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Question: A vous de choisir le vainqueur de ce grand tournoi :(Votes clôturés: Juillet 09, 2007, 12:06:49 pm)


Omicron - 5 (50%)
Seal - 5 (50%)

Total des votants: 8

Pages: 1 ... 10 11 [12] 13 14 15
Tournoi de fictions : seconde édition
Tournoi de fictions : seconde édition
« Répondre #165 le: Juin 09, 2007, 02:36:08 pm »
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  • There is no fate !
Dis-moi, Dark Revenge, je trouves que tu exagéres un peu... Grish a du abandonner pour "motifs personnels" : siça se trouve ça lui est tombé dessus comme ça, récemment et il n'a pas pu faire autrement. Alors ne va pas tout lui mettre sur le dos : ce serait injuste.
Etre sérieux d'accord mais il y a des incidents dont personne n'est à l'abri.
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N'écoutant que son courage qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. (Jules Renard)
Turquoise : le dernier produit de mon imagination. Enjoy !
 
 
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« Répondre #166 le: Juin 09, 2007, 02:55:18 pm »
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Mais Chris enfin, je suis calme n_n Si ce que j'ai dit à pu etre insultant, je m'en excuse, à la base ça n'était pas serieux (d'où la parenthèse) Bref, jvais faire de mon mieux... Cependant, DR, il est vrai que nul n'est à l'abri des imprévus. J'ajouterais qu'à la limite, on pourrait prendre des participants pour remplacer les absents... Kneemerls en seait heureux je croix n_n
   
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« Répondre #167 le: Juin 09, 2007, 04:11:17 pm »
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Bien sur !!! C'est ça l'idée : ceux qui n'ont pas été choisi au début peuvent faire office de remplaçant en cas de pépin (comme c'est le cas en ce moment). Ils peuvent prendre la place de quelqu'un qui se désiste pour une raison X ou Y jusqu'à la fin du tournoi. Par contre il ne serait pas question pour celui qui est parti de revenir.
Et puis, DR, pas question de te plaindre : tu savais dès le début qu'organiser un concours, ce ne serait pas de la tarte.

Sur ce, bonne chance et que le moins mauvais gagne.
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N'écoutant que son courage qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. (Jules Renard)
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« Répondre #168 le: Juin 09, 2007, 04:39:43 pm »
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Oh oui oh oui, je veux Knee comme adversaire gnihihihi  :twisted: , Vais en faire des rondelles. Sa n'a rien de perso, c'est juste que j'aimerai un combat entre chat :D
Et puis comme j'ai gagné d'office, ça me donner même pas envie d'écrire un texte pour des prunes.
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Bon. Rouge, tu nous montre la scène du meurtre avant que la police rapplique?
-No problème. Qui m’aime me suive !
-Knuckles revient ici !>>

Extrait de ma fic: Chaos Gravity
 
 
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« Répondre #169 le: Juin 09, 2007, 05:04:12 pm »
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  • Je ne mords pas.
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Le moins mauvais, c'est ma formule préférée. La plupart du temps, ce n'est pas moi, mais j'aime bien la formule quand même.

Le remplacement, c'est bien, mais si ça se fait deux jours avant le délai, je n'ose pas imaginer à quel point l'adversaire va râler : un combat se fait selon l'adversaire, alors devoir réécrire le texte à l'arrache dans des délais impossibles, moi, je plains le pauvre gars qui s'y colle.
Mais Saïko ou Kneemerls, je ne dis pas non, bien au contraire, à part que Chris, juste pour me faire enrager, serait encore fichu de perdre.

Au fait, texte achevé, trois pages et demi, résultat pas trop moche mais à peaufiner, notamment pour les aptitudes d'Omicron.
Quoi qu'il advienne, je suis prêt.
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La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
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« Répondre #170 le: Juin 09, 2007, 06:03:47 pm »
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Ouais mais là encore il va falloir repousser les délais pour que chacun puisse écrire un texte correct. Un tournoi est fait pour que les participants donnnent le meilleurs d'eux-mêmes et pas pour qu'il présentent quelque chose de fait "à l'arrache".
Il y a un truc qui me fait marrer chez DR : il annonce le prochain tournoi alors que celui-ci n'est même pas terminé et qu'il y a plein de problémes auxquels il faut trouver des solutions concrétes (tu m'excuse, mais que Chris aille en finale d'office, ça le fait pas : même lui désaprouve je pense)
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« Répondre #171 le: Juin 09, 2007, 06:39:24 pm »
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Oui c'est vrai que je désaprouve. J'ai même pas droit à participer à l'esprit de compétition si on y réfléchie...
Malgrés ça, je tiens à se qu'on ne s'en prennent pas a Darli, il fait se qu'il peut le pauvre^^
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« Répondre #172 le: Juin 10, 2007, 11:08:40 am »
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Le fait que tu n'aies pas d'adversaire Chris, je n'y suis malheureusement pour rien...

Et je n'en blâme personne ; au fond, il y a sûrement une excuse... valable. Je ne ferais entrer personne en cours de tournoi, le remplaçant aurait ainsi impunément passé un round. Donc, non, pas de remplaçant.

