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[Terminé] Imaginaire
(Fan Fic) Imaginaire
« Répondre #75 le: Juillet 17, 2007, 01:46:58 pm »
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Tu as tout à fait raison Séphyra, les lecteurs sont rois, alors pourquoi les décevoir en laissant tomber. Tu as énormément de lecteurs, des personnes capables de te donner une critique constructive et sincère. Alors il va falloir que tu m'expliques pourquoi tu lâches l'affaire. Vraiment cela m'étonne de toi, je suis vraiment décue.

J'aimerais que tu nous expliques sincèrement pourquoi tu arrêtes et ne donnes pas le manque de lecteurs ou le manque d'intérêt de ta fic. C'est la plus regardée du forum donc trouve une autre excuse.
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« Répondre #76 le: Juillet 17, 2007, 03:35:21 pm »
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je passe tout les jours sur le forum pour voir si ta fanfic avance! j'ai lu TBS 1,2 et 3 , sa ma plut et je me disais que celle ci serait genial mais si tu prefere abandonner ...

Et nous autres lecteurs n'avons pas toujours le temp de commenté (meme en vacances) . d'autre lecteur ne peuvent pas ecrire ce qu'il pense car cela serait trop cours . D'autre encore par peur d'avoir un avertissement n'écrivent rien et il y a ceux qui n'ont rien a dire car cela a deja etait dit !
Tiens compte de tout cela !

PS: désoler pour les fautes de Français.
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« Répondre #77 le: Juillet 19, 2007, 10:54:31 am »
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La honte m'accable, à lire vos deux messages, Miko et willow. Scincèrement, je pensais que vous comprendriez, avec mon dernier message. Je pensais vraiment pas que vous vous battriez encore pour une lâcheuse comme moi. Et pourtant! Je dois louer votre courage. Ou est-ce juste votre droiture? Quoi qu'il en soit, je l'ai dit moi-même : "les lecteurs sont rois". Donc, pour accomplir mon destin de ficeuse pourtant un minimum expérimentée, qui sait très bien que quand on commence une fic on finit par la terminer, je vais poursuivre cette histoire et l'achever, sans la bacler. Et puis, je dois te remercier, Miko. Effectivement, je m'enfonçais dans l'erreur : pas en voulant continuer cette fic, mais bien en voulant l'arrêter. Alors, je vais encore vous exposer mes plus sincères excuses. Y'a plus qu'à oublier ce que je vous ai dit plus haut, à remercier aussi TTH et Feurnard, et en vous donnant la suite.






- Tu... as fait quoi? questionna Seth, abasourdi.
  Caela détourna les yeux, attristée. Cette histoire avait l'air de la déprimer complètement, ce que comprirent vite les cinq interlocuteurs. Alors ils choisirent d'accepter l'histoire comme elle était, de ramasser leurs bagages et de quitter cette place pour aller voir l'orbe.
  Ils s'avancèrent d'abord dans la ruelle qu'avait désigné Caela la veille. Saccagée et encombrée, elle fut difficile d'accès et compliquée à traverser. Il fallait escalader les morceaux de bâtiments effondrés, passer sous des piliers tombés sur les briques des maisons, éviter les gros débris pouvant s'avérer dangereux. Heureusement, la route ne fut pas longue. Et Caela comprenait de moins en moins ce qui lui arrivait. Pourquoi avait-elle mal aux oreilles seulement maintenant? Pourquoi pas avec l'autre orbe qu'elle avait vu? Ces questions sans réponse l'inquiétaient. Elle avait un très mauvais pressentiment.
  A l'issue de quelques minutes de marche, les amis parvinrent à un bâtiment bien plus grand que les autres, entièrement clos et plongé dans le noir. De la mousse avait jonché le sol, et les briques étaient vertes de végétation.
- Caela, à ton avis, l'orbe est à l'intérieur? questionna Yorick.
  La hérissonne répondit affirmativement. La douleur s'était légèrement calmée, comme si elle s'y était habituée. Cela la rassura un peu, mais pas complètement : il avait encore cette grotte effrayante qui lui posait problème ; ce bâtiment étrange dans lequel elle serait forcée de s'aventurer. Marchant très près de Seneka, elle s'avança alors dans les ténèbres humides de la cavité.
  Il faisait si froid dans ce sombre endroit, que la hérissonne se demanda vraiment si elle était toujours quelque part dans les ruines. Elle n'était pas la seule à en douter, pourtant. Autour du petit groupe, l'immeuble se changea progressivement en un tunnel étroit et humide. Caela ne voyait même pas où elle marchait, et c'est à peine si elle distinguait le bout de ses bottes métalliques. Heureusement, elle entendait ses amis marcher à ses côtés, et cela suffisait à la rassurer. Sentir qu'elle n'était pas seule.
  Parce qu'elle ne voulait plus être seule.

  Les six amis arrivèrent rapidement au bout du tunnel. Ils se trouvaient à présent dans une très grande salle souterraine avec une mare d'eau profonde en son centre. L'orbe était proche ; Caela en était persuadée.
- Yorick... risqua-t-elle timidement. L'orbe est là, tout près...
  Chacun se mit à contempler les alentours dans le but de le repérer. Mais il ne semblait pas se trouver à la portée de leur regard. Seneka fut le premier à se pencher au-dessus de la mare sombre, et à questionner tout haut :
- Vous ne pensez pas qu'il est là-dedans?
  Effrayée, Caela espéra de tout coeur qu'il avait tort. Jamais elle n'oserait plonger dans une eau si sombre, alors qu'elle ne savait même pas ce qu'il pouvait bien s'y trouver, en plus de l'orbe. Et puis, la nage n'était pas du tout son point fort. Yorick regarda la mare souterraine à son tour, essayant d'y voir quelque chose. L'eau était trop sombre pour qu'il puisse distinguer quoi que ce soit dans les profondeurs, mais il décocha tout de même un sourire:
- Certainement, oui, dit-il. Maintenant... il va falloir trouver un moyen d'aller le chercher.
  À peine avait-il terminé sa phrase, que progressivement, les souterrains se mirent à trembler. La secousse s'intensifia, inquiétant les six compagnons. Et brusquement, une chose énorme surgit de la mare, en envoyant son eau trouble danser dans les ténèbres de la cavité. Tous reculèrent, effrayés par cette apparition soudaine, ce monstre dont ils distinguaient à peine les formes. Ils virent vaguement un corps maigre doté de deux longues pattes palmées aux doigts squelettiques, une créature qui devait croupir dans cette eau depuis des lustres. Ses deux petits yeux blancs semblaient aveugles, mais ses narines grandes ouvertes, au-dessus de sa mâchoire garnies de dents acérées, humaient l'air avec avidité et avaient repéré chacun des six amis. Sa peau semblait verdâtre et visqueuse, et le long de son dos était hérissé d'épines dorsales à moitié déchiquetées. Il poussa un rugissement féroce en dégageant une odeur nauséabonde, et Caela entendit, pour sa part, autre chose qu'un cri. Oui, au centre de ce hurlement assourdissant, elle perçut la douceur d'un chant léger, comme celui d'une sirène des eaux profondes. Son visage s'éclaira soudainement. Et si c'était un appel de l'orbe?
    La créature la fit sortir de sa rêverie lorsqu'elle poussa un nouveau rugissement, et qu'elle tourna son énorme tête vers la hérissonne. Celle-ci fit un bond sur le côté pour éviter la mâchoire du monstre qui se referma sur la paroi de la cavité en faisant voler poussière et mottes de terre. La puissance de cette attaque faillit faire perdre l'équilibre à Caela, qui se précipita vers Yorick et lui cria :
- Yorick, je crois que le monstre a avalé l'orbe!
  L'échidné gris regarda le monstre avec une plus grande stupeur encore. C'était tout à fait possible ; et peut-être même que c'étaient les pouvoirs magiques de l'orbe, qui avaient transformé un petit animal marin en cette créature immonde.
  Mais ce n'était pas le moment d'y songer. La bête chargeait sans cesse, et les six amis savaient qu'ils devaient à leur tour passer à l'attaque. Maintenant. Yorick ouvrit la danse en sautant sur la paroi de pierre, et en se projetant ensuite jusqu'au monstre. Il le frappa dans la nuque, mais la créature ne semblait pas vraiment s'en soucier. La main de Yorick était maintenant recouverte d'une matière verdâtre, visqueuse et nauséabonde. Caela, se félicitant de posséder une arme à distance, prit deux cartes de la première rangée de son carella, et les lança vers la tête du monstre. L'une des cartes lui frappa la tempe, et la deuxième arriva en plein dans son oeil. La bête poussa un rugissement de douleur, mais étant déjà aveugle, cela ne la gêna pas plus. Cependant, repérant la hérissonne, elle fit ressortir des flots une longue queue reptilienne, et frappa la mobienne avec. Celle-ci fut projetée sur le sol de terre, et, endolorie, ne songea pas à se relever dans l'immédiat. Seth se précipita devant elle, tandis que le reste de l'équipe se dispersait autour du monstre. Luceria sauta sur la bête et lui fit tâter de son sabre court. Elle fit de son mieux pour lui lacérer sa peau visqueuse. Tora se dit, au centre de cette mêlée dangereuse, qu'il valait peut-être mieux utiliser la magie. Posant l'extrémité de son bâton au sol, le tenant avec ses deux autres mains, il tenta de se concentrer. Son pouvoir commença à se manifester doucement, de faibles vibration se firent ressentir, et soudain une boule de feu se forma dans les airs. Seneka hurla à tout le monde de s'éloigner de la créature, et Tora put concentrer toute sa puissance pour lancer la sphère de feu sur le monstre, qui se la reçut de plein fouet.
  Surpris, tous constatèrent que la magie avait été particulièrement efficace contre la créature. Poussant un long hurlement, son corps fondit peu à peu comme une marée d'algues visqueuses. Et, au centre de ce spectacle repoussant, un magnifique orbe vert brillant apparut, à la surface de l'eau. Caela redressa la tête. Encore cette douleur dans les oreilles. Mais rapidement, son mal disparut. Surprise, elle se releva, et entendit à nouveau ce chant mélodieux. Comme si l'orbe l'appelait vraiment. Sans se poser trop de questions, Caela s'avança vers la mare d'eau, voulut y mettre un pied, mais Seth la retint vivement:
- Attends, Caela! L'eau n'est peut-être pas encore sans danger.
- Oui, laisse-moi faire, demanda Tora.
  Tous les regards se tournèrent vers le jeune renard. Celui-ci avait recommencé sa concentration. Soudain, il envoya une vague d'énergie contre l'orbe, qui se retrouva projeté à l'opposé de la cavité. Caela le rattrapa vivement, et le regarda avec émerveillement.
- On... On a réussi! s'exclama-t-elle. Quelqu'un d'autre va retrouver ses souvenirs!
  Tout le monde se rassembla autour d'elle pour contempler l'orbe. Il brillait avec splendeur, et inspirait un calme et une sérénité rares. Tora venait de rejoindre le groupe. Il était épuisé, mais bien heureux d'avoir terrassé la créature. Tous les regards se tournèrent vers lui, puis Caela lui tendit l'orbe:
- Tora, je crois que c'est à toi de nous raconter ton histoire.
  Surpris, le jeune renard contempla les visages de ses amis. Personne ne semblait vouloir contester ce choix. Alors, timidement, il s'empara de la jolie sphère vert émeraude. Elle émettait de faibles vibrations, ainsi qu'une douce lumière qui eut pour effet de l'apaiser et de le rassurer.
- Hum... Nous devrions tout de même commencer par quitter cet endroit, déclara Yorick.
  Là encore, personne ne s'opposa à cette proposition. Serrés les uns aux autres, et guidés par la lueur de l'orbe, Tora menant la marche, les six amis entreprirent de quitter cet endroit inquiétant.

