...
Désolé. ._.’
Un enchevêtrement de choses importantes à faire m’ont un peu fait oublier ma fic. J’avais dit être plus régulier pendant les vacs, c’est raté ! ^^’

En plus, les cours reprennent la semaine prochaine, ça va rien arranger tout ça…

ANZEN
Bah ouai ! C’est cool de voler une banque ! Après, tout dépend à laquelle tu t’en prends ^^ (celle en question est moins cool ><).


Tu sais que, techniquement parlant, si je meurs, je peux plus écrire ? XD

BLAST
En fait, je t’avoue avoir longtemps hésité avant de décider de cette histoire du métarex endormi. Elle peut être vu malgré tout comme étant assez tirée par les cheveux (M’enfin, à mon niveau, c’est tellement désespéré que je dois plus avoir de cheveux XD).

Arf ! T’as l’air de bien m’connaitre maintenant. x) J’espère seulement que ce sera suffisamment en place pour que ça continu à t’intéresser.

Bon alors après c’est vrai que, techniquement parlant, on peut pas ressusciter les morts (théorie qui sera remis en cause plus tard dans la fic ><). Mais tu sais bien que j’aime Tails à un point qu’il me serait impossible de ne plus faire souffrir. Niark ! Niark !

Je te remercie pour tout les encouragements, ça fait plaisir. =3


ESTRELLAAA
Coucou ! :)
Ça fait plaisir de voir de nouvelles personnes poster ! Je t’en remercie pleinement !

Etant un très grand fan de Taismo, je ne peux qu’acquiescer d’un + 1000. XD
Sinon, t’as l’aire d’être aussi une grande fan de Tails ! Tu dois surement me détester pour tout le mal que je lui fais. x)
Un jour viendra, je le libérerai de ces caprices. (Mais je promets rien, hein ? ><).

Moi aussi ! xD
Je ne sais toujours pas comment je vais ficeler convenablement cette affaire. Je pense donner la réponse d’ici une grosse dizaine de chapitres (ça me laisse de la marge)
Sinon, étrangement, je te comprends tout à fait vis-à-vis des cours de français. x) On a dû être bercés avec les même textes infinissable et bien ennuyant. x_x

Et bien sinon, cela me fait très plaisir de savoir que cela te plait. J’espère qu’il sera de même pour les suites. =3
Et merci pour les encouragements vis-à-vis du stage. ^^ Je l’ai terminé à présent, mais il reste encore un long rapport à rédiger.

OMBRE NOIRE

Salut ! =)
Tout comme pour Estrellaaa, ça me fait plaisir de recevoir des commentaires de nouvelles personnes. J’espère que la suite de fic te plaira tout autant. >w<


Là, j’ai envie de dire : enfin ! Un fan d’amy ! Je commençais à croire que plus aucunes personnes ne l’appréciaient.
Il est vrai que je n’ai pas vraiment fait de belles louanges au Sonamy. ^^’ Cela s’améliorera petit à petit. ;)

Sinon, ne t’inquiète pas pour l’orthographe, même si tu t’estimes mauvais, je ne te réprimanderai pas si tu me signal des fautes, au contraire, ça m’aide bien. ^^
Vis-à-vis des dialogues, ça me rassure aussi un petit peu que tu y trouve un manque, car je commence à le ressentir aussi comme un point négatif. J’essaierai d’être moins restrictif à ce sujet. ><
Et je te remercie pour les compliments. ^^

 

Alors là, je vais demander aux lecteurs de me suivre un peu dans mon délire. Après avoir visité des catacombes surnaturelles (en pleins désert, oui messieurs dames !), puis après avoir découvert l’empire states building à l’intérieur d’une montagne, attendez vous à ce que les prochains chapitres ne soient pas du tout normaux. XD







La nuit était apparue plus rapidement que prévue. Du moins, les énormes nuages grisâtres et menaçants qui régnaient en maîtres au dessus de la mégalopole avaient rendu l’atmosphère plus froide, humide, voir même sombre. La pluie, qui se voulait incessante, balayait les moindres petits recoins de la cité, cherchant à éliminer les petites parcelles de sol sec qui subsisteraient. Tails et ses deux amies n’étaient pas parvenus à fuir le courroux de ce déluge si grandiose. Le parapluie qui avait donné tant d’espoir aux trois hybrides venait de rendre l’âme, complètement écartelé par la force d’une rafale. Après avoir franchi les quelques kilomètres qui les séparaient du Typhon, ce fut un soulagement pour le petit groupe de retrouver l’air sec et climatisé qu’ils désiraient tant. Se déplaçant vers le poste de commandement, chacun essaya de se sécher du mieux qu’il le pouvait. Tails essora une énième fois ses deux queues noyées d’eau de pluie tout en gigotant ses membres, espérant se délaisser de sa nouvelle fourrure trempée. Les filles semblaient quant à elle avoir plus de mal à se sécher. Effectivement, leurs vêtements inondés recouvraient leur corps si désagréablement qu’ils se frigorifièrent progressivement. C’est au rythme des claquements de dents et de leurs plaintes qu’ils finirent par rejoindre Knuckles et Sonic, qui semblaient très concentrés sur leur partie d’échec. Dès qu’ils les virent arriver, ils explosèrent de rire. Difficile de savoir si le plus cocasse des trois était Tails, complètement ébouriffé, Cream avec ses habits qui n’avaient plus aucunes ressemblances, ou Amy qui était complètement décoiffée.

-On peut savoir ce qui vous fait rire à ce point ? Demanda Amy, à présent menaçante.

Les deux concernés ne prirent pas la peine de répondre, continuant à rire stupidement. Et ce n’est pas de voir Tails, qui ressemblait à présent à une peluche, se diriger vers son poste qui permit de calmer les hilares.

-Le téléchargement a réussi ? demanda soudainement le renard en pointant son ordinateur du doigt.

Sonic se contenta de lever son pouce vers le haut en faisant un sourire. Les deux filles qui ne pouvaient pas attendre plus longtemps annoncèrent qu’elles partaient se changer. Tails, de son coté, quitta son poste, informant qu’il devait aussi partir se sécher. Knuckles, qui se remit à sourire en voyant la peluche s’écarter, regarda à présent l’échiquier. Maintenant en total osmose avec ses pions, il rappela à son adversaire que c’était à lui de jouer. Le hérisson qui en avait oublié son jeu se contenta de céder un « vraiment ? » en déplaçant une pièce de l’échiquier, suivit d’un «échec et mat». Alors que l’échidné commençait à dénoncer une tricherie de son partenaire, Sonic s’assit sur le siège de Tails en ouvrant le dossier téléchargé. Il ignorait ce que le renard avait en tête et s’empressa de découvrir le fichier en question. Sous les accusations de son partenaire, toujours aigri de sa défaite, il palpa un écran tactile qui dévoila quelques claviers. En tapotant sur une touche, le hérisson fit apparaitre un grand hologramme vert.

- Qu’est-ce que t’as encore fait ? Demanda Knuckles en s’approchant du plan en trois dimensions.
- Regarde ! Tails a réussi à récupérer les plans de la banque !

En réglant quelques boutons, les deux hybrides découvrirent la complexité de la banque, demeurant même très surpris par certaines pièces.


A présent complètement sèches et revêtues, les deux filles s’étaient retrouvées dans la chambre d’Amy, discutant de leur petite escapade. La hérissonne ne cacha pas sa frustration quant à l’attitude de Tails. Elle assura d’une voix peinée qu’il fallait changer les idées du renard, trouver quelque chose qui lui ferait oublier son désastre.

-Mais Amy ! C’est son choix ! Il t’a même dit qu’elle était définitivement gravée sur son cœur ! On n’y peut rien…

La hérissonne plongea sa tête dans ses mains en soupirant et s’assît sur son lit à coté de Cream. Elle lui expliqua que cela devenait lassant, voir insupportable. Un ami qu’elle avait toujours connu souriant et aimable venait de mourir, remplacé par un renard sombre qui voulait s’enfermer aux autres et garder son malheur, comme si c’était la chose à laquelle il tenait tant. Elle ne pouvait pas le laisser dans cet état, elle ne le voulait pas. Les pleurs de leur compagnon à deux queues devaient cesser.

Cream soupira à son tour, mais se contenta d’un « ça passera surement avec le temps ». La lapine avait conscience que Tails avait besoin d’oublier son malheur et de s’ouvrir vers d’autres horizons, mais il était hors de question d’essayer de jouer avec les sentiments, de jongler avec le cœur des autres. L’amour ne devait surement pas être forcé, et de toute façon, elles avaient déjà presque tout essayé vis-à-vis du renard. Tails s’opposait à toutes formes de changement, rejetant avec force ces idées de renouveau. Revoir leur ami comme elles l’avaient toujours connu semblait bel et bien impossible. Il fallait faire comme ça… C’était du moins la conclusion que les filles durent tirer.
Amy plia les serviettes avec lesquelles elle s’était essuyée, puis en les rangeant soigneusement dans un placard, elle accepta, contre son grès, de laisser faire les choses.


Tails était allongé sur son lit avec un sèche-cheveux dans une main. En respirant profondément, il laissa sa main orienter le souffle chaud de l’appareil qui lui procura beaucoup de bien. Un son bien fort et le plus souvent agressif sortait de cet engin, mais bizarrement, ce son l’apaisait. Comment pouvait-on rester indifférent devant ces moments de paix, où tout semblait s’arrêter ? Ce son continu, constant et si propre entra dans les oreilles du renard puis pénétra dans son crâne, cherchant à faire disparaitre tout les soucis existant. Dans une profonde expiration, le renard ouvrit ses yeux pointés vers le plafond. Sa fourrure semblait à présent sèche et radieuse, presque brillante à la lumière.

-De toutes façons, c’est pas grave, céda-t-il à lui-même. Elle n’aura plus aucuns mauvais souvenir sur ce qu’il c’est passé d’ici ce soir.

Etrangement, cette image de la renarde qu’il avait vue dans le magasin d’habillement ne voulait pas s’enfuir. Ce n’était peut-être pas de l’amour, mais plus une peur étrange. Une peur si enfouie en lui-même qu’il n’arrivait pas définir…

-Non ! Elle ne me plaisait pas ! Continua-t-il, tout seul.

Cette peur était-elle celle de se sentir aimé ? Une peur incontrôlable du bonheur ? Un bonheur qui lui ferait oublier pourquoi il est si triste ? Ou bien pire… Il s’agissait peut être d’une peur de rendre jalouse l’âme qui berçait sa volonté la plus profonde.
Tails se redressa et éteignit le sèche-cheveux qui laissa le silence reprendre son trône, puis il regarda sa plante, toujours aussi discrète, mais pourtant bien présente.  

- Je t’assure qu’elle ne m’intéresse pas ! Tu peux me croire ! Expliqua-t-il à la pousse. Tu sais très bien qu’il n’y a que toi que j’aime ! Même si tu ne peux pas être à coté de moi et me parler, c’est toi que j’attendrai quoiqu’il arrive !

En laissant le silence rompre le monologue, Tails se rapprocha pour s’agenouiller devant le pot de fleur.

-Tu peux avoir confiance en moi, tu es la seule personne qui peut me rendre heureux…

En enlaçant maintenant le pot et en caressant quelques feuilles, il supplia d’une voix triste.

-S’il te plait, ne m’en veux pas… je t’aime trop pour ça…  

Après quelques minutes dans un silence complet, il se sépara du pot de fleur et partit se regarder dans un miroir. Il se mit à rire, se sentant ridicule de parler seul, à une plante sans pensée ni réflexion. Tails ne voulait pas qu’on sache qu’il parlait à sa fleur. Ce n’était pas la première fois, mais cela le gênait. Il savait que réciter un monologue à un objet n’avait rien de rassurant. Pourtant, cela lui faisait beaucoup de bien. En adressant un dernier sourire à la plante, il sortit de sa chambre pour rejoindre ses amis.


Sonic était toujours en train d’explorer le contenu de l’hologramme qu’il avait fait apparaitre. Sans que cela ne le paraisse, la banque qui détenait l’émeraude prisonnière était gigantesque. Alors qu’il s’apprêtait à montrer quelques détails à Knuckles, les filles réapparurent, prêtes pour la mission nocturne. Sonic ne put s’empêcher de faire une remarque quant à l’ancienne tenue des filles, rigolant tout en scrutant le plan en trois dimensions. Amy lui administra un regard peiné, avant de demander aux garçons de ne pas trop brusquer Tails.
Comme s’il s’agissait d’une habitude, ces derniers soupirèrent en demandant ce qu’il lui était arrivé. La hérissonne se contenta de répéter sa dernière réplique, ne voulant pas expliquer comment c’était fini son escapade. Ceci ne ferait que refroidir l’ambiance, et surtout, cela décrédibiliserait beaucoup le renard aux yeux de ses amis.

Au même moment, celui-ci apparut dans la pièce. Sans plus attendre, il alla se placer dans son siège et remarqua que l’hologramme qu’il avait téléchargé occupait le centre des débats.

-Ah… Vous l’avez ouvert, dit-il en tapotant quelque chose sur son clavier.  

Il s’étira en remuant légèrement sa tête, puis confirma que le fichier ouvert était bien un plan de la banque. Le renard effectua maintenant un zoom vers le compartiment qui semblait contenir l’émeraude, et signala qu’il avait un plan.

-Par contre, il y a quelque chose d’anormal, continua-t-il. On ressent une différence d’énergie très importante au niveau de l’étage inférieur. Il se pourrait que certains engins produisent de l’énergie en très grande quantité sous la salle des coffres. Malheureusement, je n’ai pas réussi à pirater l’hologramme de cette partie de la banque.

Soudainement pris d’un froid dans le dos, Sonic demanda s’il pouvait s’agir d’un système de défense, lui qui redoutait ce vol plus que les autres membres du groupe.

- Je ne sais pas vraiment, et cela parait bien étrange. Mais s’il s’agit bien d’un système de protection, je ne vois pas comment il pourrait fonctionner. En attendant, je sais qu’après avoir franchi la porte à code juste après l’ascenseur, vous trouverez un long couloir qui permet d’accéder à la salle des coffres. Et dans ce même couloir ce trouve une porte menant vers la salle des commandes. Pour contourner le système de sécurité, il va falloir que vous la détruisiez.

-Attends ! Coupa Knuckles. T’es en train de nous dire qu’on sera vulnérable jusqu’à ce qu’on détruise ta salle ? C’est super risqué !

Le renard se redressa sur son fauteuil et se risqua à affirmer qu’il s’agissait de la seule issue. Redoutant les répliques de ses compères, il continua en affirmant qu’il ne pouvait que mettre les caméras hors service en se connectant sur le réseau de la banque. Voyant que cela semblait gêner ses amis, il rappela que pour contrecarrer le système de sécurité, ils devaient détruire la salle de commande. Un silence s’installa dans la salle. Une nouvelle fois, même dans le cas d’un vol, il fallait improviser. Bien que cela rebute les hybrides aux premiers abords, ils finirent chacun par accepter qu’il s’agissait de l’unique solution pour récupérer l’émeraude. Dans un soupir, Tails scruta une nouvelle fois l’hologramme. Cela risquerait d’être compliqué, mais il fallait passer cette difficulté.

-Il faut que je m’occupe du piratage en restant sur le typhon, Cream et moi ne viendrons pas, reprit le renard.

