Pour la première nouvelle, classique au sens où on a déjà transposé notre réalité quotidienne dans bien des domaines, c'est-à-dire remplacer les hommes par des animaux, par des robots, par des clones, etc... toujours avec cette idée de leur faire vivre notre vie (une sorte de mise à distance). La phrase de la mère à ses fils, où je me suis arrêté, m'a convaincu que c'était ça : seul son vocabulaire est affecté, sinon elle parle comme on s'attendrait qu'une mère parle.
Je suis d'accord que je n'apporte rien de neuf dans mes textes pour le moment, sauf peut-être le deuxième, et tu as raison c'est peut-être un "défaut", même si je ne considère pas que ce soit un critère pour dire "je m'arrête dès le début parce que c'est vu revu et revu, j'aime pas". Tu aurais pu lire jusqu'à la fin ne serait-ce que pour te forger une opinion complète, à moins que tu aies particulièrement détesté le style d'écriture, mais je ne crois pas étant donné que tu as lu les deux autres.
Pour la seconde nouvelle, je n'ai vraiment rien à dire. Pour citer le texte : "Il est difficile d’expliquer comment il se représentait la chose." Dès lors on peut la représenter comme on veut, et c'est pour cela que je n'ai rien à dire. C'est un de ces textes qu'il faut juste lire.
Ah Ah ^^. On ne m'avait jamais dit cela sur ce texte ! Je m'attendais plutôt à des remarques concernant la manière dont j'amène l'évènement (et je maintiens mon accent grave à "évènement"), savoir si ce n'est pas trop lent, ni trop rapide; s'il n'y a pas d'incohérences flagrantes, etc... Vu que tu n'as rien dit je suppose que ça va.
Pour l'apostrophe et l'accent comme je l'ai dit il n'y a pas de raison derrière, j'ai personnellement croché dessus, une remarque gratuite et sans fondement. Il y aurait une ironie malvenue, cela dit, à écrire "demain je te conduirai au parc".
J'adore. C'est le genre de remarque qui ne peut venir que de toi. En ça, ça me fait rire. :D
Je ne peux pas vraiment être d'accord quant au motif personnel. Nous avons même un proverbe de ne rien reporter au lendemain, la morale de vivre "au jour le jour" est partagée. Cette morale était d'ailleurs encore plus forte au Moyen-Âge avec l'idée de la fortune et sa roue. Et comme dit, l'accident se justifie autrement - sinon il est un peu trop spectaculaire pour cette morale.
Mais, tu ne peux pas ne pas être d'accord pour le motif ^^. Etant donné qu'il m'est propre. Enfin si on parle du même motif. Je veux dire par là, ce qui m'a conduit à écrire ce texte, de cette façon, pour en arriver à cette morale, c'est ce que j'ai expliqué plus haut. Pour l'accident en soi, il est "spectaculaire", tu trouves ? Je ne partage pas vraiment, c'est pas comme si j'avais créé un malade qui foncerait vers elle pour la poignarder, ou un truc du genre. Les accidents routiers arrivent tous les jours, bon après au niveau du nombre de morts IL EST VRAI queee, ça donne une dimension assez dramatique. Mais je n'ai jamais vu cet accident comme un élément clé, juste un élément perturbateur.
Je ne peux pas dire que la mise en page "comble un vide", elle est plutôt employée comme on emploierait d'autres moyens pour produire des effets sur le lecteur. Par exemple la conclusion "en entonnoir" peut imiter le temps fuyant. Et sur des textes aussi courts elle se justifie d'autant plus.
Maintenant j'ai l'impression que la majorité des effets produits dépendent de la mise en page. Il y a plus bien sûr, le choix des nominales pour la descriptions, le jeu de sonorités avec "ni... ni avenir" et "destin... fin", et ainsi de suite. Mais au final on retient surtout la mise en page, et en cela c'est dommage. Le reste du texte est dans l'ombre.
Ah Ah ça me rappelle mes cours de Français ! Une fois , on a étudié
cette image, et on m'a demandé "Pourquoi le personnage a les cheveux ébouriffés ?". Moi j'ai juste répondu "Ben, parce qu'il y a du vent." "Non, c'est parce qu'il est agité de passions violentes, et son pas en avant symbolise son désir d'ascension sociale, blablabla". "Ah ..."
Je dis ça parce que tu as parlé "d'imiter le temps fuyant", c'est bien trouvé mais j'avoue n'y avoir pas pensé une seconde ! ;]
Je te suis pour dire que beaucoup d'effets sont produits par la mise en page et je continue de penser que le texte est un peu vide, cela dit, cette mise en page je l'ai faite absolument consciemment, c'était donc voulu.
Voilà voilà voilà.
Parfait. Merci. A la prochaine. ;]