  La matinée était bien avancée lorsque le petit groupe s'avança à nouveau dans la vaste cité perdue de Letheran, cette ville ancienne qui avait péri de vieillesse avec tous ses habitants. Afin de faire une pause bien méritée, les six amis retournèrent dans le haut bâtiment où ils avaient passé la nuit. Là, Yorick manipula l'orbe pendant quelques minutes, avant de le tendre à Tora:
- Voilà, je pense qu'il est prêt à te rendre la mémoire, maintenant.
  Tora ne chercha pas à comprendre ce que Yorick avait fait pour qu'il en soit ainsi, mais il s'empara malgré tout de la jolie sphère. Il ferma les yeux, et vit son esprit plongé dans un univers qui lui était bien familier.

  Lorsque Tora rouvrit les yeux, dérouté et surpris, il ne s'était pas écoulé plus de cinq minutes dans la salle de l'immeuble.
- C'était rapide, constata Seth. Alors, tu te rappelles de tout maintenant?
  Tora resta silencieux quelques instants avant de répondre affirmativement. Caela, qui comprenait ses ressentiments, s'avança vers lui et fit de son mieux pour le réconforter. Mais Tora semblait déjà plus rassuré. D'un air déterminé, il sourit à ses amis et leur déclara:
- Maintenant, je suis vraiment prêt à vous raconter mon histoire.

"Pour moi, la vie était tranquille. J'étais heureux et aimé de mes parents, en tant que fils unique. J'habitais dans une jolie maison très loin de Davares, notre orphelinat. J'avais des amis, des idées, des ambitions. J'avais aussi des ennemis, des craintes, des angoisses. En bref, j'étais aussi banal que n'importe quel jeune garçon.
  Mais malheureusement, les familles heureuses comme la mienne sont de belles cibles pour le Malheur. Il a donc décidé de nous frapper. Du moins, il a frappé mes parents. Une nuit, des cambrioleurs sont entrés chez nous. Ils en voulaient à notre argent. Ils ont assassiné mon père, puis ma mère, ils ont pris tout l'argent qu'ils pouvaient et ils se sont enfuis. "C'est trop simple", m'étais-je dit, en les voyant partir, par la fenêtre, muet d'effroi. J'avais dix ans, en ce temps là. Lorsque j'ai vraiment compris ce qu'il s'était passé, j'ai dû pleurer toutes les larmes de mon corps, j'ai dû crier tellement fort ma peur et mon malheur que mes voisins ont accouru. Ils ont compris la scène, ont appelé la police. Les cambrioleurs n'ont pas été retrouvés, du moins pas que je sache. Et moi, on m'a envoyé à l'orphelinat de Davares. Voilà, c'est de cette façon que j'ai rejoint l'orphelinat. Heureusement que là-bas aussi, il y avait de véritables amis pour moi..."

  Tora détourna les yeux, accablé par sa tristesse qui avait repris le dessus. Mais avec tous ces amis pour le réconforter, il se dit que finalement, il avait peut-être retrouvé le bonheur. Cette fois-ci, il se manifesterait au travers de ses larmes.








Bon, voilà pour aujourd'hui. Au fait! J'ai pris du retard dans ta fic Miko, mais je compte bien rattrapper mon retard sous peu ^^ Je te remercie encore.
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
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« Répondre #78 le: Juillet 19, 2007, 08:12:07 pm »
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Me remercier, pourquoi ? C'est à moi de te remercier de continuer, j'ai horreur des histoires qui ne se finissent pas. Ca tendance à me mettre en rogne. ^^

Ta fic :
Pas très gai les souvenirs de nos aventuriers. ^^ Je ne sais pas si cette chasse aux souvenirs est très utiles pour la suite de l’intrigue principale mais elle a au moins le mérite d’expliquer le caractère des personnages. Et ce la est à mon avis aussi important dans le développement d’une histoire que l’intrigue en elle même. Dans ce dernier paragraphe, je déplore juste un combat un peu rapide contre la créature. Mais je suis certaine que tu auras bien d’autres combats à nous montrer. Maintenant que tu t’es reprise, je ne te lâcherais plus tu as intérêt à finir cette fic ou tu auras de mes nouvelles. ^_^.
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« Répondre #79 le: Juillet 20, 2007, 08:41:42 am »
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Merci Sephyra pour la suite !  Caela puis Tora ... qui sera le suivant ? ^-^ l'histoire des personnages apporte pas mal de chose : sans connaître leur passé, les personnages auraient put prendre des décisions qu'ils n'auraient pas prit en connaissant leur passé.

A partir de maintenant, moi non plus je ne te lacherais plus!
Sephyra tu n'es pas aussi mauvaise que ce que tu sembles croire dans l'écriture de ta fanfic et si elle était si mauvaise que cela, pourquoi aurions nous prit la peine de t'écrire ces messages ? Et si tu étais une lacheuse, tu n'aurais même pas posté la suite !

Sinon, bon courage pour la suite !
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« Répondre #80 le: Juillet 20, 2007, 05:19:45 pm »
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Voyons voir...

Miko : Ah, c'est vrai que ce combat était trop court. Je trouvais aussi, mais j'arrivais pas à le faire durer en faisant un bon effet. Je me rattraperai plus tard, comme tu dis ^^
Et pour ce qui est des souvenirs des aventuriers, j'ai surtout voulu montrer qu'ils avaient chacun une histoire bien précise, et que je n'avais pas choisi l'amnésie pour éviter de me casser la tête à leur créer un passé. Et puis, ça pourra toujours servir au cours de l'histoire, à comprendre certains trucs, des choses comme ça...
Et t'en fais pas, je vais pas lâcher ma fic une seconde fois ^^ Merci pour ton commentaire (et pour ton soutient bien sûr)!

willow : Fidèle au poste, à ce que je vois? Merci aussi pour ton soutient, et ton commentaire. Le moindre que je puisse faire à présent, pour des personnes comme toi qui croient en moi, c'est de ne pas les décevoir! Aussi je ferai tout pour terminer cette histoire en beauté.






