Bonjour à tous ...
Vous savez quoi ? Ce gros flemmard de Lukeskywalker62 a enfin décidé de reprendre sa fic, en stand-by depuis plusieurs mois maintenant ! C'est géniaaaaaal ... C'est l'éclaaaaaate ... *SBAAF, coup de pelle*
Donc, ça fait un moment que j'avais rien publié, naturellement, il est temps de resservir une petite tartine avant qu'on ne puisse commencer à compter le retard non plus en mois, mais en années. Je ne m'y abaisserait pas !
@Knuckèv mon correctator : Des tripailles et des hectolitres de sang ? Nan mais arrête, tu me donnes faim là ... *coup de pelle*
Et puis les indices, y'en aura pas mal, tu pourras même essayer de résoudre l'enquête toi-même si t'en as le courage ! Mais ça va être dur. XD
Merci encore de tes commentaires et surtout de ta bêta correction qui a méga avancé mine de rien. Et j'attends toujours tes écris pour le passage à la lessiveuse ! Euh, correction pardon. *SBAAF*
Donc. Comme ça fait un moment, pourquoi pas un petit résumé avant de reprendre ? Ca évitera de devoir relire avant de commencer ces nouveaux paragraphes. =)
Cela fait maintenant plusieurs jours que Luke the Porcupine est apparu mystérieusement en Mobius, amnésique. Cherchant à enquêter sur son passé et la raison de sa venue sur la planète, Tails et lui découvrent plusieurs éléments concordant chronologiquement avec son apparition : la formation de quatre cercles géométriques dans des champs, les "Crop Circles", les visions de Cosmo, ainsi que des radiations négatives parasitant la terre et semblant provoquer le dépérissement de la nature. Cependant, leur enquête est brutalement stoppée par un événement inattendu : le jeune renard est du jour au lendemain arrêté par les forces de l'ordre, suspecté de meurtre. Bien décidés à tirer Tails de cette affaire saugrenue, Luke accompagné d'Amy, Cream et les Chaotix se rendent à Carnival Park afin d'engager un avocat de renom, Phoenix Wright. Après quelques péripéties en ville, ils apprennent que la victime est en vérité le mentor de Tails, un certain Dermit Mc Flyer. Ayant autrefois domicile en la forêt de Thick Leaves, au Sud de Carnival, le groupe décide de se rendre sur les lieux du crime afin d'y rejoindre l'avocat et de commencer leur enquête. Après quelques discussions, celle-ci commence enfin en la sombre forêt. En parallèle, Sonic vient de rentrer d'une escapade autour de la planète.
Tandis qu'Espio, Luke et Wright décident de fouiller la demeure du macchabée, Cream, Amy et Vector optent pour explorer les environs. Charmy quant à lui a disparu quelque part dans les bois ...
Cela faisait une quinzaine de minutes que Cream explorait la forêt environnante, mais pour l’instant, ni elle ni aucun des deux autres n’avait trouvé quoi que ce soit d’intéressant. Le reptile observa les alentours ; pas la moindre trace de Charmy. Bien que ce dernier eût dépassé son quota de facéties pour l’année selon lui, le détective s’inquiétait quand même un peu à son sujet. Et s’il n’arrivait pas à le retrouver ? Bah, après tout, c’était une abeille, il savait voler. Il arriverait sans aucun doute à s’en sortir s’il venait à se perdre. Ses pensées furent interrompues par la voix d’Amy.
« Dis-moi, Vector, pourquoi es-tu venu avec nous alors que tu aurais pu enquêter avec monsieur Wright ? A chaque fois que tu en parlais, tu ne pouvais t’empêcher de témoigner de ton admiration pour lui.
- Ah bon … répondit-il distraitement. Oui, c’est peut-être vrai. Mais mon devoir passe avant tout.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda la lapine. »
Le crocodile tourna son regard vers elle.
« Je ne peux pas te laisser toute seule, Cream.
- Hein ?
- Vois-tu, tant que tu es avec moi, tu es en quelque sorte sous ma responsabilité. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose …
- Pourquoi ça ? Je suis assez grande pour me débrouiller.
- Parce que je ne veux pas que ta mère s’inquiète.
- Quoi ? Maman sait parfaitement que je suis ici, avec vous !
