Hello ! Et bien, je vois que cette première partie vous a bien plu XD
Entre ceux qui aiment le gore, celle qui préfère le mysticisme étrange avec Lucia, et les derniers qui sont en kiffe sur le romantique/sexuel léger, ya de tout !
C'est vrai qu'en y repensant, cette première partie est la plus représentative des différents styles présentés par la Fic : horreur/mystère/sexe *Meurt
Sora < Aha j'suis content ! Ce résumé s'arroge enfin des tournures FMA, on le voit tout de suite. Bien, bien, c'est très bien. Vous voyez que le scénario se décale complètement de ce manga, n'est-ce pas ? J'vous l'avais dit ~~ *SBAF
Au fait je te prends à part rapidement, désolé pour msn, je suis vachement pris ces derniers jours et j'ai pas eu le temps de te filer l'enregistrement de Saïko é_è
Capita < EH OUAIS ! NON MAIS SERIEUSEMENT ! ND C'est pas un shônen/shôjo manquaesque, je vais pas me faire chier à retranscrire des sentiments réciproques pendant quinze chapitres. On passe direct à la pratique ._. *SBAAAF
Hawk < Héhéhé, qui est vraiment Zalosta ? Perso je m'amuse comme un fou sur sa psychologie tellement complexe dans les derniers chapitres que je viens d'écrire (27 et 28). Mais qui peut réellement savoir ce qu'elle pense au fond ? <3
Sephyra < Han, tu es la seule à avoir relever le "Projet NightDreamers" ! Je pensais pourtant que ça en ferait tilter plus d'un, mais apparemment tout le monde a été obnubilé par la scène de cul *SBAF* Et bien et bien, en tout cas garde ça à l'esprit, tu ne manqueras pas d'être étonnée, surtout vis à vis de ta perso ^o^
Saïko < Ouais, de l'amour vache XD Je suis fier de vous inculquer le réflexe de vous dire "ça va mal se terminer tout ça" ! ... Puisqu'effectivement c'est le cas. *Fuit* Je t'aime frangin, c'est toujours un plaisir de te voir passer !
Kayra < Bien sûr que t'es encore célibataire ! C'est une situation qui convient parfaitement, non mais et puis quoi encore, t'es trop jeune ! Et de toute façon il est hors de question que tu vois un garçon sans que je sache qui il est, son nom, prénom, numéro d'assurance social, noms des parents, adresse et groupe sanguin è__é *SBAF* Content que tu ais préféré la seconde partie, tu es la seule je crois. Ca me fait plaisir de savoir que j'ai bien décris l'aspect mystérieux ^^
Encore un plein de commentaires, je suis ravi, que dire de plus ? Je vous remercie énormément ! Je suis content que la fic vous plaise, vraiment. On atteint les trois quarts, bientôt le dernier tournant avant la fin ! Accrochez-vous, les morts vont pleuvoir à un moment ou à un autre x)
Bien, deuxième et dernière partie de ce chapitre 26 ! Moi je m'attaque à l'écriture du 29e, qui sera le dernier de la 3e partie de NightDreamers. Autant dire : rebondissements, révélations, morts et bien entendu quelques illustrations pour encadrer tout ça (je les garde de côté pour le bon moment !).
A la prochaine =)
Hunter rouvrit brutalement les yeux en aspirant une grande bouffée d’air. Qu’il recracha aussitôt en toussant. La puanteur qui régnait était insurmontable, trouva-t-il alors que son esprit sortait d’une longue léthargie.
- Ah, il s’réveille, jeta une voix masculine derrière lui.
Hunter était allongé sur le ventre. Il se balança sur le côté avant d’ouvrir une nouvelle fois les yeux. Derrière la silhouette des hauts bâtiments qui entouraient sa vision, il aperçut le ciel bleu, tout là-haut. L’impression qu’il lui resta après ce réveil étrange fut que le ciel ne lui avait jamais semblé si lointain. Puis c’est une toute autre silhouette qui apparut dans son champ de vision. Elle fit le tour de son corps avant de s’agenouiller à la manière d’un gorille à côté de sa tête.