J'annonce le prochain tournoi, car je veux m'y prendre tôt. Les solutions " concrètes ", il n'y a pas de solution miracle, mais j'y ai pensé ^^ Certains m'ont déjà donné des avis très intéressants, et j'en ai pris compte. Si vous avez des idées pour le fonctionnement d'un prochain tournoi, je suis attentif à toutes suggestion. Ce tournoi est le votre aussi ^^
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Et pourquoi pas ?
 
 
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« Répondre #173 le: Juin 10, 2007, 12:03:16 pm »
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Comme j'ai pas d'adversaire, je peux me faire un ptit texte pour le fun en rapport avec? Si sa me péte pour le fun?
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« Répondre #174 le: Juin 10, 2007, 12:14:56 pm »
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je peux me faire un ptit texte pour le fun en rapport avec? Si sa me péte pour le fun?

Je suis très volontiers pour, surtout pour voir comment tu aurais exploité l'arène. Qui plus est, plus tu décris comment Seal se bat, mieux je pourrai l'écraser le moment venu.
Et puis il faut bien qu'Axe termine le combat, d'une manière ou d'une autre...  :roll:
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« Répondre #175 le: Juin 10, 2007, 02:33:29 pm »
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Si ça t'amuse, c'est comme tu veux ^^
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Et pourquoi pas ?
 
 
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« Répondre #176 le: Juin 10, 2007, 04:03:19 pm »
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De toute façon, ce tournoi est surtout là pour ça : pour le plaisir d'écrire.
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« Répondre #177 le: Juin 12, 2007, 09:29:02 pm »
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Texte relu, corrigé, encore un peu confus mais dans l'ensemble il me plait.
Je prends donc le faible risque de l'envoyer dès à présent.

Per Litteras…

Un renard marche, seul au monde. Ses yeux d’un jaune fauve, tels deux fragments de vieux verre sombre et dépoli, reflètent un décor désertique qui se déchire et s’effiloche. Tout autour ne sont que des ténèbres et dans les ténèbres des cris inaudibles, des ombres qui dansent une valse diabolique. Une enfant tourne autour du renard, avec toujours le même mot qui éclate à ses oreilles basses : « Crève ! Crève ! » La petite fille le désigne du doigt et ricane, puis s’en va, puis revient, telle un rapace. « Crève ! Crève ! » Lui ne semble pas l’entendre et continue sa marche lente, saccadée, à la manière d’une poupée.
Soudain réapparaissent les caméras volantes, petits yeux métalliques qui tournent autour de lui. Une voix se fait entendre, enthousiaste :
- Bravo, Hautmont le renard ! Une fois encore, vous nous avez offert un superbe spectacle ! Votre prochain adversaire sera Omicron, rendez-vous à la Coagulation Glacée pour le combat !
Les caméras disparaissent, s’en retournent dans les ténèbres. Pourtant la voix reste, qui répète « superbe spectacle, superbe spectacle », et reprend « bravo, Hautmont le renard, un superbe spectacle », et elle se multiplie, se fait écho, d’un ton toujours plus neutre, puis mordant, presque agressif, aboyant, meurtrier : « superbe, offert, spectacle, superbe, superbe, superbe » - « Silence », a dit la voix timide d’un renard. Il est effondré, sur les genoux, secouant sa tête entre ses mains. Hautmont a juste détourné son regard, l’espace d’un instant, pour ce petit être noir qui répète : « Silence. » A côté de lui, un autre renard prend la parole : « Il ne faut pas. » Alors une ombre se faufile dans le dos de Hautmont, le prend par les épaules et susurre de sa voix rauque, squelettique : « Je suis ton ami, Hautmont. » Il acquiesce. « Alors fais-le. »

