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Me voilà de retour chez moi !
Alors je tiens à annoncer une petite chose : y'avait un 98 chez mon papy, mais pas en USB ! Alors j'ai du prendre une bonne vieille disquette, beaucoup plus pratique qu'un CD. Donc j'ai tapé au moins cinq chapitres, et des bons là dessus. Mais j'ai pas encore de lecteur de disquette, trop vieux !...
Alors je dois retrouver mon ancienne tour centrale, qui avait un lecteur. Donc d'ici là, je ne pourrait pas poster... Ne vous en faites pas, ça va se faire vite.
Et la rentrée c'est demain ! Mais je vous en faites pas, je vais garder un bon rythme !
Voilà ! J'ai passé des vacances moyennes, donc je suis contente de revenir vers ce forum, ça fait plaisir de vous revoir tous !
Petit topo rapide : En plus d'Akio et de Daisuke, on rencontre non pas un, mais UNE chef ! Mamo va reprendre son prénom, et un dieu va lui rendre sa forme ! La lance est donc retiré, Shadow va se battre contre Wolfgang ! Et Marilyn et Manu ? Vous verrez bien, nyark ! Et la boule de Traum va se réveler ! On en apprend une petite chose par rapport à Daisuke et au passé de ces ennemis... Et Buzz a trouvé un super CD, et peut être le retour d'un ancien perso qu'on connait !
Voilà, à réchéflir !
EDIT : J'ai réussi ! \O/
Elle était très simple, cette lance à vue d’œil. Son bout était simplement pointu, il n’y avait aucun ornement à vu. On pouvait sentir au toucher quelques traits étranges, comme une ancienne écriture. Shadow passait sa main plusieurs fois dessus, il pouvait sentir cette aura étrange que l’arme dégageait… Mamo était aussi un tantinet inquiète. « C’est du langage éveillé qui est gravé sur cette lance, lui dit-elle. C’est pas de la gnognote ! On savait déjà que c’était quelqu’un de puissant, mais à ce point… - Si puissant ? Fit le hérisson, perplexe. - Oh oui, même sans vos Emeraudes, ils le sont. Elle aussi elle l’est, cette Ryuuzaki. Elle avait laissé un message sur les canaux spirituels, il y a longtemps, elle donnait son nom. Mais plus rien depuis cette époque. Donc Ryuuzaki, c’est son nom, va savoir son prénom… Enfin on s’en fiche. » Grand silence. L’endormie était toujours endormie. Rien n’avait bougé à part cette lance… « C’est bon, y’a rien, on peut partir ? Demanda t-il, impatient. - Je ne comprends pas ! Dit la chose verte en grattant sa mèche rouge. Normalement, elle est censée se réveiller ! » Le hérisson noir s’approcha de la sculpture de glace. Pas un souffle, rien. Vivant, mais rien…L'endormie était toujours endormie. La chose verte retourna sur la tête du hérisson, un peu déçue. « Bon, on a qu'a y aller. La lance... Je sais pas ce que tu en fais par contre. Tu comptes la garder ? Je pense que tu n'en a pas besoin point de vue tactique, combat, et tout ça mais on sait jamais. - Je préfère l'avoir sous la main que d'avoir affaire à elle. » Conclu t-il, en s'engageant vers la sortie. Mamo trouva que c'était une sage décision. La salle commençait à perdre de sa lumière, et se faisait plus sombre. Mamo se demandait ce qui allait se passer, lorsque les gens verront Shadow avec la lance. « Mmh, d'après mes souvenirs, c'est sensé se rétracter, tu sais, à un format ... Genre un stylo. Tu peux pas planquer ça comme ça ? - Eh, c'est vos problèmes, pas les miens. » A quelques mètres de la sortie, on entendait des bruits, des précipitations. Le hérisson se stoppa net, et regarda la lance. Zut, si on le voyait avec ça... « T'a compris ? Si on te vois avec ça, tu plonges avec moi, mec. Et ça suffit les surnoms, appelle moi Mayday. - Mayday ? Mais ... - Pas un commentaire, ou je me cache dans tes tripes ! » Les oreilles de Shadow se baissèrent. Cette bestiole avait intérêt à retrouver sa forme, avant qu'il ne fasse un carnage... Il se demandait qu'est ce que Mamo... Euh Mayday plutôt, était. Un autre hérisson ? Avec sa voix enrouée, il avait du souci à se faire.
