On approche enfin d'un véritable événement...
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« Bouge-toi Mist, on y va. »
La doctorante était redescendue le chercher, un sac à l’épaule, de la neige sur la tête les lunettes accrochées, elle n’attendait plus qu’il se lève. Aussi, il nota le changement de ton. Elle se moquait de lui, sans doute, parce qu’il avait décidé de rester, ce qui devait sembler ridicule. Ninja montrait son impatience, tapait du pied, du doigt, pour autant elle ne l’avait pas encore forcé. Lui, plus rien ne l’attendait au village. Il promit d’aller la prochaine fois, ce qui suffit, resté seul il constata que depuis plusieurs pages sa lecture ne suivait plus, qu’il les tournait méthodiquement sans lire.
Pour la troisième fois la gazelle demanda où s’était rendue Luck. Pour la troisième fois la petite souris embarrassée lui répondit qu’elle ne savait pas, le ton de sa voix brisée, elle craignait de la colère qui n’était que de l’inquiétude. Le magasin avait répondu que leur employée prenait quelques jours de congé. Vers la fin la hase avait ajouté qu’il était temps, personne là-bas ne croyait plus qu’elle se reposerait un jour. Rye non plus n’y croyait pas. Dans la cuisine une liste donnait les instructions pour trois jours, tout ce qu’elle laissait derrière elle, une organisation qui dépassait les occupantes. La loutre s’était empressée de dire qu’elle préparerait le repas, ce qui détourna un temps l’attention.
Enfin Pearl demanda si elle avait fait quelque chose de mal, à ces mots l’étreinte de Rye se relâcha. Elle put retourner à sa chambre d’où, derrière la porte, plutôt que de se mettre à ses devoirs la souris préféra écouter ce qui se disait. Juicy jouait avec les assiettes, les disposait à sa manière sans logique, et elle comptait. Restée dans le corridor l’étudiante ne songeait plus à la retenir. Il lui fallait savoir, sans raison précise, parce qu’une responsabilité implicite l’y poussait à force d’avoir côtoyé cette amie, ou parce qu’elle la considérait son amie, il lui fallait s’assurer qu’elle n’avait pas de problème.
Alors Juicy, faute de quelqu’un pour jouer avec elle, sortit de la cuisine une assiette en main : « Et toi », dit-elle sévère, « t’étais où ? » Elle avait mis dans sa voix toute l’impertinence dont l’enfance pouvait mimer l’âge adulte. L’étudiante, surprise, ne comprit pas, au lieu de cela retourna à ses questions sur la louve, crut que la loutre savait quelque chose.
« Si je te dis, tu feras quoi ? »
« Si elle a des problèmes, je l’aiderai ! »
« Et si tu peux pas ? »
Rien de cela n’était sérieux, la loutre n’avait pas la moindre idée de ce qui avait pu pousser Luck à tout quitter du jour au lendemain, sa vie si bien ordonnée, si tranquille, la discipline d’une existence, la raison qui avait pu tout renverser. Au lieu de quoi la jeune élève s’amusait encore, riait sous barbe avec les règles les plus simples du bon sens, heureuse de mettre une aînée à défaut. Elle aurait voulu que la gazelle aussi se mette à rire, puisque toutes deux étaient censées savoir l’importance d’être heureuses avant tout mais aussi, essentiel, le droit à la généralisation.
Face à la logique toute simple de Juicy, la gazelle était désarmée. Elle ne pouvait opposer que des raisons d’adulte, qui n’étaient que des conventions d’un instant, au cas par cas, sans la moindre rigueur sinon celle d’intérêts variés. Seulement l’âge donnait raison à la seconde. Une fois encore, Rye appela le téléphone de la louve. Le numéro n’était pas joignable. Ses seuls expédients restaient de fouiller la chambre, ce que les petites ne permettraient pas, parce qu’elles ne comprenaient pas, ou de demander à Coal s’il savait rien. Le scorpion ouvrit la porte au premier appel, fit signe qu’il s’en moquait, referma.