Devant eux marche le renard, seul au monde, sans conscience de ces semblables qui se détachent du décor tourmenté, qui le suivent en grande vague roulante et noire. Leurs sandales foulent la neige poudreuse sans y laisser la moindre empreinte. Plusieurs se juchent sur les élévations tranchantes et pâles pour suivre de leurs yeux les fissures de la glace. Autour d’eux, l’air figé ne se trouble que d’une infime respiration. Le rouge sombre sanglant de la glace rappelle la surface d’une émeraude. Les reflets de leurs ombres sur les surfaces lisses rappellent surtout aux renards ce principe simple que Hautmont n’est pas Hautmont.
Un cri, un cri dans l’immensité, et tous les renards se retournent, avec leurs regards vides, là où l’un d’entre eux s’effondre, son flanc déchiré, d’où surgit deux de ses côtes. Il n’a pas touché terre qu’un souffle le fauche et le fait rouler sur la neige, soulevant la poudreuse à son passage. Alors apparait l’être métallique, aux yeux bleus vides, aussi vides que les leurs, et qui n’exprime rien, immobile, à contempler sa victime. « Relève-toi, s’il te plait, relève-toi. » Le renard se relève, lentement, la main au-dessus de sa blessure. Il tousse et du sang s’échappe de sa gueule. « Crève ! Crève ! » - « Non » - « Relève-toi ». La voix du robot est froide et sèche comme cette plaine.
- Reste à terre, petit, ça ne sert à rien de te relever.
Le voilà debout, plié par la douleur, le dos tourné à son agresseur. Sa fourrure noire effraie les autres renards.
- J’ai mal.
Silence. La créature de métal attend une riposte qui ne vient pas, parce que Hautmont ne veut pas se battre.
- J’ai peur.
- Peur de la mort, petit ?
Hautmont regarde le renard dont les contours déjà se perdent dans les ténèbres. Hautmont a les poings serrés, posés là où doit battre son cœur, tandis que ses yeux insensibles suivent les gestes toujours plus lents, plus mécaniques, de cette ombre arrachée à la réalité. « Non. » Le renard s’effondre, vaincu par la douleur. « Non. » Personne n’est là pour le sauver. « Non. » La petite fille tourne autour et crie, et hurle, et ricane, et vocifère, un rictus à son visage. « Non. » Et personne n’est là, personne pour le sauver, et il faudrait quelqu’un, quelqu’un pour protéger le renard, quelqu'un. Soudain des membres de métal, chargés de tendons à nus, briseraient la glace, et les formes grossières de créatures d’acier et de chair, sortant de leur torpeur centenaire, s’avanceraient en masse informe, toujours plus nombreuse, contre la créature de métal. « J’ai peur du noir. »
- Intéressant, dit le robot en écrasant un membre de son pied. Intéressant, petit, mais insuffisant.
Les monstres se jettent sur lui, la gueule ouverte, battant l’air sec de leurs pattes déformées. Ils sortent du sol, surgissent des surfaces glaciales de proéminences élancées ou se jettent de leurs sommets. La foule hétéroclite écrase l’être de métal, mais ce dernier, froidement, se contente d’avancer. Il est d’abord arrêté au contact d’une créature et un poing sur son épaule le fait trembler, mais bientôt le robot, implacable, traverse son adversaire qui hurle et disparait : l’illusion se brise.
- On m’a averti de ton pouvoir, petit, n’espère pas tromper une unité Phi. J’ai eu accès aux vidéos de ton combat, je les ai analysées et maintenant, je sais comment tu te bats.
Il s’approche du renard blessé, dans la neige, sous les yeux de tous les renards. « Hautmont. » - « Laisse-le » - « Je ne veux pas » - « Laisse-le » - « Hautmont. » - « Je ne veux pas. » Les appels des renards s’entremêlent sans s’entendre. « Tu es mon ami, Hautmont ? »
- Sais-tu comment j’ai eu accès aux vidéos, petit ? Il y a quelqu’un qui t’en veut, qui t’en veut beaucoup, et il m’a demandé de te faire souffrir.
Le robot se saisit de sa victime, pour la soulever par le bras jusque sous ses yeux insensibles, puis il la jette dédaigneusement au loin.
- Toi, Hautmont, et pas une de tes marionnettes.
Un frisson parcourt la foule des renards. Ils le regardent tourner la tête, ses deux yeux à la surface bleue uniforme maintenant fixés sur Hautmont. Ce dernier, dévoilé, recule d’un pas, la bouche ouverte, sans pouvoir prononcer un mot. Aussitôt tous les renards forment un mur sombre avec leurs corps, entre lui et le robot. « Fuis, Hautmont, fuis », mais Hautmont ne fuit pas. L’adversaire s’avance, tel un prédateur vers sa proie, pas à pas, sûr de sa victoire. « Tu es mon ami, Hautmont ? » Il voit le renard acquiescer, « alors fais-le », puis bondir, jambes repliées, bras croisés, pour se jeter sur lui. La neige se soulève à l’impact, formant un éphémère nuage, mais le robot a esquivé sans mal et riposte, jetant le renard à terre,
- Fini de jouer, petit, il n’y a plus d’illusions pour te protéger.
Il maintient le renard sur le dos, les bras paralysés, et garde la petite tête noire dans sa main d’acier, l’abattant sur la glace avec force, une fois, deux fois, et toute une face du visage saigne. Les renards se jettent sur le robot mais disparaissent à son contact, tels des embruns contre un récif. Un coup de poing dans le dos au pelage noir fait craquer les os de la frêle créature qui glapit de douleur. Puis le courant électrique court le long du bras métallique et s’empare du frêle corps, l’agitant de spasmes macabres. « Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas…

J’ai peur du noir. C’est vrai, comme les autres, j’ai peur du noir, des ténèbres où habitent les cauchemars. J’ai peur du noir, de ces spectres dont les cris me blessent, ces ombres qui m’arrachent à la réalité, qui la mélangent au rêve, un long rêve horrible et réel, un monde recouvert de ténèbres. J'y suis un étranger, arraché à ce monde où les formes se déchirent et s’effilochent. Il n’y a que la brume, la pluie, l’orage, le brouillard, il n’y a que mes cauchemars, et ils le savent.
… J’ai peur du noir. »

