté d’un léger revers de main.
-   Merci. Je n’aime pas le café.
Snow et Lisa se regardèrent. Leur hôte esquissa un sourire.
-   Tu préfères autre chose ?
-   Ca ira. De toute façon on ne va pas s’éterniser ici.
L’échidné détailla celle qui les avait accueillis alors qu’elle tirait une chaise pour s’y asseoir en face de lui. Elle était étrange pour une hybride, tenant plus de l’humain que de son apparence animale. Elle avait une queue, des moustaches, deux crocs un peu plus longs que les autres, mais le museau était nettement moins prononcé. Sa fourrure était aussi beaucoup plus fine.
-   Vous connaissez Kane ? Demanda Hunter d’emblée sans chercher à dévier la question principale.
La chatte esquissa un nouveau sourire qui ne semblait rien cacher de dangereux. Simplement une sorte d’amusement maternel. Ce qui irrita l’échidné.
-   Je le connais sans le connaître. Comme tous ceux qui ont déjà eu à faire avec lui, je présume…
-   Qu’est-ce qu’on fout ici ?
Le sourire de l’hybride s’évanouit lentement sur ses lèvres. Elle fixa sa tasse de thé quelques secondes avant de reprendre la parole.
-   Kane a toujours su que je lui étais redevable d’une certaine manière. Et il savait que je n’ai jamais rien promis à la légère. Il a dû tout calculer à l’avance, comme à son habitude…
Hunter resta de marbre. Ca ne répondait pas à sa question. La chatte releva alors ses yeux et porta sur l’échidné un regard grave.
-   S’il vous a amené jusqu’ici, c’est que quelque chose de grave s’est produit.
-   Vous savez ce qui s’est passé ?
-   Hunter, tu as changé.
La réflexion l’ébranla. Il haussa les sourcils de surprise et questionna l’hybride du regard.
-   Ce qu’il s’est passé, je le ressens mais je n’ai aucune information précise à te donner. C’est dans la nature, dans l’air… Dans la lumière et dans le noir. Mais pas seulement. C’est en toi aussi.
Ces paroles résonnèrent dans l’esprit d’Hunter. Il baissa légèrement la tête et regarda ses mains, posées sur ses genoux, sous la table. Elles tremblaient.
-   Il y a toujours un moment précis où nous devons faire face à notre vérité, Hunter. Et où le changement est irréversible. Le seul temps réellement existant, c’est le présent.
Snow fixait Hunter, Lisa détaillait l’hybride. Ni l’un ni l’autre ne comprenait ce qu’il se passait exactement.
-    Il n’existe aucun moyen de revenir en arrière, asséna l’hybride.
Hunter referma lentement ses doigts sur ses paumes. Ses paupières s’abaissèrent légèrement sur ses yeux violets. Puis la chatte esquissa un sourire, et reprit avec une douceur maternelle :
-   Mais tu sauras faire face, je le sais. Tu es fort. Et tu as bien grandi. Tu es le fils de ton père, et c’est bien plus une force qu’une malédiction.
Hunter écarquilla les yeux, puis les plissa. Il grimaça et serra les poings. La mine triste.

