... Bon sang, ça fait un bout de temps que je n'ai pas posté de topic ici. xD *coup de pelle*
Voici donc la suite ( tant ? ) attendue d'
Un Nouveau Fléau, ma première fic.
Avant de me lancer, j'aimerais absolument remercier certaines personnes. Tout particulièrement knuckèv the echidna, pour avoir bêta corrigé AU PEIGNE FIN les quarante premières pages de cette fic ainsi que de m'avoir soutenu tout au long de son début d'écriture. Je réclame une ovation pour son travail de romain ! Je remercie également Kouratine the echidna pour m'avoir suivi et encouragé ( Coucou ! *coup de pelle* ) ! Enfin, mes respects et ma révérence envers Sora the Black Hedgehog, TheBlox ainsi que les créateurs de Sonic X, trois sources intarissables d'inspiration sans lesquelles cette fic n'aurait jamais vu le jour. Merci à vous tous ! ^^
Cette fiction est donc la suite d'un Nouveau Fléau et se déroule dans sa continuité. Je conseille donc vivement à mes futurs nouveaux lecteurs de passer voir cette première fic, histoire de comprendre les références. Elle ne fait que 65 pages, ce qui fait d'elle une fic rapide à lire. Merci ! ^^
Bon, avant de me faire massacrer par mes fans à cause de cette looooongue attente et de ma parlote peu appétissante *coup de pelle*, je vous présente Mémoires Enfouies, la suite de ma première fic ! ^^ Bonne lecture ! ;)
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Les rayons du soleil tapaient fort ce jour là. C’était une journée magnifique, celle qui fait que, lorsqu’on lève les yeux, ils sont rapidement baissés à cause de la lumière. Pas un nuage dans le ciel. Les champs de fleur ondulaient sous la légère brise d’été, et la température était plus qu’agréable. Il faisait chaud, mais pas de manière excessive, c’était le juste milieu. Oiseaux chantant et papillons volant, on se croirait dans un rêve, la journée parfaite. L’air pur emplissait les poumons d’un jeune renard assis au bord d’une haute falaise, fixant l’horizon d’une mer venant se frotter à la côte en dessous de ses pieds. L’eau de l’océan était incroyablement claire et cristalline, et on y voyait le reflet presque exact des groupes de mouettes et autres oiseaux du large la survolant. Une vision exceptionnelle. Les quelques bruits que l’on entendait étaient les reflux des vagues et les glapissements caractéristiques des animaux volants. L’hybride était en pure admiration. Il ferma les yeux et laissa le soleil l’illuminer de ses rayons et le vent le rafraîchir paisiblement. Il resta ainsi quelques minutes, et se leva, comme préoccupé par quelque chose.
« Bon, il est temps d’y retourner. »
Il tourna le dos à la mer, s’étira, et commença à marcher doucement vers les terres. Mais à peine eut-il fait dix pas qu’un éclair de lumière bleue traversa le plateau, faisant ployer les marguerites et autres espèces florales sur son passage, et s’arrêta net devant le renard.
« Hey, salut, Tails ! Belle journée, n’est ce pas ? »
Sonic était apparu devant son ami, qui s’empressa de répondre.
« Belle journée, le mot est bien faible ! rit-il en lui faisant un clin d’œil. C’est vraiment un temps magnifique. Idéal pour courir, hein Sonic ?
- Ca fait plaisir de te voir aussi joyeux ! remarqua le hérisson bleu. Bon, je sais que cela fait un peu … comment dit-on, déjà … Ah oui, c’est ça : « crevard », mais en fait, il faudrait que tu viennes voir quelque chose.
- Désolé, mais je suis occupé pour l’instant, fit Tails, pensif. J’ai … quelque chose d’important à faire …
- Comme quoi ? »
L’hybride à deux queues se mit à rougir.
« Heu, et bien, disons qu’un jour, j’ai promis à Cosmo de lui apprendre à piloter un avion … répondit-il en se grattant la nuque, geste caractéristique de la gêne, accompagné d’un sourire également gêné. Je lui ai donné rendez-vous à mon atelier … Je crois que si je traîne, je vais finir par arriver en retard …
- Ah-ah ! s’exclama Sonic. Tu n’avais qu’à me dire que tu avais un rendez-vous amoureux et j’aurais tout de suite compris !
- Q-Quoi ??? bégaya Tails encore plus rouge. Ce … Ce n’est pas ce que tu crois, ce, c’est …
- Allons, mon frère, tu sais bien que tu ne peux rien me cacher ! sifflota le hérisson. Après tout, tu vis toi-même avec elle …
- On … Nous sommes juste a-amis ! C’est tout !