- Justement, ce qui signifie qu’elle t’a confiée à moi. Je ne peux pas me permettre de trahir sa confiance, tu comprends ?
- Vector, tu te rappelles de l’espace des Métarex, il y a longtemps ? Je t’avais dit que j’étais capable de m’occuper de moi-même toute seule. Je ne suis plus une enfant !
- Bah, je ne prétends pas le contraire. Cependant, j’ai peur à l’idée de te laisser seule dans un endroit aussi lugubre que cette forêt.
- Tu devrais arrêter de t’inquiéter, intervint la hérissonne avant que la lapine ne puisse répliquer. Moi aussi je suis là, et je sais que Cream n’est pas aussi fragile que tu peux te l’imaginer. Nous devrions un peu arrêter de nous emporter et nous recentrer plutôt sur l’instant présent.
- Ouais, tu dois avoir raison. »
La discussion était close, mais la lapine n’avait pas pour autant oublié les paroles du crocodile. Après tout ce temps, après toutes les aventures qu’ils avaient vécues ensembles, il la considérait encore comme une gamine ! Elle ne lui en voulait pas à cause de son envie de veiller sur elle, mais plutôt à cause de son entêtement : ce n’était pas la première fois qu’il agissait de la sorte … mais bon, c’était pardonnable. Après tout, Vector était quelqu’un de gentil et tout ce qu’il voulait, c’était l’aider. Un jour, il faudrait quand même qu’elle le lui dise en face : elle n’avait plus besoin de quelqu’un de plus grand qu’elle pour faire ce que bon lui semblait.
La pièce était presque plongée dans l’obscurité ; en effet, un vieux néon défectueux fixé au plafond constituait la seule source de lumière, qui plus était vraiment faiblarde. En conséquence, les trois hybrides enquêtaient dans une semi-pénombre. Luke était affairé du côté des casiers ; d’un gris métallique, ils faisaient à peine un mètre de haut pour un demi de large. Chacun des quatre possédait trois hauts tiroirs que le porc-épic, s’accroupissant parfois pour ouvrir celui du bas, se chargeait de fouiller. Pour l’instant, il ne s’était occupé que du premier compartiment, celui le plus proche de la fenêtre. Chaque tiroir dont il disposait était rempli à ras-bord de divers papiers et objets qui semblaient avoir été balancés ici à la va-vite. Tout et n’importe quoi avait été entassé dedans. Le porc-épic ne se gênait pas et n’hésitait pas à tout bazarder pour y trouver quoi que ce soit, allant parfois jusqu’à le vider entièrement pour ensuite tout y remettre encore plus en désordre qu’auparavant. Espio le regardait de temps à autre d’un air dédaigneux, jugeant que sa méthode manquait vraiment de finesse. Lui, il examinait d’un œil méticuleux la table qui était collée au mur de droite, en face de la porte. Comme tout bon ninja qui se respecte, il possédait un sens de l’observation particulièrement aiguisé et prenait bien son temps afin de ne laisser aucun détail lui échapper. La surface du meuble était bien plus ordonnée que l’intérieur du casier sur lequel planchait l’épineux. Elle exposait d’étranges appareils, apparemment tous liés à l’électrique ou à la mécanique mais également des affaires personnelles et autres objets décoratifs. Le caméléon se concentra : la répartition de ces choses ne semblait pas aléatoire ; il remarqua que tous les engins que la victime devait utiliser pour son métier étaient disposés à la gauche de la table, soit du côté escalier. Le reste était posé sur l’autre flanc, et donc côté porte. Il ne fut guère intéressé par le matériel de recherche, mais observa plutôt quelque chose d’anormal du côté des affaires du mentor. C’était un détail discret, il se demandait même s’il devait sérieusement y prêter attention. En vérité, chaque élément sur le meuble était disposé à une distance à peu près équivalente entre eux. La fameuse particularité qu’il avait remarquée était un petit vide, une absence d’objet à l’extrémité droite de la table, comme si on y avait retiré quelque chose récemment. Cependant, Espio décida de ne pas trop s’en préoccuper pour le moment ; après tout, ce Mc Flyer avait peut-être tout simplement négligé ceci, surtout comparé au désordre dans le casier sur lequel s’acharnait le porc-épic. Wright quant à lui était agenouillé au centre de la pièce, près de la reproduction du corps de la