-Quoi ! S’exclama la lapine. Pourquoi je ne pourrai pas venir ?

Tails regarda son amie qui lui porta un regard plongé dans l’incompréhension. Elle en avait déjà assez fait, risquant sa vie bien trop de fois pour quelqu’un de son âge. Puis il s’agissait là d’une mission très dangereuse. Il lui expliqua qu’elle serait trop vulnérable pour accompagner ses amis. Cette dernière porta son regard vers le bas en prenant Cheese dans ses bras. Elle voulait tellement montrer qu’elle méritait plus que ça, plus que ce titre du gamin incapable. Cette déception ne laissa pas le renard indifférent. Comme pour le soulager de sa décision, Amy promit de prendre soin d’elle. Voyant de nouveau le regard suppliant de Cream, Tails accepta finalement qu’elle rejoigne le groupe.

Ils n’attendirent pas d’avantage. Le groupe d’hybride partit rapidement à la rencontre de leur prochaine cible. Il fallut retraverser toute la ville, revoir des néons violenter leurs vues, puis s’attendre à être l’objet des violentes bousculades des passants. Des passants qui se faisaient cela dit, bien moins nombreux. En effet, les heures stressantes de travail rendant la population si énervée et pressée s’étaient transformées en des heures de détente. Cette même détente où l’on pouvait ressentir l’exaltation tranquillisante des habitants. Ces mêmes instants de repos où l’on pouvait renifler les délicieuses odeurs des restaurants se dégageant des plats de la clientèle fortement apaisée. Cette même période où l’on pouvait se reposer et laisser s’évaporer toute la pression écrasante d’une journée. Ces somptueuses vapeurs de relaxation étaient omniprésentes, pénétrant allègrement dans les corps de chacun des citadins. Des citadins qui ne se doutaient pas de la dangereuse opération qui allait se réaliser.

Les hybrides y étaient enfin arrivés. Les portes de la banque, toujours ouverte, s’apprêtaient à gober leurs prochaines proies. Ces portes ouvertes alarmèrent par ailleurs le groupe qui s’attendait à devoir les forcer. Cream demanda, à travers son détecteur d’émeraude, si Tails savait pourquoi elles n’étaient pas fermées à une heure si tardive. Celui-ci, essayant de chasser toutes idées de pièges dans son esprit, déduisit qu’il pouvait s’agir d’un oubli. Afin de rassurer ses amis, il affirma que ce qui était à protéger se situait au cœur de la banque et que le hall d’entré ne décelait aucunes richesse. La fermeture des portes d’entrées ne devaient ainsi porter qu’un faible intérêt au responsable.

Alors qu’ils avaient une sérieuse impression de tomber dans un guet-apens, ils pénétrèrent à l’intérieur de la banque, surveillant prudemment leurs arrières. Puis, après avoir franchi plusieurs mètres au ralenti, Amy signala brusquement la présence de plusieurs caméras de sécurité, produisant succinctement plusieurs éclats lumineux rougeoyants. Au même moment, ces dernières produisirent quelques bruits stridents et arrêtèrent de balayer le hall de leur champ de vision. Tails rassura soudainement qu’il était parvenu à bloquer les caméras de sécurité en implémentant un virus sur le réseau internet de la banque. Sans plus attendre, les hybrides prirent l’ascenseur menant au coffre protégeant l’émeraude. Une fois arrivés à destination, ils virent le même clavier qu’ils avaient côtoyé auparavant. Un clavier qui protégeait une porte blindée fortement sécurisée.

-On fait comment maintenant ? demanda Sonic qui ne voyait plus comment avancer.
-Heu… je n’ai pas le code, se contenta d’avertir le renard. Vous allez devoir improviser.

Instinctivement, tout le monde se retourna vers Knuckles qui dans un soupir lâcha :
-J’ai compris…

L’échidné regarda la grande porte, si fièrement refermée. Il respira profondément, repensant à ce qu’il c’était passé dans la crypte. Ce jour où il avait essayé de détruire une porte, se faisant plus mal qu’autre chose. C’est avec une pointe d’inquiétude et d’appréhension qu’il recula son poing. Chargeant ce dernier, il poussa un grand cri avant de déchainer toute sa puissance sur la porte. Dans la peur de reproduire le même échec qu’auparavant, il y avait mis beaucoup plus de puissance que d’habitude. A tel point que la porte s’ouvrit d’elle même dès que le poing de Knuckles entra en contact avec elle, laissant d’imposants ars électriques la décorer. L’échidné regarda le nouveau passage libre, essoufflé devant cette décharge de puissance. Avec un sourire narquois il céda le passage à ses compagnons qui n’avaient plus qu’à avancer dans ce nouveau couloir. Cela-dit, il perdit rapidement ce sourire en écoutant le bruissement frénétique d’une alarme lui violenter les oreilles. Les ampoules qui éclairaient le long couloir se rougirent soudainement, comme si le dispositif de sécurité venait de s’activer. 

-Magnifique ! La ville entière va maintenant être au courant du cambriolage ! Ironisa l’échidné. Avec un peu de chance, on arrivera à s’échapper sans se faire trouer la peau !

Alors que les hybrides sentirent leurs cœurs battre à la chamade, Tails s’exprima soudainement pour signaler qu’il ne s’agissait que d’une procédure de sécurité interne, laissant les frénétiques appels au secours de l’alarme s’entendre seulement dans le long couloir. En expliquant qu’il venait de bloquer la communication entre les différentes salles de la banque, Tails rassura ses amis qui comprirent qu’ils étaient donc les seuls à assister à cette procédure d’alerte. Sonic se rassura, concluant que cela aurait pu être bien pire. Pourtant, au même moment, des plaques tombèrent du plafond, dévoilant de monstrueuses mitrailleuses qui pointaient des rayons rougeâtres sur leurs nouvelles proies. Ses dernières, se démultipliant sur toute la longueur du couloir, réfrigérèrent les hybrides qui, ne sachant pas quoi faire, se regroupèrent, leurs cœurs battants à la limite de l’éclatement. Alors que les murs du couloir se fendirent à leurs tours, des robots densément armés apparurent, encerclant le groupe de voleurs. Complètement assailli, ce dernier ne fit pas un geste, observant la dangerosité des agresseurs. Ces robots, très simple dans leur design, étaient protégés par d’imposantes armures blanches, s’étalant sur tout leur corps. Mais le plus intimidant demeurait leurs armes. Il s’agissait du même type de mitrailleuses encastrées dans le plafond, ayant l’air bien plus virulentes. Voyant les gouttes de sueurs froides dégouliner promptement sur son front, Knuckles demanda à voix basse pourquoi aucuns des gardes ne se décidaient à attaquer. La voix de Tails retentit calmement des détecteurs d’émeraude, avertissant que les assaillants ouvriront le feu dès qu’ils détecteront un mouvement. Poursuivant qu’ils deviendraient inoffensifs une fois la salle des commandes détruites, il conseilla, également confus, de s’échapper rapidement.
Sans plus attendre, Knuckles affligea plusieurs coups sur ses ennemis qui, grâce à l’aide de Sonic, se détruisirent dans un fracas sonore. Dans la seconde qui suivait, les mitrailleuses tirèrent âprement sur les hybrides. Amy et Cream se couchèrent in-extremis, voyant les monstrueuses rafales de balles trouer le sol à quelques centimètres de leurs têtes. Puis Sonic prit les deux filles des mains et se mit à courir promptement afin de s’extirper de la foule de robot. Knuckles, profitant de cette faille rejoignit le groupe fuyant vers la salle des coffres. Alors que le couloir semblait ne jamais finir, les mitrailleuses continuèrent leurs vacarmes tendis que la meute d’androïde poursuivait rapidement les fugitifs.

De son coté, Tails paniqua, se rendant compte de son imprudence. Il ne s’était pas attendu à ce qu’un dispositif de sécurité soit si bien aboutit. Ayant l’impression d’avoir envoyé ses amis au peloton d’exécution, il s’affola, tapotant sur son clavier à une vitesse record. Il scrutait l’hologramme de la banque, essayant de guider le groupe et de stopper le système de sécurité. Mais il était bien trop protégé et le renard ne parvenait pas à le pirater, voyant l’écran de son ordinateur se teinter de nombreux messages d’erreurs. Il prit sa tête dans ses mains, récitant quelques phrases apaisantes d’une voix terrorisée afin de se calmer. Reprenant son micro, il communiqua plus tranquillement avec ses amis des conseils pour s’extirper de cette situation. L’hologramme lui donnait déjà une vision des choses, observant l’impressionnante longueur du couloir menant à la salle des coffres. Il conseilla aux filles de continuer leurs fuites, demandant à Sonic et Knuckles de pénétrer dans la salle des commandes afin d’y détruire les ordinateurs présents. Effectivement, cette salle était très proche de l’étage inférieur où une anormale différence d’énergie préoccupait le renard. Afin d’éviter toutes nouvelles surprises, il acquitta les filles de cette mission.

Les hybrides, étonnés par la longueur sans fin de leur voyage, commençaient à désespérer ne voyant aucunes salles ni aucunes issues. Les virulentes rafales de balles virevoltaient de part et d’autre de la traversé, les menaçant à chaque secondes d’une mort douloureuse. Malgré leurs vives allures, certains robots parvinrent à rejoindre le groupe. Knuckles et Sonic devaient donc combattre tout en courant, chargeant en boule pour l’un et défonçant des poings pour l’autre. Alors qu’ils commençaient à se sentir piégés, ne voyant pas comment échapper au surnombre de mitrailleuses, ils comprirent qu’ils s’approchaient d’une porte. Réalisant qu’il s’agissait enfin de la salle des commandes, les deux garçons pénétrèrent à l’intérieur tendis que les filles continuaient leurs fuites vers la salle des coffres. De son coté, Cream commençait à s’essouffler, ne supportant pas l’allure de la course. Amy, tout aussi essoufflée, lui prit la main en l’encourageant. A son tour, elle dut détruire les robots les plus véloces en dégainant son marteau fatal. Continuant cette mascarade pendant quelques minutes, les filles, piégées, arrivèrent devant la salle des coffres qui, en toute évidence, était solidement fermée.

Knuckles et Sonic venaient d’entrer dans la salle des commandes qui, à leur grande surprise, n’était pas verrouillée. En observant cette nouvelle salle, ils virent une pièce spacieuse munie de très nombreuses turbines de tailles gigantesques qui générait un bruit monstrueux, tournant à plein régime. Ces dernières produisaient de temps en temps quelques arcs électriques inquiétant, laissant un afficheur numérique expliciter certaines statistiques selon des couleurs différentes. En progressant à l’intérieur, ils aperçurent un nombre incalculable d’ordinateurs, tous plaqués contres les murs, ayant chacun des fonctionnalités différentes.

-Vous devez détruire les ordinateurs ainsi que les turbines et repartir vers la salle des coffres ! S’exclama soudainement la voix de Tails qui, à travers les détecteurs d’émeraudes, pressa ses amis.

En effet, plus vite ces appareils seraient neutralisés, plus vite il pourrait contrôler le système de sécurité, et plus vite les filles seraient sauvées. Ainsi, les deux hybrides se mirent au travail, détruisant les ordinateurs qui explosèrent en échappant de nombreuses étincelles. Quant aux énormes turbines, il leur suffit de donner des coups sur les afficheurs numériques pour voir les engins perdre le contrôle. Tant et si bien que ces dernière prirent le feu, s’activant à une vitesse critique. Au bout de seulement quelques minutes, la quasi-totalité des appareils de la salle de commande était devenue inutilisable. 


A présent bloquée par la porte de la salle des coffres, Amy et Cream virent les robots poursuivants les rattraper rapidement, stoppant cela dit leurs tirs. Croyant qu’elles allaient se retrouver à terre, balafrées par de violentes balles, les filles comprirent que les tourelles de défense venaient également de stopper les tirs. Ces dernières, après avoir émis quelques bips étranges se rangèrent de nouveau dans le plafond, à leur emplacement originel. La hérissonne, voyant son espoir se rebiffer d’un coup, fonça vers la meute de robot, donnant de fermes coups de marteau aux androïdes situés en premières lignes. Après en avoir éliminé quelques uns, la meute s’écarta pour laisser circuler un robot bien plus massif, décoré de part et d’autre de son armure par de fines rayures bleuâtres. Comme s’il s’agissait d’un meneur de groupe, les autres androïdes reculèrent en laissant les deux petites proies au nouveau venu. Tentant le tout pour le tout, Amy courut vers celui-ci d’un air menaçant. Pourtant, son marteau n’eut pas le temps d’atteindre sa cible. Le robuste adversaire venait de décliner un coup en plein crâne de la hérissonne qui, titubant quelques secondes, se fit agripper le coup d’une ferme poigne. Admirant son ennemi comme un trophée, l’androïde comprit qu’elle ne posait plus de résistances, se laissant étouffer. Ce vigoureux automate, ne voyant plus quoi faire de son butin, jeta énergiquement la hérissonne qui s’abima contre la solide porte. Un son strident résonna quelques secondes, résultant du choc.

-Amy ! Tu vas bien ? S’écria la lapine en prenant son amie dans ses bras.

Alors qu’aucunes réponses ne retentissaient, Cream découvrit avec effroi un filet de sang dégouliner du front de la blessée. Instinctivement, elle lui vérifia le pou. La hérissonne était toujours en vie, bien que le coup l’ait nettement assommé. Portant maintenant son regard vers le robot qui s’approchait lentement de la lapine, celle-ci, effrayée enlaça son amie. Les deux fugitives, à présent désarmées et inoffensives, pouvaient être éliminées. Effectivement, le solide adversaire sortit à présent un fusil à pompe dont il pointa l’embout sur le crâne de la lapine. Sentant que sa dernière minute était arrivée, des sanglots émergèrent de ses yeux. Alors qu’elle imaginait déjà l’état de son effrayant cadavre après le coup de grâce, elle ne sentit pas le tir se déclencher. Rouvrant ses yeux avec un cœur battant si fort qu’elle en souffrait, elle réalisa que les robots tombèrent au sol, se déconnectant uns par uns. Puis, regardant son assaillant, elle le vit tomber à la renverse, tirant de son arme sur le plafond, comme s’il s’agissait d’une dernière tentative. Constatant avec effroi la profondeur du trou que le tir venait de creuser, Cream poussa un cri, pensant à l’horrible image qu’aurait dégagé sa dépouille si elle avait hérité du coup. En reprenant son calme, elle s’avança vers l’androïde au sol. Il était maintenant déconnecté et inoffensif. La voix terrorisée de Tails retentit soudainement des hauts parleurs du couloir, demandant si les filles étaient blessées.
La lapine, comme pour se délaisser de toute sa frustration, hurla puissamment d’une voix affreusement aigue, ne comprenant pas comment elle avait pu survivre à une telle attaque.

Tails cru que ses tympans allaient exploser devant l’horrible cri qui émettait de son écouteur. Il dut reposer sa question pour que la lapine lui réponde qu’Amy était assommée. Inquiet, le renard se replaça sur son siège, séchant les gouttes de sueurs qui témoignaient de son stresse. Il venait de pirater le système informatique de la banque et, après s’être débarrassé des tourelles de défense, il était parvenu à déconnecter les gardes in-extremis. Son premier reflex fut d’utiliser les hauts parleurs pour annoncer qu’il contrôlait la banque. Reprenant doucement sa respiration, il dirigea, via son ordinateur, les appareils de la banque, assurant qu’à présent, aucunes alarmes ne pouvaient retentir. Tapant intensément sur son clavier, il dirigea certaines options, régla certains paramètres, et parvint à ouvrir la solide porte de la salle des coffre. Surprise, Cream vit la porte se découper en deux parties distinctes qui s’enfoncèrent dans des murs opposés.


