Erreur
Erreur
Derniers sujets discutés:


Dernières news :
Derniers articles :
Dernières vidéos :
Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Pages: 1 ... 20 21 [22] 23 24 ... 35
[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #315 le: Mars 22, 2010, 11:37:30 am »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
Vous réclamez la suite ? Vous attendez les révélations ? Vous voulez de l'action ?
Et ben vous allez en avoir. J'espère même que vous en aurez le souffle coupé tellement ça vous prendra aux tripes. Mais ça... Ce sera pour le post spécial justement, à savoir le prochain chapitre, donc mon prochain post ! Donc il vous faudra encore lire ce que je vais mettre maintenant avant d'avoir droit à quelque chose de bien profond XD
J'avais pas prévu de poster aussi vite, mais vous réclamez, vous réclamez, et puis la suite est prête. Alors écoutez, je termine ce chapitre là, et je passe dans la semaine pour faire ce post spécial. Après je vous fous la paix et les retardataires pourront prendre le temps de revenir à niveau x)

Vous gueulez parce que vous n'avez pas de réponse personnalisée ? Qu'à cela ne tienne ! Figurez-vous que ce que j'avais écris avant de poster le chapitre était deux fois plus long que ce que vous voyez dans mon post au final. J'ai justement dû supprimer un peu pour éviter que mes réponses soient plus longues que mon chapitre XD
Un jour je ferai un post simplement pour vous répondre bande d'ingrats, et on verra bien qui pourra rétorquer ! è__é *Se prend un pot de peinture*
Tout ça pour dire... Moi aussi je suis capable d'écrire des pavés de conneries, alors me cherchez pas ou ça va vraiment vous tomber sur le bout du nez de votre écran d'ordi, et j'aurai plus la place de poster le chapitre. Alors vous préférez quoi ? ~~
*Fuit en prenant la moto d'Hunter*

Bref ! Pour la peine, pas de réponse par cas ! Vous vous contenterez d'un sempiternel merci à tous de me suivre, et content que ça vous plaise ! Malgré le fait qu'apparemment le manque d'action et de révélations commence à vous emmerder royalement XD
Et ben, lisez. C'est justement maintenant que ça part en vrille.

Ah, encore une fois, avant de poster la fin de 23e chapitre. "Tout en apparence", hein ? Les mots sont trompeurs, on joue facilement avec quand on a trouvé la technique. Le but d'un écrivain, avant de jouer avec ses personnages, ce serait pas de jouer avec ses lecteurs ?
Je vous laisse méditer... Bonne lecture ! =)




Le vent s’était calmé. La neige ne tombait plus. Flake goûtait avec plaisir à un de ces rares moments, en pleine montagne, où l’horizon se déversait à même le versant du promontoire qu’offrait la position de sa grotte. En contrebas s’élevaient quelques volutes de fumée, certainement les premières cheminées qu’on mettait à l’œuvre en prévision de l’hiver qui s’annonçait, dans le village au pied de la montagne.
-   Bonjour, Kane.
Elle n’avait pas besoin de voir pour sentir sa présence infiniment plus perceptible que pour tout autre. Kane avait l’art d’arriver sans que personne ne sente sa venue, en temps général. Seule Flake avait le don de s’apercevoir de sa présence, alors même qu’il venait d’apparaître sans bruits dans son écran de brouillard noir, juste derrière la renarde.
-   Bonjour Flake, belle journée n’est-ce pas ?
Le ton était, contre toute attente, posé et amicale. Vivant.
-   Elles sont bien trop rares pour ne pas en profiter, rétorqua la renarde blanche en souriant, tandis que son interlocuteur s’était stoppé à ses côtés.
-   Comment vas-tu ?
-   Comme d’habitude, répondit-elle  en hochant légèrement la tête sur le côté. C’est plutôt à moi de te poser cette question. Les choses avancent, je le sens. Comment te portes-tu ?
Kane laissa ses yeux vides se plonger  dans le panorama lointain, là où le ciel bleu se perdait dans l’infini de l’horizon. Il portait toujours la même longue parka noire. Cependant, sa capuche était rabattue en arrière. Il ne la mettait jamais en présence de Flake.
-   Tout va pour le mieux… Je crois.
Flake ne cacha pas son étonnement.
-   Tu « crois » ? Répliqua-t-elle, soucieuse. Il s’est passé quelque chose, Kane ?
-   Mon fils m’a retrouvé, répondit l’échidné en soupirant.
La renarde émit un « oh » de compréhension. Puis elle leva son museau en hauteur, comme pour sentir la tranquillité de l’atmosphère. Pour flairer le tout en apparence qui n’était qu’une illusion.
-   La spirale se recoupe…, prophétisa-t-elle d’une voix presque inaudible. A partir de maintenant, tout va aller très vite, je présume. C’est bien cela ?
-   Quand une spirale est en marche, plus rien ne peut l’arrêter. Pas même nous…
Un silence lourd de sous-entendus accompagna ces dernières paroles. Tous deux restaient immobiles. Puis Kane releva son museau pour regarder son amie.
-   Et si je te repose la même question ?
Flake releva légèrement les paupières sur ses yeux bleu fades, vides.
-   Alors tu obtiendras la même réponse… Ne te soucie pas pour moi. Nous avons tous un destin qui nous attend. Occupe-toi plutôt de ceux qui ont encore la possibilité de choisir leur chemin. Ton fils, par exemple…
-   J’ai bien peur d’être impuissant, tu sais. J’ai voulu jouer avec le feu, et le retour de flammes est sévère… Je ne sais même pas comment il me considère.
-   Tu as fait ce que la vie te demandait de faire, Kane. Tu n’as pas à te sentir coupable. C’est ton fils. En temps voulu, il comprendra, j’en suis persuadée.
Nouveau silence. Kane semblait plongé dans ses pensées. Flake détourna son museau vers lui.
-   Ce n’est pas dans tes habitudes de te sentir perdu. Ca m’étonne beaucoup, même moi qui te connait depuis toutes ces années…
-   Comme quoi, rétorqua l’échidné en souriant tristement. J’ai toujours cherché à tout contrôler. Expérimenter, chercher, découvrir, savoir… J’ai fais autant de bien que de mal dans ma vie, et j’en ferais encore. Mais la seule chose que je n’arrive pas à cerner, c’est mon propre fils. Je trouve ça… Ironique.
-   Pourquoi ? Demanda Flake d’une voix douce et compréhensive.
-   Elle est morte en l’amenant à la vie. Elle a donné la sienne en échange d’un fardeau trop lourd à porter pour une existence seule. Ce jour là, j’ai perdu ma femme tout en acceptant le destin irréversible de perdre mon fils pour cause d’un sacrifice à venir…
Flake resta silencieuse un moment avant de se retourner vers son interlocuteur. Ses yeux bleu pâles restaient baissés. Un sourire mélancolique berçait ses lèvres.
-   Tu as vécu bien des choses difficiles dans la vie, Kane… Mais aucune épreuve n’est vaine, sur ce chemin. Ton fils, tout comme toi, a encore des choix à faire, même si le destin a déjà prévu la finalité des choses. Aucun combat n’est vain si l’on se bat avec son cœur. Ca ne concerne pas seulement nos proches, mais le monde entier est également pris dans ce paradoxe du choix et de la fatalité…
-   Plus que jamais, à présent, continua l’échidné à sa place en fronçant les sourcils. Les ténèbres vont s’abattre sur ce monde. Nous ne sommes que les engrenages d’un système déjà établis depuis bien longtemps. Les habitants de ce monde vont devoir faire face au destin qui les attend.
-   Je reste persuadée que l’espoir vaincra tous les obstacles, reprit Flake en regardant à nouveau l’horizon. Malgré toutes les horreurs auxquelles tu as pu assister durant ta vie, je reste confiante dans le potentiel de l’existence et de la vie. Les habitants de ce monde sauront se battre quand l’heure sonnera pour eux de faire les choix de leur survie.
Un nouveau silence les emplit tous les deux alors qu’ils restaient côte à côté. Les nuages passaient lentement au-dessus de leur tête, signe du temps qui parcourait inexorablement sa route.
-   Elles t’attendent, dit alors Flake. Elles ont encore besoin de toi pour les guider. Tout comme lui. Ne les laisse pas tomber. Ce ne sont encore que des enfants.
-   Oui, répondit Kane en se retournant. Je te remercie, Flake. Parler avec toi est toujours bénéfique quand je ne sais plus quel chemin prendre pour continuer d’avancer.
La renarde, pour toute réponse, hocha la tête en souriant mélancoliquement.
-   Va. Ton propre destin t’attend. Je saurais faire face au mien, ne t’inquiète plus pour moi dorénavant.
-   Adieu, Flake. Prend soin de toi.
-   Au revoir Kane.
La renarde n’avait pas besoin de voir pour savoir que l’échidné venait de disparaître dans un tourbillon de fumée. Flake resta un moment immobile et silencieuse, son bâton toujours en main. Puis elle leva légèrement son museau. Une fine larme coula.
-   Pleurer est une faiblesse, dit-elle dans un murmure, alors que le silence régnait sur la montagne. C’est une blessure du cœur qui s’extériorise. Mais c’est aussi la preuve que nous sommes réellement « vivants »…
Comme pour lui répondre, un souffle de vent balaya son long vêtement blanc et emporta au loin l’unique larme qu’elle avait laissé tomber depuis toutes ces décennies.


