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Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« le: Novembre 04, 2012, 05:37:47 pm »
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Premier post sur ce site, du fait je me présente brièvement: Hershel, fan du hérisson, évidemment, romancier à mes heures perdues et fervent défenseur des aventures du blue blur devant l'adversité ;)

Je vous présente le prmier chapitre de ma première fanfic, Heroes of Time and Space, fanfic empruntant à tous les épisodes, old comme modern.
Enjoy ^^



1
Une nouvelle aventure



Sous ses soniques foulées, l’herbe s’envole en brins légers, tourbillonnant dans l’air chaud des Plaines de Westside Island. Les herbages dansent, malmenés par le hérisson le plus rapide de l’univers qui dans sa course, martèle le chemin de terre avant de le noyer dans la poussière. Les fleurs, les branchages s’envolent à son passage, les feuilles crépitent sous ses semelles avant de rejoindre les airs pour une folle révolution.
Alors qu’il s’enfonce dans un sous-bois constitué de sapins, Sonic sent immédiatement la différence : les embruns portés par l’air du large sont remplacés par l’odeur si forte de résine, cet air qui il y a encore quelques secondes le rafraîchissait avec délectation se charge rapidement et devient lourd, plombé par ce soleil au zénith qui chauffe la pineraie à travers de rares trouées dans les cimes. Les aiguilles ont succédé aux feuilles, virevoltant  sur le sol acide et crayeux de la Chaîne des Westside Mountains.
Perçant un large mur d’épines et de lianes d’un saut, Sonic se pose doucement sur un carré d’herbe haute. La douceur de la terre meuble sous ses pieds lui arrache un sourire, tandis qu’il se redresse pour admirer la vue. De son monticule à l’orée de la pineraie, il perçoit les monts de Hill Top, déchirant la grise couche de nuages pour s’étendre loin dans le ciel. Son regard s’attarde un instant sur le bleu puissant des rochers recouverts de mousse et de nombreux sapins semblables à ceux qu’il vient de traverser, sur ces pics azurs reliés les uns aux autres par d’imposantes tresses de lierre sauvage, tandis que lui parvient le grondement souterrain du magma bouillonnant dans les profondeurs de la Chaîne.
Sonic hausse les sourcils en ricanant.
- Une autre fois peut-être, les éruptions de Hill Top, moi, j’ai déjà donné !
Porté par une douce réminiscence de cette époque, le hérisson bondit pour rejoindre le flanc rocailleux qui s’étend sous ses pieds. Il passe en Spin Roll dès son contact avec le sol, et parvient rapidement à l’épais tapis nuageux qu’il tranche à la vitesse du son.

En une poignée de minutes, les barrières du Casino Night sont atteintes. Et quelques secondes de traversée plus tard, au cœur d’enseignes brisées et de néons éteints, l’immense structure électro-métallique n’est plus qu’un souvenir. Quittant les poutres rouillées et autrefois si clinquantes pour retrouver de merveilleuses plaines couleur émeraude, son pas se fait plus prudent. Ralentissant progressivement, son œil se fait plus vif, et une certaine angoisse commence à monter en lui. On peut avoir sauvé Mobius des dizaines de fois et être sans peur… il y a des fois où il faut pas plaisanter quand même…
Petit à petit l’herbe devient plus dense, et de nombreux buissons apparus sur le côté du chemin se font plus fournis, ils grandissent, grossissent jusqu’à déborder sur la voie et bientôt, recouvrir toute la zone. Sonic freine au milieu de feuilles larges comme sa main, se postant entre les deux totems de pierre sur lesquels il a affronté le Hammer Eggman il y a bien des années…
- C’est pas le moment de glisser…
Il le sait, les Ruines Aquatiques regorgent de pièges. Vestiges d’une cité occupée il y a des siècles, elles représentent un danger non négligeable. Au loin apparaissent déjà de nombreux piliers en pierre jaune, plantés dans les marécages comme de traîtres points de repère, et dont les sublimes enluminures et gravures ne sont qu’un leurre au cœur du lac. Sonic grimace en sentant l’humus gorgé d’eau sous ses semelles. Un bon rush jusqu’aux piliers, et une sortie en sautant de pierre en pierre, reste la solution la plus sûre…
En ses bonds, il pose son regard sur les vastes étendues d’eau en contrebas. Par endroits, une pilasse émerge, recouverte de lianes, au milieu des buissons parsemés de baies rouges à l’œil succulentes. Quel merveilleux tableau cela serait… si les flèches plantées dans la pierre et le ballet incessant des Chop-Chops fendant la surface pour tenter de croquer le hérisson entre leurs puissantes mâchoires ne venaient rappeler le véritable visage de ces ruines de mort.
Sonic pose ses pieds sur un pilier, puis bondit de nouveau dans un Tchac ! familier. Une flèche surgie de la pierre tranche les airs à quelques centimètres de sa tête, avant de rejoindre les profondeurs du lac. Le hérisson souffle, se pose sur un autre pilier. Et là, c’est une armée de mouches robotisées qui apparaît d’un buisson en contrebas.
- Shoot ! C’est pas mon jour !...
Sonic saute une nouvelle fois et survole le lac d’une accélération soudaine. Un autre groupe de Whisps apparaît, puis un autre, et un autre, et encore un autre…
- Décidément…
Il se pose sur une rive dans le bourdonnement grandissant des centaines de badniks lancés à sa poursuite. Sans en attendre davantage, il s’élance, et quitte les Ruines Aquatiques, noyant ses poursuivants dans un nuage de sable fin.

Le Spin Roll restant le meilleur moyen de traverser les épais feuillages de la flore de Westside Island, Sonic roule à vive allure dans les plaines. Dans le manège des brins qui décollent, il se félicite dans un sourire d’avoir esquivé si facilement les eaux maudites des Ruines. Même si, il l’admet, il n’est pas encore sorti de ce piège végétal…
Tandis qu’il coupe en direction du sud de l’Ile, une étrange sensation l’envahit. Une sorte de malaise s’installe. Sa course se fait moins sûre, il perd de la vitesse. Même les lianes, enserrées et dangereuses, qu’il tranchait avec peine, ne sont plus que de vagues fils noirs, à la solidité déchue et cassantes comme du verre.
- Mais ?
S’immobilisant en une fraction de seconde, Sonic parcourt les alentours d’un œil inquiet. Il tourne sur lui-même en se grattant le bras.
Le contraste est frappant. Depuis une bonne centaine de mètres, le paysage a changé. L’herbe au vert si chatoyant a viré au mauve ; les rares arbres plantés ça et là ont noirci comme le charbon ; les fleurs ne dansent plus au bord des chemins, leurs tiges fragiles plient sous le poids de têtes fanées dans un camaïeu de rose et de pourpre. Devant lui, l’horizon a viré au noir.
Sonic arrache une liane à ses côtés, et l’émiette d’une simple friction de ses doigts. Il fixe avec dégoût le végétal carbonisé glisser le long de ses gants blancs.
- Qu’est-ce que…
Brusquement, ses sens se troublent. Il porte ses mains à sa tête. Pris d’un vertige soudain, il chancelle. L’irritation sur son bras le relance. Il pose un œil sur l’horizon, en titubant. Et le vert émeraude des plaines jouxtant les Ruines Aquatiques, éclatant sa rétine par sa pureté, lui impose la vérité.