Sonic et Knuckles étaient en train de se diriger vers la sortie de la salle des commandes. Mais ils durent être vigilants. En effet, les turbines en feu, projetaient de très nombreux projectiles tranchant, enflammant une grande partie des lieux. De plus, ce feu se propageait très rapidement, bloquant de nombreux passages. Alors que les hybrides s’étaient approchés de la porte de sortie, une soudaine plaque d’acier recouvra la porte, bloquant l’accès au fuyard. 

- Tails ! Arrête cette blague et ouvre-nous cette porte ! S’exclama le hérisson.

Au lieu de recevoir des excuses pour une blague ridicule, il entendit de nombreux jurons provenant de la voix paniquée du renard. Celui-ci avertit que le système de sécurité parvenait à effectuer des opérations que le renard ne pouvait pas contrecarrer, malgré ses fines manipulations. Les deux hybrides, à présent effrayés comprirent qu’ils étaient enfermés dans la salle des commandes. Dès qu’ils réalisèrent que le feu était de plus en plus gigantesque, avalant ardemment les outils informatiques, ils essayèrent de défoncer la porte qui s’était si étrangement renforcée. Tendis que Knuckles enchaina les coups dessus, Sonic essaya de charger en prenant du recul. Malgré leurs efforts, cette porte était toujours aussi fièrement fermée, ne gardant aucunes égratignures des puissants coups des captifs. De son coté, le feu ne cessait de gagner du terrain, rendant l’atmosphère de plus en plus brulante. Ne voulant perdre d’avantage d’un temps précieux pour s’échapper de cette rôtisserie, les deux prisonniers examinèrent les éléments de la pièce n’étant pas encore carbonisés. Alors que Sonic recherchait un objet pour détruire la porte, l’échidné frappa violemment sur une grille qui, se brisant facilement, dévoila l’accès vers un conduit d’aération. Sans s’attarder d’avantage, ils pénétrèrent, à quatre pattes, dans cette sortie plutôt refermée. Ravis d’avoir échappé aux dangereuses flammes, les deux compères demandèrent au renard des explications sur cette étrange porte qu’il était censé contrôler. Perdu, le renard expliqua ne rien y comprendre. Le système de protection de la banque était tellement complexe que Tails ne parvenait pas à tout manipuler.

-Donc, à n’importe quel moment, on est tous susceptible de tomber nez à nez avec un robot mitrailleur ? Conclu railleusement l’échidné. T’as au moins les possibilités de nous dire où est-ce qu’on ce dirige ?

Le renard, regardant son hologramme, dut modifier certaines options de son ordinateur pour voir la mappe en 3D changer de couleur et de contenu. Celle-ci, affichait les conduits d’aération d’un rouge vif. Pourtant, en observant la position des hybrides, il commença à s’inquiéter.

- Je vois où vous êtes, mais vous avez emprunté un chemin qui s’enfonce progressivement sous la banque, là où se situait la différence d’énergie dont je vous avais parlé tout à l’heure.

Malheureusement, il ne pouvait observer cette partie de la banque, voyant le parcoure sur l’hologramme s’effacer progressivement. Dans un soupir inquiet, il informa à ses amis qu’en progressant dans le conduit d’aération, il perdrait leurs traces, ne pouvant plus les guider. Se contentant d’expirer fortement, Sonic et Knuckles poursuivirent leurs avancées, qui les mèneraient vers une pièce inconnue.
De son coté, Tails vit apparaitre de nouvelles gouttes de sueurs sur son front. Les essuyant d’une respiration tremblotante, il fit un état de la situation. Une alarme avait retenti dans le couloir, mettant en grand danger les quatre hybrides. Heureusement, les garçons avaient réussit à détruire la salle de commande, laissant la vie sauve à Amy et Cream. Tendis que la hérissonne était assommée, la salle des coffres était maintenant accessible. Quant à Sonic et Knuckles, ils s’aventuraient dans un chemin décelant probablement de nouvelles surprises. Jusqu’à présent, les hybrides ne s’était pas fait repérer, ne déclenchant qu’une alarme dans un couloir refermé. Bien que la situation se présentait plutôt bien, Tails avait peur. Il présentait que cette banque, anormalement protégée, n’avait pas finit de les surprendre, et qu’elle les obligerait à faire preuve de beaucoup d’attention et de sang froid.   





Maintenant, j’aimerais vous faire part de quelques choses. Ne voulant pas que ceci influence vos impressions sur la lecture du texte, je rajoute ces commentaires sur le chapitre seulement maintenant.

Alors ce chapitre est différent des précédents, car il a été écrit très récemment (les autres étaient écrit depuis déjà trèèès longtemps, je me contentais de les relire et de les corriger). A partir de maintenant, je me remet à écrire les suites, et comme cela fait bien longtemps que je n’ai plus écrit comme ça, j’aimerai avoir vos avis. Y-a-t-il un changement dans le style ? Comment avez-vous ressenti ce chapitre comparé au douze premier ?

Je me permets de poser ces questions car mon impression ne suffit plus trop à me guider (Par exemple, j’ai relu plusieurs fois ce chapitre. Un coup je le trouve bien sympa. Un autre, je le trouve minable. Je commence à m’y perdre un peu).

Aussi, je me fais une nouvelle frayeur vis-à-vis des fautes d’ortho. Je sais pas pourquoi, mais j’ai la sérieuse impression d’en avoir laissé un bon tas, malgré plusieurs vérifs.
Donc, voila ! N’hésitez pas à être critique et à dénoncer les points négatifs dans votre lecture.

Sinon, j’ai déjà écrit le chapitre suivant (il n’est pas encore vérifié ni corrigé), mais je me risque pas à donner une date pour le poster. Sinon, je sens que je vais encore prendre du retard…

C'était nul.



Non, c'est une blague ! J'ai bien aimé le style et les fautes bah je les ai pas vu tellement que j'étais dedans ! 

Mais merde, t'aurais pu faire crever Amy, quoi ! xD *se fait tabasser*


... Mais je veux voir Shadow, moi.*SBAF!*

Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah la suite !! -se calme-

Pour le retard, je te pardonnes, pour la simple et bonne raison que j'ai été simplement emballée par ce chapitre !

Wahou quoi, l'action était très présente, avec de magnifiques decriptions comme je les aime. Pour ma part, j'ai très bien réussit à m'imaginer les scènes, entre Amy qui se fait assomer et qui saigne de la tête (fais gaffe à toi è_é), mes p'tits Knux & Sonic qui sont pris au piège dans un chemin qui les conduits au sous-sol, et mon ptit Tails stressé pour l'état de ses amis, c'est tout ce que j'aime ça !

Bon, le passage où il parle à la plante de Cosmo m'a bien fait sourire (: Je le trouve trop chou mon Tailsounet ♥ -sort- Je sais pas si c'était fait pour faire rire, mais ça a apporté un peu de légerté à ce chapitre remplit d'action ! Et je le redis : j'adore !  Et puis le début aussi avec les gars qui se moquent ajoutait aussi un peu d'humour (:

Niveau fautes, j'en ai pas trop remarqué ^^ Mis à part quelques fautes comme :

Inquiet, le renard se replaça sur son siège, séchant les gouttes de sueurs qui témoignaient de son stresse "Stress" il me semble, je vais rien dire de sûr là-dessus ^^"

Ce genre de fautes avec les "e", rien de grave, je suis exactement pareille ^^" Sinon il me semble pas en avoir relevé niveau conjugaison ^^

M'enfin, j'ai hâte de voir la suite, et j'espère voir mon Tails aller mieux sinon ... -prépare les armes- MOUAHAHAHA 8D -va se pendre-

Je te souhaite bon courage pour l'école, j'ai reprit aussi et c'est pas super super -_-
Allez, à bientôt ! :D

Re !

Bon bah… Même en essayant d’être rapide et le moins fainéant possible, j’arrive pas à être suffisamment efficace pour rédiger un chapitre toutes les deux semaines. Donc je crois qu’à partir de maintenant, je posterai peut-être un chapitre tout les mois. =S

Mais après, je vous l’admets, je fais un travail annexe à cette fic qui n’est pas forcément nécessaire, notamment le dessin de ma fic (Même si d’un certain coté, je jugeais super important de remplacer l’ancien XD).
Depuis le temps que je disais que j’allais refaire ce dessin, je suis finalement parvenu à le terminer. Allez, trêve de blabla, voici la bête :



Mine de rien, il m’a quand même pris énormément de temps si on compte le dessin, le line et la colo. ^^ Pour plus d’info dessus si ça vous intéresse, vous pouvez les lire sur ma page Da. (Suffit de cliquer sur l’image =p).

Sinon, fanficment parlant (Paf ! Un mot à breveter), le chapitre est ici plutôt court mais dépasse de peu la limitation de caractères. Donc ne vous étonnez pas si vous trouvez les deux postes cours, c’est normal ><.

 
ANZEN

._.’

‘Meurt d’une crise cardiaque…’ XD
Merci de m’avoir donné ton avis dessus, si tu ne sens pas de différence, c’est déjà ça. ><
Mais sinon, pourquoi tu veux qu’elle meure Amy ? ‘Fait des yeux de chatons triste’ Et tu devrais déjà être contant, elle s’est faite violemment tabassé. XD

Estrellaaa

Merci ! Ça me fait vraiment plaisir ! ^^
Alors, comme tu t’en doutais bien, la scène où Tails parle seul était en fait pour rajouter une dimension un peu folle au chapitre. >< Temps mieux si cela t’as fais sourire (parce que d’origine, je n’avais vraiment pas l’attention d’y mettre un aspect humoristique ^^’).
Merci encore pour la faute relevée. J’essaierai de corriger ce genre de faute à l’avenir. (M’enfin, moi niveau faute, je ferais mieux de rien promettre, sinon je sens que je vais encore faire des conneries… ^^’).


._.’
‘Lis le scénario’ Mais… j’avais prévue de continuer son malheur pendant environ 20 chapitres… ‘pataper >_<’
Sinon merci pour les encouragements. ^^’ M’enfin, je vais éviter de me plaindre, je bosse que 20 heures par semaines… =). Je te souhaite aussi plein de courage !


Allez, suite !




Cream s’avança dans la salle des coffres, réalisant qu’elle infiltrait enfin le cœur de la banque. Surprise, elle découvrit une pièce gigantesque dont les coffres cubiques, entassés les uns sur les autres, formaient de gigantesques murs, redéfinissant la forme initiale des lieux. La hauteur était vertigineuse, semblant n’avoir aucun plafond tant elle souhaitait s’étendre. En s’afférant aux gigantesques cloisons métallisées, elle identifia plusieurs ampoules qui se distinguèrent par leurs couleurs et leurs façons d’imposer une ambiance inquiétante. Certaines se délectaient d’une couleur blanche vive pour y louanger de majestueux chiffres noirs, peints sur des dizaines de mètres. Ils devaient à coup sûr servir à hiérarchiser les innombrables coffres selon des bloques différents.  
Ne sachant pas quoi faire, Cream alla chercher Amy qui, s’étant faite violement assommer, gisait toujours dans le couloir menant à l’immense salle. Elle attrapa son amie par les mains et la traina jusqu’à un mur plus recourbé que les autres. La lapine la déposa le plus confortablement possible et s’afféra à sa blessure. Le filet de sang qui s’échappait de son crâne n’avait pas réduit, laissant s’écouler le fluide rougeâtre lentement sur son visage. Instinctivement, Cream fouilla dans une de ses poches et y retira un mouchoir, le tâtant sur la figure souillée de son amie. A mesure que cette dernière retrouvait un état présentable, le linge écarlate perdit quant à lui sa majestueuse blancheur, se gorgeant de sang dont quelques gouttes dégoulinaient des gants de la lapine. Alors qu’elle y porta son regard, elle fut parcourue de frissons. Du sang sur ses mains… Cela était insupportable.
Il est vrai qu’elle avait une grande soif d’aventure et une envie de montrer un âge mûr, mais ce genre d’image la dégoutait, l’obligeant à s’essuyer sur le sol en fermant ses yeux. Sans plus attendre, Cream dégaina un second mouchoir qu’elle attacha tel un bandeau sur la plaie ensanglantée de son amie, et repartit à la recherche de l’émeraude.

Se laissant guider par les signaux de son détecteur, la jeune hybride chemina dans de longues allées dessinées par la forme des coffres. Tendis que certains s’étendaient sur une vingtaine de mètres, d’autres n’étaient pas plus grand qu’une poignée de main. Tous ces caissons, dont les formes divergeaient à mesure que la lapine s’avançait, étaient munis d’un écran ainsi que de multiples carreaux lumineux. En s’intéressant à l’un des afficheurs, elle comprit qu’il y était affiché un texte ne comprenant que des « 0 » et des « 1 ». Trouvant quelques touches à sa périphérie, elle appuya dessus, comme si cela allait lui révéler le fonctionnement du système. Des qu’elle vit la couleur verte de certaines ampoules incrustées dans le coffre reluire d’un rouge profond, elle abandonna ses manœuvre, reprenant son chemin. Un chemin qui était cependant très monotone. Effectivement, les murs de coffrets étaient tous proprement rangés, se démultipliant de façons symétriques telles des rayons alignés au millimètre près. En découvrant que son avancée d’une centaine de mètres n’avait pas modifié le signal, elle continua sa découverte dans une salle semblant si insolite qu’elle en devenait effrayante.


Dissimulés dans les danses circuits d’aérations, Knuckles et Sonic rampaient à la recherche d’une sortie pouvant les mener jusqu’aux deux filles. Maintenant enfermés dans ces passages si étroits depuis plus d’une demi-heure, les deux compères commencèrent à trouver le temps long. Ils cherchaient avec peine une grille donnant accès à une nouvelle salle, mais le conduit était trop linéaire, n’offrant qu’une seule direction à suivre inlassablement. Puis, le circuit qui semblait s’enfoncer progressivement en profondeur, se sépara soudainement en plusieurs passages.

- C’est pas trop tôt, se rassura Knuckles. J’allais finir par croire qu’on ne tomberait jamais sur cette séparation.
- Heu… Où préfères-tu aller ? Demanda Sonic, ne parvenant pas à faire un choix entre les trois passages qui s’offraient à lui.

L’échidné qui ne voyait pas quel chemin était préférable se contenta d’un « tout droit » en hésitant. Le hérisson se retourna, lui affichant un regard peiné, lui qui venait de se plaindre de l’unique direction proposée par le conduit. Ainsi, ils continuèrent leurs avancées dans un chemin où l’odeur commençait à empester. Mais ils accélérèrent leurs rythmes, conscients que leurs aides étaient surement plus que nécessaire pour Cream et Amy. A mesure qu’ils avançaient, ils durent ramper de plus en plus bas, voyant l’espace libre se restreindre brutalement. Espérant ne pas tomber sur un cul de sac, ils virent quelques rebutantes dépouilles de rongeurs se putréfiant en synchronie avec l’état des lieux. Effectivement, le métal qui constituait les parois de l’issue semblait se décomposer, perdant de la matière par petites plaques. Alors que leur progression suivait le rythme des grincements, Sonic s’arrêta soudainement.