Manu et Marilyn tombèrent juste sur le pont du vaisseau de Daisuke. Ce n’était pas un si gros navire de guerre : il était complètement blanc, avec quelques bandes réfléchissantes grise. Il faisait nuit, et on ne pouvait voir que ces parties argentées du vaisseau. Manu aida sa camarade à se relever, et il regarda le vaisseau, les poings serrés. Motoko était ici, il le savait ! « Attend, il faut faire attention. Normalement on aurait dû tomber à côté d’elle, ils ont installés un système anti-téléportation, quelque chose comme ça… Eh ! Pars pas sans moi ! » D’un pas vif, le jeune homme avançait vers le hangar grand ouvert. En soupirant, la jeune fille aux cheveux violets le suivit. Il y avait quelques machines simples, des vaisseaux de transports, pas de quoi faire un flan. Il y avait aussi une machine qu’on connaissait bien… « Une Rafle… murmura t-elle, en regardant la machine de mort. - Il faut la détruire, ça évitera au moins d’autres dégâts sur cette planète. » Elle semblait plus moderne. Ses traits étaient plus fin, le métal plus récent, plus brillant. La seule source de lumière était un petit néon, qui traversait le sol du hangar. Il donnait suffisamment de lumière pour voir où on posait les pieds. Ils marchèrent alors, méfiant, regardant de chaques côtés du hangar. Il n’y avait personne… Sauf un mécanicien, qui s’était assoupis ici, devant une Rafle en pleine construction. Marilyn s’approcha de celle-ci, et regarda sur l’écran de contrôle. Une destination était notée en binaire. « T’arrives à lire ce truc ? Demanda Manu, bouche bée. - Non, c’est noté en dessous sur un post it. » Le jeune homme aux cheveux rouges leva les yeux au ciel. Marilyn prit le post it, et regarda. Il était marqué en gros « Festung ». Marilyn reposa le post it à sa place, et prit le clavier sans fils entre ses mains. Un peu de sabotage, elle n’avait pas fait ça depuis longtemps. Un message d’erreur s’afficha au bout de quelques minutes. Elle grimaça. Un code d’accès… Elle tapa au hasard « System 32 », rien. Manu avait le dos tourné, il regardait les autres machines… Marilyn tapa donc, discrètement, le nom de leur amie : « Motoko ». Et ce fut bien celui là, elle rentra dans le système sans problème. « T’as réussi ? - Euh, oui, oui… Bon, logiciel de navigation… - Cherche pour l’autodestruction. Le temps de chercher Motoko, on peut bien faire sauter le hangar. - Manu ! - Eh, c’est qu’une idée… » Grand silence. Ils se regardaient droit dans les yeux, jusqu'à ce que Marilyn pousse un nouveau soupire. Elle trouva rapidement l’autodestruction de la machine, et la programma à une trentaine de minutes. « Bon, il faut faire vite ! J’ai pas envie de finir en saucisse grillée, on doit trouver Motoko. T’as une idée, génie ? - Nous allons devoir nous débrouiller à l’ancienne… - Dans ce cas, va falloir faire super attention… J’espère que t’as déjà infiltré un bâtiment quelconque. - Euh non, jamais… - Alors suis moi bien, ne me lâche pas. »
Ils longeaient les couloirs, méfiant. Marilyn se tenait toujours derrière Manu, comme il lui avait dit. En son fort intérieur, elle se disait que c’était mieux ainsi, il connaissait plus le domaine de l’infiltration que elle… Elle n’avait pénétré jusque là que dans des systèmes informatiques, rien de bien méchant à vue d’œil, mais ses magouilles dérangeaient les organisations de défenses diverses, quoique, elle était assez copine avec une secrétaire du FBI, qui n’avait qu’un neurone dans la tête… Marilyn l’avait rencontré par hasard dans un couloir lors d’une visite de courtoisie. Elle s’était fait accueillir par une tasse de café bouillante. La coupable, la secrétaire donc, maladroite comme pas deux, s’était excusée d’une manière toute à fait incroyable : elle s’était penchée au point de tomber sur les fesses. Marilyn avait eut pitié d’elle, et l’avait prise sous son aile pour la journée. C’était aussi une excellente informatrice, la fille aux cheveux violet n’avait plus besoin de pirater les ordinateurs pour savoir ce qui se tramait dans les locaux de l’organisation, qui se faisait passer pour une agence de … Livraison de pizza. Les uniformes étaient assez bien, pensa t-elle un instant. Mais revenons à l’instant présent. La salle de contrôle était simple. Il n’y avait qu’une demi douzaine d’androïde, et à peine trois personnes en chair