Hunter marchait tranquillement, les mains dans les poches de son long manteau blanc. Ses mèches brunes se balançaient lentement devant son visage au rythme de ses pas. Ses yeux vides restaient figés sur le sol. Il ne les releva que lorsqu’il rencontra quelqu’un, sur le bas-côté de la route. Quelques mètres devant lui, un motard tripotait sa moto en ruminant. Hunter s’approcha sans se presser.
-   Un problème ? Demanda-t-il d’une voix neutre une fois arrivé à portée de l’inconnu.
Celui-ci se retourna.
-   Ah, bonjour ! Lança-t-il, visiblement soulagé de trouver quelqu’un qui pourrait l’aider sur cette route où ne passaient que de très rares voyageurs.
Il s’essuya les mains pleines d’huile sans vraiment arriver à les débarbouiller, puis releva la visière de son casque pour parler librement.
-   J’ai un petit problème, oui. Elle roulait bien jusqu’à maintenant, et puis elle s’est mise à tressauter sur la route. Et depuis qu’elle s’est arrêtée, pas moyen de la redémarrer !
-   Elle est neuve ? Demanda Hunter en s’agenouillant près de la bécane.
Le véhicule à deux roues se présentait comme une cylindré assez belle, puissante et rapide. La finition était en effet toute neuve, pas une marque sur la peinture, pas même la plus petite rayure. Même les pneus étaient en bon état.
-   Ca fait même pas trois jours que je l’ai, lui répondit son propriétaire d’une voix enjouée. Ma première moto, tu te rends compte ! Enfin, ma première moto qui déraille, aussi, ajouta-t-il en grimaçant.
-   Mh… Je vois, reprit Hunter après avoir parcouru du regard différentes parties de la bécane. Problème de câble au niveau des freins arrière. Le revendeur a dû oublier de décrocheter la sécurité anti-vol. Ya aussi la suspension qui m’a pas l’air assez bien huilé.
-   Woh, tu m’as l’air de bien t’y connaître…
-   Assez, oui. Bon, on fait comme ça, reprit le jeune homme en se relevant et en se tournant vers le motard en passant une main à l’intérieur de son manteau. Je te promets que j’y ferais attention. Ravi de t’avoir connu.
-   Hein ?
Un coup de feu retentissant qui résonna longtemps aux oreilles du jeune conducteur. Sans comprendre, il fixait cet inconnu qui pointait encore sur lui le canon de son pistolet. Les larmes qui lui montèrent aux yeux sous l’effet de la douleur, dans son abdomen, brouillèrent assez rapidement la vue du regard de son assassin. Vide, tout simplement. Pas même froid, ou cruel. Tout simplement sans vie.
Le motard s’écroula sur le bitume comme un bloc de pierre. Hunter fit le tour du corps avant de contempler le visage inerte de sa victime. Puis il s’agenouilla et retira le casque, avant de lever un peu le corps sans vie pour retirer la veste en cuir qui, ouverte, n’avait pas essuyé la moindre trace d’impact ou de sang. Se relevant, le casque sous un bras et la veste dans la même main, il leva à peine son bras gauche pour tirer une seconde et dernière balle dans la tête de sa victime. Puis il rangea son Five Seven dans son holster, au niveau du torse.
Il revint poser la veste et le casque sur la moto, puis retira son manteau blanc et son chapeau. Il s’habilla ensuite de la veste en cuir noir, enfila les gants du même tissu qui étaient restés accrochés au niveau du guidon, puis leva le siège de la bécane pour ranger son manteau et son chapeau dans le bastingage vide. Enfin, il mit le casque de protection en crochetant la sécurité sous son menton. Sa victime avait la même taille que lui, la veste lui allait parfaitement. Idem pour le casque. Jetant sa jambe droite de l’autre côté de la bécane, Hunter prit place sur le siège avec un respect sans faille pour la deux roues. Se baissant sur le côté gauche, il bidouilla quelques câbles, puis se releva pour prendre les poignées du guidon bien en main. Le jeune homme donna alors un coup de talon au trépied qui retenait la moto sur le sol, puis avança lentement sans démarrer pour faire un demi-tour. Il s’arrêta au côté du corps inerte de sa victime qui gisait sur le bas-côté de la route, une flaque de sang déjà bien visible qui se traînait jusque dans l’herbe, juste à côté. Dans ses prunelles, l’ombre ténébreuse semblait vivante. Au-dessus de sa silhouette se découpait une étrange forme blanche qui sembla se distordre, avant qu’un semblant de sourire n’apparaisse sur ce qui lui servait de visage informe.
Puis Hunter enclencha le démarreur d’un bon coup de pied en donnant plusieurs coups de poignet sur l’accélérateur, faisant cracher le moteur puissant de la bécane. Dans un crissement de pneu arrière, il s’élança alors sur la route en rabattant la visière de son casque. En face de lui, à quelques kilomètres, se tenaient les premiers buildings de Station Square.

-   Bon, j’ai fait le tour du secteur, ya rien à redouter. C’est un vrai trou paum…
Donf se stoppa au moment d’entrer dans la cabane. Il venait d’ouvrir la porte d’entrée et restait là, parcourant la première pièce du regard.
-   Hunter ?
Il laissa la porte ouverte en se dirigeant vers la seconde pièce, puis resta immobile en contemplant la sinistre solitude qui régnait dans la cabane. Pris d’un doute soudain, le jeune homme revint alors sur ses pas et sortit de la cabane en jetant des coups d’oeil alertes tout aux alentours. Mais son manque de découverte ne fit que confirmer ses craintes.
-   Et merde, pesta-t-il en serrant les dents.


Sephyra sortit de la volute de fumée en posant un pied sur la terre ferme. A vrai dire, elle ne l’avait jamais vraiment quitté. Le « voyage » n’avait duré que deux secondes, tout au plus. Mais la sensation désagréable qui l’avait attaqué au moment d’entrer dans cet écran de brouillard l’avait complètement submergé durant ce court laps de temps. Le teint un peu livide, légèrement essoufflée, le cœur serré par un malaise étrange, la roussette mit quelques secondes avant de se rendre compte de l’endroit où elle se trouvait. Derrière elle, Kane et Zalosta se tenaient immobiles, l’une ayant déjà tenté l’épreuve de ce type de voyage, l’autre en étant l’instigateur.
-   Voilà, nous y sommes, prononça simplement Kane de sa voix neutre.
Sephyra jeta un long regard circulaire à ce qui s’offrait à elle. Derrière eux, une falaise surplombait la mère houleuse en ce début de soirée. Et devant, un chemin de terre s’avançait dans une forêt d’arbres aux branches nues. Beaucoup portaient des traces noires. Les troncs étaient rongés. Le tout était sinistre. Les nuages gris dans le ciel n’arrangeaient pas l’atmosphère. La roussette en eut le souffle coupé quand une image se superposa face à ce qu’elle voyait. Celle d’une forêt verdoyante, où marchaient, main dans la main, une jeune roussette et sa mère.
-   C’est… C’est ici…
Elle porta sa main gauche au niveau de son cœur. Celui-ci battait fort dans sa poitrine.
-   Elle venait souvent ici, elle m’emmenait avec elle. Elle venait chanter au bord de la falaise…
-   De qui est-ce que tu parles… ? Demanda doucement Zalosta en s’approchant de son amie.
Sephyra se retourna lentement sans faire attention à la hérissonne, et la dépassa même pour s’avancer en direction de la falaise. Kane fit quelques pas de côté en regardant l’hybride s’avancer vers le rebord. Il avait rabattu sa capuche sur son museau, cachant son regard vide aux yeux des deux amies.
-   Ma mère…, murmura alors Sephyra en s’arrêtant tout près du bord, le regard perdu dans les vagues qui s’échouaient en contrebas.
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #316 le: Mars 22, 2010, 11:45:20 am »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
Le bois était sinistre. Il semblait avoir été ravagé il y a peu par un énorme incendie. Sephyra marchait en tête, le regard fixé en face d’elle, bien droit. Zalosta et Kane marchaient côté à côté juste derrière elle. La hérissonne se faisait du souci pour son amie. Quant à l’échidné encapé, ses émotions restaient bien cachées sous sa capuche. Le regard de Zalosta fut alors attiré par une blancheur fantomatique, qui provenait un peu sur la gauche et qui perçait le feuillage quasi-inexistant du bois. Après le léger virage sur la gauche, c’est Sephyra qui s’arrêta la première, tétanisée par le spectacle qui s’offrait à sa vue à la sortie du bois. Quand Zalosta et Kane l’eurent rejoins, ils restèrent immobiles aux côtés de la roussette.
-   Des Euresias…, murmura l’échidné de sa voix calme.
Devant eux se déversait tout un champ entier de ces fleurs à la beauté éclatante, baignées d’une luminosité fantomatique, presque surnaturelle. De ce fait, avec le nombre de fleurs de ce type, c’était toute la colline qui baignait de cette lueur mélancolique. Un léger vent faisait bruisser les Euresias qui couvraient toute la parcelle de terre à leurs yeux.
-   C’est ici… ? Demanda Sephyra d’une voix éteinte sans détourner son regard de ce spectacle.
-   Oui…, répondit Zalosta.
La roussette s’avança lentement à l’orée du champ de fleurs. S’agenouillant, elle effleura du bout du doigt les pétales blancs.
-   Mais comment est-ce que tu le sais ? Demanda-t-elle alors en se retournant face à son amie.
Le regard de la hérissonne se fit fuyant. Elle détourna le museau sur le côté.
-   Je suis déjà venue ici, murmura-t-elle.
La capuche de Kane se tourna vers la hérissonne qui s’approcha en hésitant de Sephyra. Dans ses yeux brillaient la tristesse de devoir faire rejaillir des souvenirs peu joyeux à son amie.
-   C’est…, commença-t-elle. C’est moi qui t’ai sauvée des flammes, Sephyra…
Sephyra fixa sa compagne sans y croire.
-   Nous étions en mission, continua Zalosta qui se devait de tout raconter maintenant sans s’arrêter. Quand nos dirigeants ont appris qu’une attaque avait lieu sur l’île d’Euresias, ils ont envoyés un groupe pour venir en aide et secourir les habitants. J’en faisais partie. Mais quand nous sommes arrivés, l’île était déjà ravagée par les flammes…
La roussette porta une main au niveau de son cœur. Kane restait imperturbable, un peu en retrait.
-   Les flammes qui brûlaient encore étaient d’un noir ténébreux. Les seuls corps intacts que nous avons retrouvés étaient ceux de ta mère et le tiens. J’ignore comment elle a fait, mais elle vous a sauvé des flammes. Malheureusement, elle reposait déjà inerte sous une lourde planche de bois. Et…, continua le hérissonne en détournant le regard. Tu sanglotais dans ses bras, quand je suis arrivée sur les lieux… Même jusque dans la mort, elle a cherché à te protéger…
Sephyra ferma les yeux. Elle était jeune, à l’époque où le drame est arrivé. Mais elle en avait encore des flashs. Des cris. Des membres de son clan qui courraient dans tous les sens. Et un hurlement effroyable, provenant d’un monstre. Deux yeux rouges qui perçaient les flammes noires en crachant un mal sans nom. Celui de la mort. La roussette releva les paupières sur ses souvenirs chaotiques avec difficulté.
-   Y avait-il…, commença-t-elle, la voix tremblante. Y avait-il un autre corps, près des nôtres ? Une roussette d’à peu près mon âge… ?
-   Nous n’avons jamais pu identifier tous les corps, répondit Zalosta en tentant de rendre chacun de ses mots un peu moins durs. Mais près de celui de ta mère et du tien… Il n’y avait personne.
Sephyra serra les dents en s’agenouillant. D’autres souvenirs remontaient. Des rires. Des flashs de lumière. Des sourires. Zalosta s’approcha de son amie avant de s’agenouiller près d’elle.
-   Sephyra…
-   Ca va aller…, murmura-t-elle d’une voix sourde en se relevant et en s’échappant de l’étreinte de la hérissonne.
Elle fit lentement volte-face avant de marcher au milieu des fleurs blanches. Elle arrivait, malgré l’étreinte au creux de sa poitrine, à refouler les larmes qu’elle aurait pourtant bien voulu laisser tomber. Mais elle n’avait plus le droit de pleurer. Elle se devait de faire face à la réalité, d’assumer ce qu’il s’était passé. Pour continuer d’avancer. Ou plutôt pour arrêter de fuir, ce qu’elle faisait depuis ces derniers mois. Elle devait reprendre le combat face à son passé. Quelqu’un l’attendait derrière ces épreuves.
C’est alors que sa vision accrocha une anomalie étrange. L’espace d’un instant. Le paysage de fleurs sembla devenir trouble, comme si ce qu’elle voyait n’était qu’un mirage d’eau et que des ondulations venaient en rider sa surface miroitante. Alerte, elle s’arrêta au milieu du champ, s’assurant que ce n’était bien qu’une illusion de ses pensées. Ou bien des larmes qui avaient réussis à brouiller sa vue, malgré la peine qu’elle se donnait pour les refouler. Mais le phénomène recommença. Quand elle regardait autour d’elle, sa vision semblait onduler. Ce qu’elle voyait semblait n’être qu’un voile. Alors un mal de crâne atroce lui coupa la respiration. Elle se vissa les mains sur le crâne en hurlant, pliant sous l’effet de la douleur qui lui déchirait la cervelle en deux.
Au moment où Zalosta s’apprêtait à s’élancer pour secourir son amie, Kane s’avança à grands pas vers elle pour lui barrer la route. La hérissonne, interloquée, loucha sur les ténèbres qu’enfouissaient la capuche. L’échidné se retourna alors tout en gardant un bras tendu devant Zalosta, signe qu’elle ne devait pas bouger. La hérissonne serra les dents mais resta tranquillement en position, bien malgré elle.
-   La mélopée des souvenirs…
Sous sa capuche, Kane assistait presque avec émerveillement à ce qui se produisait. A quelques mètres d’eux, Sephyra était en train de hurler de toutes ses forces, la tête comprimée entre ses mains. Ses cris étaient épouvantables. Soudain, d’étranges apparitions apparurent autour de l’hybride. Des espèces de chiffres et de lettres miniatures, noirs, planant dans les airs, et qui apparaissaient les uns à la suite des autres en file continue. Un sifflement presque inaudible accompagna l’apparition plus massive de ces chiffres et lettres énigmatiques qui changeaient constamment de formes, interprétant une suite illogique autour de la roussette qui continuait à s’époumoner de douleur. Lorsque le sifflement se fit plus fort, le temps d’une brève seconde, un étrange halo de lumière entoura Sephyra et brilla d’une lueur éclatante. Puis tout s’arrêta.
L’instant d’après, il n’y avait plus ni formes étranges, ni sifflement, ni lumière. Ni hurlements. Sephyra gisait allongée dans le champ d’Euresias. Inerte.