- Ne fais plus un bruit ! Ecoute ! Somma-t-il à l’échidné qui s’arrêta à quelques doigts de se cogner contre son interlocuteur.

En déposant son oreille sur les parois, il lui semblait entendre un écoulement. Comme s’il s’agissait d’un fluide se faisant intensément brasser, ce son témoignait de la présence d’une nouvelle pièce. Pensant qu’il allait enfin sortir de cet endroit confiné, un soudain craquement lui fit un froid dans le dos. Il n’eut même pas le temps de se retourner. Il se sentit tomber, comprenant que le conduit d‘aération venait de céder. Dans sa chute d’une dizaine de mètres, il réalisa avec effroi qu’il était en train de tomber dans un bassin rempli d’une eau jaunâtre. Comme une tentative pour éviter de se blesser, il adopta une position de plongeon. Pénétrant dans le liquide, son premier reflex fut de remonter à la surface, mais il ressentit un puissant courant descendant qui lui demanda beaucoup d’effort pour ne pas se faire avaler par le fond. Des efforts qui semblaient bien trop importants... Se sentant piégé par le virulent flux de liquide, il commença à s’enfoncer dans la profondeur du bassin. Puis, remontant étrangement à la surface, il remarqua que Knuckles le tenait d’une ferme poigne.

Reprenant tout d’abord son souffle, il réalisa qu’il avait chuté dans une sorte de torrent. Aussi étonnant que cela puisse paraitre à ses yeux, il semblait être tombé dans un ravin sous-terrain qui s’étendait si longuement qu’il n’en vit pas son aboutissement. Emportés par le courant, les deux hybrides tentèrent d’observer les lieux malgré l’acharnement de cette rivière à les attirer vers le fond. Soudainement, leurs parcours rencontrèrent de nombreux virages, au grand désespoir des hybrides. Dotés d’une impressionnante vitesse, ils s’écrasèrent brutalement l’un sur l’autre à chaque tournant. Des tournants qui semblaient être formés par de dangereuses roches coupantes se confondant avec des parois métalliques. Au bout d’une vingtaine de choc, les deux balafrés crurent périr dans les virages tant ils étaient nombreux. De son coté, l’étrange ravin sous-terrain semblait sans fin, s’écoulant sur des centaines de mètres. Pourtant, ce dernier arriva, ponctué d’une gigantesque turbine qui fouetta l’eau si rageusement qu’elle semblait disparaitre à son passage. Parcourus d’un haut le cœur, les deux compagnons tentèrent de nager à contre-courant. Mais cela leurs faisait plus perdre d’énergie qu’autre chose. Ils s’approchaient à une vitesse si grande de la turbine qu’ils ne pouvaient plus qu’admirer l’outil meurtrier. Celui-ci mesurait environ cinq mètres de hauteur et était de part et d’autre de son diamètre ciselé de plusieurs lames tranchantes. Il était maintenu entre les deux murs opposés par un axe tournant à très grande vitesse, s’enfonçant à l’intérieur des cloisons métalliques. Ce dernier était étrangement fin pour soutenir une turbine si lourde. Ce détail n’échappa pas à Knuckles qui voyait une infime chance de retarder sa mise à mort. Instinctivement, il saisit le hérisson par la taille et l’envoya fortement vers l’une des deux extrémités de l’axe tournant, sous les protestations de se dernier. Sonic ne comprit pas tout de suite pourquoi son ami l’avait projeté de cette façon et ce mit en boule afin d’éviter les chocs. Sentant qu’il venait de percuter quelque chose, il retomba dans l’eau. Dans le même temps, Knuckles s’était agrippé contre un mur et, par la force de ses bras, s’était approché vers l’autre extrémité de l’axe tournant, lui affligeant un coup de poing vigoureux. Acculé des deux cotés, l’axe se brisa sans poser de résistance, laissant la turbine se faire dévorer par les abysses du bassin.

Les deux hybrides se retrouvèrent finalement entiers, vers ce qui semblait être la fin de l’étrange torrent. Un petit espace hors de l’eau ainsi qu’une porte soldaient le terminus du parcours. Sans se faire prier, les deux hybrides sortirent de l’eau et s’allongèrent au sol, respirant fortement et essayant de récupérer de leur force suite à cette importante dépense d’énergie.
Après avoir reprit ses esprits, Sonic se releva, portant son regard sur le liquide du bassin. Malgré l’important débit du flux, celui-ci ne s’abîma pas contre la plateforme et semblait repartir vers le fond.

- Tu peux m’expliquer ce qu’il vient de ce passer ? Demanda le hérisson, toujours confus.

L’échidné se releva à son tour, expliquant à son partenaire qu’ils venaient de déloger la turbine en détruisant son axe de rotation. L’hybride bleu, surpris qu’un si gros appareil puisse se démonter si simplement tenta maintenant d’observer le fond du bassin.

- La profondeur est abyssale ! Qu’est ce qu’un tel circuit fait sous une simple banque ?
- Encore quelque chose d’anormal dans cette aventure… ça ne va pas nous changer de d’habitude. Répliqua son compatriote en haussant les épaules.

S’afférant maintenant vers la porte de sortie, Sonic tenta de signaler sa découverte à Tails. Cependant, dès qu’il tapota quelques touches sur son détecteur d’émeraude, celui afficha un contenu brouillé par d’imposants parasites, rendant l’engin inutilisable.

- A partir de maintenant, on est seul… Informa Sonic qui rajouta que le renard ne pourrait plus donner de ses conseils.

Posant sa main sur la poigné de la porte, il espéra que les prochaines salles ne soient pas aussi compliquées à traverser.


Cream commença à sérieusement s’ennuyer. Cela faisait bien longtemps qu’elle avançait tout droit, espérant voir le signal de l’émeraude s’amplifier. Comme pour s’occuper, elle dévisagea la forme des coffres qui pouvaient varier d’un simple cube à une figure impressionnante possédant un nombre infinie de face. Le silence était à la limite de l’inquiétant. La lapine, qui n’entendait que ses chaussures se frotter au sol carrelé de la salle, fut de temps en temps prise de doutes, regardant ses arrières. Se remémorant qu’elle venait d’échapper à la mort pour quelques secondes, elle scruta avec attention les recoins où pourrait se situer un robot garde. Malgré les vifs battements de son cœur, aucun danger ne semblait se présenter. Cream ralentit soudainement sa cadence, fatiguée de sa marche inutile. Son regard se posa sur sa jambe. La même qui avait souffert d’une inquiétante égratignure quelques jours plus tôt. Celle-ci avait complètement disparue, ne laissant ni marques, ni cicatrices. Jamais encore, une aventure ne semblait si étrangement se dérouler. Il y avait beaucoup trop de question, beaucoup trop d’énigmes irrésolues. Cette même incertitude devenait dangereuse pour le groupe d’hybride, habitué à réaliser des prouesses, sûr de lui. L’esprit de l’expédition pour sauver Mobius avait radicalement changé d’image. Elle qui y voyait l’excitation, la découverte et le bonheur d’être avec ses amis voyait à présent ces derniers disparaitre à petit feu, et le danger ainsi que la peur devenir omniprésents...

Puis la lapine pensa à sa mère. Sa mère qu’elle avait quittée pour la mission, sans l’en informer. Il est vrai que Vanilla avait l’habitude de laisser sa fille voyager quelques jours, laissant l’aventure lui dérober son enfant. Cependant, au bout d’une semaine sans nouvelles, elle devait surement se faire un sang d’ancre. Cream repensa aux bons moments avec elle, des moments qui étaient bien plus plaisants à vivre que ceux qu’elle était en train de subir. A son âge, elle aurait surement mieux à faire que de risquer sa vie dans la peur et la tristesse. Mieux à faire que d’admirer les somptueuses couleurs de la félicité se déteindre piteusement. Sentant ses yeux la picoter, comme s’il s’agissait un appel au secoure à sa mère, elle essaya de se ressaisir. Il ne fallait pas pleurer, ne pas démontrer son jeune âge aux autres et prendre le dessus en renforçant son courage.
La lapine, après avoir pris une grande bouffée d’air, se mit à courir. Courir pour en terminer rapidement, courir pour revoir sa mère le plus vite possible. Soudainement, sa motivation semblant être récompensée, le signal de l’émeraude s’intensifia. Reprenant le sourire, elle comprit que l’émeraude était enfin à sa portée. Il lui fallut avancer de quelques centaines de mètres et changer de rayon pour enfin trouver le coffre.

Celui-ci paraissait bien trop banal pour contenir une émeraude, se confondant avec les coffres voisins. Il possédait un système mécanique qui semblait tenir le contenant solidement refermé. Un écran à sa périphérie, indiquait une série de « 0 » et de « 1 », se décorant de quelques touches. Le premier réflex de la lapine fut de tenter de l’ouvrir manuellement. Sans grandes surprises, cela fut un échec. L’émeraude était si bien protégée que même Knuckles ne serait pas parvenu à ouvrir la caisse. Tentant, à présent de taper sur quelques touches, l’afficheur se délecta d’une couleur si rougeoyante qu’elle effraya Cheese qui partit se cacher derrière la lapine. Cette dernière ne s’avoua pas vaincue pour autant et essaya de trouver la combinaison pour ouvrir le coffre, malgré de nombreux échecs. Elle était seule dans la salle, sans arme ni rien pour l’aider. Dans l’espoir de trouver des réponses, elle contacta Tails qui, ravit d’avoir un signe de vie de la part de la lapine, essaya de trouver les codes gardant les trésors protégés. Rapidement, il essaya de faire un état des lieux avec Cream qui lui expliqua que la hérissonne était inanimée. Non sans craintes pour sa jeune amie, il fouilla les données qu’il pouvait récupérer sur le réseau de la banque, espérant y trouver celles contenant les mots de passes.


Knuckles et Sonic entrèrent dans la salle suivante, se faisant éblouir par une puissante luminosité. Leur premier reflex fut de disposés leurs bras devant leurs yeux qui, surpris par cette agressive clarté, mirent plusieurs secondes à s’habituer aux nouvelles conditions. Petit à petit, ils distinguèrent une grande pièce formée de gigantesques miroirs s’étalant sur une importante hauteur et dessinant des chemins dont la direction ne suivait aucunes logiques. Le sol était sur toute sa longueur ciselé de petites cellules bleu saphir. Comprenant que les murs de miroirs ne s’étendant pas jusqu’au plafond, Sonic fit un bond grandiose afin de s’agripper aux rebords de ses derniers. Se servant de ses bras, il parvint à se tenir debout sur la paroi de réflecteur. Le hérisson était ébahi, comprenant que la salle était gigantesque et s’étendait sur plusieurs centaines de mètres de tout les cotés.

- Tu vois quelque chose ? Lui demanda l’échidné, perplexe.
- On n’est pas près de sortir de cette pièce. C’est immense ! S’exclama-t-il, ne parvenant pas à trouver la porte de sortie du regard.

Le hérisson tenta de s’avancer sur le mur et constata avec effroi que les parois de miroirs formaient un terrible dédale.

- Knuckles ! Les miroirs… Il y en a énormément ! On dirait qu’il s’agit d’un immense labyrinthe !

L’hybride rouge frissonna, lui qui se sentait déjà mal à l’aise d’observer son portrait démultiplié sous plusieurs angles. De plus, cela risquerait de leur faire perdre un temps précieux pour récupérer l’émeraude. Effectivement, il fallait à tout prix qu’ils la récupèrent avant le levé du jour, auquel cas, les hybrides se retrouveraient piégés dans la banque. Rien que l’idée de se faire arrêter par les forces de l’ordre fit frissonner Knuckles qui voulait à tout prix éviter de s’expliquer sur les raisons de ce vol.

- C’est comme ça dans toute la pièce ? Questionna l’échidné qui cherchait un moyen pour éviter de perdre du temps.
- Non, il y a un grand espace au centre avec une espèce de générateur. On devrait se rejoindre là-bas pour commencer. Proposa-t-il en assurant qu’il pouvait rejoindre ce point de rencontre en sautant sur les réflecteurs.

Knuckles qui ne se voyait pas chercher désespérément son chemin essaya, comme le hérisson, de grimper sur ces murs. Pourtant, ceux-ci étaient si lisses qu’il ne parvenait pas à trouver la moindre prise pour escalader. Il dut se faire guider par Sonic qui lui annonça quel était le bon chemin à prendre. Durant une petite minute, les deux compères parvinrent à se rapprocher en choisissant le parcours le plus simple possible. Cependant, un puissant son dérangeant stoppa net leur avancé. Portant son regard vers le plafond jaune or, Sonic vit ce dernier ce scinder en plusieurs blocs, laissant apparaitre des railles. Réalisant que ces dernières semblaient retracer le parcours du labyrinthe au plafond, il se figea essayant de comprendre pourquoi la pièce venait de se transformer. Puis, au centre de la salle, ce même plafond se désolidarisa d’une trappe qui tomba lourdement au sol, laissant apparaitre un nouvel engin. Celui-ci, de forme pyramidale pointée vers le bas reluisait d’une couleur or, se fixant sur les railles apparue précédemment.

- Que ce passe-t-il ? Demanda l’échidné qui ne voyait rien de ce spectacle.

Sonic ne répondit pas, captivé par cet engin si étrangement apparu. Plusieurs secondes se déroulèrent dans le silence le plus total. Puis, alors qu’il s’apprêtait à répondre à son partenaire, le hérisson entendit un affreux bruit aigue qui le laissa muet. Après avoir réalisé qu’il provenait de l’appareil, cet horrible son s’amplifia jusqu’à devenir très désagréable. Portant son regard sur la petite pyramide en espérant trouver des réponses à ses questions, il constata que cette dernière venait de se blanchir brutalement, comme si elle s’était fait âprement réchauffer. Sans qu’aucun des deux hybrides n’y comprenne quelque chose, un important rayon lumineux frappa soudainement le sol, reliant les cellules bleuâtres du sol jusqu’à l’engin rayonnant du plafond. Ce puissant impact fit tituber Sonic qui faillit tomber du mur. De son coté, la chaleur augmenta d’un coup, agressant les corps des deux compatriotes qui transpirèrent presque instantanément.

- Mais tu vas enfin me dire ce qu’il ce passe ?! S’énerva Knuckles, complètement perdu.

Son ami lui expliqua rapidement l’apparition de l’engin, et du rayon par la suite. Mais il dut faire une description sommaire, comprenant que le rayon se déplaçait dans leur direction, via les railles. Celui-ci semblait très dangereux, brulant intensément le sol sur plusieurs mètres de diamètres.

- Cours et fais ce que je te dis ! Cria subitement le hérisson à l’échidné qui ne comprenait toujours rien à la situation.

