Et il revint, lui, ses grands sabots et sa grosse paire de...hum...

Mon fils ! : Nooon, j'ai pas idée de comment ce passage il t'a pris aux tripes *_* Tant mieux alors, c'est l'effet voulu, au moins il y a quelque chose qui passe dedans, c'est pas un pavé sans saveur qu'on lit.
Un passage qui me faisait peur, c'était "Est-ce que la fic est prévisible ?" Avec le coup de Jak qui apparait et non d'Asnär, je suis soulagé sur ce point, pourtant j'avais lancé un indice de façon assez classique. Au moins, ce bête anagramme a fait mouche.
Et bonne reprise, fiston ! Que la force soit avec twa !

Ma fe...euh... : Connaissance de longue date avec qui nous avons eu des affaires à régler, corps-à-corps.
Là, je peux me targuer de t'avoir eu ! Il est vrai que si j'avais ajouté un nouveau personnage, ça l'aurait pas fait. J'en ai déjà pas mal qui interviennent, et je crois que dans un ou deux chapitres, il va commencer à avoir de l'épuration.
Allez, bisous, mais même si tu as démenti ça, je t'ai senti assez retenue sur ec coup. Je suis sur que ce coup de gueule dans ma galerie de dessins maintenant close t'as un peu refroidi...fous moi tes gros pavés, keuwah ! J'attends de toi un gros, gros matraquage sur le fait que ma bombe à retardement que j'ai créé est hautement impossible à mettre en place pour les raisons X et Z !

Mon riz-au-lait ! : En fait, choisir une musique, tu sais, c'est tout un art. C'est de la lecture, de la relecture, et surtout : encore de la lecture !
Pour le changement de l'humour, non, Feurnard n'y est pour rien, si ce n'est juste que je m'applique un peu plus pour l'écriture. J'ai juste repensé à certaines critiques par rapport à l'humour qui a fait mouche partout, sauf dans le chapitre du prêtre qui a divisé. Là, le chapitre étant franchement tendu, un peu à la God of War comme tu dis, j'ai préféré mettre l'humour de côté le temps de ce chapitre. Donc, je te rassure, l'humour et les clins d'oeils reviennent en force dès ce chapitre, mais comme ça reste un peu tendu, ce n'est pas non plus mon fameux chapitre maudit, le numéro XIII.

Et on fini par Bledengor : Plusieurs mois ? Oô, t'étais passée où, m'enfin ?
Si ton sang s'est refroidi, c'est alors que j'ai vraiment du mal à me rendre compte de la force des mots que j'utilise. Toutefois, je te corrige : Sonic n'a pas appris le poteau noir, mais a découvert le poteau rose. Eeeeh oui, c'est pas la même chose XD

Allez, c'est parti pour 10 pages d'action !

Chapitre XVI : Bombe à retardement.

Le noir.
System fermait les yeux, résigné. Il n’attendait plus que le coup de grâce. Trop ankylosé pour agir, une nouvelle fois brisé par son passé qui refaisait surface.
Il avait toujours voulu que ça se finisse pour lui, mais il voulait s’excuser auprès de Tails avant tout. Mais il aura été rattrapé par ses actes trop vite. Tant pis. C’est malgré lui qu’il laissa paraitre un petit sourire, au moins, ce sera rapide et expéditif.

BAM

- Bon…ça y est, je suis mort. Se disait-il la seconde d’après. Ils sont où les anges ? Et même pas un petit comité d’accueil ? Ils sont chiés, dans l’au-delà quand même…
Mais il sentit deux choses. La première, c’est son corps qui tombait un court instant. La seconde, c’était un choc brutal, sentant la douleur sur son visage. Il avait percuté de la pierre. Dure, mais réelle. Toutefois, ce qui l’intriguait, c’était le bruit alentour. Des coups de feu, des bruits qui laissaient deviner qu’une bataille s’était engagée.
- Sonic…t’aurais pu te retenir sur ce coup…murmura le hérisson en entrouvrant un œil.

L’hybride supersonique usait et abusait de sa vitesse. Evitant avec facilité les balles tirées par les fous de la gâchette, les projectiles se fichaient dans les troncs d’arbres ou s’enfonçaient en morceaux dans la pierre. Le commandant de la K.A.J, unité composée en tout de quatre personnes, s’était mis de sorte à ce que chaque membre couvre les arrières des autres, dans une sorte de rond. Sonic avait pour objectif de tirer System de là et fuir avec lui, mais il fallait déjà s’occuper de ces énergumènes.
Il s’enfonça dans les fourrés et se cacha. Il avait pris une telle vitesse que Jak et ses larbins ne savaient pas où était leur ennemi.
- Dispersez vous ! Beugla le lion.
Aussitôt dit, aussitôt fait, la grosse baleine, le panda et le crocodile rechargèrent leur arme et avançaient prudemment, avec l’expérience d’anciens mercenaires. Le roi de la savane, lui, restait à proximité de System, ne faisant plus attention à ce dernier à vrai dire. Ce qui l’intéressait, c’était de descendre le hérisson bleu.
Hérisson bleu qui avait discrètement pris place sur un arbre haut-perché. Il fallait éliminer un par un les trois éléments perturbateurs avant de s’attaquer au chef de la troupe. Il espérait juste que Jak ne reporte pas l’attention sur System et l’achève. Ce dernier était semi-conscient, allongé par terre et sur le ventre. Il ne bougeait pas, et luttait pour ne pas re-sombrer dans le sommeil.
- Toi, je vais pas t’manquer…murmura le hérisson bleu en voyant le panda passer sous son arbre. L’hybride arma un spin-dash, avec la ferme intention de lui rentrer dedans avec force, conviction, puissance et ardeur (les quatre mots quand il s’agit de qualifier la performance de l’auteur au lit, au passage.)
Puis il décocha sa fameuse technique. La boule bleue descendit de son tronc en prenant immédiatement de la vitesse et percuta le panda par derrière. Les deux protagonistes s’envolèrent sous le choc et le dangereux soldat s’écrasa sur un mur…il ne se releva pas, totalement inconscient.

Le crocodile, quant à lui, avait entendu un bruit. Une sorte de choc. Il aiguisa ses sens au maximum qu’il le pouvait, cherchant le moindre bruit suspect.
Son ouïe lui signala une branche qui craqua.
Instinctivement, il se retourna et tira. En haut, en bas, dans tout les sens et plus encore, en espérant juste qu’il ait pu blesser sa cible. Le boucan causé par son fusil mitrailleur cessa. Aucun bruit, aucun gémissement. Il pesta : sa cible avait évité sa salve.
Se reconcentrant, il se retourna et re-avança prudemment, en commençant à retirer son chargeur vide, tandis que l’auteur remarquait que ça faisait quand même beaucoup de « re » dans sa phrase…
Puis soudain, une fusée bleue sortit de ses fourrés avec une mortelle vitesse. Ayant profité du temps que son adversaire recharge, Sonic lui décocha un fulgurant coup de poing dans la mâchoire, mais ce n’était pas sans compter sur la résistance naturelle du crocodile qui envoya à son tour un poing sous forme de véritable boulet.
Misant encore sur son agilité et sa rapidité, Sonic bondit et passa au dessus du poing de son adversaire. Le membre de la K.A.J regarda au dessus de lui, et vit soudain une semelle d’une godasse des années 70, modèle collector introuvable ailleurs que sur I-Bay à prix d’or, s’approcher de ses yeux, jusqu’à s’écraser sur son visage.
Pliant cette fois-ci sous le choc, le crocodile se retrouva à genoux. Il sentit une impulsion de la part de cette saloperie d’hybride, ce dernier l’utilisant comme appui. Le vif adversaire s’était envolé jusqu’à un nouveau tronc d’arbre et l’utilisa de la même façon que le visage du croco’. Mais cette fois, Sonic usa de toute la détente de ses jambes, et refusa une nouvelle fois vers son adversaire, ce dernier voyant l’hybride volant armer un coup de poing salvateur.
Puis la douleur, et le noir…

...répondant au doux nom de Mamadou, au passage.

- Murf…
Bouboule, quant à lui, restait calé sur place, ne se décidant pas à bouger, faisant totalement fi de la blague ahurissante de nullité de l’auteur. Il était situé dans une rue où se mélangeaient pierres et arbres. Un espace dégagé. Il était nettement plus à l’aise dans les grands espaces, sa surcharge pondérale ne jouant pas en sa faveur dans les endroits étroits. De plus, sa jambe de bois n’arrangeait pas les choses, le mammifère marin avait perdu sa vraie jambe il y a longtemps, lors d’une mission où une pierre lui broya son membre.
Armé d’une énorme machine-gun, cette baleine adorait les gros jouets puissants. Certes peu maniable, l’engin de mort compensait largement par sa puissance dévastatrice. Il titillait du doigt la gâchette, attendant patiemment qu’un signe suspect se fasse entendre.
Soudain, un bruit de pas. Le gros poisson se retourna lentement, pas pressée apparemment. Au bout de la rue se trouvait un hérisson bleu au regard déterminé, qui se déliait les doigts.
- Urk urk…toi, mort…
Bouboule n’était pas plus intelligent que ces jeunes gens des banlieues au langage si fleuri dont un certain Blaise Pascal s’émerveillerait de la haute teneur intellectuelle linguistique de ces personnes, mais au moins, il comprenait ce qu’on lui disait. En gros, pour lui, ‘fallait tuer ce microbe bleu. En tout cas, il pressa la gâchette sans plus attendre, et déchaina la fureur de son gros joujou.
Les balles explosèrent littéralement la pierre, et l’écorce des arbres volait sous l’impact. Le décor millénaire de cette cité se retrouvait soudain criblé de balles, dévastant la beauté et le calme qui avait régné ici durant de longues et nombreuses années. Sonic courait vers la grosse baleine tout en évitant avec grâce les projectiles. Quand la distance le lui permit, il sauta et arma un redoutable coup de pied qui alla s’écraser sur le visage du mammifère marin.
Ce dernier cessa de tirer, et resta sur place, malgré l’impact. Il n’avait pas bougé d’un pouce, si ce n’est que sa tête avait légèrement bougé. Il n’avait rien senti, et le hérisson bleu s’étonnait de voir à quel point son énorme adversaire avait encaissé le choc.
- Même pas mal. Grogna Bouboule en prenant la jambe du hérisson de sa main libre. Il le lança vers le sol, l’hybride bleu tombant avec force sur la pierre. Il put se réceptionner, mais maladroitement. Son épaule le faisait souffrir, le hérisson ayant utilisé cette partie de son corps pour éviter de tomber tête la première. Il roula par terre et se cacha derrière un bâtiment de pierres avant que la baleine le reprenne pour cible.
Sonic avait donc là un gros et lourd problème. Il n’avait pas la force nécessaire pour faire tomber son adversaire, toutefois, la lenteur de la baleine lui permettait d’arriver facilement au corps-à-corps.
Bouboule, quant à lui, restait aussi vivace qu’un mollusque avarié : figé sur place. Sur de sa force physique supérieure, il attendait juste que le hérisson se ramène pour le briser.
Puis soudain, une boule bleue déboula et fonça à vitesse grand V. La baleine n’eu toutefois pas le temps d’armer sa grosse machine-gun, Sonic ayant déjà entamé le corps-à-corps. Mais le hérisson visa la jambe de bois, seul point faible véritable de son adversaire, et la défonça telle une quille. La baleine perdit soudain pied. Profitant de cet instant, le hérisson revint à la charge et fonça sur la main armée de l’imposant mammifère. Sous le choc, ce dernière lâcha l’arme qui s’envola en l’air pour retomber en équilibre dans un premier temps sur le sol, garde à terre et canon vers le ciel. Bouboule, quant à lui, tomba en avant, mais fut soudain stoppé, le canon de l’arme s’enfonçant dans son gros ventre. Voila une béquille bienvenue. La baleine profita de cet instant pour essayer de stabiliser avec sa main le gros engin, avant de vraiment se casser la gueule à terre.
Mais Bouboule n’était pas intelligent, et sa main glissa sur la gâchette de la machine-gun.
Soudain, l’arme se remis en route, et tira à bout pourtant sur le ventre de l’animal. Les balles rentraient par le bide, mais la puissance de l’engin les faisait ressortir par le dos.
Puis quand le doigt cessa d’appuyer par mégarde sur la gâchette, la baleine s’écroula, son corps sans vie perdant son sang sur la pierre de la cité.
- Merde…pesta Sonic. Il ne voulait pas tuer son adversaire, juste l’assommer…

C’est avec une légère inquiétude que Jak attendait, adossé sur cette table de marbre aux boutons de pierre, que ses compagnons reviennent avec le corps du hérisson bleu. Il avait entendu des coups de feu qui s’étaient calmés. L’attente était insupportable, ils l’avaient eu, oui ou non ?
Le lion posa ses mains sur la table, et sentit quelque chose. Il se retourna pour observer la table. Il y avait 10 boutons, mais neuf étaient pressés. Un dernier n’avait pas été enfoncé. Se demandant pourquoi, Jak approcha sa main sur ce bouton de pierre représentant la statue du « Bigböss » qui était juste derrière.
- Ne…touche pas à ce bouton…
Le chef de la K.A.J s’arrêta brusquement. Dans le feu de l’action, il avait totalement oublié de descendre System ! Le hérisson était allongé à la droite de la table.
- Ta gueule, toi. Mais puisque tu es encore vivant, je vais te laisser la chance de voir le corps mort de ton ami, mes gars devraient pas tarder.
System eut la force d’afficher un petit sourire, et de prendre un air provocateur.
- Ehe…Sonic n’en fera qu’une bouchée de tes larbins.
- Et bien puisque c’est ça…
Le lion approcha sa main du bouton, et se régala de l’expression de son prisonnier, dont le teint fut soudain devenu livide.
- Surtout, ne fais pas ça ! Demanda le hérisson en tentant de crier sa phrase.
La main du commandant de la K.A.J s’abaissa, ce dernier affichant un large sourire mauvais. Il ne savait pas pourquoi System avait peur, mais vu que c’était le cas, c’était bon pour lui alors.

- T’as entendu System ? Touche pas ça, toi !
Une voix forte se fit entendre. Jak se retourna et prit un coup de poing en pleine figure, qu’il put encaisser du mieux qu’il pu. Le lion, après le drame de Kalimda, avait suivi un lourd entrainement dans le but de retrouver le hérisson et l’éliminer. Mais au fil de ses voyages, il devint mercenaire, histoire de gagner un peu d’argent. D’abord pour des particuliers, puis maintenant pour son propre compte. Ce qui avait fait de lui un hybride à la musculature imposante. Ce n’était pas le coup de poing d’un hérisson, aussi supersonique qu’il soit, qui allait le mettre K.O d’un seul coup.
Il répondit en prenant soudain le hérisson à la gorge, ce dernier n’ayant pas encore pris le temps de se dégager, et il le colla à la table de marbre, le tenant fermement par le cou d’une main, cherchant quelque chose avec l’autre.
Il sortit soudain un énorme couteau de militaire, le genre qu’avec, tu peux aussi bien couper du Justin Hamidou que d’autres trucs longs et durs à trancher parce que j’ai aucun exemple concret qui me vient à l’esprit, là.
Puis le couteau fondit sur la boite crânienne du hérisson, mais ce dernier décocha à temps un coup de pied dans le ventre de son adversaire. Conséquence : la lame dévia de sa trajectoire et vint rayer le marbre de  la table. Sonic profita de l’instant pour tenter de se dégager, et colla une grosse mandale au lion. Ce dernier recula, laissant son couteau tomber, mais revint aussitôt à la charge en armant à son tour un véritable boulet qui lui servait de poing. Toujours collé à sa table, encu…

…ok, je ferme la fenêtre Youpörn, ça me donne des idées…

Toujours collé à sa table, acculé (voila, c’est mieux), Sonic tenta de dévier mais pu au mieux prendre le poing avec sa main, et s’engageait maintenant dans une épreuve de force avec Jak.
Ce dernier grimaça sous l’effort, un petit rictus apparaissant sur son visage laissant apparaitre des dents aussi tranchantes que le dernier rasoir Gilet Triple Lame-Quatro-Titanium renforcée. Il savait qu’il avait l’avantage, et son frêle adversaire n’était pas assez fort pour l’empêcher de lui coller son poing dans sa face.
Sonic le savait aussi, il ne pouvait tenir, même à deux mains, la puissante pression exercée par le bras du lion. Il fallait vite trouver un moyen, sinon, c’était un Falcon-Punch dans la tronche, et la possibilité pour ce lion d’en finir.
Le hérisson, dans un mouvement rapide, résista d’une main, et de l’autre, dévia le bras de son adversaire, son gros poing allant s’encastrer dans…

Ah bah c’est ballot ça. Le dernier bouton qui n’a pas été pressé, oh zut alors ! J’avais pas prévu ça, maintenant, ‘faut que je fasse avec !

Les deux hybrides regardèrent soudain le bouton avec inquiétude. System, lui, dans son coin, craignait le pire.
Bigböss, le dernier Dieu de Chomustgoön, punissait les aventuriers trop avides de richesses. La punition allait se faire sentir. Et elle se présenta sous plusieurs formes, sinon, ce n’est pas drôle.
Lors de la conception de la cité, l’architecte de la cité, répondant au doux nom de Larry Craft, avait prévu le pire des cas. Depuis des millénaires, ses ancêtres avaient amassés un véritable trésor qui grossissait d’année en année. Ne pouvant se résigner à le laisser aux mains du premier aventurier venu, il s’enferma durant treize jours dans son atelier, parce que un, il allait avoir du boulot, et deux, treize c’est trop classe comme chiffre avec tout plein de connotations dedans.
Durant tout ce temps, le fabuleux architecte carbura à la caféine et aux péripatéticiennes pour pouvoir tenir et trouver le temps d’établir le dernier des dix pièges. La chose était simple : le mécanisme des 9 premiers boutons devait relâcher un peu la pression de la nappe phréatique située en dessous de la cité. En effet, la nappe était puissante, et il était important que la cité, réputée pour son tout-à-l’égout puisse réguler toute cette eau pour alimenter correctement les bains de la cité.
Si une personne pressait le dixième bouton, poussé par la curiosité de savoir si il pourrait toucher encore plus en pressant le dernier mécanisme, une sorte de « clé » fera totalement relâcher la pression maintenue depuis des lustres dans la cité, laissant l’eau inonder soudain toute la ville dans d’immenses gerbes d’eau, le tout provoquant la fin de Chomustgoön. Il eu l’idée en gonflant une sorte de besace en peau avec de l’eau, jusqu’à ce qu’elle explose.

Revenons au présent. Le hérisson et le lion se dégagèrent l’un de l’autre avec force, une sorte de gigantesque et inextricable machine semblant accomplir sa titanesque besogne. Chomustgoön commençait à trembler, la poussière s’élevant doucement sous ce bruit menaçant.
Puis soudain, tout s’arrêta. Une trêve fragile dans le combat opposant Sonic à Jak pris place, les deux combattants regardant chacun de tous les côtés. Rien ne se passait ?
- Qu’est ce qui se passe, System ? Demanda le hérisson, inquiet.
Son ami commençait un peu à pouvoir bouger. Il restait à terre, mais System tentait tant bien que mal à se relever. Il répondit par une réponse pas très originale en soit :
- Après le calme…la tempête.

Soudain, une sorte d’explosion. Un fracas de pierres, et de l’eau qui jaillit. Sonic regarda, horrifié par l’intelligence de l’architecte de la cité, une grande bâtisse soudain voler en éclats sous la pression meurtrière du liquide. En dessous de lui, le sol commençait à se « fissurer ». Entre les dalles de pierres commençait à jaillir de l’eau. Ici et là, un ou deux pavé commençaient à sauter comme des bouchons de champagne.  
- C’est pas fini !
Jak avait beuglé juste avant de frapper. Il voulait être sur de décocher son poing dans la tronche du hérisson avant de le prévenir. Oui je sais, c’est illogique puisqu’il sera prévenu juste au moment où il se fera frapper donc pas besoin de beugler juste après. Mais t’y penses à ces détails toi, quand t’as une cité sous tes pieds prête à sauter et que tu dois descendre deux énergumènes ?
Sonic décolla du sol pour aller s’écraser un peu plus loin. Il tapait dur, le Jak, et pensait surtout à en finir que plutôt sauver sa peau. Le hérisson se releva rapidement, avant que le lion ne puisse le rejoindre en courant et le finir à terre, puis arma son spin-dash et roula vers lui, ce dernier l’évitant avec facilité.
De toute façon, le hérisson pensait surtout à sauver System. Ce n’était pas dans sa nature de sauver ses am..

Enfin, il verrait si il re-utilisera ce terme après avoir discuté avec le hérisson chapeauté.

- L’émeraude, Sonic. Il a pris mon émeraude…
Le hérisson bleu pesta, il avait oublié ce détail. Il avait trouvé la pierre magique de cette cité en risquant sa vie, hors de question d’en perdre une maintenant ! Malgré le poids de System, Sonic usa de toute sa vitesse pour le déposer sur d’assez grosses branches d’un arbre en position surélevée. Il trouva son bonheur en trouvant un large tronc et une solide branche. Avec précaution, il piqua un sprint en tenant le blessé sur son dos, et le déposa avec toutes les précautions qu’il pouvait sur l’abri de fortune.
- Reste là, moi et ta connaissance, on doit s’expliquer.