et en os assis sur des sièges. Ils portaient un casques, qui leurs diffusaient directement des informations, et on pouvait voir également qu’ils étaient rattachés par d’autres appareils bien étrange. « J’ai déjà vu ce genre de truc, dit alors Marilyn. C’est courant à l’armée, et simple : c’est pour contrôler leur état de santé, donc rythme cardiaque, et tout le reste. Ils ne peuvent pas nous entendre ni nous voir eux mêmes : regarde, il y a un œil au dessus d’eux. » Il leva la tête. Il y avait bien une petite caméra incrustée dans chaque siège, effectuant une rotation de trois cent soixante degrés. Caché derrière un panneau d’information, Manu et Marilyn leurs étaient invisible tant qu’ils ne bougeaient pas. « T’es sûr que ce n’est pas équipé d’une vision thermique ? - J’en sais rien, lui avoua t-elle. Donc vaut mieux partir de là avant d’en avoir la confirmation. » Ils arrivèrent dans un étrange couloir, complètement blanc et rectiligne. Au bout, une grande salle, d’où provenait une étrange lumière. Il y avait deux portes de part et d’autres du couloir. Un vigile était assis sur un tabouret, les bras croisés, un casque sur la tête. Sa visière était baissée, mais il ne semblait pas dormir pour autant. De là, Manu pouvait entendre des coups de feu, des cris, des exclamations et une vieille musique… « Ah, il doit voir un film. » Fit Marilyn en chuchotant. Manu en avait déduit autre chose : C’était ici que Motoko était retenue. Marilyn passa devant, et assena un coup à la nuque du garde, qui tomba. « Eh ! J’voulais le faire ! - Discrétion Manu, discrétion… » Il s’avança vers elle, un peu vexé. Mais il balaya vite ce qu’il pensait, pour se concentrer vers la porte. Il posa la main sur la poignée, lentement. Puis il ouvrit la porte à la volée ! Un lit, une table de chevet, une fenêtre également. Et une silhouette qu’il connaissait bien. « Motoko ! Souffla t-il, en se précipitant sur le lit. - Attend, elle a l’air inconsciente… - Motoko, eh ! Motoko réveille toi ! On va rentrer à la maison, tu entends ? Marilyn et moi, nous sommes là pour te sortir de là. Tu m’entends ? Arrête de faire la sourde c’est pas rigolo… » Marilyn, exaspérée des appels de son camarade, le poussa gentiment sur le côté. Elle prit la main de Motoko… Oui elle était vivante ça ne faisait aucun doute, mais dormait bizarrement à son goût. « Elle dort jamais, habituellement. - Ils ont dû lui donner quelque chose… En tout cas elle à l’air en forme, pas de traces de blessures, encore moins de lutte… Enfin je doute qu’elle se soit laissé faire. » Un petit silence s’installa alors. Manu restait comme ça, à regarder Motoko… Puis il s’avança, et la porta dans ses bras. Marilyn souriait. Ils formaient un sacré couple ces deux là. Un pas étranger passa la porte, un homme tout de blanc également… Daisuke leur barrait la route, les bras croisés, et visiblement en colère. Seuls ses yeux pouvait montrer cela, le reste montrait un ennemi, un simple ennemi. Il avait un léger sourire, malgré l’envie de tordre le cou à ce gamin aux cheveux rouge. « Tiens, des invités. Je ne pensais pas vous voir si tôt, Manu et Marilyn. - Qui êtes vous ? Demanda brutalement Marilyn, en prenant les devants. - Daisuke. Et ce que vous tenez dans les mains m’appartiens, Manu. Reposez la, ou vous aurez affaire à moi. » Manu enrageait. Il serrait plus fort Motoko contre lui. Comment ce type osait dire qu’elle lui appartenait ! Le problème, c’est qu’il ne pouvait pas se battre avec Motoko dans les bras… Marilyn, qui avait compris, prit le relais. Motoko était légère, c’était facile de la porter. Manu se mit en position de combat devant Daisuke, plus furieux que jamais. « Qu’est ce que tu as fait à Motoko ! Tu vas voir ce que tu vas… » Il n’eut le temps de ne rien dire de plus : un anneau rouge vif se jeta sur lui, et entoura son cou. Par la force de l’objet, il fut projeté sur le mur d’en face, et retomba mollement, essayant d’enlever cet objet. Une sensation de vide l’emplis alors, comme si quelque chose avait quitté son corps. « Magnifique, simplement, cet objet. Vous, Marilyn, serez-vous plus obéissante ? » Visiblement non. Elle tenait fermement son amie contre elle, et avait reculé d’un pas. Cet homme était dangereux, elle le sentait ! Un anneau violet apparu alors comme une auréole au dessus de sa