Un craquement sinistre secoue toute la Coagulation Glacée. La poudreuse ensanglantée se soulève en bourrasques énormes qui se dispersent dans l’air, puis les crevasses s’effritent, s’allongent. Un violent battement perce l’espace glacial, puis un second, puissant, écrasant, qui court le long des parois translucides et s’y répercute, un troisième, un quatrième, comme un cœur palpitant. Omicron se relève, sur ses gardes, tous ses sens troublés. Une voix lui parvient, faible, du petit renard noir qu’il tient fermement entre ses mains :
- Et si je n’étais qu’une illusion ?
Son flanc saigne, ouvert béant sur deux côtes blanches qui ressortent. Aussitôt le robot perd prise, avec l’impression de sombrer dans un rêve. Ses mains ont traversé l’ombre évanouie du renard : ce n’était pas Hautmont, tout juste le reste d’une silhouette qu’a reflété un instant ce sol glacial. L’être de métal cherche son ennemi du regard, inspecte les sommets pointus qui percent l’air, au son assourdissant de la glace déchirée et des blocs qui se fracassent. Un renard se présente à lui, debout devant un vaste pan lisse où sa silhouette de charbon se reflète. Il a une voix d’enfant, timide et innocente.
- Où est Hautmont ?
Un autre renard a pris la parole, dans son dos, à côté d’une faille béante qui s’effondre sur elle-même.
- Qui est Hautmont ?
Plusieurs poitrines ont prononcé cette phrase, et la créature métallique se retrouve cernée par toutes ces ombres insensibles qui l’observent, prêtes à bondir, tandis que retentissent les battements macabres de la plaine. Tout se soulève, tout s’effondre.
- Et si je n’étais qu’une illusion ?
Hautmont regarde ses mains, agenouillé devant le renard mourant. Le robot l’a trouvé, tout le lui dit, tout le lui dirait, même Hautmont, surtout Hautmont : première illusion. Déjà les renards savent ce qui va se passer, ce qui a été planifié, et il y en a pour dire : « Il ne faut pas », mais leurs voix n’atteignent pas le robot qui, trop tard, plie les jambes puis s’élance. Sa silhouette croise celle pâle du soleil et s’y confond, devenant noire, aux contours déchirés par la lumière. Alors la seconde illusion se dévoile, tandis que l’être métallique retombe : Hautmont se trouve plus loin, bien plus loin qu’il ne l’a calculé ; à sa place reparait une large faille ouverte directement sur les eaux abyssales.
Dans le dos de Hautmont, un spectre susurre, avec sa voix squelettique : « Tu es mon ami, Hautmont ? » Acquiescement. « Alors fais-le » - « Crève ! »
Un renard se jetterait sur l’être de métal qui, dans sa chute inévitable, se protège sans peine avec ses avant-bras. Troisième illusion. Déjà deux, puis trois, puis cinq, dix, vingt et des vagues entières de silhouettes noires s’abattraient sur lui, le couvriraient de griffures, aveuglant ses sens et sa défense : à l’instant de disparaître dans la faille, deux pattes s’abattent sur sa poitrine de métal, celles de Hautmont, le vrai, mais il ne peut pas les distinguer dans les nuées d’attaques qui le harcèleraient. Alors les bras se croisent et dix griffes tranchent dans l’articulation de l'épaule, endommageant le blindage, puis les bras s’ouvrent à nouveau, dans une lueur bleue éthérée, et le blindage saute, ouvrant à nu les systèmes internes qui grésillent.
Hautmont s’échappe, rejetant dans son mouvement la créature de métal contre la paroi de glace où il se fracasse avec violence, pour tomber ensuite dans le vide de la faille. Le battement de la plaine se calme, finit par disparaître et les fissures se referment. « Hautmont, c’est fini, tu l’as fait. » - « Tu es méchant. Je te déteste. » Hautmont se relève, sans un regard pour les renards qui l’entourent, qui le rassurent, qui le harcèlent. Lui seul peut entendre les hurlements des spectres. « Crève ! Crève ! » Alors il contourne la faille et court, autant pour fuir cette foule accusatrice que pour rejoindre le renard étalé sur la neige, qui perd son sang, qui respire à peine.
- Hautmont, dit Hautmont en s’agenouillant, ne meurs pas. Hautmont, je t’en prie, ne meurs pas.
Le renard tourne la tête vers lui, avec la face maculée de sang. « C’est toi, Hautmont. » Leurs mains se lâchent, puis le renard s’éteint, les yeux clos, et Hautmont prononce un dernier faible :
- Ne meurs pas.