- Lâche ! Où es-tu ? Viens te battre ! Cria Jak, ne voyant plus le hérisson bleu qui avait embarqué System. Le lion avait perdu la trace de son ennemi, et courait maintenant dans les rues de la cité encore épargnées par la bombe à retardement qui se profilait en dessous de lui. Il n’en avait rien à faire de tout ça à vrai dire. Tous ces pillages, c’était uniquement pour se payer les services de tiers personnes qui sauraient suivre à la trace le hérisson marron. Mais aucun n’était capable de le suivre correctement, tout ça à cause de ces maudites chaussures. Mais le hasard l’aida, et aujourd’hui, il était prêt à exécuter ce qu’il avait promis à lui-même quelques années auparavant.

Tuer System.

- Le lâche est ici ! Signala Sonic à l’autre bout de la rue, derrière son ennemi.
Ce dernier se retourna, et souri d’un sourire carnassier.
- Alors comme ça, c’est toi le nouveau copain de ce meurtrier de System ?! Demanda Jak d’une voix assez forte pour couvrir le grondement de l’eau en dessous de lui et dans les alentours environnants.
- Meurtrier ? J’ai entendu certes des choses, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ce que je veux, c’est deux choses.
Il tendit sa Chaos Emerald en la tenant fermement.
- Récupérer ce que tu as volé à System. Et la deuxième…savoir ce qui le lie à Tails !
Regard interrogatif envers le hérisson. Tails ? Ah, oui…
- Le petit renard…il va bien, j’espère ? Niais au possible, vraiment qu’un pauvre petit gosse qui s’illusionne d’une fausse amitié créée par ce salopard de hérisson.
- Explique-toi mieux ! Somma Sonic.
- Viens me chercher, et t’auras ta réponse ! Répondit Jak dans un air de défi, se mettant en position de combat, prêt à encaisser une autre des attaques fulgurantes de son adversaire.

Et puis soudain, en même temps que la guitare commençait son solo d’anthologie, les deux ennemis s’élancèrent, tandis qu’en arrière plan les violons commençaient à jouer les notes dramatiques sous une gerbe d’eau et une pluie de pierres qui s’envolaient de toutes parts.
Le chef d’orchestre, emporté dans son élan comme un Sonic qui armait son poing, leva sa baguette aussi haute que le pied de Jak qui s’envolait avec grâce. Mais dans un mouvement aussi fluide que cette envolée de notes entamées par les violoncelles, l’hybride bleu évita l’assaut dans un ralentit que ne renierait pas la saga Matrique. Toutefois, aussi vicieux que le batteur qui en profitait pour battre ses œufs en même temps que le rythme, le lion décolla l’autre pied et donna un coup dans le dos de notre héros.
Et le hérisson s’envola, dans un climax mélangeant aussi bien suspens, drame, douleur, deux mesures de farine et une cuillère à sucre, vers le mur d’une bâtisse où il s’écrasa lourdement, à moitié sonné, ayant sous estimé son adversaire qu’il ne pensait pas aussi vif que ça.
Dans un sourire mauvais, Jak dégaina un autre couteau de sa poche, suisse celui-là. Cette fois, le hérisson allait y passer. Il bondit sur lui, à sa merci, quand soudain…

La pression de l’eau fit carrément sauter l’emplacement exact du lion, qui se retrouva soudain projeté en l’air dans une gerbe d’eau, et de sang, la pierre qui se détacha du sol l’ayant percuté de plein fouet. Sonic en profita pour se relever et se dégager de la rue dont les pavés commençaient tout à sauter comme de vulgaires bouchons. Mais avant tout, il fallait retrouver Jak, c’est lui qui avait l’émeraude.
Le hérisson regarda en l’air et fut soudain pris de peur et de dégout.

La gerbe surpuissante avait envoyé direct le lion sur un tronc d’arbre, où une branche avait empalé le ventre de l’ennemi du hérisson. Ce dernier, n’étant pas du genre à laisser mourir ses adversaires, du moins pas intentionnellement, courut et bondit vers les hauts troncs pour tenter de dégager Jak. Quand il atteignit son objectif, le hérisson constata que son adversaire était toujours conscient, blême comme la mort.
- Ehe…t’as gagné, t’es content ? Demanda le commandant de la K.A.J avec un sourire de douleur, sa bouche laissant trainer un filet de sang.
- Tais toi, je vais te sortir de là, je suis pas du genre à…
- T’es comme ton pote le renard…trop gentil et naïf. Ne fais pas confiance à System, tu ne sais pas grand-chose sur…lui…
Ce dernier mot fut prononcé dans un dernier soupir. Le lion ferma les yeux, et son corps resta pendu, tendit qu’il tenait dans sa main la Chaos Emerald que Sonic convoitait. Restant un moment silencieux, tandis que la cité implosait de plus en plus, il regarda le cadavre un instant avant de prendre l’émeraude. Il pesa lourdement ce qui venait d’être dit, et dans sa réflexion, n’eut pas le temps de rattraper le corps qui se décrocha de sa branche. Il regarda le lion tomber dans l’eau qui commençait à engloutir la cité.

- Alors, des améliorations ?
- Beaucoup, docteur.
Amy laissa entrer Dogson dans sa petite maison, tandis que Tails restait assis, le regard vide, sur le canapé. Il tenait entre ses mains un outil de bricolage, mais de façon peu conventionnelle. Le tournevis se tenait par le manche, pas de l’autre côté.
- A chaque fois qu’il trouve un outil, il interagit avec du mieux qu’il peut. C’est mieux qu’avant où il ne réagissait pas du tout. Ajouta Amy.
- Je comprends, les effets de la drogue donnée par ces extra-terrestres à Tails commencent à se dissiper.
- Une drogue ?
- J’ai reçu cette lettre hier.
Le chien au monocle sortit de l’entre veste de son gilet rouge une lettre ouverte, portant un symbole reconnaissable entre milles.
- Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’ai reçu des analyses de Dr.Eggman. Commenta le médecin. Agit-il avec d’autres objets ?
- A vrai dire, non. Répondit la hérissonne en s’asseyant sur une chaise, proposant un thé à Dogson qui refusa. Il n’agit qu’aux objets qu’il connait.
- Il commence à recouvrer ses facultés. Ce n’est plus qu’une question de temps avant de retrouver le Tails qu’on connait. Commenta le médecin. Et si on faisait appel à ses souvenirs ?
Il prit une photo au hasard sur la belle cheminé de bois peinte en blanc, se posta devant le renard et lui posa délicatement la photo entre les mains.
- Vous avez pris quelle photo ? Demanda Amy, curieuse, tandis qu’elle s’avalait une gorgée de thé.
- Je sais pas. Au hasard.
- System…
Silence dans la pièce. Les deux hybrides regardèrent le patient avec des yeux ronds. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, le jeune renard avait parlé !
- Ok, je vois de quelle photo il s’agit…

- System, on dégage d’ici ! S’exclama Sonic en rejoignant son compagnon, toujours assis sur sa branche, à moitié ankylosé.
- Mmghn…Jak, il est où ?
- Euh, je t’expliquerai ensuite, là, on doit se barrer avant que tout explose d’un coup.
En effet, il suffisait de voir le niveau qui montait. Certaines rues avaient totalement disparues, laissant place à une nappe d’eau, tandis que les pierres qui en composaient d’autres sautaient dans un « pop » caractéristique du bon vieux Château Neuf du Pape qu’on débouchait dans de grandes occasions.
Mais comparaisons vaseuses misent à part, Sonic se préparer à faire une grosse pointe de vitesse. En effet, de son arbre, il pensait prendre de l’élan avec System accroché à son dos. L’impulsion donnée, il traverserait à toute berzingue un des parcs qui composait la cité, pour rejoindre un des haut remparts, et enfin courir dessus pour atteindre le sommet et passer de l’autre côté, à l’abri.

- Ce véritable numéro de sport extrême vous est présenté aujourd’hui par nos commentateurs sportifs Didier et…euh, merde, ils sont où, Didier et Philippe ?
- Ah, ils sont coincés sur une petite route de campagne bouchonnée à cause du groupe Un, Deux, Chine qui s’est rétamé en moto.
- Et je fais comment, moi, auteur de mon état, si je n’ai pas les personnes nécessaires pour narrer ce passage du récit ?
- Tu te démerde !
L’auteur de son état, ne sachant comment faire pour narrer ce passage du récit, regarda autour de lui, tandis qu’il écrivait cette Fan-Fic dans son bureau personnel, entouré de plantureuses créatures.
C’est là qu’il vit les deux laveurs de carreaux qui frottaient avec insistance leur chiffon tout mouillés sur sa vitre.
- Tenez, vous, vous ferez l’affaire. Installez vous là, vous regardez ce qu’il y a sur l’écran, là, et vous commentez, ok ? Allez-y, moi, je note.
- Et bien, euh…salut Bob.
- Salut Robert. J’vais poser les chiffons, commence sans moi.
- Donc, nous avons donc un, euh…hérisson bleu qui cherche à se barrer de la bombe sur laquelle il est situé.
- Une bombe ? Vas-y, montre voir ! Il est par-dessus ou en dessous ?
- Nan, je ne parlais pas de ce genre de bombe.
- Holàlà, notre candidat, emportant son ami avec lui comme il le peut, pris un élan salvateur en courant sur le tronc sur lequel ils étaient perchés !
- Même que là, élancé tel qu’il est, il traverse le parc pour rejoindre le mur qui lui servira de porte de sortie.
- Vachement logique, pour un mur. Toutefois, vous noterez que au passage de notre petit ami…
- Ah, moi non, mais toi, je ne te savais pas gay.
- C’est une expression, troufion ! Je disais, au passage de notre héros, le terrain qu’il venait à l’instant de traverser explose juste après son passage.
- Quel suspense insoutenable !

Bong !

- Tu vois, j’t’avais dis, pas possible de le soutenir, ce suspense. Sonic arrivera t-il à atteindre le mur avant que le terrain décide de lui pêter à la gueule ? Attends, ‘faut que je balance une musique suspense, là !
- 10 sacs sur le hérisson, et balance le son ! Chomustgoön se meurt, les bâtiments se font tous engloutir sous l’eau, et les rares quartiers encore immergés sautent petit à petit. Ce n’est plus un bouchon de champagne, c’est une sauterie organisée !
- Sois pas vulgaire, il y a des gosses qui nous regardent. Et 20 sacs qu’il n’y arrivera pas.
- Tenu ! Le hérisson bleu a quasiment atteint le mur en compagnie de son ami !
- Il ne semble pas prêt à s’arrêter pour prendre le temps de bien poser le pied et courir avec le plus d’aisance possible sur le mur !
- Normal, on cause quand même de Sonic, là ! On dirait qu’il a des ventouses aux pieds, telle une lumière bleue, il court vers sa destinée, et s’envole littéralement vers les sommets des remparts de pierres de la cité au nom d’un hymne rock emmené par la voix de Freddy Mercredi !
- Mais tu noteras que le climax s’impose maintenant ! La ville de pierres au nom de comme t’as dis juste avant, saute complètement, dans un tonnerre où des hectolitres d’eau s’entrechoquent ! Le niveau monte, et une sorte de geyser a décidé de poursuivre le hérisson bleu et l’autre chapeauté ! Cacahuètes ?
- Merci bien ! Le liquide colle aux basques des deux protagonistes, mais le sommet des remparts n’est plus très loin ! Quoi qu’il arrive après cette scène dont je ne sais pas pour toi, mais moi, je suis carrément rivé à mon fauteuil, je démissionne de mon emploi de laveurs de carreaux, et je postule pour devenir commentateur dans cette fic !
- Idem ! Le cruel et mortel ennemi qu’est ce geyser d’eau commence à gicler ses gouttes sur le dos d’un System un peu balloté il faut le dire.
- Certes, certes ! Inexorablement, l’élément est plus rapide que le hérisson bleu, mais ce dernier atteint les derniers 100 mètres.
- Visage crispé et mâchoire vissée, il se permet un petit rictus de victoire. Plus que 50 mètres !
- Plus que 20 mètres, oui ! On parle d’un hérisson supersonique, là !
- Même pas, 10 !
- Moi j’ai 7 !
- Et moi une reine. C’est ma carte la plus fort-euh !
- Laisse tomber la bataille, veux-tu ? Pris toujours dans son élan, ne semblant pas décidé à s’arrêter, le hérisson a largement dépassé le haut des remparts, et continue à s’envoler. Mais tout ce qui monte doit redescendre.
- Je ne te le fais pas dire, même qu’il entame sa descente, là, en exerçant une pirouette de toute beauté pour éviter l’assaut du geyser.
- Ils ont réussi ! La cité en elle-même n’est plus qu’une sorte d’énorme verre à whisky, les remparts servant de verre. Et tu me dois 20 sacs !
- Et merde…tiens, les v’là.
- Merci bien. C’était Bob et Robert pour « Pour Un Ami Televisions, dit PUA TV ». A vous les studios !

Tandis que les commentateurs se calmaient, les deux hérissons se laissèrent tomber dans le vide, de l’autre côté de la cité. Ils pouvaient entendre une sorte de grondement sourd, tandis que le vent sifflait dans leurs oreilles. Le hérisson bleu, dans sa chute, attrapa une liane pour stopper sa course folle. Le coup fut bien calculé, il trouva ainsi le moyen d’atterrir en douceur sur l’herbe verte et accueillante. Il posa System, essoufflé par les événements qui venaient de se produire, à la racine d’un arbre. Le hérisson bleu s’affala ensuite par terre, et sortit les trois émeraudes qu’il avait sur lui, et les observa à la lumière du soleil. Il était heureux d’avoir accomplit sa tâche avec brio, mais cette joie s’estompa très vite quand il posa le regard sur son compagnon, qui lui, affichait un grand sourire.
- T’as réussi Sonic…t’es le meilleur…dit System sur un ton chaleureux.
Il observa le hérisson marron qui réussissait à bouger un petit peu plus. Un silence s’installa. L’hybride bleu se releva, et se tint face au hérisson marron. Ce dernier sentit soudain que quelque chose n’allait pas, vu la mine grave qu’affichait Sonic.
- Il faut qu’on discute. Qu’est-ce qui s’est réellement passé avec Tails ? Demanda Sonic.

Le sourire de l’hybride marron disparut instantanément de son visage.

- Bien, bien, bien ! S’exclama Eggman avec joie. Ils sont en possession de trois émeraudes ! Knuckles en a une avec lui, une autre est dans la nature, et les deux dernières…
Il prit un instant avant de continuer sa phrase dans un soupir de lassitude.
- …sont dans l’espace aux mains de ces Dwarlords…comment les récupérer…mmh…
Le professeur se touchait la moustache, tandis que son génial cerveau fonctionnait à plein régime et à l’essence naturelle sans plomb s’il vous plait ! En effet, cette tache de récupérer ces deux pierres lui incombait. Grâce à la technologie installée dans la tête de Gamma avait permis à ce dernier de ne pas être totalement hors-circuit. Sa tête se baladait comme une araignée, et s’était accrochée à la coque d’un vaisseau Dwarlord rentrant au Dantageüle. Si Eggman pouvait essayer de récupérer un maximum d’infos quant à l’emplacement de ces pierres, ça l’arrangerait bien…mais en attendant, Gamma était terré dans le hangar des vaisseaux, vide…quoique…
- Pourtant, c’est désert à cette heure…pensa le savant, intrigué par les deux tâches thermiques qu’affichait le scanner du robot. Une longue et grande silhouette, et une toute petite, bondissante…
Tiens ? La Méchanceté ? Et ?...le docteur ne savait pas qui c’était, mais en tout cas, elle était vachement sexy, cette…
- J’en ai marre, La Débauche ! Grésilla le haut-parleur du laboratoire de l’homme œuf.
- Je te comprends. J’ai l’impression que nous sommes les deux derniers représentants des Dwarlords des temps anciens…soupira cette dernière.
Cette dernière phrase intrigua le docteur. De sa manette DuelShock 4 qu’il tenait entre ses mains expertes, Robotnik guida à pas de velours son jouet télécommandé au plus près des deux extra-terrestres.

Peut-être pourra t-il tirer de précieuses informations…

Et bien, il a été riche en action ce petit pavé.
On ne décompte pas moins de 4 morts ! Bah oui, si Sonic n’a fait qu’assommer les 2 gros bras du K.A.J. Je ne pense pas que les flots ou les ‘’dalles-bouchon’’ n’aient épargné quoi que soit. Seule la baleine aurait pu s en tirer...Manque de bol, il s’est fait tirer. (Je suis fière de moi là =D)
En tout cas, c’est un bon Sonic ça ^^. Il a agit avec sa vitesse et il a distribué pas mal de mandale. N’empêche, je suis étonner par la solidité de ses adversaires… Se prendre un bourre pif qui va a la vitesse du son…Normalement, la tête se détache du corps ou vole en éclat lors du choc. _{(Dans le style Dead Space ? LOL)}
Et comme Sonic est le héros (sans blague), il se tape un sprint après pour échapper au rideau de fin, et je me demande à quoi il se dope pour avoir couru sur un rempart à la verticale avec un poids mort comme System… Les chaos emeralds je suppose, la future drogue des cyclistes !
Et on laisse notre cuité de System plus buggé qu’un Windows (ou Sonic 2006) avec un Sonic qui veut savoir ce qu’il a fait avec son pote le renard de Tchernobyl. _{(Bah oui, Tails est un mutant)}
Mais on retrouve notre seigneur à tous : EGGMAN !! Notre Nolife et Nerd de service est en train de jouer à la console avec un jeu pas nette, car étant basé sur le voyeurisme d’une bombasse _YES…et d un nain colérique ? _{Le prof a de drôle de gout…}
Et tu nous parle d’Omega…mais ce n’était pas Gamma à la base ? xD
T'oublie pas de nous en resortir un bientot hein ^^

Mon fils °0°
Tu réponds toujours présent, quelle chance j'ai d'avoir un garçon comme toi T^T
En fait, je voulais m'en débarasser des autres gardes de la K.A.J, donc, tant pis si ils meurent. Certes, Sonic ne voulait pas leur mort, mais à sa place, je sauve d'abord mes potes, hein :/
En tout cas, ce fut son grand retour et bientôt, ce sera à Knuckles ! D'ailleurs, je commence son entrée sur scène avec ce chapitre. Ma plus grande crainte se situe au niveau de la discussion La Débauche/La Méchanceté. 'faudra me dire ce que tu en penses de cette discussion.
Erreur Gamma/Omega corrigée, étourderie de ma part.

Et pour les fans de METÖÖÖÖL, ce chapitre est fait pour vous \o/

Chapitre XVII : The Road of Metal

La tête de Gamma restait planquée derrière la coque d’un vaisseau en réparation, relié à divers instruments de mesures. Un peu comme une Citron-N qui était amenée au garage, et à laquelle on plantait plein d’appareils pour découvrir le pépin du moteur, mais les Citron-N, ça n’a pas de canon de la mort qui tue sur la coque…
Toute comparaison vaseuse mise à part, le micro-récepteur d’Eggman percevait la discussion de La Débauche et La Méchanceté, eux deux semblant…se cacher du reste du vaisseau. Le hangar du Dantagüeule, vide à cette heure tardive, était le lieu idéal.
- On devient fou, ici…dit la belle Dwarlord. Depuis que nous avons deux émeraudes, la flotte trépigne à l’idée de la puissance de ces pierres…avide, de plus en plus arrogante, voila ce que devient notre race. Tu sais qu’ils ont envoyé il y a quelques jours sur Mobius La Douleur et La Sentinelle pour récupérer ces émeraudes au bon moment…La Sentinelle…tss, vu comment il est prompt à agir, celui-là…
- Tout ça, c’est la faute aux BlackArms ! Pesta le petit gnome noir ténèbres. C’est à cause d’eux que j’ai perdu papa…et…aussi ce que tu viens de dire.
- Oui…acquiesça la femme extra-terrestre avec tristesse, en s’adossant à la coque d’un vaisseau qui était en maintenance technique. Ils ont bien ciblé, en même temps. Attaquer le quartier des sciences du Sawashie…Toutefois, je n’arrive pas à comprendre encore comment ils ont pu aussi bien cibler notre point faible. J’ai du mal à croire, mais…je crois que Mère avait raison.
- Qu’est ce qu’elle t’avait dit, ta maman ?
- Tu causes vraiment comme un petit garçon…s’amusa La Débauche. Et bien…
Elle s’assura que personne ne trainait autour du hangar. Elle se mit à hauteur de La Méchanceté, lui fit signe de se rapprocher. Gamma, quant à lui, s’approchait à pas de velours au maximum, en prenant milles précautions de ne pas faire claquer ses pattes de fer sur la coque de métal de l’appareil sur lequel il était jonché. De l’autre côté de l’écran, sur Mobius, Eggman approcha son visage, interrogatif, de la télé émettrice.
- …je crois qu’il y a un traitre parmi le conseil des 10…Ma Mère l’a toujours senti.
- Un ?...un traitre ?
- Une taupe, qui avait prévu la confrontation qui nous fut fatale, et l’étonnante facilité de comment ils nous ont mis en déroute…
Un traitre ? Le docteur n’en croyait pas ses oreilles. Les Dwarlords avaient été opposé aux BlackArms, 50 ans auparavant…Le temps que Sonic et ses amis repoussent BlackDoom et ses larbins, voila les vaincus qui viennent se venger en passant leur colère sur les pauvres Mobiens ? Quoique…
- Quelqu’un qui aurait corrompu notre peuple depuis ces cinquante dernières années, rendant notre peuple guerrier, et de plus en plus intolérant cruel. Tu crois vraiment que ce massacre des Mobiens était nécessaire à cette cité nommée Silver City ? S’il y a 50 ans, nous aurions fait la même chose, au nom d’une soi-disant démonstration de force ? Je me dégoute d’être une Dwarlord aujourd’hui…des fois…j’ai envie de vivre ailleurs, loin de tout ça…
Le petit Dwarlord regardait par terre, serrant les poings. Il pesait ce qu’il venait d’entendre. La Méchanceté ne voulait pas le croire, mais paradoxalement, il pensait dur comme fer que cela était la vérité. Son peuple avait changé, et ça, il ne pouvait le nier.
Mais il n’était pas le seul à être abasourdi par les théories de La Débauche. Robotnik, lui, avait inconsciemment la bouche pendante. Quelle aubaine, des discordes dans le clan ennemi, quoi de plus profitable ?