Au même moment, le même phénomène se passait pour Myosotis. Saïko, alors qu’il tentait de secourir la jeune femme en lui demandant ce qu’il se passait, fut vivement projeté en arrière au moment où le halo s’empara d’elle.
Hunter, malgré la vitesse à laquelle il roulait sur la route, s’aperçut juste assez tôt de l’étrange phénomène qui résultait de sa vision brouillée. Il n’eut que le temps de s’arrêter sur le bas côté de la route en gémissant de douleur, d’enlever son casque en l’envoyant balader sur le sol avant de hurler de toutes ses forces au moment où le même et mystérieux halo l’enveloppa tout entier.
Dans le complexe scientifique de Station Square, Lena, Rika et Loth chacun dans leur chambre respective, expérimentaient malgré eux le même phénomène.



Désynchronisation.




*****
***




Je me suis réveillée cette nuit là, seule dans la maison.

La jeune femme approcha sa main droite de la joue d'Hunter et le caressa du bout des doigts.
-   C'est moi..., murmura-t-elle.
Le jeune homme éprouva du mal à respirer. Son coeur battait à tout rompre. Lentement, Fly se colla à lui.
-   Tu me manques tellement...

Les arbres étaient hauts, leur feuillage cachait la lune. Je n’y voyais pas grand-chose. Le froid me piquait les yeux, et mes pieds étaient gelés. Mon kimono n’empêchait pas l’atmosphère glacée de me frigorifier, au cœur de cette forêt sombre.
Mais j’avais l’impression qu’on m’appelait, par delà les arbres. On appelait mon prénom. Mon vrai prénom. Pas celui d’une fleur.


-   Un jour, toi et moi…, commença Marvin en baissant la tête. Toi et moi, on deviendra des monstres. De véritables monstres…
Le blondinet leva son bras droit en le fixant de manière étrange. Loth le regardait de dos, le visage grave.
-   Ce jour là, n’hésite pas à…

Et puis ma mère s’est approchée de moi en titubant. Quelqu’un s’est relevé derrière elle. Une ombre plus grande, qui la dépassait.

« Et dis-moi, Cae-la, à part ton réveil dans ce désert, est-ce que tu te souviens vraiment de quelque chose depuis le combat final contre Jahëkumra ? »
Sephyra regarda l’ombre, interloquée. Ses lèvres tremblaient.
-   Qu’est-ce que…, souffla-t-elle, perdue.

Un peu comme une gifle… quelque chose de chaud a heurté mon visage. Du liquide rouge, comme des tomates mûres. Parmi tous ces corps démembrés, celle que j’appelais « maman » venait de s’écrouler et avait cessé…
De prononcer mon prénom.


-   Qui es-tu ? Demanda Rika de sa voix froide, impersonnelle et rompue au crime.
-   Je suis toi ! Répondit la petite fille, arquant les sourcils de surprise, les mains jointes dans son dos, derrière sa petite robe tout en dentelles rouges.

Non… Vraiment, je ne comprends pas. Quelque chose de chaud réchauffait mon visage. Pénétrait même ma pupille. J’avais froid. J’avais envie de pleurer.
Mais je ne comprenais pas. Je n’étais qu’une enfant.


Myosotis posa ses mains sur ses oreilles en fermant les yeux, se repliant sur elle-même.
« Tue. »

Quel rêve glacial… Et pourtant, c’est vrai, je ne m’étais pas rendue compte…
A quel point, cette nuit…


-   Tu comprendras un jour, ma fille. Tu comprendras…

Les myosotis étaient belles avec la couleur rouge qui les peignait, sous la pleine lune…




NightDreamers
Chapitre 24 ~ Révélations (Partie 2)
Vendredi [26] Mars 2010
« Dernière édition: Mars 22, 2010, 02:00:31 pm par Blackdoom »
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #317 le: Mars 22, 2010, 11:59:12 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
Pfiou ? Punaise de punaise ça en fait des choses. La mélopée des souvenirs, 'fin je ne sais quoi, y'a plein de monde qui en subit visiblement... Et ça fait pas du bien. Kane est presque étrange dans ce passage, enfin, ça parait presque "évident" maintenant qu'on le connait... Enfin, de vue.

Hunter se tire, subit le même truc, et les autres aussi... En fait ça fait bizarre, j'vois un sorte de schéma pour rassembler les infos... Mais pour dire ça sur un post/à l'écrit ._.' Vaut mieux garder ça pour ma pomme en attendant la suite.

Donc prochain post plein de chose, j'ai hâte de voir !
Journalisée
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #318 le: Mars 22, 2010, 04:42:09 pm »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Waaah, que d'émotions! *0* Hunter méssant, il a tué l'innocent motard ><
Et enfin, le retour à Euresias... Tant d'émotions, encore une fois. Mais je pensais que tu aurais décrit la forêt comme étant anciennement sinistre. En plus de dix ans, la végétation est revenue normalement et pas seulement les fleurs, si? Enfin bon, si ça se trouve ça cache encore des trucs, tout çaaaa... XD
Et c'est Zalos qui m'a sauvée alors? TOOOT *se jette dans les bras de Zalos* Marchi ma Zalos <3

Bon ben j'ai bien hâte de lire la suite moi! Ca va déchireeeer, je sens ^0^
Très très bonne continuation, j'adore votre fic plus que jamais! Plus que jamais j'ai envie d'en dévorer des pages et des pages et même d'en faire des nuits blanches tellement j'arrive jamais à capter vos messages cachés XD

Allez, encore bon anniv' au fait, et puis ben... Accrochez-vous fils!
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #319 le: Mars 24, 2010, 05:19:59 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams

Ah, nan ! Ze voulais pas que le motard meurt T.T En plus, Hunter il le tue juste pour une moto...
Mais après la réaction de Donf, je pense que Hunter nous cache quelque chose...

Hum, c'est bien partit pour que, dans le prochain chapitre, nous serons au courant de presque tout les passés... Pressée, pressée !!
En tout cas, tout est super bien décrit dans ce chapitre !! Le passage avec Flake et Kane était bien calme, ce qui tranchait bien avec le reste. Et puis, ils ont vraiment l'air de bien s'entendre tout les deux, j'ai trouvé ça presque... Reposant... ^^

Mais le plus touchant, c'était le passage avec Sephyra ^^
Ca m'a beaucoup étonné avec l'intervention de Zalosta. Je n'aurai jamais imaginé qu'elle la connaissait déjà, quoique ça expliquerait le comportement bizarre qu'elle avait auprès de Sephyra parfois.
La mélopée des souvenirs ? C'est une jolie phrase ^^ Ca fait poétique, je trouve. On va donc enfin savoir des choses sur Myosotis !! Par contre, rien qu'avec la preview, j'ai peur de la suite >.<
Je me demande ce qu'il va se passer avec Loth, Rika, mais surtout Lena...

Bon courage pour la suite ! J'ai hâte de la voir >v<
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #320 le: Mars 26, 2010, 12:18:03 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
On est le 26, chapitre spécial ! Pourquoi cette date particulièrement ? Le jour n'a rien à voir, le mois non plus. Je vous laisse chercher, mais vous comprendrez certainement plus tard dans la fic, et pas maintenant (comme d'hab). Bref ! Voilà THE chapitre que vous attendiez tous. Révélations, révélations, révélations... Vous allez vous en prendre plein la gueule !
Par contre attention. Ce chapitre est celui qui contient le plus de clins d'oeil et de notes d'inspiration de la part d'autres oeuvres. Mais il contient aussi, comme référence, un passage qui peut être assez choquant, apparemment.
Alors je l'écris de manière à pouvoir vous prévenir : Ce chapitre contient un passage qui peut déranger. Attention aux âmes sensibles et aux plus jeunes d'entre vous, ne vous dîtes pas que c'est juste quelque chose d'écrit. Si jamais vous lisez, libre à vous de le faire, mais je ne serai pas responsable.
Voilà. Après je dis pas avoir la plume d'un Stephen King non plus hein >> Mais au moins j'ai prévenu, j'veux pas avoir de problèmes.
J'vous laisse ! Bonne lecture et à la prochaine =)








Je me suis réveillée cette nuit là, seule dans la maison. J’avais peur, alors je suis sortie voir où étaient passés les autres. Le parc de la résidence était cerné par de nombreux arbres. Il faisait froid. Plus loin, j’entendais des bruits étranges. Comme si les autres faisaient la fête.
Je voulais les rejoindre. Alors j’ai mis mes sandales et j’ai traversé la forêt de la résidence, seule dans la nuit. Les arbres étaient hauts, leur feuillage cachait la lune. Je n’y voyais pas grand-chose. Le froid me piquait les yeux, et mes pieds étaient gelés. Mon kimono n’empêchait pas l’atmosphère glacée de me frigorifier, au cœur de cette forêt sombre.
Mais j’avais l’impression qu’on m’appelait, par delà les arbres. On appelait mon prénom. Mon vrai prénom. Pas celui d’une fleur.
J’ai fini par sortir de la forêt en arrivant dans une petite clairière. Mais je ne comprenais pas. Personne ne faisait la fête. Tout le monde était par terre. En plusieurs morceaux. Le sol était humide. Sous la lune, elles brillaient d’un rouge écarlate, ces belles fleurs… Et puis ma mère s’est approchée de moi en titubant. Quelqu’un s’est relevé derrière elle. Une ombre plus grande, qui la dépassait.
Un peu comme une gifle… quelque chose de chaud a heurté mon visage. Du liquide rouge, comme des tomates mûres. Parmi tous ces corps démembrés, celle que j’appelais « maman » venait de s’écrouler et avait cessé…
De prononcer mon prénom.
Et puis cette ombre s’est approchée de moi. Ce devait être un homme, car il a pris ma tête dans sa main avant de murmurer quelque chose. Je me suis écroulée quand il m’a lâchée.
Non… Vraiment, je ne comprends pas. Quelque chose de chaud réchauffait mon visage. Pénétrait même ma pupille. J’avais froid. J’avais envie de pleurer.
Mais je ne comprenais pas. Je n’étais qu’une enfant.