Depuis l’aurore jusqu’à cette pointe avancée du jour le train n’avait pas cessé d’accélérer, gêné sur la voie par quelque travaux, à l’approche du cercle polaire enfin laissait aller en course libre ses longs alignements de voiture argent. La louve était assise en face d’un couple amoureux, à l’étage. Elle tenait encore dans son poing fermé le billet allez simple pour les grottes de cristal, couleur bleu glacial dont la matière refusait de se froisser, depuis l’aube la louve ne s’accrochait plus qu’à cela. L’estomac la mordait, elle n’écoutait plus le bon sens mais ses instincts, poussée par une force sans limite, la nuit, l’hésitation lui avait semblé superflue, le matin, ce billet avait signifié toute sa résolution.
Le contrôleur passa pour avertir de régler les montres, arrivé à hauteur de la louve il partit d’un grand rire qui montrait toute sa dentition. Blessée, la louve demanda ce qu’il y avait de drôle. Il fit remarquer qu’elle était seule, à supporter depuis des heures les amours du couple, leurs petits mots, ce qui devait être une torture. Ce n’était pas vrai, tout cela lui passait loin au-dessus de la tête, plutôt ce qu’il y avait de drôle était que même avec un billet, elle n’avait pas de destination. Là-dessus le zèbre continua son tour des wagons.
À la bordure tiède le régional prenait du retard. Ils devaient casser la glace à même les roues avec des pioches, le conducteur tâchait de réchauffer le moteur tant le froid restait vif après la bourrasque, Luck sentit le sang lui refluer. De la neige tombait presque à l’horizontal, quelques flocons, ils partirent alors que le temps se calmait.
En-dehors du village une haute antenne servait de relai ou de balise pour le reste du monde, maigre borne face au règne de la glace elle projetait ses ondes jusqu’à la coulée de glace à l’est, au sud ne laissait qu’un espace de quelques kilomètres dans le silence entre les deux arrêts. Le train apportait aussi une cale de lettres, de paquets en même temps qu’il prenait les passagers. Parmi tous les bagages se trouvait la petite mais puissante machine de tractage, à bandes de pression, pour le groupe de recherche.
Côte-à-côte sur le quai de bois les deux assistants reculèrent, épargnèrent à leurs jambes la morsure des bourrasques lorsque le train s’arrêta. Un temps la poudreuse soulevée voleta tout autour des cabines, les vitres se couvrait d’une fine pellicule, des jets de vapeur soufflaient en manière d’haleine de sous les pistons. Ils se tenaient presque en bout de quai, là où s’était arrêtée la dernière voiture avec le matériel. Le chef de gare vint de ce côté assister à l’ouverture, accompagné du facteur, ils déchargèrent. Bufo remarqua que personne ne débarquait, pas ce jour-là.
Dans l’effervescence que causait cette arrivée quelques habitants se mêlaient au personnel, certains venaient directement chercher leur courrier, d’autres, aimaient simplement ce spectacle de la locomotive fumante. Ils se tenaient dehors, dans le froid, la taupe lui lança : « Va te réchauffer. » Comme il discuta elle le bouscula, le renvoya à l’intérieur de la gare, du côté des tables à l’extérieur que la neige couvrait, derrière les vitres teintes de fumée. À l’intérieur la neige fondait, la chaleur s’agrippait par paquets, il se sentait nager. Le crapaud s’épongea le front, bien en peine, avisa la table où il avait l’habitude de consulter ses messages. Il préféra s’asseoir au comptoir.