Quoique…il pourrait essayer de retourner cet avantage en un autre encore plus grand…mais ça passait où ça cassait sur ce coup, Omega étant son seul moyen d’agir dans la tanière du loup.

Armé de sa manette ressemblant étrangement à celle d’une Plestecheune, Eggman avança son jouet téléguidé, à la vue des deux Dwarlords, et tapa doucement de la patte, pour se faire remarquer.
Les extra-terrestres se retournèrent…et dans un mouvement des plus vifs, La Débauche bondit sur le petit engin pour immédiatement l’immobiliser.
- Bon dieu, un espion ! Pesta t-elle en dégainant une sorte de couteau de combat d’un petit fourreau accroché à sa cuisse nue. Recula, La Méchanc…
- Non, non, non, je ne viens pas en ennemi ! Cracha précipitamment le haut parleur intégré de la tête de Gamma, qui s’agitait de ses pattes mécanisées.
Pendant un instant, couteau brandit, l’amazone guerrière hésita en sondant le robot des yeux.
- Eggman ?
- Heureux de vous rencontrer, mademoiselle, et salut La Méchanceté ! Répondit le docteur avec un rire assez gêné.
- Pas de familiarités avec nous, humain. Menaça la bombe anatomique d’un autre monde en plaquant la tête de Gamma sur le mur. Que faites-vous là ?
Yes ! L’homme-œuf souri de toutes ses dents brossées au Collegate derrière son écran. Au moins, elle était curieuse de savoir ce qu’il voulait, et avait la chance de pouvoir expliquer ses idées.
- J’ai entendu votre discussion…je ne sais pas c’est quoi votre histoire de peuple devenu sanguinaire, mais j’aimerais vous proposer une affaire qui pourrait nous arranger, nous tous.
- On ne marchande pas avec notre proie. Siffla la femme extra-terrestre en montrant des dents laissant voir que c’était une nana qui avait du chien, cette Débauche. Reuha, l’auteur adore ce genre de femme !
- Alors vous serez au final pareil que ce peuple dont vous regrettez apparemment l’évolution…se risqua le docteur, se sentant de plus en plus sur la corde raide.
Couteau pointé sur les yeux électroniques de Gamma, l’extra-terrestre hésita un moment. Elle regarda son homologue, La Méchanceté, qui lui, ne savait pas trop quoi faire.
- Euh…et si on entendait ce qu’il avait à dire ? Demanda timidement le petit gnome noir.
Le regard de la femme noir ténèbres et à la tenue courte regarda tour à tour sa proie et son ami. Hésitant longuement, elle décida de lâcher sa proie.
- Parle, nous t’écoutons. Mais pas de coup bas.
- De toute façon, je ne peux pas faire grand-chose avec une simple tête téléguidée. Rétorqua le docteur. Voila. Vous ne me semblez pas aussi sanguins que vos congénères, et apparemment, vous avez des problèmes de famille dans votre peuple. Une trahison, vous dites ? Qui pourrait être la cause de la sauvagerie dont fait preuve votre peuple sur le notre ?
- En gros, c’est ça. Répondit La Débauche en croisant les bras. Cela ne reste que des suppositions.
- Et c’est nous qui payons les frais de cette traitrise aujourd’hui, si elle existe vraiment. Avez-vous d’ailleurs une preuve de ce que vous dites ?
- Des suspicions, tout au plus. Se désola La Débauche. Elle croyait dur comme fer qu’un complot se créait durant ces 50 dernières années, mais n’avait pas de preuves concrètes.
- Vos suspicions me suffiront. Répondit Eggman. Je vous propose mon aide pour trouver qui est cette personne. Toutefois, doutez vous que je ne la propose pas gratuitement. Si je vous aide, vous m’aidez. Et j’imagine que vous savez déjà ce que j’attends de vous. Que vous me rameniez les Chaos Emeralds volées à mon robot dont la tête se présente actuellement devant vous.
- Pour que vous vous accapariez toute cette puissance et nous détruisez ?
- Pour que nous puissions détruire le mal qui vous ronge et éviter le maximum de morts des deux côtés. Me dites pas que vous êtes les seuls à penser comme ça, ici ?
- Non, pas vraiment. Une partie de la flotte, du moins, une grande partie de mes forces armées trouve aujourd’hui ce massacre insensé. Les autres s’aveuglent en pensant que Le Pouvoir n’a pas changé depuis ces 50 dernières années et que ce qu’il fait est juste. Cela représente quand même la majorité de la flotte. Une grosse majorité…
- Un schisme qui pourrait nous être favorable ! S’exclama Eggman. Avec ce paramètre en plus, nous pourrions sauver notre planète, et vous, votre peuple de la décadence totale !
- Ce serait trahir Le Pouvoir, ça ? Demanda La Méchanceté à son amie.
- Euh…et bien…oui.
- Alors, pour moi c’est d’accord !
Silence soudain.
La Débauche regarda le petit Dwarlord avec des yeux ronds, abasourdie par la décision hâtive qu’a pris le jeune extra-terrestre.
- Attends un peu, tu as bien réfléchi ? Ce serait te mettre en danger de mort, et ça je ne peux pas l’accepter…rétorqua t-elle en mettant ses mains sur les épaules du petit gnome noir.
- Si papa est mort, c’est en parti à cause de ce traitre qui a marchandé avec les BlackArms, non ? Alors je veux le venger ! Si on laisse les Dwarlords continuer dans cette direction, alors le traitre aura gagné !
- …
Eggman hésita, mais repris la parole.
- Bien sur que cela comporte des risques énormes, mais je vous donne un moyen de régler vos propres problèmes en vous mettant à mes côtés.
La Dwarlord garda son regard d’un noir de jais fixé sur le petit extraterrestre.
- Si nous venons avec vous…vous me promettez que vous n’utiliserez pas la puissance des émeraudes pour nous détruire ?
- J’ai des alliés qui ne seraient de toute façon pas d’accord. Je vous le promets.

La Débauche se releva.
- Bien…alors, allons récupérer ces émeraudes…

- Iron D ! Iron D ! Iron D !
Knuckles serrait les dents, d’énervement, sous son chapeau rappelant légèrement celui d’un certain Check Maurice, acteur célèbre pour ses phrases cultes, testostéronées à souhait, et son rôle dans une sombre série répondant au doux nom de « Walker Dallas Ranger ».  Tentant de ne pas frapper le premier passant qui lui venait à sa portée, l’échidné affichait une mine renfrognée.
Depuis qu’il avait débarqué dans la ville d’Ivimetol, le nom de Iron D s’étalait à lui de différentes façons. Des affiches placardées aux murs, des fans qui hurlaient le nom de la bande aux clips qui passaient en boucle dans les téléviseurs exposés dans les magasins, l’échidné connaissait maintenant par cœur le visage des membres de ce groupe dont il s’en foutait autant que sa première chemise qu’il n’a d’ailleurs jamais porté.
Iron D était l’un des plus grands groupes de Metal. Mené par son chanteur Rob Dickinson, la bande de musiciens s’était taillé une sacrée réputation. Depuis, chacune des villes qui accueillaient ces musicologues au son musclé se mettaient en état de transe la veille.
Toutefois, on sentait quand même la ville avait, comme toutes les autres, sortie l’artillerie lourde comme l’a prescrit un décret mondial. Toute cité continuera ses activités sous la défense de l’armée locale, soutenue par les forces militaires gouvernementales. Des batteries anti-missiles, rampes de lancement, avaient été installées partout, donnant à la ville d’Ivimetol un air de citadelle en état de siège.
Les militaires scrutaient le ciel, des avions de chasse planaient, mais la population tentait tant bien que mal de vivre normalement, en espérant que cette apparente immobilité des êtres venus d’ailleurs perdure. Pendant que les plus grands scientifiques de la planète cherchaient en urgence une arme planétaire contre l’envahisseur dans les sombres laboratoires de White Mesa, Iron D s’apprêtait à faire oublier ne serait-ce que le temps d’un concert la présence de ces extra-terrestres.

- Mmh…bon…
Knuckles regarda le radar donné par Eggman. L’émeraude était dans cette ville. Mais où exactement ? Si il en croyait l’écran, la précieuse pierre se situait en plein dans un…stade ? Qu’est ce que c’était que cette histoire ?
Voulant plus de renseignements sur le dit-lieu, l’échidné voulait aborder le premier inconnu de la rue. Il trouva une femme aux formes très généreuses, dont le visage était caché sous un chapeau assez large mais au gout rococo des plus hideux.
- Excusez-moi, mademoiselle ! Dit l’hybride, situé à quelques mètres de la belle inconnue.
Inconnue qui s’arrêta net et posa son regard sur celui qui l’abordait. Knuckles n’arrivait vraiment pas à la dévisager, mais cette dernière, quant à elle, eu un bref mouvement de tête, comme une sorte de surprise.
- Lâchez-moi ! Répondit-elle sèchement avant de s’en aller.
Surpris mais n’essayant pas de relever, Knuckles la laissa partir avec un regard interrogatif…ce cul de rêve…il l’avait déjà vu quelque part…
M’enfin bon, il eu plus de chance avec un autre passant qui lui indiqua gentiment le chemin de la grande arène.

Et quelle arène. Elle semblait en effervescence, et ce n’était pas pour rien. Il y avait peu de monde, mais ça s’activait vraiment.
Il comprit vite pourquoi. C’est avec une petite pointe d’agacement que Knuckles vit que c’était ce soir et ici que Iron D faisait son concert. Bon bah, ‘fallait tenter de passer…
L’échidné avança et passa les barrières en espérant que tous les techniciens soient trop occupés pour voir qu’il s’introduisait dans l’enceinte. Petite astuce, l’hybride pris un gros ampli qui trainait par là, le souleva et le cala devant son visage. Au moins, comme ça, il passera pour un membre du staff.
Il s’introduisit alors dans un couloir, et avança prudemment, jusqu’à atteindre l’enceinte.
Une arène, vraiment…des milliers et des milliers de gradins, une pelouse verte qui s’étendait à perte de vue, le stade nommé des plus sobrement « Holy Driver » se tenait fièrement et majestueusement, observant silencieusement les nombreux techniciens qui préparaient la scène de ce soir.
- Et toi, t’es qui ? Demanda une voix des plus graves en posant sa main sur l’échidné, hypnotisé quelques secondes avant par cette énorme bâtisse. Sous l’effet de la surprise, il lâcha son ampli et se retournant, faisant soudain face à un hérisson marron ne ressemblant pas vraiment à System.
Déjà, il était mal rasé, portait des lunettes et négligeait apparemment sa coupe. Il toisait Knuckles du regard, les bras croisés, et reprit :
- Alors ?...le concert, c’est ce soir, tu n’as rien à faire ici.
- Euh…
Je suis à la recherche d’une émeraude qui sauvera le monde si vous me laissez passer…ouais nan, cette excuse, ça n’allait pas vraiment marcher. Par contre, ce qui l’interpella, c’était son radar qui s’excitait soudain. Regardant rapidement l’écran, l’échidné fut surpris de constater que la machine miniature semblait désigner l’emplacement de cette fameuse émeraude…juste derrière lui.
Ignorant quelques secondes le hérisson, il se retourna et hurla d’effroi.

Un gros requin qui faisait apparemment partit du staff vue sa tenue tenait la dite émeraude dans la main, et l’installait avec précaution sur le front d’une sorte de portrait représentant un démon tout droit sortit des pochettes d’album d’Icon Maiden.
- Keseksa !? Demanda t-il à l’hybride qui commençait à perdre patience, pointant du doigt l’émeraude située au loin sur la scène.
- Un caillou qui brille que ces écervelés du groupe ont acheté à prix d’or alors qu’une simple loupiote suffisait. Maintenant, dég…
Il parlait à du vide. Knuckles se précipitait déjà, bave aux lèvres et yeux injectés de sang, vers la scène en hurlant des insanités qui choqueraient n’importe quelle jeune âme pure et innocente, et d’autres âmes un peu moins innocentes aussi, d’ailleurs.
-..age…termina le hérisson avec lassitude. Il prit son talkie-walkie qui était accroché à sa ceinture et régla le bidule.
- Euhm, Joe.
- Ouais Viko ?
- L’échidné rouge névrosé là, il en veut au caillou. Ramène-toi avec l’équipe de sécurité.

Joe…si quelque chose caractérise ce furet à la musculature imposante, c’était bien son coup de pied ravageur. Puissant pour ce qui est question de frappe, des effets de balle dévastateurs, rien que voir cet ancien entraineur de l’équipe du Péhèssgé balle au pied faisait trembler tout gardien de but.
Et pourquoi j’vous raconte ça, moi ? Oh, pour trois fois rien, juste pour que vous admiriez le fabuleux boulet de canon qu’a armé cette personne. De sa grosse semelle, il envoya le « ballon » s’encastrer dans les buts adverses, au loin, très très loin, là où Knuckles allait s’envoler vers d’autres cieux. C'est-à-dire une bonne quinzaine de mètres plus loin, dans les poubelles pleines de détritus.
- Oh non…ça va pas se passer comme ça…grogna l’échidné la tête dans un sac plastique, en voyant le furet repartir à sa besogne, tandis que le hérisson de tout à l’heure restait dans la pénombre, sans rien dire, à l’observer au loin…

Une ambiance chaude, bouillante, qui sentait bon la testostérone et la sueur. L’immense stade était en effervescence, le sol tremblait sous les milliers de fans piétinant d’impatiente que leurs idoles arrivent. Certains chantaient déjà le refrain lourd de « Begin of Our Time », tandis que d’autres scandaient le nom de Iron D. Les projecteurs de la scène étaient braqués sur le public, laissant la scène à peine dans la pénombre. Plantée sur le front du monstre de fond, l’émeraude brillait d’un blanc écarlate.
Dans les coulisses, l’ambiance était des plus électriques. Viko bricolait de ses mains expertes l’ampli qu’avait lâché cet étrange échidné lorsqu’il l’avait surpris. Trois fois rien, mais ‘fallait se grouiller de le remettre en état et de l’installer sur la scène. Pas le temps de faire dans le détail, chaque seconde comptait. Il observa du coin de l’œil le groupe qui tâtait des instruments mis à leur disposition pour cette soirée.
- J’avais demandé une VRAIE Strotocastor, bordel ! Pas une copie de chez Dickson ! Pesta le chat guitariste contre la manager. De son côté, tapi dans l’ombre chère au roadie qu’il était, Viko grogna :
- Connard…
Si il y avait quelque chose que le hérisson ne supportait pas, c’était les caprices de divas des membres d’Iron D. Ils font de la bonne musique, oui, mais humainement parlant, c’était à revoir. Toute cette foule qui attendait leur avait donné la gloire, alors qu’ils le rendent sans rechigner !

Tapis sous un carton avec les initials « MGS » inscrits dessus, pour « Mobiliers Gérard Sucepardieu », Knuckles s’avançait discrètement en contournant les postes de sécurité. Si quelqu’un passait trop près, zoup, il restait immobile, et passait inaperçu aux yeux de tous.
L’échidné décala discrètement une barrière pour pouvoir passer son camouflage peu pratique, en prenant toutes les précautions du monde à ne pas trop faire de bruit. De toute façon, la foule qui gueulait dans le stade faisait un boucan assez conséquent pour donner une confortable couverture au niveau du son.
De sa barrière, il avait maintenant le champ libre pour avancer vers un couloir qui amenait dans les coulisses. Tant mieux, tant mieux. Il piqua une petite pointe de vitesse et s’y engouffra. Dans la pénombre de l’étroit endroit, l’échidné abandonna son carton qui ne lui servirait plus à grand-chose.
Observant à droite et à gauche à chaque tournant, il tentait de se diriger rien qu’au son de la foule. De toute façon, il arriverait bien quelque part.
Puis soudain, l’échidné sentit la structure trembler un peu plus que d’habitude. Ils s’excitaient soudainement, là haut.

- Mesdamezémoiselzémessieurs ! Bienvenue ce soir en retransmission direct live-exclu-mondiale que c’est nous qui avons les droits et pas les autres au stade d’Holy Driver pour un concert exceptionnel de Iron D ! Et pour vous servir, les commentateurs officiels de Mobius et de la fan-fic que tu nous as vu dans le chapitre précédent : Bob et Robert ! Bonsoir Robert.
- Bonsoir Bob. Ce soir, effectivement, l’ambiance est électrique. On sent que le début approche, les lumières s’éteignent progressivement. Il n’y a plus que ce gros caillou blanc sur le front de la mascotte qui brille.
- Et ouais ! Vous entendez ? Le concert commence enfin ! Les premières d’intro’ au synthé’ se font entendre ! La foule est en délire !

- Et y a pas qu’eux…grommela Knuckles, agacé par les commentaires des deux trublions. C’est avec joie qu’il trouva enfin la voie vers les coulisses. Là, ça allait devenir plus compliqué.  Comment ne pas se faire voir par les techniciens ? Il n’y avait pas de cartons à l’horizon. Mais bon, personne en vue, apparemment, ils ne voulaient pas manquer l’entrée des musiciens. Prudemment, slalomant rapidement entre les caisses à outils, câbles et autres enceintes, l’échidné s’approchait de la scène.

BAM !

- Ooh, ma tête…se plaignit Knuckles en se réveillant. Il avait une bosse qui s’était formée derrière sa boite crânienne, et se retrouvait attaché à une chaise, dans un couloir. Face à lui, le même hérisson que cet après-midi, mais seul.
- Et coriace avec ça…soupira Viko. Ton compte est bon, j’ai appelé les flics.
- Bordel, non ! Vous ne comprenez pas, cette émeraude n’a pas à être utilisée comme ça ! J’en possède moi-même une, regardez dans mes pics.
- Drôle d’endroit où ranger une pierre…s’interloqua le hérisson en vérifiant les dires de son prisonnier. Il en extirpa une émeraude de couleur rouge. Cela me dis pas pourquoi ce que tu veux à cette émeraude. De toute façon, les flics arrivent. Continua le hérisson en voyant les ombres des trois policiers qui arrivèrent de l’autre bout de la pièce.
L’échidné lança un regard rageur au roadie qui, en fin de compte, ne faisait que son boulot. Puis il tourna la tête vers les représentants de l’ordre, et une expression de surprise apparut soudainement sur son visage.