C’est évident.
Il se dirige vers l’Usine Chimique.
Son sang se fige dans ses veines.

Tout ce chaos… est l’œuvre du Mega Mack.
   
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #1 le: Novembre 05, 2012, 02:57:18 pm »
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J'avoue que cela faisait bien longtemps qu'on avait eu aussi bon texte descriptif. Je te passe même la limite de caractères qui n'est pas atteinte.

Bref un bon texte qui promet, une bonne maitrise du français et un vocabulaire varié. On voit que le texte est travaillé ça fait plaisir à lire. Je suis maintenant curieuse de voir la suite. Essaye quand même pour le prochain chapitre de te plier aux règles du forum.

Bonne continuation.
Journalisée
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Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #2 le: Novembre 06, 2012, 01:46:52 pm »
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Je ne suis pas un habitué des fans-fics, mais je dois dire que j'accroche bien à cette introduction. Comme l'as dit Miko, le texte est vraiment bien travaillé, les descriptions sont excellentes, je revois le jeu en lisant le texte.
Bonne continuation, j'espère lire la suite bientôt.
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #3 le: Novembre 06, 2012, 06:58:53 pm »
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J'adore lire les fanfictions, qui sont pour moi une source sûre d'inspiration.
Mais je dois avouer que là, tu me surprends du début à la fin.
C'est très détaillé, beau & poétique. Ta fiction est une véritable mélodie envoûtante, félicitations.
Je te tire mon chapeau pour cet excellent départ.
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Sonic is the name...And speed is my game !
 
 
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #4 le: Novembre 18, 2012, 07:55:49 pm »
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Miko, Hawk et Franck, merci pour vos commentaires, ça me touche énormément. Je m'excuse pour les délais de publication, mais je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire. Je vous remercie néanmoins pour votre suivi ^^

~~ ~~

Devant lui, les ténèbres s’étendent. Leur puissance sans limite se pose en évidence, d’un simple regard, par ce noir infini. Même ces milliards de points blancs, frêles lumières perçant l’obscurité sans fin, ne parviendraient à s’imposer. Tout ce vide, plus impressionnant que tout, le fait se sentir si petit, si faible, que même lui, qui déteste ne serait-ce que remettre en doute sa supériorité, ne peut réprimer un frisson, de l’autre côté de l’immense baie vitrée.

L’Espace a ce don, de le stupéfier autant que de l’agacer.

- Maître… cible repérée.
Il détourne son regard vers l’accès au pont, pour le poser sur la carcasse en métal poli qui vient de lui adresser la parole.
- Bien.
Le docteur s’écarte de la baie, regagne le cockpit à sa droite d’un pas lent, tout en tortillant ses longues moustaches brunes. D’un geste sûr, il entre plusieurs instructions sur le tableau de bord. L’appareil redouble de bips et de clics.
- Approche lancée, amorçage imminent, fait une voix dans le haut-parleur de la salle de contrôle.
Il se tourne vers le robot, toujours posté dans l’entrebâillement. Même s’il s’agit de celui qui lui a donné le plus de fil à retordre, il ne peut qu’admettre que Metal Sonic est de loin le plus fidèle. Ses yeux semblent rougeoyer d’une volonté et d’une détermination qui forcent le respect, et savoir qu’ils partagent tous deux la même haine viscérale envers le hérisson et ses amis emplit le Docteur d’une indéniable fierté.
- Nous voilà arrivés… va préparer le Walker.
- Oui, Maître.
Le robot s’exécute, reculant doucement en acquiesçant de la tête, avant de disparaître derrière la porte qui remonte  dans un bruissement. De lourds pas métalliques se font ensuite entendre sur le sol grillagé du corridor, indiquant au docteur que Metal Sonic est parti s’acquitter de sa tâche. Il ricane à nouveau.
- Ca c’est une bonne machine…
Il replace correctement ses petites lunettes noires sur son nez.
- Dommage que tous les autres n’aient pas été aussi… performants.
Il soupire devant les écrans. Deux robots qui se sont soulevés contre lui, trois autres qui ont échoué à les stopper… un véritable gâchis. Le pire restant tout de même, lorsqu’Omega, qu’il pensait avoir abandonné dans un laboratoire, a rejoint Shadow et cette petite peste bleue, avant de travailler pour le Gouvernement.
- Tss…
Mais au-delà des trahisons et de ses échecs passés, il tient enfin sa revanche. Caressant du bout de ses doigts gantés le froid des moniteurs, il caresse l’infaillibilité de son plan. Le scan du radar fait clignoter sous ses yeux avides de connaissance une impressionnante masse, censée se trouver à quelques kilomètres de lui. Une gigantesque colonie spatiale, abritant en son sein un véritable trésor, une aide inestimable, un secret, dont la découverte changerait à coup sûr la face de la Terre.

Et son avenir.

Avec cette arme en sa possession, il en est certain !... plus d’ennemis, plus d’obstacles, plus d’armée, plus de rebelles…
…plus de Sonic…

Eggman éclate d’un rire franc qu’il ne peut plus contenir, et dont l’écho se répète inexorablement dans l’exiguïté du cockpit.

Eggmanland ne sera bientôt plus un fantasme.
Son projet prendra vie.



Dans les tremblements de l’ascenseur l’emmenant sur le deck de sortie, Eggman se tient droit, fixe, dans le cockpit de son Walker. Ses mains serrées autour des manettes de commande, son regard figé sur les détails de la cage métallique qui descend dans un boucan étouffé par la ronde vitre protectrice de son véhicule, ce point rouge clignotant sur une cartographie en relief plaquée par un hologramme sur le carreau…
Tout est prêt.
Il ne peut PAS échouer.

Le tableau de bord regorge d’informations. Cette orgie de voyants et de couleurs le rassure intérieurement sur l’excellent état du Walker, qu’il n’avait pas utilisé depuis une éternité.
La dernière fois, c’était déjà pour m’introduire dans l’ARK… quelle ironie.

