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Bonjour les gens ! Couteau suisse ? J'suis plus fan de petit suisse moi, plus... Comestible. J'ai corrigé la faute ignoble que tu m'a montré chéri ! Pas grand chose à dire, je me suis reposée un petit temps sans passer trop sur internet, à la place j'écrivais quelques essais pour Monochrome ( J'ai dessiné la couverture ! ) et ... Autre chose, vous verrez bien. Insane Spoon avance, si y'en a qui ont rien d'autres à lire ! Voici le chapitre suivant... ____
Les hybrides se dispersèrent rapidement, laissant le poing du robot géant s’abattre sur le sol qui se fissura brusquement. Le Docteur riait aux éclats, avec cette arme de pointe il va enfin pouvoir détruire ses ennemis jurés ! Une ou deux victimes supplémentaires ne fera de mal à personne, d’un point de vue extérieur. Sauf la plante, la petite qui était portée par cette féline stupide. Elle, elle devait retourner à cette étrange femme aux cheveux platine qui lui avait fourni les plans de ce somptueux robot. Eska tenait fermement Pyxis contre elle, la plante avait du mal à courir ! C’était la panique, elle ne savait pas quoi faire dans ces échanges de coups : Shadow et Sonic s’étaient mit à cogner contre la construction gigantesque d’Eggman, Tails et Knuckles la couvrait. Pour aller où ? Elle n’en savait rien ! L’espace dans lequel le robot évoluait était plutôt restreint, et il n’y avait pas de sortie. C’est l’échidné qui réagit le premier. Il était parti en catimini aller détruire la porte qui menait vers l’entrée d’où ils venaient… L’idée principale était de faire sortir Sonic-kun avec Pyxis, étant donnée que la plante était la cible du docteur. Shadow et Sonic étant occupés à retarder celui-ci il serait dur de bénéficier d’une super vitesse, la féline allait devoir se débrouiller seule, avec le renard qui allait la suivre.
« C’est bon, c’est ouvert ! » Cria Knuckles pour couvrir les bruits de casses. Immédiatement, les trois hybrides le dépassèrent pour sortir. L’échidné leur laissant champ libre, mais fut surpris de constater qu’une nouvelle porte s’interposa lorsqu’il s’apprêtait à partir vers eux. Son poing s’imprima dans la tôle sans pour autant la détruire. Cette espèce de porte blindée allait être plus dure à briser… « Aller, Pyxis ! Tiens bien Eska, d’accord ? Papa est juste à côté ! » Tails s’afférait pour garder la petite plante calme, tout ce boucan l’avait drôlement bousculée ! « T’en fais pas on va vite sortir de là ! » Renchérit Sonic-kun, en réajustant la plante contre elle. Tous les robots se tournaient vers eux progressivement, ils avaient l’impression d’être dans un terrible cauchemar… La plante n’osait même plus parler, se contentait de rester contre l’hybride de Lumière. Une véritable pluie de laser s’abattait sur eux progressivement, ils esquivaient maladroitement, le renard s’interposant pour éviter à Eska d’essuyer seule les tirs. Mais impossible de trouver la sortie ! Pourtant, c’était droit devant ? Ici, ou là ? Perdus, ils avaient l’impression de courir sans but apparent dans cette base. Comment était-ce possible ? Un véritable songe, un cauchemar oui ! Au bout d’un moment, Pyxis laissa échapper un bref cri de peur. La panique commençait véritablement à les prendre un par