- Vector ! Espio ! Charmy !
- Non ? S’exclamèrent les trois inspecteurs en voyant qui était ce « voleur » d’après les termes de Viko au téléphone.
- Qu’est-ce que tu fais là, enfin ? Demanda le caméléon, interrogatif.
- Il se trouve que ce type, là, m’a assommé et m’a empêché de récupérer la dernière émeraude ! Ils l’utilisent comme un spot de lumière sur scène ! Et vous ?
- On a eu vent qu’une voleuse rodait dans la région. On nous a appelés pour tenter de l’arrêter, et on vient juste d’arriver. Ils sont cons d’utiliser un objet d’aussi grande valeur ici ? S’interrogea Vector.
- M’sieur Viko, Knuckles n’est pas méchant, il faut qu’il récupère cette émeraude, c’est très important ! Vous savez, les Dwarlords au dessus de nos têtes, cette émeraude est une arme contre eux ! Dit Charmy au roadie qui semblait un peu perdu.
- Les Dwarlords…c’est vous les flics, donc j’imagine que vous avez raison…hésita le hérisson en jetant un regard un peu gêné à Knuckles. Z’allez le relâcher ?
- Et même arrêter ce concert le temps de quelques minutes, cette pierre est à la portée de ces êtres venu d’ailleurs. Répondit Espio en détachant Knuckles de sa chaise, démêlant les nœuds qui l’y accrochait.
- Nan mais vous êtes malades ? Repris le roadie d’un ton étonnamment calme, s’adossant sur un mur, le plongeant dans son ombre. Vous allez provoquer la colère de milliers de fans ici, et de millions à travers le monde, je vous préviens que le concert est retransmit en direct à la télévision. De toute façon, l’équipe de sécurité ne vous laissera pas passer…
- Vous n’avez qu’à nous aider ? Suggéra précipitamment Charmy.
- Monsieur EST de la sécurité, réfléchit un peu…repris Knuckles en se levant, se massant les poignets.
- C’est d’accord.
Silence…enfin presque, dans le stade résonnait le tube « The Storm-Trooper », accompagné du hurlement déchainé de fans hurlant tellement aigu qu’on ne reconnaissait plus les groupies en fleur des chevelus à la voix normalement plus virile que celle de Michel Souris.
- J’ai jamais aimé ce groupe, humainement parlant. Et puis, s’il s’agit de botter le cul à ces salopards, je suis partant. Attendez le signal, vous le reconnaitrez tout de suite.
Sans un mot, Viko commença sa marche vers les panneaux de contrôle en empruntant un escalier qui amenait vers un étage supérieur, donnant une vue magistrale sur la scène et la foule.
- C’est moi ou il a quelque chose contre les Dwarlords, ce type ? Se demandait Knuckles.

La batterie battait le rythme (noooon ?), tandis que la guitare commençait ses accords lourds et tranchants. Un rythme lent pour annoncer un nouvel hymne rock : The begin of Our Time.
Rob Dickinson regarda la foule de la hauteur de sa scène. Ils étaient vraiment nombreux, ces gens…y avait de quoi flatter son ego, et surtout son portefeuille. Certes, le grand jaguar avait une voix en or et chantait divinement bien, mais il pensait surtout au gros cachet qu’il allait toucher à la fin du concert. Du pognon, beaucoup de pognon qui arrivera dans sa poche…uhuhu…
Il se racla la gorge avant d’entamer le premier verset de la chanson.

Written and engraved in stone, on the wall of doom
The burning cross left all alone wherever we have roamed
Oooooooooooh, I can feel the begin of our time !
Ooooooo…

- …oh, c’est bon, t’auras beau dire, il a une sacrée voix, ce gars, t’en ferais pas autant.
Le technicien ingénieur des lumières, une sorte de petite taupe, charriait son collègue de la même espèce, qui faisait balader ses doigts sur un tableau de commande gigantesque. Placés sur une sorte d’estrade  surélevée, leur donnant surement la meilleure place du concert, les deux hybrides pouvaient garder un œil sur les projecteurs tout en les commandant avec le dit-tableau de commandes. Tableau qui se composait de mille et un boutons, de molettes, d’écrans de contrôles et d’un magazine Playguy spécial « Miss Echidné » avec des créatures à en faire bander dur le plus pur des prêtres (qui c’est qui veut que j’lui fasse la couuuuuuv’ ? )…
L’un des deux techniciens regarda derrière sa chaise quand il entendit le bruit de quelqu’un qui grimpait les marches. Ah, Viko…
- Salut mec, ça va ? Demanda le technicien.
- Très bien. Dis, pour « Hell & Heaven », on a un des projos arrière, la 12, qui s’est bloquée. J’ai pas osé forcer, ‘doit y avoir une merde qui s’est glissée dedans.
- P’tain ! Je te pari que ça, c’est Joe qui a encore foutu un de ses mégots n’importe où pour éviter de se trainer à la seule poubelle des coulisses. La 12, tu dis ? J’vais voir.
L’hybride se leva de sa chaise en donnant une ou deux directives à la taupe qui gardait son regard rivé sur le tableau de commandes. Cette dernière approuva juste d’un signe de tête tandis que ses mains pianotaient sur les différentes commandes. Le hérisson, lui, regarda l’autre descendre et partir à gauche, hors de sa vue.
Le roadie se retourna, et se mit derrière la taupe…il la connaissait de loin, c’était un bosseur, une bête de travail, et ça faisait un peu mal au hérisson de devoir faire ça.
- Dis moi, y a pas un blême ici ? Demanda t-il en posant le doigt sur un écran de contrôle.
- Hein ? Montre.
- Là.
- Où ça, là ?
Puis, dans un geste fulgurant, l’hybride pris l’arrière de la tête du technicien d’une seule main, et la jeta avec une telle force sur le tableau que la petite taupe se retrouva inconsciente sur le coup.
Regardant rapidement autour de lui pour voir si personne ne l’avait vu, Viko s’accroupit sous le tableau de commande…

- My son of the Daaaaaaamned !
- Robert, pour nos téléspectateurs, fais moi le plaisir de ne pas chanter ! Ecoute moi plutôt ce magistral solo qu’entame le guitariste ! On y voit là quand même tout le feeling du musicien, qui semble faire communion avec son instrument.
 - Là, je ne peux qu’approuver. Mais les projecteurs semblent un peu tourner au ralenti, non ?
- Ah, ouais, c’est…oh ?

Soudain, dans une sorte de BAM énorme, toutes les lumières s’éteignirent en même temps, laissant l’émeraude blanche comme seule touche de lumière dans ce monde d’obscurité. Dans la foule, c’était l’incompréhension, des « Ooooh », des « Noooon ! », des « Oh oui va-y prends moi bien fort pendant qu’ils ont un pépin avec la lumière ! » se mêlèrent aux cris scandalisés des fans. La sécurité du concert, un peu perdu, ne comprenant pas ce qu’il se passait, tentait tant bien que mal de réfréner la colère de certaines personnes un peu trop entreprenantes.
Sur la scène, c’était la débandade. Les musiciens pestaient tandis que le technicien des lumières courut aussi vite qu’il le pouvait à l’estrade des commandes en jurant de tout les noms. Montant les marches quatre par quatre, son sang se glaça d’effroi quand il vit le corps assommé de son collègue trainer par terre, les câbles de la boite de commande totalement arrachés.

- C’est l’signal ! Lumineuse, comme idée ! Ria Charmy.
- T’as fais l’école du rire ? Demanda Knuckles en courant vers la scène, bondissant sur les enceintes. Au moins, sur ces machines, il serait sur qu’il n’y aura pas de mauvaises rencontres avec un membre de la sécurité. Sécurité qui s’occupait plus des stars qu’autre chose. Les Chaotix, eux, restaient dans l’ombre, attendant que l’échidné récupère l’émeraude.
Invisible, tapi dans le noir le plus total, l’hybride rouge se dirigeait vers le point lumineux accroché en hauteur. Sur la scène, personne ne le voyait. Il sentait d’ici toute cette foule, cet amas gigantesque de gens. Cela lui donnait le frisson et comprenait ce que pouvaient ressentir les groupes mondialement connu. Ce trac, mais aussi cette énergie qui vous galvanisait, vous donnant envie de donner le meilleur de vous-même pour ce public qui s’est déplacé pour venir vous voir…
Bondissant et s’accrochant sur le mur en enfonçant ses poings sertis de pics, l’échidné grimpa tel un gros insecte vers son but. L’émeraude blanche brillait, mais bien trop peu pour qu’on puisse apercevoir l’ombre de l’hybride du point de vue de la foule. Puis il arriva à son but.

S’accrochant prêt d’une rambarde de fer soutenant les spots hors-services, au dessus de l’émeraude, l’échidné avait à portée de main la pierre incrustée sur le front de cette sorte de zombie étrange. N’attendant même pas, il posa sa main sur le caillou brillant, dans le but de la décrocher, puis une seconde main fit de même.

Une seconde main ?

L’hybride tourna instinctivement la tête vers sa gauche, et se retint de crier de surprise. Celle qui se trouvait face à lui aussi. Cette main gantée, féminine, gracieuse, il l’aurait reconnue entre mille ! Ainsi que ce cul de rêve qui chevauchait cette longue et dure barre de fer, barre qui devait surement en attraper une sacrée, de barre, en ce moment.
- Rouge ?
- Knuckles ? Demanda la chauve-souris déguisée en une sorte de ninja pour l’occasion, aussi surprise que l’échidné. Quelle surprise…
- Alors c’est toi la voleuse que recherchent les Chaotix ! Lâche mon poigné, elle est à moi cette émeraude !
- Mais je l’ai déjà lâché !
- Alors elle est à qui, cette main qui me tient ?

Amy gouta le thé qu’elle avait préparé pour elle et Tails. Dans sa cuisine, elle avait mis le son de la télévision du salon assez fort pour ne pas perdre une miette de ce qu’il se passait au concert de Iron D. Une vrai débandade technique…dommage, elle aimait beaucoup leur musique, et maugréait un peu contre les techniciens qui semblaient incompétents.
Le renardeau, quant à lui, était posté devant l’écran, assis sur un fauteuil moelleux, sous une couverture. Son état s’améliorait de jour en jour : ayant recouvert un petit peu sa faculté de parler, le renard réussissait, avec grande difficulté, d’aligner deux, trois mots. C’était suffisant pour que la hérissonne comprenne ce que voulait le convalescent. De plus, Tails tripotait toujours un outil de bricolage ou de mécanique. Les exercices de rééducation de Dogson portaient leurs fruits. Mais quoi qu’on en dise, Tails restait encore ce petit renard incapable d’agir tout seul, se balançant comme un petit enfant, au regard toujours aussi vide.
La hérissonne revint dans le salon en portant le plateau accueillant le thé.
Puis soudain, elle sursauta.
Tails avait émit un cri apeuré, faisant renverser la liqueur que transportait Amy. Il se cacha derrière sa couverture, tandis que l’hybride rose accourue pour le prendre dans ses bras et le rassurer, sans faire attention au thé qui se trouvait par terre par terre, se répandant sur le tapis jaune se mariant bien avec le bois du sol.
- Chuuut, chuuut, Tails, calme toi. Regarde moi, qu’est-ce qu’il se passe ?
Le renardeau osa la regarder avec un regard exprimant une peur profonde. Il pointa d’un doigt tremblant la télévision en balbutiant un début de mot :
- Il…un…D…D…Dw…
Amy se retourna et regarda l’écran de la télévision.

Son sang se glaça soudain, en lâchant un « Knuckles ?... » qui n’exprimait rien de bon...

- Etrange, étrange, Bob. Apparemment, nous avons un gros souci technique avec les lumières.
- Quelle bande de bras cassés quand même ces techniciens. D’après le communiqué qui nous est parvenu, il semblerait que ce soit un acte de sabotage.
- Un acte de sabotage ? Pourquoi gâcher de cette façon une aussi belle fête du Metal ?
- Ah, regardez ! Les lumières commencent à se rallumer !
- Du moins, le gros spot sur la belle pierre blanche…mais…
- Oh putain…euh…
- Mesdames et messieurs…trois personnes rodent autour de cette pierre…
- Un échidné…une chauve souris…et…
- Un Dwarlord…


Je dédie ce chapitre à cette légende du Heavy-Metal dont j’ai appris la mort durant son écriture, mort le 16 Mai 2010 à 67 ans d’un cancer de l’estomac.

Au légendaire chanteur du groupe culte Black Sabbath.

A Ronnie James Dio
Dieu du Metal qui j’espère continuera à chanter de sa voix extraordinaire dans l’au-delà.
 

Wowouh me suis manger tes deux magnifiques chapitres en deux-demie journées. Et bien me voilà très satisfaite de ton beau récit. C'est vraiment du beau boulot!
En faite ne plus revenir pendant un certain temps sur ce forum cela m'a permit de me rendre compte de tes progrets en matière d'écriture et c'est phénoménal et ne pèse pas mes mots. Remarque tu avais déjà une bel redaction, mais pour ma part tu t'es encore plus améliorée.

Alors tu me demandes ou ma chère et tendre fofolle a disparus si longtemps...Ben juste que miss lionnette a eu d'autre chose à faire.
Avant ce site était devenue ma drogue dure, et là m'en suis enfin guerrit de ma dépendance à pso. *Lololooloolololoolololools*

Bon parlons de l'histoire maintenant; en faite ce que ma tête a retenue c'est alliance mr BigOeuf avec ptit gnome et sulfureuse bombasse noiraude.Si ya Aliens révolté+savant maboulot=bigbang pour chef des aliens et peut être pour Mobius...

Ya des risques que après la bataille ou pendant que BigO en profite avec ses nouveaux keupins. (a voir)

Triste fin quand même pour le group de K.A.J. é_è.
Mais quel explosion d'adrenaline quand Sonic portant hérisson chapoté doit fuire, pour pas finir gloup!Sous les eaux.

Tails qui se remet doucement, mais le revoilà ratraper par sa peur.
Et si au finale c'était lui qui se mettait à prendre d'asso ceux qui liui on fait tous ce mal.   Euh Non en faite, ces extraterestres ont un coeur au fond, y a juste une taupe qui les à corromput.


Allez y Dwarlord ne vous laissez pas faire !!!! Rendez sa gloire et son honneur à votre nation!!!!!

La parcontre ça sent la baston pour le prochain coups qu'on les retrouve  Knux,Rouge et le dwarlord.


Allez bonne après-midi...Et bonne apétis avant tout. Eh éh^^

Ps .Pour le poteau noir c'est mon expression, pour quand il y a un gros os très mauvais. Ben quoi un meutre c'est pas une truc bien marrant...
Pour moi le poteau rose serait plus pour une situation ou la petite amie découvre son chéris dans les bras d'une autres. Ou ce genre de cas là.

   

Et voila, après une période de silence radio, me voila de retour °^°
Cette fois, j'ai tout prévu pour éviter des gros trous comme j'ai fais dernièrement, le chapitre d'après est déjà près et demain, je m'adonne à l'écriture du nouveau chapitre. Je compte finir cette fic avant le 22 septembre, date de mon retour à la vie d'étudiant, en arts.

Alors sans plus attendre, je te remercie de ta lecture assidue de ma fic Bledengor, je tenterai de finir rapidement cette fic sans que ça aille dans la précipitation.

Chapitre XVIII : Dissidence Dwarlord

Un son vrilla les oreilles de tout les gens qui se trouvèrent aux alentours du stade.
Une alarme des plus bruyantes retentissait soudain, signalant la présence d’intrus, mais de plus grave, d’un Dwarlord sur scène.
La main sur l’émeraude, Knuckles ne se fit pas attendre pour réagir. Il décocha un poing rageur en direction du visage casqué de l’extra-terrestre qui se contenta de se prendre le coup en amortissant au mieux le choc. Profitant que le poing de son ennemi était collé sur lui, l’être de l’espace pris le bras de l’échidné et l’envoya valser dans les coulisses, le gardien de l’émeraude volant de la scène jusqu’aux murs d’amplis qui s’écroulèrent sur lui.
- Knuckles ! S’écria Rouge.
- Tirez ! Beugla soudain une voix.
La chauve-souris se retourna pour voir qui hurlait. Erreur fatale, ce moment d’inattention permit au Dwarlord de s’emparer de l’émeraude qu’avait laché la voleuse auparavant. Aussi rapidement que silencieusement, il s’engouffra dans sa grande cape noire qui se transforma en une sorte de boule sombre virevoltante.  Dans un bruit de drapé, cette « chose » s’enfonça dans la pénombre que n’éclairait pas les projecteurs.
Rouge, quant à elle, eut juste le temps de se rendre compte que son trésor lui filait sous le nez qu’elle du plonger en catastrophe vers les coulisses pour éviter de se faire transpercer de toutes parts par les balles des pistolets de la sécurité.
- Grmmbl…maugréa Knuckles. Tu perds rien pour attendre…dit-il en se dépêtrant de la montagne d’amplis dans laquelle il se trouvait. Mais soudain, une masse le percuta et s’étala de tout son corps, en insistant bien sur ses parties intimes. Ce corps chevauchant le sien dans des frottements des plus agréables, deux choses rondes, grosses et douces lui frottant le visage, l’échidné n’eut d’autres choix que de déblatérer un « Gueuuuuh » furtif.
Rouge l’avait percuté de plein fouet et était allongée sur l’échidné, un petit peu sonnée.

- Par là ! Informa Viko aux Chaotix.
Le roadie connaissait le stade comme sa poche. Autant dire que pour lui, éviter les gardes et militaires qui affluaient était un jeu d’enfant. Surtout grâce à la pénombre qu’offraient les coulisses. Un bon roadie n’était jamais sous les projecteurs, était invisible, toujours tapi dans l’ombre. Telle était la règle d’or de ces techniciens que l’on ne voyait jamais. Règle qui prenait tout son sens aujourd’hui.
Les Chaotix suivant le hérisson, se cachant derrière un élément de scène quand il le fallait, s’inquiétaient pour Knuckles. Ils avaient entendu des coups de feu sur la scène principale. Mais ils devaient avant tout sortir d’ici, en espérant juste que l’échidné arriverait à récupérer l’émeraude.
Puis, ô joie, la sortie se trouvait devant eux, au bout d’un long couloir. Les quatre hybrides se hâtèrent d’arriver vers leur objectif, avant de voir qu’au loin, une barrière de sécurité empêchait toute sortie.
Aussitôt, le roadie fit demi-tour pour se cacher dans la pénombre. Il se doutait bien que le technicien des effets de lumières devait déjà avoir donné son identité à la police, en tant que saboteur…
- Comment passer ? Demanda Charmy.
- J’ai une idée. S’exclama Vector en sortant ses menottes…

- Alors, ça t’a plu ?
- Euh…
Knuckles ne savait pas trop quoi répondre. Il du faire en sorte de rapidement remettre Rouge sur pied pour éviter qu’elle ne se fasse trouer de partout. Les deux hybrides durent rejoindre les hauteurs du stade pour être hors de vue des soldats qui affluaient, tandis que la foule quittait l’imposant bâtiment dans la panique générale. Dans tout ce remue-ménage, ils avaient toutefois perdu ce foutu Dwarlord qui avait la précieuse émeraude. Dégainant son radar, il remarqua qu’un point bougeait à toute vitesse vers le Nord…toutefois, il était encore dans le stade.
- Eeeh, je veux le même ! Dit la voleuse en voyant cet instrument fort pratique pour trouver les fameuses pierres.
- Suis moi au lieu de dire n’importe qu…
L’échidné se coupa dans sa phrase. Une grosse bourrasque lui souffla dans le dos, accompagné d’un bruit de moteur.
- Putain ! S’écria l’échidné.
- féchié ! S’écria aussi Rouge.
- Nan mais oh, soyez poli ! S’écria aussi l’auteur.

- Tango-Zoulou à Papa Charlie, j’ai deux des trois objectifs en visuel. Dit le pilote dans son micro.
Deux, trois, non, plus d’une dizaine d’hélicoptères surarmés volaient en état stationnaire, mitrailleuses et autres missiles pointés sur les deux hybrides aveuglés par les projecteurs des engins volants. L’armée avait mis le paquet sur le coup, depuis l’arrivée des envahisseurs, ils se tenaient prêt à agir vite, fort et bien.
- Suis-moi ! Cria Knuckles en prenant la main de la chauve-souris.
Elle ne se fit pas prier. Au moment où les deux hybrides durent s’envoler, les fous de la gâchette qui servaient de pilotes commençaient à tirer leur première salve. Dans un bruit assourdissant, l’armature de fer du stade s’envolait littéralement en éclat, et l’échidné dut user de toute son habilité pour ne pas se prendre un morceau de métal perdu en pleine poire.
- Là bas ! Indiqua la voleuse en pointant du doigt l’autre bout du stade.
En y jetant rapidement un regard, Knuckles remarqua un autre attroupement d’hélicoptères qui tiraient à tout va sur une sorte de boule noire virevoltante qui évitait avec grâce les balles qui fusaient dans un bruit assourdissant. Voyant son objectif, l’échidné, dans un geste aérien, lança Rouge devant, non pas pour s’en débarrasser, mais pour la protéger.
En effet, le temps qu’il prit à observer son objectif, un hélicoptère avait tiré un missile qui s’apprêtait à percuter de plein fouet les deux hybrides. Débarrassé de Rouge, l’échidné se retourna et, avec une extrême finesse ne caractérisant pourtant pas ce bourrin de service, se plaqua sur le corps du missile qui fusait maintenant avec lui.
Profitant de la vitesse gagnée avec ce « surf » de fortune, tentant de se mettre debout, piques au vent et sans les lunettes de rider des airs, Knuckles prépara un saut qu’il ne devait pas manquer.
Le Dwarlord, toujours occupé à éviter les tirs de ses ennemis, n’avait pas remarqué que l’hybride rouge arriva à toute vitesse derrière son dos.
- Papa-Toto à Jimmy-Loulou, Zoulou-Papa-Tango, Soda-Tata-Tagadatsointsoin et Tutulutututu-Zango-Wanabeezefirst-Cocktail-Papa-Tango-à-Rio ! Dispersion ! Hurla un pilote d’hélicoptère dans un fabuleux effort de mémoire et d’élocution. Il valait mieux, en effet, ne pas rester dans les parages avec ce missile qui filait vers eux.
Comme un seul homme, l’escadron d’engins volants cessa tout tir et s’éloigna aussi vite qu’il le pouvait de la trajectoire du missile. La boule noire eut juste le temps de se rendre compte qu’il se passait quelque chose.
Se retournant aussi vite qu’il le pouvait, le Dwarlord vit fondre sur lui un échidné qui armait son poing. Ne pouvant éviter l’impact, sa propre main gantée de fer noir eu quand même le temps de sortir de cette boule et percuta la joue de son ennemi en même temps que celui-ci enfonça le sien en plein dans le mille.
Désarçonné par l’attaque de son ennemi, l’échidné perdit le contrôle du missile qui bifurqua aussitôt à gauche, tandis que lui emportait son ennemi en ligne droite, emporté par l’élan.
Le projectile, quant à lui, continuait sa folle course, mais la trajectoire prise brusquement avait surpris un pauvre pilote qui reçu le projectile en plein dans les pales. L’explosion fut assourdissante, tandis que la carcasse de fer commençait sa chute vers le sol.