  Le vent glacé d'Yvanesca avait éteint les flammes d'Inferis, lorsque Sephyra et ses alliés se réunirent dans l'un des plus grands bâtiments de la ville. La roussette les invita à s'asseoir autour d'une table qui avait la couleur du givre. Sha-Lin regarda les alentours de la salle avec un mélange de curiosité et de désolation. Les murs avaient l'air complètement recouverts de glace, par leur couleur bleutée. Le sol semblait lisse comme une patinoire, et les fenêtres avaient été tant bien que mal couvertes avec de longs draps noirs, que le vent hivernal agitait en tous sens. Mais ni Sephyra, ni les autres membres du Clan Nocturne ne semblaient gênés par le sifflement du vent qui à chaque instant menaçait de pénétrer dans la pièce, par on ne sait quelle ouverture. Ils avaient cette triste habitude, sans doute. Sha-Lin frissonnait encore sur sa chaise, comme Ferox qui laissait moins paraître sa souffrance. La hérissonne rose clair se demanda comment ses vieux alliés faisaient pour supporter tout ce froid. Ils étaient habitués à souffrir de cette manière, sans doute. Pour eux, résistants d'Yvanesca, la souffrance du froid était quelque chose de normal, et pourtant...
  Combien de personnes avaient déjà dit, tout haut et tout bas, qu'il ne faut jamais s'habituer à la souffrance?
  Sha-Lin baissa les yeux. Malheureusement, les membres du Clan Nocturne n'avaient pas d'autre alternative. Plusieurs fois, la hérissonne avait proposé à Sephyra d'aller s'installer avec elle et le reste de son clan dans les montagnes d'Odori, au sud. Mais, têtue, la renarde volante avait toujours refusé. Elle ne voulait pas abandonner Yvanesca. Elle-même ne savait pas exactement pourquoi. Lorsqu'elle avait quitté sa tribu adoptive, le clan des loups d'Anethie, c'était pour faire ses preuves en tant que membre de la Résistance. Elle avait rejoint ce jeune sorcier, Aokura, qui songeait déjà à l'époque à combattre les Hydres. Il s'était même sacrifié pour que le Clan Nocturne, alors composé de Nox et Cael avec lui et Sephyra, parvienne à défaire l'Hydre du ciel, Acledies, lors d'une bataille épique pour survivre, et accomplir son devoir. Et maintenant, pour la roussette, rentrer la queue entre les jambes à Anethie devait être un échec. Elle ne voulait pas perdre. Pas maintenant. Pas avant d'avoir tué Nelson. Elle avait encore tant à lui faire payer...
- Bon, je vais vous laisser la parole, Sha-Lin et Ferox, déclara Sephyra. Vous étiez venus nous transmettre un message de notre Chef?
- Oui. Le chef de la Résistance, le sage Anetham, a établi une nouvelle loi pour tous les résistants.
- Quelle est-elle? demanda Nox.
- Notre Chef Anetham a déclaré que nous entrions dès maintenant dans la dernière phase de combat contre les Hydres et les humains. Il ne veux plus que nous nous cachions : il souhaite nous voir combattre. Et il veut pour cela que tous les membres de la Résistance, sans exception, portent sur eux le symbole de la résistance sur au moins un vêtement.
  Les yeux de Sephyra s'illuminèrent soudain.
- Et pour les leaders de clan, ce signe doit être porté en tatouage sur le corps, ajouta Sha-Lin. Cela signifie qu'il va vous falloir quitter un moment Yvanesca, pour vous rendre au sanctuaire sacré de Nham-Orides et y rencontrer Anetham.
- Enfin! s'exclama Sephyra. Grand-père m'avait tant empêchée de porter le signe de la Résistance sur moi! Enfin, je me sentirai réellement résistante...
- Mais je le comprends, déclara Sha-Lin. Et c'est bien parce que notre chef Anetham est ton grand-père adoptif, que tu es devenue Résistante...
- Non, répliqua Sephyra. C'est aussi pour venger ma tribu qui a péri du feu des Hydres.
  Il y eut un silence, pendant lequel chacun pensait à cette nouvelle loi. L'appliquer était un pari risqué ; mais tellement digne pour tous les résistants, qui étaient tous fiers d'en être un...

  Les six amis ne mirent que peu de temps à reprendre leur route, quittant la cité perdue de Letheran. Le soleil était haut dans le ciel, et quelques nuages blancs, éparpillés et presque immobiles. C'était un temps radieux, qui redonna un peu de courage au petit groupe. Il leur restait encore des épreuves à affronter, mais tant qu'ils resteraient ensemble, il n'y aurait aucun problème. Lorsqu'on vit notre imaginaire, qu'il soit rêve ou cauchemar, on aime être accompagné...
  Caela sourit en y songeant. Elle se rapprocha un peu de Seneka.
- Alors, où est-ce qu'on va, maintenant? questionna Seth.
- Je pense que le mieux est de faire une halte à Londor, répondit Yorick. C'est une ville toute proche d'ici.
- Oui, un peu de repos ne pourra que nous faire du bien, confirma Seneka.
  Il regarda Tora qui, encore fatigué par son combat et le retour de ses souvenirs, peinait à marcher droit, et avait des paupières bien lourdes. Mais il avait tellement insisté pour reprendre la route, à Letheran, que ses amis avaient fini par céder. Cependant, pour Tora, la perspective de pouvoir dormir sous peu dans un lit chaud lui redonnait courage.
  Le paysage autour d'eux ne varia que très peu : ils parcoururent surtout des plaines verdoyantes avec quelques arbres parsemés pour faire un peu d'ombre aux animaux, pendant la saison chaude. De petits lacs assuraient également une vie sauvage aisée dans ces vastes plaines, où Yorick se retrouvait parfaitement. A tous les coups, il connaissait ses cartes de Mobius sur le bout des doigts. Aussi, à l'issue d'une heure silencieuse dans les jolies plaines, une ville commença à se dresser à l'horizon. Elle n'avait pas l'air très grande, mais tout à fait accueillante. Peu à peu, des maisons et quelques immeubles apparurent, d'autres mobiens également. Les six amis marchèrent longtemps dans la petite ville paisible, et rencontrèrent des gens tout à fait chaleureux. Aussi bien des humains que des mobiens. Le petit groupe se fondait parfaitement dans Londor, et cela rassura Caela. Finalement, elle était bien accueillie dans ce monde. Et puis, Seneka, Luceria, Seth, Tora et Yorick étaient avec elle. Pour le moment, elle arrivait à être un petit peu heureuse, au fond d'elle. Et sa seule crainte pour l'instant était que cela ne dure pas.

  Yorick amena ses compagnons dans une auberge qui portait le nom de "Au vieux soldat". Nom assez étrange. Peut-être faisait-il référence aux vieilles guerres sur Mobius? Caela ne s'en posa pas vraiment la question, et entra dans la bâtisse. Elle avait tout l'air d'une petite maison campagnarde, avec son toit de tuiles rouges et ses murs en briques. L'intérieur était tout à fait charmant, et bien éclairé. Un grand tapis rouge, au sol, recouvrait le sol de dalles. Quelques tables, dans le coin, étaient disposés pour les voyageurs assoiffés. Il y avait des mobiens qui discutaient gaiement avec des humains. Un monde paisible, vu de ce côté. Yorick alla au comptoir où un homme le dévisagea un instant, puis s'exclama quelque chose. Ses cinq compagnons n'entendirent pas ; il y avait trop de brouhaha dans la pièce. Mais Yorick revint sous peu en déclarant qu'il avait pu louer deux grandes chambres. Tandis qu'il menait le groupe à l'étage, Seth le questionna :
- Tu es déjà venu à Londor avant, non?
- Effectivement, répondit Yorick. Il y a quelques années, je voyageais déjà beaucoup. Je crois bien avoir déjà visité tout Mobius. Cela ne pourra que nous être utile pour notre voyage, n'est-ce pas?
  En terminant sa phrase, il ouvrit une chambre avec une petite clef, et y entra, suivi du reste du groupe. C'était une jolie chambre avec trois lits, une petite table basse en bois, une fenêtre avec des rideaux bleus. Une grande armoire en vieux bois était appuyée contre un mur au bout de la pièce. Une petite porte donnait accès à la salle de bain.
- Je crois qu'on va vous laisser dormir ici, Luceria et Caela, dit Yorick. Nous autres, nous seront dans la chambre 5. Venez nous voir si vous avez besoin de quelque chose, et puis sinon, je vous souhaite une bonne nuit. Demain, on se donne rendez-vous dans le hall de l'auberge, à sept heures.
  Les au revoir furent brefs, et Caela put bientôt laisser tomber son sac dans un coin, puis se laisser tomber sur un lit. Il était doux et moelleux ; elle s'y étira avec délice.
- Tu m'as l'air bien fatiguée, remarqua Luceria en s'asseyant sur un autre lit.
- Oui... répondit Caela sans rouvrir les yeux. Je crois que je vais passer une bonne nuit...
  Luceria sourit. Caela semblait prendre de plus en plus d'assurance, dans cet univers qu'elle connaissait si peu. L'échidnée grise était toujours un peu surprise par la véritable origine de ses nouveaux amis, mais avait pourtant reconnu leur courage et leur force. Qui aurait cru qu'ils venaient de la Terre, une planète habitée seulement par les humains? Où les Hydres, les orbes et les euresias n'existent pas? Imaginer un monde si différent du sien rendait Luceria rêveuse. Et elle commença à comprendre ce que devait ressentir son amie lors de ses premiers pas à Mygolhen, lorsqu'elle venait d'arriver sur Mobius. Elle avait été plutôt courageuse. Et malgré la faible constitution et la prétendue faiblesse morale de Caela, l'échidnée grise était persuadée que cette dernière ferait quelqu'un de grand dans ce monde. Peut-être même quelqu'un qui n'aurait plus envie de retourner chez elle...
  Souriant à cette idée, car elle aurait bien aimé qu'elle soit véridique, Luceria se déchaussa et s'allongea sur son lit. Elle, comme d'autres avant elle, avait appris à connaître Caela et à l'apprécier... jusqu'à ce que la jeune hérissonne soit elle-même capable de se connaître.