tête. Elle déposa, sans le voir, Motoko vers Manu. « J’arrive pas à enlever ce truc ! Marmonnait-il, en se débattant. Marilyn ! » Trop tard ! L’anneau vint se mettre autour du cou de la fille aux cheveux violet, et ce fut le même scénario. Ils essayaient toux deux d’enlever ce truc, qui commençait à les énerver. Puis, un courant électrique passa, ils furent obligés d’arrêter de s’acharner. « Heureusement que ce n’est pas moi qui vais vous garder, Manu. Vous, jeune fille, ce sera Akio qui se chargera de vous. Ne vous en faites pas, c’est un gentil garçon, un peu naïf mais bon. Il sera là d’ici cinq minutes. Quand à vous… » Manu bouillonnait. En plus, il allait devoir être séparé de Motoko ! Ils se sont fait avoir pour rien, et d’ailleurs, Motoko n’était toujours pas debout. Le vigile, qui se grattait la nuque en grognant la remit en place, et retourna à son tabouret pour continuer son western. « Vous serez gardé sûrement par Sakura. C’est une brave fille, mais elle sait se faire respecter. - Ah ça, je viens de la voir, elle m’a donné un bon coup à l’épaule… » Akio apparut derrière Daisuke, avec toujours cette joie de vivre et ce sourire enfantin. Il se tenait l’épaule, l’air un peu gêné. « Elle ne traîne pas loin d’ailleurs, Sakura-chan. Je peux faire la navette si tu veux, Daisuke. - Oui, et dépêche toi, je ne tiens pas à réveiller Motoko. » Akio soupira en levant les yeux au ciel, et aida Marilyn et Manu à se relever. Il paraissait déjà plus sympathique que Daisuke. Une armure blindée les surveillait, en particulier Manu, qui semblait très agité. « Je suis sûre que Sakura-chan va vous appréciez, Manu. Elle est pas vilaine, mais je pense que tu vas bien t’entendre avec ! » Marilyn passa la dernière. Elle s’arrêta au niveau de Daisuke, et lui souffla : « Vous devriez augmenter la sécurité du système de vos machines, elles laissent à désirer. » Il ne comprit pas immédiatement pourquoi elle avait dit ça. Akio les emmena sur son vaisseau, qui contrairement à Daisuke, était traversé de long en large par une bande violette. A croire que c’était programmé… La forme restait la même dans l’ensemble, mis à part quelques détail. « Bon, on a plus qu’a attendre Sakura-chan... » Au loin, on voyait déjà un vaisseau, barré d’un trait rouge cette fois, arriver à vive allure. Le freinage souleva l’eau de la mer, sous leurs pieds, et mouilla les quatre personnes. « Bonjour Sakura-chan ! Fit Akio, en se jetant sur une jeune femme, qui venait à peine de sortir du vaisseau. - Me touche pas ! » Paf ! Coup de poing. Akio vola, et retourna à sa place. Sakura était vêtu d’un kimono blanc, ses yeux, ses cheveux étaient blancs également. Sauf cette lueur d’agacement, on croirait à une gamine, vu son air chétif. Les bras croisés, elle boudait Akio qui ne connaissait pas les bonnes manières. Marilyn et Manu se marraient. Sakura s’avança vers lui. On pouvait voir que le kimono portait quelques traits rouges, comme le vaisseau. Marilyn avait remarqué aussi la couleur violette sur la chemise de Akio, contrairement à Daisuke, il portait une chemise, un tee shirt et un pantalon simple. « Bon, je vous embarque, vous le rouge. Le moindre son qui me plaît pas et vous passez par dessus bord avec les meubles ! - Sakura-chan, s’il te plaît… C’est une Emeraude… - Aaah ? » Grand silence. « J’m’en fiches. » Dit-elle enfin.
Marilyn et Manu furent donc séparés. Le jeune aux cheveux rouge se pressa de rentrer, vu le caractère hargneux de sa geôlière… Mais la jeune fille aux cheveux violet attendit un instant. « Mmh, Manu, tu sais on est ici depuis combien de temps ? - A peine trente minutes… Ah ouai, j’avais oublié ça. » Un grand fracas secoua le vaisseau de Daisuke. Manu riait, c’était une victoire contre Daisuke ça ! Marilyn souriait simplement. Avant de rentrer définitivement dans le vaisseau de Sakura, Manu lança à Daisuke : « J’oubliais ! Y’a que moi qui ai le droit de taquiner Motoko ! Tu la touches, je te massacre quand cette histoire sera terminée ! » Piqué au vif, Daisuke s’apprêta à lancer une réplique énorme, mais Sakura intervint à temps. Un petit sourire aux lèvres, elle lui dit : « Il est marrant le gamin. Tu va voir, je vais m’en charger, Daisuke-kun »
« Dernière édition: Septembre 03, 2008, 03:28:39 pm par Capita »
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