- Couchez vous !
Viko, les menottes aux poignets, se fit plaquer par terre par Espio.
Puis le bruit.
Une onde de choc, celle d’un hélicoptère en flammes qui s’écrasa sur le sol, faisant trembler tout alentour d’un souffle puissant. Des cris de paniques s’élevèrent parmi les spectateurs qui quittaient le stade dans la catastrophe.
- Mais ils sont malades ?! Beugla le hérisson tandis qu’il se faisait relever par Vector. L’armée est devenue aussi cinglée au point de tirer en présence de civils ?
- Apparemment, oui ! Cria le crocodile pour se faire entendre. Allez, venez !
La ruse du chef des Chaotix avait marché. Usant de leur statut de représentants de l’ordre, les trois détectives avaient fait semblant d’avoir acculé le saboteur. La pagaille de l’hélicoptère avait bien aidé aussi. Les quatre hybrides partirent loin de la panique ambiante, il ne leur restait plus qu’à espérer que Knuckles puisse récupérer l’émeraude dans ce joyeux bordel.

L’impact sur le sol fut rude. Knuckles et le Dwarlord firent un long roulé-boulé dans une grande carrière de pierres à la limite de la ville. Mais leur rapide voyage dans les airs ne semblait pas les gêner, plus occupé à se taper dessus l’un et l’autre. L’échidné tentait par la force de briser l’alliage de fer et de métal noir qui composait le délicat casque de l’humanoïde.
Arrivés à terre, les deux combattants s’extirpèrent l’un de l’autre, l’extra-terrestre envoyant Knuckles valdinguer sur une montagne de gravats. Ce dernier se réceptionna sur le pic du tas de pierres et eut quelques instants pour observer son fameux ennemi.
Un être noir enveloppé dans une longue cape de la même couleur. Protégé par une fine armure, pas assez solide pour empêcher les balles de la transpercer, mais juste assez pour ne pas se briser sous les coups de poings. Casque comme armure semblaient être une seconde peau, épousant parfaitement le corps élancé du Dwarlord qui tenait en sa main droite l’objectif de Knuckles : une émeraude du chaos.
Lançant un nouvel assaut, l’ennemi de l’échidné fit un bond fulgurant, prêt à frapper. Toutefois, l’hybride rouge se coucha, laissant passer le missile extra-terrestre juste au dessus de lui. Profitant de l’occasion, l’échidné lui décocha un coup de poing fulgurant, les pointes de son gant s’enfonçant dans le ventre de l’humanoïde. Dans un râle, ce dernier fut stopper net et renvoyé avec puissance à son point de départ. N’ayant pas le temps de retomber sur le sol, son adversaire bondissait déjà sur lui dans l’espoir de lui arracher l’émeraude. Mais c’était sans compter sur l’entrainement du Dwarlord, qui décocha un coup de pied ravageur sur le visage de son ennemi, assommant net Knuckles qui s’envola et s’effondra trois mètres plus loin.
Se relevant, essoufflé, l’extra-terrestre passa une main sur son visage et constata avec une pointe d’agacement que son casque était brisé, laissant apercevoir sa bouche. Lâchant un juron dans sa langue natale, l’humanoïde s’approcha de sa victime avec la ferme intention de l’égorger vivant puis de récupérer l’émeraude appartenant à cette faible créature. Retirant une sorte de fin couteau d’un petit fourreau accroché à sa ceinture, il lécha la lame dans un sourire malsain. Trop présomptueux, trop prompt à agir, disait-on de lui dans la communauté Dwarlord. Voila de quoi faire taire tout ces crétins, surtout La Stratégie. Deux émeraudes et un trophée à ramener au Dantagüeule…
Prenant les piques de l’échidné par la main, il fut déçu de constater que l’échidné ne fut pas réveillé. Quoi de plus galvanisant que la terreur sur le visage d’un adversaire sur le point de se faire tuer ? Bon, tant pis…il approcha le couteau avec une infinie délicatesse, autant faire durer le moment…

C’est seulement quand il sentit que quelque chose le prit par la taille et l’envoya choir plus loin que le Dwarlord émit un nouveau juron. Quelque chose l’avait empêché de commettre son sanglant forfait. Se réceptionnant, il constata que cette chose fut une chauve-souris esthétiquement pertinente…

La Débauche remis sa tenue affriolante en place, rangeant ses atouts dans leur décolleté. Vraiment trop facile de tromper la vigilance des gardes qui gisaient maintenant au sol.
Le plan était simple : acheminer la tête de Gamma jusqu’à la salle des émeraudes, en faisant passer cette tête pour un simple bidule à réparer. Chaque Dwarlord dans les environs avait gobé cette histoire, sauf les deux zélés qui étaient chargés de garder la salle des émeraudes. Personne ne devait passer, avait ordonné La Stratégie, donc, personne ne passera.
Quoique…si c’est La Débauche…et que…huhu…si elle nous montre ses…oh mais c’est qu’elle…*SBAM* !
Tel fut le bruit qui accompagna le choc d’un lourd gourdin sur la tête du premier, tandis que le second se faisait quelque peu électrocuter par le petit tazer incorporé dans la tête du robot de Robotnik. Aussitôt après, ils enfermèrent les gardes dans des remises d’armes où personne ne se rendait, hormis en temps de guerre et quand il s’agissait d’assouvir ses instincts bestials en cachette.  
- Bon, il va falloir faire très vite. Chuchota la Dwarlord en regardant autour d’elle. Ils vont surement vite s’apercevoir qu’il manque ces deux gars à leur poste. On entre.
La porte coulissante automatique laissa entrer les trois personnes. C’est seulement quand elle se referma que Robotnik reprit le contrôle de la tête de Gamma, restée tout ce temps là muette. Ils se retrouvaient dans un couloir fait de fer et d’autres alliages métalliques, en ligne droite amenant à une autre porte, à battants celle là. Ils avancèrent, espérant qu’aucun pépin n’arriverait.
Mais soudain, un bruit se fit entendre, provenant d’un conduit d’aération qui se trouvait au pied d’un des murs. Interloqués, les Dwarlords et Eggman s’approchèrent prudemment, dévissant le petit grillage et faisant introduire la tête de Gamma.
- Tu vois quelque chose ? Demanda La Méchanceté.
Balayant les sombres conduits d’aération de sa lampe intégrée, Eggman n’apercevait rien.
- Non, rien à signal…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que deux pinces se saisirent de Gamma avec force.
- Nom de… !
Tenant fermement la tête, bien décidée à ne pas lâcher, La Débauche tentait tant bien que mal de ramener Eggman par la force. Assis, armé de sa manette, bien au chaud sur terre avec un coca avec glaçons et quelques chips, le docteur braqua la lampe sur son mystérieux adversaire.
- Gneuaaaaaargh-Zzbeeeeeee ! Beuglèrent en cœur les enceintes du hangar, crachant ce qu’interceptaient les capteurs sonores de la tête de Gamma à mille lieux d’ici.
Surpris sur le coup, le docteur Eggman se repris et repris les commandes de son objet téléguidé. Ce cri lui était reconnaissable entre milles !
AZZB-E était de retour, mais cette fois, c’était pour faire la peau à tout ce qui passait sous sa main.

- Lâchez la tête, je m’en occupe, vous avancez et récupérez ces foutues pierres ! Beugla Eggman à travers son micro.
C’est légèrement hésitante que La Débauche lacha sa prise, et vit la tête télécommandée emmenée de force dans les froids et étroits couloirs des conduits d’aération, le combat entre les deux petits combattants miniatures faisant rage.
- On y va, avec ce grabuge, on risque de se faire prendre. Ordonna la Dwarlord en pressant le pas. Les coups pleuvaient dans les conduits, martelant un son métallique qui risquait de vite se faire entendre.
Passant la porte à battant, les deux Dwarlords tombèrent sur une pièce d’apparence vide, si ce n’est la sorte de petite table centrale, ronde et blanche, située au beau milieu de cette pièce bâtie en cercle. Sur le sol se trouvaient des dalles luminescentes qui brillaient de mille feux. Ne voyant aucun danger apparent, La Méchanceté s’avança, mais fut aussitôt arrêtée par son homologue féminin.
- Non ! Ne marche surtout pas sur ces dalles ! Tu marches dessus, les alarmes beugleront.
- Comment tu sais ça ? Demanda le nain noir.
La Pulpeuse Dwarlord montra du doigt un petit panneau situé à l’entrée de la pièce.

A l’intention des éventuels voleurs : Ne marchez pas sur ces dalles sous peine d’activer le système de sécurité.

Signé : La Direction.

- Je savais bien que La Direction était un con, on aurait jamais du lui laisser en main les directives de sécurité du Dantagüeule. Maugréa La Méchanceté. Et on fait comment maintenant ?
- J’ai ma petite idée, mais on a le droit qu’à une seule chance. Tiens, prends ça.
L’extra-terrestre retira une sorte de petit boitier rond de sa ceinture, ressemblant étonnamment à un yoyo.
- Renvoie le moi après que tu auras pris les émeraudes.
- Et de quelle façon vais-je les atteindre ?
- Comme ça.
La Débauche pris le petit extra-terrestre à une main, l’autre servant de viseur. Avec toutes les précautions du monde, elle assura son tir du mieux qu’elle le pouvait. Comprenant où son acolyte voulait en venir, le petit Dwarlord se mit en boule en attendant le lancer.
Lancer qui fut des plus magistraux. S’envolant tel un petit ange, ou une fusée, ça dépend les points de vue, La Méchanceté atteignait la table centrale rapidement et silencieusement. Après avoir survolé toutes les dalles le séparant de son objectif, il s’accrocha avec une étonnante agilité à son objectif, s’autorisant même quelques petites cabrioles histoire d’épater la galerie.
- Où as-tu appris à faire ça ? Demanda la femme, impressionnée.
- Eggman quand il m’envoyer bouler hors de son labo’, j’ai l’habitude ! Lui répondit t-il avec un grand sourire.
Niché sur sa surface, le Dwarlord se retourna et vit les deux émeraudes flotter dans l’air, grâce à un système de coussin d’air assez puissant. Ni une ni deux, il s’empara de la paire d’émeraudes et pris le yoyo, en tirant d’abord le fil pour le tenir fermement dans ses mains. Il visa et lança le petit bout rond vers La Débauche, qui était prête à intercepter le projectile.

Mais ce ne fut pas elle qui l’attrapa à la volée…

Une main de fer avait chopé et broyée entre ses doigts de métal le petit bout de plastique qui aurait du faire une sorte de pont reliant les deux Dwarlords. Cette main avait émergée d’une dalle qui avait coulissé, laissant un trou carré permettant à ce membre télescopique sortir de nulle part…
- Pas lui…

Tout n’était que joyeux bordel dans les entrailles les plus profondes du Dantagüeule. Eggman fit appel à toutes ses compétences de gameur attitré de Mandale-Fighter II, ayant configuré les touches de contrôles de la tête de Gamma sur ceux du célèbre jeu. Coups de poings, coups de pieds, coups spéciaux, tout a été programmé de sorte que le docteur puisse faire face de la manière la plus efficace face à AZZB-E. Il fut étonné de voir que sa création était encore en état de marche. Pourtant, il pensait que la petite machine avait été détruite. Mais apparemment, le cœur du projet « Heartless » implanté l’avait doté d’un sens de la survie aigue et d’une sauvagerie virulente.
C’était un projet raté, son deuxième après l’échec du Tails Doll. Le but était de donner une véritable conscience à la machine et de ne pas avoir sous ses ordres de simples subordonnés lobotomisés sans une once d’intelligence. Certaines de ses créations avaient fait preuve d’une once de conscience, mais ce n’était que passager. Ce que voulait Robotnik, c’était un être pleinement conscient, et de façon stable, qui saurait prendre l’initiative quand il le faudrait. Deux cerveaux en valent mieux qu’un, et pouvoir connecter une machine intelligente sur d’autres de moindre conscience aurait pu donner à l’homme œuf une armée encore plus efficace.
Malheureusement, les projets Tails Doll et AZZB-E se sont soldés par une dégénérescence graduelle de l’intelligence des sujets. A la place, une férocité de plus en plus accrue avait pris place, transformant la poupée et le cube sur pattes en un concentré de haine pure. C’est avec un gout amer dans la bouche qu’il avait renommé ce projet « Heartless », sans-cœur, pour souligner son échec.
Mais l’heure n’était pas à se remémorer les souvenirs du passé. Ayant transformé Gamma en mode de combat, c'est-à-dire une sorte d’araignée sur pattes armée de grosses pinces, il était prêt à démonter pièce par pièce cette expérience ratée. Il ne laisserait pas une seconde « chose » libre, un Tails Doll, c’était déjà beaucoup trop.
L’effet de surprise passé, Gamma pris le soin de lancer le premier une offensive. Décochant des coups répétés, il faisait reculer son furieux ennemi qui sifflait d’un air malveillant. Profitant de l’occasion, Eggman fit avancer à fond son avatar d’alliages de métal et d’électronique pour empoigner AZZB-E par la taille, puis le lança aussi loin qu’il le pouvait dans l’étroit conduit. Il était pleinement conscient du raffut que le combat devait produire, et priait intérieurement pour que personne n’ait entendu quoi que ce soit.
Le cube sur chenilles tenta de se réceptionner, se repliant d’abord sur lui-même pour rebondir et retomber sur ses chenilles. Redéployant les jumelles qui lui servaient de paire d’yeux, il vit l’araignée électronique claquer des pinces en avançant vers lui. Présentant les siennes, il les serra autour des bras de son adversaire et fit une galipette arrière, envoyant son adversaire dans la même direction dans laquelle il fut projeté quelques instants plus tôt. Il n’attendit pas et accéléra pour enfoncer encore plus son adversaire, tel un bélier.
De son écran, Robotnik remarqua que son avatar entamait une chute. Ils avaient quitté les conduits et se retrouvaient maintenant dans une minuscule pièce lui offrant quand même largement plus d’espace. Elle était composée uniquement de fils et câbles électriques. Interloqué, Eggman se demandait bien qu’est ce qu’elles pouvaient alimenter.
Coupé dans son questionnement intérieur, le docteur du vite se dégager de ce qui allait être une zone d’un atterrissage brutal. AZZB-E avait profité d’une petite bosse pour prendre de l’élan et s’envoler vers Gamma. L’évitant de justesse, le pointeur visuel du robot indiqua que ce dernier avait tranché net un câble quelconque…

- La Machine ! Pesta La Débauche. La seule personne que la Dwarlord voulait à tout prix éviter.
La particularité de cet être était qu’il n’était pas vraiment un extra-terrestre comme les autres. Cet alliage de métal, à la tête de cyclope, était juste une sorte de robot ultra-perfectionné que la plupart des humanoïdes surnommaient « L’esprit du Dantagüeule ». En effet, cet étrange être ressemblant à un serpent doté d’un buste humain était directement relié au vaisseau, à tout jamais soudé dans les entrailles de l’énorme machine de guerre volante. Il lui arrivait de se décrocher de ses circuits pour s’imbriquer dans un système bipède, lui donnant une apparence plus « humaine », mais sa véritable place était au centre du vaisseau. Assis et connecté par des milliers de câbles, des pieds à la tête, La Machine restait immobile sur son trône de fer, imperturbable, supervisant la direction du vaisseau, ressentant la douleur du bâtiment lui-même quand celui-ci subissait des dommages.
Aussi loin qu’on s’en souvienne, une caste de scientifiques fut à l’origine de cet imposant robot, mais suite à la guerre contre les Black Arms, tous moururent en emportant le secret d’une telle fabrication dans leur tombe.
Mais ce qui énervait le plus La Débauche face à cette créature, c’était que ses charmes n’auraient aucun effet. Il fallait maintenant le mettre hors d’état de nuire avant que cette chose ne déclenche l’alarme. D’ailleurs, la guerrière s’étonnait de constater que les alarmes n’avaient pas beuglé dès l’instant où il apparut dans la pièce.
Posant ses mains sur le sol, La Machine était composé d’un buste avec ses deux bras, et ce qui lui servait de jambes semblait être une longue et très large colonne vertébrale de fer, colonne qui s’enfonçait dans le trou formé par les dalles qui se dérobèrent toutes seules et se remettaient en place de façon coulissante.
- Vous ne ressortirez pas d’ici…commença le haut-parleur incorporé de la bête de métal. Pour haute trahison envers Le Pouvoir et les…
…
- Les ? Demanda La Débauche, incitant son ennemi à continuer sa phrase.
Quelque chose semblait clocher. L’œil unique et d’un rouge sang se posa vers le trou formé au sol. Quelque chose semblait clocher.
- L’alarme…
- Je sais pas de quoi tu causes, boite de conserve, mais c’est bon pour nous ! Repris la guerrière en s’envolant vers le visage de son ennemi, poing levé.

Plus ils se foutaient sur la gueule, plus ils détruisaient l’environnement alentour. Les deux petites entités électroniques se rendaient coup sur coup, sectionnant au passage fils et câbles. Mais AZZB-E, tel un berzerk, se fichait bien de tout ça et des dommages qu’il subissait. Eggman avait réussi à causer des dégâts importants à son ennemi, cabossant de toutes parts la carrosserie usée du petit robot. Toutefois, la tête de Gamma était aussi bien mal en point. Il fallait mettre vite un terme à ce combat, sinon, Robotnik perdrait tout contact avec le Dantagüeule.
Profitant que le cube sur chenilles se soit enfoncé une pince entre deux câbles, Gamma s’éloigna aussi vite que ses pattes pouvaient le permettre, à la recherche d’un câble d’alimentation à haut voltage. Il trouva son bonheur : un gros fil rouge qui ressortait bien à travers ce schéma de couleurs unichrome tirant vers le gris. Sortant un laser de précision de tout l’attirail du robot, il commença à sectionner avec précaution.
AZZB-E était en rage, seul sentiment qui l’habitait depuis quelques semaines d’ailleurs. De son viseur, il vit sa proie lui faire dos. Profitant de l’instant, il dégagea sa pince et fonça de toute la vitesse qu’il pouvait pour donner le coup de grâce à son adversaire. Il allait décocher le coup fatal quand soudain, son adversaire se retourna, lui enfonçant quelque chose dans le ventre.
Il n’eut pas le temps de se rendre compte que des volts en pagaille lui grillaient les circuits que le petit robot explosa dans une déflagration modérée, mais juste assez pour envoyer Gamma s’envoler sous l’onde de choc. Les lumières de la pièce de taille exigüe s’éteignèrent une à une, tandis qu’Eggman réglait la vision de son robot sur nocturne.

La Débauche n’eut aucun mal à éviter le coup de poing étonnamment lent et mou de son adversaire. Elle décocha un coup de pied sur la tête de l’imposant titan de métal, qui…s’écrasa sur le sol. Il émit un râle qui en disait long sur son état. Son unique œil clignotait, s’éteignant, se rallumant.
- L’a…limenta…
Regardant alternativement La Méchanceté qui s’était caché derrière la table depuis l’apparition de La Machine et son ennemi, La Débauche compris tout de suite ce qui s’était passé. On avait frappé au cœur de son système central. Voila qu’il ne restait de cette chose qu’un simple pantin de fer inarticulé…

Du moins, pour l’instant…

- On y va ! Ordonna la Dwarlord en prenant le petit gnome noir dans ses bras, lequel avait dans les mains les deux émeraudes.
- Pourquoi on ne le détruit pas ? Demanda ce dernier.
- Cela ne sert à rien de détruire le corps si on ne peut pas détruite son cœur, qui est implanté au cœur du vaisseau. Il est toujours vivant, mais sans énergie, c’est comme si il était épuisé physiquement. On récupère Eggman, et on se casse avant qu’il donne l’alerte.
- D’ailleurs, le v’là ! S’écria le petit extra-terrestre en voyant une tête de Gamma cabossée sortir de son conduit.
Ne cherchant pas à comprendre l’état du robot, elle le prit de l’autre main et s’engouffra vers la sortie.
- Vous me semblez pressés ! Des complications ? Demanda Eggman, inquiet.
- Plus qu’il n’en faut. Répondit La Débauche sur le même ton.