victime. Il s’agissait en fait de la forme pâle que le crocodile avait aperçue tout à l’heure ; une ligne blanche, épaisse de cinq centimètres à peu près, dessinant au sol les contours du corps, dans le but de « conserver l’intégrité de la scène de crime », comme les magistrats le disaient si bien dans le jargon. C’était certes quelque chose d’utile et décent, mais cela conservait tout de même un certain aspect morbide. L’avocat l’examina attentivement. Le détail qui sautait de suite aux yeux, c’était les deux grandes ailes dignes du faucon, déployées de toute leur envergure. On voyait aussi qu’en-dessous d’elles, les bras de l’oiseau étaient tendus vers l’avant. Tout le corps était allongé, placé en diagonale dans la salle, la tête pointée vers le coin arrière-gauche de la maison. Le hérisson ressortit le rapport d’autopsie de sa poche et l’étudia de nouveau. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se rendre compte que quelque chose ne collait pas : en effet, si la victime avait reçu un coup de poignard dans le dos et qu’elle se fût ainsi effondrée juste après l’attaque, il y avait fort à parier qu’elle fût alors allongée sur le ventre par la suite. Or, la blessure était localisée dans le dos ; par conséquent, le sang n’aurait pu couler très rapidement et pour se retrouver au sol, il aurait fallu attendre qu’il glisse sur les flancs du corps avant de tomber par terre. Cependant, le rapport précisait qu’une « effusion » de sang avait été observée par luminol, un réactif capable de détecter la présence d’hémoglobine. Cette situation aurait été plausible si l’assassin s’était enfui après son crime, mais ça ne pouvait pas être le cas car les traces de sang avaient été effacées. Alors le meurtrier serait-il resté dans la pièce tandis que sa victime saignait ? Mais pourquoi se serait-il donc embêté à ôter les empreintes sanglantes de la scène ? Cela n’aurait servi à rien … Décidément, il y avait encore plus d’un mystère à élucider.
A présent, Cream et les deux autres s’étaient enfoncés assez profondément dans Thick Leaves. Ils avaient abandonné leur méthode de tout passer au crible sur leur passage et recherchaient maintenant du regard d’éventuelles traces de passage de l’assassin. Le détective continuait de chercher l’abeille du regard de temps en temps, tout en émettant des hypothèses généralement peu convaincantes.
« Alors … Si j’étais le meurtrier, je me serais enfui par-là, fit-il en pointant une direction.
- Tu es sûr ? hésita la lapine. De ce côté-ci, on reviendrait sur nos pas.
- Pourquoi un assassin s’enfuirait-il vers le lieu de son crime ? soutint Amy. A sa place, j’aurais plutôt pris la direction opposée …
- Euh … laissez tomber. »
Soudain, la hérissonne se retourna à une vitesse prodigieuse. Elle commença à fixer l’obscurité de la forêt d’un air étrange. Remarquant qu’elle s’était arrêtée de marcher, Cream se retourna à son tour, bientôt imitée par le reptile. Amy continuait de regarder dans cette direction et ses yeux avaient désormais pris une expression méfiante. Elle sortit son marteau.
« Amy, il y a un problème ? demanda prudemment la lapine.
- Il y a quelqu’un ici, déclara-t-elle. J’ai entendu quelque chose … »
Sa voix prit soudain une intonation effrayante.
« Quelque chose que j’ai déjà entendu. »
Brusquement, elle s’abaissa et appuya sur un petit bouton de sa chaussure droite, qui commença à produire une légère vibration. Elle prit un peu d’élan, et les réacteurs se mirent en marche ; elle se propulsa à vitesse supersonique, Piko Piko en main. Maintenant qu’elle avait brisé le mur du son, un nouvel environnement s’offrait à elle ; elle voyait les arbres défiler tellement rapidement qu’ils en étaient réduits à l’état de tâches sombres et floues, et la pénombre semblait un peu moins prononcée. Elle courait à grandes enjambées sans aucune difficulté et tournait fréquemment afin de ne pas sortir de Thick Leaves. Cette forêt était à présent si petite ! Elle n’aurait aucun mal à retrouver ce qui avait provoqué le bruit qu’elle avait ouï. Serpentant entre les arbres, elle observait attentivement tout ce qu’il y avait autour, et son regard croisa finalement une tâche d’une couleur différente des autres.
