Quoi ?! C'est même pas sur SP ! Ma célébrité va finir par me faire perdre la tête...
C'était où alors ? Que je sache quand même d'où on parle de moi XD *SBAF
Saïko < Mais nan j'vous en veut pas, frérot. Comment je pourrais ? Par contre je fais exprès de vous en vouloir pour vous faire chier, oui ^o^ *Meurt
Et si tu veux casser la gueule à des gens, casse la gueule à Hunter et Sephyra ! Eux deux m'ont insultés et m'ont rabaissés sur DeviantArt ! Ya que Bledengor et Miko qui m'ont sauvé la mise è__é
Hunter encore c'est normal j'ai envie de dire. Mais Sephy je pardonne pas ! Pour se faire excuser elle m'a d'ailleurs dessiné des illustrations et m'a envoyé un sous-tifs à elle par la poste.
*Prend le sous-tifs pour montrer que c'est vrai, puis remarque une étiquette. "Lena"*
...
C'EST CELUI DE TA SOEUR, T'ES DEGUEULASSE DE TRICHER SUR TA TAILLE DE BONNET EN PRENANT CEUX DE LENA !
... è__é'
*fixe le sous-tifs*
...
*Le range discrètement*
*Toussote* Bref. Arrêtez de parler de choses comme ça, vous allez choquer ma fille, zut alors !
*Prend sa fille dans ses bras pour la protéger avant de se prendre une cagette d'escargots*
Capita < Bon t'as déjà le blessé grave, mais vu comme le blessé en question a pas l'air normal, reste à savoir combien de temps il va rester sur la touche... Mort ? MortS ! MORTS ! PUTAIN OUAIS DES ENFANTS DES ENFANTS CA FAIT LONGTEMPS QUE J'AI PAS TUE DE GOSSES *Meurt
Kayra < Nan c'est un coup de pied violet >> *SBAF Sinon encore et toujours des déductions... Juste ou pas ? A voir <3 Mais elles restent intéressantes !
Sephyra < *Regarde sa montre pendant que Saïko se fait sévèrement latter* Allez, encore une heure à tenir... Fait pas ta tarlouze, le renard ~~ *Se tire discrètement pour aller reluquer le sous-tifs de Lena derrière les caméras*
Bref, merci à vous !
Voilà la fin de ce chapitre 28 !
Les choses s'accélèrent encore et toujours, il ne reste plus que les chapitre 29 et 30 avant de conclure cette troisième partie de NightDreamers.
Un nouveau tournant s'annonce. Mais un tournant ne s'annonce jamais sans tragédie, dans cette histoire.
J'espère que vous aurez retenue la leçon. A trop s'attacher aux personnages, leur mort n'en devient que plus triste.
Bonne lecture <3
Hunter mangea le sol dur du toit de l’immeuble une nouvelle fois. Il grogna sourdement en se passant un revers de main sur son menton ensanglanté, puis se releva à quatre pattes avant de se retourner pour lancer un regard empli de haine à l’encontre de son adversaire.
Kane se tenait immobile et droit à quelques mètres de lui, parfaitement calme, la main droite encore secouée de lueurs électriques.
- Toujours pas envie de jeter l’éponge ?
Hunter se leva, puis présenta à son ennemi son visage déformé par la rage.
- Ta gueule ! S’exclama-t-il en s’élançant avec rapidité, poing levé.
Un écran de givre invisible le fit soudainement trembler de tous ses membres alors qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres d’abattre son poing sur le visage de l’échidné. Désorienté par le froid glacial qui s’empara de son esprit et qui lui coupa la respiration, il ne put éviter le coup de genoux que lui assena Kane avec tout le calme que dégageait sa position et son attitude. L’échidné posa alors rapidement sa main droite sur la tête du jeune homme cambré en avant. Une vive lueur éclaira la nuit, et le corps d’Hunter se secoua d’un grand spasme alors qu’il retint avec toute la peine du monde un cri de souffrance se frayer un chemin entre ses lèvres. Projeté en arrière par la puissance du coup, il tomba sur le dos en laissant échapper un grognement de douleur. Ses membres se secouaient encore de spasmes irréguliers. L’électricité qui stagnait dans son corps à force d’attaques commençait dangereusement à être trop contenu, même pour la Pierre de Vie qui siégeait dans le torse du jeune homme et qui lui permettait de se remettre assez rapidement de ses blessures.