  Le soleil n'était pas encore levé lorsque Caela et Luceria se réveillèrent. Il était bientôt six heures trente ; elles entreprirent donc de se préparer à repartir. Après un quart d'heure chacune dans la salle de bain, cinq minutes pour plier bagages, elles furent rapidement aptes à quitter l'auberge pour continuer leur voyage. Suivant son amie, Caela quitta la petite chambre avec un léger pincement au coeur. Ce genre de pièce lui rappelait tant les chambres de l'orphelinat...
  Lorsque les filles descendirent dans le hall de l'auberge, bien moins animé que la veille, les garçons étaient tous déjà là.
- Ah, pourquoi les filles mettent-elles tant de temps à se préparer? questionna Seth en souriant.
- On est pile à l'heure, et on y peut rien si vous êtes en avance, répliqua Luceria en faisant de même.
- Alors, vous êtes tous prêts à repartir? questionna Yorick.
  Le reste du groupe répondit affirmativement. Après avoir salué l'aubergiste, l'échidné gris guida donc ses amis hors du bâtiment où ils avaient passé une douce nuit, puis ils quittèrent Londor en se dirigeant vers l'est.
- Maintenant, on va essayer de trouver notre prochain orbe, déclara Yorick. D'après le patron de l'auberge qu'on vient de visiter, il se passe des choses étranges dans une mine à l'est de Londor, portant le nom de Nham.
- Donc c'est là qu'on va? questionna Seth.
- Oui. Il m'a dit que les ouvriers qui y travaillaient il y a peu avaient tous démissionné, après que certains de leurs camarades sont devenus fous.
- Je comprends qu'un orbe les dérange, mais de là à devenir cinglé... commenta Seneka.
- Je suis d'accord avec toi. Il y aura peut-être plus qu'un orbe dans cette mine.
- Peut-être encore un monstre comme à Letheran? suggéra Tora.
- Hum... Espérons que ça ne sera que ça. Je n'ai pas très envie de tomber sur une Hydre...
- Parce que c'est possible qu'on en rencontre une? s'étonna Seth.
- Malheureusement, oui, répondit Yorick en accélérant le pas.
  Le reste du voyage se fit dans le calme. Il dura environ trois heures, trois heures sous un beau temps et des nuages blancs. Ils avaient traversé à nouveau des plaines emplies de vie, d'oiseaux et d'animaux sauvages en tout genres. Yorick leur avait expliqué qu'il s'agissait des interminables plaines sauvages du Theram-West, les plus vastes plaines de Mobius, et les plus habitées par les animaux. C'étaient des régions où l'on ne risquait pas de rencontrer des résistants, et qui plus est qui étaient faciles à traverser par leur surface très plane. Malgré la monotonie du paysage qui changeait peu, c'était une route assez agréable et sûre à prendre. Chacun l'avait bien compris, alors ce qu'il leur restait à faire durant le voyage, c'était se préparer à s'aventurer dans la mine de Nham. Là-bas, sans doute, devaient se terrer bien des dangers.
  Lorsque quelques montagnes se dressèrent devant eux, ils aperçurent l'entrée de la mine de Nham. On avait disposé des barrières tout autour, mais elles étaient quasiment toutes en morceaux. L'endroit était beaucoup plus inquiétant que les plaines du Theram-West, aussi les six amis savaient qu'il devraient à présent rester sur leurs gardes. La large voûte de pierre qui servait d'entrée embrassait les ténèbres de la mine. Et c'est dans ces ténèbres que le groupe se plongea, sans hésiter, à la quête d'un nouvel orbe.
  L'intérieur de la mine était sombre et silencieux. Il faisait frais, et parfois, quelques gouttes d'eau tombaient du plafond. Anciennement aménagé, l'endroit semblait maintenant complètement abandonné. Les grands morceaux de bois qui retenaient encore les tunnels de s'effondrer étaient usés par le temps, tout comme les wagonnets remplis de charbon qui gisaient près de l'entrée sans doute depuis des lustres. Il n'y avait presque plus de chemins de fer, seulement des pierres éparpillées partout, ainsi que de vieux outils oubliés. Dès ses premiers pas dans cet univers inquiétant, Caela commença à ressentir ce picotement aux oreilles, le même que dans la cité perdue de Letheran.
- Yorick, il y a bien un orbe ici, déclara-t-elle.
  Tous les regards se tournèrent vers la hérissonne, qui tenta de chercher de quelle cavité venait ce son strident et à peine audible. Hésitant entre trois tunnels différents, elle finit par désigner celui de droite, qui semblait s'enfoncer profondément dans les ténèbres de la mine.
- Parfait, dit Yorick. Maintenant, il faudrait trouver un moyen de s'éclairer.
- Je peux peut-être faire ça... dit Tora.
  Sur ce, il se concentra et rassembla de l'énergie dans la sphère au sommet de son bâton, qui s'illumina progressivement, éclairant les alentours.
- Bien joué, Tora, le félicita Luceria qui était rassurée d'avoir de la lumière.
- Tu ferais bien d'ouvrir la marche, suggéra l'échidné gris au jeune renard.
  Celui-ci approuva, et s'enfonça le premier dans le tunnel qu'avait désigné son amie.
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« Répondre #81 le: Juillet 20, 2007, 05:56:43 pm »
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Comme toujours, génial! J'éspère que Caela ne se soit pas trompé.

Et oui! Fidèle au post! Et merci pour les compliments ^-^
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« Répondre #82 le: Juillet 28, 2007, 12:33:45 pm »
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Je viens de lire les derniers chapitres que j’ai louper et j’ai qu’un mot pour les décrirent : Formidable ! Franchement, j’adore la description des lieux où se déroule les combats, ainsi que la description de l’adversaire ^^ Le passé de Caela est vraiment triste, je comprend mieux pourquoi elle est toujours sur ces gardes :?  Ce que je ne comprend pas, c’est pourquoi il y a si peut de monde a laisser des commentaires ? Surtout avec de si beaux chapitres ! Bon courage pour la suite, que j’attends avec impatience. :D
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« Répondre #83 le: Juillet 28, 2007, 05:35:11 pm »
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Bon bon, désolé, j'suis à la bourre, mais j'aime pas trop me forcer. Quand j'me sens pas capable de faire quelque chose, je fais aut' chose, et pis on s'en fout d'ma vie sinon je... Ahem. J'suis en train d'parler d'moi, là.

« Ils s'avancèrent d'abord dans la ruelle qu'avait désigné Caela la veille. »
Bon, on est encore en juillet, mais j'ai un "d'août". ( :P )
Je crois que "désigné" aurait dû prendre un "e" à la fin, car c'est la ruelle qui est désignée, et sachant que syntaxiquement elle se trouve avant le "avait"...

« il (X) avait encore cette grotte effrayante qui lui posait problème »
"Y" manque un mot-lettre. :P

« Son pouvoir commença à se manifester doucement, de faibles vibration se firent ressentir »
Badabim, badaboum.

« qui se la reçut de plein fouet. »
Le "se" est de trop. "qui la reçut de plein fouet" est largement suffisant.

« tous constatèrent que la magie avait été particulièrement efficace »
(P) Tu aurais dû employer le passé composé, et non le plus-que-parfait, l'action étant décrite tout de suite après son occurence.

« Celui-ci avait recommencé sa concentration. »
On ne (re)commence pas une concentration. On (re)commence à se concentrer.

« Surpris, le jeune renard contempla les visages de ses amis. »
En principe, de visage, il n'y en a qu'un seul par personne. Alors, certes, il y a plusieurs visages, car plusieurs personnes sont présentes, mais... c'est un cas-par-cas. Dooonc...

« j'ai dû pleurer (X) toutes les larmes de mon corps »
Sur l'emplacement du (X), il manque un "de".


Ensuite, l'autre chapitre.

« Il ne veux plus que nous nous cachions »
Eh beh, c'est pas passé loin.

« Grand-père m'avait tant empêchée de porter le signe de la Résistance sur moi! »
Euh... Un empêchement, ça ne se "dose" pas. Donc, plutôt que "tant", ç'aurait dû être "toujours".
(Il y a d'autres bizzareries que je n'ai pas relevées, mais celle-ci était particulièrement... particulière. :P )

« et avait des paupières bien lourdes »
Pas "des", "les". C'est un détail, mais "Céeffe entroléparontèzejustavan".

« et Caela put bientôt laisser tomber son sac dans un coin, puis se laisser tomber sur un lit »
Tomber, répété.

« Il m'a dit que les ouvriers qui y travaillaient il y a peu avaient tous démissionné, après que certains de leurs camarades sont devenus fous. »
Ce sont des paroles, certes, mais le "sont" aurait dû être un "soient".

« et qui plus est qui étaient faciles à traverser par leur surface très plane »
... Añáhäé ?
Le "qui plus est" est mal employé, j'ai l'impression...

« Malgré la monotonie du paysage qui changeait peu »
Les Nasmes sont contents. Tu as fait un truc qui "plaît aux Nasmes".

« les six amis savaient qu'il devraient à présent rester »
Ils y a encore dû y avoir une... "permutation". Ou autre chose. :P


Voilà, ce sera tout.

Bon alors, déjà, tu as décidé de poursuivre, je ne dirai ni "c'est bien", ni "c'est mal", seuls tes écrits nous le diront. :P
Par ailleurs, j'ai quand même un reproche à faire au sujet de ton écriture, c'est que par moment, les expressions sont bizzares ou mal employées ; il en résulte une certaine maladresse. Je ne sais pas comment t'expliquer, mais bon, je te le fais savoir, c'est déjà ça. Pis ça sert à rien d'me menacer avec une tronçonneuse, ça tranchera pas le problème... sauf si le problème, c'est moi.