- Eh, ça va ? Demanda la même voix masculine qu’il avait entendu juste avant. C’est pas trop tôt. T’as été long à la détente pour te réveiller, vieux.
- T’es qui, toi ? Marmonna Hunter dans un grognement matinal.
- J’suis ton sauveur, tête de nœud, répliqua le type du tac au tac dans un sourire ironique.
Il parlait lentement, d’une voix assez blasée.
- Allez, lève-toi, on a pas toute la journée non plus !
Hunter se releva en se massant le front d’une main. Un détail lui vint alors en tête. Il posa une main sur ses cheveux. Son cœur manqua un battement.
- Où est mon chapeau ? Demanda-t-il méchamment.
- Hein… ? Marmonna l’autre qui s’était relevé à ses côtés. T’en avais un ? Je l’ai pas vu dans la cave en tout cas. T’es sûr que tu le portais quand ils t’ont ramenés ?
Les derniers souvenirs lui revinrent en mémoire. La moto, le mal de crâne, le noir total, son réveil dans la cave, puis… A nouveau, le noir total. A la manière dont son démon semblait jubiler au fond de son esprit, Hunter su tout de suite que Blowback avait dû bien s’amuser. Néanmoins il restait un trou béant à combler entre le moment où il avait laissé la place à son démon et ce réveil dans un coin paumé qui puait le renard. Dans un sourire ironique, Hunter songea à Saïko.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda-t-il alors en se relevant avant d’épousseter sa chemise blanche qui n’était plus tout à fais immaculé – qui n’était même plus blanche, mais d’une couleur pourpre qui avait imprégné le tissu du vêtement.
- Alors là…, éluda le jeune homme – un adolescent, pensa Hunter en le regardant. T’as fais un carnage, vieux. Je sais pas comment tu t’y est pris, mais ça nous a plu en tout cas. Alors on t’as sortis de là. Mais t’est vachement lourd à porter – sans te vexer.
Le type était brun, cheveux longs, le visage fin et très blanc.
Aussi blanc qu’une merde de laitier, songea Hunter intérieurement.
Il portait un débardeur noir sur lequel siégeait une tête de mort blanche souriante, en-dessous d’une veste en jean toute aussi noire que son large pantalon où s’incurvaient diverses poches. Un foulard rouge entourait son cou, s’accordant étrangement avec ses yeux rouge également qui pétillaient d’une lueur effacée et… Blasée.
- Bon, vous avez terminé la parlote ? Ca schlingue ici…, maugréa une voix féminine.
Sa propriétaire se trouvait à quelques mètres devant Hunter, assise sur le couvercle d’une poubelle. Le visage tout aussi blanc que son homologue masculin, elle était pour sa part maquillée à excès. Des traits noirs surlignaient ses yeux gris qui semblaient fatigués. Elle avait également les cheveux noirs, dont certaines mèches étaient teintes en violet.
- Oh, la ferme, pis de vaches, répliqua le garçon en souriant désabusement.
- Pauvre con, rétorqua à son tour la fille en sautant à terre et en lui adressant un radieux geste obscène du majeur.
- Et moi c’est Hunter.
Les deux ados le regardèrent un court instant avant d’éclater de rire.
- Pas mal ! Déclara le garçon. Je regrette pas de t’avoir tiré d’affaire ! Plus sérieusement, moi c’est Snowkry. Snow pour les potes – mais j’en ai peu. Tous des cons.
- Tu l’as dis, renchérit la fille. Je m’appelle Lisanith, ou Lisa.
- Enchanté de vous avoir connu, répondit Hunter.
Et il s’avança dans le but de sortir de la ruelle.
- De vous avoir… Hey hey hey, rétorqua Snow en trottinant pour rattraper Hunter. Tu vas pas nous lâcher comme ça, merde ! On a pris des risques pour te sauver !
- J’vous ai rien demandé moi, j’aurai pu me démerder tout seul, objecta le jeune homme en passant une main sur ses cheveux – il se sentait terriblement nu sans son chapeau. Vous vous êtes foutus dans la merde sans moi.
- Mais attend putain !
Snowkry lui attrapa le bras gauche. Hunter se stoppa immédiatement.