Sans qu’il s’en rende compte les gens du village lui étaient devenus familiers, les mêmes visages qui l’accueillaient, les mêmes gens aux mêmes places. Aussi bien savait-il que, sitôt sa tâche terminée, il ne les reverrait plus ; il ne s’attachait pas. La boisson avait changé, dans ce lieu sa tenue aussi, il arrêtait de courber le dos, relevait un peu la tête. Quand la chaleur avait trop duré, à la perspective de retourner s’enterrer dans la montagne l’étudiant repensait à cet établissement de détente, plein de musique, plein de jeunesse, qu’il n’était plus sûr de vouloir éviter, au contraire, l’envie lui prenait souvent de s’y rendre.
Un coup de téléphone.
Il s’agissait des vieilles cabines du fond, les postes à fil laissés à la rouille au fil des ans, que personne ne songeait à remplacer. La patronne alla décrocher, lança un nom qui n’était pas le sien. Lui songea alors à son propre téléphone éteint, dans sa poche, depuis ces derniers jours qui avait peut-être pour lui quelque nouvelle de l’extérieur. Il termina son verre, hésita encore, dehors Ninja devait être en train d’arrimer l’engin de tractage au motoneige. Elle devait bientôt entrer le chercher par le bras, plutôt que de l’attendre l’étudiant quitta sa place. Un remords lui fit quand même allumer le cellulaire.
Le seul message en attente lui venait de Shell. Il avait presque oublié qui était ce camarade de classe, avec le temps, un certain agacement lui donna envie d’éteindre sans lire : « tire-toi », en toutes majuscules, commençaient le message. La seconde et dernière ligne disait : « Ninja n’est pas doctorante. » Soudain le crapaud tourna la tête, chercha dans la pièce l’impression dérangeante que quelqu’un l’épiait, aussitôt la porte du fond s’ouvrit, une silhouette s’enfuit dans la neige. C’était Luck. Il ne le savait pas, déjà la taupe entrait le tirer par le bras sans ménagement, elle faisait claquer sur le plancher humide ses bottes aux lourdes semelles : Bufo avait effacé le message.
Jusqu’à l’arrivée à l’autel de charbon, aucun d’eux ne parla, dès que le moteur fut éteint elle se mit à lui faire des reproches sur son attitude, s’impatienta, l’envoya balader avant qu’il ne puisse répondre. En même temps le souci augmentait sur le visage de la doctorante, à l’approche de l’événement, elle aussi anticipait l’activation du rouage, seulement avec beaucoup plus de prudence ou de réserve.
La cheffe Boulders, Hazy, avait achevé la procédure juste à temps, armée de tout ce qu’il lui restait de papier griffonné elle avait déjà pris toutes les dispositions. Les morses de la tribu Tewac n’en pouvaient plus de s’enthousiasmer pour ce simple événement dont ils ne verraient presque rien, aussi longtemps que cela les mettait de bonne humeur. Ils dégagèrent le passage, aidèrent à transporter la machine jusqu’à l’anneau faible inférieur, jusqu’à l’un des deux sillons creusés dans le couloir. Sur l’ordre de Hazy chacun quitta le rouage, restée derrière la taupe vérifia une dernière fois les sécurités, la mise en place des rouleaux, enfin, lança la machine pour se précipiter à l’extérieur.
Ils se retrouvèrent dans la pièce commune où étaient leurs sacs, les tables les attendaient, les bols passèrent de main en main. La cheffe refusa de rien avaler, trop tendue à l’idée de l’expérience en cours. Elle s’était armée d’une petite montre à gousset pour mesurer le temps exact qui s’écoulait depuis l’activation, avec le retrait de près d’une heure avant d’espérer voir le premier effet se produire. D’après de vagues calculs la souris supposait qu’en une nuit le rouage glisserait de trente centimètres. Cette conclusion leur servit de promesse au moment de se coucher, la pièce plongea enfin dans le silence, il ne restait plus que la lumière de la lampe dont se servait le crapaud pour éclairer sa lecture.