Réalisant que le laser s’approchait de plus en plus, Sonic dut se précipiter. Il courra maladroitement sur les miroirs, risquant de chuter à chaque secondes et dirigea Knuckles de façon qu’il ne tombe pas dans un cul de sac. Effectivement, une rencontre avec l’uns de ces derniers pourrait s’avérer mortelle aux vues du dangereux poursuivant. Pourtant, guider son ami était très stressant. Il devait s’assurer de la viabilité du chemin tout en défilant à travers les murs, avec parfois l’obligation de sauter d’un miroir à l’autre. Les capacités du hérisson en termes d’équilibre étaient sérieusement mises à l’épreuve. Mais, il fallait de plus être très prompt, le rayon traquant ses proies très rapidement. Bien que les hybrides parvinrent à avancer hâtivement, cela ne suffisait pas à prendre de la distance sur leurs chasseurs. A mesure qu’ils progressaient dans le labyrinthe, la chaleur dégagée par le rayon semblait s’approcher de plus en plus, devenant même douloureuse. Ils arrivèrent cela-dit au centre de la salle sans se faire rôtir. Alors qu’ils pensaient enfin s’être débarrassés de leur poursuivant, une porte blindée solidement refermée bloqua l’accès au centre de la salle. Ceci ne posait aucuns problèmes à Sonic qui avait juste à sauter par-dessus pour se réceptionner devant le générateur. Mais concernant Knuckles, il ne parvenait toujours pas à grimper sur les murs-miroirs bien trop lisses, restant pris au piège de son assaillant.

- Attends-moi ici ! Je vais t’ouvrir de l’autre coté ! S’exclama le hérisson qui pénétra dans l’enceinte du générateur.

L’échidné acquiesça, mais ne pouvait pas se résoudre à attendre sans rien faire. Il tenta d’affliger plusieurs coups à la porte, mais ces derniers ne faisaient que résonner dessus. Il était bel et bien piégé. De plus, le rayon qui venait de gagner du terrain, devenait visible aux yeux de l’échidné. Il dut fermer ses yeux tant celui-ci était puissant et lumineux. L’hybride rouge se plaqua contre la porte, comme pour essayer de gagner quelques centimètres. Mais la chaleur, devenant intense, lui brula sa peau de façon à lui rappeler qu’il n’y avait plus d’espoir. Croyant que son heure était arrivée, il tenta de regarder son assassin en ouvrant les yeux. Pourtant, dès qu’il rouvrit ses paupières, il ne sentit plus l’agressante luminosité du rayon. Celui-ci venait de disparaitre.
Reprenant lentement sa respiration, il porta son regard aux alentours, comme si cela allait lui expliquer les raisons de sa survie. La chaleur s’éclipsa lentement, laissant cela dit le sol brulant. Quant à l’affreux son, il avait disparut en même temps. Sentant que son cœur allait s’extirper de sa poitrine tant il battait fortement, il entendit quelques cliquetis derrières lui. Il se retourna mollement et vit la porte s’ouvrir devant ses yeux. Sonic venait d’ouvrir, esquissant un léger sourire à son partenaire. Knuckles avança de quelques pas avant de se laisser tomber sur ses genoux.

- Tu vas bien ? S’inquiéta le hérisson en affligeant une tape amicale au dos de son compère.

- Qu’est-ce qu’il c’est passé ? Demanda-t-il, ne comprenant plus rien.

Depuis qu’il était entré dans cette pièce, il n’avait rien suivit de la situation, se contentant de suivre aveuglément Sonic. Ce dernier lui expliqua brièvement qu’il n’était pas parvenu à ouvrir la porte du premier coup. Le hérisson était donc parti détruire le générateur, espérant qu’il stopperait le rayon. Il avait visé juste. Après avoir sauvé Knuckles in-extremis, il était finalement parvenu à ouvrir la porte.

- Je te dois une fière chandelle… Répondit l’échidné, réalisant que les indications du hérisson lui avaient sauvé la vie.   
- C’est bon. Répondit celui-ci, gêné. Tu as fait de même tout à l’heure dans le ravin.
- On aurait d’ailleurs été moins embêté si tu avais appris à nager… Reprit le gardien qui s’affranchit rapidement de sa position de reconnaissance.

Sonic reçut cette réplique avec beaucoup moins d’humour que son compagnon. En soupirant, il sauta de nouveau sur les murs et tenta de trouver la sortie. En opérant comme à l’aller, mais avec un rayon meurtrier à leurs trousses en moins, les deux hybrides rejoignirent finalement le point de sortie. La porte, qui n’était cette fois-ci pas fermée, était prête à faire découvrir aux hybrides de nouveaux aspects inattendus et sordides de la banque.



Ne sachant pas vraiment comment donner le mot de la fin, je vais me contenter de redire que les deux derniers chapitres sont différents car écrits récemment. Si vous trouvez une différence importante de style, ne manquez pas de me le signaler. =)

Hey, salut kyré.

Avant ce chapitre, j'avais pas vu celui posté précédemment :o ><' Mais je vais commenter sur le tout, histoire de me rattraper :)

Tout en mêlant action et émotions, le début quand Tails repensait à la renarde laissait penser qu'il était quasi-devenu infidèle malgré lui, alors que Cosmo est morte, quasiment comme s'il implorait un dieu.

Bon, niveau exploration de la banque, mais c'est marrant comme cette situation me fait penser un peu au film "Cube" que j'apprécie énormément, le côté prisonnier en moins mais l'atmosphère assez flippant. D'ailleurs la séquence du labyrinthe piégé me confirme un peu ce ressentiment.

Bon, je n'ai pas fait gaffe au nouveau style que t'as employé tellement j'étais plongé dans le récit, mais ton style est toujours plus que correct et ton écriture fluide.

De ce fait, j'ai hâte de voir la suite des évènements, ce chapitre m'intéresse au plus haut point et j'ai hâte de voir comment ça va se finir (même si je peux toujours me brosser, "1ère partie" me semble éloquent), continue comme ça et prends bien le temps qu'il faut, ça donne de la bonne qualité au final :)

P.S.: Ton pix est plutôt très bien monté :D Ca résume bien l'état d'esprit de l'histoire :)

P.S.2: Et concernant Amy, si tu savais la satisfaction que j'ai en la voyant bien souffrir comme il faut, tu peux continuer sur cette voie la concernant, ça lui fera les jambes :3 [/mode sadique off]

*fais la vague avec les autres lecteurs*
La suiiite ! 8D

L'architecte devait être fou et dérangé quand il a construit la banque ! xD Bref ...

Comme l'a dit le creeper ShadowBlast, j'ai pas fait gaffe au nouveau style et ça reste lisible et capotant ! ^^ *SBAF* Survivront-ils ? Est-ce que c'est Cream qui va toute faire la job alors qu'Amy est pitoyablement entrain de perdre son sang et que Sonic et Knux sont piégés dans un endroit inutile de la banque ? Tout ça dans la prochaine épisode !


Bah ouais, j'avais ri comme un possédé quand elle s'est fait butté *se fait amener à l'asile* mais ce n'est pas assez ! Fait la crever ! Parce que ... euh ... j'l'aime pas ? :3

Holàààààààààààààà :D

Bon je viens de lire ce chapitre. (avec 858520 ans de retard on précisera) et... j'adore !

Moi qui aime l'action (sans que ça soit gore XD) , le suspense... là je suis comblée !

Le passage avec Cream m'a beaucoup touchée déjà. Quand je vois ce bout-de-chou dont tu décris les émotions soigner Amy pour reprendre un peu confiance en elle, j'ai adoré ♥

Pour Soniku & Knux, c'était mon passage préféré !
Je commençais à croire que Sonic allait se noyer avec la rivière... J'ai rangé mes armes en lisant après ^^ -va se faire interner- (laisse la guerre 14/18 en histoire et maintenant en français, je tiens plus... u_u" )

Breeeeeeeeeeeeeeef encore un chapitre que j'ai adoré ! (moi qui veut m'orienter en L plus tard, honnêtement je m'en fous que tes chapitres soient longs, au contraire.... XD)

Allez, à très bientôt; et hâte à la suite ♥

Wôôô.... avant toute chose, je dois te dire que j'ai juste lu ton premier post. On est en pleine nuit ici et je dois aller dormir.

Mais ce que j'ai lu a été très satisfaisant. Vraiment. Je suis plutôt difficile côté lecture,
mais j'ai aimé les mots employés et... et le texte en général. Pour le moment, je peux pas en dire plus, mais je te souhaite bonne chance quand même.

Wou pinaise ! J’en reviens pas que mon dernier post date du 8 octobre, je suis choqué ._.’’

J’avais l’habitude de poster mes suites avec du retard, mais là, j’atteins des sommets.
Désolé pour les lecteurs…

Pour justifier ce méga-retard, je vais cibler mon travail à l’université (même si je travail pas d’arrache pied pour autant), les périodes de fêtes qui se sont bien fait attendre et des partiels/examens qui donnerait envies à des personnes radieuse de se pendre lamentablement. Arf, je n’ai même pas pris de mon temps pour commenter « Sonic génération » et les récentes fics du forum.
Mes nerfs ont aussi récemment étés mis à rudes épreuves entre problèmes financiers/ familiaux, un avenir incertain, santé de mes proches. Bref, je viens de me bouffer une belle loi des séries, qui, j’espère est terminé. (Mode jracontemalife OFF).


BLAST

Merci de m’avoir donné ton avis sur l’image et sur le changement de style. Ça me rassure un peu, je deviens peut-être trop exigeant avec moi-même. x)

Je sais pas si c’est une si bonne idée en fait. xD Au final, je me pointe après quatre mois d’attente avec une suite qui me fait un peu peur.

Arf, dès que j’ai lu ton rapprochement avec Cube, j’ai tout de suite cherché à regarder ce film. Mais le concept est horriblement monstrueux ._.’ Ça m’a en tout cas bien tenu en haleine. La scène où ils passent la salle à piège sonore, j’étais tellement à fond que je mimais ‘chut’ à mon écran d’ordi. XD


Au fait, juste comme ça… ‘plaque blast contre un mur’ Tu vas nous la poster la suite de ta fic ! T’as commencé à nous entrainer, tu peux plus faire machine arrière maintenant ! XD


ANZEN


Tout à fait !
Cette suite va même te permettre de comprendre qui est assez timbré pour faire un truc pareil :3

Merci aussi pour ton avis sur le changement de style. Je vais continuer avec cet état d’esprit x)


Heu… Soit zen Anzen (Rime à la con : +1).  
Nan, j’va quand même pas la tuer, t’imagine le tournant que prendrait la fic ? Quoique… xD


ESTRELLAAA
Et moi, je te réponds avec trois fois plus de retard. ^^’

Une nouvelle fois, merci pour tous les compliments. C’est gentil.

Vis-à-vis du passage avec Cream, ça me fait un peu marrer parce qu'initialement, il devait pas y avoir cette scène. Je devrais faire toute mes modifications à la dernière minute. x3

J’espère que l’attente n’aura pas été trop longue. ^^’


MILKATE

Hey ! Salut Milkate!
Ça fait plaisir de voir de nouveaux lecteurs. :3

Merci beaucoup pour m’avoir donné ton avis, c’est sympa. ^^
J’espère que les autres chapitres te plairont autant. A vrai dire, le premier chapitre est différent dans le sens où c’est le seul moment de l’histoire où j’utilise la première personne.  

J’espère aussi que l’attente n’a pas été trop longue ^^’



Now, the suite !






- Bande de crétins !

- Hé ! Fais attention à ce que tu dis !
- Oui ! Ça aurait pu arriver à n’importe qui !

- Vous plaisantez ou quoi ! Le docteur ne vous a pourtant pas décerné une mission compliquée ! C’est si difficile que ça d’observer le contenu des cameras ?

- Tu préfères peut être venir à notre poste et rester toute la journée à scruter un écran ?

- Pfff ! Si jamais le docteur Robotnik apprend que v…

- Si jamais j’apprends quoi ? S’exclama subitement la voix du scientifique.
La soudaine apparition du docteur accompagnée de cette question réfrigéra l’ambiance, paralysant les trois robots. Bokun, effrayé préféra se glisser discrètement derrière les deux robots fautifs, murmurant un « c’est pas ma faute ». Docoe et Bocoe, à présent terrifiés regardèrent leur maitre en bafouant quelques mots. Eggman comprit rapidement qu’aucunes réponses ne suivraient à sa question. D’un air neutre, il s’approcha du poste de commande composé de nombreux écrans d’ordinateur. Surplombant une table de contrôle garnie de boutons s’affirmant par leurs couleurs et leurs tailles, ces afficheurs vantèrent un contenu brouillé qui éclairait une grande partie de la pièce vide, déteinte dans l’obscurité.

- Ah… Je vois… Les écrans sont vides d’informations... Remarqua-t-il d’un ton apaisant.
Les deux robots se regardèrent, réalisant que leurs erreurs n’étaient peut-être pas si importantes qu’ils ne le pensaient. Pourtant, dans la seconde qui suivit le scientifique donna deux gros coups de poing sur le crâne de ses robots qui, surpris du choc, s’écrasèrent contre la table de contrôle.

- C’est incroyable ! Je ne vous ai pourtant pas octroyé une mission compliquée ! C’est si difficile que ça d’observer le contenu des cameras ?

Bokun, à présent rassuré, se rapprocha de son créateur, fayotant que les deux androïdes n’avaient pas suffisamment prêté attention aux cameras qui n’affichaient à présent plus qu’un contenu noyé de parasites. S’intéressant à son disciple, le docteur affligea un regard foudroyant qui gela le petit robot.

- Et toi, je t’avais demandé de les surveiller ! Râla Robotnik qui, d’une main, saisit Bokun par la tête pour l’écraser contre ses compères.
Alors que le scientifique continuait à pester, la petite pièce fut soudainement parcourue d’imposants tremblements. Un affreux bruit semblable à un choc métallique vint accompagner cette agitation, effrayant les trois robots au sol.  Ces derniers, encore un peu sonnés, prétextèrent un tremblement de terre, faisant soupirer le docteur.

- Dois-je vous rappeler que nous sommes à plus de cinquante mètres sous terre, dans l’une de mes plus prestigieuses bases ? Vous devrez vous habituer à ces éboulements ! Signala-t-il en s’agrippant au mur.

Tendis que les tremblements diminuèrent jusqu’à s’arrêter, Bocoe, écrasé par ces deux compères au sol, parvint à se relever. Prenant de la distance avec son agresseur, il demanda combien de temps ils devaient rester cachés dans cette base souterraine. Le scientifique, surprit que son coup de poing n’ait pas fait sauter les circuits de son androïde répondit qu’il leurs restait peu de temps à patienter. Effectivement, Eggman avait récupéré toutes les émeraudes qu’il pouvait. Il ne restait plus que celles appartenant à Sonic et celle servant « d’appât ».
Afin de réparer l’erreur de ses disciples, Robotnik s’assit sur le siège accompagnant la table de contrôle et tapota sur plusieurs touches à une vitesse éclaire. Quelques secondes lui suffirent pour affirmer que le groupe de Sonic venait de pénétrer dans la banque. Puis, déployant un hologramme en trois dimensions du bâtiment, il parvint à afficher la position de chacun des membres du groupe de Sonic. Alors que Docoe venait de se relever, son créateur lui saisit la tête et la présenta devant l’hologramme.  

- Félicitation ! Grâce à votre incompétence, ils sont entrés dans la salle des coffres ! Si seulement vous m’aviez averti à temps, j’aurais pu les tuer uns par uns avant qu’ils n’atteignent cette pièce ! Ragea-t-il en frappant une nouvelle fois la tête de son robot qui s’abima au sol.