- Lâche-moi, cracha-t-il d’une voix sourde sans même se retourner. Tout de suite.
Le garçon obéit docilement en levant les bras à ses côtés et en présentant ses paumes comme s’il était braqué.
- Pas de soucis, vieux. Mais laisse-nous t’accompagner au moins. Maintenant qu’on s’est tiré avec toi, ils vont chercher à nous retrouver. Nous deux… Et toi également.
- Sois cool, renchérit la jeune fille en se massant la nuque.
Hunter détailla celle-ci d’un regard critique. Puis il détourna légèrement la tête pour fixer Snow d’un regard en biais. Il soupira longuement, puis reparti en direction de la lumière au bout de la ruelle.
- Ok, suivez-moi, lâcha-t-il finalement.
Snow et Lisa se regardèrent et claquèrent leur poing droit l’un contre l’autre en signe de victoire. Puis ils trottinèrent pour rejoindre Hunter.
- Une clope ? Demanda Lisa en sortant son paquet de sa poche de pantalon.
- Fume pas ça.
- T’es pas cool !
- Après tout si tu veux bousiller tes poumons…
- Allez vieux, souris ! Rétorqua Snow.
- Pour quel évènement ?
- Bah, la vie c’est de la merde. L’amour c’est de la merde. La société est pourrie de l’intérieur.
- Grave, renchérit Lisa en allumant sa cigarette.
- … Vous êtes vraiment bizarres, vous deux. Eh toi, reprit-il en regardant Snow, t’as un portable ? J’ai un coup de fil à passer.
- Ouais ouais, tiens. Et dit, tu t’appelles comment ?
- T’occupe.
- Allez, sois sympa !
- … Hunter…
- … C’est quoi ce prénom ?!
- La ferme.
*****
***
Le téléphone se mit à sonner dans la salle de bain. L’eau se coupa soudainement derrière les vitres floutées de la douche. Puis la porte coulissa et c’est un Donf mouillé de la tête aux pieds, de la mousse blanche encore voyante par endroits, qui sortit de sous la douche en attrapant en vitesse une serviette pour la passer autour de ses hanches. Il s’essuya rapidement les mains et les oreilles, puis attrapa son téléphone qui sonnait encore et décrocha.
- Ouais ?
- Donf ? C’est Loth. Je te dérange pas ?
- Nan, je suis à walpé dans la salle de bain de ma grande sœur et il est… (il attrapa sa montre sur le rebord de l’évier) … six heures et demi du mat’, le soleil est pas encore levé, mais à part ça tout baigne.
- … Désolé, répondit le jeune fumeur à l’autre bout de la ligne après avoir digéré la masse d’informations débité par l’ancien cuistot. Je suis content de t’avoir, j’avais peur que tu ais paumé le portable. J’ai pas réussi à joindre Hunter.
- Euh, pour Hunter…, rétorqua Donf, gêné. Ya eu quelques complications on va dire. En fait il s’est passé pas mal de choses depuis ces quelques jours…
- Ca je peux comprendre, c’est pareil de nôtre côté… T’es tout seul alors ?
- Je suis avec Sephyra, une amie.
- Ah, la roussette ?
- Tu la connais ? Répliqua Donf avec étonnement.
- Je dois vraiment te rappeler qu’il y a encore quelques semaines on vous traquait pour vous tuer un par un ?
- Non, tu peux zapper cette partie là, ça va aller.
- De toute façon la roussette me tentait pas, vu le « poitrimoine génétique », il paraît…, reprit Loth avec un soupir à fendre le cœur.
- Oh, tu sais, faut pas se fier aux apparences.
- Comment ça, t’as pu vérifier ?
- Aha ! Eluda Donf, énigmatique.
- Veinard !
Ils rirent tous les deux ensembles au téléphone. Puis un court silence s’établit le temps qu’ils reprennent leur calme. A partir de ce moment là, Donf s’amusa à tripatouiller sa serviette dans tous les sens en déambulant dans la petite salle de bain.
- Pour reprendre sérieusement, dit Loth en prenant un ton plus sérieux en effet. Où est-ce que tu te trouves ? Ce serait bien de se voir pour se raconter les derniers évènements.