un, les gestes se faisaient plus désordonnés, les voix plus fortes, les cris de surprise plus grands. Aucune réflexion n’était possible, l’usage des jambes était primordial. Au bout d’un moment, Sonic-kun se surprit à appeler Abelia… Abelia ! Si seulement elle était là ! Elle aurait déjà explosé tous ces robots… Et ils seraient sortis, à l’air libre aussi vite que ça pouvait être dit. Mais il n’y avait pas d’Abelia. Pas d’esprit aux pouvoirs surnaturels pour les sauver. Pas de transformation ou quoi que ce soit avec les Emeraudes, elles n’étaient plus ici. Rien ni personne ne pouvait les sauver, rien ni personne ne pourra les sauver, rien ni…
Une explosion se fit entendre sur le côté, et le mur explosa, projetant Sonic-kun, Pyxis et Tails dans le couloir. A bout de souffle, ils ne comprirent pas ce qu’il se passait. La petite plante s’était mise à pleurer, fort, dans ce véritable vacarme. Les lasers, l’explosion, les débris. Les lasers encore, et ça revenait rapidement vers eux sans pourtant les toucher ? Une étrange machine chromée avança sinistrement hors de la fumée de l’explosion, et une étrange apparition la suivait… Comme un fantôme, on ne pouvait distinguer clairement ses contours, mais on devinait la forme et les couleurs : C’était une jeune femme aux cheveux courts bleus, portant une étrange paire de lunette oranges, et une étrange tenue futuriste principalement blanche, orange et bleue. Marchant lentement sur le sol, elle semblait d’une façon ou d’une autre reliée à cette machine… « J’en ai marre de courir après vous. » Sa voix sonnait faux, plutôt robotique ou artificielle. Elle se plaça devant le robot, se pencha vers Pyxis qui était à genoux au sol, pleurant toutes les larmes que son corps pouvait contenir. « Ne la touchez pas ! » Hurla Tails, avant de se précipiter contre l’apparition et le robot. La machine se leva soudain, et un de ses membres heurta violemment le renard, qui s’écrasa contre la paroi métallique qui servait de mur. Il toucha le sol brusquement, l’assommant pour de bon. Sonic-kun se précipita vers lui, mais quelque chose de dur et froid la frappa avant qu’elle puisse atteindre le renard. A son tour, elle sombra dans l’inconscience. Un lourd silence s’installa après ce coup. Plus de laser, de débris. Un léger crépitement se faisait entendre à travers les murs, comme un feu d’une vieille cheminée. Le calme plat. L’apparition fantomatique n’en sourit pas pour autant. La plante la fixait, terrorisée, tremblante de peur. « Rassure toi, je ne te ferai pas de mal. Reste tranquille, tu auras besoin de repos avant le grand changement. » La machine traversa l’apparition, comme si ce n’était qu’un hologramme. Par ailleurs, c’en était un. Ses mains chromées attrapèrent la plante par le bras avec une étrange douceur, comme si il ne fallait pas l’abîmer. Sous aucun prétexte, il ne fallait l’abîmer. Cet être était trop précieux. La machine fit son possible pour porter Pyxis dans un étrange compartiment, sans la brusquer mais l’obligeant tout de même à bouger. Une fois le compartiment fermé, une atmosphère pesante s’installa dans le couloir de la base du docteur. La machine s’effaça lentement du décor avec la jeune femme, laissant les deux hybrides se faire emmener par les robots d’Eggman.