Bocoe, qui prit soin de reculer de quelques pas, interrogea son créateur pour savoir comment celui-ci pouvait espérer liquider ses cibles sans être présent sur les lieux. Le questionné soupira de nouveau avant d’expliquer :

- Obtenir les droits de rénovation du système de sécurité de la banque auprès des civiles m’a été très difficile. J’ai du prouver ma bonne foi, montrer mes intentions aux responsables et travailler sur le système de sécurité pendant plus d’un mois ! Et tu crois que je me serais donné autant de temps à perdre uniquement pour protéger les butins à l’intérieur de cette misérable banque ? Si j’ai fais tout ça, c’est uniquement pour tuer Sonic ! L’émeraude devait servir d’appât pour les piéger !
Robotnik se replaça maladroitement sur son siège avant de poursuivre.

- Ils devraient tous être morts à l’heure qu’il est ! Mon système de protection ne sera réellement actif qu’à partir de maintenant ! Résuma-t-il en appuyant sur un imposant bouton rouge.

Les robots qui venaient finalement de comprendre le plan du scientifique se réunirent dans un coin de la salle pour louanger sa stratégie. Ce dernier ne pouvait pas imaginer un nouvel échec. Il détenait maintenant la possibilité d’obtenir toutes les émeraudes du chaos sans affronter Sonic. Il suffisait simplement que le hérisson et ses amis périssent dans leur quête. Sa stratégie lui avait occupé la plus part de son temps, travaillant sur les moindres détails susceptibles de piéger son rival.
Plaçant ses espoirs sur le système de protection de la banque, le savant se délogea de son fauteuil et sortit de la pièce, affirmant à ses robots qu’il valait mieux que son travail n’ait pas été inutile.

Sans attendre des excuses, il quitta la pièce et roda dans un vaste couloir qui se courba aux deux extrémités comme pour former un cercle. Via les parois vitrées de ce couloir, Eggman pouvait admirer sa base souterraine. Celle-ci était incroyablement grande et avait demandé un temps de réalisation considérable. Formant un anneau parfait, ce bâtiment glorifiait les couleurs de ses parois métalliques, se bataillant entre un rouge sobre et un noir brillant, grâce à d’imposants spots lumineux. Des baies vitrées s’incrustèrent dans les solides parois, permettant à quiconque d’observer la magnificence de l’édifice. Pour Robotnik, cela n’avait pas été si compliqué à réaliser. A vrai dire, il avait l’habitude de produire des bases hors du commun, mettant en avant une grandeur faramineuse. La partie la plus ardue de sa conception fut son emplacement. Effectivement, il lui fallait réaliser son projet à l’abri des regards de la population. L’édifice fut donc réalisé sous terre dans un endroit isolé de la planète. Creuser la fosse fut d’ailleurs la partie du projet qui prit le plus de temps. De même, Eggman connu de nouvelles complications pour camoufler toute trace des travaux. Mais il fut de nouveau parvenu à ses fins. Admirant les gigantesques piliers situés au centre de l’anneau pour retenir tout effondrement à la surface, il réalisa à quel point son travail avait été ardu. Jamais il ne s’était sentit aussi certain de son coup. Son travail devrait enfin payer. Après tant d’attente, il allait enfin dominer Mobius comme il en avait toujours rêvé.
Le savant se dirigea vers son bureau d’où il pourrait tranquillement commander son système de protection. Avec la vive impression que son redoutable adversaire allait enfin périr, il quitta le couloir, laissant résonner ses rires sataniques dans toute sa profondeur.


Cream venait de tenter sa trentième combinaison, espérant ouvrir le coffre contenant l’émeraude, en vain… Malgré les conseils du renard, celle-ci ne parvenait toujours pas à trouver le bon code. La lapine restait cela-dit étonnée qu’après autant d’échecs, aucune procédure de protection ne vienne s’attaquer à elle. Tails dû la rassurer en lui expliquant qu’il avait stoppé le système de sécurité et qu’elle n’avait pas à s’inquiéter quant à une soudaine agression. Bien que pirater ce système fût très ardu, il était parvenu à contrôler la quasi-totalité des fonctionnalités de la banque. Ce travail qu’il avait entrepris plus tôt dans la journée l’avait considérablement épuisé. En réalité, les connaissances en informatique du renard n’étaient pas si étendue. Son domaine de prédilection demeurait depuis toujours la mécanique. C’est pourquoi cette tache lui avait posé autant de difficultés. Il s’était lui-même surprit en parvenant à maitriser un système de si haute technologie. D’ailleurs, cela ne cessait de le tourmenter. Il semblait être trop facilement parvenu à ses fins. Le renard, s’était effectivement attendu à rencontrer un système imparable, surtout pour une si grande banque. Il avait vraisemblablement la désagréable sensation de foncer droit dans un piège. Une sensation qui au fur et à mesure des minutes se transforma en panique. Il y avait beaucoup de tensions, et trop d’incertitudes. Amy était inanimée dans un coin perdu d’une salle des coffres insolite par sa grandeur. Puis Cream cherchait l’émeraude seule, risquant à tout instant de faire de macabres découvertes. Et de leurs cotés, Sonic et Knuckles étaient à coup sûr, en train de risquer leurs vies pour revenir à la surface de la banque. Depuis qu’il avait perdu contact avec ces deux derniers, son stresse n’avait cessé de le déstabiliser, grignotant vilement chaque onces de courage en lui. Dans un vain espoir, il demanda à la lapine si elle avait des informations sur les deux garçons. Celle-ci, sans surprise, informa qu’ils ne répondaient plus à leurs détecteurs d’émeraudes.

Alors que la situation leurs semblait favorable, une terrible sensation de peur envahit l’équipe, surtout Cream. Peut-être avaient-ils péri ? Les deux hybrides étaient partis dans un lieu inconnu à Tails, semblant dangereux par le simple manque d’information sur ce dernier. Du moins, son hologramme ne lui permettait plus de les repérer et de les conseiller. Et Amy… La salle était si grande que Cream semblait s’être écartée de son amie de plusieurs kilomètres. Peut-être qu’une patrouille de robot sanguinaire avait découvert le corps de la hérissonne ? Peut-être la lapine était la seule survivante dans la banque, attendant son tour avec effroi ? Devant le clavier du coffre, elle paniqua soudainement, frappant le caisson blindé de toutes ses forces. Cela devenait bien trop frustrant ! Elle ne pouvait tout simplement pas ouvrir le coffre. Les conseils de Tails étaient inutiles et elle ne possédait pas une force suffisante pour faire éclater le contenant. Le silence devenait soudainement écrasant, menaçant la jeune hybride qui exalta un cri d’effroi pour se défendre. Reprenant sa respiration effrénée en balayant son champ de vision à plusieurs reprises, elle réalisa qu’elle était le seul espoir du groupe. Aucuns n’était parvenu à se coffre, et elle se permettait pourtant d’abandonner ? Considérant l’importance de son rôle, elle essuya ses peurs, tentant de reprendre son courage.
Décidant d’aborder une approche plus méthodique, la lapine scruta les moindres petits éléments du coffre qu’elle pourrait désassembler. Pourtant, l’objet était solidement construit, ne laissant aucunes failles à un quelconque voleur. S’apprêtant à porter le coffre pour le rapporter sur le typhon, un soudain hurlement l’interpella.

- Pousse-toi de là !

Sans chercher l’identité de ce soudain interlocuteur, elle se déporta sur le coté si puissamment qu’elle en tomba à terre. Le cœur battant à la chamade, elle parvint à se retourner et comprit qu’Amy fonçait telle une furie vers le coffre. D’une vive allure, la hérissonne dégaina son marteau et fit un bond en direction de sa cible, se procurant un bel élan. D’un geste sec et puissant, Amy explosa le contenant qui ne put résister à une telle démonstration de force. Celui-ci se désossa, laissant ses membres virevolter dangereusement. Puis, le cadavre impuissant dévoila la majestueuse lueur jaune de l’émeraude du chaos. Une lueur qui dessina un sourire sur le visage des deux filles.

La hérissonne rose lâcha un soupir et se laissa tomber sur ses genoux. Ce n’était pas habituelle pour cette dernière de dépenser autant d’énergie d’un coup. Cream, de son coté, avait toujours le cœur qui battait puissamment, surprise de cette action qui venait de se dérouler en seulement quelques secondes. Elle qui croyait qu’un dangereux ennemi l’avait interpellé, elle se rassura de retrouver son amie, visiblement rétablie. Comprenant que la hérissonne semblait épuisée par son soudain déchainement, elle l’aida à se relever en lui demandant si elle se sentait bien. Laissant quelques gémissements accompagner sa réponse, Amy affirma se sentir mieux malgré le coup meurtrier dont elle avait écopée. Les deux amies marchèrent quelques mètres et se laissèrent tomber sur un mur. Sans attendre d’autres renseignements sur l’état de son amie, Cream enleva le bandage qu’elle avait précédemment serré sur le front de la hérissonne. Ignorant les quelques soupirs de l’hybride rose qui se sentait gênée d’être ainsi accompagnée, la lapine vérifia l’état de la blessure. Celle-ci cicatrisait rapidement, bien que quelques gouttes de sang rebelles obligèrent Cream à remplacer le bandage.

- Comment as-tu fait pour me retrouver aussi vite ? Demanda-t-elle en se rasseyant sur le mur, à présent sa besogne terminée.

Amy haussa les épaules, expliquant qu’après s’être réveillée, elle avait couru rapidement, traversant les rayons de coffres à un rythme effréné dans le but de retrouver son amie. Après un long et strident bâillement, son attention se posa alors sur son détecteur d’émeraude. 

- Que c’est-il passé pendant mon inconscience ? On a des nouvelles des garçons ?

La lapine fit non de la tête, expliquant que Tails avait perdu leurs traces. Instinctivement, une boule d’angoisse monta au ventre d’Amy. Elle n’était pas dupe, elle se doutait bien qu’après avoir évité la mort à plusieurs reprises, traquée par d’imposantes mitrailleuses et des androïdes sanguinaires, cette absence n’était pas bon signe. Il s’était probablement passé une grosse heure depuis que les deux groupes avaient été séparés. Pourquoi Sonic et Knuckles étaient-ils restés aussi longtemps dans la salle des commandes ?

- Tails ! Amy est réveillée ! Et nous avons réussit à récupérer l’émeraude ! Informa la lapine, en brisant les pensées d’Amy. 

Le renard se réjouit de ses deux bonnes nouvelles qui commençaient à se faire attendre. Après s’être tous les trois mis au point vis-à-vis de leurs objectifs, le centre de la discussion traita de l’absence des deux garçons. Fallait-il repartir avec l’émeraude et attendre que les retardataires les rejoignent ? Ou fallait-il les rejoindre pour les aider ? Alors que le temps défilait à une vitesse éclaire, il fallait pourtant prendre une décision rapidement…


Après s’être ressaisit de leur précédant test de survie, Sonic et Knuckles entrèrent dans une nouvelle pièce. Celle-ci était beaucoup moins impressionnante que les précédentes, ne dévoilant qu’un espace de quelques mètres carrés surplombés par une simple échelle permettant de monter à un étage supérieur. Le hérisson commença à l’escalader espérant ne pas être la future proie d’un piège improbable.

- C’est surement la sortie ! Espéra Knuckles. On va enfin pouvoir venir en aide aux autres.

Sonic, qui était déjà arrivé au point le plus élevé de la pièce, ouvrit une trappe placée horizontalement et pénétra dans une autre salle. Celle-ci, plongée dans l’obscurité la plus totale n’offrait aucunes parois, semblant s’apparenter à un vide profond.

- C’est pas fini ! S’écria le hérisson à son partenaire. Il y a encore une pièce à franchir !

Ce dernier, dépité, rejoignit rapidement son confrère dans la salle ténébreuse. Ne sachant pas quoi faire, ils essayèrent de trouver un mur à tâtons. Ils partirent ainsi, chacun de leurs cotés, levant les mains dans l’espoir de rencontrer quelque chose de solide. Soudainement, une petite brise balaya agréablement le corps des hybrides, laissant ces derniers perplexes. Bien que cela ne fût pas gênant, ce long courant d’air s’étendait étrangement sur tout leur corps, semblant les avaler. Puis, ce flux augmenta subitement, devenant plus frais et bien moins plaisant. L’échidné, de plus en plus dubitatif, demanda à son ami s’il comprenait ce qu’il se passait. Pourtant, l’obscurité empêchait de voir quoique ce soit et l’hybride bleu n’avait aucune idée de ce qui ce tramait. Alors que le courant d’air venait à nouveau d’augmenter brusquement, les deux compères commencèrent à paniquer, ne saisissant pas quelle était l’origine du vent. Gagnant toujours plus d’intensité, ce dernier devint si puissant qu’il déséquilibra les deux compères qui tombèrent maladroitement au sol.
Tentant de se relever, ils se firent violemment éblouir. La salle venait de s’éclairer abondamment grâce à des projecteurs incrustés au plafond, surprenant les hybrides qui s’étaient petit à petit habitués à la pénombre. Rouvrant progressivement leurs yeux, ils sentirent que le courant augmentait de nouveau progressivement, devenant si puissant qu’ils glissaient même sur le sol. A présent habitué à cette forte luminosité, Sonic essaya d’analyser la salle, se laissant porter par le vent. Pourtant, la première chose qu’il réalisa était qu’il fonçait petit à petit vers un énorme champ d’hélice, fonctionnant à plein régime. Instinctivement, le hérisson se releva et couru à contre-courant, son cœur œuvrant à une rythmique déchainée. Il fut rapidement imité par l’échidné qui comprit que pénétrer dans ce champ de pâle solderait son arrêt de mort. Ainsi, les deux hybrides coururent, observant dans le même temps la salle.

Celle-ci était assimilable à un cylindre couché horizontalement dont les parois semblaient très lisses et réfléchissaient presque les formes de la pièce. Une porte y était incrustée, donnant surement accès à la sortie. Aux deux extrémités du cylindre ce trouvait d’une part, le champ d’hélice sanguinaires, et d’autre part, une gigantesque bouche d’aération soufflant un vent qui devenait de plus en plus désagréable. Ce dernier ne cessait de s’amplifier, s’assimilant quasiment à un vent de tempête, imposant une force colossale face aux hybride. Effectivement, même s’ils donnaient toutes leurs forces pour courir dans le sens opposé au flux d’air, ils ne faisaient plus que du surplace. Tant et si bien que Sonic, trahi par un faux-pas, se fit emporter vers les pales déchiqueteuses. N’attendant pas de voir son ami se transformer en charpie, Knuckles bondit vers le hérisson, abandonnant sa course.

- Ça commence à m’énerver de risquer ma vie pour des trucs pareils ! Cria-t-il, comme pour annoncer son arrivée.