Un cri éclate, un glapissement soudain. La seconde d’après, un poing s’abat sur lui et le traverse de part en part, brisant sa colonne vertébrale, pour enfin frapper la glace qui se fracture à l’impact. Les fissures courent sur une dizaine de mètres, s’effondrent ensuite, et des blocs entiers de glace se disloquent, se soulèvent, sombrent en même temps sous la force du coup porté. Aussitôt des dizaines de glapissements se font entendre, des plaintes douloureuses qui sont balayées en même temps que disparaissent ces silhouettes de charbon.
Omicron laisse tomber la carcasse de son ennemi à terre, au milieu de la désolation qu’il a créée, au milieu de l'hécatombe. Le robot, ressorti de la faille, est couvert d’eau et l’articulation de son bras crépite d’étincelles. Ses gestes sont plus lents, saccadés, mais il continue à se mouvoir, ennemi invincible. Son corps de métal surplombe le renard et le recouvre d’une pâle ombre menaçante.
- Tu n’avais aucune chance, petit. Je suis une machine de guerre et toi un magicien de pacotille.
L’être de métal se tait. Il voit les yeux du renard qui se rouvrent, d’un jaune infernal où son âme se noie, et la bouche s’articule avec lenteur, comme pour reprendre son souffle ou dire un dernier mot. Un coup de poing s’abat sur ce visage mais le manque et ne touche que la glace qui éclate. Alors Omicron frappe, frappe encore, de toutes ses forces, frénétiquement, aux vociférations effrénées des spectres dont les yeux scintillent de cruauté. Il a beau attaquer à toute vitesse, jamais une fois l’être de métal n’arrive à atteindre ce renard qui évite sans mal, tel une ombre, qui évite encore et encore les attaques de son ennemi.
Ce dernier ne sait pas qu’il n’attaque qu’un reflet, un fantôme, une image dans la surface translucide de la glace. Deux pattes s’abattent sur son dos, le jetant à terre, et dix griffes sifflent sur l’acier de sa nuque, y laissant de légers sillons. Alors les bras s’ouvrent et les mêmes lueurs éthérées éclairent la surface glaciale. La perception des coups portés, amplifiée par l’illusion, submerge Omicron qui se relève avec peine. L’air sec et glacial s’infiltre à présent dans les entailles de sa nuque.
- C’est impossible ! Qu’est-ce que tu es, petit ?!
Devant lui se tient Hautmont, entouré de ténèbres, et quatre silhouettes s’en détachent sur la glace, et des milliers de renard au pelage de charbon, sombres et ténébreux, se reflètent sur toutes les surfaces lisses, qui répètent les mêmes gestes lents, distants du grand maître de l’illusion.
- Je suis.
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Tournoi de fictions : seconde édition
« Répondre #178 le: Juin 13, 2007, 03:44:31 pm »
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Ca, c'est mon texte... Ecrit d'une seule traite le jour de l'envoi (seule l'intro a été un peu travaillée à l'avance). Je tiens aussi à dire que oui, le texte de fin du combat avec Kax manque... Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de l'écrire, et je dois poster mon texte maintenant pour cause de départ... Sachez juste que dans l'idée que j'en avais, Kax finit gelé... J'essaierais de le poster plus tard, désolé. Je tiens aussi à dire que j'ai conscience de ne pas avoir beaucoup utilisé le terrain de Dark Revenge, mais j'ai privilégié dans ce combat un aspect mental, d'illusion... Une erreur ? Peut-être.

____________________________


Le robot erre, pathétique silhouette grise au milieu des nuées de poison. Il a laissé le corps gelé de Kax loin derrière lui et parcourt l'île pour tenter de s'en échapper... Les toxines qui infestent l'air n'affectent pas sa nature mécanique, il n'a pas d'organisme ; en revanche elle touche la végétation autour de lui, horrible, difforme, noire, semblant même maléfique... Depuis qu'il est sur Devil Island il n'a rencontré aucune espèce animale, aucun badnik, rien que cette végétation et Kax. Il pensait être extrait de cette zone dangereuse quand il aurait fini le combat mais non, rien, et il commence vraiment à regretter de ne pas avoir téléchargé un plan de la zone. Soudain, le bois s'éclaircit... Et Omicron débouche sur une immense falaise à pic. Face à lui, plusieurs kilomètres de vide en bas duquel miroîte une eau sombre, comme parcourue d'éclairs.

 *Hé ben les amis, on est pas rendus...*

 Soudain, tout bascule; le monde semble exploser dans un éclat de lumière et un silence absolu. L'instant d'aprés tout est revenu à la normale, si ce n'est qu'Omicron n'est plus sur l'île. Il est maintenant au milieu d'une étendue immense, gelée, et surtout... Rouge. Du rouge il ne voit que ça, à perte de vue, comme si le monde entier qui s'étendait sous ses yeux n'était que cette plaine. De la glace, fendillée, nervurée, mais d'une couleur de sang. Et la neige aussi, d'un carmin sinistre, saupoudrant le paysage. Rien d'autre... A l'infini... Et soudain il constate l'incroyable : son bras arraché est à nouveau intact, et tous les dommages qu'il a subi suite à son combat contre Kax sont réparés, sans qu'il ne sache comment... Mais le robot est un robot, justement; il ne cherche pas désespérement une explication, ne serre pas les poings, n'étouffe pas de juron... Il a été transporté ici, sans doute par les organisateurs, qui s'amusent à le voir errer, et c'est tout ce qu'il eut savoir, à quoi bon se torturer ? Il le regrette, cependant. Il aurait voulu les voir en chair et en os, en face de lui, ses hommes. Au lieu de ça il devra attendre, combattre encore, commettre sans doute un meurtre de plus avant d'accéder à ce qu'il désire...Si il y accède un jour. Si tout ce qu'il a fait jusqu'ici n'est pas vain. Le doute... Il est sans doute le premier robot à connaitre ce sentiment, à ne pas savoir, à hésiter...
 *Continue. Avance. Tu ne peux pas te permettre de perdre du temps...*
 Alors Omicron avance, au milieu du vent qui parfois s'intensifie, recouvrant ses senseurs optiques de neige, et parfois ralentit, lui permettant de distinguer ce qui l'entoure. Mais il n'y a rien, évidemment... Alors il marche, encore, trébuchant parfois, manquant de tomber dans des crevasses ou de glisser sur le sol gelé.