Le Docteur venait de finir son combat. Pour une fois, il venait de mettre hors d’état de nuire ces trois gêneurs : Ils étaient tout les trois enfermés séparément dans d’étranges bulles métalliques transparentes. Eggman ne pouvait même pas entendre leur cris, parfait ! Quelle belle invention, pourquoi ne pas l’avoir créée en premier ? Manque de temps peut être, il ne devrait plus commettre la même erreur. La jeune femme aux cheveux bleus apparut alors sur la console de contrôle du robot, non loin du docteur. « J’ai capturé la cible. - Parfait, parfait… » Il se frotta les mains. Quel bonheur, pour une fois qu’un plan tournait à sa faveur ! Mais bon sang, quel dommage qu’il ne soit pas le premier à y avoir pensé, bon sang… « Tu peux partir maintenant, Chroma, dit-il satisfait. Mais qu’es-tu donc, au juste ? Tu vas me le dire à la fin ! - Bien. » La jeune femme, Chroma se tourna vers le docteur, affichant un air inquiétant qui le fit frissonner. « Je suis le plus puissant des esprits informatiques jamais créés, Chroma. Aucun être vivant ou artificiel ne peux me dépasser, je suis l’invention ultime de Mademoiselle Himé. Dans le but de la servir, je me suis donné une voix et une apparence humaine, pour m’accorder à sa race humaine. Cher Docteur, vous avez tous les remerciements possibles, vous nous avez été d’une grande aide dans la capture de la plante catalyseur. Par le contrat qui a été conclu verbalement, vous avez libre droit sur les hybrides que vous avez capturés. » Le Docteur esquissa un sourire. Il sentait une pointe d’agacement dans la voix de Chroma, et se demandait si ce n’était l’effet que d’un programme… Ou réellement une intelligence issue de cette étrange femme aux cheveux argentés. « Soit ! Maintenant, va, avec ta machine. Je peux garder le robot, bien entendu ? » Chroma hocha la tête positivement, et disparut dans une brume de chiffre binaire tout aussi rapidement…
Regrets 2 : Où suis-je ? Je ne connais pas cet endroit. Il fait froid, je me sens mal… Si seulement j’avais pu dire à Manu tout ce que… Tout ce que je pensais à ce sujet. Si seulement j’avais pu le revoir… Je sens encore l’eau exploser contre moi, ces bulles aussi puissantes que des milliers de pétards sur ma peau. Manu, te rappelles-tu de la tasse de chocolat chaud que tu m’avais offerte sur la terrasse de ce café, la dernière fois ?
Après avoir ramené Traum et Aoi à leur mère, Skuld était retournée avec Verdandi vers leur maison. Elles n’étaient pas prêtes pour une telle découverte. Verdandi tremblait, était devenue rapidement pâle lorsqu’elle franchit la porte de leur maison. Leur maison… Urd était morte, elle ne supportait pas cette idée. Les choses ne seraient plus pareil, surtout avec la disparition de sa Qualification… « Skuld, j’ai peur. » Murmura la norne verte en tenant une manche de son amie. La norne du futur la regarda du coin de l’œil, tristement. Elle savait. Elle savait ce qui allait se passer. Elle affronterait les événements, comme toujours… C’est son destin. Il n’y avait aucune lumière. Nekros, dans son sillage les avait ôtées une par une. Les remettre n’était pas le plus important, Verdandi et Skuld se dirigèrent d’un pas vif vers le lieu du crime. « Skuld, j’ai vraiment peur… Murmura à nouveau la jeune femme. - Je sais, je sais… Calme toi Verdandi. » La réponse avait été si maternelle, qu’on aurait cru que ce serait la dernière chose qui aurait été dite par Skuld. Elles traversèrent le couloir moins rapidement qu’avant, elles savaient ce qu’il y avait au bout. A leur surprise, il y avait quelque chose de supplémentaire. Quelque chose qui toucha Verdandi.