Soudain, la cage s’immobilise. Le choc sort le docteur de ses pensées. Devant lui, la double porte en métal blindé s’ouvre verticalement. Une longue allée s’étend devant lui, menant dans l’obscurité la plus totale. Et au-delà du rouge tournoyant des gyrophares délimitant le vide, l’espace apparaît.
- Bien.
Le Walker se met doucement en marche.  Le tintement des lourdes semelles sur la passerelle disparaît dans le bruissement des vérins. Le bip régulier cadence l’avancée du Docteur.
Arrivé au bout de l’allée, il s’immobilise. D’une pression sur un bouton, les spots avant de l’Egg Cruiser s’allument. Et dans le lancement simultané de milliers de lampes, une gigantesque masse sombre se dévoile. La lumière glisse sur les moindres recoins, les moindres aspérités de la paroi extérieure de la Colonie Spatiale, et découvre rapidement un sas d’entrée.
- Parfait…
D’un bond, aidé par un léger boost, le Walker avale littéralement les quelques mètres qui séparent le Docteur de l’ARK. Au terme d’une courte envolée, il se pose doucement devant la double-porte. Quelques débris déplacés par ses semelles s’éloignent en virevoltant. Eggman suit le ballet des déchets d’un œil perplexe.
Le seuil de la porte est juste assez large pour permettre au Walker de se tenir droit. La vitre collée contre le métal, le scientifique parcourt du regard le passage qui ne s’est pas ouvert.
- Mais ?...
Il tape violemment du poing.
- Alors ?? Ouvre-toi, satanée ferraille !
Il frappe à nouveau.
- Ouvre-toi !! Ouv…
Dans son énervement naissant, une forme rouge et noire apparaît à l’extrême droite de son champ de vision.
- Huh ?
Parcourant rapidement les quatre coins de la porte, il aperçoit trois autres formes identiques.

Alors dans un large sourire, il comprend.

D’un bond en arrière, il s’expulse.
Dans le vide, un canon apparaît sur l’avant du Walker, dont le laser cible tout à tour les quatre charges scellées sur la porte.
Sous le canon, une trappe s’ouvre, et quatre minuscules missiles s’en échappent.

BLAOUM !!

Le sas disparaît dans une explosion, dont le souffle dantesque s’évanouit dans le vide interstellaire.
Et d’un nouveau coup de boost, Eggman repart en avant.

Le Walker vole à travers les restes de la double-porte avant de se poser sur le sol grillagé de l’ARK. Eggman se redresse lentement, tandis que les morceaux de métal disparaissent dans l’immensité. Son sourire se change en un rire sonore tandis qu’il entame, d’un pas sûr et déterminé, son exploration de la station.



- Metal ? Tu m’entends ?
- Maître.
Eggman s’enfonce lentement dans l’obscurité oppressante de la Colonie. Automatiquement, la vitre du Walker se teinte d’une aura verte qui fait basculer le véhicule en vision nocturne. Les couloirs déserts apparaissent dans leurs moindres détails.
- Triangule ma position, et envoie-moi le signal.
- Bien, Maître.
Le Docteur poursuit son avancée. Le véhicule parcourt à bonne vitesse plusieurs corridors arrondis à peine plus hauts et larges que lui, dans un silence déstabilisant, que le choc de ses pas sur le sol ne parvient à troubler.
Isolé, au cœur de cette station perdue dans l’Espace, sans un son autre que le bip du localisateur…
Eggman ne peut lutter contre cette étrange sensation qui s’empare alors de lui. Une sensation rare, désagréable même, la seule chose dans l’Univers contre laquelle son immense génie ne peut rien faire.

Serait-ce ce que les faibles appellent… de la peur ?

- Tss… foutaises.
Il regarde droit devant lui, impassible. Un prodige de son rang, se doit de tout contrôler. Même les impressions réservées aux rats et aux pestes.
Un voyant clignotant sous ses yeux attire son attention. Metal Sonic a procédé au transfert.
- Parfait.
Le Walker s’immobilise. La vitre redevient vierge de toute donnée, plongeant à nouveau le Docteur dans l’obscurité, avant d’accueillir une projection de l’intérieur de la Colonie. Sur la figure, en fins traits rouges, se dessinent progressivement les salles et les couloirs, jusqu’à ce que le niveau soit entièrement représenté. Puis la carte se copie en deux, en trois, en quatre, avant que les maps ne se superposent pour composer un scan de l’ARK en trois dimensions. Sur le côté, une foule d’informations apparaissent, des icônes, une légende… et finalement, une croix jaune, si brillante, si puissante, qu’elle déchire le reste du plan.
- Ah… te voilà enfin…
Puis un « E » vert, situé à l’opposé.
- Je vais devoir traverser toute la Colonie… génial.
Eggman abaisse un levier à sa droite. Le plan rétrécit à sa plus simple expression avant de se loger en bas à droite de la vitre, qui repasse aussitôt en vision nocturne. Puis il reprend son avancée.


La traversée du Niveau 1 s’est faite sans encombre, à arpenter de longs couloirs vides. Mais à sa sortie de l’ascenseur l’amenant au Niveau 2, le sourire du scientifique se crispe. Devant lui, au loin… une lueur verte.
Mouvante.
- Mais ??
Le Walker fait un pas, laissant le monte-charge rejoindre l’étage inférieur. Dans un élan de sûreté, Eggman sort à nouveau le canon avant. Le laser tranche le couloir jusqu’au bout, où il tourne à l’équerre sur la droite. Menant là où l’attend… cette chose.
Le Walker fait un nouveau pas. La lueur ne bouge que de haut en bas, avec une régularité qui laisse le Docteur perplexe.
- Une machine ? Active ? Dans l’ARK ?
Le laser fixé sur l’angle du corridor, le Walker se remet en marche. Il avale progressivement les quelques mètres qui le séparent de l’étrange lumière, jusqu’à atteindre le coin du mur.
- Metal ?
- Maître.
- Des signes d’activité thermique dans la Colonie ?
Plusieurs secondes passent, durant lesquelles Eggman ne quitte le couloir des yeux, l’index prêt à envoyer les missiles.
- Non. Aucune activité détectée, à part celle du Walker.
- Tiens donc…
Ca bouge comme une machine, mais son activité n’est pas perçue par les performants capteurs de l’Egg Cruiser… alors soit cette lueur se balade comme une grande dans les couloirs désertiques de la Station, soit…

Eggman écarquille les yeux.

Soit c’est une machine furtive !

- Bon sang !
D’un bond, le Docteur surgit de derrière le mur. Son laser cible aussitôt le robot ovale gris et bleu qui, inconscient du danger qu’il court, lui tourne le dos. Et le logo GUN qu’il arbore avant que le missile ne le détruise, confirme l’hypothèse du scientifique.
BLAOUM !!
Le GUN Air Sentinel disparaît dans une pluie de métal qui fait gronder les environs. Dans l’éphémère lumière provoquée par le tir, d’autres GUN Sentinels apparaissent. Le laser s’affole en les parcourant, plaçant un marqueur sur chacun d’eux dans une série de bips stridents. Ils lèvent le bras, prêts à répliquer, mais le lock du Walker est plus rapide. Et quelques missiles plus tard, les quatre engins disloqués ont rejoint les airs.