« Trouvé ! cria-t-elle. »
Elle accéléra brutalement, chose qu’elle n’avait pas l’habitude de faire, et chargea en un éclair vers la silhouette. Le changement de vitesse lui fit mal aux yeux, cependant elle avait anticipé ce problème en les fermant, et savait exactement à quel moment elle allait devoir frapper. En l’espace de quelques secondes, elle était presque parvenue au niveau de la forme, le regard toujours clos. Elle sauta alors en l’air, brandissant Piko Piko, et profita de sa position pour vivement cliquer sur le bouton d’accélération. L’instant d’après, le marteau s’abattit lourdement sur le crâne de l’individu et Amy revint à la normale. Bien évidemment, les propulseurs s’étaient arrêtés mais elle avait toujours la poussée de vitesse conférée par ses chaussures. Elle lâcha donc son arme, la laissant sur la tête de la silhouette qui s’effondrait, et exécuta un flip aérien afin de se stabiliser avant de retomber au sol, où elle ralentit au contact de la terre et s’arrêta au bout de quelques secondes. Le tout s’était déroulé en moins de cinq secondes chrono. Elle put enfin rouvrir les yeux et respira un grand coup. Elle n’avait jamais vraiment arrêté quelqu’un d’une façon aussi brutale et encore moins à une telle vitesse. Il lui fallut un petit instant pour se remettre des émotions fortes. Elle se retourna alors pour mieux voir à quoi ressemblait sa victime. Quelle fut sa surprise lorsqu’elle comprit de qui il s’agissait …
« Sonic !? Oh mon dieu ! »
Le hérisson bleu avait la face enfoncée dans la terre, le marteau dans les épines, et il peinait à remuer. Amy se précipita vers lui d’un air affolé et retira sans plus attendre Piko Piko, puis elle s’agenouilla à côté de lui et lui extirpa la tête du sol. Il était sérieusement sonné …
« Sonic !!! Ca va ?! Je t’en supplie, dis quelque chose !
- Hmpf … Quelque chose … »
Elle le serra contre sa poitrine et versa quelques larmes, affligée d’avoir frappé celui qu’elle aimait. Elle n’y était pas allée de main morte … heureusement, il avait l’air d’aller bien. Tout en le maintenant contre elle, elle se mit à lui masser doucement le crâne, là où il avait reçu le coup. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle se jura de ne plus jamais recommencer. Elle cessa son mouvement et plaça le hérisson face à elle. Il avait toujours les yeux clos.
« Tout va bien, Sonic ?
- J’allais bien il y a une minute, mais maintenant ce n’est pas brillant … répondit-il avec un faible sourire. »
Un sourire que la hérissonne lui rendit, rassurée.
Quelques minutes après, le jeune hybride bleu s’était remis du violent choc. Il avait même pu se relever grâce au soutien d’Amy, qui l’aidait à marcher dans la direction où devaient se trouver Cream et Vector. En temps normal, la hérissonne aurait été pleine d’animosité envers Sonic en raison de sa longue absence mais là, elle était bien trop peinée par ce qu’elle avait fait pour s’occuper de ça. Cependant, alors qu’elle le soutenait bras-dessus bras-dessous, une question lui vint à l’esprit.
« Comment savais-tu qu’on était ici ?
- Hé hé … C’est une bien longue histoire, répondit-il avec une voix un peu faible. En fait, tout à l’heure, j’ai été voir Cosmo pour lui demander où vous étiez passés. Et j’ai tout appris …
- Tu es là toi aussi pour aider Tails, n’est-ce pas ?
- Oui … enfin, après avoir discuté avec elle, je suis parti vers Carnival Park et je vous y ai cherchés. C’était peine perdue …
- Je comprends ce que tu veux dire.
- En tout cas, j’ai passé pas mal de temps là-bas, jusqu’à ce que j’aie l’idée d’aller au centre de détection … C’est ça, hein ?