En retrait, Snowkry et Lisanith assistaient sans mot dire à la défaite implacable que subissait leur récent compagnon. Ayant eu pour ordre de n’interagir sous aucun prétexte, ils ne pouvaient que rester impuissant sous les assauts inefficaces de Hunter.
Ce dernier se relevait avec de plus en plus de difficulté.
- Tu nous as manipulés depuis le début…, marmonna-t-il avec colère entre ses dents. Nous tous…
Kane haussa un sourcil d’appréhension quand il vit une aura blanche entourer soudainement le corps de son fils.
- Tu as brouillé nos mémoires, désorienté nos instincts…, continuait Hunter avec toute la rage emmagasinée en lui depuis des années.
Lisa et Snow assistaient à l’échappement astral du démon autour de la silhouette de Hunter, sans comprendre de quoi il s’agissait. Les images de la boucherie, dans la cave de leur repaire, leur revinrent alors en mémoire et ils grimacèrent.
- Hunter, ne te laisse pas aveugler par la colère, assena Kane d’une voix forte. La dernière fois que tu t’es laissé manipuler par ce sentiment, tu as perdu celle que tu aimais.
- A qui la faute ?! Lui rétorqua le jeune homme en relevant ses yeux sur l’échidné.
Au fond de ses prunelles dansaient une lueur ténébreuse. Kane ne cacha plus son inquiétude.
Ce n’est plus seulement Blowback...Rapide, l’échidné s’approcha de son fils en un coup de vent et reposa sa main droite sur sa tête, cette fois sans l’électrocuter. Hunter n’eut pas le temps d’éviter la réaction de son père. Celui-ci s’était déplacé bien trop rapidement. Kane se concentra en imposant sa présence dans l’esprit du jeune homme. Il discerna le coin où s’abritait Blowback, qui le sentit passer et en conçu un petit ricanement sardonique.
Tu ne vas pas aimer ce que tu vas trouver, à ramper par ici…, résonna la voix grave et sifflante du démon.
Kane ferma son attention à l’esprit démoniaque pour se pencher du côté de celui de Hunter. Il s’avança le plus rapidement possible entre les méandres de souvenirs, les sentiments qui baignaient son âme, ses doutes et ses certitudes, et discerna bientôt une lueur dans le fond. Une vague de crainte le submergea. Il s’approcha prudemment, et la lueur se fit plus intense. Un cri rauque, inhumain, en sortit alors, un cri qui dans le premier temps ne fit que ramper presque furtivement avant de l’attaquer à grand hurlement.
Kane rompit le contact en décollant sa main de la tête du jeune homme. Essoufflé et inquiet, il recula lentement en fixant son fils qui lui, pour sa part, restait immobile, tête baissée, bras ballants à ses côtés.
« Nous nous cachons dans son ombre… »
Un murmure qui résonnait de nulle part comme s’il trouvait de l’écho dans la nuit. La lumière de la lanterne électrique, accrochée sur le mur qui soutenait la porte de sortie de secours sur le toit, brilla intensivement dans un grésillement. Et Kane vit l’ombre de Hunter s’agrandir démesurément. Le corps de son fils trembla. Un rire s’échappa de lui. Un rire profondément mauvais. L’aura blanche qui l’entourait se fit plus grande encore alors que son ombre noire semblait vivante derrière lui.
Une brèche, songea Kane.
Une brèche dans son esprit. La fêlure du mal.L’ampoule sauta et la pénombre prit ses droits sur le toit. Seule la pleine lune n’éclairait plus que leur espace, donnant une impression onirique à ce qui s’y déroulait. Hunter leva sa main gauche face à lui. L’aura blanche descendit le long de son bras, remonta son avant-bras, s’enroula autour de son poignet avant de grimper sur chacun de ses doigts. L’ombre derrière lui ne représentait même plus sa silhouette humaine. Elle était tout simplement difforme et monstrueuse.