Regarde, Hunter. Ou bien le monde s’arrêtera de tourner.
-   Vous êtes sûrs que ça ira ? Vous pouvez encore rester une nuit ou deux, ça ne me dérange pas…
-   Non, ça va aller.
La chatte haussa les épaules en croisant les bras et en s’accoudant à l’entrée. Hunter fit mine de se retourner mais s’arrêta dans son geste.
-   Et euh…
L’hybride haussa les sourcils, curieuse. L’échidné continua, presque honteux.
-   Je… Merci.
Puis il se retourna définitivement. La chatte, étonnée de prime abord, aborda le compliment avec un sourire doux et un regard tendre. Elle fixa le dos d’Hunter qui s’éloignait pas à pas et ne put s’empêcher de penser à la mère de ce jeune échidné. Un instant, ses souvenirs la ramenèrent loin dans le passé, par delà le temps et l’espace. Les deux adolescents la sortirent de sa torpeur.
-   Et ben euh… Au r’voir, déclama Snow abruptement en hochant la tête.
-   A la prochaine ! S’exclama nonchalamment Lisa en levant une main.
-   Faîtes bonne route !
 Puis elle les regarda rejoindre leur ami au pas de course.
-   Eh, au fait ! S’exclama-t-elle soudain en poussant sur sa voix pour qu’il l’entende. Mon nom, c’est Eska, tête de mule !
Pour seule réponse, Hunter leva sa main droite en signe d’adieu. Eska ne put s’empêcher de sourire un peu plus. Elle le regarda s’éloigner dans la campagne, avant de se retourner elle aussi et de fermer la porte derrière elle.
Comprends, mon chéri. Et tu saisiras le sens de ta vie.
-   Eh, Hunty, attend-nous !
-   Hunty… ?
-   Ca te va bien non ? S’exclama Snow en bousculant l’échidné de l’épaule.
-   Mh… Vous n’êtes pas obligés de me suivre.
Les deux adolescents s’arrêtèrent de marcher. Hunter fit de même quelques pas après. Il se retourna et les fixa l’un après l’autre. Ils le questionnaient d’un même regard.
-   Vous avez été entraînés dans un truc qui vous dépasse – qui me dépasse même moi. J’aurais dû vous prévenir avant et ne pas vous laisser m’approcher. Désolé.
Snow et Lisa se regardèrent, puis détournèrent les yeux sans dire un mot.
-   Vous n’êtes pas obligés de venir. Ca ne vous regarde pas, et c’est dangereux. Vous êtes encore jeunes.
Snowkry enfourna ses mains dans ses poches, puis soupira en rejetant la tête en arrière. Lisanith s’alluma une cigarette.
-   Mais qu’il est con ce type…
-   Plus con que toi, tu devrais sourire d’ailleurs, on tient un record, enchaîna la jeune fille.
Hunter garda le silence en les jaugeant du regard.
-   Allez merde, trace ta route ! On te suit ducon, continua le jeune garçon.
-   Tu veux qu’on foute quoi d’autre de toute façon ? Renchérit Lisa.
-   Dis-nous plutôt où c’est qu’on s’en va casser des marshmallows, au lieu de raconter des conneries.
-   Faudra s’arrêter prendre des clopes sur le chemin…
-   Anethie.
Silence. Les deux ados le regardèrent.
-   Mec j’ai de la merde dans les oreilles, j’ai cru entendre Anethie ?
-   T’as pas des oreilles de merde, par contre t’as de la merde sous ta godasse, répliqua Hunter en se retournant.
-   Quoi ?!
-   La gauche.
-   Merde !
-   Je te l’avais dit.
-   Vous êtes vraiment cons, j’en ai marre d’être la seule fille…
Hunter se surprit à sourire. Derrière, Snow avançait difficilement à cloche-pied pour essayer de jeter un œil à la semelle de sa chaussure, tandis que Lisa avançait tranquillement en fumant sa clope. Au-dessus d’eux, le soleil déclinait lentement derrière les collines, jetant une aura sombre sur le panorama. Hunter le trouva plus sombre, ce soleil.
Agis, mon amour. Accomplis ton rôle, pour ta mère, pour ton père. Pour moi. Pour tous…
Son sourire disparut.
Eska avait raison. Quelque chose avait changé. Et pas seulement en lui.
Fly avait raison. Le pire était encore à venir.

*****
***

Un bruit dans la ruelle d’à côté. Les deux sans-abris se regardèrent à travers les flammes de leur petit feu de bois. Le premier jeta un signe du menton au deuxième. Ce dernier répondit non en hochant la tête. Le premier pesta entre ses dents. Le deuxième se leva péniblement en grognant. Il se dirigea à la lueur des flammes au coin de la ruelle, puis tourna vers la gauche. Le premier sans-abri avait déjà refermé les yeux, se replongeant dans sa torpeur coutumière. Puis il y eut un bruit sourd, suivi d’un gargouillement. Enfin, un râle poussif, puis quelque chose qui recouvre brutalement les murs, comme si on envoyait le contenu d’un pot de peinture directement sur la surface exposée. L’homme tourna la tête vers le coin de la ruelle, soudain inquiet. Une ombre se mouva dans le noir en rampant contre le sol. Un vent étrangement frais par rapport à la chaleur de la nuit vint ployer les flammes du feu. Le sans-abri se retourna dans sa couverture et se tordit le cou pour tenter de mieux apercevoir ce qui se terrait dans l’ombre. Et qui avançait lentement. Lorsque la chose perça enfin les ténèbres, le sans-abri écarquilla les yeux et ouvrit la bouche pour tenter de hurler. Mais l’horreur était telle qu’aucun son ne voulut sortir de sa gorge nouée. Lorsque la chose se dressa de toute sa hauteur face à lui, sa vessie lâcha. Il n’eut pas le temps de terminer de se signer avant que le vent étrange ne balaie définitivement le feu.
Un hurlement indigne d’être qualifié d’humain perça longuement le silence de la nuit.
Dans le ciel, la lune rouge semblait veiller.