Double-intrigue. Un problème d'un côté (Résistance = Coupé du reste du mooooonde), un autre de l'autre (Amnésie = Besoin des orbes magiiiiiques), mais qui d'une certaine façon sont inextricablement (C'est dingue, j'ai réussi à écrire ce mot du premier coup.) liés.
On sait ce que le groupe aura à faire (càd suivre les ordres de Nelson), on sait ce qu'il compte faire juste avant (càd trouver les orbes magiques) — par ailleurs, j'espère que ça ne sera pas trop "stable", sinon ça risque d'être lourd à la longue —, mais on ne sait pas comment il s'y prendra, et s'il parviendra à son but. (C'est d'ailleurs pour cela que je suis toujours ici à te lire.)
Enfin bref. Ce sera tout ce que j'avais à te dire. Au revôar. Et si tu me tronçonnes, je risque pas de répondre la prochaine fois.
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Oui, j'ai rien d'autre à foutre.
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« Répondre #84 le: Juillet 31, 2007, 04:16:00 pm »
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J'arrive sur le forum, un sourire de joie plaqué sur le visage, j'arrive sur mon bon vieux topic, et je vois que TTH est passé. Qu'il a une fois de plus gâché ma joie de la journée, en me rappelant que je fais tellement d'erreurs encore... ( soupir ) Ah là là...

hem.

willow : C'est gentil d'être passée ^^J'espère que ça va continuer à te plaire.

will : Ta critique de fait chaud au coeur XD Merci beaucoup pour tes encouragements, car j'en ai bien besoin. ( ... snif snif ) XD

TTH : Bah bravo, tu m'as encore fichu un post de la taille d'un chapitre XD Et en plus, rien que du bon repérage-de-fautes-d'orthographe-et-de-conjugaison-à-la-loupe. Mais je vais te féliciter, car tu n'as pas chipoté. Et c'est cool. XD
Bon bah merci beaucoup une fois de plus, et t'en fais pas, car dans deux chapitre, on quitte cette deuxième partie lourdement chiante pour aller vers la troisième partie lourdement moins chiante. Et va y'avoir un peu de frittage avec les Résistants. De la baston, si tu préfères ;)



Allez, encore un merci général, et la suite.





  Sans la lumière de Tora, personne n'aurait pu voir le bout de ses pieds dans le passage souterrain. Il était si sombre qu'il semblait s'enfoncer dans les profondeurs abyssales de la terre, silencieuses, étranges. Caela n'était pas du tout rassurée, pour changer. Elle était toujours angoissée dans des lieux comme celui-ci, qui gardaient en leur coeur ces magnifiques orbes colorés, mais également des apparitions surprenantes et effrayantes. Elle repensa à la créature qu'elle avait affrontée à Letheran, et espéra fort de ne pas se trouver face à face de nouveau avec ce genre de monstre.
  Les amis traversèrent de nombreux tunnels. Ils franchirent des cavités, et se retrouvèrent même parfois dans d'immenses creux de terre où la seule voie accessible était un petit chemin tortueux qui longeait le mur. Ces salles étaient plus éclairées que les tunnels, et le vide apparaissait donc sous leur yeux effrayés. Une chute ; et c'est la mort. Les amis ne se pressaient pas ; il valait mieux progresser avec prudence. Mais leur route était longue. La mine était encombrée avec des outils et des wagonnets qui n'avaient pas bougé depuis longtemps. La rouille avait tout envahi, et l'humidité des souterrains n'avait rien arrangé. Il y avait une odeur de moisi qui s'élevait dans de nombreuses cavités. Mais ce n'était pas le moment de s'en plaindre ; le groupe se rapprochait du but. Caela sentait que le bourdonnement dans ses oreilles s'intensifiait. Encore un orbe qui appelait à l'aide, sans doute. C'est alors que, tournant la tête à sa droite, la hérissonne repéra deux formes brillantes qui avaient émergé de la pierre. En s'approchant, sous le regard surpris de ses amis, elle constata qu'il s'agissait de deux magnifiques fleurs blanches. Leurs pétales, comme gonflés de magie, luisaient dans les ténèbres. Caela était émerveillée.  
- Des euresias, ici? s'étonna Luceria. Est-ce que ce serait un pouvoir de l'orbe?
- Ca m'étonnerait, déclara Yorick. On a déjà l'orbe vert. C'est le seul capable de faire pousser des fleurs, à ma connaissance.
- Peut-être une nouvelle créature? suggéra Seth.
  Il n'avait pas l'air plus alarmé que ça. Caela avait eu peur en entendant cela de la bouche de son ami. Et s'il disait vrai? Essayant de renier cette idée de toutes ses forces, la hérissonne se redressa et rejoignit le chemin avec ses amis. Puis tous repartirent, anxieux ou pressés de découvrir ce que leur réservaient les mystères de la mine.

  À l'issue de quelques minutes, le groupe se retrouva plongé dans une immense salle sombre. Comme un aura ténébreux flottait dans l'air, et même la lumière de Tora peinait à dissiper la pénombre.
- L'orbe est dans cette salle ! dit Caela.
  Sa voix résonna longuement, puis une intense vibration se fit sentir. La hérissonne, qui s'était légèrement avancée pour repérer un éventuel orbe, recula. Mais elle n'eut pas le temps de rejoindre le groupe ; et reçut un coup si violent qu'elle fut projetée à quelques mètres sur le côté. Tout s'était passé si vite que personne n'avait compris ce qu'il s'était passé. Se tordant de douleur au sol, Caela gémit faiblement. Elle entendit une sorte de grognement tout près d'elle, et frissonna de peur. Elle était incapable de faire le moindre geste, et était terrifiée, parce qu'elle sentait que la créature qui l'avait frappée était juste devant elle ; là, quelque part dans le noir. C'est alors que Seneka atterrit près d'elle en brandissant sa lance, et jetant son regard de tout côté pour repérer son ennemi. Mais avant d'avoir pu le faire, il sentit comme un fouet percuter sa poitrine, et il se retrouva projeté à un vitesse inouïe sur le mur derrière lui. Il poussa un cri tant de surprise que de douleur, puis retomba lourdement sur le sol de pierre. Un grondement sinistre se fit entendre, et le reste du groupe se dépêcha de rejoindre les deux blessés. Dissimulée dans les ténèbres, la créature devait être impossible à combattre. À leur tour, ils pouvaient être frappés à tout moment, alors il leur fallait agir. Seth le fit en premier : sans crier gare, il se rua vers le centre de la pièce, poing brandi, et se fit happer par la pénombre. Inquiets, ses amis le virent disparaître en même temps qu'un grondement s'élevait dans la cavité. Il y eut un silence, puis Seth revint en vol plané vers eux avant de percuter le mur comme Seneka, et retomber sur le dos, son corps meurtri par la douleur.  
- C'est comme si... murmura Seth. C'est comme si j'avais essayé de frapper mon ombre...
  En entendant les paroles du porc-épic, les amis surent qu'il n'avaient probablement pas les moyens de combattre une créature pareille. C'est alors que Caela se releva subitement, et fonça à son tour vers le centre de la salle, sans prévenir qui que ce soit. Seneka se releva pour tenter de la retenir, mais elle avait déjà disparu dans le noir. Peu après, un nouveau grognement se fit entendre. Puis Caela revint en volant elle aussi, et fut réceptionnée par Seneka qui avait, malgré ses blessures, gardé ses réflexes. La hérissonne souffrait, mais dans sa main, elle tenait comme une sphère noire comme de l'encre.
- Je l'ai entendu... murmura-t-elle. Il était... tout proche...
  Constatant qu'ils avaient l'orbe, les amis préférèrent battre en retraite. Seth parvint à se relever pour suivre ses amis, mais Caela était incapable de se servir de ses jambes. Seneka rassembla alors ses forces pour la soulever, et fuir avec le reste du groupe.

  La créature était derrière eux. Elle ne semblait pas encore satisfaite de sa victoire éclatante sur les mobiens, et semblait vouloir les faire taire une bonne fois pour toutes. Les cavités de la mine perdaient des morceaux de pierre qui tombaient du plafond, offrant un danger de plus pour le groupe qui continuait de courir. Yorick était devant ; il se souvenait parfaitement du chemin qu'il avait parcouru à l'aller. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de se retourner de temps à autre pour vérifier qu'on le suivait toujours, que personne n'était perdu. Heureusement, la peur donnait aux mobiens des ailes. Mais ces ailes les trompèrent presque à l'issue de leur chemin. Yorick avait bifurqué trop tôt ; et avec ses amis se retrouva vite dans un cul-de-sac dont l'entrée était fort étroite.  
- On est pris au piège ?! s'écria Seth, en constatant qu'il n'y avait plus de chemin devant eux.
- Merde ! s'exclama Yorick en faisant demi-tour.
  Mais la créature était trop proche pour les laisser repartir. Un amas de ténèbres survola le sol et s'étendit devant l'entrée du cul-de-sac comme le voile de la nuit. Cependant, le monstre caché dans le noir semblait trop grand pour pouvoir passer. Il poussa un rugissement et heurta bruyamment la pierre, faisant s'écrouler une partie de la galerie dans la poussière et la peur. Se protégeant avec leurs bras, les mobiens virent leur dernière issue, où tapait encore la créature, complètement bouchée par les roches. Elle continua de frapper longuement, dans un vacarme effrayant, puis se calma progressivement. Lorsque toute la mine fut submergée de silence, Seth s'avança à pas de loup vers l'unique issue bouchée du cul-de-sac. Il se plaqua au sol et regarda dans un maigre espace laissé par les roches, qui lui permettait de voir de l'autre côté du barrage de pierre. Dans la galerie qu'il aperçut, il voyait encore se mouvoir ces ténèbres, comme un dense amas de fumée. Il ondulait et attendait, en grognant silencieusement, tel un prédateur à l'affut de ses proies prises au piège. Car ledit piège était refermé ; mais encore fallait-il maintenant le rouvrir. Et les pierres qui avaient chuté étaient si lourdes que nul ne semblait assez fort pour réussir à les déplacer.
- On est dans de beaux draps, conclut Seth en se relevant. Le monstre est toujours là.
  Se sentant responsable de la situation, Yorick ferma les yeux et se laissa tomber contre un mur, maugréant des jurons qu'il s'adressait lui-même. Tora était assis lui aussi, réfléchissant à un moyen de quitter l'endroit. Caela était toujours allongée au sol, l'orbe sombre fermement serré dans sa main gauche. Luceria était assise près d'elle, et s'assurait qu'elle se portait bien. Seneka faisait de même, se souciant peu de ses propres blessures. Mais la hérissonne blanche sentait, malgré ses jambes douloureuses, qu'elle manquait surtout de repos. Du repos, elle allait en avoir ; mais de la liberté?