Hunter leva lentement la tête. Un sourire immonde étirait ses traits alors que ses yeux s’ouvraient sur une folie sans nom. Ses pupilles baignaient toutes entières dans des ténèbres vivantes, à l’image de son ombre qui continuait de s’étirer derrière lui. Le jeune homme rit alors, doucement, puis de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’un rire rauque ne recouvre sa propre voix. L’aura blanche s’illumina plus intensivement que jamais. Sous le regard médusé de Kane, l’ombre se mouva alors et s’enroula autour de l’aura blanche. Un curieux mélange de blanc et de noir entourait Hunter.
- Papa, tu veux jouer avec moi ? Susurra une voix qui n’était plus celle de Hunter, ni celle de Blowback.
Une voix profondément mauvaise. Kane éluda la situation rapidement : l’aura blanche, c’était Blowback le démon qui avait pris possession d’Hunter. Mais la voix et l’ombre ténébreuse… Il s’agissait d’autre chose, qui s’était accouplé avec la colère démesurée du jeune homme. Hunter n’était déjà plus maître de lui. Kane fit un pas en arrière en se préparant. Cette fois-ci, le combat allait vraiment débuter. Hunter se cambra légèrement en avant lui aussi.
- Allez… JOUE AVEC MOI !
Le monstre qu’était devenu Hunter se jeta sur Kane en riant comme un dément, d’une voix grave et rauque, comme si plusieurs personnes parlaient en même temps à travers sa gorge.
*****
***
Zalosta était restée assise dans un coin de la salle de réunion toute la journée. Les bras entourant ses jambes repliées contre sa poitrine, le regard vide, elle semblait attendre dans le silence et l’immobilité. Comme une statue de glace, sans émotions, sans impatience. L’homme encapé apparut face aux portes d’entrée. Il s’approcha de la hérissonne en silence.
- Zalosta ? L’interpella calmement une voix grave masculine.
Une voix calme et gentille, sous son aspect froide de prime abord, songea l’hybride.
- Révérend Matthew.
L’homme religieux abaissa sa capuche, révélant dans la nuit le visage déjà marqué par l’âge d’un vieux bonhomme d’une cinquantaine d’année. Des petits yeux noisette se creusaient sous les arcades sourcilières, comme s’ils cherchaient un renfoncement où se cacher. Les rides venaient creuser son visage sans pour autant marquer de trop la vieillesse qui s’opérait lentement mais sûrement. Le révérend, malgré sa cinquantaine, gardait le visage sûr et s’assurait en prime d’un corps athlétique dans la force de l’âge. Ses quelques cheveux grisonnants le rendaient encore séduisant.
- J’ai une mission à te confier, dit-il en regardant Zalosta de ses yeux calmes et rassurants.
La hérissonne hocha lentement la tête, puis se décida à se lever.
- Comment ça se passe, dehors ? Demanda-t-elle en s’approchant distraitement de la baie vitrée, les mains callées entre elles dans son dos.
- Moins bien que ce qu’on ne l’avait prévu. La désynchronisation leur a appris plusieurs détails troublants. Dont certains, faux.
- La confiance n’est jamais base de toute Confrérie humaine, il semblerait…, releva simplement Zalosta avec une pointe d’ironie mordante bien cachée sous son ton de petite enfant innocente.
La révérend sourit. Voilà bien longtemps qu’il connaissait Zalosta, et il l’avait toujours considérée comme une sorte d’image inviolable et éternelle. Lui avait vieilli, elle n’avait pas changé. Tant de temps s’était écoulé depuis…
- L’une des subalternes de Nicolas n’a pas exécuté sa mission. Tu dois t’en charger à sa place. Et le plus tôt sera le mieux, évidemment.
- De qui s’agit-il ?
Matthew tiqua. Le ton venait de se refroidir brutalement. Zalosta ne jouait plus.
- D’une certaine Myosotis, à ce que j’ai appris.
La température baissa d’un cran dans la pièce. Le Révérend fixa la hérissonne qui lui tournait le dos. Que lui prenait-elle ? Elle qui n’alliait jamais sentiments et missions, elle qui d’ailleurs ne ressentait jamais rien, de toute évidence…
- Cette sale petite garce s’est foutue de nous…, l’entendit-il marmonner dans son coin alors qu’une plaque de givre recouvrait la partie de baie vitrée devant laquelle elle se tenait droite.