- Je suis d’accord. J’ai pas bougé du continent, je me trouve à Yvanesca. T’es encore sur Station Square ?
- Pas vraiment… J’ai bougé de continent pour ma part. Mais on peut vous rejoindre rapidement. Par contre je connais pas la ville.
- Surtout qu’elle a été reconstruite récemment… On a qu’à se donner rendez-vous sur la grande place de toute façon, tu peux pas la louper. Et puis je préfère laisser ma sœur en dehors de tout ça. Rika est avec toi ?
- Oui, oui. Même si elle a un peu… Changé, on va dire.
- Ah… Comment ça ?
- … Faut vraiment qu’on parle de tout ce qui s’est passé, éluda Loth en soupirant. Je ramène les clopes, tu t’occupes de l’addition ?
- Ok, disons cet après-midi, seize heures, ça te convient ?
- Pas de soucis. A tout à l’heure.
- Yep.
Donf raccrocha et lança nonchalamment son portable sur la pile de serviettes dans le bac à linges. Il mit à peu près dix secondes pour se rendre compte que la serviette autour de ses hanches était tombée de son perchoir. Et dix secondes de plus pour comprendre que sous la serviette, il n’y avait rien.
Au même moment, Loth raccrocha en soupirant. Il laissa son portable sur la table en bois qui faisait office de bureau dans la chambre, puis se retourna. Il n’était habillé que de son jean, mais même torse nu sous les rayons de la lune qui perçaient les rideaux, il n’avait pas froid. Sur le lit deux places, Rika dormait paisiblement sur les couvertures. En petite culotte. Pelotonnée contre le traversin qu’elle tenait comme une peluche, son corps épousait avec lenteur sa respiration docile. Ses longs cheveux noirs étaient éparpillés dans son dos, sur le matelas. Loth ne put s’empêcher de la trouver ravissante.
Mais pour prix de leur amour retrouvé, ils allaient maintenant devoir affronter les plus dangereux instigateurs et manipulateurs de l’ombre au sein de leur monde. Car Loth ne se faisait plus aucune illusion. On avait joué avec eux comme avec de vulgaires pions. Nicolas et Kane, et certainement d’autres encore ; tous étaient de mèche. Et tous paieraient pour leur jeu sardonique. Il n’en allait pas impunément. Il s’agissait de leur vie.
De leurs existences.
*****
***
Le soleil se levait timidement sur le continent de Station Square. Dans la capitale, justement, Kane faisait face au lever du jour, immobile devant la grande baie vitrée qui surplombait la salle de leurs réunions. Tous étaient d’ailleurs partis sauf lui et Zalosta.
- Tu devrais profiter de ce spectacle tant que tu en as encore l’occasion, dit-il à l’attention de la hérissonne qui se trouvait un peu en arrière.
Celle-ci ne répondit pas. Un silence de plusieurs minutes s’étira entre l’échidné emmitouflé dans sa longue et large cape noire, capuche sur le museau, et la hérissonne qui restait aussi immobile et silencieuse qu’une statue de givre, les bras croisés, le regard vide.
- Je dois admettre que tu es… La plus intéressante de tous, Zalosta, avoua Kane en se retournant et en contemplant son interlocutrice depuis sa capuche.
Celle-ci ne cilla pas.
- Même aujourd’hui, je ne te comprends toujours pas. Les résultats de mes notes à ton sujet se concluent, pour finir, sur une trop grande différence à l’échelle psychologique entre ta façon de raisonner le monde qui t’entoure, toi demi-mortelle, et la nôtre en tant que simples mortels.
L’échidné fixa la hérissonne. Mais celle-ci ne bronchait toujours pas.
- Tu as… Beaucoup trop vécu, acheva-t-il d’une voix lourde et pesante.
Cette fois-ci, le regard de Zalosta eut un infime changement. Elle baissa les yeux. De quelques centimètres seulement, mais cela était tout de même considérable pour Kane.
