Merci une nouvelle fois à vous tous. Merci ! o/
Sephyra < Et encore une faute de corrigé direct. Si c'est que des fautes d'inattentions ça va encore, m'enfin. Pourtant c'est pas faute de relire. Sinon pour l'avenir de ta perso, wai, tu m'en avais parlé. Le coup des fausses couches, de l'ulcère... Bref comme tu dis XD
Et pour ton mari aussi, c'est prévu, t'inquiète pas. Il va intervenir à la toute fin en gueulant POURQUOI T'ES PARTIIIIIII BOUHOU et crever dans d'horribles souffrances pour sauver ton alliance que tu avais jeté par terre en allant coucher avec Saïko.
... Quoi ça te plait pas ? *Fuit*
Capita < *La regarde faire* ... Ca c'est ma femme. */ Crève
Sinon, histoires de fesses, histoires de fesses... Histoire de cul alors ? /* Crève une nouvelle fois o/
Miko < En plus des tiennes je suis encore tombé sur une autre faute de frappe au tout début. Mais personne ne l'a relevé celle-là. Vous avez eu pitié, c'est ça... ? Je suis un misérable. Personne m'aime. Le monde me comprend pas. Je suis seul!!!!!!!!:cry::cry:
... Hem. Je vais corriger de ce pas. Merci d'être passée Miko ^o^
Saïko < Frangin, j'avais un truc à te dire depuis longtemps, mais j'osais pas... Tu vois, si t'es tombé malade... C'est parce que j'ai changé tes médocs contre TES PILULES ! T_T Tu l'as pas encore remarqué mais maintenant t'as de grosses fesses et une poitrine tombante ! Tu es ma... SOEUR !
...
* Blackdoom fuit
Capita² < Bravo chérie ! Tu as trouvé le jeu de mot pourri ! Et elle a gagné LE MILLION ! Bravo on l'applaudit bien fort.
Sephyra < Te bille pas Sephy', le jour où ils te verront en vrai, ils ne diront plus ça... Ils auront tes fesses à critiquer. *Fuit* Et arrêtez de polluer mon topic avec vos conneries ! è_é *Crève encore, toujours... x)
J'arrête mes conneries et je vous laisse la fin de ce premier chapitre. Par contre je me demande encore si la fin est assez... Si la dernière phrase est bien... Enfin.
Bonne lecture o/
Hunter s’approcha de l’imposante grille en fer et sonna à l’interphone, plaqué sur le mur juste à côté de l’entrée. Quelques bips lui répondirent avant que la caméra ne s’allume et ne le regarde de haut en bas.
- Yoy Hunter ! Deux minutes, j’arrive, répondit une voix masculine à l’interphone.
Le jeune homme s’adossa au mur sans rien dire. Quelques secondes plus tard, le bruit caractéristique d’une porte en fer qu’on ouvrait résonna. Un autre humain s’avança vers lui en souriant. Brun, les cheveux mi-longs et à peine coiffés sur le côté, un jean bleu délavé, un maillot blanc à col ouvert sur son torse et une paire de lunettes sur le nez.
- Yo.
Hunter checka un signe de bras en X avec son ami.
- Tiens, t’as pas ton chapeau sur la tête ? C’est rare.
- ‘Fait chaud, répondit Hunter, qui tenait le bout de tissu blanc dans sa main. Bref, comment va ?
- La routine, et pour toi ? Ca s’est passé comment ?
- J’ai encore dû lui courir après, mais dans l’ensemble c’était pas trop mauvais.
- Gros morceau ?
- Pas à mon goût. Ni au sien.
- Oh, salut Arès !
Une sorte de grognement sourd lui répondit.
- Il est de mauvaise humeur ? Demanda le jeune homme en regardant Hunter.
- Tu sais bien qu’il aime pas qu’on l’appelle par ce prénom, abruti.
- Je vais pas l’appeler Monsieur le Démon, non plus, répliqua le brun en grimaçant. Et Miss Monde Démoniaque, ça lui va ?
- Tu vas le foutre en colère… Je réponds plus de rien s’il te démembre sur place.
- En parlant de ça ya du nouveau.
Le jeune homme avait soudain pris un air sérieux. Hunter le dévisagea tranquillement, assez curieux.
- Une affaire d’esprits, dans une résidence à deux pas d’ici. Quatre suicides en à peine une semaine. Toutes des adolescentes.
- Humaines ?