Quel rêve glacial… Et pourtant, c’est vrai, je ne m’étais pas rendue compte…
A quel point, cette nuit…
Les myosotis étaient belles avec la couleur rouge qui les peignait, sous la pleine lune…




Quand les illusions s'enroulent autour d'une seule vérité, le reflet, le reflet... dans le miroir



NightDreamers
Chapitre 24 ~ Révélations (Partie 2)


Myosotis resta essoufflée, une main sur son œil gauche. Elle était à genoux sur le sol… Ou plutôt sur rien. Au-dessus, au-dessous, tout autour… Une mer d’encre de chine la baignait dans des ténèbres insondables.
«  Tu te souviens, maintenant ? »
La  jeune femme ferma les yeux en serrant les dents. La voix n’avait aucune intonation, aucune provenance autre qu’en elle-même. Comme si les mots s’inscrivaient directement dans son esprit. Personne ne les prononçait.
« Retrouve ce que tu as perdu. »
Elle retira lentement sa main pour la reposer en tremblant sur le sol inexistant. Les paupières mi-closes, elle tentait de reprendre son souffle.
«  Tu sais quelle est ton Origine ? »
Myosotis se releva en titubant. Son cœur se serrait dans sa poitrine. Un feu semblait vouloir labourer ses entrailles de l’intérieur. Comme si elle avait couru pendant des heures sans s’arrêter.
«  Le meurtre. »
Elle écarquilla les yeux. Dans son esprit, il lui sembla qu’une porte venait de s’ouvrir. Un mal de crâne déchirant la plia en deux.
« Tu es née pour tuer. »
Elle ne put que réprimer à moitié un cri de douleur qui s’évanouit rapidement dans l’obscurité, comme avalé par les ténèbres qui l’entouraient.
« Sache aussi que celui qui t’as entraînée est également celui qui contrôlait le magicien qui t’as éveillée. »
Le mal de crâne s’évanouit aussi vite qu’il était apparu. Myosotis resta bientôt seule dans le noir avec ses pensées et ses cauchemars.
« Tes yeux contemplent la mort en permanence. »
Elle resta immobile, tête baissée, yeux fermés.
« Mais tu le sens, en toi. Ce désir irrépressible de tuer. »
La jeune femme releva brusquement la tête en ouvrant les yeux. Autour d’elle, des silhouettes. Humaines ou hybrides, mais toutes similaires à peu de choses près. Elle ne voyait pas leurs visages.
« Ces lignes, ces points que tu vois, ce n’est pas pour rien. Tu ne vois pas la mort. Tu es la mort. »
Elle ouvrit la bouche, comme pour protester. Mais ses lèvres ne firent que trembler. Sa vision, elle ne pouvait l’en empêcher, passait de la normale à la spéciale en contemplant les silhouettes qui se tenaient immobiles tout autour d’elle.
« Au fond tu n’as qu’une envie : briser ces lignes. Atteindre ces points. »
-   C’est faux…, murmura la jeune femme en faisant un pas en arrière.
Aussitôt elle sentit un mouvement derrière elle. Sans qu’elle y réfléchisse, elle pivota vivement sur elle-même. Son bras gauche partit tout seul, index tendu. Son doigt vint s’enfoncer dans un point rouge palpitant, au niveau du thorax de l’homme qui s’apprêtait à l’étrangler par derrière. La silhouette s’évapora. Myosotis resta immobile dans sa position, jambes légèrement repliées, bras gauche tendu, perdue dans l’action qu’elle venait d’enchaîner sans même y réfléchir.
« Rien n’est dû au hasard. Telle est ton Origine. Tu n’as d’autre alternative que de l’accepter, maintenant que tu en as pris conscience. »
Myosotis posa ses mains sur ses oreilles en fermant les yeux, se repliant sur elle-même.
Un homme et un hybride se jetèrent alors sur elle.
« Tue. »
L’ordre était formel. Il provenait d’elle. Du fond de ses origines, de ses vies antérieures. De ses désirs. Elle ouvrit à nouveau les yeux, le souffle court. D’un coup de pied qu’elle ne contrôla même pas, elle rejeta l’homme en arrière alors qu’il s’apprêtait à lui sauter dessus. L’hybride quant à lui attrapa son bras droit. Elle détourna sauvagement sa tête vers lui, le regard flamboyant d’une intensité menaçante. Profitant du fait qu’il la retenait fortement, elle s’attira à lui en levant son bras gauche. Elle passa ses doigts le long d’une ligne rouge au niveau du cou de sa victime. La tête se décrocha. Au lieu d’un flot de sang, ce fut une projection d’ombre qui s’évapora en même temps que le corps de l’hybride.
« Tue. »
Alors lentement, elle se releva pour se tenir droite. Ses yeux fixaient l’homme juste en face d’elle. Sa vision, toute en lignes et en points, lui montrait à l’avance les effets de ses actions. Si elle passait sa main ici, elle trancherait ce membre. Si elle enfonçait son doigt là, elle ferait imploser cette partie du corps.
Les paroles qui s’étaient apposées à son esprit continuaient de la bercer lentement. La vérité s’insinuait en elle comme un venin dont elle avait toujours eu besoin depuis son réveil. Quelque chose qui l’avait bloqué jusque là, et dont elle se sentait libérée. Elle ferma un instant les paupières. Quand elle les releva, une lueur nouvelle habitait son regard défraîchi. Une lueur menaçante. Quel que soit ce à quoi on l’avait destiné, elle rendrait honneur à son Origine.
Alors que tous ceux qui l’entouraient se jetaient sur elle, elle s’élança sur l’homme tandis que son couteau venait d’apparaître dans sa main.

*****
***

-   Espèce de lâche.
Hunter se retourna. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise en contemplant l’individu qui venait d’apparaître dans cet univers d’insondables ténèbres.
-   Adrian…, murmura-t-il dans un souffle.
-   Tu n’es qu’un lâche, cracha son interlocuteur, un jeune homme aux cheveux roux coupés courts. Pourquoi est-ce que tu ne réagis pas ?!
-   De quoi tu parles…, répliqua faiblement Hunter en détournant les yeux.
-   Regarde-moi, sale lâche. Regarde-moi dans les yeux, toi qui as tué ma sœur.
Cette phrase fut comme un coup de poing flanqué en plein cœur du jeune homme. Le souffle coupé, il ne sut quoi répondre, trouvant encore moins la force de relever les yeux.
-   C’est toi qui nous as tués. C’est par ta faute qu’elle est morte…, susurra Adrian, plein de mépris.
Face au silence de son interlocuteur, le jeune homme, les poings serrés, le visage ravagé par la haine, s’approcha à grands pas avant d’empoigner Hunter par le col.
-   Regarde-moi !
Hunter serra les dents en gardant obstinément son regard pointé sur le sol inexistant. Le poing d’Adrian heurta brutalement sa joue gauche.
-   REGARDE-MOI, ASSASSIN !! Hurla alors Adrian en continuant de frapper.
Hunter ne tentait même pas de s’échapper de l’étreinte de son ancien beau-frère. Il se laissait frapper sans chercher à rétorquer. Son cœur venait de sombrer dans une amertume sans fond. Il ne trouvait plus la force de lever les yeux.
-   C’EST PAR TA FAUTE QU’ELLE EST MORTE ! TU AS TUE CELLE QUI T’AIMAIS ! TU AS TUE MA SŒUR, ALORS REGARDE MOI ESPECE DE LÂCHE !!
Au moment où il levait une nouvelle fois le poing, les lèvres de sa victime tremblèrent. Il stoppa son mouvement. Hunter murmura plusieurs fois sans succès les mêmes mots, le visage en feu, les lèvres gonflées, avant de pouvoir enfin les prononcer correctement d’une voix éteinte :
-   Je sais…
Adrian laissa son poing se déplier lentement.
-   C’est moi… Je l’ai tuée… Je sais…, continuait Hunter en tremblant, le visage baissé. Tout est ma faute…
Puis sa gorge se serra, et il ne parvint plus à articuler aucun mot. Fermant les yeux, il laissa ses lèvres trembler sans chercher à se reprendre. Adrian le relâcha lentement.
-   Alors maintenant que tu le sais, laisse-la partir.
Hunter écarquilla les yeux. Son cœur sombra dans sa poitrine.
-   C’est pour son bien, Hunter. Tu ne peux pas la retenir plus longtemps auprès de toi. Ouvre les yeux…
-   Mais comment… Comment je pourrai…
-   Hunter…