Eggman avance en balayant les débris d’un revers.
- Metal ?
- Maître.
- Passe l’Egg Cruiser en mode Guerre et rejoins-moi. Contourne l’ARK par le haut et attends-moi devant la Salle.
- Oui, Maître.
En une manipulation, le chargeur du Walker est de nouveau rempli. Il ne sait pas ce qui l’attend exactement, mais les robots du GUN ne se trouvaient pas là par hasard. Ils avaient forcément une bonne raison de garder cette aile de la Colonie, de rester actifs, alors que l’ARK est vidée de ses occupants depuis des décennies…


Bonus OST:
Lost Legacy (nom que je donnerais à ce chapitre s'il s'agissait d'un niveau)
https://www.youtube.com/watch?v=La5Z9lKCEJs
« Dernière édition: Janvier 04, 2015, 06:09:33 am par Hershel »
   
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #5 le: Novembre 19, 2012, 07:13:05 am »
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Metal Sonic, un scénario et une présentation de l'histoire à la Sonic Adventure, des tas de références à l'Univers Sonic, des descriptions toujours aussi prenantes. Autant de points qui font que j'ai vraiment envie de suivre la suite de cette histoire.

J'ai quelques remarques quand même à soumettre :
- Une petite phrase dont la structure m'a dérangé un peu : " Caressant du bout de ses doigts gantés le froid des moniteurs, il caresse l’infaillibilité de son plan" : la répétition de 'Caresser' est un peu dommage, je pense qu'il faudrait trouver un autre terme pour le premier (j'aime bien l'idée de caresser l'infaillibilité :D ).
- Il y a une phrase qui est une pensée (à voix haute je pense) de Eggman, mais qui est présentée comme une phrase de narration (pas de tiret) :  "La dernière fois, c’était déjà pour m’introduire dans l’ARK… quelle ironie." (Le m' sous entend que c'est Eggman qui le dit).

Voilà, je pense que j'ai tout dit. J'attends évidemment la suite. Prends ton temps en tout cas pour continuer à nous fournir de la lecture de cette qualité, ce serait dommage de te précipiter.
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #6 le: Novembre 21, 2012, 11:46:39 am »
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Salut Hershel, et avant tout, bienvenu sur ce forum : )
J'ai une question, unique et réelle, et qui ne porte pas sur ton texte, en plus. Je sais, je suis vulgaire...
Te dis être romancier à tes heures perdues ? C'est-à-dire ? Que cherches-tu en écrivant ?
Est-ce un loisir passager, un petit plaisir entre la douche et le repas à faire ce soir ; ou plutôt un vrai plaisir cette fois où tu souhaiterais t'améliorer chemin faisant, avec du temps ? Pour, peut-être, un jour, en faire quelque chose, pourquoi pas...

J'aimerais juste savoir ça. Parce que je pense qu'un vrai commentaire sur une fanfic, à l'heure d'aujourd'hui, se doit de viser et le texte, et son auteur. A savoir si on peut se permettre de prendre du temps pour essayer de te donner un avis sur ta façon d'écrire et sur les choses à améliorer (en toute modestie, puisque nous restons des amateurs) ; ou s'il suffit simplement de te donner un avis bref sur le texte et des petits détails qui simplifieront juste la lecture pour les membres du forum.

En gros, veux-tu faire de ta fic un Best-Of Inoubliable ou juste une bonne vieille fic simple pour les fans ? \o/ *SBAF

Au plaisir !
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #7 le: Novembre 25, 2012, 02:26:40 pm »
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Blackdoom: en fait, j'écris par passion depuis près de 15 ans, j'ai commencé par amour de la lecture, à une époque où j'ai découvert le hérisson, quelle ironie! ^^
J'ai mis le temps, mais avec le recul, écrire une fanfic était assez évident. J'ai toujours considéré les Sonic comme d'exceptionnelles invitations au voyage, du fait je souhaite avec cette fanfic inviter les lecteurs à mon tour, tout en tentant d'offrir une trame respectueuse et originale. Le hérisson est un peu sur la pente glissante ces temps-ci, et je pense que c'est à nous de le soutenir, chacun à notre niveau. Et mon niveau, c'est l'écriture^^
   
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #8 le: Novembre 26, 2012, 01:55:59 pm »
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Encore un beau chapitre très plaisant à lire. J'aime beaucoup tes descriptions.

Ce que Blackdoom te demande est si tu souhaites de véritables critiques qui pourraient t'apporter plus que simplement écrire une fanfic. Sache simplement que nous sommes largement prêts à t'aider dans ce sens.

Donf je constate quand même que ton retour arrive pile au moment où l'on a du bon. ^^  Est ce une coïncidence ?

Journalisée
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Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #9 le: Novembre 26, 2012, 07:38:33 pm »
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Miko: Oui, des critiques, constructives, c'est la meilleure récompense pour un fanwriter. Mon ambition est d'écrire la fanfic la plus épique de l'Histoire, j'ai des pures idées à la fois respectueuses de l'univers et totalement originales. Je vais Nolan-iser les aventures du hérisson! :D
   