 Des heures... Des heures de marche, seul, sans trace de vie, sans adversaire, sans même un point pour se diriger; il n'y a pas de montagne, pas de massif, pas de depression, aucune formation géologique susceptible de faire un repère; le monde est plat. Et peu à peu, une crainte s'infiltre dans l'esprit d'Omicron... Le froid ne lui fait rien. Il peut réguler à la perfection sa température corporelle. Mais justement, cette capacité de régulation, associée à sa marche, épuise ses batteries. Ho, lentement, trés lentement, mais c'est indéniable: il se vide de son énergie... Il doit trouver une solution. Et vite. Alors, il s'arrete, refléchit...  

Temps un : il est seul, au milieu de la glace, dans un désert absolu.

Temps deux : il est toujours au même endroit, et un renard lui fait face.

 Il n'y a pas eu de transition. Pas d'apparition, rien; il n'était pas là, il y est. C'est tout. Surpris, Omicron se relève... Le renard le regarde. Son pelage est noir, charbon, et ses yeux effrayants, scrutateurs ; il le regarde, et il lui fait peur.
 "Tu vas me tuer ?"
 La voix résonne, incongrue, sans peur, purement interrogative. Elle déteint sur le silence qui était auparavent seulement perturbé par le bruit continu du vent... Pour un peu, Omicron se serait attendu à ce que l'enfant lui lance "dessine-moi un mouton". Mais non, et c'en est bien plus effrayant... Pourquoi le tuerait-il ? Pourquoi cet enfant demande-t-il à un robot si il va le tuer, comme ça, de but en blanc ? La seule possibilité envisageable, Omicron la refuse, sa part consciente la refuse. Et pourtant... Pourtant, le bruit qu'il entend maintenant est évident. Il n'a même pas besoin de tourner la tête - ce qui serait de toute façon une erreur. Non, il reconnait le vrombissement léger des drones-caméras... C'est trop tard maintenant. Il doit se battre.
"Pars, petit. Je n'aime pas affronter les enfants."
 Mais c'est vain, et il le sait. Alors il serre le poing et le lève à son visage, son bras crépitant de quelques étincelles...
 "Tu vas me tuer ?"
 La même question, encore. La même attitude. A croire qu'il ne veut pas se battre...
 "Tout dépend de toi. Tu peux encore renoncer..."
 Mais rien. Pas de réaction. Soudain, le doute, encore ; pourquoi ne bouge-t-il pas ? Pourquoi le renard ne fait-il rien ? Prépare-t-il une attaque ? Est-ce un piège ? Aprés le doute, la peur... Frapper physiquement ? Non. Trop brutal, trop instinctif, une erreur en cas de piège... Alors d'un mouvement le robot détend sa main et un éclair jaillit sur l'hybride. Attaquer ainsi, à distance, pour tester l'adversaire. Et l'éclair frappe le renard, qui crie, blessé, et tombe au sol... Omicron s'avance vers lui, tout en conservant un écart d'un mètre. Mais son adversaire ne semble pas se relever. Mort ? Déja ? Impossible. Ce serait absurde. Ou alors... A l'instant où le mot "leurre" lui vient à l'esprit, il entend la même voix, encore.
 "Tu vas me tuer ?"
 Lentement, le robot se retourne; le renard lui fait face, intact, avec la même attitude, comme si Omicron lui faisait peur. A nouveau le mercenaire doute. Qui est cet enfant ? Dispose-t-il de pouvoirs ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir... Tester. Aussitôt il s'élance, avec une vitesse impressionante, et assène un coup de poing incroyable au visage de son vis-à-vis. Tout est parfait, la puissance, le timing, l'effet de surprise, et sa cible va s'écraser au sol en crachant une goutte de sang... Et pourtant Omicron ne ressent rien en frappant. Il ne sent pas la victoire qui se rapproche, il ne sent pas la douleur de son adversaire. A croire qu'il n'a face à lui qu'une poupée de son... Toutes ses capacités d'analyse et de calcul se joignent à l'instinct du combattant, résultat de mois de combat et d'une vie en tant qu'arme, pour l'alerter, pour crier au Phi qu'il est en danger. Alors, il quitte un instant des yeux le corps à terre et se retourne vers le premier renard qu'il a mis à terre.

 Disparu.
 