Hunter se figea. Cette voix, il l’aurait reconnue entre toutes. Il releva lentement la tête face à celle qui se tenait devant lui. Fly. Celle qu'il avait aimé toutes ces années. Celle qui était morte par sa faute. Elle le regardait tendrement, de ses yeux verts luisant d'amour. Et de tristesse. Elle se rapprocha de lui, les prunelles embuées de larmes. Ils se trouvaient maintenant dans leur chambre. Dans leur ancienne chambre. Celle où ils avaient vécus toutes ces nuits d’amour, tous ces moments à deux, rien qu’à eux.
-   Hunter...
-   Non... Ce n'est pas toi, c'est pas possible... C'est encore un mirage...
-   Si, Hunter..., dit-elle en s'arrêtant tout près de lui. C'est bien moi...
Ils se fixèrent. Elle était juste un peu plus petite que lui. Son regard était triste. Au bord de ses paupières baignaient quelques larmes qui menaçaient de tomber. La jeune femme approcha sa main droite de la joue d'Hunter et le caressa du bout des doigts.
-   C'est moi..., murmura-t-elle.
Le jeune homme éprouva du mal à respirer. Son coeur battait à tout rompre. Lentement, Fly se colla à lui.
-   Tu me manques tellement...
Hunter, tremblant, leva les bras avant de les poser sur le dos de ce qu'il prenait avec peur pour une illusion. Une nouvelle fois. Mais quand il la serra contre lui, il la sentit bien réelle entre ses bras. Alors il ferma les yeux en soupirant.
-   Toi aussi, tu me manques..., murmura-t-il.
-   Tu sais bien qu'on ne peut pas revenir en arrière...
Hunter la serra un peu plus contre lui. Il la sentit trembler entre ses bras.
-   Hunter, je suis morte, on ne peut rien y faire...
-   Je suis désolé, je m’en veux tellement... Mais maintenant je suis avec toi, je ne te laisserai plus…
-   Il le faut, Hunter, tu dois me laisser partir...
-   Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu racontes...
Fly se décrocha lentement pour regarder à nouveau son bien-aimé dans les yeux. Elle pleurait.
-   Tu me retiens ici, tu m'empêches de partir, mais il le faut...
-   Mais qu'est-ce que tu dis, rétorqua Hunter en prenant peur.
Il passa un doigt tremblant entre les mèches d’un roux particulièrement foncé, qui rappelait la couleur du feu, de celle qu'il aimait. Ses cheveux étaient trempés. Comme ce jour-là.
-   Nous sommes ensemble maintenant, où que tu ailles j'irai avec toi...
-   Tu ne peux pas Hunter, tu ne peux pas, il faut que tu restes ici, et moi je dois partir... C’est pour ton bien, tu dois ouvrir les yeux, répondit-elle en se retournant, les larmes baignant son visage.
Le jeune homme la reprit contre lui en entourant le ventre de la jeune femme de ses bras. Son visage se perdit dans les cheveux mouillés de celle qu'il aimait bien trop encore pour la perdre une seconde fois.
-   J'y arrive pas, Fly, je peux pas..., rétorqua-t-il en laissant ses larmes couler, à son tour. Je peux pas te laisser partir...
-   Hunter, mon chéri...
-   Je veux rester avec toi, ne m'abandonne pas... Je t'en supplie...
-   On ne peut pas... Hunter, ouvre les yeux, cherche la vérité...
Le jeune homme sentit quelque chose de chaud s'écouler sur ses mains, là où il tenait Fly contre lui. Ne voulant accepter la réalité, il ferma les yeux en serrant un peu plus sa copine dans ses bras. Ses larmes tombèrent avec plus de tristesse quand il la sentit perdre ses forces. Il devait la retenir pour qu'elle ne tombe pas.
-   Fly, je t'en supplie... Je t'en supplie... Pas une deuxième fois... Tout mais pas ça...
-   Tu me rejoindras quand le moment viendra, mais pour l'instant tu ne peux rien faire, laisse-moi y aller Hunter...
-   Je peux pas ! S'écria alors le jeune homme entre ses larmes. Je suis rien sans toi, je suis rien, je peux pas... J'y arrive pas...
Hunter pleura chaudement contre l'épaule de celle qu'il aimait. Au bout de quelques secondes, elle se laissa aller, et il dut la retenir.
-   Fly ! S'écria-t-il.
Elle s'évanouit lentement contre lui, son corps glissant entre ses mains. Il s'agenouilla pour la poser sur le sol avant de regarder ses propres mains. Elles étaient pleines de sang. Son coeur se perdit au fond de sa poitrine dans une tristesse insurmontable quand il fixa le visage inerte de la jeune femme, encore ruisselant de larmes séchées.
-   Non, ne me laisse pas encore ! Je t'en prie, Fly, reviens... Je t'en supplie, ne me laisse pas seul une nouvelle fois... Je t'ai retrouvé, je veux pas te perdre encore une fois...
Il posa une main sur le visage de sa copine. Le sang se posa sur sa peau blanche sans qu'elle n'ouvre les yeux. Ses lèvres entre-ouvertes laissaient s'échapper un mince filet rouge sanguinolent. Ses bras reposaient en croix sur son ventre où une grosse marque rouge tâchait le vêtement bleu. Elle ne respirait plus. Serrant les dents, la vue brouillée par ses larmes, la respiration difficile par le nœud qui lui serrait la gorge et les entrailles, Hunter caressa le visage de celle qu'il venait de perdre une seconde fois.
-   Fly, emmène-moi avec toi..., murmura-t-il dans ses larmes.
Alors le décor sembla s'embraser. Les flammes léchèrent les meubles, le lit, les ordinateurs. Une pluie de pétales blancs se déversa sur eux. Hunter ferma les yeux en pleurant. Puis il prit sa copine par les épaules pour la tenir contre lui. Il se berça lentement avec elle en sanglotant, tandis que les pétales tombaient sans s'arrêter autour d'eux. Le bruit des flammes qui rongeaient le décor n'arrivaient pas à estomper les sanglots bruyants d'Hunter qui laissait libre cours à sa tristesse. Puis vint le moment où Fly s'évanouit, tout simplement. Le jeune homme resta seul sur le parquet de la chambre, ses bras ne retenant plus qu’un vide qui lui creusait le cœur. Les pétales ne tombaient plus. Il laissa retomber ses bras à ses côtés, le regard éteint. Inexistant. Quelques larmes tombaient encore et venaient s'échouer sur ses vêtements. Mais il ne sanglotait plus.
Il était mort une seconde fois. Mais cette mort-là ne lui permettait pas de rejoindre celle qu'il aimait. Et il venait de la perdre une fois encore.
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #321 le: Mars 26, 2010, 12:26:45 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
*****
***

-   Notre Porte ?
-   Oui, celle qu’on abrite tous, en  nous. Il y a bien longtemps, nos familles ont ouvert notre porte.
Loth fronça les sourcils en signe d’incompréhension. Marvin prit un air moqueur.
-   Mais si tu le sais bien ! Répliqua-t-il. Là, pile ici, reprit-il en posant une main au  niveau de son cœur. Nous avons tous une porte, cachée en chacun de nous. Mais on est pas tous capable de l’ouvrir. Ca dépend des gens. Et des circonstances aussi, je pense…
-   Mais ça sert à quoi ?
-   Et bien…, répondit Marvin en détournant les yeux, un sourire triste sur les lèvres. La porte peut s’ouvrir sur beaucoup de choses différentes. Quelqu’un qui ouvre sa porte peut obtenir des pouvoirs, par exemple. Comme, bouger les objets sans les toucher, lire dans les pensées, ou bien obtenir des dents capable d’aspirer le fluide vital des autres personnes…
Loth émit un sifflement d’admiration. Marvin lui sourit gentiment.
-   Et nos ancêtres, ils l’ont ouvert sur quoi alors ?
-   Sur les ténèbres…, éluda Marvin en perdant cette fois son sourire.
Loth réprima un frisson. Marvin se retourna pour admirer le paysage du parc de la résidence. La cime des arbres se tenait là, devant eux, à la même hauteur. Ils étaient sur le toit du manoir familial.
-   Tant que la porte reste close, on peut rester humain, expliqua Marvin en perdant son regard dans l’horizon. Mais une fois qu’elle est ouverte, c’est beaucoup plus difficile…
Le jeune garçon aux cheveux bruns hocha la tête sur le côté, le visage inquiet. Il comprenait ce que son ami voulait dire. Et cela lui faisait peur.
-   Un jour, toi et moi…, commença Marvin en baissant la tête. Toi et moi, on deviendra des monstres. De véritables monstres…
Le blondinet leva son bras droit en le fixant de manière étrange. Loth regardait son ami de dos, le visage grave.
-   Ce jour là, n’hésite pas à…
-   Ce ne sont que des suppositions ! le coupa Loth d’une voix ferme. On ne sait pas encore si ça va arriver.
Marvin réprima un sourire triste que son ami ne pu voir. Il serra le poing.
-   Bah, tu agiras de toi-même, de toute façon, dit-il avant de se retourner. Pas vrai, Kishi ?

*****
***

L’île était en feu. Elle avait horreur du feu. Elle en concevait une peur indéfinissable depuis sa jeunesse. Mais ce n’était pas le feu dont elle avait peur. C’était celui d’une toute autre nature. Celui dont elle avait vu les membres de son clan mourir atrocement. Des flammes noires, comme les ténèbres.
L’île était en feu. Tout le monde criait. Tout le monde courrait en tout sens. Les cabanes de bois, en brûlant, s’écroulaient sur leurs fondations. Sur les familles qu’elles abritaient et qui mouraient, ensevelis sous les planches lourdes de plusieurs kilos qui leur tombaient dessus.
«  Tu as peur ? »
Sephyra ouvrit les paupières, essoufflée. Malgré le fait que ses mains soient plaquées sur ses oreilles rabattues, la voix avait clairement résonné dans sa tête. Une ombre apparut alors, juste devant elle. Juste une silhouette. Celle d’une roussette.
-   Qui es-tu… ? Demanda Sephyra en jetant un coup d’œil aux alentours.
Elle se trouvait sur Euresias. Euresias qui brûlait, de ces flammes noires dont elle en ressentait une terreur atroce.
«  Moi ? Je suis une ombre. »
Elle s’approcha alors et posa son index sur le sternum de Sephyra. Un sourire moqueur apparut en blanc sur la silhouette toute en noire.
« Je suis ton ombre. »
Répéta-t-elle en insistant sur le « ton ». Tout autour ne résonnait que le bruit du craquellement du bois en proie au feu ravageur. Sephyra fit un pas en arrière.
-   Où suis-je… ?
« Dans ton passé. Dans ton Origine. Devant ta porte. Tant de termes différents pour une seule et même signification. »
-   Que s’est-il passé ? J’étais dans ce champ de fleurs…
« Tu étais là où tu devais être. Il est temps d’ouvrir les yeux, maintenant. »
L’ombre fut prise d’un rire moqueur, menaçant. Sephyra la regarda en fronçant les sourcils, mal à l’aise.
« Dis-moi, combien de temps penses-tu qu’il se soit passé depuis la fin de la guerre, à ton avis ? Depuis la défaite de Jahëkumra ? »
-   Quoi ? A peine quelques mois… Pourquoi ?
« Quelques mois, hein ? »
L’ombre rit à nouveau.
-   Qu’est-ce que tu cherches à me dire ? Rétorqua Sephyra, de plus en plus mal à l’aise.
«  Dis, tu te souviens du mariage ? De la cérémonie ? »
Plusieurs images défilèrent dans l’esprit de la roussette. Des images floues. Elle se rendit compte qu’effectivement, elle n’en avait plus vraiment de souvenirs.
« Tu te souviens être rentrée à Anethie, après le combat ? Tu te souviens être partie ? »
Sephyra balbutia quelques mots sans logique entre eux. Son cœur se mit à battre furieusement dans sa poitrine. Pourquoi n’arrivait-elle pas à se souvenir… ?
« Et dis-moi, Cae-la, à part ton réveil dans ce désert, est-ce que tu te souviens vraiment de quelque chose depuis le combat final avec Nelson ? »
Sephyra regarda l’ombre, interloquée. Ses lèvres tremblaient.
-   Qu’est-ce que…, souffla-t-elle, perdue.
« Il s’est passé deux ans depuis la fin de Jahëkumra. »
La roussette resta immobile, le regard fixé sur son ombre. Celle-ci continua, imperturbable.
« Tu n’es jamais rentrée à Anethie. »
Elle accusa le coup en écarquillant les yeux, le souffle coupé. Sa mémoire semblait étayer les propos de cette ombre sortie de nulle part dans le bon sens. Elle n’en avait aucun souvenir. Elle avait toujours cru en avoir, mais maintenant qu’elle se retrouvait face à la vérité, elle ne voyait qu’un vide, immense, perturbant. Un vide qui s’étalait non pas sur quelques mois, mais sur deux ans.
« Tu ne t’es jamais mariée. »
-   Arrête ! S’écria Sephyra en secouant la tête. Et la bague de fiançailles, alors ?! Elle n’a pas pu atterrir toute seule sur mon doigt, par magie !
L’ombre fut à nouveau en proie  à un petit rire moqueur.
« Tu as raison. Mais réfléchis. Pourquoi te serais-tu réveillée dans ce désert, précisément ? Et que s’est-il passé après ? Qui as-tu rencontré ? Dans quoi t’es-tu entraînée ? »
Sephyra fit un nouveau pas en arrière. Dans les ténèbres, l’île en feu venait d’être remplacée par les images de sa marche interminable dans le désert. Puis vint la rencontre avec Saïko, suivie de celle de Zalosta. Puis Donf, Hunter, Arthur et Millie, Kane… Et le Manoir.
-   Non…, balbutia la roussette.
Elle avait peur de saisir les sous-entendus. L’affreuse vérité qui se dessinait sous ses yeux.
« La bague est fausse. Tout est faux. Tu vis dans les apparences depuis ton réveil, Cae-la. »
Sephyra tomba à genoux, prise de vertiges. Autour d’elle défilèrent les images de sa mémoire. Senaka, Caela, Yorick, Lie-Ker, Katejina, Luna, et tant d’autres. Et Athem. La roussette porta une main sur son cœur. Sa gorge s’était serrée.
-   Je ne suis jamais… rentrée… ? Murmura-t-elle, les yeux grands ouverts face au sol inexistant. Alors il m’attend depuis si longtemps… Non, si ça se trouve, ils pensent tous que je suis morte… Peut-être qu’ils m’ont même oubliée… Mais alors qui…
Elle releva la tête en fixant son ombre.
« Tu aimerais savoir qui a manipulé toute l’histoire dans l’ombre ? Mais tu le sais déjà, voyons… Qui se cachait derrière les personnes que tu as rencontrées ? Qui se trouvait dans l’ombre des combats, qui donnait ses directives ? »
Une image emplit tout entier l’espace ténébreux. L’image de cet échidné encapuchonné. L’ombre eut un large sourire menaçant. Et elle hocha la tête en signe d’acquiescement.
Alors, lentement, l’image de Kane se mit à brûler dans les ténèbres.