- Zalosta ? Tout va bien ? S’enquit Matthew en s’approchant légèrement.
Le regard que lui assena Zalosta en se retournant le cloua sur place. Pourtant il savait que cette envie de tuer dans ses pupilles ne s’adressait pas à lui ; cependant elle était si forte, si menaçante, qu’il n’avait jamais su lutter face à une telle démonstration de sauvagerie.
- C’est elle qu’il faut que je tue ? Aucun problème, emmène-moi là où elle se trouve. En une minute ce sera réglé. Le temps de lui faire recracher ses poumons, à cette saloperie de…
- Zalosta, c’est toi qui les as trahis.
La hérissonne écarquilla les yeux, puis dévisagea le Révérend.
- Tu disais qu’elle s’était foutue de « vous ». Elle s’est plutôt foutue « d’eux », comme toi. La seule différence c’est qu’elle a désobéi aux ordres à la toute fin. Il semblerait que ses sentiments aient évolués pour celui qu’elle devait tuer.
- Qui… Qui devait-elle tuer ?
- Le renard.
Zalosta resta immobile en apparence. Mais intérieurement, c’est comme si le monde venait de s’écrouler à ses pieds. Elle perdit tout repère. Sans savoir pourquoi, un curieux mélange de pitié et de rage prit naissance dans son cœur, pourtant rêche de toute émotion, à l’encontre de la jeune femme. Son image apparue dans son esprit. Puis vint celle de Saïko. Et puis une troisième, où ils étaient ensemble. Tous les deux.
Zalosta contracta les muscles de sa mâchoire alors que ses yeux flamboyèrent de colère.
- Emmène-moi.
*****
***
Les griffes frôlèrent le torse de Loth. Trois sillons ensanglantés perlèrent sur sa peau. Il grimaça.
Si Marvin se tenait dans les ténèbres et semblait ne faire qu’un avec elles, les ombres étaient l’apanage de Loth. Un tourbillon se forma devant lui, et un jet de pénombre, semblables à une lance, perça la fumée opaque pour se jeter vivement sur Marvin. Celui-ci esquiva en sautant vivement sur le mur à sa gauche, et à la stupeur de Loth, il y resta accroché.
Le blond aux cheveux sales lui jeta un regard acide, le visage déformé par sa transformation inhumaine. Il émit un gargouillement de plaisir en sortant sa langue qui se balada dans les airs, comme s’il salivait à l’idée de se défaire de sa proie.
Merde, mais qu’est-ce que c’est que ce type encore…, pensa Loth.
Avec une rapidité hors du commun, si improbable que le jeune homme ne put rien faire pour l’éviter, Marvin se jeta sur lui et le plaqua contre le mur inverse en retenant ses deux poignets en hauteur. Il approcha son visage si près de sa victime que Loth pu sentir son haleine putride.
- Tu te souviens de ce que je t’avais dit à ce moment là ? Murmura-t-il, une lueur dangereuse brillant dans son regard. Toi et moi, on deviendrait des monstres.
- Tu tiens plus du monstre que moi, rétorqua Loth en grimaçant de dégoût.
Marvin eut un rire dément.
- J’ai pris un peu d’avance ! S’écria-t-il au comble de la folie. Et tu te souviens de la suite ?
- Te tuer quand j’en aurai l’occasion ? Répliqua de nouveau le jeune fumeur en se forçant à sourire pour garder contenance malgré l’envie de dégurgiter qui l’assaillait à chaque fois que son interlocuteur ouvrait la bouche. Relâche-moi pour voir, tu seras heureux.
- Tu ne pourras pas… Oh non, tu ne pourras jamais…
Marvin approcha un peu plus son visage de celui de Loth. Dans un bruit de salive abjecte, il ouvrit sa bouche en grand. Loth détourna le visage comme il put. Il sentit la langue baveuse du monstre lui lécher la joue. Puis Marvin ricana et relâcha les poignets de sa victime. L’espace d’un instant, Loth crut qu’il allait le laisser reprendre sa position pour continuer le combat. L’espace d’un instant seulement. Car la seconde d’après, le genou de son homologue masculin lui pénétrait si profondément dans le ventre qu’il en eu le souffle coupé. L’envie de vomir se fit plus forte encore, et la nausée lui fit perdre ses repères. Sans le laisser reprendre son souffle, Marvin le jeta brutalement à terre avant de prendre place sur lui. Il leva sa patte difforme en hauteur.