  Cela faisait maintenant une heure que les mobiens étaient prisonniers. Déjà, déplacer les rochers serait ardu ; mais faire face à ce monstre qui les guettait semblait être la plus rude épreuve à endurer. Au bout de toute cette attente silencieuse, Tora regarda l'orbe dans la main de Caela. Sphérique, sombre, il était pour le moins aussi étrange que les autres orbes. Et lui aussi avait donné vie à une créature complètement surnaturelle, imaginaire. Tora eut un pincement au coeur. Ce mot, imaginaire, lui rappelait tellement l'orphelinat... Car c'est essentiellement là-bas qu'il avait appris à rêver. S'égarer, partir dans les nuages, et dans les songes, avec ses amis. Ensemble, ils avaient rêvé d'aventures, d'amitié, et aussi d'amour... Ils avait rêvé tant que c'en était devenu l'une de leurs raisons de vivre...
  Parce qu'il venait de retrouver sa mémoire, Tora ressentait maintenant qu'il avait finalement eu ce qu'il voulait. La vie dans un monde qu'il croyait imaginaire. Imaginaire. Finalement, était-il toujours en train de rêver?
  C'est alors qu'une idée le tira de sa dite rêverie, tandis qu'il laissait à nouveau son regard tomber sur l'orbe de Caela. Il se leva, marcha vers elle, et lui souffla, car elle se reposait :
- Caela, tu ne crois pas qu'on devrait s'en servir?
  La hérissonne blanche rouvrit les yeux et le regarda, surprise :  
- S'en servir? Maintenant?
  À l'écart, Yorick entendit ces mots. Il fronça les sourcils et marcha vers Caela.
- De quoi parlez-vous? demanda-t-il. Vous comptez vous servir de l'orbe?
- C'est moi qui me suis dit qu'il vaudrait peut-être mieux de le faire, au lieu de rester ici à attendre, déclara Tora. Personne ne va venir nous chercher, donc autant agir. En plus, je ne crois pas que le monstre qui est là bas va se décider un jour à nous laisser partir.
- Pour le moment en tout cas, je le confirme, dit Seth en se relevant, après être allé jeter un oeil dans la galerie.
- Pourquoi veux-tu utiliser l'orbe? questionna Yorick. À ton avis, ça nous aidera?
- Si on vide les pouvoirs de l'orbe, dit Tora, la créature qui est là-bas ne sera pas à bout de forces, à ton avis?
  L'échidné gris ne répondit pas tout de suite. Il préféra se taire un instant, avant de regarder le renard à nouveau :
- Ton idée me plaît bien, finalement. Ca peut tout à fait marcher. Nous ne sommes sûrs de rien, mais... tu as raison au moins sur un point : il ne faut pas rester là à rien faire. Caela?
  La hérissonne leva son bras gauche en direction de Yorick, et celui-ci se baissa pour saisir l'orbe qu'elle lui tendait.
- Alors si ma mémoire est bonne, il nous reste Seth et Seneka, dit Yorick.
  Seneka détourna la tête, à la surprise de ses amis.
- Je te la laisse, Seth, déclara le loup.
  Chacun fut surpris, mais le porc-épic ne put que remercier son compagnon. Alors Yorick, après avoir manipulé l'orbe, le tendit à Seth, qui, intimidé mais impatient, n'attendit pas pour le saisir.
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« Répondre #85 le: Juillet 31, 2007, 07:45:46 pm »
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seneka est... surprenant. Je me demande ce qui est arriver à Seth. Non, je ne vais pas partir a la recherche des fautes de français! la flemme..!XD et aussi j'en ai ma claque de dire que c'est genial mais c'est tellement vrai!

PS: Tu dessines très bien (j'allais tout de même pas aller remonter ton Topic dans Fan art, J'aurais eu plus de chance d'avoir un averto pour ça que en faisant du HS)!
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« Répondre #86 le: Août 01, 2007, 02:14:19 pm »
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Pourquoi couper a se moment là ?! Je veux savoir le passer de Seth moi !
Je suis sur, que comme ça, ils vont réussirent a affaiblir la créature. C’est évident… n’est ce pas ?!
Tout le monde a besoin d’encouragement^^ Mais ne t’en fait pas, je suis là… toujours en retard :? , mais je suis là quand même pour lire tes superbe fic !
Reste motiver ! Car j’ai envie de lire la suite, avec tout plein de baston :twisted:
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« Répondre #87 le: Août 04, 2007, 01:12:24 pm »
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willow : En fait, Seneka est un peu comme Squall dans Final Fantasy VIII, en un peu moins misanthrope quand même. Mais c'est le même genre, donc cherche pas toujours à comprendre ses réactions ^^"
Merci pour ton commentaire, sinon.

will : Je coupe où j'veux, d'abord. XD j'espère que la suite te plaira effectivement, mais dans deux chapitres va y'avoir de l'action. ^^Merci d'être passée!

Et sinon TTH, je re-cite ce que tu m'avais cité :

« Il m'a dit que les ouvriers qui y travaillaient il y a peu avaient tous démissionné, après que certains de leurs camarades sont devenus fous. »
Ce sont des paroles, certes, mais le "sont" aurait dû être un "soient".

Je ne pense pas m'être trompée sur ce coup-là; beaucoup de gens font cette faute, mais on met un temps de l'indicatif après "après que". Si ça avait été "avant que", j'aurais pas dit. Mais j'ai mis du présent parce que c'était "après que". gné? XD
Cela dit, je peux évidemment me tromper. Mais j'ai quand même un doute là dessus...






Voilà voilà, le dernier post de cette deuxième partie rudement chiante.




  Lorsque Seth rouvrit les yeux, tous les regards étaient tournés vers lui. Il sentait, affaiblie, l'orbe sombre remuer légèrement au creux de ses mains tremblantes.
- Tout va bien? lui demanda Yorick.
  Seth mit quelques instants avant de répondre. Comme d'autres avant lui, il était bouleversé par tout ce qu'il venait de revoir. Ses souvenirs avaient à nouveau émergé dans son esprit, plongeant son âme dans une profonde tristesse...
- Ca va aller, déclara le porc-épic. Je vais vous raconter ce que j'ai vu.

  L'époque de mon enfance n'est pas lugubre. Malgré l'absence de ma mère, qui était morte en me donnant la vie, j'étais heureux. À vrai dire, jamais je ne me suis senti désespéré, dans ma vie. Mon père était là, et s'occupait de moi avec amour. Il essayait de passer le plus de temps possible avec son fils unique, ce qui pouvait paraître normal. Mais il demeurait très occupé par son travail. J'étais souvent livré à moi-même, ou bien errant à garderie, regardant mes amis partir les uns après les autres avec leurs parents. Je les voyais s'éloigner à petits pas, devant le soleil qui commençait à se coucher. Je regardais les arbres, et les jolies couleurs du ciel, affalé sur ma table, écoutant le silence. Parfois, quelqu'un passait et me demandait quand est-ce qu'on venait me chercher. Je répondait toujours : "pas maintenant, en tout cas"...
  Et puis un jour, lorsque j'avais dix ans, ce fut le drame. Un matin en me levant, j'ai cherché mon père partout dans l'appartement. Je l'ai retrouvé suffoquant sur son lit, je me suis précipité dehors pour aller chercher de l'aide. Mes voisins, alertés, avaient appelé les secours. Mais c'était trop tard. Mon père était mort d'un arrêt cardiaque.
  L'enterrement avait eu lieu le lendemain. Entouré de toutes ces personnes vêtues de noir, voisins ou collègues de bureau, je ne me sentais déjà plus chez moi. Une atroce sensation d'être seul au monde m'avait étreint, et c'est à ce moment là, que pour la toute première fois de ma vie, je me suis vraiment senti désespéré.
  Finalement, on m'a envoyé dans un orphelinat qui a fermé deux mois plus tard, pour cause d'un incendie qui avait presque tout ravagé. Heureusement, personne n'avait péri des flammes. Mais tous les autres enfants, et moi-même, avons dû être placé dans d'autres orphelinats. Pour moi, ce fut celui de Davares, comme ça aurait pu être un autre. Et pourtant, c'est là-bas qu'à nouveau, j'ai su me sentir vraiment chez moi.