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #10 le: Novembre 28, 2012, 07:47:36 pm »
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La traversée de l’ARK fut un véritable cauchemar, au fil des couloirs qui sont rapidement devenus de vrais champs de bataille. Les corridors sont désormais parsemés de débris métalliques et de restes robotiques, flottant dans le vide tranché d’un pas décidé par le Docteur, qui se félicite dans un soupir d’avoir accordé au Walker une réserve de missiles aussi importante.
- Satanés Sentinels… mais qu’est-ce qu’ils font ici ??
Le détecteur de mouvements active l’ouverture de la double-porte devant lui. Le laser rouge traverse la salle qui se découvre. Aucun marqueur n’étant apparu, Eggman reprend sa marche. Il ne reste d’après son étude de radar, plus que quelques dizaines de mètres le séparant de l’Objet tant désiré. Sa proximité dessine un sourire dément sur son visage ruisselant de sueur.
Surgissant de l’ombre, un GUN Sentinel braque son arme sur le Docteur. Le pauvre robot éclate dans un bip, et se répète alors la même comédie qui accompagne Eggman depuis son intrusion dans la Colonie, faite de locks, de tirs et d’esquives. Tandis que le huitième Sentinel rejoint le mur à sa droite dans une pluie de morceaux, une nouvelle escouade apparaît du fond de la pièce. Un de leurs tirs fracasse l’écran circulaire d’un ordinateur à quelques centimètres du Walker, arrachant au scientifique un juron et une salve de roquettes. Et cette salle de devenir le cœur, comme toutes les précédentes, d’un conflit violent opposant le Docteur aux Forces Armées du GUN. Un conflit qui ne prendra fin, que lorsque tous les obstacles auront été réduits en miettes.
Eggman donne en maugréant un coup de poing dans la tête d’un GUN Sentinel dérivant vers lui.
- Foutus robots !
Il passe une nouvelle porte massive, qui donne cette fois sur un couloir circulaire, bien plus large que les précédents. Le radar lui indique que ce couloir forme une boucle autour d’une gigantesque salle rectangulaire coupée du reste de la Station, à laquelle il semble impossible d’accéder. Une salle d’au moins cent mètres sur cent, qui apparaît, flottant doucement au-dessus du  vide de l’espace, de l’autre côté d’un impressionnant mur vitré épousant la forme du corridor.
Sans le quitter des yeux, Eggman prend le couloir par la droite. Il l’arpente d’un pas vif, examinant chaque centimètre de la baie, chaque centimètre des murs, à la recherche d’un levier, d’un mécanisme, d’un indice. Mais il déchante vite, tandis qu’il rejoint la porte par laquelle il est arrivé, sans la moindre information. Il lâche un nouveau râle de frustration.
- Grrrr…
Il abat un poing rageur sur le tableau de bord du Walker. La croix jaune clignotant sur la map, à une poignée de millimètres du E vert qui le représente, est à la fois un coup de fouet et un pic dans le cœur.
Eggman détourne le regard en serrant les dents. Bon sang !... Avoir traversé une bonne partie de l’ARK, avoir frôlé le pire tant de fois, aux prises avec ces robots qui ont mis son chargeur à mal et ses nerfs à vif… tout ça, pour rien.
- Je n’ai plus qu’à ressortir par là où je suis venu, et trouver un moyen d’entrer là-dedans… DAMN !
- Maître.
- Mouais ?
- Je suis près de la Salle.
Le scientifique repose un œil perplexe sur la baie vitrée. La puissance du réacteur dorsal de Metal Sonic déchirant le noir intersidéral inspire à son esprit malmené  un plan lumineux.
- Metal ?
- Maître.
- Monte jusqu’à moi.
Un temps effacé par l’imposante masse de la salle, le robot réapparaît derrière la baie, qu’il remonte doucement, jusqu’à se placer face à Eggman. Les leds rougeoyantes de son regard enflamment celui du Docteur, pour imprimer ses iris d’une furieuse détermination.
- Metal… Amène-moi l’Egg Cruiser. Nous allons…
Il baisse la tête, fronce les sourcils derrière ses petites lunettes noires.
- … ouvrir cette Salle.
- Bien, Maître.
D’une propulsion, Metal Sonic retrouve le grand vide, motivé par sa nouvelle quête. Eggman recule, en faisant craquer ses doigts gantés.
Il est intelligent, génial même. Bien plus que n’importe qui. A vrai dire, le plus grand génie que l’Humanité ait jamais connu. Exception faite, bien sûr, de son grand-père Gerald…

Il jette à la Salle un sourire narquois.
Ce n’est pas une foutue vitre, ni un foutu mur qui vont l’arrêter.

Tout le savoir de son aïeul n’aura bientôt plus aucun secret pour lui…

~

Le soleil levant caresse doucement les hauts monts de Cocoa Island, qui se réveille dans le piaillement des oiseaux et le bruissement des légères brises. Le jour débute à peine, et l’air frais du matin se charge d’une harmonieuse mélodie naturelle où se mêlent les chants d’animaux et les tumultes de l’Océan frappant les plages de vagues régulières. Un hymne à la tranquillité, que seuls viennent perturber de lourds tintements métalliques, émanant d’une chaumière, postée au sommet d’une colline en bord de mer, surplombant le Pacifique Sud.

Les coups de marteaux sont forts, mais précis, et résonnent dans toute la maisonnée, depuis le sous-sol où l’acier est traité avec détermination. L’escalier en colimaçon menant dans les profondeurs est éclairé par de puissants écrans de contrôle, dont les lumières multicolores plaquent les chaînes des palans et les pièces de métal pendus au plafond en ombres dansant aléatoirement sur les murs en roche mauve.
La cave est bien plus large que la maison, et s’étend sur des dizaines de mètres, tant en longueur qu’en largeur, mais chaque espace est utilisé pour le bricolage, l’agencement ou le stockage de matériaux divers. Ainsi, sur tout le mur à gauche de la sortie de l’escalier, s’étendent d’innombrables étagères en aluminium emplies de pièces de moteur et de morceaux de carlingues ; à droite, un mur entièrement recouvert d’outils, accrochés par de simple clous, des clés, des marteaux, des scies, en nombre important, et rangés par taille ; devant ce panneau, une table de fer parsemée de carcasses et recouverte d’huile, accueille un engin en attente de remontage ; plus loin, un chevalet, où sont punaisés de complexes schémas, gribouillés et couverts d’annotations diverses ; derrière, un impressionnant tableau de Contrôle sous un énorme écran affichant une carte du monde parcourue par des centaines de voyants clignotants ; au fond de la salle, une gigantesque porte blindée à ouverture verticale arborant un graffiti représentant deux queues orange dans un anneau jaune ; et au beau milieu de ce chaos organisé, un magnifique avion bleu et orange, dont les ailes forment un X, posé sur une plateforme surélevée, dont plusieurs parois ont été démontées et posées avec grand soin contre un mur non loin, contre une vieille couverture.

Emergeant avec peine de sous le pont, Tails pose son marteau sur les grands carreaux gris du sol du Labo en lâchant un long soupir. Le X-Tornado a souffert lors de son survol de la jungle d’Adabat, bien plus que le renard n’aurait voulu l’admettre, et à défaut de remise à niveau, c’est désormais de véritables réparations dont il s’agit. Toute la caisse inférieure a été déformée par les tirs des escadrons du Docteur, et l’avion est inutilisable dans de telles conditions.
Tails avance vers la table en époussetant brièvement ses gants. Il aurait préféré s’occuper du Tornado plus tôt, mais il est difficile d’être efficace dans son Labo quand on passe son temps à parcourir le monde avec le hérisson le plus rapide de l’univers. Oh, non pas qu’il regrette de partager de telles aventures- et la réminiscence d’actions passées lui arrache un sourire mélancolique- mais le Tornado est une pièce maîtresse qui se doit d’être opérationnelle à tout moment. Le pauvre engin a tant été sollicité ces dernières années…
Tails pose un regard perplexe sur le panneau à outils.
- Alors, alors… Scanner, scanner… où est ce scanner…
Après une courte mais infructueuse inspection du mur, le renard tourne les talons et se dirige vers les étagères en aluminium. Là, il déplace plusieurs objets, de tailles et de formes différentes : ici, un canon servant à briser de lourdes caisses en métal, trouvé dans une prison insulaire au sud de Central City, là, un appareil servant à traduire le langage Wisp…
- Ah, te voilà !
Saisissant le scanner d’une main sûre, il retourne vers la plate-forme. Se glissant sous l’avion, il inspecte la carlingue à l’aide d’un laser vert qui parcourt le véhicule dans ses moindres recoins. La série de chiffres s’affichant sur le cadran dessine un sourire rassurant sur son museau noirci par le cambouis.
- Pfou… rien d’endommagé… plus de peur que de mal !
Tails laisse éclater un rire franc. Le voilà rassuré sur l’état de son avion fétiche, lui qui face à l’état délabré de certaines ailes, voyait d’un œil inquiet se profiler des tas de pannes sérieuses…
- Il ne me reste plus qu’à remonter tout ça, et… bwaaaaaaaaaah…
Le renard baille à s’en décrocher la mâchoire. Remettre en état le tableau de bord du Tornado lui a pris une bonne partie de la nuit, et quelque-chose lui dit que le matin est en train de se lever…
- …et retrouver Sonic pour lui montrer mon X-Tornado tout neuf !
Il frotte rapidement ses yeux d’un revers de la main. Plus que quelques parois à reboulonner, et il ne rest-
TUT ! TUT ! TUT ! TUT ! TUT ! TUT !
- Quoi ??
D’un geste vif, Tails passe la tête hors de la plate-forme. Les gyrophares au plafond se sont activés dans le hurlement de la sirène, et lancent leurs flashs orange sur le renard ahuri, qui bondit aussi vite qu’il le peut vers l’écran de Contrôle. Il entre rapidement une série de commandes sur le clavier, les yeux rivés sur l’écran.