Le poing de Rouge manqua sa cible, tandis que le Dwarlord recula d’un bond magistral. Il observa son adversaire sous toutes ses coutures, se délectant de combattre un adversaire aussi bien en chair. La chauve-souris continua son attaque en sautant aussi vite qu’elle le put. Elle ne désirait pas attaquer de front, le combat rapproché n’étant pas forcément la spécialité de la voleuse. Rouge cherchait surtout à profiter d’une faille dans la garde de son ennemi pour lui voler son émeraude et partir se mettre à l’abri avec Knuckles. Mais le Dwarlord était agile, et lui chaparder la pierre sous son nez, dans le feu de l’action, n’était pas une tâche aisée. Tellement peu aisée qu’elle se retrouva plaquée au sol suite à une clé de bras fulgurante. L’extra-terrestre se battait avec une certaine finesse, ce qui rendait difficile de lui coller un pain tout droit sorti des boulangeries Rouge.
Mais même cette métaphore vaseuse et totalement hors de contexte ne changeait rien au fait que la chauve-souris était en mauvaise posture.
- Salut beauté, moi c’est La Sentinelle, siffla t-il, sa bouche se tordant dans un rictus malsain, caché derrière ce qui restait de son casque d’un noir de jais finement gravé.
- Désolé, t’es pas mon genre ! Cracha Rouge en décochant un redoutable coup de pied dans…dans…

Dans...

Soudain, une musique venue d'outretombe...
L’information d’une douleur inimaginable lui remonta au cerveau, ses connecteurs synaptiques faisant relayer le mal qui l’atteignit soudain. Terrassé, ravagé de tout part, meurtri, sa vision s’embua pour, après avoir cligné des yeux, se retrouver dans une forêt verdoyante. Cet endroit était d’une beauté indéfinissable, le liquide coulant d’un petit ruisseau étant aussi claire que de l’eau de roche. La lumière, captée par les particules d’eau, renvoyaient une sublime lumière qui se reflétait sur les feuilles d’un vert pétillant de vie, appartenant à des arbres tous aussi majestueux les uns que les autres. Ils se tenaient là, gardiens millénaires de cet endroit paradisiaque, observant La Sentinelle se réveiller soudainement, réchauffé par la lumière filtrée par les branches, une lumière douce comme le miel, d’un soleil brillant au firmament dans le ciel azur. S’asseyant, il observa les merveilles, assis sur une herbe d’un infini confort.
Ses oreilles d’extra-terrestre furent bercées par une étrange musique, emmenée par une voix majestueuse soutenue par un orchestre en transe (le London Session Orchestra, si j’en crois ce que me dit le livret de l’album, oui ça sert à rien mais au moins je cale quelques mots pour faire durer cet épique paragraphe usant d’adjectifs des plus élogieux pour qualifier ce monde que je suis en train de décrire et pour caler le tout le temps de la chanson). Allant crescendo, à cette fabuleuse épopée musicale narrant « Les prés de Ciel » (je tiens à remercier les traducteurs Reverso à qui je dédie ces lignes), prés qui se tenaient devant les yeux ébahis d’un Dwarlord subjugué par une telle beauté, des voix gospel venaient magnifier le final alors qu’une douce brise souffla sur le paysage.
Se demandant tout de même ce qu’il fichait ici, le guerrier extra-terrestre se leva, mais n’eut guère le temps d’avancer, voyant soudain une silhouette s’avançant vers lui.
Il était là, le Dieu de cette fan-fic, rehaussant ses lunettes lui donnant une vue perçante et un regard des plus profonds. De son pas léger, il regarda La Sentinelle, qui ne savait quoi dire, impressionné par la carrure athlétique de cet apollon, dieu grec et que même c’est vrai que dans ma fic alors je fais ce que je veux !
Puis enfin, dans un ralenti que ne renierai pas Ridley Scott, il prononça dans un sourire et une prononciation parfaite, dans un assemblage de sons majestueux tandis qu’à cette partie de votre lecture, normalement la gospel elle fait « come-on, come-on, yeah-heaaaa ! » :
- Tu t’es fais avoir.

Se tenant la sainte trinité à deux mains, La Sentinelle commençait à revenir à la réalité. Ecroulé par terre, il n’osait plus bouger, le mouvement le plus infime lui provoquant une douleur atroce. Son armure avait une faille, et elle se tenait dans l’endroit le plus sensible qu’un mâle avait pour lui.
S’époussetant, satisfaite du résultat, Rouge récupéra l’émeraude en ne manquant pas de narguer son adversaire qui gisait au sol. Préférant rapidement repartir et laisser l’extra-terrestre à l’armée qui commençait à débarquer au loin, elle s’empressa de retrouver un Knuckles qui terminait de s’extraire des décombres, maugréant des insanités que je ne peux me permettre de retranscrire ici. Aussi vite qu’ils le purent, ils déguerpirent, laissant le soin à la cavalerie d’enfermer l’extra-terrestre. Sautant au dessus d’un mur pour passer hors de vue des hélicoptères et soldats de l’armée qui pénétraient la carrière, les deux hybrides entendirent un bruit qui leur fit froid dans le dos.

Comme un seul homme, l’armada avait fait feu sur le Dwarlord sans défense.

System retomba sur sa chaise. Revenu à Unpetivilajtipikdelarejion, il avait décidé de se reposer un peu avant de repartir revoir Eggman, l’émeraude en main.
Il soupira de soulagement en constatant ce qu’il se passait en ce moment à la télévision : l’armé avait réussi à capturer un spécimen Dwarlord, mais visiblement mort. Au moins, cela voulait dire que Knuckles s’en était débarrassé, il n’avait pas vu une seule trace de son ami sur les images qui défilaient.
Balayant le bar où il se situait du regard, il se mordit la lèvre en constatant que Sonic était assis à l’autre bout de la salle, à côté d’une table reculée et cachée dans l’ombre.
Les bras croisés, il jeta un regard haineux à System avant de reposer son regard sur la télévision.

Bonjour, j'ai lu ta fic à la vitesse de la lumière et j'ai adoré  .
J'aime bien ton style d'écriture et aussi les références à d'autres trucs

Ouf en tout cas, je suis content de pouvoir lire ta fic maintenant avant qu'elle ne soit fini.
J'adore comment tu décrit les personnages féminins, très ... euh précisément ^^ ( non non sa fait pas pervers, sa fait méticuleux du détail )
Waaah les chaotix, c'est cool de les revoir, le System avec ses chaussures kangourou j'adore... ( Ouiinnn y'a pas shadowwww ... lol sa change un peu  )

Niveau écriture, c'est limpide des chapitres courts et clairs,... bon y'à quelques fautes d'orthographes mais bon c'est pas la catastrophe  .

Enfin je suis impatient de voir la suite et je te souhaite de continuer à persévérer sur cette voie de l'écriture  .

Et bin...bravo pour t'être tapé toute la fic avec vitesse, c'est pas aisé et je peux qu'applaudir la lourde tâche.
Et pis bon, les personnages féminins, 'faut bien sur y prendre du temps à les décrire, mine de rien, ce sont les personnages les plus diversifiés, alors que la plupart des hybrides mâles gardent un certain schéma en commun. Pour Shadow, aha, qui sait, peut-être le mettrai-je, mais rien n'est dit, il se peut qu'au final, je le laisse là ou il est, l'autre ténébreux.

Continuons maintenant avec un autre chapitre. La boucle des émeraudes se termine, elles sont toutes récupérées, enfin ! Maintenant, il s'agit de botter le train aux Dwarlords !

Chapitre XIV : Les 7 émeraudes sont à nous !

La Méchanceté et La Débauche entrèrent dans le hangar que connaissait trop bien le docteur Eggman. Une énorme étendue de vaisseaux en réparation ou entretien, branchés à des instruments aussi étranges que compliqués, posés en ligne parfaite, tous prêts au décollage. Ce lieu avait vu se dérouler la fuite du docteur, qui avait volé un appareil de fabrication extra-terrestre. Et maintenant, une scène similaire se passait, mais les protagonistes étaient différents.
Nerveuse, la Dwarlord physiquement intelligente regardait tout autour d’elle, posant son regard sur les possibles ombres qui pouvaient se cacher derrière les vaisseaux en entretien constant. Un tumulte intérieure s’était emparé d’elle, se rendant soudain compte des choses qu’elle commettait. Trahison envers sa propre race, mis au tapis de La Machine, rien qu’avec ça, la Dwarlord savait qu’elle sera mise à la torture la plus atroce. Vu son titre, elle y passera, et sous tout les occupants de la flotte, s’il-vous-plait.
Mais au fond d’elle-même, elle savait que ses gestes étaient justes, guidés par l’espoir de retrouver un jour le peuple noble auquel elle était fière d’appartenir.
Les deux extra-terrestres virent un vaisseau de classe Speeder qui était silencieux, sur un train de décollage. La Débauche fit monter son petit homologue bondissant en regardant une autre fois autour d’elle.
Elle vit une ombre se détacher de la carcasse de métal gris d’un réacteur.
Aussitôt, l’amazone guerrière bondit sur la forme, visiblement surprise, et l’agrippa au cou pour la plaquer sur le sol. Dégainant de son fourreau accroché à sa cuisse son couteau finement gravé de runes, elle aurait tranché net la gorge de son adversaire si ce dernier n’avait pas parlé :
- Maitresse !
La lame s’immobilisa tandis que la Dwarlord avait encore son arme levée. Elle dévisagea rapidement cette personne : une femme bien en chair, vêtue d’une simple robe sombre avec le blason Dwarlord cousu sur le buste : un rond parsemé d’une ligne qui la traversait. De longs cheveux noirs, typiques de la race, un visage sexy à souhait muni d’une paire d’yeux jaunes, regardaient, dans un mélange de peur et d’incompréhension, la Dwarlord.
- La Vicieuse ? S’interrogea toute haute la Débauche.
- En effet…répondit-elle, gênée, tandis que sa supérieure desserrait la prise, en gardant toutefois son arme pointée. J’ai remarqué que certains hommes déambulaient, hagards et heureux. Il n’y a que vos charmes qui leur font cet effet, et je vous ai ainsi suivi...Constatant la posture de combat de la Dwarlord, la nouvelle venue s’interrogea :
- Mais que se passe t-il, maitresse ?
- Tu peux me considérer comme traitresse maintenant…je quitte le commandement Dwarlord.
- Mais…pourquoi ?
- Tu te souviens ce que je t’ai dis ces dernières années à propos de notre peuple ?
- Oui…que vous aimeriez tout faire pour retrouver notre civilisation d’antan ? Ce que ne cessait de répéter votre mère.
- C’est ce que je m’apprête à faire, et ne tente pas de m’en empêcher.
Silence. Les deux femmes se regardèrent longuement, la première pointant toujours son couteau sous la gorge de la seconde, qui observait le regard déterminé de sa supérieure. Derrière, La Méchanceté serrait nerveusement contre lui les émeraudes en sa possession et la tête d’Eggman restait immobile, observant, impassible, la scène qui se déroulait.
Puis le silence se brisa, La Vicieuse risquant un faible sourire.
- Alors je ne vous en empêcherai pas. Au contraire, vous faites ce que j’ai toujours souhaité. Mais nous, les amazones, risquons de nous faire suspecter de trahison…
La règle martiale Dwarlord avait imposé le pire des cas : si un commandant devait un jour trahir son peuple, son contingent de guerriers serait suspecté et mit sous verrous. Chaque Dwarlord jouissant du titre de commandant possédaient une centaine de soldats spécialement entrainés, l’élite et la fine fleur des armées extra-terrestres. Le gros de la flotte était composé de civiles, mais surtout d’une énorme infanterie « de base » polyvalente, la plus grosse force de frappe sous contrôle direct du Pouvoir. Ce dernier avait bien sur un droit de regard sur les escadrons d’élites, mais elles obéissaient avant tout à leur commandant bien aimés. Seul La Méchanceté n’avait pas encore d’armée personnelle à sa disposition par son jeune âge.
L’infanterie sous le commandement de La Débauche était composée de femmes guerrières qui privilégiaient la vitesse et le matériel léger. Ainsi très peu vêtues, mais aussi moins protégées malgré une sorte de nuisette composée d’un alliage étrangement résistant et souple, elles étaient des adversaires redoutables au corps-à-corps.
Mais les mâles en rut qui lisent ces lignes s’en foutent allégrement et veulent surtout comprendre pourquoi les noms de chaque personnage composant cette infanterie féminine a un rapport avec un attrait lié de près ou de loin au sexe. Grandes ferventes de la magie, les seules d’ailleurs, les autres armées préférant le concret de la science et des armes de fer et de métal, les « Amazones », tel qu’on les surnommait, utilisaient une magie de « séduction. »
Les effets étaient pour le moins assez originaux, une détentrice d’une telle magie pouvant rendre fou amoureux d’elle un homme, ou lui faire soudainement et intensément travailler ses hormones, d’une façon ou d’une autre.
Ce genre de sorts était très utile pour embrocher un ennemi qui se jetterait les bras ouverts, fou d’amour, sur la lanceuse de ce sort, mais ça aide aussi ces dernières à assouvir leur libido assez élevée. Toutefois, le contingent de La Débauche était fait de femmes tout à fait respectables, et qui vouaient une adoration sans borne pour leur maitresse.
La Vicieuse se présenta à La Débauche, les bras écartés, montrant qu’elle ne se battrait pas. Voyant l’attitude de sa jeune apprentie, la femme abaissa son arme.
- J’ai même une idée pour nous faire gagner du temps. Prêtez-moi votre lame.
Hésitante à la demande de son élève, La Débauche lui passa son couteau, mais toujours méfiante. La Vicieuse prit la lame, et ferma les yeux, tandis qu’elle se coupait soudain la peau du bras droit. Elle se retint de laisser paraitre un gémissement de douleur, tandis que le sang commençait à tacher l’intérieur du manche de sa longue robe.
- Si on pense que vous m’avez attaqué, ça nous laissera un sursis pour pouvoir prendre des dispositions, ils ne nous mettront pas tout de suite en prison. Dit-elle en rendant son couteau à sa maitresse. J’ai bien peur que nous n’ayons pas le choix et que nous allons devoir nous embarquer avec vous. Et vous savez à quel point nous partageons votre point de vue sur ce qui se passe en ce moment.
- Bonne chance, on tentera d’établir un contact. Lui répondit la femme Dwarlord en allant s’engouffrer dans le vaisseau, non sans lui avoir laissé son communicateur personnel dans le creux de la main.
La Débauche referma l’écoutille de la coque de l’engin volant, et eut la gorge serrée en s’occupant d’allumer les gazs. Un nouveau et lourd poids pesait encore sur ses épaules, celui des vies de ces femmes qui basculèrent soudainement.

- Pas touche, elle est à moi, cette émeraude !
Rouge repoussa Knuckles en lui posant d’un geste sec sa paume sur la joue de l’échidné, tandis que ce dernier tentait de lui prendre la précieuse pierre. Je t’ai sauvé la vie de cette chose, alors je me récompense, normal.
A la lisière de la ville, dans une forêt, à l’abri des regards, les deux hybrides se disputèrent face au regard las des Chaotix. Son habitude de roadie faisait que Viko s’était calé dans la sombre pénombre d’un arbre, un sourire amusé aux lèvres, tandis que la chauve-souris rendait la monnaie de sa pièce à l’assaut maladroit de Knuckles.
- J’ai une question. Dit Espio en s’approchant du hérisson. Pourquoi nous avoir aidés de la sorte ? Cette affaire ne vous concerne pas.
- Elle me concerne, moi et les milliers de familles qui ont perdu un proche dans l’assassinat à grande échelle de Silver City. Proféra sèchement Viko sans jeter un regard sur le détective.
Détective qui regretta tout de suite sa question. Il est vrai que des gens sont morts dans cette terrible affaire, et il n’avait pas pensé aux familles des victimes.
- Heu…je suis désolé…
- Y a pas de mal…soupira le hérisson en détournant son regard qui était maintenant empli d’une grande tristesse. Quand j’ai compris ce que pouvais faire cette émeraude contre ces…ces…
Il ne termina pas sa phrase en se rendant compte que tout le monde s’était tut pour entendre ce qu’il avait à dire. Un lourd silence tomba sur la petite assemblée, le bruissement des feuilles étant le seul à se faire entendre.
Knuckles abandonna sa petite lutte puérile, Rouge, semblant un peu attristée par ce qu’elle venait d’entendre,  s’étant tue par respect. L’échidné se rapprocha du hérisson, et lui posa une main sur l’épaule.
- Je te promets alors de réserver le même sort de notre ennemi d’hier soir à toute cette race qui se tient au dessus de notre tête.
Un léger sourire apparut sur le visage du hérisson.

- D’après l’appel d’Eggman, Knuckles se rend maintenant à Angel Island et nous conseille de faire de même d’après l’appel que j’ai reçu. Dit System. Le docteur semblait préoccupé par autre chose, je me demande ce qu’il fait assis dans son hangar.
- …
- Oh pitié Sonic, tu n’arriveras donc jamais à me comprendre alors ? Toi aussi tu n’aurais pas fais la même chose en voulant venger quelqu’un ?
- Tu as été hypocrite envers Tails ! Cracha le hérisson bleu à son homologue marron tandis qu’ils traversaient une grande plaine à une vitesse vertigineuse.
- Tails était un inconnu à ce moment là pour moi ! Pour toi c’était un ami de longue date, c’est différent ! N’aurais-tu pas fais pareil à ma place ?
Le hérisson restait silencieux, une expression de colère contenue se lisant sur son visage. La relation des deux héros s’était détériorée depuis que System lui avait raconté sans avoir d’autres choix possibles la vérité sur sa rencontre avec Tails. Une rencontre hasardeuse dans les déserts de Kalimda, son instrumentalisation pour avoir les outils nécessaires à sa vengeance, son hypocrisie quant à une soi-disant amitié qui était intéressée. Il est vrai, et il le reconnaissait, que System n’avait pas eu une conduite droite envers le renard. Mais c’était pour cela qu’il était venu le voir. Pour lui dire la vérité, être pour une fois honnête face à lui, avant de…
- Angel Island. Grogna Sonic en pointant du doigt l’ile flottante qui apparaissait à l’horizon.

Dogson venait chaque jour voir les progrès de Tails. Petit à petit, cette étrange drogue qui l’avait soigné mais en même temps embrumé l’esprit se dissipait de plus en plus. D’être craintif, le renard était devenu moins peureux, puis avait commencé à reformer quelques bribes de phrases. Aujourd’hui était aussi celui où le laboratoire de son patient a été remit totalement à neuf depuis le passage du vaisseau Dwarlord. Il était temps de voir comment Tails allait réagir face à ce milieu familier.
Traversant le petit village paisible entouré de verdure, il arriva devant la maison de Amy Rose. Ce bâtiment, fait de bois, était un cadre de vie agréable pour Tails. Composé d’une terrasse, de quelques fenêtres, d’un jardin où la hérissonne entretenait avec amour ses plantes, oui, se disait Dogson, c’était un endroit propice à la guérison.
Ouvrant la petite porte qui débouchait sur le jardin avant de la maison, il vit le renardeau affairé à tenter de construire un petit mécanisme étrange. Ses gestes étaient encore maladroits, son regard ne laissait voir qu’une trace de lucidité qu’un instant, mais son sourire était revenu à ses lèvres. Amy sortit de la maison avec un peu de thé à la mente posé sur un plateau qu’elle déposa sur la table, avant d’apercevoir le docteur Dogson qui la salua d’un signe de la main.
- Bonjour docteur, vous prendrez un peu de thé avec nous ? Proposa l’hybride rose.
- Avec plaisir. Lui répondit-il avec un sourire. Alors, comment vas-tu Tails ? Questionna t-il ensuite en s’asseyant.
- ‘a va…répondit-il sans daigner quitter le regard de son petit bricolage.
- Je suis rassurée, Docteur. Je commence à retrouver le Tails qu’on a toujours connu. La guérison devrait être pour bientôt, non ?
- Elle sera peut-être plus rapide que prévue. J’aimerais amener Tails à son laboratoire, il a été reconstruit.
- Ah, très bien !
Tandis que els deux autres discutaient, les oreilles du renardeau se secouèrent imperceptiblement quant à la mention du mot « laboratoire ».
- On ira là-bas après avoir bu ce thé, hein ?
La hérissonne et le chien posèrent un regard rond sur Tails, surpris de la lucidité qui se trouvait dans la phrase du patient.