 Il n'y a plus d'ennemi au sol, seulement la glace rouge fondue par son éclair. D'un seul coup il fait volte-face, mais trop tard; celui qu'il vient de frapper n'est plus là non plus. Illusions... Images créées par un maître du jeu invisible. Et soudain la voix résonne, encore - "Tu vas me tuer ?" Partout, autour de lui.A sa gauche apparait un renard. Un autre marche vers lui, à sa droite, et d'autres apparaissent, encore et encore et encore et encore... Aussi aberrant que ce soit, la scène semble s'assombrir, comme si des nuages cachaient la lumière du soleil; mais il n'y a pas de nuages. Le robot tourne la tête de tous cotés, cherchant à comprendre d'où ils viennent, pourquoi ils sont là... Mais on ne lui offre aucune réponse à cette question, seulement ces êtres qui approchent encore, résonnant tous de la même question, et de la même peur à présent - "Je ne veux pas mourir." Mais en cet instant, celui qui tente désespérément d'échapper à la mort, c'est Omicron, alors qu'ils s'approchent de plus en plus, menaçant. Jusqu'ici, ils n'ont rien fait, aucun ne l'a frappé, mais il a peur. La machine, froide, glaciale, arme de guerre, combattant qui a risqué son existence - il n'a pas de vie - à chaque instant, a peur. Il se sent comme un enfant, seul, au milieu des illusions.
*Reprends-toi !"
Soudain, un souffle, une bouffée de chaleur le gagne. Non, il ne perdra pas. Il a un but. Il doit vaincre. Alors il va gagner. Et détruire une par une chacune des poupées jusqu'à trouver l'original. Les renards au pelage charbon marchent toujours vers lui, mais soudain il augmente ses capacités de régulation thermiques, et semble glisser au sol... Son pied dérape volontairement et fond la glace sur son passage, se cale entre deux couches de givre comme entre un sol et un tapis; et il relève sa jambe d'un seul coup comme pour donner un coup de pied... Toute la couche fragilisée, en partie fondue, se soulève comme un grand drap qui atterrit sur les renards en face de lui, mélange de glace brisée et de neige, les aveuglants, les recouvrant, mieux : les effaçants. Les marionettes ne le voient plus, il ne voit plus les marionettes, alors Omicron s'élançe au milieu du nuage de glace et le traverse, tandis que derrière lui les renards se referment sur l'endroit où il se trouvait un  instant plus tôt. Il se laisse glisser au sol, se fige quelques mètres plus loin, mais déja d'autres doubles aparaissent.
 L'un d'entre approche, et le bras du robot le frappe; projeté au loin, il s'estompe, comme un nuage chassé par le vent. Et Omicron s'élance, bouge, pirouette, glisse, prend appui sur ses mains, ses jambes, chasse chaque illusion, les disperse. Il frappe sans pensée, sans reflexion, laissant ses relexe robotiques agir à sa place - eux ne sont pas affectés par les peurs humaines. Parfois, un leurre l'atteind, et il sent la morsure de ses griffes contre le métal. Illusion que ces coups ? Ou réalité ? Peu importe, il ne perdra pas ainsi, ses coups n'ont pas d'importance. Ce qui compte, c'est l'illusionniste, que le Phi cherche à chaque attaque qu'il lance. Est-il au milieu de ses illusions, dissimulé par la foule, ou se terre-t-il ailleurs, à l'abri ? Mais il n'y a nulle part où se cacher ici, pas de grotte ou de roche, tout est à découvert... Les renards se resserent de plus en plus autour de lui. Chaque pantin est détruit, mais de plus en plus, les batteries d'Omicron s'épuisent. Il doit trouver son adversaire, maintenant... Soudain, alors que d'un revers il projette un renard au loin, il le voit, là, face à lui. Vivant.

 Kax.

 Le chat lui fait face, son éternel sourire prédateur sur le visage, ses deux épées en mains, sans la moindre trace de blessure. Est-ce possible ? Est-ce encore un pantin ?Le robot doute, encore, comme si les capacités de son adversaire invisible inhibait toute capacité de certitude. Il a la sensation de ne pas pouvoir être certain... Le doute prend de plus en plus corps en lui. Soudain, Kax bondit, ses deux lames fendant l'air avec élégance, et Omicron n'a plus le choix; il doit réagir, au risque de s'enfoncer encore plus loin dans l'illusion. Ses deux bras se projettent en avant, bloquant les lames, dont il perçoit distinctement le tranchant. Illusion de contact ? Avec un cri de rage, Kax se sépare et frappe au jambe en un coup de "balayage". mais Omicron saute et se trouve derrière lui, puis il frappe d'un coup de oing dans le dos du chat, le faisant tomber au sol... Alors le robot lève la main pour l'achever, mais Kax se retourne, toujours à terre mais souriant... Et son pelage est brulé, couvert de bleus; les traces de tous les coups qu'Omicron lui a lancé dans leur précédent combat, à nouveau sur son corps. Alors le robot recule, pris de peur. Et soudain les renards surgissent, se saississent d'Omicron qui les avait complètement oublié, et bloquent ses bras et ses jambes alors que Kax se relève, son corps couvert de trace de gel. Il lève alors son épée pour l'abattre...
 Mais Omicron hurle. Peur et rage se mèlent en lui et une énorme énergie se dégage de lui. Elan de shonenisme ? Non. Simplement l'instensification maximale de ses capacités électriques. Tous les renards disparaissent, comme balayé, et Kax se fige un instant, surpris; alors Omicron frappe de toute ses forces en plein dans le ventre du chat. Un ventre fragile, comme du verre... Le corps félin vole en éclat, minuscules morceaux de glace. Omicron est seul, à nouveau. Les restes de ses adversaires ont disparu. Il regarde autour de lui, mais rien... Ses batteries sont presque épuisées... Et en un instant, tout change. Il n'y a plus de désert de glace; il est au milieu des laboratoires de l'Eggman Army, où il a été conçu. Et face à lui, un souvenir, encore... Un robot Phi, de la version originelle. Omicron ne comprend plus, il ne cherche plus à comprendre, trop perdu, définitivement englouti dans les tours de passe-passe. Il se contente de suivre ce qu'il voit.
 Car comment échapper à l'illusion ?
Omicron s'élance sur son double passé, frappe... Son poing ne rencontre que le vide. Il est dans le noir. Autour de lui résonne le rire démoniaque d'Eggman, son créateur... Il cherche le scientifique, mais trébuche, et tombe sur un champ de bataille, au milieu de combattants, de guerriers, qui se battent. Mercenaire... Soudain un groupe de soldats se retournent, crient en le voyant, le mettent en joue alors qu'il tente de se protéger dérisoirementa vec ses bras... Alors que les balles jaillissent, tout change encore. Omicron tente désespérément de trouver un repère... Une pensée, en lui, surgit, tentant de s'imposer à son esprit harassé, incapable de réflechir. Mais Omicron ne pense plus, il ne peut plus rélfechir, plus calculer, plus agir. Alors la pensée se démarque, elle résonne dans le crane d'acier, de plus en plus...