Le coup de feu détonna dans le couloir, amplifié par le petit espace. La balle feula dans les airs comme un serpent le temps d’une demi-seconde avant de percuter sa cible dans un bruit de chair déchirée. Marvin émit un grognement rauque de bête blessée et se jeta sur le côté avant de détourner la tête en arrière.
Rika se tenait sur le seuil de sa chambre, un pistolet à la main. Sans aucune hésitation, elle ouvrit le feu. Une balle se ficha dans le mur, tout près de Marvin. L’autre dans une de ses jambes, la troisième dans son dos. Il grogna plus furieusement en s’arc-boutant à chaque impact, puis sans prévenir se jeta vivement sur la jeune femme.
Tout se passa très vite. Alors que Marvin s’élançait avec une vivacité inhumaine sur sa victime, Loth cria le nom de sa compagne en se relevant, meurtris, tandis que Rika continuait d’appuyer sur la gâchette sans retenue. Les balles se fichaient une à une dans le corps du monstre, le faisant ralentir mais jamais s’arrêter. Dans sa tête, la jeune femme comptait le nombre de coups, sachant précisément combien de balles il restait dans son chargeur. Au moment où Marvin leva ses griffes lorsqu’il se trouva sur le point de se jeter sur sa victime, Rika tira sa dernière balle. En plein torse.
Sous la violence du coup, Marvin, pris dans son élan, fut rejeté en arrière alors qu’il s’apprêtait à sauter de fureur. Il tomba de tout son long sur la moquette du couloir. Rika contempla un instant le corps du monstre avant de prendre conscience qu’elle ne respirait plus. Elle prit une grande inspiration en relâchant légèrement la tension qui habitait ses membres, puis abaissa ses deux bras qui avaient tenus son arme. Même habituée, elle sentait ses muscles la tirer un peu ; le contrecoup du pistolet après avoir porté autant de coups en très peu de temps.
Loth s’approcha lentement de Marvin qui respirait par intermittence irrégulière.
- Vous n’avez rien compris, émit alors la voix grave du jeune homme.
Il toussa. Rika fit le tour du corps pour revenir près de Loth, sans cesser de contempler leur ennemi qui cherchait à reprendre sa respiration par terre. Marvin ouvrit soudainement des yeux fous. Il contempla le couple. Une grimace de dégoût et de tristesse étira ses lèvres déformées, faisait apparaître ses dents jaunes luisantes de bave.
- Pour en arriver là… Ils ont gagnés…, gronda-t-il avant de tousser à nouveau.
- Qu’est-ce que tu veux dire, l’increvable ? Lâcha Loth.
- Ah…, souffla Marvin en étirant un drôle de sourire. Tu veux comprendre, « petit-frère » ? Tu veux savoir ce qu’il s’est passé… ?
Pendant ce temps, Rika avait retiré le chargeur vide pour le remplacer par un plein. Elle rechargea son arme de manière sonore, s’approcha du corps et s’agenouilla près de lui, puis empoigna Marvin par le col de son manteau sombre avant de pointer son canon sur son front.
- Explique-toi, ordonna-t-elle d’une voix sans détour en regardant sa victime dans les yeux.
Marvin la fixa en tirant une grimace.
- T’en as des manières… De braquer ton frère comme ça…
Rika ne perdit pas son sang-froid pour autant. Elle continua de fixer le jeune homme aux cheveux sales. Loth tirait une moue désapprobatrice. Sœur d’un type pareil ? C’était peu concevable à son goût. Marvin s’adressa alors à lui en levant péniblement un bras avant de le pointer du doigt.
- Amène-nous là où il faut…
Loth leva son bras droit sur le côté.
- Où ça précisément ?
- Station Square, bureau Présidentiel…, lâcha Marvin dans un souffle.
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Rika&LothQuand l'histoire d'une relation reprend sa vraie place dans le cœur de deux ombres mouvantes dans les ténèbres...