- Ici !
Aussitôt que La méchanceté ait indiqué le câble à découper, la tête de Gamma se mit à trancher.
- Sans le système de détection intégré, il leur sera impossible de nous localiser. Dit le petit gnome noir.
- Mieux vaut mettre toutes les chances de nos côtés. Répondit la grande Dwarlord en faisant danser sa main sur les commandes de la petite navette. Et où allons-nous maintenant ?
- Angel Island. Grésilla les haut-parleurs incorporés de la tête robotique. J’ai donné rendez-vous aux détenteurs des autres émeraudes. Nous en avons deux ici, deux en possession d’un certain échidné rouge, et les trois dernières entre les mains de deux hérissons. Là-bas, nous récupérerons une dernière émeraude, la plus puissante, l’émeraude mère.
- L’émeraude mère ? Demanda La Débauche, interloquée. Comment cela se fait que nous en ignorions l’existence ?
- C’est si facile de bidouiller des radars pour en cacher des informations. Toutefois, j’aimerais que vous m’éclairiez sur un point précis.
- Et qui est ?
- Vous avez une sacrée technologie martiale, et vous êtes très peu tournés vers les sciences. J’aimerais bien comprendre ce manque qui me parait assez illogique.
- Ah, je vois l’ile ! S’exclama La Méchanceté.
Ne répondant rien dans un premier temps, la Dwarlord regarda un moment la tête de Gamma, silencieuse. Puis elle reposa son regard devant elle.
- Passons d'abord chez Eggman...

Ce qu’il restait du labo du renard avait été récupéré et restauré aussi bien qu’il était possible de le faire. Des outils aux plans soigneusement classés dans des classeurs, aux inventions qui attendaient d’être améliorés jusqu’au Tornado qui dormait dans son garage, tout avait été récupéré. Les villageois avaient fait appel à une société de restauration, et avaient eux même extraient les trésors qui se trouvaient dans le laboratoire.
Aujourd’hui, le bâtiment sentait le neuf. Le bordel ambiant n’était plus, chaque instrument était soigneusement rangé, chaque feuille classée. Sur une large table de fer était posé un plan légèrement bruni. Celui de la dernière invention du renard, qui avait tenté de comprendre ce qui maintenait l’ile en état stationnaire en l’air.
Le laboratoire était ouvert sur le garage, où reposait le Tornado qui a été réparé et repeint. Eclairé par la lumière blafarde d’un néon qui se trouvait au dessus de l’engin, l’oiseau de fer attendait qu’on le réveille pour lui donner l’ordre de prendre son envol.
Amy et Dogson avançaient vers le bâtiment blanc posté sur la plage, en posant toutefois un regard prudent vers un Tails qui était attiré par tout ce qui l’entourait alentour. Les arbres, la mer, les petites bestioles. Il était tel un gamin qui s’émerveillait des merveilles de la nature environnante.
Puis il vit le bâtiment, et les deux autres qui s’y dirigeaient. Les suivant, il pénétra dans la grande entrée ouverte du laboratoire et son regard changea soudain, sous celui, interloqué, du docteur et de la hérissonne.
Tout lui revenait en mémoire. Qui il était exactement, pourquoi ce gout pour les inventions, le Tornado…ses yeux d’un bleu terne se ravivèrent et il se précipita vers tout ce qu’il pouvait toucher de la main, palpant les outils, retournant ses inventions sous toutes les coutures, et commença à balbutier les caractéristiques et les utilisations de chaque objet qui se trouvait dans cette pièce. Amy eut un grand sourire en constatant que Tails était pratiquement guéri, et posa son regard sur celui de Dogson, qui lui aussi souriait, de satisfaction.
Mais le regard du renardeau retrouva toute sa lucidité quand il vit les deux silhouettes arriver derrière le chien et la hérissonne.

- Annihilez ce monde ville par ville jusqu’à ce qu’ils se décident de sortir de leur cachette. Prononça simplement Le Pouvoir.
Un lourd silence frappa soudain l’assemblée. De terreur et de consternation. La façon dont le chef Dwarlord avait prononcé l’ordre, froide et totalement anecdotique, avait même donné des frissons à La Folie qui se tenait pour une fois muet et immobile.
- Mais…monseigneur, ce n’est pas…se risqua La Stratégie.
D’un geste fulgurant, l’énorme gantelet du chef Dwarlord frappa le visage du vieux Dwarlord, qui s’envola vers l’autre bout de la pièce et s’effondra sur le sol.
- Si j’avais voulu te tuer, je ne me serais pas retenu. Grogna Le Pouvoir. Rendez-vous compte de la gravité de la situation. Les émeraudes qui étaient en notre possession se sont faites aussitôt volées, et par deux de mes généraux en plus ! La Sentinelle, toujours prompt à réagir avant de réfléchir, a payé de sa vie, et La Machine est en réparation !
Se levant de son siège difficilement, le géant en armure noire se porta la main à son ventre, pliant sous une douleur continuelle. Il se reprit et avança d’un air menaçant vers le vieux Dwarlord qui tentait de se relever tant bien que mal, mais fut saisi par la gorge.
- J’ai été fou de suivre tes conseils trop indulgents. Je suis tout à fait conscient de la valeur du bétail qui se trouve sur cette planète, mais ta douceur m’a couté cher. Et c’est toi qui m’a conseillé de garder La Débauche et La Méchanceté sous la main, ces jeunes naïfs qui ne veulent pas comprendre que les temps changent. Nous ne sommes plus les Dwarlords d’autrefois, et avoir des éléments nostalgiques de cette époque révolue a toujours été une plaie.
- Mais…monseigneur…balbutia l’extra-terrestre dans sa barbe. Tuer La Perversité en faisant passer cela sur la faute des BlackArms et ainsi manipuler sa fille…
- L’idée était brillante, mais tu n’as pas su lui enlever cette vision arriérée que lui avait inculquée cette femme. Tu as échoué, mais je te laisse une dernière chance. Ramène moi les émeraudes le plus rapidement possible, mais cette fois, je t’ordonne de suivre ma méthode !
Il lâcha sa poigne de fer et le corps endolori de La Stratégie s’effondra une nouvelle fois sur le sol. Le Pouvoir reprit place sur son trône avec difficultés.
- Ce sera fait, monseigneur…balbutia le vieil extra-terrestre.
Portant sa main à sa gorge pour se soulager de sa douleur, un très léger sourire apparut sous sa barbe.

- Sonic ! Dit Tails en se précipitant pour sauter dans ses bras.
Le hérisson bleu eut le visage illuminé de joie quant il vit l’état encourageant de son ami, et profita de cet instant pour le serrer aussi fort qu’il le pouvait dans ses bras. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas pu voir son ami dans ses bons jours. Le renardeau serrait exagérément l’hybride bleu dans ses bras, signe qu’il ne s’était pas encore totalement remi des sévices de La Douleur. Cela dura un long moment, avant que le renardeau posa son regard sur System qui se tenait un peu en retrait, un sourire gêné aux lèvres, tentant d’éviter le regard de l’hybride à deux queues. Mais face au regard insistant de ce dernier, le hérisson prit la parole :
- Salut…
- System ! S’exclama Tails en répétant la même scène qu’avec Sonic. Mais lors de l’étreinte, le hérisson chapeauté était très mal à l’aise, et malgré le fait que l’esprit du renardeau était encore embrumé, il avait bien senti que quelque chose n’allait pas.
- Qu’est-ce qu’y a ? Demanda t-il, interloqué.
- Euh…il hésita, cherchant un possible secours parmi l’assistance. Mais Sonic le regardait avec un regard qui l’invitait à déballer tout de suite la vérité.
- Euh…écoute, Tails…
- J’suis content de te voir ! Dit-il en serrant encore plus l’étreinte.
- Il n’a pas encore toutes ses facultés mentales. Annonça Dogson. Il lui faut encore quelques jours avant de toutes les retrouver, pour l’instant il est encore fragile.
System posa son regard sur celui de Sonic, pour lui signaler que ce n’était donc certainement pas le moment, le hérisson bleu acquiesçant à contrecœur.
- On nous a dit que Knuckles devrait revenir dans pas longtemps. Reprit-il en détournant son regard de System. Je ne sais pas comment il a fait son compte, mais Eggman a réussi à récupérer les deux émeraudes perdues par Gamma.
- Et que ferons-nous quand toutes les émeraudes seront récupérées ? Demanda Amy.
- Je ne sais pas bien encore. Nous allons devoir établir un plan et frapper la tête pensante de la flotte qui se tient au dessus de nous. Cette menace va bientôt prendre fin, je te le promets.

C’est seulement vers la fin de l’après-midi que l’échidné rouge rejoignit la troupe. Toutefois, la dite troupe vit tout de suite que quelque chose n’allait pas quand chacun virent le visage renfrogné de l’hybride rouge.
- Où que tu ailles avec cette émeraude, je serai à proximité, je l’ai récupérée moi-même ! Entonna une voix féminine.
- Qui est-ce ? Demanda Dogson en apercevant la chauve-souris.
- Rouge, une amie…soupira Sonic dans un petit sourire, amusé de voir qu’il allait encore avoir le droit aux fameuses scènes de ménage entre ces deux là.

Quand la nuit fut tombée sur Angel Island, le groupe se retrouva dans le laboratoire de Tails. Dogson avait voulu rester là, car c’est en cet endroit que Tails semblait être le plus à l’aise. Tout le monde acquiesça, vu qu’il s’agissait d’un moyen efficace pour ménager le renardeau.  
Ils se racontèrent tous leurs aventures. Sonic et System dans la cité perdue, Knuckles et le concert de Iron D ainsi que sa rencontre avec Rouge, les états de Tails, tout y passa. Seul les détails sur la K.A.J furent passés sous silence, System se braquant soudainement quand il s’agissait de parler, même de cette façon totalement indirecte, de son passé. Amy n’osait pas trop relancer sur ce sujet, sentant qu’une certaine animosité s’était installée entre les deux hérissons. Ils s’expliqueraient après, mais pour l’instant, il fallait établir un plan précis. Ce moment fut venu lorsqu’Eggman les contacta par uen des radios donnée il y a quelques semaines par les Chaotix.
- Très bien, nous avons maintenant un très gros avantage. Dit-il à travers le poste. D’après ce que j’ai pu voir en haut, leur centre de commandement se trouve dans un gigantesque vaisseau nommé le Dantagüeule.
- Chouette nom.
- N’est-il pas ? Si nous réussissons à atteindre ce point là, la flotte entière sera mise en déroute. Toutefois, deux problèmes subsistent : la flotte en elle-même, et le vaisseau amiral. Ce bâtiment est quasiment imprenable, sauf dans une entrée : le hangar de maintenance des plus petites navettes. Mais le problème est de savoir comment arriver en entier dans ce point. Et là, je pense avoir trouvé la solution. J’ai une navette type speeder sous la main, même genre que els navettes qui m’ont détruites mon armée spatiale la première fois.
- Comment avez-vous eu cette navette ? Demanda System, interloqué.
- Vous le saurez très vite, dès ce soir je pense. Toutefois, vous connaissez mon gout pour vous faire des surprises. Deux personnes se présenteront à vous ce soir. Donc, je disais, je vais extraire les composants de cette navette et en bâtir des plus puissantes en m’aidant des éléments sous la main. Pour cela, je vais avoir besoin d’argent, et je crois que vous avez fait la connaissance d’une personne plutôt bien lotie de ce côté, non ?
- Oui, Picflouze…maugréa Knuckles. Je ne le connais que trop bien.
- Amenez le moi et je m’occuperai de le convaincre de m’aider dans l’investissement de ces vaisseaux. Cela pourrait régler le problème de la flotte alentour. J’ai une revanche à prendre de ce côté. Deuxième point, c’est l’imposant canon qui a détruit mon Egg-Career, mon petit bébé à moi.
Les protagonistes se regardèrent en sentant une pointe de tristesse dans la voix d’Eggman, qui considérait cet imposant vaisseau comme son enfant. Les inventeurs, j’vous jure…
- Oui, alors…Knuckles, il va falloir me faire confiance, mais je vais avoir besoin de fabriquer une arme dans le genre beaucoup plus puissante, qui va nécessiter l’énergie de l’émeraude mère.
- Quoi ? S’exclama le gardien. Hors de question.
- Alors c’est la mort pour nous tous, la destruction de Mobius, et aucun moyen pour vous de régler vos comptes avec La Force, qui violera Rouge sans discontinuité et cette dernière préfèrera la puissance de cet être à la tienne.

…

Nan, sautez le passage avec Rouge en fait.
- La Force ? Ce foutu Dwarlord, j’aurai sa peau ! J’accepte !
- Qu’il est si facile de manipuler Knuckles…chuchota Rouge à Amy avec un léger sourire.
- Cette arme nous permettra d’attaquer de front le Dantagüeule, et nous permettra une percée dans la flottille ennemie. Maintenant, le problème, c’est de décapiter l’ennemi qui se trouve à l’intèrieur, et pour cela, il faut s’infiltrer dans le vaisseau ennemi. J’ai une idée très risquée, et je me tourne vers vous, Dr.Dogson. Quand Tails pourra guérir totalement ?
- Euh, et bien…je dirais, d’ici une semaine grand maximum.
- Il va falloir qu’il retourne sur le Dantagüeule.
Aussitôt après, tous se levèrent d’indignation.
- Vous êtes malade, docteur Eggman ? Commença System. Il va à peine guérir et vous voulez qu’il retourne dans ce lieu atroce ?
- Jamais je ne laisserai mon patient repartir là bas ! Continua le chien.
- Attendez, je n’ai pas f…
- C’est non ! Refusa catégoriquement Sonic.
- C’est que…
- Cherchez pas, c’est dit ! Coupa Amy.
- Si vous continuez à me couper la parole, j’envoie mon dernier modèle de robot « Jut1n Bi-beurre » vous dire deux mots !
Puis soudain, le silence. Tous se turent d’un seul homme, n’osant pas couper une nouvelle fois le docteur. Tout, plutôt que de subir les deux mots de cet être de métal à la tête de gland !
- Bien, où en étais-je…je préfère qu’on en reparle quand Tails sera totalement rétabli, mais écoutez au moins ce que je pensais prévoir pour lui. Ils devront forcément aller le rechercher par vaisseau, les Dwarlords ayant besoin de génies pour construire quelque chose qui dépasse ma compréhension. Un étrange canon…Ils ont besoin de l’un de nous deux. Et c’est quand ils iront le rechercher qu’un commando de personnes téméraires comme vous vous infiltrerez dans ce vaisseau. Vous l’aurez constamment à l’œil, et il ne sera pas bien longtemps tenu prisonnier. Je vous laisse mes deux invités vous expliquer ce qu’il se passera pour cette partie. Ainsi, nous seront sur tout les fronts : face à la flotte, face au vaisseau amiral, dans le vaisseau amiral. Les émeraudes du chaos récupérées vous serviront de soutien.
- Et quand partirons-nous au suicide ? Demanda Rouge avec un rire noir. Vous êtes fou, depuis toujours, note, mais c’est carrément se jeter dans la gueule du loup !
- Et c’est exactement ce que je compte faire, ils ne s’y attendront pas ! Rétorqua la radio. J’ai en ma possession deux émeraudes, ramenez les cinq autres à ma base souterraine demain. J’ai du travail, et toute une armée à reconstruire, et cela prendra la semaine si je fais marcher toutes mes machines de construction. Réservez un bon accueil à mes deux invités, ils arriveront dans la soirée. Terminé.
La radio se tut, et les différents protagonistes restèrent silencieux. Seul Tails s’amusait à bricoler un petit appareil quelconque, en ne s’étant pas préoccupé de la discussion qui venait d’avoir lieu.
Puis ils se turent et partirent se coucher, Amy et Dogson revenant au village avec Tails, en compagnie de Rouge, prétextant l’envie de vouloir se prélasser dans un bon bain. Knuckles se coucha dans un siège inconfortable en constatant un changement d’attitude de Sonic envers System. Les trois hybrides s’endormirent, récupérant des forces, en attendant que les deux invités surprise d’Eggman viennent les réveiller.

Depuis que Chomustgoön a connu le passage de Sonic et System, la ville millénaire était maintenant devenue une ville noyée sous l’eau. Des débris flottaient paresseusement sur la surface de l’eau reflétant la lumière blafarde de la lune qui était pleine ce soir. Ici trainait un tronc, là, un amas de pierres, et à la surface de l’eau se diluait beaucoup de rouge, autour du corps mort de Jak.
Une ombre sauta agilement sur tout ce qui flottait à la surface, et s’approcha du cadavre. Le prenant par le col, il sauta et atteignit une surface de pierre grise, laissant le corps retomber sur le sol. Il lui ouvrit la bouche et lui introduisit dans la gorge une petite boule à avaler. Faisant tourner manuellement la tête de Jak avec ses mains noires, l’ombre tentait de lui faire avaler au cadavre cette dragée. Il constata sa réussite quand la plaie béante au niveau du ventre du lion se referma doucement, dans un bruit organique. Le cadavre cracha du sang, et ouvrit les yeux.
- Tu veux te venger de celui qui t’a fait ça ? Demanda l’ombre.
Fixant la lune sans se soucier de son sauveur, Jak eut un sourire carnassier qui apparut sur son visage.
- Plus que tout. Murmura t-il.

Jak est de retour, les émeraudes sont toutes récupérées, Tails en voie de guérison, Le Pouvoir qui va en mettre plein la gueule à Mobius...Comment nos amis vont se sortir de ce merdier ? Et qui sont ces deux mystérieuses ombres qui avancent lentement, sur la plage d'Angel Island, se rapprochant des trois héros qui dorment à poings fermés ?
La réponse à cette dernière question sera révélée dans le prochain chapitre, qui fera l'objet du défi lancé entre l'auteur de cette fic, rekkua et Floresita ! Du Mature Content, du sexe et d'autres figures fantasmagoriques dans : Le chapitre X !

Bon ben .. je suis le premier donc je vais faire un peu le correcteur

Bien sûr

aimé c'est que le commandant il me semble

tâcher

menthe

les   lol tu était pressé la 

tout d'abord une puis données

les 

goût

intérieur  une chance sur deux 

tous

Voilà donc c'est pas trop la catastrophe quelques étourderies sûrement parce que tu étais pressé ça se pardonne ( Attention aux accents qui s'oublient facilement )  , je vois que tu es un "fan" de bieber "tête de gland"  . Toujours aussi passionnante à lire.

Ouais Tails le retour, enfin le pauvre tu l'as bien fait souffrir, un peu sadique  . Waaah y'a un savoureux mélange de traîtrise, de cachotteries, voila la bonne ambiance qui s'instaure dans le groupe lol. J'aime l'humour du narrateur 

Donc pour conclure c'est toujours super. On veut une suite qui déchire  .

Trois chapitres que j'avais pas commenté, je suis un misérable, impardonnable D: *Abaisse son pantalon et se prépare à recevoir la fessée*

Bon, ça passé, je dois quand même avouer une chose : Tu t'améliores, lentement, progressivement, mais ça vient et ça se ressent. Tu gères mieux la transition passages sérieux et passages humoristiques. Continue comme ça moumoule ! ^o^ Te lire est réellement un plaisir ! Tes description sont drôles et complètes sans être lourdes, tes dialogues sont pas ennuyeux et on a envie de voir ce qui va se passer avec la suite de cette môdite fic ! Voilà, ça, c'était les points forts :)

Pour les points faibles, l'orthographe et parfois certains verbes maladroits sont visibles. Je relèverai pas, MrWaw l'ayant déjà fait, mais ça reste un point à corriger ! Bon, en même temps, c'est loin d'être monstrueux, mais comme je suis assez maniaque avec l'orthographe, je note xD
L'histoire avance drôlement bien, ça ne se relâche pas, tu nous tiens en haleine à chaque fin de chapitre, ça donnerait envie de te racketter pour avoir la suite u_u Je me doute d'ailleurs de la réaction de nos amis face aux deux dwarlords...un pain dans laggle et ensuite on discute xD

Sur ce, bonne chance, Spicy ! Hâte de lire la suite !

I'm back les copains, et là, 'va falloir vous accrocher, parce que ça va y aller dans tout les sens ! Toutefois...

MrWaw : Ah bah je n'ai pas de correcteur, c'est toujours utile d'en avoir un ici, vu que je ne me fais pas corriger par quelqu'un, il y a toujours des étourderies qui trainent. Mais il est vrai que j'ai souvent tendance à pas faire gaffe aux fautes d'accent. Et même entre guillemets, naon, je ne suis pas fan de Bieber D:

Omega : Copain, ça fait longtemps, tiens !


Maniaque. Tu t'es fais avoir sur ce coup XD
J'espère pouvoir rapidement finir cette fic avant mes études le 23, je pense malheureusement que je ne terminerai pas à ce stade là, toutefois, je compte avancer un maximum et poster encore deux, trois chapitres !

Maintenant...