Tout d’abord, l’échidné saisit la main de Sonic qui se voyait déjà démembré. Puis, emporté par son élan, il s’écrasa contre un mur. Utilisant celui-ci comme une chance de survie, Knuckles affligea un coup monstrueux à la paroi métallique qui se fissura sans poser de résistances. Ceci venait de produire une importante faille sur le mur que le gardien comptait bien utiliser. D’une main, il s’accrocha à cette fissure, de l’autre, il tenait Sonic qui à tout instant menaçait de perdre sa prise. Le courant, imperturbable, venait quant à lui d’augmenter une nouvelle fois, devenant presque impossible à supporter pour les deux hybrides. Knuckles, qui était sur le point de lâcher, comprit que s’ils n’arrêtaient pas ce terrible flux, jamais ils ne sortiraient vivant de cette salle. Réalisant la première chose qui lui passa par la tête, il emmagasina tout sa force dans son bras et projeta le hérisson vers la bouche d’aération. L’échidné l’avait envoyé avec énormément de puissance afin de contrer la force du vent. Mais cet effort réclama son gain. Epuisé, le gardien lâcha prise et se laissa emporter par le vent meurtrier. Attendant avec peur le moment où une hélice lui découpera ses membres, il ferma les yeux, projeté avec violence sur le champ de pâle. Puis soudainement, il sentit le sol froid bloquer son allure, comme si le vent venait d’abandonner sa proie. Faisant un douloureux roulé-boulé, il se stoppa au sol, se retrouvant finalement immobile. S’autorisant à ouvrir les yeux, il réalisa qu’il était disposé entre deux pales… à l’arrêt. Pâlissant jusqu’à en perdre sa couleur naturelle, l’échidné recula de quelques mètres au sol. Dès qu’il se releva, il comprit que la bouche d’aération ne produisait plus rien, rendant le champ d’hélices inoffensif. Soudainement, une voix en provenance de cette dernière, attira son attention.

- C’est la dernière fois que tu me jette de cette façon sans que je sache pourquoi ! Cria le hérisson, presque sous le choc.

Ce dernier, n’ayant pas visualisé le plan de Knuckles s’était mis en boule, par instinct. Pourtant le gardien avait visé juste. Le hérisson avait détruit le générateur de vent en pénétrant violemment dans la bouche d’aération. Ressortant de cette dernière en titubant, Sonic se coucha au sol, comme pour montrer son état de fatigue. Son compatriote ne tarda pas à faire de même, essayant de réaliser ce qu’il venait de ce passer. Après avoir risqués leur vie dans l’eau, dans la chaleur, contre les balles et le vent, les deux hybrides étaient tout simplement exténués.
Une dizaine de minutes passa durant lesquels ils s’étirèrent et se détendirent.

- Il me semble qu’on n’a jamais autant risqué nos vies pour une émeraude. Confia le gardien, perdu dans ses pensées.
- Je ne comprends pas ce que ces salles font ici… Admit à son tour le hérisson. C’est à croire que quelqu’un avait prédit notre chemin et avait conçu ces salles pour nous éliminer.

Instinctivement, les deux hybrides se regardèrent dans les yeux. La même idée effrayante venait de les alerter. Comme s’ils s’étaient mutuellement compris, les deux se relevèrent.

- Tu crois aussi qu’Eggman peut être à l’origine de tout ça ? Demanda Sonic, perplexe.
- Rien n’est impossible avec ce fou. Du moins, si c’est le cas, Amy et Cream sont en danger… Déduisit Knuckles en se dirigeant vers la porte.

En pénétrant dans la pièce, ils demeurèrent de nouveau inquiets, observant la même salle que précédemment, si petite avec une simple échelle. Ils l’escaladèrent, espérant enfin retrouver le groupe. Après avoir ouvert une trappe identique à celle que Sonic avait débloqué auparavant, le hérisson aperçut une lumière rougeâtre. La même que celle qui avait, après le déclanchement d’une alarme, recolorée le couloir d’accès à la salle des coffres. Observant les alentours, ils aperçurent des robots échoués au sol semblables à ceux qui les avaient vigoureusement poursuivis, il y avait quelques heures de cela. Ils en conclurent que la porte ouverte à quelques mètres d’eux devait être la salle des coffres. Ravi d’être enfin sortis de ce traquenard, ils parcoururent cette dernière à la recherche des filles. Puis, après dix minutes à courir à travers des rayons identiques et étranges, ils retrouvèrent enfin Amy et Cream.

Ce fut un véritable soulagement pour les deux groupes de constater que tout le monde était présent, sain et sauf. Amy fit quelques pas en courant vers Sonic, mais, elle ralentit rapidement son allure et se contenta d’un « ça va ? », elle qui rêvait de câliner chaleureusement son âme-sœur. Ce dernier en fut même surprit, s’étant préparé à parer une étreinte mortelle. Son désir de changement semblait avoir été entendu et cette Amy, plus retenue et moins brusque commençait même à l’intéresser. Elle ne le savait pas, mais en essayant de canaliser son impulsivité, Amy avait fait un effort considérable qui allait bientôt payer. Les deux hérissons se contentèrent de se retrouver en se faisant un signe de la main et en se demandant si tout allait bien. Presque gêné, Sonic détourna le regard de son interlocutrice, ce concentrant sur la situation présente.
Les deux partis racontèrent chacun leurs prouesses dans les différents endroits de la banque. Là où les filles brandissaient fièrement l’émeraude jaune, les garçons tirèrent des descriptions minutieuses de leurs obstacles meurtriers.

De son coté, Tails vit son stresse diminuer à mesure qu’il entendait les voix unies de ses amis. Scrutant à présent son hologramme, il demanda s’ils étaient tous aptes pour le retour sur le typhon. Chacun des membres du groupe fit un point sur son état. Cream était lessivée, la douleur au crâne d’Amy s’estompait difficilement, Sonic et Knuckles étaient épuisés et ne pouvaient endurer un nouveau combat. Le renard se redressa et se leva de son siège, partant admirer la ville via les vitres du poste de commandement. Certes, les quatre hybrides étaient abattus par la fatigue et avaient risqué dangereusement leurs vies. Pourtant, Tails ne réalisait toujours pas qu’ils étaient sur le point de réussir un vol spectaculaire. Tout paraissait trop simple à ses yeux. Il suffisait donc de détenir un minimum de connaissance en informatique, un groupe soudé et un courage admirable pour voler un quelconque objet de la banque ? Cela paraissait absurde. Le renard avait toujours la désagréable sensation d’avoir été aidé durant ce vol. Peut-être était-il trop méfiant ?

Détournant son regard vers le ciel étoilé, ses yeux se posèrent sur la Lune. Comme captivé par sa blancheur, Tails sentit soudainement son cœur se comprimer. A chaque fois qu’il l’admirait, il voyait systématiquement la scène de la mort de Cosmo se dérouler à nouveau. Cette scène ou la plante avait fusionné avec quelque chose de similaire à une planète, dévoilant un astre ultra-lumineux. Comme si cela servait à Tails de lui rappeler son principal objectif, il se releva et repartit vers son siège. Il fallait sauver Mobius et éradiquer les métarex restant dans l’espace… pour Cosmo. Rapidement, il prit le micro et informa au groupe qu’il fallait à présent rentrer sur le typhon. Les membres acquiescèrent, ravis à l’idée d’enfin retrouver le vaisseau spatiale.

Après avoir retraversé l’immense salle des coffres, les quatre hybrides retrouvèrent la porte menant au couloir. Pourtant, au moment de la traverser, Knuckles qui était à la tête du groupe manqua de peu un écrasement meurtrier de la porte qui se verrouilla solidement sous ses yeux.

- Tails, qu’est-ce que tu nous fais, là ? Demanda l’échidné qui n’avait aucunes envies de se faire de nouveau surprendre.
- Mais…Rien… J’ai rien fais… Que ce passe-t-il ? Demanda-t-il, perdu.

Alors qu’Amy se chargea de lui expliquer que la porte de sortie venait de se refermer brutalement, plusieurs alarmes retentirent subitement. Ne comprenant rien à la situation, les hybrides observèrent des spots de couleurs rougeâtres et orangées tourner sur eux-mêmes illuminant les lieux en lui accommodant une ambiance stressante.

- C’est pas possible ! Je suis en train de perdre tout contrôle, paniqua Tails qui aperçut de nombreux messages d’erreurs se démultiplier sur ses écrans d’ordinateurs.
- Cette alarme n’a rien de grave… N’est-ce pas ? Demanda la voix inquiète de Cream.

Toujours d’une voix déstabilisée, le renard expliqua que ce signal d’alerte était différent du premier et était bien plus néfaste. Effectivement, toute la banque était à présent en état d’alerte. Effrayés, ils comprirent que les forces de sécurité allaient probablement arriver d’un moment à l’autre. Les quatre hybrides n’étaient pourtant plus en état de combattre. Affronter un nouveau danger semblait impossible pour le groupe exténué.

- Ah ! C’est un cauchemar ! Les caméras de surveillances ne sont plus bloquées ! Ce plaint de nouveau Tails.

Tout semblait à présent perdu. Même s’ils se battaient et parvenaient à se tirer de se guêpier, leurs identités étaient dévoilées et ils resteraient obligatoirement pourchassés pour ce vol. De plus, le renard, qui essayait de communiquer des conseils, voyait son signal sonore provenant des haut parleurs de la banque diminuer progressivement jusqu’à devenir inexistant. Malgré ses efforts pour rétablir la situation, Tails ne contrôlait plus aucunes fonctionnalités de la banque. Ce dernier devait de nouveau communiquer via les détecteurs d’émeraude d’Amy et Cream, ceux de Sonic et Knuckles étant devenus inutilisables. En tapotant rapidement sur son clavier, un de ses nombreux écrans d’ordinateur explosa, manquant de peu de blesser son utilisateur.
De leurs cotés, les quatre hybrides se prirent chacun dans leurs bras, comme pour mettre en avant leurs forte cohésion malgré leur triste sort. Pourtant, leur malheur était loin de se terminer ici. Effectivement, Une nouvelle alarme avec une tonalité différente, semblant plus inquiétante, résonna près d’un coffre. Puis non loin de celui-ci, un gigantesque coffre qui formait presque à lui tout seul un des rayons hiérarchisé, s’ouvrit dans un fracas sonore. Se détournant vers le puissant bruit, les hybrides découvrirent un imposant véhicule, semblable à un petit avion de chasse, voler sur place. Celui semblait protégée par un blindage très épais mettant en avant une couleur blanchâtre accompagnée par des bandelettes orangées et bleuâtres. Hormis le bruit monstrueux qu’il produisait, ses nombreuses mitrailleuses disposées de part et d’autre de sa longueur, apparaissaient comme l’élément le plus remarquable. Quelques rayons rougeâtres pointèrent soudainement les voleurs. Instinctivement, les hybrides se décalèrent sur le coté, évitant une rafale de balle qui troua profondément le sol. Choqués par cette redoutable attaque, les hybrides observèrent leur nouvel ennemi qui volait à présent dans la très haute salle des coffres. Celle-ci possédait une telle hauteur que l’androïde parvenait à traquer ses proies tout en restant hors de portée. Prenant du recul, l’ennemi fonça vers le groupe d’hybrides, rechargeant ses mitrailleuses dont les balles affamées, réclamaient leurs chaires fraîches.



Alors, pour faire simple, je ne suis pas vraiment fière de ce que j’ai écrit. ^^’ A vrai dire, j’ai écrit ça durant une mauvaise période (j’écris toujours le chapitre suivant avant de poster celui d’avant), et j’ai l’impression que ça se ressent au nouveau de la tournure et de la construction des phrases. Bref, en espérant que cela ne vous ait pas rebuté. x)

Oserais-je prédire le postage du prochain chapitre avec moins de quatre mois de retard ? Je sais pas… XD

*saute sur kyré*

Nan mais tu m'as fais attendre longtemps ! Mais je suis resté fidèle, héhé.

Je suis fatigué donc je ne sais pas s'il y a des fautes mais on s'en fiche un peu ! C'est lisible (et bon) et c'est ce qui compte ! ;)

Pour parler du chapitre ; je suis déçu qu'Amy soit encore vivante. xD Fait-la transpercer par des balles ! *-* Moi qui croyait qu'ils étaient enfin sortit de ce pétrin ! Mais ce que j'aime surtout, c'est qu'Eggman est vraiment méchant.

En tout cas, *toussote*, sort nous la suite dans moins d'un ans, s'vous plaît. *SBAF!*

Hey hey, kyré, te revoilà depuis le temps :)

Bah j'ai pas trop fait gaffe à la tournure des phrases, je me suis surtout plongé dans l'histoire qui tourne enfin au drame :D Moi qui voulait des morts, bah ce ne sera pas pour maintenant. Et enfin une belle fic avec un Eggman bien méchant et pas clown du tout, qu'est-ce que ça change :D

Oui, alors le Cube que t'as dû voir, ça ne peut être que Cube Zero, le seul où il y a un piège sonore (n'empêche, quand il est réduit en purée, c'est trop classe :D ). mais l'original est on ne peut plus meilleur avec la sensation d'être coincé aussi.

Pour ma fic, j'suis en train de l'écrire encore, j'ai dû tout recommencer car ça me plaisait pas du tout, il faudra juste s'armer de patience mais je n'abandonne pas ;)

Bon courage pour ta prochaine suite, je comprends qu'avec la fac et tout, c'est pas possible de se mettre en quatre à ce point!

I’m Back ! in the saddle again…

Est-ce encore nécessaire de justifier mon retard ? Mieux vaudrait éviter... A force, je vais plus être crédible. ^^’

Alors avant tout, un grand merci à tout les lecteurs qui ont permis à cette fic de dépasser les 10.000 vues. Ça fait bien plaisir !

Anzen : Je t’assure que t’avoir fait attendre encore plus longtemps cette fois ci n’était absolument pas volontaire. xD Merci de m’accorder toujours ta fidélité ! :3


Hu hu hu ! Ils sont encore plus loin de s’en tirer que tu ne l’imagines.
Ah bah, quitte à avoir un savant fou près à mettre le monde à feu et à sang pour construire son empire, autant pousser le concept jusqu’au bout.  xD
Hé hé hé… Objectif accompli ? Heu… ^^’


Blast : A toi aussi, merci de ta fidélité, ça fait plaisir ! ;)

Ah oui ! Faudra attendre encore un certain temps pour voir des morts. A moins que…
Niark !
Vis-à-vis d’Eggman, c’est pas bien compliqué. Il suffit de vouloir se mettre à sa place. x)
Mais on nous l’a tellement changé… Un méchant ça doit faire peur, et mon Eggman y va faire peur… Muhahaha !

Pour Cube, c’était bien le premier. Je parlais du piège sonore où des barres tranchantes sortaient des murs. x) Mais on est bien d’accord sur le fait que le premier est le meilleur.


Et maintenant, t’es toujours dessus ? =D
Je te lâcherai pas ! xD

Et merci pour les encouragements !







Le nouvel adversaire volant n’avait aucunes envies de laisser ses proies lui échapper. Planant à près d’une trentaine de mètre d’altitude, il était hors de portée des quatre hybrides. Il se déplaçait dans les airs si rapidement que le bruit de son moteur devenait horriblement désagréable, dévorant tout les autres bruits négligeables. Ses rafales de tirs ne peinèrent pas à le suivre, pointant le groupe de fuyards par le biais de multiples rayons rougeâtres. Sonic comprenait bien qu’ils ne pouvaient pas se contenter d’éviter les incessantes séries de tirs. Un faux pas lui suffirait pour s’abandonner à une mort certaine. Afin d’envisager une stratégie d’attaque, le hérisson se réfugia derrière les grandes allées de coffres, le regard braqué sur son ennemi.