  Un silence suivit le discours de Seth. Luceria était en train de constater que tous ces enfants qu'elle avait près d'elle n'avaient pas eu un passé très joyeux. Plus ou moins, chacun y vivait une trace de malheur, une cicatrice qui restait en eux et dont ils se souvenaient, maintenant. Mais est-ce que retrouver leurs souvenirs les aiderait à vaincre les Hydres? À enfin pouvoir rentrer chez eux? L'échidnée grise n'en savait rien encore. Mais elle espéra que, tant qu'à entendre ces tissus de mélancolie et de peine, ces derniers finiraient par servir à quelque chose.
  Seneka se leva. Il marcha vers l'issue bouchée du cul-de-sac, regarda au-travers des roches effondrées. La masse noire était toujours présente. Moins dense qu'avant, mais toujours présente. Et elle ne semblait pas moins véloce qu'auparavant.
- Je ne sais pas si ça aura servi à grand-chose, en fin de compte, déclara le loup noir.
  Caela le regarda avec des yeux inquiets, en se redressant. Ne leur restait-il qu'à se battre, alors?
  Soudain, un grondement sinistre fit s'ébranler toute la grotte, dans un vacarme effrayant. Heureusement, seule une vague de poussière chuta du plafond. Tous s'immobilisèrent, et Seneka tendit l'oreille. Un silence demeura pendant quelques instants, avant qu'un second ébranlement manque de faire tomber le loup. Au loin, on entendit des moteurs vibrer, s'énerver, et même des coups de feu retentir.
- Qu'est-ce qu'il se passe?! s'exclama Tora. Tu vois quelque chose, Seneka?
  Celui-ci risqua d'aller jeter un oeil dans le tunnel. Et là, il resta abasourdi. Au fond de la galerie, la masse noire était en plein combat avec des voitures blindées, et des humains armés qui lui tiraient dessus sans relâche. Rapidement, la créature abandonna la partie et retourna se réfugier dans les abysses de sa grotte, en poussant un long rugissement qui résonna longuement, avant de s'éteindre comme une flamme.  
- Les humains viennent par ici! dit Seneka.
- Je vais leur parler, déclara Luceria.
  L'échidnée s'approcha des rochers qui bloquaient le passage, et elle entendit des voix s'élever de l'autre côté :
- Nous sommes les soldats de Station Square! Il y a quelqu'un?
- Nous sommes là! répondit Luceria. On a été surpris par la créature!
- Reculez, on va dégager le passage!
  Personne ne se fit prier. Connaissant l'attirance des humains pour tout ce qui explose, Luceria et Yorick firent en sorte que tout le monde soit plaqué sur le mur du fond. Peu après, il y eut une détonation qui détruit les roches avec un vacarme assourdissant. Un nuage de poussière s'éleva, et les humains purent s'avancer dans le cul-de-sac.
- Vous êtes bien Luceria Lys? questionna l'un d'eux.
  L'échidnée grise répondit affirmativement.
- Notre président Nelson vous a repérée grâce à votre portable, continua un autre soldat. Nous venons de sa part pour vous demander de bien vouloir nous accompagner à Yvanesca.
  En entendant cela, Caela et Luceria sentirent leur coeur accélérer. L'heure de l'assassinat était venue, cette fois. Il n'y avait plus d'autre alternative.
- Très bien, répondit l'échidnée grise. Nous vous suivons, et mes amis viennent aussi.
- Ils participeront à l'assassinat?
- Sans aucun doute.
  Baissant la tête, Luceria partit la première, suivie de ses amis silencieux et des soldats qui les avaient libérés.

  Ils embarquèrent dans des voitures humaines, de gros engins verts avec d'énormes pneus tout-terrains. À l'arrière du véhicule, ils étaient assis sur des banquettes inconfortables qui vibraient dans la voiture en mouvement. Avec eux, il y avait un homme plutôt gradé semblait-il, avec un uniforme bleu et une tenue impeccable.
- Je suis le sergent Elivan, dit-il en saluant les mobiens. Mon devoir est de vous expliquer le déroulement de la situation. Nous allons nous rendre au nord, puis à l'est d'Yvanesca. Là, nous embarquerons dans des bateaux et attaqueront la ville par la mer. Ils ne s'y attendront certainement pas. Et si nous pouvons les avoir par surprise, nous aurons un avantage supplémentaire.
- Et une fois là-bas, demanda Yorick, on aura juste à tuer tous les mobiens qu'on verra?
- En quelque sorte, oui, répondit Elivan. Car sauf ceux de votre camp, ce ne seront que des résistants, donc des ennemis. Cependant notre principal objectif est d'atteindre leur chef, à savoir, Caela-Sephyra. C'est elle que vous devez avoir en priorité.
- Entendu.
- Parfait. Je vous en dirai plus ce soir, lorsque nous arriverons à destination.
  Sur ce, le sergent salua les mobiens et repartit à l'avant de la voiture. Recroquevillée à l'extrémité de l'une des banquettes, Caela avait peur de ce qui allait se passer. Ses yeux fixaient le vide, et son coeur battait à tout rompre. Elle ne voulait pas être mêlée à ces histoires, ni à cette guerre entre "corrompus", et "résistants". Sa propre situation, et celle de ses amis, la préoccupait déjà suffisamment.
  Seth s'adressa alors à Luceria pour couper la parole au ronronnement du moteur :
- Dis, Luceria, Nelson est capable de te repérer n'importe où sur Mobius?
- Oui, répondit l'échidnée. Parce que j'ai sur moi un portable qu'il fournit à toutes ses chasseuses les plus douées. Ca lui permet de les joindre n'importe où, n'importe quand.
- Voilà qui est bien flatteur.
- Tu trouves? Pourtant, je préférerais de loin n'être qu'une chasseuse médiocre, et ne pas avoir à remplir des missions du genre : "Allez tuer votre meilleure amie d'il y a cinq ans, car elle est devenue une Résistante..."
  Le ronronnement du moteur ne se fit plus couper du voyage.

  Le ciel était sombre lorsque la voiture s'arrêta enfin. Les humains étaient descendus de leurs véhicules, et rejoignaient déjà d'autres humains qui gardaient des barques solides. Les mobiens quittèrent leur voiture à leur tour, et constatèrent que la mer était particulièrement calme. Tout dans les environs était baigné d'un profond silence et d'une légère brume. Le vent était frais, et, au loin, d'énormes nuages gris annonçaient de la pluie. Caela serra ses bras minces autour de son corps qui ne l'était pas moins. Le fait d'avoir manqué de nourriture dans son enfance faisait qu'à présent, il ne lui restait pas grand-chose pour se défendre contre le froid. Surtout avec sa tenue de chasseuse. Seneka et Tora, avec leur fourrure plus dense, n'avaient certainement pas ce problème, pour leur part. La hérissonne fut alors interrompue dans ses pensées par le sergent Elivan qui s'avança vers le groupe :
- Venez, c'est par ici. Dans ces barques, notre traversée sera encore plus discrète. Et puis, la brume nous couvrira aussi. Ce temps est parfait pour attaquer Yvanesca.
  Était-ce de l'humour humain? Caela le trouva très différent de celui dont elle se souvenait, petite. Peut-être était-ce alors la façon de penser des hommes habitués à faire la guerre. Pour elle, c'était d'un tel désarroi que d'être habitué à ce genre de choses...
  Alors qu'il venait de commencer à s'avancer vers les embarcations, Elivan reçut un appel. Il s'éloigna, décrocha son téléphone et resta moins d'une minute à écouter son interlocuteur : Il revint rapidement vers les mobiens, le visage crispé et les sourcils froncés.
- Il ne sont pas à Yvanesca ! dit-il.
- Comment? répondit Luceria, étonnée.
- Nos éclaireurs sont formels : ils ont observé la ville de leurs hélicoptères, ont visité chaque recoin avant notre passage, et n'ont trouvé absolument personne. Le clan Nocturne est en ce moment-même en route pour les montagnes d'Odori.
- Vous les avez repérés, alors?
- Oui. Une autre brigade de Station Square l'a repérée grâce aux hélicoptères. Il sembleraient qu'ils se dirigent tout droit vers le sanctuaire sacré de Nham-Orides.
- Le sanctuaire? Ce n'est pas là que se trouve leur chef?
- Si, c'est un endroit très dangereux. Mais il nous faut l'attaquer, à présent. Nous allons rassembler nos soldats, et notre attaque se fera donc sur ce sanctuaire. Tant pis pour Yvanesca.
  Le sergent n'ajouta rien, et les amis regagnèrent leur voiture au pas de course. Voilà qu'ils se dirigeaient au sud, vers le sanctuaire de Nham-Orides. Là où tout se jouerait, cette fois. Caela s'était légèrement détendue en songeant qu'un voyage plus long l'attendait. Mais ce qui se trouvait à l'issue de ce chemin, malheureusement, était bien pire que l'attaque de quatre mobiens dans une ville glacée.
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
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« Répondre #88 le: Août 08, 2007, 07:40:32 am »
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Une chance pour Sephyra qu’elle est du aller au sanctuaire. Par contre, je voudrais bien savoir ce qui c’est passé entre elle et Luciera pour qu’elles ne soient plus amies (il doit y avoir autre chose que le fait d’être une Résistante !)
Sinon, j’ai pas grand-chose a dire sur ce chapitre, a par que j’ai trouver que dans une phrase il manquais un mot, mais je m’arrête là pour aujourd’hui :lol:  Trouver les fautes d’orthographe c’est pas mon genre (De toute façon, je ne trouve jamais rien><’ ) Bonne continuation.
 :wink:
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« Répondre #89 le: Août 08, 2007, 12:57:46 pm »
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Et sinon TTH, je re-cite ce que tu m'avais cité :

« Il m'a dit que les ouvriers qui y travaillaient il y a peu avaient tous démissionné, après que certains de leurs camarades sont devenus fous. »
Ce sont des paroles, certes, mais le "sont" aurait dû être un "soient".

Je ne pense pas m'être trompée sur ce coup-là; beaucoup de gens font cette faute, mais on met un temps de l'indicatif après "après que". Si ça avait été "avant que", j'aurais pas dit. Mais j'ai mis du présent parce que c'était "après que". gné? XD
Cela dit, je peux évidemment me tromper. Mais j'ai quand même un doute là dessus...