- Hm… Une hybride parmi les quatre, il me semble. Mais elles sautent toutes du même immeuble, dans la même direction. Et vu la hauteur du bâtiment, les corps sont pas beaux à voir, une fois retrouvés en bas…
- Qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ? Si elles n’ont pas assez d’argent de poche pour se payer le dernier vernis à ongle à la mode, c’est pas mon problème.
- C’est plus grave que ça. ‘Semblerait que quelque chose les pousse à sauter de ce toit. Un esprit, apparemment. Reste à savoir quel lien existe entre cet immeuble et ces quatre filles…
- Je m’occupe pas des esprits, s’pas mon job. ‘M’intéresse pas.
- Le patron veut que tu escortes un type capable de se rendre sur place et d’arrêter ce massacre.
- Quoi… ? Hors de question que je fasse équipe avec un exorciste ! Ces gens là me donnent la gerbe ! Répliqua violemment Hunter en frappant l’air du poing.
Un grondement rauque approuva ses paroles. Démons et exorcistes n’allaient pas de pair, semblait-il.
- On te demande pas ton avis. Les ordres sont les ordres… Répliqua le jeune homme en remontant ses lunettes sur le nez, l’air pincé.
C’est à ce moment là qu’apparut Zalosta au coin de la rue, accompagnée de Sephyra qui la suivait, semblait-il hésitante.
- Oh, encore une revenante. B’jour madame ! S’exclama le brun quand elles furent arrivées à leur hauteur.
- Salut Donf ! Répliqua la hérissonne en serrant le jeune homme dans ses bras.
Le brun, collé à la poitrine de l’hybride qui ne semblait même pas se rendre compte de ce qu’elle faisait, semblait être parti dans un autre monde aux couleurs et aux formes différentes… Hunter émit un sifflement méprisable entre ses dents.
- Tss… Il lui faut pas grand-chose.
Zalosta lâcha Donf pour aller ébouriffer Hunter.
- Hunter, je suis contente de te revoir ! S’exclama-t-elle, enjouée.
Hunter recula aussitôt en se plaquant une main sur les cheveux, son chapeau blanc à la main.
- Me… Mais… Hey ! Ce… Ca se fait pas ! … Mais… Salut…
- … Qui parlait de moi, hein, hein ? Répliqua Donf en tapant un coup de coude dans les côtes d’Hunter.
- La… La ferme toi ! Abruti !
Ils aperçurent alors Sephyra. A deux, ils eurent le même regard. De haut en bas, puis du bas vers le haut jusqu’à… La poitrine.
- … B’jour Monsieur, dit Donf.
Hunter pouffa de rire discrètement. Sephyra quant à elle sentit le rouge de la colère lui monter au museau.
- Mais qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui avec ma poitrine ?! Répliqua-t-elle en pointant le jeune homme du doigt, rageuse.
Donf ne sembla pas tilter tout de suite. Soudain, son visage s’éclaira, et il déclara, étonné :
- Ah ! … C’est une poitrine ?
Cette fois-ci Hunter ne put se retenir et éclata d’un rire sonore. Zalosta elle-même se couvrit le museau de la main, drôlement amusée. Sephyra trépignait de rage sur place. La hérissonne s’interposa entre Donf et Sephyra pour éviter que la roussette ne passe ses nerfs sur le pauvre humain qui n’avait toujours rien compris de son erreur.
- Donf, on peut rentrer ?
- Hm… Oui, pas de problème pour toi. Mais elle je la connaît pas. Comment il… Elle s’appelle ? Tu la remorques d’où ?
- Remorquée… Il parle de moi ? Les coupa Sephyra, interloquée.
- Elle m’a sauvée dans une ruelle. Elle m’a l’air d’avoir de bonnes capacités !
Donf et Hunter s’échangèrent un drôle de regard.
- Elle t’a… Sauvée ?
- Oui ! Répliqua Zalosta, tout sourire.
Les deux humains regardèrent Sephyra bizarrement. Celle-ci garda son air boudeur. Hunter, comprenant qu’il avait fait une bien mauvaise erreur, desserra sa cravate et avala sa salive. Donf, ne comprenant jamais rien de toute façon, regarda tour à tour Zalosta puis Sephyra.
- Bon… Mais tu la tiens à l’œil. Jusqu’à temps qu’elle ait pas vu le Patron, je veux pas la voir déambuler dans le bâtiment toute seule sans surveillance.