Lorsqu’il tourna la page, la lumière disparut. La flamme soufflée à l’intérieur du verre le plongeait dans le noir. Il paniqua, moins par l’obscurité que par la signification d’une flamme éteinte dans une grotte. À peine rallumée la mèche s’étouffa, alors l’étudiant d’aller réveiller les dormeurs les plus proches pour les prévenir. Le bruit courut, pourtant ils étaient persuadés que ce n’était pas l’air, alors que tous sortaient du sommeil la pièce restait sombre, enfin les torches percèrent de leur éclat artificiel, de longs rais au sein des ténèbres. Alors le plus alerte de la tribu signala qu’il sentait une vibration dans l’air, puis que cela venait de la salle des chaînes, au-dessus d’eux.
Avant qu’ils aient pu prendre la moindre décision les blocs de glace fragilisés, soumis à la pression de presque un million de tonnes, après plusieurs heures sans ployer se brisèrent en chaîne. Les plaques de verglas, les amas vitreux, les masses glaciales accumulées au fil du temps, qui couvraient les murs, qui couvraient ici les plafonds, là les sols, les stalagmites, les stalactites, les blocs informes dont certaines n’étaient pas même entamés par les pioches, tout cela vola en éclat en quelques minutes. Ils en sentirent le grondement, un séisme fit trembler la forteresse, l’onde se propagea à leur étage, fit éclater la glace en pièces, se répercuta au-dessous d’eux dans les profondeurs.
Toute la troupe au sol attendit les mains sur les oreilles que ce vacarme associé aux tremblements violents de la pierre, il semblait que l’édifice entier allait s’écrouler, cesse, ils voulaient que cela cesse. Aussi brutalement que cela s’était déclenché le silence remplaça cet éclatement, leurs cœurs cessèrent de trembler, ils rouvrirent les yeux. Les lampes un temps éteintes éclairèrent les lieux, tous sentirent en même temps que la température était remontée, dans les pièces il faisait tiède.
Les rouages, tournaient, d’abord désorientée l’équipe accéda au rouage faible inférieur, comme avaient dû le faire les occupants autrefois, à travers le mécanisme complexe ils se frayèrent un passage, enfin, ils découvrirent les voies dégagées vers les étages inférieurs. La cité jusqu’alors inaccessible leur était ouverte. Sans les attendre, pris par une volonté qui les dépassait les gens de la tribu s’enfoncèrent dans ces habitations souterraines, taillées dans les parois, au fond des pièces, bâties avec tout ce qui se trouvait, aussi le bois, aussi le charbon. Ils descendirent les escaliers interminables, à présent en groupe réduit alors que la majorité d’entre eux dispersés exploraient.
Tous demeuraient muets, ne parlaient que pour des banalités, constater ceci ou cela, donner une consigne, quelques mots jetés entre deux longs silences. La forteresse activée, toutes les pièces, tous les rouages, s’étaient à présent activés. Encore quelques heures, il semblerait que toute la ville reprendrait vie. Or les habitations étaient pour la plupart désertes, vidées par le temps, il ne restait même pas trace d’occupation mais des inscriptions partout. La logique des lieux leur échappait, cependant ils atteignaient la fournaise au centre du quartier principal, formé en entonnoir. Les ouvriers les arrêtèrent. Là, il ne fallait pas rentrer.
Alors ils descendirent encore. Cette fois ils n’étaient plus que trois, Ninja en tête les menait par les rampes tandis que Bufo, derrière, cherchait ceux qui auraient dû les suivre, qui restaient derrière. Le bruit des rouages, des chaînes à vide les occupaient. Ils débouchèrent sur la plus grande pièce, vaste de plus d’un kilomètre, une véritable plaine souterraine et qui n’était pas un rouage mais taillée à même la roche, où la glace était restée entière. Cette glace semblait plutôt du cristal : la lumière de la lampe en s’y réverbérant à l’infini éclairait l’ensemble des lieux d’une lueur nocturne.
S’avançant la souris de son air sec ne put s’empêcher de prononcer : « Est-ce que je rêve ? » devant ce spectacle.