Maintenant que tu le dis, j'ai aussi un doute... Ça me semble tellement bizzare à l'oreille que j'en suis persuadé que c'est incorrect. Ce qui, bien entendu, peut ne pas être le cas.
Parce que, j'ai essayé avec d'autres verbes : "après que je fais", "après que je dis", etc, et ça me fait toujours autant crisser les dents, encore plus que d'entendre des "c'est les..." ou des "malgré que...". XD
Enfin, après recherche, il se serait avéré que...



...



Tu as raison.
http://www.langue-fr.net/index/A/apres-que.htm
Je pense que je ferais mieux de corriger ce truc avant qu'il y ait de la casse.
...
N'empêche que si y'a un truc qui casse ici, ce sont bien mes oreilles. RAAAH, J'ARRIVE PAS À M'Y FAIRE, DIANTRE DE DIANTRE !
Note : Diantre est, contrairement à ce que l'on pourrait penser, familier. Par ailleurs, il signifie "Diable". Oui je sais, j'étale ma culture, mais c'est surtout parce que je fais comme avec la confiture.

Enfin, trève de débat sur l'emploi de l'indicatif après un "après que", voilà déjà mon relevé de machins-trucs-que-je-pinaille-dessus-juste-pour-t'embêter-parce-que-voilà-quoi.


Premier des deux chapitres :

« et espéra fort de ne pas se trouver face à face de nouveau avec ce genre de monstre »
Bon, plusieurs choses. C'est p't'êt'e du pinaillage, mais tant pis mieux, c'est pas mon problème. >=p
Premièrement, "espérer" est une action qui dure, par conséquent, ce verbe aurait donc dû être conjugué à l'imparfait et non au passé simple.
Ensuite, "de nouveau" aurait dû se trouver avant "face à face". C'est une question de style, sinon, c'est très maladroit. Alors, certes, il y aura plein de "de", mais... la langue française est comme ça, et tant que c'est correct, on s'en fout que ç'ait l'air bizzare. Ou pas. Mais j'm'en fous moi.

« Caela avait eu peur en entendant cela de la bouche de son ami. »
Pas "avait eu peur", mais "eut peur" tout simplement. La raison : ce n'est pas une action passée à proprement parler, mais une conséquence immédiate.

« Comme un aura ténébreux flottait dans l'air »
"Aura" est un nom féminin. :P
Enfin, traditionnellement, en tout cas. Après vérification, à chaque fois, ça m'indiquait "aura, n. fém", donc...

« Elle ne semblait pas encore satisfaite de sa victoire éclatante sur les mobiens »
Bon, y'a pas de fautes dedans, mais j'ai juste trouvé amusant de dire qu'une créature des ténèbres ait eu une victoire éclatante. :P

« ... se retourner de temps à autre pour vérifier qu'on le suivait toujours »
Simple question : "vérifier que" se construit sur le même modèle que "avant que", non ?
(Là par contre, j'aurai, je pense, pas trop de mal à m'y faire. Ça ne me fait pas crisser les dents. x) )

« Yorick avait bifurqué trop tôt ; et avec ses amis se retrouva vite dans un cul-de-sac dont l'entrée était fort étroite. »
Mhh... Comment l'expliquer...
Premièrement, ce n'est pas la première fois, mais ce point-virgule n'a rien à fiche ici. Ç'aurait plutôt dû être une virgue, car à cause de ce point-virgule, "retrouva" est séparé du sujet. (Voilà déjà une des fonctions du point-virugle.)
Ensuite, ce n'est pas incorrect (et il y a souvent ça souvent en espagnol, m'enfin...), mais le fait fait de mettre "avec ses amis" avant le verbe est... inadapté, bien que je sois incapable de t'expliquer pourquoi. J'aurais plutôt mis "lui et ses amis se retrouvèrent...". Mais ça, c'est ce que je dis.
(Et pour info, "fiche" est aussi un inifitif. C'est d'ailleurs le seul verbe du premier groupe qui peut ne pas s'écrire en "-er" à l'infinitif, même si "Ficher" est le même verbe. Oui je sais, je fais encore comme avec la confiture.)

« ... qu'il vaudrait peut-être mieux de le faire »
Mon habituel doute — et ça tombe bien, on est au mois d'août, c'est pas drôle, ha, ha, ha.
Je crois que le "de" est de trop. Personnellement, je pense aussi faire cette faute à l'oral, et peut-être également à l'écrit, mais en lisant ça, ben... ben voilà quoi. Feur.


Maintenant, deuxième chapitre :

« Il sentait, affaiblie, l'orbe sombre remuer légèrement au creux de ses mains tremblantes. »
Bon, bon, bon. On commence avec une faute d'accord.
Seth est un garçon, c'est un fait.
Orbe est un nom masculin, c'est un autre fait.
...
ALORS POURQUOI TU AS MIS UN E À "affaibli" ?!?! TU PEUX L'EXPLIQUER, ÇA ?!?!
...
Même si j'ai moi-même tendance à définir "orbe" comme féminin bien que ce n'est (Indicatif, non ? X) ) nullement le cas, je pense que cette faute est !..
...
Euh... ben une faute.
Hé ho, j'vais pas appeler un chat "un chien" non-plus.
Et voilà comment faire un post aussi long qu'un chapitre. Il suffit de déblayer la terre. Enfin, déblatérer.

« J'étais souvent livré à moi-même, ou bien errant à garderie »
"Errer à garderie" n'est pas une expression très connue... :P

« Je répondait toujours : "pas maintenant, en tout cas"... »
Genre, moi je répond que y'a un truc qui cloche. =p

« pour cause d'un incendie qui avait presque tout ravagé. »
On dirait bien que tu as mélangé deux expressions. Je parle bien sur de "Pour cause d'incendie" et "à cause d'un incendie qui...". Et, bien entendu, ça ne fait pas bon ménage, car "pour cause d'un" est incorrect. Enfin, je crois. XD

« personne n'avait péri des flammes »
Mhh... J'ai l'impression que c'est incorrect, et que la "bonne" expression est "personne n'a(vait ?) péri dans les flammes". C'est seulement une impression, bien sûr.

« Mais tous les autres enfants, et moi-même, avons dû être placé dans d'autres orphelinats. »
Bon bon bon, c'est la journée des "d'août" on dirait. Je sais que certains participes passés ne s'accordent pas dans certaines circonstances, genre quand il est placé juste avant un infinitif, mais en "écourtant" la phrase, cette censation de doute disparaît : "nous dûmes être placés". Disparaît, ou s'atténue en tout cas.
(Des fois, j'arrive même à me demander comment je fais pour parler français tellement c'est complexe. XD)

« Un silence demeura pendant quelques instants, avant qu'un second ébranlement manque de faire tomber le loup. »
Hum, hum, hum. "avant que". Temps employé : passé. Conséquence logique : "manquer" s'accorde et devient "manquât".
...
Si, bien sûr, on aime ou veut employer le subjonctif imparfait. Le subjonctif présent reste correct, mais dans les limites des règles. :P
Qui qui pinaille ? Eh ben c'est mouaille...

« Au loin, on entendit des moteurs vibrer, s'énerver, et même des coups de feu retentir. »
Entendre est prolongé ; alors, à moins que le bruit n'aurait été entendu que pendant une très courte durée, genre un "bang", ç'aurait dû être à l'imparfait. Enfin, je dis ça, je me trompe peut-être. Mais quand même, enfin bref, quoi, voilà.

« Celui-ci risqua d'aller jeter un oeil dans le tunnel. »
Je sais ce que tu voulais dire, mais ici, le sens est complètement différent de celui que tu voulais donner.
Le sens de ta phrase est que Seneka/Tora (Lequel des deux au juste ? Problème d'ambguïté de la phrase précédente.) avait l'intention d'aller jeter un œil dans le tunnel, dans le style "action indésirée". Tu sais, quand tu dis "il risque de faire ça, etc"...
Le sens que tu aurais voulu donner, je pense, est qu'il prit un risque en jetant un œil dans le tunnel. Vrai ?
Enfin bref, ç'aurait dû être « Celui-ci se risqua à aller... ».

« en poussant un long rugissement qui résonna longuement »
Tiens, ça me fait penser à... "Longcat is loooooooooooooooooong". Comprendra qui pourra.
Quoi qu'il en soit, ça fait un peu répétition, ça.

« il y eut une détonation qui détruit les roches avec un vacarme assourdissant. »
"détruisit", pas "détruit", si c'est bien le passé simple que tu voulais employer. Aussi, on dit "dans un vacarme assoudissant", pas "avec...". C'est comme ça, ne me demande pas pourquoi.

« Le ronronnement du moteur ne se fit plus couper du voyage. »
(P) "Ronronnement" me ferait plutôt penser à quelque chose de paisible, ou forcerait le contexte . Seulement, le trajet n'est pas des plus paisibles à ce que je sache.
(Oui bon, c'est du pinaillage, c'est bien pour ça que j'ai mis un (P).)

« à écouter son interlocuteur : Il revint rapidement »
(P) Détail, certes, mais on ne met pas de majuscule juste après un deux-points, sauf exception, dans le genre noms propres.

Citation
- Vous les avez repérés, alors?
- Oui. Une autre brigade de Station Square l'a repérée grâce aux hélicoptères.

À quoi donc réfère le "l'" ? :P

Bon, ce sera tout. J'attends de voir la suite pour comparer la qualité aux chapitres précédents, qui sont, je cite "[la] deuxième partie rudement chiante." :P
Journalisée
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Oui, j'ai rien d'autre à foutre.
http://terry-the-hedgehog.deviantart.com/
J'ai même un "artDéviant". tro lumineu

Membre des Conn'arts. (Ou plus. Je sais pas.)
 
 
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