 Hautmont regarde le robot, avec peine, presque pitié. Il se débat, inconscient, dans des souvenirs et des illusions qu'il génère lui-même sans le savoir... Car Hautmont ne lit pas dans les pensées, il se contente de faire apparaitre ses propres cauchemards, et son adversaire fait aparaitre les siens. Et Omicron est seul au milieu de ses propres souvenirs... Certain des renards qui entourent l'illusionnistes ont eux aussi pitié du robot, et d'autres lui crient leur haine, tandis que certains harcèle Hautmont de menace, "crève ! crève !" tandis qu'un autre sussure, "Tu es mon ami, Hautmont ?" Et Hautmont répond oui. Alors il le fait, il lance des illusions, de plus en plus, plongeant Omicron dans le noir. Alors il se retourne et part du lieu de combat, laissant le robot seul... Mais face à lui un des renards ne bouge pas, bloquant le passage, et Hautmont s'arrète. Alors le double parle, encore.
 "Qu'est-ce que le Phi ?"
 Hautmont ne comprend pas. Le Phi ? Mais qu'est-ce que c'est, un Phi ? Le nom du rob ? Alors un renard à sa gauche reprend.
 "Une copie du Gizoid."
 A nouveau le renard devant lui pose sa question, d'un ton purement interrogateur, sans tonalité particulière,comme une question banale.
 "Et qu'est-ce que le Gizoid ?"
 Et Hautmont a peur. Pourquoi ils posent toutes ses questions ? Pourquoi ils ne s'écartent pas ? Il veut passer... Il a peur...
 "La copie de tout", répond une ombre à sa droite. Alors Hautmont se retourne, il veut voir qui a parlé, et regarde... Omicron est là, il le contemple, scrutateur, insondable. Et sa voix aux accents métalliques résonne, mais cette voix est différente, sombre, comme si un autre parlait à sa place.
 "Alors c'est toi mon adversaire ?"
 C'est impossible. Il est piégé, dans les illusions ! Comment peut-il être là, lui parler, à lui, le véritable Hautmont ? Les autres renards ne réagissent pas, ils semblent paralysés...
 "Tu n'aurais pas dû m'affronter, petit Eidôlon. Tu n'es qu'une image qui a voulu devenir réelle..."
 Alors Hautmont a peur, il veut courir, s'enfuir, mais quand il se retourne il voit tous les autres renards disparaitre, s'estomper. Et la voix d'Omicron résonne, sépulcrale, en une phrase qu'il ne veut pas entendre... Cette voix qui n'est plus la même que lorsqu'il a parlé eu début du combat.  Alors l'enfant se bouche les oreilles et court, court, mais tout autour de lui disparait, il n' a plus rien, que cette pensée qui le hante - "J'ai peur du noir". Mais le noir justement l'entoure, partout, il n'y a rien, plus de glace, plus de doubles, plus rien, rien que le vide, le néant même. Et Omicron seul est là, partout, à chaque fois qu'il tourne la tête, ses illusions ne le protège plus, il n'y a que le robot - mais ce n'est plus Omicron, c'est un autre, qui ? Il ne sait pas... Enfin, il s'arrète, enlève ses mains de ses oreilles et les laisse pendre à coté de lui. Désespoir... Face à lui, le robot, encore. Et cette phrase...
 "Je t'ai copié."


____________________________


 Une fin étrange ? Peut-être... Mais le Phi est une copie d'Emerl, et Emerl est un grand copieur... Mais en fait, il y a une explication plus "rationnelle" que je vous expliquerais... Plus tard n_n Bref, je poste mon texte juste à temps, je sais, mais bon... J'ai eu du mal. Allons, bon vote, etfaites mentir les prédictions de Feurnard è_é
   
Tournoi de fictions : seconde édition
« Répondre #179 le: Juin 13, 2007, 04:40:00 pm »
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Alors quoi, j'arrête de surveiller le topic pendant deux semaines et vous avez rencontré autant de problèmes que ça ?
'Reviendrai voter plus tard...
Ils ont la rage de gagner les participants hein !!   :D Voyons qui sera le grand vainqueur de ce tournoi...
Un troisième tournoi ? Hum... Peut-être est-ce là une bonne idée, car les deux précédents auront attiré du monde et auront permis des améliorations en fonction de ce qui clochait.
On verra si je m'inscris....
J'ai le droit au moins ?
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"NON MADAME, on ne menace pas son enfant avec une ratatouille" - Super Nanny

Je suis droguée de cocktails et j'écris des articles.
 
 
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