- Non, détention …
- Oui, c’est ça. Bref, j’y suis entré et j’ai demandé au type de l’accueil si je pouvais parler à Tails. Il m’a répondu que les visites étaient déjà terminées depuis un bon bout temps, alors au cas où, je l’ai interrogé pour savoir si tu étais passée par là.
- Moi ?
- Oui, et selon lui vous vous apprêtiez à partir pour la forêt du Sud. J’aurais quand même aimé voir Tails mais j’ai dû me résoudre à abandonner et essayer de vous rejoindre ici … Et cinq minutes après être entré dans cette forêt, je recevais un gros coup dans le crâne.
- Je suis désolée … J’avais l’impression d’être espionnée et je ne savais pas que c’était toi.
- Pas grave … J’étais en train de courir et je ne regardais pas vraiment où j’allais. Si j’avais été plus attentif, je t’aurais sans doute remarquée … »
Il redressa le visage et regarda Amy dans les yeux.
« Quand même, un jour il faudra que tu me dises comment tu as appris à courir aussi vite que moi. »
Pour la première fois, la hérissonne préféra détourner le regard.
« Secret de fille … répondit-elle en rougissant un peu. »
Les deux hérissons entendirent soudain la voix lointaine de la lapine.
« Amy ! Où es-tu ?
- Ca vient de par-là ! indiqua la jeune fille. »
A présent rétabli, Sonic se détacha de son amie – non sans regret de celle-ci – et ils se hâtèrent tous les deux vers les cris de Cream.
Ca faisait maintenant dix minutes que la hérissonne était partie et Cream essayait désespérément de la rappeler.
« Amy ! Où es-tu ? répétait-elle.
- Pourquoi elle est partie comme ça ? demanda le crocodile. Et puis d’abord, je croyais qu’il n’y avait que Sonic qui était capable de courir aussi vite …
- Elle m’en a parlé … Ce sont ses chaussures qui lui permettent de se déplacer ainsi, expliqua-t-elle. C’est même Tails qui les lui a fabriquées … »
La lapine continua encore d’appeler son amie, jusqu’à ce qu’elle l’aperçut enfin revenir, loin dans l’obscurité de Thick Leaves. Elle cessa de crier et regarda plus attentivement dans cette direction. Elle courait … mais elle ne semblait pas être seule ; la silhouette qui l’accompagnait lui paraissait étrangement familière. Le reptile aussi avait remarqué les deux formes qui s’approchaient et s’était retourné de ce côté. Les deux hybrides attendirent patiemment le retour de la hérissonne et bientôt, elle arriva à leur hauteur. Cream et le détective reconnurent alors immédiatement la personne à ses côtés.
« Sonic ?! s’écrièrent-ils en chœur.
- Salut ! répondit le hérisson avec un petit signe de la main. »
Après les retrouvailles, Amy expliqua brièvement comment le hérisson les avait rejoints. Elle en profita également pour lui raconter un peu plus en détail les évènements de la journée, la situation du renard ainsi que tout ce qu’ils savaient à ce sujet.
« Nous sommes donc ici pour trouver des indices, résuma-t-elle à la fin de son récit. Les autres sont à la maison.
- Je vois …
- Au fait Sonic, aurais-tu trouvé quoi que ce soit d’intéressant en entrant dans la forêt ? demanda la lapine. »
Le hérisson se mit à réfléchir. Honnêtement, il n’avait pas fait attention à grand-chose à ce moment-là. Néanmoins, quelque chose lui vint tout de même à l’esprit.
« Hé bien, quand j’ai commencé à chercher ici, je suis tombé sur une rivière à un moment.
- Une rivière …?
- Oui … Elle semble traverser une partie de la forêt. En tout cas, après l’avoir rencontrée, j’ai tout de suite fait demi-tour.
- Ah bon ?
- En fait, j’ai failli tomber dedans, avoua-t-il avec un sourire gêné. Je n’ose pas imaginer ce qui serait arrivé ensuite …
- C’est vrai, tu ne sais pas nager … se rappela la hérissonne.
- Dis-moi Sonic, t’aurais pas vu Charmy par hasard ? s’imposa Vector.
- Hein ? Euh non, je crois pas … »
Le crocodile soupira. Où est-ce que ce gosse avait-il bien pu passer ?