Donf ouvrit une petite porte en fer qui se trouvait elle-même dans celle à deux battants, beaucoup plus imposante.
- D’accord chéri, répondit Zalosta, obéissante.
- Et ne m’appelle pas chéri, c’est très gênant, répliqua Donf en rigolant, tout rouge.
La hérissonne acquiesça gentiment d’un mouvement de tête, puis prit Sephyra par le bras et l’entraîna à l’intérieur de l’enceinte du bâtiment. Les deux humains les regardèrent entrer dans le manoir après qu’elles eurent traversé le parvis caillouteux.
- T’as bien entendu comme moi, commença Hunter. Elle a bien dis que cette roussette l’avait… « Sauvée » ?
- Ouais, j’ai cru entendre ça aussi…
- Eh ben mon pote, je suis déjà passé plusieurs fois à côté de la mort, mais là… On a eu chaud aux fesses.
- Ouais… Mais dis, tu crois vraiment que c’est une femme ? T’as vu la poitrine qu’elle a sans déconner ? On croirait pas…
Hunter regarda Donf d’un air méprisable, un sourire néanmoins amusé sur les lèvres. Il lui donna un coup sur le crâne.
- Toi alors. Tu comprends vraiment jamais rien.
Zalosta et Sephyra s’arrêtèrent à l’entrée du réfectoire. A leur droite, le comptoir où on servait les plats chauds, ainsi que les rayons où se déversaient les entrées et les desserts, aux choix. A leur gauche, puis obliquant vers la droite après le comptoir et couvrant tout le fond de la salle, des tables. Certaines plus longues que d’autres.
- Il n’y pas grand monde, constata la roussette.
- Effectivement… Nous sommes les premières ! Lui répondit Zalosta, toute enjouée par cette conclusion, apparemment.
Soudain, un bruit de pas précipités derrière elles. Elles se retournèrent.
- Zalooooos’ !
Arthur se précipita dans les bras de la hérissonne. Celle-ci lui caressa la tête.
- Tu m’as manqué !
- Toi aussi Arthur. Tu as bien fait ton travail comme on te l’avait demandé ? L’interrogea l’hybride en lui souriant affectueusement.
Le petit garçon, pour toute réponse, la gratifia d’un large sourire. A ce moment, une petite fille arriva juste derrière lui. Zalosta s’agenouilla devant elle et lui déposa un bisou sur la joue. La fillette en rougit, serrant un peu plus contre elle sa peluche qu’elle tenait dans ses bras.
- Bon… Bonjour Tante Zalosta… Déclara-t-elle en fixant le sol de ses grands yeux violets.
La hérissonne se tourna vers Sephyra.
- Je te présente Arthur et Millie.
La roussette observa attentivement les deux gamins. Ils n’avaient de toute évidence rien de commun ; lui avec sa chemise blanche à carreaux, ses yeux jaunes aux fentes rétrécies, et ses dents effilées comme des rasoirs et anormalement longues ; elle avec son chapeau de paille blanc qui lui couvrait toute la tête, sa petite robe à bretelles rose et sa peluche glauque, qui ressemblait à un renard avec une antenne sur la tête. L’un avait les cheveux courts et blonds comme les blés, l’autre les avait longs, un peu plus bas que la nuque, et d’un noir clair virant presque au châtain.
- Arthur, et Millie… Dit-elle en les regardant l’un après l’autre. Enchanté, moi c’est Sephyra, se força-t-elle à sourire, malgré sa gêne.
Millie s’approcha alors de Zalosta en prenant soin de s’écarter de Sephyra. La hérissonne s’abaissa une nouvelle à son niveau et lui tendit l’oreille. Puis elle se releva et dit en coin à Sephyra, l’air amusée :
- Tu n’as pas dit bonjour à sa peluche.
La roussette soupira intérieurement. Les enfants la mettaient toujours mal à l’aise. Prenant son courage à deux mains, elle s’avança vers Millie et s’agenouilla devant elle en souriant.
- Comment s’appelle-t-elle ? Demanda-t-elle d’une voix douce.
- Dails…
- Et bien… Bonjour, Dails, continua Sephyra en regardant la peluche avec le même sourire, prenant bien soin de refouler en elle l’étrange sentiment que cette poupée semblait vivante avec ses grands yeux noirs.
C’est alors qu’Arthur la pointa du doigt, l’air interrogateur.
- Mais au fait Madame la chauve-souris !
- Je suis une roussette, le coupa Sephyra.