De leurs cotés, les autres membres de l’équipe partirent chacun de leurs cotés, s’abritant des tirs des mitrailleuses dévorant tout sur leurs passage. Le groupe était en panique, paraissant totalement désuni. Démultipliant ses tentatives, le dangereux ennemi détruisit de nombreux coffres de la pièce, offrant aux fugitifs la possibilité de se réfugier derrière ces cadavres métalliques. Effectivement, les rangées de cagnottes, proprement alignées, chutèrent chacune leurs tours à mesure que l’avion tueur traquait ses proies. La pièce ressemblait à présent à un champ de bataille, n’offrant que des issues massacrées par des coffres désossés. Cela ne posait pas de problèmes à Amy et Knuckles qui parvinrent assez facilement à se frayer un chemin à travers les débris d’assez grande taille. Mais concernant Cream, la tâche fut plus laborieuse. Elle ne parvenait pas à suivre ses amis et se faisait dévorer par la panique. Alors qu’elle était seule, perdue en plein no man’s land, elle aperçut l’agresseur volant planer en ligne droite vers elle. Voyant ce dernier foncer tel le messager d’une mort implacable, elle ferma les yeux et cria de toutes ses forces. En libérant de nombreux jurons, Knuckles quitta sa cachette, se catapultant sur Cream pour la pousser hors du champ de tirs. Ils se réceptionnèrent douloureusement, spectateurs des balles qui balafrèrent le sol à quelques mètres d’eux. Sans attendre de remerciement de la lapine, l’échidné l’attira dans un lieu protégé par d’instables débris, assimilant celui-ci à un abri. L’hybride rouge s’autorisa à scruter discrètement son ennemi à travers une brèche. Il semblait avoir perdu leurs traces.

Knuckles se laissa tomber au sol en soupirant avant qu’une imposante voix retentisse des haut-parleurs, ordonnant aux hybrides d’abandonner le combat et de se rendre. L’échidné porta son regard au ciel, scandalisé qu’on leurs propose cette confiance, juste après avoir tenté de les liquider. Demandant le détecteur d’émeraude de Cream, qui séchait ses larmes, Knuckles parvint finalement à établir le contact avec Tails.

- On ne pourra plus tenir longtemps ici si on résiste… On est traqué par une espèce de robot volant. Tu crois qu’on devrait se rendre ? Interrogea-t-il, conscient du peu d’occasion qu’il lui restait pour survivre.


De son coté, le renard était pétrifié, scotché sur son siège. Il recouvrait sa tête de ses mains tremblotantes, complètement perdu. L’ampleur des événements était catastrophique. Leurs identités venaient d’être dévoilées et ses amis étaient pratiquement condamnés dans cette banque, risquant de nouveau leurs existences. Tails ne savait pas quoi répondre, laissant les secondes s’effacer à une vitesse folle. D’une part, s’ils se rendaient, Robotnik deviendrait instoppable et parviendrait sans difficultés à accomplir son projet destructeur. D’autre part, s’ils résistaient, ils seront presque certains de mourir sur le champ de bataille. Regardant la lune, comme si elle pouvait lui donner une solution, il tapota au hasard sur les touches de son clavier, ne sachant comment dissiper sa peur.

- J’arrive ! Résistez encore un peu, affirma-t-il d’une voix bouleversée.  


En maugréant, Knuckles rendit le détecteur, observant de nouveau le prédateur. Celui-ci, ayant perdu ses proies de vue, restait fixe dans les airs. Alors qu’il semblait désorienté, deux plaques métalliques s’éjectèrent soudainement de son fuselage. Accompagnant ce geste d’un bruit régulier discontinu, une opaque couche de brume s’apparentant à de la fumée s’échappa de l’androïde. Il suffit de quelques minutes pour que cette dernière occupe la gigantesque pièce. Ne comprenant pas ce qu’il cherchait à faire, l’échidné médita sur un moyen d’atteindre l’adversaire, malgré son altitude. Se retournant vers Cream, encore affolée, une idée lui traversa l’esprit.

- Je crois que je vais avoir besoin de toi, céda-t-il d’un ton neutre.

Celle-ci n’était pas enchantée à l’idée de quitter sa cachette, mais s’il s’agissait là d’un moyen de détruire la dangereuse menace, elle était prête à faire abstraction de ses peurs, à nouveau…
Elle acquiesça en bafouant, se relevant de ses jambes tremblotantes. L’échidné lui expliqua qu’il souhaitait que la lapine le transporte jusqu’à atteindre l’ennemi.

- C’est… vraiment trop dangereux… confia-t-elle en priant que ce combat ne soit qu’un simple cauchemar. En plus… On ne le voit même plus, indiqua-t-elle en pointant du doigt le plafond de la pièce.

Effectivement, la fumée dégagée par l’androïde s’était tellement rependue qu’il devenait, à présent, impossible de repérer ce dernier. Sortant de l’abri discrètement, Knuckles réalisa que le champ de bataille était entièrement plongé sous une atmosphère blanchâtre. Tant et si bien qu’il ne parvenait même plus à apercevoir les débris de la pièce, comme si une épaisse couche de brouillard venait de s’installer. De même, la température avait étonnement diminué, abandonnant les membres des hybrides à des tremblements ininterrompus. En l’espace de quelques minutes il semblait que la pièce ait été totalement transformée. Plus inquiétant encore, il n’y avait plus un seul bruit, comme si le moteur de l’agresseur venait de s’arrêter. Voyant ses chances d’attaquer le robot envolées, l’échidné balança un lourd soupir. Cream sorti à son tour de sa cachette et dévisagea l’épaisse brume, semblant plonger son regard dans l’infini. Etonnamment, cette nouvelle ambiance devenait presque apaisante. La jeune lapine pris même un certain temps pour réaliser qu’un rayon rougeâtre, perçant l’envoutante monochromie, pointait la nuque de Knuckles. Instinctivement, elle se propulsa sur son partenaire en hurlant.
Les hybrides s’écrasèrent à terre, observant un nouveau tir éclater le sol juste devant leurs têtes. En cédant un « on est quitte », Knuckles prit la main de sa sauveuse et l’emporta avec lui dans une course effrénée. Alors qu’il cherchait une autre cachette à l’abri des tirs, de furtifs rayons rougeâtres dansèrent autour des fugitifs. Sans plus attendre, Cream prit son envol en portant Knuckles.

- Mais qu’est ce que tu fais ? Paniqua soudainement ce dernier.

- Il ne peut pas nous trouver dans ce brouillard ! Mais nous si, affirma-t-elle en scrutant les points d’origine des rayons traqueurs.

Effectivement, l’androïde avait également paralysé son champ de vision, obligé de traquer les hybrides par le bruit qu’ils émettaient. Il ne s’avoua pas vaincu pour autant. Orientant toutes ces mitrailleuses dans des directions différentes, il pulvérisa la brume en vidant ses minutions à une vitesse éclaire. S’approchant du dangereux ennemi, Cream vit soudainement plusieurs filaments de balles jaunâtres accompagnés d’affreuses détonations stridentes, redécorer la pièce. Certains frôlèrent même sa trajectoire, l’obligeant à s’approcher sinueusement. Alors que leur cible ne se situait plus qu’à quelques mètres, Knuckles s’élança des bras de la lapine et atterrit sur le fuselage de l’androïde. Celui-ci, dérouté, fonça dans les airs à grande vitesse, cherchant à se débarrasser de cette soudaine menace. Cependant, l’hybride rouge tint bon et affligea même quelques coups de poings sauvages sur la coque du robot, afin de s’agripper à une faille.

Cream, atteignant de nouveau le sol, constata que les rayons ainsi que les tirs disparurent, témoignant de la réussite de Knuckles. Sans plus attendre, elle tenta de retrouver le reste du groupe. Cependant, l’épaisse brume l’empêchait de chercher quoi que ce soit. Ainsi, elle se mit à courir entre les débris, dans l’espoir de retrouver un visage familier. Ses vœux s’exhaussèrent. En une fraction de seconde, elle eut le temps d’apercevoir Amy foncer à contresens, en plein sur elle…

S’entrechoquant violemment, les deux filles s’abîmèrent au sol. Devant la force de ce télescopage, il leurs fallut quelques secondes avant de se relever en se frottant leurs crânes douloureux. Sonic qui accompagnait Amy se stoppa net, essayant de comprendre ce qu’il venait de ce passer. Cream, non sans accompagner sa voix de lourds gémissements, expliqua rapidement les faits. Dans l’instant qui suivit, le hérisson disparut dans la brume, cherchant un moyen de venir en aide à son compagnon. Amy, souffrant de sa soudaine blessure, s’étala à terre quelques secondes. La lapine n’attendit pas pour défaire le bandage qu’elle avait précédemment appliqué à son amie. Constatant que sa blessure saignait de nouveau abondamment, elle fouilla dans sa poche avant d’y appliquer un nouveau bandage.

- Je ne me sens pas vraiment bien… Laissa s’échapper cette dernière en se relevant.

Parcourue par des gros vertiges, elle s’écroula dans les bras de Cream, qui tenta de la faire tenir debout. Cette dernière tituba quelques instants avant de rouvrir ses yeux. Son champ de vision avait du mal à se réhabituer à l’ambiance monochrome. Reprenant progressivement ses esprits, elle saisit la main de la lapine avant de l’entrainer avec elle.  

- Tu te sens mieux ? Tenta la lapine.
- Un peu… Se contenta de répondre Amy. Il faut qu’on… actionne les systèmes de ventilation… pour dégager la brume, céda-t-elle entre deux gémissements.

La hérissonne expliqua rapidement qu’il leur serait impossible de s’enfuir si leurs visions demeuraient paralysées. Tails lui avait indiqué un point précis où actionner le système via le détecteur d’émeraude. En visualisant l’écran de l’engin, Cream vit un point lumineux indiquant la direction à suivre. Par chance, elles n’étaient qu’à une centaine de mètres du lieu indiqué. Il leurs suffit d’une poignée de secondes pour arriver devant une imposante bouche d’aération dans laquelle une hélice à l’arrêt était partiellement méprisée par une grille métallique. Abaissant un levier à proximité, Amy vit les pales tourner progressivement, avalant goulument l’épaisse couche de brume.

Après s’être séparé des filles, Sonic était reparti en courant à travers la salle, contournant les imposants débris de coffres éventrés à une vitesse folle. A la recherche d’un moyen pour atteindre l’androïde volant, il aperçut soudainement une rangée de coffres, empilés les uns sur les autres, ayant échappée au désastre. Ces derniers formaient une sorte d’escalier gigantesque que le hérisson exploita pour prendre de la hauteur. Entendant soudainement le bruit de moteur du robot volant, il effectua un bond grandiose dans l’espoir d’atterrir sur son ennemi. Presque surpris, il réalisa rapidement qu’il venait de poser pied sur le fuselage de l’adversaire. De par la vitesse de se dernier, le hérisson glissa avant de s’agripper à une mince surface de sa coque. Le hérisson était emporté par la vitesse et les mouvements de son ennemi et ne parvenait pas à saisir une meilleure position. Alors qu’il allait lâcher prise, son bras fut solidement empoigné par Knuckles, qui malgré le vent agressif, parvint à redresser Sonic. La situation devenait critique. Devant les mouvements brusques de leurs adversaires, Sonic et Knuckles ne parvenaient pas à attaquer et dépensait toutes leurs énergies pour rester en place. Ils n’avaient pourtant plus beaucoup de puissance après avoir contourné les pièges insolites de ce lieu meurtrier. Knuckles sentait même ses bras trembler. Tentant le tout pour le tout, l’échidné frappa de toutes ses forces le fuselage qui, bien qu’épais semblait très peu résistant. Il suffit de quelques coups vigoureux pour que la coque se décompose, dévoilant d’imposants circuits électriques.  

- Je n’en peux plus ! Je redescends ! Signala l’échidné avant de relâcher son emprise, planant jusqu’à la surface.

Sonic à présent seul poursuivit le travail de son compagnon. D’une poigne ferme, il arracha tout les composants qui pouvaient se trouver en sa portée. Après avoir détaché un imposant circuit électrique, l’androïde commença à perdre le contrôle, utilisant ses mitrailleuses dans toutes les directions, volant sinueusement et perdant de l’altitude. Tentant d’achever son adversaire, Sonic affligea de nouveau coups de poing dans la faille improvisée de Knuckles. Alors que le brouillard semblait devenir moins épais, le hérisson réalisa subitement que le fuselage était en feu et partait s’écraser à grande vitesse sur un mur de la pièce. Sans se poser de questions, il lâcha prise chutant vers un sol recouvert de débris tranchants. Une déflagration, témoignant de l’explosion de l’androïde, repoussa violemment Sonic dans sa chute. Dans une ultime tentative, l’échidné au sol bondit soudainement, récupérant le hérisson dans ses bras, et s’écrasant violemment à terre.  

Après quelques lourdes respirations, les deux hybrides, sonnés, se relevèrent en titubant. Massant sa nuque, Sonic remercia son partenaire qui fit un signe de la tête. Observant à présent les alentours, il semblait que l’épais brouillard ait disparu. Knuckles, faisant craquer ses os, remarqua de même les deux filles courir au loin.

- Tout… va bien ? C’était quoi cette… explosion ? Demanda Amy, une fois arrivée.

Pointant le cadavre du robot de son doigt, le hérisson s’inquiéta en distinguant l’état de la hérissonne. Effectivement, elle circulait sinueusement et ne cessait de gémir de ses douleurs au crâne en y portant sa main.  

- Tu… vas bien ? S’inquiéta le hérisson.

La questionnée, surprise que Sonic lui prête son attention, orienta ses yeux à moitiés ouverts vers ce dernier. Il dut reposer la question avant qu’Amy ne réponde qu’elle souffrait de sa blessure au crâne. Elle s’était auparavant fait dangereusement assommer par un robot avant de se télescoper avec Cream, sur une plaie déjà balafrée. Réalisant que le groupe entier était lessivé, Sonic coupa les pensées de ses coéquipiers en leurs rappelant qu’il fallait s’échapper au plus vite. Pour repérer plus facilement la porte de sortie et s’éviter une excursion périlleuse à travers les débris de formes divergentes, les quatre hybrides longèrent les interminables parois de la banque.
Alors que chacun songeait à une stratégie pour contourner l’accueil chaleureux qui devait se préparer à l’entrée, un nouveau bruit alerta les fugitifs qui se stoppèrent instinctivement. Se bruit effrayant semblait être le même que celui provenant de l’androïde volant. En pointant leurs regards au ciel, leurs cœurs battant à la chamade en synchronie, ils observèrent le même robot qui venait d’exploser, planer dans les hauteurs de la pièce.  

- Mais c’est pas vrai ! Il veut pas nous foutre la paix ! Enragea Knuckles.

Dans un fracas sonore, l’adversaire atterrit juste devant les fuyards, comme pour leurs barrer la route. L’opposant était en salle état, affichant un fuselage partiellement détruit dont les couleurs teintaient vers le noir. Certains circuits électriques, scintillant d’étincelles, pendouillaient piteusement. La plupart étaient même encore en feu. Mais cet état désastreux ne semblait pas refléter son désir d’éradiquer les voleurs. Les mitrailleuses désossées tombèrent au sol, cédant leurs places à d’étranges canons. Sans même avoir le temps de fuir, le groupe fut fouetté de plusieurs arcs électriques blanchâtres, jaillissant des nouvelles armes. Ne pouvant y échapper, les quatre hybrides se cambrèrent au sol au gémissant. Réitérant cette attaque de nombreuses fois, les fugitifs ne pouvaient plus tenter quoi que ce soit, se courbant de douleur à chaque tir.

- Tails ! Qu’est-ce que tu fais ? Se plaint Sonic en criant dans son détecteur d’émeraude.