- Hum … C’est ça, mon vieux. Rien ne m’échappe ! déclara l’hybride bleu en lui faisant un pouce levé. Et ce collier que tu portes autour du cou, il est de qui ?
- Je … J’étais venu ici pour me reposer, mais apparemment, tu en as décidé autrement, rit le renard en essayant de détourner le sujet.
- Ouais … Mais dis-moi, si vous vivez ensemble, pourquoi lui as-tu donné rendez-vous alors que tu pouvais simplement revenir chez toi et faire le chemin avec elle jusqu’à ton hangar ? C’est pour faire plus … romantique ?
- Fiche-moi la paix, Sonic ! s’énerva-t-il.
- Désolé, je te taquine. »
Tails se calma et considéra le hérisson d’un air malicieux.
« Au fait, comment va Amy en ce moment ? »
Le renard lui avait envoyé une fléchette dans le cœur.
« Hey ! paniqua l’hybride bleu, une goutte de sueur coulant sur son front. Ca n’a rien à voir !
- Oh que si ! insista Tails d’un air diabolique. Alors, tu réponds à ma question ?
- Hem … Je ne sais pas trop quoi dire, mais, entre nous … »
Il jeta un œil aux alentours pour vérifier qu’il n’y avait personne qui les écoutait. Puis, il approcha sa bouche de l’oreille du renard.
« Amy est devenue … beaucoup plus « intéressante » depuis qu’elle court aussi vite que moi … »
Le hérisson détourna le regard pendant quelques instants, et déclara avant de repartir :
« Bon, je dois y aller. Tu me raconteras ! Yepah ! »
Et il s’élança à la vitesse du son. Tails le regarda s’éloigner d’un œil espiègle.
« Ravi que les chaussures que j’ai fabriqué pour Amy aient vraiment servi à quelque chose, pensa-t-il en faisant allusion aux chaussures à propulsion de la hérissonne rose. »
Il regarda pensivement le collier que Cosmo lui avait offert pour son anniversaire. C’était une ficelle en cuir brun avec deux queues de renard métalliques ayant les mêmes couleurs que lui. Il examina ensuite la position du soleil dans le ciel en se couvrant légèrement les yeux.
« Oh-oh ! Je vais être en retard ! »
A l’abri de toute la gaieté extérieure, une pièce totalement obscure subsistait dans un endroit inconnu au premier abord. Elle n’était pas très grande et faisait à peine quatre mètres de long pour trois mètres de large. Au fond de cette salle sans éclairage, il y avait trois écrans géants qui semblaient être des téléviseurs. Sur celui de gauche, on pouvait voir défiler des paysages de Mobius divers, allant de la plage aux forêts en passant par les montagnes. Celui du milieu diffusait d’étranges formes géométriques circulaires qui semblaient avoir été dessinées dans des champs. Enfin, il y avait un programme d’informations de la chaîne publique sur l’écran tout à droite. Aucun son. La lumière générée par ces machines éclairait faiblement la pièce, mais pas suffisamment pour que l’on puisse y déceler autre chose qu’un canapé sur lequel était assis une étrange silhouette impossible à identifier. On y distinguait à peine une paire d’yeux aux iris gris comme l’argent qui fixaient les trois appareils. A côté du meuble, on pouvait aussi voir une autre forme, debout, et que l’on connaissait bien. C’était un grand crocodile avec un casque sur les oreilles. Il regardait lui aussi les écrans, mais avec moins d’attention que l’autre créature.
« Quelque chose d’anormal a-t-il été constaté depuis mon arrivée ? résonna une voix rauque et grave, qui semblait appartenir à l’hybride inconnu.
- Eh bien, à part ce que tu vois sur la télévision du milieu, rien, répondit le croco.
- Alors c’est forcément lié. Il va falloir enquêter là-dessus, mon cher Vector.
- T’es vraiment un type spécial, toi … s’indigna-t-il. Tu tombes du ciel sans prévenir, et tu veux que l’on fasse le boulot à ta place. Sous prétexte que tu as perdu la mémoire. »
Il y eut un petit moment de silence. Les yeux de l’hybride n’avaient pas bougé depuis le début. Il semblait ne pas reconnaître ce qu’il voyait sur les téléviseurs. Il ne reconnaissait rien.
« Tu es détective ou non ? demanda-t-il froidement.
- Tu as gagné … Je vais aller voir de quoi il en retourne. Mais pourquoi ne veux-tu pas m’accompagner ?
- Je ne connais pas ce monde, expliqua la voix. Je ne serais d’aucune utilité sur le terrain. Il faut que j’étudie ce qui se passe ici d’abord.