- Ah, pardon Madame la rousse. Mais vous, vous avez pas les mêmes trucs que Zalos’ ! Vous êtes pas une fille ? Demanda l’enfant en pointant la poitrine de Sephyra.
Celle-ci chopa la tête du gamin dans sa main et la comprima.
- QUI TU TRAITES DE SUPER PLANCHE A LINGE AUSSI PLATE QU’UNE FEUILLE DE PAPIER A4 ESPECE DE NAIN DE JARDIN ?!
Arthur se massa la tête en éclatant d’un rire enfantin.
- Zalos’, ta copine elle est géniale ! S’exclama-t-il d’une voix enjouée.
Zalosta rit gentiment en regardant Sephyra se calmer dans son coin. Puis Arthur prit Millie par la main.
- Bon nous on y va, on doit aller faire notre rapport au Patron. A tout à l’heure Zalos’ !
Et il quitta le réfectoire, obligeant Millie à le suivre en courant. Zalosta les regarda partir d’un regard tendre. Soudain, une tête passa au-dessus du rayon « entrées ».
- Hey ! On court pas dans la cantine ! Ni dans le manoir, même !
Donf grogna en remettant sa toque de cuistot à sa place sur sa tête.
- Tss… Saletés de gamins…
Sephyra le regarda, étonné. Ils poussèrent le même cri de surprise.
- Ah !
- Encore toi !
- T’es pas partie, la planche à repasser ?
Donf, se croyant à l’abri derrière son comptoir, se ramassa un coup de pied dans la tronche. Il se releva en se pinçant le nez, son tablier plein de sang.
- Et qui t’as donné l’autorisation de me tutoyer… Ronchonna-t-il.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Lui demanda Sephyra, ignorant complètement la remarque.
- Je m’occupe de l’entrée du manoir toute la journée, mais je me retrouve aussi chef cuistot à tous les repas, répondit Donf en remettant sa toque correctement et en remontant sa paire de lunettes. Bon, qu’est-ce que vous voulez les filles ? Ce midi on a…
- Euh Donf, je préfèrerais être servie par quelqu’un d’autre, le coupa Zalosta en regardant ses mains remplies de sang.
Le jeune homme contempla longuement son tablier, plongé dans une profonde méditation. Soudain, il sortit de sa torpeur.
- Ah ! … Je vais me laver les mains.
- C’est pas le problème ! S’écria Sephyra en levant le poing, prête à en remettre une couche
Zalosta rit. Quand soudain, elle se tapa la paume de son poing.
- Ah ! Zut. J’ai oublié de dire aux enfants qu’Hunter était déjà avec le Patron, lui aussi.
Hunter souffla sur ses mains gelées. Les journées étaient chaudes, mais les nuits fraîches. C’est alors qu’apparut un jeune homme au coin de la rue. Habillé d’un long manteau noir, les cheveux longs et de la même couleur, il tenait une valise dans sa main. Ou plutôt une malle.
Le prenant tout d’abord pour un jeune fonctionnaire rentrant du travail, Hunter n’y fit pas tellement attention. Mais il dut se rendre à l’évidence lorsqu’il vit le jeune homme s’avancer résolument vers l’entrée de l’immeuble, où il attendait depuis quelques minutes.
- Vous êtes l’exorciste ? Demanda d’emblée Hunter, étonné.
Le jeune homme le regarda, un sourire sympathique aux lèvres.
- Et bien oui, c’est la charge qu’on me porte.
- Pardonnez-moi, mais à vos vêtements… Enfin, on dit bien que l’habit ne fait pas le moine.
- Je suis tout à fait d’accord. Vous attendez depuis longtemps ?
- Oh, non. Je viens tout juste d’arriver.
Le jeune homme lui sourit, puis il jeta un coup d’œil à l’immeuble.
- C’est la fameuse résidence hantée ?
- Il semblerait.
- Et bien, allons vérifier, lui proposa l’exorciste.
- Volontiers, répondit Hunter sur un ton neutre en remettant son chapeau en place.
Il voulait en terminer rapidement avec cette ridicule histoire d’esprits. Sa quête à lui, elle, n’attendait pas.
A l’autre bout de la rue, au fond d’une ruelle, gisait un homme étendu par terre, sa longue veste religieuse blanche tâchée de sang.
Il était habillé en exorciste.
Prochain chapitre, on replonge dans une atmosphère un peu plus glauque. A la prochaine o/