- Même sans t’avoir donné de nouvel ordre, tu as joué le rôle qu’il fallait à la perfection. Je n’en attendais pas moins de toi évidemment. C’était un test. Et tu l’as réussis avec brio, je dois dire. Mais une chose me tracasse cependant, et je ne parviens toujours pas à cerner ta perception à ce sujet…
A ce moment, le regard profondément vide de Zalosta se releva lentement sur Kane. Même à l’abri de sa capuche, celui-ci sentit la hérissonne le transpercer de l’intérieur de ce simple échange de regard, quand bien même les yeux de l’échidné étaient cachés dans la pénombre, sous le vêtement. Il hocha la tête.
- Non… Il est indéniable que tu n’as jamais souhaité les sauver. Ce n’était que de la comédie. Tu es une actrice remarquable, Zalosta.
Puis Kane se retourna, croisa les mains dans son dos, et se plongea à nouveau dans ses pensées en contemplant le lever du soleil. C’est à ce moment là qu’il sentit cette odeur particulière dans l’atmosphère ; cette tension, cette pesanteur singulière, ce signe gravé dans le soleil levant.
Alors comme ça, c’est le dernier jour…, songea-t-il en refermant ses paupières sur ses yeux blancs.
Un peu en retrait, Zalosta pour sa part laissait son regard vide de toute émotion se baigner dans l’horizon naissant d’une aube nouvelle.
La dernière.
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.Tristesse, Alfred de Musset.
*****
***
Ils étaient tous là. Discutant entre eux. Morts comme vivants. Tous rassemblés – où exactement ? Ici et nulle part. Un vide empli de leurs présences. - … Ce jour là, vous avez fait la pire erreur de votre vie en réveillant un monstre de son sommeil, proféra-t-elle simplement.
Et lui était là aussi, un peu plus loin. Il parlait avec la silhouette étrangement floutée d’Anetham, mon père adoptif, celui qui m’avait recueilli après l’incendie de mon île natale. Je marchais dans sa direction, le cœur battant. Je devais le rejoindre. Absolument.Kane ne broncha pas, mais resta au contraire silencieux. Puis il hocha légèrement sa tête sur le côté.
- Alors c’est pour ça que tu m’as demandé de venir ?
- Pour en finir.
Un peu plus loin, lui s’était légèrement baissé en signe de salut pour l’ancien Grand Chef de la Résistance. Je devais continuer, plus vite. Il allait partir.
Sha-lin, Athem et les autres m’entouraient alors pour me parler. Je le perdais de vue. - L’heure de la contre-attaque a sonné ! Dit-il simplement en se relevant tout en prenant bien soin de regarder de haut son ennemi qui laissa échapper un grognement rauque de colère.
Le temps que j’arrive à passer entre eux, il était déjà parti. Je le voyais de dos, en train de s’avancer, plus loin dans les ténèbres. Sans un regard en arrière. Je m’élançais sur ses pas. Je levais un bras en sa direction, désespérée. Mais plus j’avançais, plus il s’éloignait dans ce vide noir, indolore, incolore. - Et si je vous disais que j’ai croisé une certaine Lucia Hevard à l’hôpital de Mikada, la nuit dernière ? Bien vivante, sans vouloir abuser des blagues de mauvais goûts.
- … Mon dieu, Jack, comment se pourrait-il…
- Professeur, le coupa le détective. Seriez-vous libre dans les jours qui viennent ?
« Aokurah ! Attend moi !... Je t’en supplie… »
Contre toute attente, il s’arrêtait. Puis il se retournait lentement. Son regard, étonné, me contemplait de loin alors que je courais à sa rencontre. Mais je n’arrivais pas à le rejoindre. Lui s’exclama simplement :
« Dépêche-toi un peu ! T’es vraiment pas sportive comme fille. Tu sais, les régimes, ça existe… »Sephyra frôla de ses doigts la glace qui recouvrait le corps de la jeune hérissonne.
- Qui es-tu… ? Murmura-t-elle alors que ses larmes à elle glissaient pour celle qui ne pourrait plus jamais pleurer.
« Vous devriez vous regarder avant de parler, vous avez vu la longueur de vos cheveux ? On va finir par vous prendre pour une fille, Monsieur le Super-Sayen ! »NightDreamers
Chapitre 27 ~ Lointain