*****
***

Un orage sans pluie. Les éclairs déchiraient le ciel nocturne, projetant à travers les fenêtres une illumination brève et puissante. Fantomatique. Et le coup de tonnerre qui accompagnait chacun d’eux faisait vibrer l’atmosphère, déjà chargé en électricité statique.
Elle restait là, sur le pas de la porte, son regard ne pouvant se détacher du corps de sa mère, étendue à ses pieds dans une flaque de sang.
-   RIKA !!
Le hurlement ne lui parvint qu’après un temps de latence, comme très lointain. Lorsqu’elle relevait les yeux, le monstre se jetait déjà sur elle, griffes en avant, un sourire vorace sur les lèvres. Au moment où il allait lui tomber dessus, une ombre se glissa juste devant elle. Il y eut un bruit étrange. Puis quelque chose coula sur le sol. Son cœur remonta dans sa gorge. Elle en eut le souffle coupé. Son esprit chavira, sa vision plongea dans les ténèbres. La dernière chose qu’elle vit alors qu’elle s’effondrait sur le côté, le temps qu’un éclair illumine brièvement la scène, c’était le bras ensanglanté de la créature.
Elle ne souriait plus.

Rika secoua la tête en grognant. Elle reprit conscience, le cœur lourd, après ce cauchemar dont elle ne connaissait plus la provenance. Etait-ce à elle, était-ce ses souvenirs ? Elle remarqua alors qu’elle faisait face à une surface miroitante. Comme de l’eau. Et quand elle regarda son reflet, elle resta figée de stupeur. En face d’elle, une humaine aux long cheveux noirs comme l’ébène la fixait de la même manière qu’elle se serait vue dans un miroir. Prise de vertiges, elle posa une main sur ses yeux. Son crâne tambourinait, dans sa tête. Lentement, elle retira sa main pour la regarder. Le temps d’une seconde, il était devenu humain, avant que la fourrure ne reprenne le dessus. Rika contempla plus attentivement son propre bras droit comme s’il s’agissait d’un nouveau mécanisme dont elle cherchait à percer le système. Alors le phénomène réapparut, plus longuement, moins hésitant. Son reflet, quand elle le regardait, lui renvoyait la même image : elle était apeurée.
-   Qu’est-ce que…, murmura-t-elle sans y penser.
Elle fut profondément choquée en découvrant le reflet de l’humaine bouger les lèvres en même temps qu’elle. Avec crainte, elle posa sa main droite sur la surface. Le reflet fit la même chose.
« L’identité cachée sous les apparences… »
La voix était murmurée, mais elle résonnait en écho dans la tête de la tigresse qui grogna. Son mal de crâne ne fit qu’empirer alors que le reflet en face d’elle tirait la même grimace de souffrance.
« Ils ont cherchés à brouiller la réalité. »
C’était la voix d’une petite fille, qui chuchotait. Comme si elle confiait un secret. Rika jeta un regard aux alentours, mais peine perdu. Hormis le miroir, rien d’autre n’apparaissait. Tout n’était qu’obscurité. C’est alors qu’elle apparut, à sa gauche. Ses cheveux noirs étaient les mêmes que ceux de la jeune femme dans le reflet. Ses yeux aussi. D’un bleu pur, profond. Elles étaient la même et unique personne.
-   Qui es-tu ? Demanda Rika de sa voix froide, impersonnelle et rompue au crime.
-   Je suis toi ! Répondit la petite fille, arquant les sourcils de surprise, les mains jointes dans son dos, derrière sa petite robe tout en dentelles rouges.
Autour de son cou pendait un cristal bleu en forme de losange, juste en-dessous d’un nœud-papillon rouge.
-   Et elle aussi, c’est toi, reprit-elle devant l’expression interloquée de la tigresse, en pointant du doigt le reflet dans le miroir.
-   Tu te trompes, rétorqua Rika en jetant un rapide coup d’œil au reflet, cherchant à cacher son malaise. Tu es humaine. Je ne peux pas être toi.
-   Mais ça, ce sont que des apparences, éluda la petite fille en souriant timidement. Tu le sais au fond de toi, non ? Tu n’as jamais été celle que tu voyais dans les miroirs. D’ailleurs tu n’as jamais aimé te refléter à l’intérieur. Ton reflet en tant qu’hybride t’as toujours mis mal à l’aise.
Rika ne cacha pas sa surprise. Mais elle ne dura qu’un instant. Elle se reprit rapidement, tentant de calmer les battements de son cœur qui, lui, comprenait les révélations auxquelles elle faisait face.
-   Te fous pas de moi, répliqua la tigresse en foudroyant la gamine du regard. Je dois être dans le monde de Celia, et tu es une de ses formes. Tu n’arriveras pas à m’avoir comme ça.
La jeune fille eut alors un étrange sourire narquois.
-   Quand est-ce que tu t’en es rendue compte ? Demanda-t-elle.
Sa voix, bien qu’inchangée dans la forme, avait pris dans le fond un sous-entendu cruel et sans pitié.
-   C’est sombre par ici, répondit Rika en fronçant les sourcils, désinvolte. J’étais déjà passée dans le coin, il y a longtemps. On reconnaît facilement au papier-peint.
-   Héhé, ricana la gamine, un sourire menaçant baignant ses lèvres. Bien joué. Mais ça ne gêne en rien ce que tu as sous les yeux, reprit-elle en montrant le miroir d’un mouvement de tête.
Rika regarda en biais le reflet, qui suivit sur la surface le même mouvement qu’elle.
-   Ca ? Une illusion, comme d’habitude. Ca pullule, dans les ténèbres.
-   Une illusion ? Non, non, les ténèbres font perdre la raison, la conscience. Mais elles ne mentent pas ! Ce que tu as sous les yeux, c’est la réalité, même si ça te choque… Ecoute ton cœur, lui sait déjà.
Rika fit face à son reflet en serrant les dents. Quand elle voulut répliquer en se détournant brutalement pour assassiner la gamine du regard, celle-ci avait disparu.
« Fait face à ta réalité, Rika. »
La tigresse serra les poings. Son cœur battait, fort, au creux de sa poitrine. Comme un vide. Elle le sentait au fond d’elle-même. Un vide qui manquait à être rempli.
-   Tais-toi…
« Ton destin est déjà fixé, mais tu peux encore faire tes propres choix… »
Alors Rika se prit la tête entre les mains et hurla. Dans le miroir, son reflet semblait pleurer d’incompréhension pour elle.


Quand la croix se lève face au soleil, la lumière éclaire ce rouge si profond, dilué sur sa fourrure...
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #322 le: Mars 26, 2010, 12:47:32 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
*****
***

Lena sentit qu’elle était allongée avant même d’ouvrir les yeux. Transportée sur une civière. Elle entendait les pas des hommes qui poussaient son lit à roulettes. Sans même ouvrir les yeux, elle les voyait en blouses blanches. Elle leva ses paupières en gémissant doucement. Elle était faible.
-   Où est-ce… que vous m’emmenez…, murmura-t-elle en refermant les yeux, les néons au plafond qui passaient les uns après les autres l’éblouissant trop.
Personne ne lui répondit. Elle tourna la tête sur le côté, puis sur l’autre, sans parvenir à bouger une autre partie de son corps. Elle en était bien trop faible.

On l’attachait à une chaise. On lui plaçait des choses sur la tête. Les yeux toujours fermés, la tête penchée en avant, elle n’entendait que des bruits lointains. On enserrait ses mains autour des poignets de la chaise en métal. Puis ses pieds. Enfin on lui relevait la tête. Elle ouvrit les yeux en gémissant faiblement. Elle était dans une petite salle, entièrement blanche. Une ampoule brillait au plafond. Trois hommes en blouse blanche s’activaient autour d’elle. Puis ils parlèrent, mais elle ne comprit rien. L’écho de leurs voix se perdait dans sa tête. On l’avait drogué. Et puis ils quittaient la salle.
Quelques secondes après, elle hurlait. On avait enserré le haut de son crâne dans une sorte de boîte métallique ovale, reliée à quelque chose, derrière, qu’elle ne pouvait apercevoir. Une chaise électrique. Sa tête allait exploser. Ses poignets se lacéraient d’eux-mêmes contre les liens qui les retenaient. Tout son corps était tiré en avant, dans la douleur. Il lui semblait que sa mâchoire allait se décrocher à force de cris. Puis, quand la souffrance se fit trop forte, elle tomba dans les pommes, sa tête lourde relâchée en avant. Alors venait une nouvelle décharge électrique qui la réveillait, et le supplice recommençait, interminable, violent. Inhumain.

On l’avait de nouveau allongée. Les yeux fermés face à l’énorme lampe qui jetait directement sur elle sa forte lumière blanche, elle ne pouvait qu’apercevoir des hommes en blouse bleue, cette fois-ci, dont les mains étaient enserrées dans des gants blancs plastifiés. L’un d’eux s’approcha d’elle. Mais elle ne put voir son visage, la lumière l’aveuglait. Ce qu’elle vit par contre, c’était le scalpel qu’il tenait à la main. Mais elle était bien trop faible, même pour avoir peur.
-   Qu’est-ce que vous… Vous allez me faire… encore…, murmura-t-elle.
Les hommes se regardèrent, puis hochèrent la tête en même temps. L’opération pouvait commencer.
-   S’il vous plaît, arrêtez… arrêtez tout...
-   Première expérience sur le sujet hérétique quarante-deux, O… B… (elle n’entendit que des grésillements à cet instant précis) : incision de l’abdomen, prononçait l’homme au scalpel d’un ton sans émotion, froid dans son travail dont il était le professionnel qu’on avait embauché.
Puis, décidé dans ses actions, sans hésitations, il passa lentement la lame du scalpel dans la peau de Lena. D’un geste sûr, fier de son expérience de médecin-légiste chevronné, il incisa tout l’abdomen. Lena sentait son sang se déverser hors d’elle. Ses lèvres tremblèrent. La drogue était moins forte cette fois, elle pouvait sentir la lame froide de l’objet morbide déchirer sa peau et s’insinuer en elle.
L’homme au scalpel se releva du corps après avoir terminé, et contempla avec une exclamation de stupeur, lui comme les autres médecins qui l’entouraient, à ce qui suivit. La blessure se referma d’elle-même, bien que le sang resta d’un rouge vif sur la peau maintenant intacte.
-   C’est incroyable ! Commenta un médecin.
-   Nicolas ne nous avait pas menti…
-   Allons plus loin. Expérience numéro deux : extraction des globes oculaires.
L’homme au scalpel se pencha à nouveau sur elle. En ouvrant à peine les yeux, Lena vit la petite lame s’approcher dangereusement de son visage. Puis survint une douleur terrible. Elle hurla. Malgré le fait qu’elle était solidement attachée aux rambardes du lit, les autres médecins durent la tenir pour aider le médecin-légiste à inciser correctement.
« Pourquoi… »
-   Expérience numéro douze : découpe des cinq membres, continuait l’homme, opération après opération, en brandissant cette fois-ci une sorte de scie.
« J’ai mal… J’ai trop mal… »
-   C’est stupéfiant !
-   Ce que nous avons sous les yeux remet l’ordre de la médecine en jeu… Continuons les expériences, voir jusqu’où va le pouvoir de régénération de notre patiente. Expérience numéro vingt-six : corrosion du corps à l’aide d’enzymes.
« J’en peux plus, je veux que tout s’arrête… Je ne veux plus être découpée électrocutée, empoisonnée, torturée… S’il vous plaît… »
-   Son métabolisme doit posséder un système de régénération du fluide sanguin. Elle a perdu beaucoup trop de litres de sang pour pouvoir être encore en vie.
-   Je vous en prie, ne vous moquez pas de moi, il ne s’agit pas seulement du sang. Tout ce que nous venons de lui faire subir aurait dû la tuer depuis longtemps !
-   Expérience numéro quarante-trois : extraction du cerveau et d’autres viscères.
« Arrêtez, arrêtez, arrêtez, arrêtez, arrêtez, arrêtez, arrêtez… »
-   Expérience numéro cinquante-cinq : Découpe des artères principales.
« ARRÊTEZ ! »