Et ce qu’il s’y affiche le fige d’effroi.
Un logo octogonal clignotant en rouge sur une île perdue au milieu de l’Océan.

- Mais qu’est-ce que…
Une jauge apparaît aux côtés de l’icône, et se remplit lentement, lentement, passant du vert à l’orange, puis au rouge…

Et dans un frisson lui parcourant l’échine, il comprend.

- Bon sang ! La Master Emerald !!
   
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #11 le: Novembre 29, 2012, 09:36:18 am »
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Encore un très bon chapitre, relativement fluide. L'aventure se profile doucement avec une saveur de la série adventure qui est très agréable. Félicitation.

Pour ce qui est des critiques : la première n'en est pas vraiment une c'est plutôt un gout personnel, l'utilisation du présent pour la narration est un peu dommage.
La seconde remarque sera sur le point de vue, rédactionnel. Tu as de très belles descriptions. un vocabulaire varié et de l'idée. Malheureusement l'effet de liste gâche un peu. C'est flagrant dans le passage de l'atelier de Tails.
De [Ainsi, sur tout le mur à gauche…] à […contre une vieille couverture.] Ce n'est qu'une seule phrase. Certes il y a la ponctuation pour permettre de souffler mais cela fait "liste de courses" et c'est rapidement indigeste à lire. Asseye de parsemer tes descriptions dans l'action du personnage. Que le lecteur découvre les lieux tout en restant plongé dans l'intrigue et l'action. Celui évite le décrochage.

Autre chose pour tes descriptions, pense que tu n'as pas qu'un seul sens. Les lecteurs aussi. Les bruits, les odeurs, les sensations tactiles permettent également de décrire son environement et cela est bien plus varié que la seule vue. Pense également au gout même s'il est moins évident à placer et au ressenti des personnages.

Dernière chose : niveau de la présentation cette fois : n'hésite pas à espacer tes textes. Saute des lignes c'est important pour la lecture à l'écran. Sépare les zones de dialogue de la narration. Si le texte était sur papier, il n'y en aurait pas besoin mais la  lecture à l'écran fatigue beaucoup plus les yeux. 


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Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #12 le: Novembre 29, 2012, 09:40:22 am »
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Salut,

Je partage l'avis de Miko sur les descriptions, en particulier sur l'atelier de Tails.
Sinon, sur le reste, rien à redire, c'est toujours aussi bien écrit et prenant, j'attends la suite avec impatience.

Bon courage.
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #13 le: Décembre 05, 2012, 01:47:39 pm »
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Impressions générales

Un très bon récit, suffisamment aéré. Des descriptions maîtrisées, utilisant un vocabulaire riche et des tournures de phrases bien exploitées. Le présent est assez rare dans la narration, mais je ne trouve pas ça choquant. C’est un choix particulier, à toi de le maîtriser jusqu’au bout par la suite.
Une aventure qui se met lentement en marche en plaçant doucement un suspens avec trois focalisations différentes : Sonic - Eggman - Tails. Le passage de l'un à l'autre est maîtrisé ; quoique la composition du texte manque encore de construction. Entre Sonic et Eggman tu mets deux "~~", puis entre Eggman et Tails un seul. Sans compter entre-deux une coupure avec "Zone Legacy" dont je ne comprends pas trop l'utilité.
A côté de ça, tu utilises une très bonne narration, malgré parfois quelques lourdeurs sur lesquelles je vais revenir. Les problèmes les plus récurrents concernent la ponctuation (surtout les virgules) et les onomatopées (les baoum et autres tut tut).

Détails à revoir

        - La ponctuation
Comme dit précédemment, tu as un léger problème avec le placement des virgules. Le plus souvent, tu en mets une en plein milieu de phrase lorsqu'elles sont inutiles ; ou bien tu les places mal. Voici les endroits que j'ai relevés :
Citation
Les herbages dansent, malmenés par le hérisson le plus rapide de l’univers qui dans sa course, martèle le chemin de terre avant de le noyer dans la poussière.
Exemple de virgule mal placée, qui coupe la tournure commencée par "qui". Voilà, selon moi, une des corrections possibles :
Citation
Les herbages dansent, malmenés par le hérisson le plus rapide de l’univers, qui dans sa course martèle le chemin de terre avant de le noyer dans la poussière.

Citation
Un prodige de son rang, se doit de tout contrôler.
Citation
Et le logo GUN qu’il arbore avant que le missile ne le détruise, confirme l’hypothèse du scientifique.
Virgules inutiles. Quoi que pour le second cas, si tu veux faire une petite parenthèse pour appuyer la destruction du robot par le missile, il faudrait rajouter une virgule entre « GUN » et « qu’il ».

Citation
à droite, un mur entièrement recouvert d’outils, accrochés par de simple clous, des clés, des marteaux, des scies, en nombre important, et rangés par taille ; devant ce panneau, une table de fer parsemée de carcasses et recouverte d’huile, accueille un engin en attente de remontage
Cette phrase est un problème en soi ; outre, comme l’a remarqué Miko, qu’elle procure une sensation de liste, lui fait également défaut trois virgules et une mauvais ponctuation. Regarde bien la phrase que tu as écrite, ensuite passe à celle que je te propose. Tu verras les différences toi-même.
Citation
A droite, un mur entièrement recouvert d’outils accrochés par de simples clous : des clés, des marteaux, des scies, en ombre important et rangés par taille ; devant ce panneau, une table de fer parsemée de carcasses et recouverte d’huile accueille un engin en attente de remontage.
Dans l’ordre :
•   Virgules effacées après les mots « outils », « important », et « huile ».
•   La virgule après « simples clous »  (en plus de la faute à simple) a été remplacée, elle, par « : » pour introduire, et assumer cette fois, une vraie liste.
C’est tout pour les virgules.