La lampe venait de révéler un chao pris dans la glace, au plus près d’eux, à quelques mètres, qui semblait assoupi. Un second, un troisième, le rai de lumière révéla des dizaines, plus, bien plus de chao à l’air endormi, en même temps effrayés, que la glace n’avait pas pu surprendre. Mais déjà le rai de la lampe avait suffi, par lui seul, à réchauffer cette masse. À son tour fissurée elle se brisa, les blocs s’effondrèrent dans toute la pièce, un instant il n’y eut plus qu’une masse de cristaux en pleine chute dans un tonnerre assourdissant. Cela passé la pièce prise dans la poussière d’eau fine leur sembla impénétrable. Un chant monta, clair, qui dissipa ce brouillard, à la place un halo bleuté s’empara des lieux. Les chao éveillés s’étaient mis à chanter, tous ensemble, à ce chant les trois chercheurs en restèrent muets.
Ils s’avancèrent en silence parmi cette manifestation inexplicable, ils passaient entre ces centaines de chao qui chantaient dans cette lumière éthérée, du bras chacun aurait pu en toucher un. La pièce même, dans ce halo, était indescriptible. Au centre, à l’exact point de gravité de tout l’édifice, se trouvait une pierre ronde qui fermait le puits.
« Ne touchez à rien » commanda Ninja.
La souris allait répliquer quand le chant venant de cesser tous les chao se mirent à fuir dans de petits cris affolés. Ce qui se passait les dépassa, pourtant la taupe leur hurla de reculer. Un tremblement plus puissant que les précédents secoua la pièce, le sol se mit à se fissurer. Elle hurla encore : « mais partez bon sang ! » La pierre du puits creva.
Au-dessous se trouvait un vide de ténèbres pur, un océan impénétrable. Là où il y avait eu de l’eau ne restait plus que la cuvette, demi-cercle au rayon gigantesque et creux. Les vibrations venaient de là. Soudain Ninja tira une arme, leur hurla quelques mots couverts par les tremblements. Alors qu’ils fuyaient, le sol céda, la vaste pièce à son tour devint sombre, lorsque la lampe s’effaça, il sembla que le sol perçait et s’effondrait, ils coururent. Dans leur dos Ninja ouvrit le feu, trois coups répétés alors qu’elle chutait.
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Journal :Écriture en un seul jet, avec jusqu’à présent deux pauses, l’une avec la matriarche, l’autre à l’arrivée de Luck. La seconde n’est pas motivée par un manque de pertinence.
J’ai du mal avec les noms. Les personnages s’accumulent, les phrases passent de l’un à l’autre et les « synonymes » n’aident pas. Aussi, les descriptions sont presque absentes ce qui m’agace beaucoup. Pearl n’a pas de corps et pour Juicy, c’est encore plus grave. Hazy n’a pas la moindre identité, Ninja reste vague, quant à Coal, n’en parlons pas. Tout va juste trop vite pour s’arrêter sur eux.
Le dialogue de Rye et Juicy est peut-être trop long et trop sérieux. Je ne sais pas, au chapitre 6, cela semblait s’imposer.
J’avais beaucoup de choses à dire, la décision de faire tourner une roue, la volonté pour Luck de se rendre sur place mais aussi évoquer les activités de l’appartement. Aussi, je voulais que Pupil s’intéresse à Ninja et avertisse Bufo qu’elle n’est pas doctorante, ce qui aurait motivé le départ de Luck.
À propos de la matriarche, elle devait demander quelque chose à Bufo au départ. J’ai finalement opté pour le savon, qui m’évitait d’avoir à motiver un dialogue.
Il est impressionnant de voir comme, à ce stade, tout s’emboîte facilement. Je n’ai plus à chercher les événements, au contraire, je dois en éliminer et simplement m’assurer qu’ils se suivent de façon cohérente. Pour autant le résultat ne me satisfait pas…