Les fleurs étaient belles, bien qu’assez mélancoliques avec leur luminosité presque fantomatique qui les baignait. Elle se trouvait allongée, nue, au milieu du champ d’Euresias. Elle se trouvait allongée sur une grande couverture, sur laquelle étaient marqués d’étranges signes, ainsi que des formes géométriques qui se croisaient avant de se rejoindre au centre par trois cercles concentriques. A leur juste milieu, c’est là que se trouvait Lena. Bien trop faible pour bouger, ne serait-ce que pour tourner la tête, elle ne pouvait que contempler le ciel étoilé, au-dessus d’elle.
Autour, des silhouettes encapuchonnées étaient rassemblées en cercle. Elle en était le centre.
-   Bien, prononça alors une des silhouettes d’une voix grave et profonde. Le moment est venu. Commençons le rituel.
Il y eut un bref éclat de lumière. Et elle crut apercevoir une lueur, dans le ciel. Comme si l’horizon s’ouvrait. Puis sa vision se fit trouble, et ce fut le noir. Complet. Sans étoiles, cette fois.

*****
***

-   Maman, pourquoi tu chantes ?
La roussette déposa son tendre regard sur sa petite fille.
-   Je chante pour nos ancêtres, répondit-elle en lui souriant affectueusement. Qu’ils sachent que leurs souvenirs reposent en paix, au sein des leurs.
-   Oh…, murmura Sephyra en regardant l’horizon.
La roussette adulte regarda à nouveau le ciel étoilé. Son sourire se perdit lentement sur son museau.
-   Sephyra, écoute-moi bien, reprit-elle tout en fixant le ciel. Tu auras des décisions à prendre, à l’avenir. Tu auras beaucoup d’épreuves à affronter.
La petite roussette regardait sa mère, inquiète.
-   Ca me fait peur, ce que tu dis…
Sa mère tourna à nouveau son museau sur elle. Elle lui sourit affectueusement avant de passer une main dans ses cheveux châtains.
-   Je serais toujours là, dans ton cœur.
-   Dans mon cœur ?
-   Oui, je serais toujours prêt de toi. Même si tu ne me vois pas.
-   … Je comprends pas maman…
La roussette prit sa fille contre elle et la serra dans ses bras.
-   Tu comprendras un jour, ma fille. Tu comprendras…
-   Mais on restera ensemble, hein ? Dis ?
-   Oui, on sera toujours ensemble, quoi qu’il arrive, prononçait alors une autre voix.
Sephyra se desserra de l’étreinte de sa mère pour regarder l’autre roussette, à leurs côtés. Son museau, elle ne comprenait pas pourquoi, elle n’arrivait pas à le voir. Mais elle vit le sourire qu’il portait. Alors à son tour, elle sourit. Serena prit les deux enfants contre elle.
-   N’oubliez pas que je vous aime, toutes les deux, leur chuchota-t-elle à l’oreille.
Au-dessus d’elles, des nuages sombres venaient de recouvrir la lune pâle, tandis que les vagues s’échouaient doucement en contrebas de la falaise dans le silence monotone de la nuit.



Immense. Noire. Deux yeux rouges qui percent leurs âmes. Les ailes en flammes qui balaient le ciel. Elle se trouve sur cette île. La Mort
.




On the nature of daylight

Tiré de la Bande Originale du film Shutter Island, morceau composé par Max Richter (reprise)
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #323 le: Mars 26, 2010, 04:15:21 pm »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
owo
...
...
.
.

o3o
...
..
.

MAIS
owo...

MAIS MERDE QUOI *se fait extraire les globes oculaires*
Mais... Mais attends là. Nan, y'a un truc qui cloche. Ouais ça va pas du tout ça. Non mais C'EST PAS POSSIBLE NAAAAAAAAAAAAAN TOUT MAIS PAS CA COMMENT TU PEUX ETRE AUSSI CRUEL J'EN REVIENS PAS C'EST INCONCEVABLE TIENS J'AI EU UNE BONNE NOTE EN SVT C'ETAIT DEGUEU AVEC LENA JE METTRAI PLUS JAMAIS MA BLOUSE BLANCHE NAN PAS POSSIBLE MA SEPHY ELLE... ELLE...

Nan mais TOT quoi.

Han mais le dernier paragraphe, faut corriger des détails!
Serena s'écrit plutôt Sere-na, j'ai oublié de préciser au téléphone :'D
Et Sephyra s'appellait Cae-La à l'époque, aussi. C'est Anetham qui a baptisé Sephy "Sephyra".
Et un dernier détail : Lie-ker ne fait pas partie d'Imaginaire mais de TBS. Mets plutôt Sha-Lin à la place ^^

Voilouuu ^^ Bah sinon que dire... Si en effet Sephy ne s'est pas mariée et tout, si elle a vraiment été manipulée, c'est... c'est... AFFREUX TOT Alors ça tu vois, je m'y attendais absolument pas! Non mais c'te truc de dingue de ouf de malade mental quoi owo Bravo, franchement, bravo. Vous n'avez cesse de vous attirer mon admiration la plus sincère.

Et finalement le passage avec Lena était beaucoup moins hard que ce à quoi je m'attendais. Mais quelle bande de connards ces enfoirés de scientifiques TOT
En tout cas, le passage avec Hunty et Fly était trop triste TOT Et puis et puis... 'tain mais j'en reviens toujours pas quoi, ct'histoire avec Athem! Ca cache un truc, c'est pas possible autrement!
Bref, je suis sur le cul. Normal, je suis assise sur ma chaise. Mais passons.
Ce fut subjuguant et je ne le répéterai sans doute jamais assez. T'ain, mais quel talent! Vous avez tellement bien fait de l'écrire, cette fic!

Mais toutes les révélations d'un coup, là... Et Kane, on va bientôt tous avoir envie de le démonter vu que nos ombres crachent dessus :'D

Allez, j'arrête de baratiner, pour te dire un grand BRAVO, une fois de plus, pour cette admirable rédaction malgré quelque faute d'ortho cependant quasi-inexistante. Bien bien, sur ce dans ce cas, je te dis à bientôt et une très bonne continuation à toi! On en sait peut être plus, mais y'a encore tellement de choses qu'on ignore!
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #324 le: Mars 26, 2010, 06:29:51 pm »
  • Supa Rank G
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 349
  • Renard Scyzophrène
Ohoh ! C'est compliqué tout ça ^^".

Alors pour les références, il y en a. FMA évidement rien qu'avec l'ombre au grand sourire. Le masque de fer de Lena pendant sa torture m'a également fait penser à Elfen Lied, avec le casque de Nyuh au début. En aussi, l'énorme référence (voir même plagia ^^") à Shutter Island (film que j'aimerais voir d'ailleurs). Ça je l'aurais jamais remarqué si mon frère me l'avais pas dis ! XD
Enfin d'après lui, la scène avec Fly est quasiment identique à une scène du film, je la connais pas mais je veux bien le croire XD. C'est pô bieng Donfy ! >o>

Bon sinon, que de révélations ! Myosotis semble péter un câble, Hunter est "mort"... encore ? Rika à quelques problèmes existentiels, la vie de Sephy est un mensonge et Lena est une expérience apparemment tripante ^^. Avec tout ça, je me demande bien ce qu'il va se passer ! Surtout avec ce Kage, j'espère qu'il a une très bonne raison pour ses agissements...

Mais du coup, encore plus de questions >o<. Que vas-t-il se passer ? Myosotis vas-t-elle revenir avec une soif de sang ? Hunter va-t-il laisser son démon prendre le contrôle (un mot : exorcisme ! XD) ? Sephyra vas-t-elle suivre le Destin de Sephiroth après avoir découvert la vérité (manquerait plus qu'elle découvre la tête de sa mère >3>)? Et Lena... qu'est-ce qu'elle devient ? Ça faisait un bail qu'on avait plus de nouvelle d'elle. Et Rika... bah... pareil ^^".

Je me rend compte qu'il y avait plein de filles à l'honneur du coup. Tu deviens féministe maintenant Bro ? C'est pô bieng ! *SHBÖCK*
Enfin bref, bonne chance pour la suite !;)
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #325 le: Mars 26, 2010, 10:49:10 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Beta Testers
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 1952
  • Waifu officielle de PSo
J'ai...
kiffé...
le...
moment...
avec...
LENA OWO !

Namècètropaffreu *SCHBAF* ! Sinon, j'ai beaucoup aimé tout ce chapitre... Les révélations sur tout le monde, c'est génial owo ! Je m'en doutait depuis le coup de la tof' pour Hunter x) ! Mais je crois que c'était général °D ! Enfin bon, c'est quand même kiffant ^o^ ! Tout ce chapitre est génial... DONF JE T'AIME, TU ES LE ROI DES FICS ;O; *crève par le découpage des artères principales*... Faudrait apprendre l'anesthésiant à ces médecins, quand même °D ! Quoique... Ce serait moins drole °D ! *crève dans un coin*

Mais sinon, tu voudrais pas tenter de gerer la transparence avec ton logo, car le fond blanc, ça le fait pas D= !

(commentaire TRES inutile ><)

Journalisée
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #326 le: Mars 27, 2010, 01:21:39 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams
Arg, pauvre Lena !! >.< Heureusement qu'il n'y avait pas beaucoup de description dans ce passage là, parce que sinon... >.<

Nan, vraiment j'aurai pas aimé être à sa place. En plus, c'est (d'après ce que j'ai compris) Nicolas qui leur a ordonné de faire ça, en quelque sorte... ? Il est affreux, ce gars !!
En tout cas, ce chapitre était vraiment génial ! Superbe descriptions, j'ai beaucoup aimé le passage avec Rika, je l'ai trouvé... comment dire... Doux ne serait pas le mot, mais plus calme par rapport aux autres. Et pis Hunter et Fly, y sont trop choux =3 En tout cas, si je comprends bien, Hunter gardait toujours l'esprit de sa petite copine à ses côtés.
Mais y sont trop mignon tous les deux >w<

Les passages avec Sephyra étaient beaux aussi. Mais donc, depuis le début, le mariage de Sephyra n'est que mensonge pour elle aussi ? Ca a du être dur quand elle l'a appris... En plus par Kane. Je commence à me dire qu'il n'est pas forcément gentil, mais s'il s'entend bien avec Flake...