- En regardant la télé, bien sûr … »
Vector prit congé, un peu agacé, et ouvrit la porte qui était à un mètre derrière le canapé, à l’opposé des trois appareils. A présent seul, l’hybride se saisit de deux télécommandes et mit deux chaînes de télévision différentes sur les écrans de gauche et du milieu. Puis, il prit également la troisième télécommande, et mit le son sur les trois machines. Il s’agissait de trois programmes d’information différents, sur des chaînes publiques différentes. Bien que tout être normal n’aurait pu comprendre plus d’un dialogue en même temps, l’inconnu avait l’air de tout ingurgiter sans la moindre difficulté. Cela parlait de cercles qui seraient apparus mystérieusement sur Mobius depuis ce matin, de la météo qui était magnifique sur toute la planète, d’accidents divers, de nouveaux progrès, de musique – et notamment d’un groupe appelé SonicForce -, de people, bref, de tout et de rien. Cela semblait énerver profondément l’hybride qui se saisit alors d’un cahier noir à côté de lui. L’obscurité était telle qu’il était impossible de voir ce qui était marqué sur la couverture. Mais la manière avec laquelle la personne tourna la première page et commença à écrire sur la deuxième, laissait facilement deviner qu’il s’agissait de son journal intime.
« Vector, ce porc-épic m’inspire de moins en moins confiance, fit Espio en le voyant sortir de la salle secrète. »
Le crocodile regarda le soleil à travers la fenêtre. Il faisait vraiment beau, il ne comprenait pas pourquoi son « invité » ne daignait pas sortir d’une pièce aussi sombre et aller prendre l’air. Il tourna sa tête vers le caméléon, qui était assis sur une chaise de bureau dans un coin, les bras croisés.
« Tu as raison, mais d’une certaine façon, on ne peut pas le laisser tomber, répondit-il.
- Il se
sert de toi, Vector. De toi et de ta naïveté.
- Je sais qu’il ne respire pas la sympathie, mais rappelle-toi de ce qu’il nous a dit : il a perdu la mémoire. Il n’a aucun souvenir de son passé.
- T’est-il déjà arrivé de penser qu’on puisse te mentir ? Regarde-le seulement. Il est louche, rien qu’à le regarder. Il débarque dans notre grenier en faisant un trou dans le toit, et il nous considère après comme des étrangers ! Comme s’il était chez lui !
- Comment réagirais-tu si tu atterrissais du jour au lendemain chez des inconnus avec aucun souvenir en tête ? Moi, je trouve son attitude assez normale …
- Peut-être. Mais il s’est enfermé dans la salle noire depuis son arrivée, c'est-à-dire ce matin. Et le seul moment durant lequel il n’a pas été seul, c'est-à-dire avec toi, n’a duré que 2 minutes à peine. Tu ne trouves pas ça étrange ?
- Y’a des tas d’explications ! répliqua Vector en prenant la défense de l’inconnu, que l’on savait à présent porc-épic. Déjà, je pense que le fait qu’il cherche à s’isoler est normal. Ensuite, pour son enfermement, eh bien, il peut être claustrophile ou alors simplement solitaire …
- Garde un œil sur lui, c’est tout ce que je te demande, conclut Espio. »
Vector acquiesça et descendit au rez-de-chaussée – car la salle noire se trouvait au premier étage -, où il tomba sur Charmy qui jouait avec une balle. Il l’envoyait simplement sur le mur et s’amusait à la rattraper, en virevoltant ça et là. Il tourna la tête vers son ami et attrapa son jouet.
« Tu as des nouvelles ? demanda-t-il.
- Non, il ne m’en a pas plus dit sur lui-même. Enfin, c’est assez normal, vu qu’apparemment, il ne se souvient de rien.
- Je déteste ce genre de type, déclara l’abeille en relançant sa balle vers le mur. Trop sérieux, ça cache quelque chose. On dirait même qu’il ne sait pas rire, vu sa tête. Pire que Blaze et Shadow.
- Ha ha … Oui, tu as peut-être raison. Mais il faut lui faire confiance. Mon instinct me dit que ce gars-là a quelque chose de spécial, vraiment spécial … »
Le crocodile ouvrit la porte d’entrée du bureau et sortit. Il avait en tête d’aller examiner les fameux « Crop Circles », ces formes géométriques circulaires qu’il avait vues dans la salle noire. Ils étaient apparus en même temps que le porc-épic à mémoire vide. Selon les infos, quatre auraient été découverts. En temps normal, Vector serait parti avec le chasseur, mais il faisait si beau … qu’il fit le chemin à pied.