Il y avait au dessus du corps de Skuld d’étranges lumières orangées qui tournait progressivement, ici ou là. Particulièrement vers le visage de la norne. Il était si magnifique autrefois… Mais ces petites lanternes étaient bien vivantes, c’étaient des Owen de Mary, l’ancienne gardienne du royaume de Nekros ! L’un d’eux dévia sa trajectoire, pour arriver près des deux nornes. Ça parla d’une voix rauque : « Nous l’avons gardé dans cet état jusqu'à votre retour. Nous sommes sincèrement désolé pour cette triste nouvelle. » L’Owen semblait être compatissant. A travers cette luminosité orange, Verdandi aurait juré voir une personne, un véritable regard. Cet Owen resta longtemps vers Verdandi, tout le long de cette étrange préparation. Les nornes s’occupèrent du corps d’Urd pendant longtemps. Elles masquèrent son visage du mieux qu’elle pouvait, Verdandi refusait d’y toucher. Elle n’avait jamais connu Urd en tant qu’hybride après tout… Elle ne se permettrait pas de toucher à son véritable visage… Skuld prépara un étrange masque noir qu’elle posa sur la tête d’Urd, pour cacher l’atrocité de Nekros. C’était un masque simple, lisse, avec simplement deux fentes transparentes pour laisser place à la vue. Pour des yeux qui n’existaient plus maintenant. Verdandi se retenait de pleurer. Elle avait recousu, refait le simple drapé que portait Urd sur elle habituellement. Elle l’avait surtout lavé… Tout ce sang ! Mais la norne verte refusait de céder aux larmes. L’étrange Owen orange semblait la soutenir moralement, en tournant parfois autour d’elle, passant dans son champ de vision pour distraire sa tristesse un court instant. « Je ne sais pas de qui tu es, mais tu es très gentil. » Lui dit Verdandi après un moment. La boule orange effectua plusieurs tours sur elle-même, la remerciant silencieusement. « Verdandi, tu as terminé ? - Oui, oui voilà… » La norne tendit le grand drapé noir à son amie. La norne bleue le prit, et avec l’aide d’une lévitation, enveloppa le corps de l’ancienne norne du passé gracieusement. Toujours en la faisant léviter, elle l’amena, suivit de Verdandi dans une étrange salle. « Je ne tenait pas à assister à ça un jour, dit tristement la norne du présent, suivant brièvement l’Owen du regard. - Il le fallait… Il le faut. Verdandi, regardes et apprends. » Comment pouvait-on apprendre, en regardant la disparition d’une norne ? D’étranges cercles remplis de formes géométriques et d’inscriptions inconnues se montrèrent au sol. Le corps de Urd fut placé au dessus d’eux, et Skuld recula avec Verdandi.
Un cercle plus grand que les autres, tournant, vint se placer horizontalement autour du corps. Une étrange lumière rouge orangée se montra alors, éclairant rapidement la pièce. L’Owen s’était posé sur l’épaule de Verdandi, et semblait être l’unique témoin extérieur de cet étrange spectacle. Une étrange boule apparut au dessus du corps, puis un nouveau cercle se montra au dessus. Le corps fut légèrement soulevé vers cette sphère, comme attiré par celle-ci. Puis les extrémités se désagrégèrent lentement, en une poussière orange qui retomba sur les cercles magiques, l’empêchant de toucher le sol. Le corps de la norne, consumé par un feu inconnu, disparut rapidement des regards des nornes et de l’Owen. Le masque fut le dernier objet à se consumer, le drapé sembla même bouger, comme si la norne semblait être encore en vie. Puis tout disparut. Urd, cercles, sphère, il ne restait plus rien.
Une fois sortie, Verdandi éclata en larmes. Elle tomba à genoux, l’Owen devant sa tête ne savait plus quoi faire, impossible de la consoler désormais. Cet Owen aura fait de son mieux en tout cas. Il tournoya lentement autour de la tête de Verdandi, comme pour signaler sa présence, aussi ridicule soit-elle. Quelque chose disait : « Je suis là. Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas parce que je ne suis plus là que le monde s’arrête de tourner. » Mais ça ne devait être qu’un songe provoqué par la tristesse de la norne… Qui, accompagnée de Skuld, s’en allait remettre de l’ordre dans la maison. Les Owen, ces petites choses les aideraient bien, maintenant qu’ils seraient ici. Ils auront fait tant pour les nornes… Même si ils n’avaient pas de conscience propre. Et pourtant… Au bout d’un moment, lorsque tout fut rangé en place, une décision fut prise. Il fallait que les nornes se protègent, il manquait une Qualification et une norne, à deux il était impossible de tenir longtemps. Passer la main serait vite dit… Mais Verdandi avait une idée. Une idée que Skuld approuva rapidement. C’était risqué, mais il fallait tenter. L’Owen les regarda se téléporter, se retrouvant seul avec ses semblables dans la lumière douce de la maison, enfin retournée à la normal.
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(et corrigez moi si vous voyez des fautes ! )
« Dernière édition: Octobre 03, 2009, 07:48:47 pm par Capita »
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