        - Les points d’exclamation et d’interrogations. Il est inutile, et j’insiste bien sur ce terme, d’en mettre plus d’un. Ce n’est pas comme ça que tu accentueras l’expression voulue, je te l’assure. J’ai remarqué donc… cinq paroles, je crois, avec une double exclamation/interrogation. Fais attention à ce genre de petit détail quand tu écris, il est peut-être tentant de se laisser prendre au jeu, mais crois-moi, tes dialogues perdent leur crédibilité. Mieux vaut, à la limite, les réserver lors d’une parole très, vraiment très poussée (un hurlement, un cri de désespoir profond ou autres) ; et encore… A utiliser avec beaucoup de parcimonie selon moi.

        - Les onomatopées. Elles sont courantes dans les BDs, et… c’est tout. Ça s’arrête au dessin. Un texte narratif sérieux n’en utilise jamais. Les onomatopées n’existent pas dans le récit, par contre les tournures telles que « une explosion retentit soudain », si. C’est encore plus flagrant dans ton récit, puisque tu décris souvent et très bien plus que tu ne mets en dialogue tes personnages (ce qui est une bonne chose pour une première fic). Alors évidemment, entre deux descriptions superbes, se taper un « BAOUM », ça crisse un peu… A revoir, mais c’est comme ce qui précède : ce sont des détails facile à corriger par la suite. Rien de très grave !

        - Ce qui rejoint un peu les onomatopées : l’utilisation de termes anglais. Là, il faut que tu choisisses ton style. Soit tu fais dans le sérieux, dans ce cas tu construis tes dialogues en tant que tel pour éviter les termes anglais genre « Shoot » ou « Damn » que j’ai pu croiser ; soit tu mises un peu plus sur le léger, il faudra alors que tu revois l’ambiance de ton texte qui ne colle pas du tout, mais tu pourras te permettre des libertés genre onomatopées et autres anglicisme délirant… Je n’ai rien ni contre l’un, ni contre l’autre. Ce sont juste deux atmosphères très différentes qui ne peuvent pas se supporter toutes les deux dans le même récit – encore moins dans les mêmes paragraphes. A toi de choisir quel style tu veux donner à ton écrit !

Correction

On en vient à la correction proprement dit. Voilà ce que j’ai souligné dans ma lecture :
Citation
les embruns portés par l’air du large sont remplacés par l’odeur si forte de résine, cet air qui il y a encore quelques secondes le rafraîchissait avec délectation se charge rapidement et devient lourd, plombé par ce soleil au zénith qui chauffe la pineraie à travers de rares trouées dans les cimes.
Très mauvaise construction de phrase, qui donne une lourdeur poétique à la lecture. A mon avis, toute l’erreur vient de la première virgule entre « résine » et « cet air ». Tu passes d’un sens à un autre. L’air du large remplacé par l’odeur de résine virgule cet air qui le rafraîchissait se charge rapidement… Deux phrases qui veulent dire la même chose et qui s’annulent par conséquent, entraînant la lourdeur poétique du très joli « ce soleil au zénith qui chauffe la pineraie ».
Soit tu en supprimes une, selon moi ; soit il faut changer la construction de la phrase pour permettre la cohabitation des deux affirmations que « l’air change ».
Citation
On peut avoir sauvé Mobius des dizaines de fois et être sans peur… il y a des fois où il faut pas plaisanter quand même…
La phrase étonne à la lecture. On passe de superbes descriptions avec un vocabulaire très riche à cette petite anecdote trop humoristique. Ca ne rentre pas du tout dans le style précédent, la phrase fait « tâche ».
Citation
Tout ce vide, plus impressionnant que tout
La répétition du mot « tout » enlève toute idée de grandeur au second. Il faut en retirer un si tu veux appuyer sur le fait que ce vide est vraiment plus impressionnant que « tout », sous-entendu « tout au monde ».
Citation
Caressant du bout de ses doigts gantés le froid des moniteurs, il caresse l’infaillibilité de son plan.

Répétition pour la caresse, déjà montrée par ce cher Hawk dont tu devras te méfier de la folie rayonnante au passage.
Citation
La dernière fois, c’était déjà pour m’introduire dans l’ARK… quelle ironie.
Je repasse encore derrière Hawk ; ce n’est pas grave il adore ça. Si c’est une pensée intérieure, dans ce cas tu peux mettre la phrase en italique, c’est ce que je fais moi-même pour mes textes. Dans tous les cas, il manque les « » du dialogue.
D’ailleurs au passage, les dialogues d’Eggman ne choquent pas particulièrement lorsqu’il parle, on est habitué à voir ce taré discuter tout seul. N’empêche, tu gagnerais en crédibilité en le faisant penser plutôt que parler à voix haute. Cela n’engage que moi !
Citation
Dans son énervement naissant, une forme rouge et noire apparaît à l’extrême droite de son champ de vision.
-   Huh ?
Je ne comprends pas la phrase. La forme apparaît dans son énervement ? Ça ne veut rien dire. A la limite, « pendant qu’il s’énervait », ou « alors qu’il allait s’énerver ». Quelque chose d’approchant.
Quant au « huh ? », à proscrire. Ça ne sert strictement à rien et ça gâche la crédibilité de ton texte. Tu sais utiliser des termes techniques comme « deck de sortie », c’est dommage de ponctuer après par un « huh » enfantin…
Citation
Le sas disparaît dans une explosion, dont le souffle dantesque s’évanouit dans le vide interstellaire.
L’adjectif dantesque est à utiliser avec parcimonie, c’est un qualificatif assez fort. Quelque chose de dantesque, c’est quelque chose de puissant et de terrifiant à la fois, mais à très forte connotation. N’oublie pas que Dante parlait de l’Enfer. Ton explosion, ce n’est quand même pas la représentation de l’Enfer ! x)
Citation
Devant lui, au loin… une lueur verte.
Mouvante.
[…]Le laser tranche le couloir jusqu’au bout, où il tourne à l’équerre sur la droite. Menant là où l’attend… cette chose.
J’ai beaucoup aimé le « tourne à l’équerre ». Je ne connaissais pas cette expression, je la trouve savamment utilisée. Je retiens ! Pour le reste… La lueur verte devant lui. Mais où devant lui ? Physiquement ? Dans ce cas on comprend que la lueur « mouvante » tourne au couloir, vers la droite, puisque le rayon laser ne l’atteint qu’après avoir tourné. Cependant, qui tourne réellement ? Le rayon seulement ? Où Eggman ? « où il tourne », « il » n’est pas précisé, il faudra le faire. La structure est bancale, on se projette difficilement la scène.
Citation
La traversée de l’ARK fut un véritable cauchemar, au fil des couloirs qui sont rapidement devenus de vrais champs de bataille.
Problème de temps selon moi. « fut un cauchemar […] des couloirs sont ».
La traversée fut un cauchemar, au fil des couloirs qui étaient devenus des champs de bataille. Ça me semble plus correct.
Citation
Il lâche un nouveau râle de frustration.
- Grrrr…
Non, pas « grrr ». On a compris. Un râle de frustration, on sait ce que c’est ! x)
Citation
- Il ne me reste plus qu’à remonter tout ça, et… bwaaaaaaaaaah…
Le renard baille à s’en décrocher la mâchoire.
Ca se conjugue « bwah » ? *SBAF