*****
***

Sephyra sortit d’un sommeil sans rêve en ouvrant brutalement les yeux. La fenêtre était toujours grande ouverte, le rideau posé calmement sur le rebord par cette nuit sans vent. Pourtant, quelque chose avait réveillé la roussette.
Un cliquetis brisa le silence opaque dans la petite chambre. Sephyra s’accouda sur son lit, fixant la porte. La poignée ronde tournait lentement dans le vide. Puis les gonds pivotèrent sur eux-mêmes sans un bruit. Au-delà de la porte, une masse ténébreuse environnait le couloir de l’hôpital. Elle s’arrêta de pivoter une fois entièrement ouverte. Sephyra était aux aguets, le cœur battant. Un courant d’air froid s’immisça dans la chambre. Le rideau bougea lentement.
Une main apparut, tenant la poignée ronde de la porte. Une main seulement, blanche, entourée d’une lueur fantomatique. Sephyra retint sa respiration.
Comme sortant d’un brouillard, le reste de la silhouette apparut peu à peu comme étant celui d’une jeune hybride. Mais la roussette ne pouvait rien déduire de plus, la lueur était beaucoup trop brumeuse, incertaine pour l’identifier.
Le fantôme resta là, sur le palier de l’entrée pendant de longues minutes. Pour Sephyra, le temps s’était arrêté. Elle aurait pu rester toute la nuit figée dans cette position inconfortable, la peur la tétanisait complètement. Elle ne sentait même plus les fourmillements dans ses bras lorsque le fantôme parla d’une voix lointaine, indistincte, simplement féminine mais en même temps automatique :
-   Suis-moi, Cae-La…







     Dieu, le Diable… Ces deux entités n’existent nulle part ailleurs que dans l’esprit de chaque être humain. La part de bien, celle du mal, la lumière de l’ombre, la petite voix de la conscience… Dieu autant que le Diable ont été inventés par les hommes, pour les hommes ; afin de démontrer qu’ils sont une création à part, exclusive, étonnante, aussi lumineuse que ténébreuse, capable de sauver son espèce comme de faire tomber son univers dans le gouffre du néant le plus profond…

Ad Lunam






*****
***





Je me rappelle, en ce temps-là, au début. Je restais en retrait, je les regardais jouer. J’étais une enfant, comme eux. Mais je me sentais différente.
« Pourquoi tu ne viens pas jouer avec nous ? »


Deux lourds grillages en acier surplombait l’entrée d’un bâtiment que le goupil avait appris à connaître bien malgré lui il y avait de ça quelques semaines seulement. Le Manoir. Derrière les fenêtres de celui-ci, les lumières étaient allumées. Comme si elles invitaient les deux visiteurs à entrer.
-   C’est impossible…

-   Si tu veux détruire les ténèbres, il faut que tu deviennes les ténèbres !

Il est apparu dans ma vie à ce moment-là. Un peu plus âgé que moi, plus calme et reposé que les autres, il a été le premier à me tendre la main. Dès le premier instant, je me suis plongée toute entière dans ses yeux d’un bleu profond.

Il inspira sur sa cigarette en reposant ses yeux dans le vide.
-   Lena… Qui es-tu réellement ?
Elle s’amusa à faire aller et revenir sa jambe en équilibre sur l’autre.
-   Je suis un être détruit par le mal, murmura-t-elle dans le silence de la nuit.

-   Non… Elle ne trouvera jamais la faille.

Le soir où je me suis élancée de cette falaise en dépliant pour la première fois mes grandes ailes dans le vide, mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Mais par instinct plus que par motivation, je savais ce que je faisais.
Ce soir là où j’ai volé pour la première fois, la pleine lune semblait sourire de la maturation de mon espèce, moi qui en étais la seule survivante.


Sa cicatrice démangea la roussette, et elle se retint de ne pas poser sa main sur son œil endolori. Elle n’avait pas besoin que l’homme se retourne pour deviner de qui il s’agissait. Elle ne le voulait pas, à aucun prix.
Pourtant il se retourna et déposa son regard froid et sévère sur Sephyra. Un regard qu’elle capta malgré la pénombre, et qui n’avait pas changé.

Le lendemain, ils m’ont tous applaudi et nous sommes partis jouer dans la forêt sous le regard bienveillant de mon père adoptif, le Roi de la tribu d’Anethie.
Mon nouveau « chez-moi »…


-   Je t’ai attendue très longtemps, Cae-La Sephyra. Je t’attendais et tu ne venais pas.
-   C’est impossible… Tu es mort !


NightDreamers
Chapitre 32 ~ Résidus
« Dernière édition: Octobre 01, 2010, 12:49:17 am par Blackdoom »
Journalisée
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Re : NightDreamers
« Répondre #434 le: Octobre 01, 2010, 07:17:35 am »
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Une Eska ?
Bref, un nouveau chapitre très prenant, un peu court cependant par rapport aux précédents. Un petit peu mou aussi, mais je pense que ça c'est volontaire, après la fin de la troisième partie, un peu de répits pour les pauvres personnages que tu tortures, ça leur fait du bien !
Tout comme Zalos, j'ai été surpris de revoir Lena, je pensais qu'elle avait eu son compte, apparemment non, elle en redemande encore (elle est maso ou quoi ? XD)
Bon sinon le ptit poème de fin de Ad Lunam, je le plussoie totalement :)
Journalisée
Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
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