Le passage avec Myosotis aussi, il était sympa. En gros, d'après la voix, elle est née pour tuer ? Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de savoir son nom =3

En gros, magnifique chapitre et magnifiques illustrations !! J'adore ^^

Bon courage pour la suite, papa !!

Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #327 le: Mars 29, 2010, 06:40:14 pm »
  • Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 202
Je vais poster, parce que sinon, tu vas me bouder >.> *SCHBAF*

Alors, c'est une bonne suite ! Y'a des fautes, mais bon >.> *SCHBAF*

La pauvre Sephy, tu ne l'épargneras pas jusqu'au bout è__é ma Sephyy ! *fait un câlin* Myosotis, plus le temps passe et plus elle m'inquiète... Si ça se trouve, c'est elle qui va tuer tout notre gentil monde... Et pauvre Hunter, sa scène, jolie référence à Shutter Island, avec la musique mise en fin de post, ça donne une autre dimension... Quelque chose de plus profond, un certain apport psychologique. (j'aime la musique, je l'écoute différemment depuis que j'ai vu le film).

Concernant le passage avec Léna... Bon sang, sur le coup, pas de vertiges ni rien, cependant... Après la lecture, j'ai eu des douleurs aux endroits où elle a subi tout ça °°. C'est psychologique, je suis au courant, mais bon è__é.

Quoi qu'il en soit, j'ai aimé, j'espère voir un suite se pointer bientôt ! Mais écris-la d'abord, ce sera pas mal, et fais quelque chose qui soit toujours aussi intéressant, sinon je te schpouik è__é ! Atoooooooooooooool *SCHBAF*
Journalisée
Avatar fait par ma Sephy <3

Sephyra n'est pas plate, ça suffit ! Le 8 200 200 le confirmera pour vous !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #328 le: Avril 01, 2010, 02:48:14 pm »
  • Chaos Control Ruler
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 1139
  • Donfy
Salut ! Non, pas de nouveau chapitre, malheureusement. Je suis en plein cours d'écriture, également en nouvelle introspection scénaristique (pour changer hein), donc il va me falloir un peu de temps. Pas un mois entier cependant ! La suite arrivera vite, pas d'inquiétude ; )

Rapidement :
Sephy < Je corrigerai Sere-na et Lie-ker, mais pas Cae-La. Va savoir pourquoi !
Saïko < FMA oui, Shutter Island oui, Elfen Lied non ! XD
Katos < Roi des fics ?! ... Ca me convient =D *SBAAAAAF
Kayra < Huhu, Nicolas, Kane, deux frères, mais qui sont-ils réellement ?
Sora < Tu es la seule à avoir commenté la référence en fin de chapitre, je te remercie énormément ! C'est vrai quoi personne n'en parle jamais, pourtant je les mets pas pour faire joli TOT *Meurt

Non en fait je poste pour éclaircir deux-trois petites choses. ND sera certainement la dernière fiction que j'écrirai, elle est donc pour moi une matière à m'entraîner intensivement sur l'art d'écrire avant, peut-être, d'attaquer un nouveau projet plus... "Sérieux" ? Enfin bref, vous m'avez compris : j'aimerai me mettre à écrire vraiment. Mais là n'est pas la question.

Le dernier chapitre qui vient d'être posté rassemble, je pense, le plus grand nombre d'inspirations, de références et de clins d'oeils à toutes sortes d'oeuvres déjà existentes. Saïko a déjà cité Shutter Island pour la scène entre Hunter et Fly. Il y a aussi de grosses références à Tsukihime, Kara no Kyoukai, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, et... C'est à peu près tout pour ce chapitre en particulier, je crois.
Juste une chose : ces références, ces clins d'oeil, je ne les cache pas, je ne les cacherai jamais. J'ai énormément de sources d'inspiration diverses, musiques, films, animes, livres. Et quand un passage ou un détail me plaît beaucoup, si je vois que ça peut coller à mon propre univers, c'est un plaisir pour moi de caser ce petit détail dans ma fic (et je le fais en toute modestie, comme ces références en fin de chapitre). La scène pour Hunter et Fly peut sembler être un copier/coller de la scène originale de Shutter Island. Seulement je pense qu'il faut faire la différence entre placer une référence et plagier.

De nos jours, dans la création artistique, la plupart des personnes sont confronté à un problème de taille : tout ou presque a déjà été fait. Quel que soit le domaine choisi. Faire un truc nouveau ? Bon dieu on est au XXIè siècle, même les anciens Egyptiens faisaient mieux en terme d'originalité pure ! Non, là n'est pas le problème.
Ce qui compte à mon sens, c'est le style, la patte de l'auteur. Qu'on se dise "Ah tiens, ce doit être de lui, on reconnaît sa marque". Ca, c'est être un créateur. Pour la scène en question de Shutter Island, je l'ai reprise après avoir vu le film. Au départ j'avais seulement la musique en tête (celle mise en référence en fin de chapitre), et j'ai écrit comme ça venait. Seulement après je me suis dit "mais la scène avec Hunter pourrait très bien se faire comme ça..." et j'ai réécrit par-dessus mon original. Ce n'est pas un copier/coller. Je n'ai pas simplement repris une scène et retranscris en mots simples ce que j'y ai vu. J'y ai apporté mon style, ma manière de l'écrire. Mes propres émotions en voyant cette scène. Voilà pourquoi je pense pouvoir dire l'esprit tranquille que je n'ai rien plagié du tout. Je m'en suis inspiré, tout simplement, et la différence est énorme. Le but n'est pas non plus de "piquer l'idée" de l'auteur original. Je laisse clairement sous-entendre d'où est tirée l'inspiration en mettant la musique du film en fin de chapitre.
En outre, et là je ne veux pas spoiler, le fait que la scène soit similaire entre Hunter-Fly/Shutter Island est aussi un indice scénaristique. Ceux qui ont vu le film peuvent faire un parallèle avec la scène dans NightDreamers. Et ils n'auraient pas tort.
A vous de tirer des hypothèses sur ce que vous lisez... J'espère que le final vous laissera bouche bée tout de même =)

En ce qui concerne également le manque d'action. J'ai un mot à  passer : c'est une fiction beaucoup plus orientée psychologie/torture mentale que action/combats à effets spéciaux.
Encore une chose. N'espérez plus à ce stade de la fic que l'histoire va se terminer en happy end, bien entendu ^^

Enfin voilà. J'ai clarifié ça parce que mis à part Shutter Island, le premier type qui passerait sur cette page en ayant les mêmes références que moi et qui lirait l'intro ou le passage avec Lena ne pourrait pas s'empêcher de dire "Ouais ouais, c'est bien, mais t'as carrément copier le tome 6 de Tsukihime, là". Il n'aurait pas tort d'un côté, mais les explications sont les mêmes que plus haut. Et je voulais l'expliquer avant qu'un malentendu ne se produise. Me dire que j'aurais plagié, c'est le pire commentaire qu'on pourrait me faire...
Mais bon, mais bon. Ceci n'est pas un coup de gueule ! Et je n'oriente pas ce que je dis vers le com' de Saïko, mon bro, comment je pourrais t'en vouloir x)
Simplement je voulais être clair sur ça. Et sur ce je vous laisse avec deux nouvelles illustrations ! Une sérieuse, l'autre un peu moins XD
Dessinées par Kayra, ma fille <3



Bien ou Mal ? Le choix est-il réellement à faire quand l'Équilibre n'est plus qu'une ondulation sur la surface de l'eau... Kane, ou l'être de la balance.



Le délire concrétisé par Kayra. Dans sa fic, Donf prend plaisir à tuer des enfants. Mais dans la vraie vie, il ne tuerait pas les siens. Enfin, pas tous.


Kane fait un peu jeune, mais j'aime bien ce dessin, l'atmosphère y est plutôt bien retranscrite. L'humeur du personnage aussi, d'ailleurs ! Quand j'aurai terminé cette fic, je redistribuerai les illustrations en fonction des bons chapitres en éditant mes posts =)
Je vous remercie tous une nouvelle fois de me soutenir et de continuer à lire NightDreamers. Je me répète, mais en juin dernier je ne pensais vraiment pas en arriver là avec cette fic. Je suis aussi plutôt fier qu'elle attire des lecteurs qui ne connaissent pourtant pas les personnages de Sephyra, d'Hunter ou de Zalosta !

Je fais de la pub, ça se paye pas, mais si vous avez le temps et envie de lire, passez voir les fictions de ces auteurs respectifs, ça vaut vraiment le coup. Avec Vie Alternative vous cernerez mieux le personnage de Hunter et sa relation avec son démon. En ce qui concerne Full Color (terminée qui plus est), le personnage de Zalosta est brillant de classe et... Intimidant, surtout. Mais si vous voulez vraiment rester accroché à l'univers de NightDreamers, je vous conseille surtout Imaginaire et Terres de Rêve, écrites par Sephyra. Ces deux fics sont l'histoire de sa perso et de son monde, monde qui est le même que celui de ND puisque l'histoire se passe après la fin d'Imaginaire. Enjoy !

Sur ce, désolé encore de ne pas ramener de chapitre. Un peu de patience ! Ce sera pour bientôt.
Gardez la foi ! *SBAF
« Dernière édition: Avril 01, 2010, 02:49:51 pm par Blackdoom »
Journalisée
Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #329 le: Avril 01, 2010, 03:08:37 pm »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
J'dis GG Kayra pour les dessins, ça fait plaisir de voir ces tronches de fruits.

Aussi, j'suis d'accord pour les références... A ce niveau, on ne peux même plus dire plagier. Au contraire ça fait plaisir, des trucs pêchés ici ou là, disséminé dans la fic... Au moins ça montre que ce foutu auteur en a dans la caboche, niveau culture écrite/filmique/euh.. manga-ique ça fait con.

Au passage, merci pour la ptite pub, ça fait plaisir ^-^

Pour le chapitre plus haut, j'ai pas noté de commentaire tiens. J'ai juste aimé le passage avec Lena sur la chaise electrique, bizarrement. On peut presque sentir les décharges, ça fait flipper.
J'ai pas vu Shutter Island, donc bon, c'est nouveau pour moi XD La scène avec Hunter/Fly est vraiment belle, retranscrite comme ça...

Dans l'ensemble, tout le monde est torturé pas certains souvenirs qui ne sont guèrent joyeux... J'avais déjà dans l'idée que ça serait pas un happy end, mais j'me demande sérieusement ce que ça va donner comme boucherie à ce niveau o_o

*frappe dans ses mains un coup* J'espère que tu réussiras à nous en foutre plein la vue pour la suite !

*D'un coup, retourne sur le dessin de Kayra, observe cette espèce de petite étoile sur la deuxième case, à côté de Donf...
Se recule vivement, l'air terrifiée
*

MON DIEU, ON DIRAIT LA MANIERE DE SCHEMATISER LES NEURONES DE LA PROF D'SVT, C'EST UNE REINCARNATION, QUE DIS-JE, UNE PENINSULE SCIENTIFIQUE ;O;

*Jette des microscopes optiques en mousse sur Kayra, purification par le matos*
Journalisée
 
 
Pages: 1 ... 20 21 [22] 23 24 ... 35

Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]