Délire
Citation
- Triangule ma position, et envoie-moi le signal.
- Bien, Maître.
Le Docteur poursuit son avancée. Le véhicule parcourt à bonne vitesse plusieurs corridors arrondis à peine plus hauts et larges que lui, dans un silence déstabilisant, que le choc de ses pas sur le sol ne parvient à troubler.
Isolé, au cœur de cette station perdue dans l’Espace, sans un son autre que le bip du localisateur…
Citation
Le Walker s’immobilise. La vitre redevient vierge de toute donnée, plongeant à nouveau le Docteur dans l’obscurité, avant d’accueillir une projection de l’intérieur de la Colonie. Sur la figure, en fins traits rouges, se dessinent progressivement les salles et les couloirs, jusqu’à ce que le niveau soit entièrement représenté. Puis la carte se copie en deux, en trois, en quatre, avant que les maps ne se superposent pour composer un scan de l’ARK en trois dimensions. Sur le côté, une foule d’informations apparaissent, des icônes, une légende… et finalement, une croix jaune, si brillante, si puissante, qu’elle déchire le reste du plan.
On a un « Huitième passager » ! \o/ *Meurt (CQP => Comprendra Qui Peut).
Sans rire. Je ne sais pas si c’est voulu ou non, mais tu fais un très joli clin d’œil à la série Alien, ce n’est pas pour me déplaire ; D

Conclusion

Voilà ! Somme toute, malgré ces erreurs, c’est une lecture vivante et rafraîchissante. Tu écris très bien, pas de doute, et les trois quarts des fautes relevées ne sont que des étourderies sans grandes conséquences que tu pourrais corriger dans ton écriture très rapidement. Surtout que la plupart ne concernent que ma propre analyse des choses, les onomatopées par exemple, ou les termes anglais peuvent ne pas choquer d’autres lecteurs sur ce forum. Ça n’engage que moi.
Tu as mon avis en tant que lecteur, tout simplement, et j’ai voulu le rendre le plus synthétique possible en te permettant de brosser tes points forts et tes petites erreurs.
Alors ne te décourage pas suite à mon poste surtout, tu tiens quelque chose tant par le scénario qui s’annonce assez intéressant que par ton style d’écriture. J’ai hâte de continuer ma lecture !
Prends ton temps, écris avec ton cœur, relis-toi correctement, et tout se passera bien.
A très bientôt je l’espère, et bonne continuation ! : )

N.B. : Je ne mets pas beaucoup de smilies dans mes postes, certes, j’en ai perdu l’habitude. Néanmoins considère le ton de mes mots comme sympathiques, puisqu’ils le sont !
Bisous ! *SBAF
« Dernière édition: Décembre 05, 2012, 01:54:40 pm par Blackdoom »
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : Sonic Extradventures#1 - Heroes of Time and Space
« Répondre #14 le: Décembre 05, 2012, 10:15:11 pm »
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Lu en vingt minutes. Le tout premier paragraphe est forcé, "foulées / légers", "terre / poussière" et "branchages / passage" ça ne passe pas.
Mais on s'en fiche parce que le second paragraphe est épique et le reste de la fanfic' suit.

Ce qui est intéressant c'est qu'au final le récit est assez "simple", de loin ça ressemble à n'importe quelle autre fic' avec paragraphes courts, du dialogue et des phrases censées claquer. Alors qu'est-ce qui fait la différence.
Expédions vite le plus évident : pas de fanchara' tombé du ciel, pas d'explication interminable, pas de description fleuve et autres pertes de temps. Ton texte est "vanilla", on a la manette en main et aucune occasion de s'enliser.
Moins évident maintenant, tu varies constamment. Alors même qu'Eggman combat cent fois le même robot chaque rencontre est différente, tu renouvelles sans cesse avec un enchaînement toujours ouvert et c'est assez la curiosité de ce que tu pourras bien mettre ensuite qui pousse à lire, ce qui mène à la très grande force du récit :
Tes descriptions sont courtes et synthétiques, en une phrase et quelques mots tu arrives à décrire une zone entière, ce qui rend le texte extrêmement nerveux. "Le laser s'affole en les parcourant" saisit et exprime toute l'ampleur du combat, en trois mots on est déjà dans la bataille.

Et si je passe mon temps à décrire tout ce qui fonctionne, c'est bien que j'en suis surpris.

Parce que si on regarde les choses froidement, Eggman a traversé l'ARK pour rien, on a trois histoires sans lien pour le moment et Eggman faisant le tour de la baie n'est pas le paragraphe le plus palpitant, bref il y a de quoi râler.
En fait d'histoire 'y en a pas et ça participe de la force du récit, quasiment pas de dialogue, quasiment pas d'explication, le lecteur prend ce qu'on lui donne et devine le reste par lui-même, à la old school.
Donc si ton récit fonctionne ça n'a rien à voir avec l'histoire, tout à voir avec le style, ces descriptions courtes et synthétiques qui permettent de varier sans cesse et qui retranscrivent une atmosphère nerveuse, avec ces touches de peur bon par contre pas très très crédibles mais surtout le "je fonce dans le tas sans me poser de questions" où tu ne t'attends pas plus à tomber dans l'ennui que dans le vide.

Normalement après quinze ans d'écriture je devrais te donner un "free pass" mais quelques questions bêtes :
- Est-ce que tu as un plan ? (plus détails ?)
- Est-ce que tu as un thème ? (plus détails ?)
- Est-ce que ce style est volontaire (ou est-ce que tu écris comme ça par habitude pour tous tes textes) ?
La première question c'est parce que comme dit là ton histoire commence à se disperser méchamment, il serait temps de commencer à coller les morceaux ensemble. La seconde question c'est parce que l'idée de peur est revenue plusieurs fois, ça et ce côté nostalgie, je me demande si c'est lié à l'intrigue. La troisième question c'est parce qu'en général les styles qui fonctionnent se produisent par accident, les gens ne sachant même pas comment ils font ou n'y pensant même pas.

Dans tous les cas pour peu que ce texte continue dans sa ligne actuelle il devrait surclasser tout ce que j'ai pu lire ici - et écrire ici - sans trop de difficulté.
La difficulté, ça va être l'histoire.
Journalisée
La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
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