Chapitre XV : Le chapitre X

Ses doigts parcoururent toute la longueur dans une lente caresse. Le bout laissa échapper quelques gouttes, tandis qu’elle le serrait avec délicatesse dans sa main. Du pouce, elle y tripota ce même bout, le liquide coulant déjà doucement sur son doigt. Retirant sa main, elle lécha la liqueur de sa langue baladeuse, avant de mettre ses lèvres sur la chose qui commença à lâcher totalement sa semence.
Ne rechignant pas du tout à l’avaler, elle y mit toute sa bouche, sa gorge aspirant goulument le liquide qui giclait abondamment, buvant sans discontinuer, sa main mouillée glissant sur la longueur. Puis quand sa soif fut épanchée, elle y retira sa bouche de cette longueur toujours aussi dure, qui continuait encore à goutter.
- Tss…maudit robinet qui fuit… maugréa Amy tandis qu’elle passait sa main sur sa bouche pour s’essuyer de l’eau qui humectait encore ses lèvres. J’aimerais bien que ce plombier se dépêche un peu.
Son souhait fut à l’instant exaucé. La clochette de l’entrée tinta, signalant que quelqu’un attendait derrière la porte. D’un pas léger, tout comme sa tenue, d’ailleurs, elle se dirigea vers l’entrée. Le soleil pénétrant l’intimité des appartements d’un gros et puissant rayon de soleil bien chaud, la hérissonne avait abandonné sa petite robe d’habitude. En ce matin, l’hybride avait laissé une petite nuisette fine sur son corps, le fin tissu se posant délicatement sur toutes les formes de son buste, provoquant un léger frottis agréable. A cela, elle avait gardé une petite culotte, n’étant quand même pas une exhibitionniste attitrée.
D’un geste ferme, Amy se saisit avec vigueur du manche de la porte, qu’elle ouvrit en grand pour accueillir avec joie la virilité incarnée.

Elle se mordit la lèvre avec envie quand l’hybride qui se tenait devant elle était un bel hérisson bleu en…bleu de travail (sérieux, celle là elle vient de loin…). Son torse était visible derrière la tenue négligemment et subtilement déboutonnée, son regard d’un vert profond transperçant la hérissonne de tous les côtés. Mais surtout, Amy remarqua la grosse caisse à outils dont était muni ce fabuleux spécimen.
- Sonic pour vous servir. Vous avez un problème de plomberie, mademoiselle ? Demanda t-il avec une voix doucereuse.
-  Effectivement…disons que…c’est tout mouillé…répondit-elle en prenant une profonde inspiration.
Lui indiquant le chemin vers sa cuisine, la hérissonne lui montra le lavabo avec le fameux robinet qui fuyait.
- Voyez…je pense que c’est un problème du siphon…laissez moi vous montrez. Lui suç…euh, susurra t’elle à l’oreille avant de se baisser vers la petite porte qui abritait toute la tuyauterie. A quatre pattes, cambrant doucement, la femme laissa apparaitre dans un mouvement outrancier, derrière le tissu de son bas, les formes de son propre trou de robinet.
De son ouïe fine, elle sentit que Sonic commençait à déballer ses gros outils, en se saisissant de sa belle clé de 12. Se rapprochant avec son instrument, il sous-entendit assez explicitement :
- Laissez-moi tâter de tout cela…
La sensation parcourut tout le corps de la hérissonne, une douche chaleur commençant à s’emparer d’elle. Une chose, dans un premier instant, molle, commençait à palpiter sur le tissu, qui jouait le rôle de très fine barrière. De petite clé de 12, l’engin commença à grandir et à gagner en volume, devenant une clé de 13, puis à molette.
La respiration du plombier bleu commença à se faire légèrement saccadée et rauque, suivant le rythme de ses coups de hanches, tandis qu’il faisait glisser ses mains sur la plomberie de sa cliente. Cette dernière dénota toute l’expertise du plombier, tandis que deux mains se glissèrent sous sa nuisette, caressant ses hanches pour remonter jusqu’à ses ballons d’eau chaude. La clé continuait son travail, le rythme s’accélérant. Amy désirait ardemment que son plombier introduise son outil dans son tuyau, mais elle savourait plus que toute l’expertise soutenue de cet employé contre son clitoris hurlant de plaisir. Son corps commençait à ne plus répondre correctement, ce dernier, restant toujours à quatre pattes, se cambrant au maximum et se prenant de plein fouet les assauts répétés.
- C’est…en effet…une grosse…fuite…haleta le hérisson en constatant comment sa clé était trempée. Je vais devoir…dévisser le siphon…où ai-je mis mon enduit ?
Aussitôt qu’il eut terminé sa phrase, Amy sentit que le membre de Sonic se tendit soudainement, sous une grosse pression sanguine. Elle sentit ensuite quelque chose de chaud au niveau de son bas-ventre, tandis que l’emprise des mains du plombier se fit un instant plus forte. L’outil se retira, et la cliente se leva. Elle se mit face à son employé d’un jour et lui saisit la clé trempée qu’elle frotta dans un va-et-vient régulier. Dévorant le membre de l’œil, le savoir encore hors de son tuyau la rendait folle d’impatience. Mais tandis qu’elle tâtait de l’engin, le plombier commença à lui retirer sa nuisette, visiblement en sueur par cette chaude matinée. De sa main de libre, Amy fit de même et dessapa doucement le hérisson.

Tandis que lui se saisissait du fin tissu pour le retirer  du corps en transe de sa cliente, l’hybride rose lui arracha presque dans des gestes bestiaux sa tenue de travail. Tenant fermement le manche humide de la clé, la hérissonne se titillait son propre organe avec, tandis qu’elle se faisait saisir sur la machine à laver.
Les mains collées à ses fesses lui donnait encore plus l’envie de se faire travailler la tuyauterie, et sauvagement si possible. Amy écarta donc l’entrée de son siphon d’une manière rapide pour aider le plombier dans son boulot, pour accueillir l’outil qui ne cessait de palpiter de plus en plus bel. Sentant le contact du bout chaud et prêt à l’emploi, elle lâcha un gémissement de plaisir, tandis que sa poitrine en sueur se frottait contre le torse de Sonic. Ce dernier, sans s’en rendre compte, mit la machine à laver en route en appuyant sur un bouton, et commença sa fouille des tuyaux bouchés en pénétrant sa clé à molette parsemée de veines gonflées de désir, dans une tuyauterie on ne peut plus humide.
Ce qu’avait ressentit le travailleur dans un premier temps lui paru bien fade à côté de ce qu’il était en train de faire. Son fidèle outil de travail était comme serré, pompé dans un endroit doux et chaud qui le serrait de plus en plus. Un plaisir des plus intenses, grandissant, lui parcourait l’entrejambe tandis que le hérisson partait à l’assaut du problème de plomberie à chaque nouveau coup de hanche. Ses deux mains se saisirent de la carrosserie arrière de celle qui le payait en nature, tandis que la machine à laver passait en mode lavage à sec. La sueur envahissait les deux hybrides, tandis que le plaisir faisait place à la jouissance.
Les propres boulons de Sonic, posés sur la surface plane du cube laveur, percutant le robinet d’Amy, étaient secoués par le tremblement forcené de la machine, démultipliant son efficacité quant au problème de fuite qu’il résolvait pour l’instant avec brio. Il souleva le problème, au sens propre du terme, tandis que les jambes de sa cliente se serrèrent autour de ses hanches.
Cette dernière délaissa l’emprise de ses bras autour du cou du travailleur, pour s’étaler sur toute la surface plane de la machine, se laissant totalement soumise.
 Cela permit au hérisson d’y aller encore plus franco, tandis qu’il sentait son nerveux membre continuer à grossir, prenant toute la surface de l’intérieur du tuyau. Il était excité face à cette problématique touchant à la plomberie, cette forme se laissant totalement soumise à ses pulsions. Il s’empara des deux ballons qui se présentaient à lui et les malaxa longuement, tâtant de la carrosserie pour voir si il ne pouvait pas trouver une excuse pour réarranger une cabosserie qui n’existait pas.
Il prenait un pied monstre à pratiquer son noble métier, et ne se retenait plus, décidant de prendre le problème par derrière sans pour autant retirer son outil du tuyau. Les deux hybrides crièrent de plus belle, Amy étant déjà perdue depuis longtemps dans la jouissance et la chaleur que dégageait son propre corps qui se faisait retourner. En sueur, elle se laissait aller, chaque coup de hanche faisant frotter ses réservoirs sur la surface de la machine à laver. La cliente sentit une main lui titiller encore ses parties intimes, tandis que l’autre lui massait le ballon droit.
- Han…c’est…le problème vient de derrière, mademoiselle ! Haleta le plombier, sentant qu’il touchait au but. Il y alla de toutes ses forces, ses derniers coups devenant presque brutaux, secouant la machine à laver. Amy hurlant plus fort que la dite machine. Elle sentit la même soudaine raideur exacerbée, la même sur-palpitation de la chose, ce pic de jouissance tandis que la clé gonflait légèrement, et ce même produit, chaud et agréable, qui récurait toute sa plomberie dorénavant débouchée…

Sonic se réveilla en sueur, haletant et rouge comme une pivoine. Il vit System et Knuckles qui eux aussi, se réveillaient, visiblement eux aussi très gênés. Les trois hybrides regardèrent d’un seul homme vers la plage et discernèrent dans la noirceur de la nuit, deux ombres qui se dessinaient…

Il prit son engin à deux mains et s’enfonça très lentement dans l’entrée. Sentant qu’il était à l’intérieur, l’hybride respira un grand coup, tandis qu’une sorte d’excitation parcourait entièrement son corps tendu. Il prit longtemps son temps avant de commencer à cracher la sauce, étant sur que sa proie était à sa merci. Le soldat s’enfonça une nouvelle fois, se rapprochant du point G, et commença à porter des coups bien placés dans un furieux corps-à-corps. Puis enfin, il tira, en constatant que sa victime était K.O.
- Cette sentinelle est morte, le point G est dégagé, avancez en rang serrés, ils ne pourront pas faire grand-chose contre notre puissance de feu. Terminé.
System coupa la communication, tandis que l’escouade de soldats sortait de ses fougères et approchait avec discrétion du village ennemi.
Ils n’avaient aucune chance…

Mâchant son chewing-gum et le suçant pour en extraire le gout, le hérisson pesta en regardant que leur objectif n’était pas là. Il s’agissait de plans stockés dans un ordinateur portable, indiquant les prochaines manœuvres tactiques des guérilleros rebelles de la région. En investissant ce village ennemi perdu en pleine jungle, il espérait pouvoir dégotter le fameux sésame dans la seule case où il y avait un tel objet de technologie et de l’électricité provenant d’un groupe électrogène autonome. Mais il fallait d’abord passer sur le corps des villageois, qui, fort heureusement, se sont pour la plupart rendu, pliant à genoux face à la taille des engins des G.I. Toutefois, il y eu quelques heurts, et certains rebelles ont tenté de se battre, avant de fuir en pénétrant dans la jungle profonde, poursuivies par quelques soldats à la botte de System.
- Mon capitaine ! Prévint un homme à la porte de la petite maisonnée brinquebalante avant d’entrer à l’intérieur. On a capturé une rebelle !
- Faites là entrer, et laissez nous. Ordonna t-il en se retournant sur sa chaise, fermant avec déception le petit ordinateur portable.
Le subordonné pliant sous les ordres, il entra en pointant de son arme la prisonnière qui était ligotée, et referma la porte en sortant.
System observa la jeune rebelle avec attention. Une véritable amazone, dont les vêtements étaient déchirés. Un reste de t-shirt laissait pratiquement nu le buste sculpturale de cette hérissonne bleue, le tissu blanc et sale ne cachant que légèrement sa poitrine généreuse. Des hanches parfaites, en passant par de longues et fines jambes fermes, au fessier rebondi moulé par le reste de short qui était devenu mini après s’être déchiré dans la forêt, mais surtout ce visage. Lèvres pulpeuses et prometteuses, et un regard vert profond, combatif.
Les sens du hérisson s’émoustillèrent, et pas qu’eux, en voyant cette femme encore ligotée, totalement à sa merci. Mais le devoir avant tout, il devait trouver les informations qu’il cherchait.
- Approche…et dis-moi où puis-je trouver les plans de vos prochains mouvements de bataille.
Pour éviter de se faire répéter, il caressa le bout du canon de son gros calibre. Le coup pouvait partir très vite, si elle tentait de résister, et elle l’avait bien compris. Traversant la pièce construite à même la terre, la prisonnière trébucha et se retrouva soudain à genoux. Levant l’œil, gênée, elle remarqua que sa position géographique actuelle mettait aussi le soldat, qui restait là, en train de l’observer.
Posant son regard sur la bosse du pantalon kaki de son geôlier, elle huma la chaleur qui s’en dégageait. Puis l’hybride reposa son regard face à son ennemi, et lui dit avec une voix partant sur un ton de défi :
- Moi, Elise…résistante face à votre empire Nainméricain, jamais je ne vous dévoilerai nos plans…
Puis elle entama l’assaut en premier, n’attendant aucune contre-attaque de son adversaire. Prenant la braguette avec ses dents, la hérissonne mit à découvert le calibre imposant du soldat. Sachant qu’elle allait devoir affronter et prendre les salves de plein fouet, la tacticienne improvisée s’élança, bouche en avant, et goba l’arme de System. Une approche lui donnant un avantage certain, car elle apposa une emprise certaine sur son ennemi, qui était pris de court et se faisait avoir. Ce dernier eut le souffle soudain coupé, et constata qu’il s’était fait avoir par la rapidité de l’ennemie.
Toutefois, tenir un G.I n’était pas une mince affaire, et Elise sentait qu’elle devait livrer une grande bataille pour ne pas perdre le contrôle. L’arme du soldat se débattait, palpitant et dégageant une forte chaleur. Son calibre augmentait et présentait une plus grande résistance, devenait plus dur,  au fur et à mesure des assauts répétés de sa langue qui s’enroulait autour du canon de l’arme. Canon qui, lui, allait tenter une percée pour contre-attaquer, System ayant décrété l’aide aérienne. D’une main, il s’appuya sur la tête de la jeune rebelle, et tenait fermement ses appuis de l’autre, tandis qu’il donnait des coups de hanche. Haletant, il sentait que son engin traversait les défenses ennemies avec force malgré le climat tropical et humide dans lequel il se trouvait, d’où la sueur qui perlait sur son corps. Mais sentant qu’il perdait le contrôle de ses gestes, le G.I savait qu’il devait ouvrir le feu maintenant. Le hérisson lâcha sa prise et apposa sa seconde main sur la tête de son adversaire, sachant que le moment était venu pour lui de totalement libérer sa puissance de feu.
Elise avait sous-estimé le soldat, et voyait ses défenses percées facilement, le bout de l’arme du soldat attaquant son gosier à coup de bélier tandis que deux grosses caisses à munitions lui martelaient son menton. Quand soudain, elle sentit une puissance de feu phénoménale se déverser, s’abattant dans sa gorge avec une force lui faisant essuyer de lourdes pertes. En effet : les munitions pris l’avaient percé jusqu’au plus profond des murs de sa citadelle. Toutefois, le pire était encore à venir, car son ennemi allait la mettre K.O d’une manière définitive…

Le G.I entama un repli tactique, retirant son arme encore fumante de la zone humide dans laquelle il avait du lâcher la sauce. Décidant de prendre l’ennemie par derrière, le soldat, non sans un certain code d’honneur, ne pouvait se décider de prendre son adversaire qui était les mains liées. C’est ainsi qu’Elise, genoux au sol et avalant ce qu’elle s’était prise, sentait des mains fébriles lui parcoururent son corps en transe qui ne répondait plus de ses actes. Elles passèrent d’abord sur sa poitrine qui perdit le haut de chemise déchiré, pour ensuite glisser sur ses hanches et enfin finir vers le bas du dos. Ses bras furent libérés de l’étreinte de la corde, et profita de l’occasion pour prendre de nouveau par surprise son fougueux adversaire.
Vive comme l’éclair, elle se retourna et pris le visage du hérisson pour lui enfoncer son propre petit couteau. Les deux armes blanches se livrèrent une longue estocade dans un face-à-face impressionnant, les « lames » s’entourant l’une sur l’autre.
Mais le soldat savait comment s’y prendre, et trouva le moyen d’en profiter pour passer ses mains derrière son adversaire, qui elle, contre-attaqua en enroulant ses jambes autour des hanches du G.I. Ce dernier avait toutefois tout prévu, et profita du fait d’avoir l’affaire bien en main pour titiller le point fatal de la hérissonne avec son énorme calibre, passant du Magnum Raptor à la redoutable Machine-Gun d’assaut.
Prise au dépourvu et prise tout court, l’amazone de la jungle gémit tout à coup en sentant que sa base se faisait toucher de toutes parts. Le Nainméricain se massait à ses murs !
Constatant qu’elle s’accrochait, littéralement collée à son torse, System marcha avec elle vers le lit de fortune qui était le seul véritable meuble de cette pièce, avec la table et la chaise qui servaient de bureau.
En transe et en sueur, Elise constatait que les assauts ennemis avaient percé des réservoirs. Tout était mouillé, et on pouvait maintenant entrer dedans comme du beurre. Elle lâcha prise, sentant que toute cause était perdue. Se laissant tomber totalement à la merci du méchant envahisseur impérialiste Nainméricain, elle s’abandonna à lui, qui la retournait pour en rester à son plan initial : prendre l’ennemi par derrière.
Pointant son arme, System l’enfonça doucement, sentant une furieuse sensation de puissance qui l’envahissait à nouveau, sentant sa virilité prendre du volume tandis qu’il pénétrait en territoire ennemi. Toutefois, il avait un objectif, c’était le point G, encore ! Prenant fermement l’arrière-boutique de son ennemie, le preux soldat décida de s’enfoncer plus en profondeur.
Plus il y allait, plus la jouissance parcourait chaque nerf de la hérissonne, qui se cambrait au maximum, s’avouant vaincue, pour se faire « torturer » de toute part. Ce n’était plus qu’une question de temps pour qu’elle avoue où les plans étaient cachés, et vu la tournure, la hérissonne bleue était bien décidée à gagner un maximum de temps.
Une jouissance folle traversait chacun de ses nerfs, tandis que les deux grosses munitions du soldat s’entrechoquaient avec son clitoris qui était mit à un délicieux supplice. Les coups portés devenaient de plus en plus rudes, tandis que ses seins désirant être pris par des mains entreprenantes ballotaient à chaque assaut. Elise sentait que le calibre Nainméricain s’enfonçait de plus en plus, faisant des va-et-vient dans un endroit qui resserrait son étau autour du canon, du chien et de la culasse.
- Dis moi…où sont ces plans…ordonna System, tandis qu’il commençait à prendre une cadence de plus en plus rapide.
- Han…ja…jamais…souffla la courageuse résistante avec difficulté, ses jambes s’écartant de plus en plus à son grand plais…euh dam, la rendant encore plus susceptible d’avouer son secret.
- Tant pis…tu vas…me le dire…de gré…ou de force ! Balbutia le hérisson entre deux souffles.
Aussitôt qu’il eu terminé sa phrase, le G.I adopta la position tactique de « l’étoile ». S’arrêtant soudainement, retirant son arme, il fit allonger sa victime sur le côté et lui souleva la jambe. Se calant derrière elle dans un mouvement de soldat surentrainé, d’un coup savamment calculé, revint en zone ennemie. Profitant de son expérience, System frotta sa cuisse contre le clitoris de sa prisonnière qui perdait les pédales de plus en plus.
C’en était trop pour elle, cette nouvelle torture lui faisait atteindre de nouveaux pics de plaisir. Son corps littéralement mouillé lui suppliait de dévoiler le secret, la puissance du soldat étant bien trop imposante. Mais Elise était têtue, et lâcha entre deux petits cris :
- Han…jamais ! Jamais je ne…dirais…
Voyant un sourire se poser sur le visage haletant du hérisson, la résistante sentit soudain que le vœu de ses seins s’exauçait : les mains du G.I commençaient à les prendre, à les caresser, à pincer ses petits bouts. Deux fronts sur lesquels lutter, c’était par-dessus les forces de l’amazone, qui défaillait, tandis que les coups portés vers son point G se faisaient de plus en plus intenses. Les murs allaient céder !
Tels les radars-sonars, ses sens étaient démultipliés, sentant sur ses nerfs chaque sévices porté à son corps. Du doigt qui la travaillait à la plus infime veine qui parcourait la puissance du hérisson, elle sentait que la tortue portait ses fruits. Mais le bourreau ne s’arrêta pas là, et acheva la besogne dans un combo de coups portés redoutables.
Sa langue se déposa sur le cou de sa prisonnière…la peau avait un gout salé pas désagréable, qui donnait une envie difficilement contrôlée à System de la passer partout. Une de ses mains se glissa doucement, passant sur le ventre d’Elise pour arriver dans la zone la plus humide de ce champ de bataille. Il titilla du doigt le clitoris, dans un rythme de plus en plus effréné, le même que celui de ses coups de hanche qui faisaient aller son attaque de plus en plus loin.
Puis soudain, Elise sentit qu’elle avait perdu. Le canon de l’arme de son geôlier lui avait touché le point G.
Sentant l’arme qui était en elle se secouer soudainement de spasmes, elle hurla tandis que sa base se faisait inonder par les vagues ennemies. Une formidable jouissance transperça les deux combattants, l’une totalement soumise, tandis que l’autre ne s’était jamais aussi senti puissant qu’en cet instant.
- Les plans…dans…le village de Suslamoa…dix kilomètres…au…SUUUUUD !
System serra fortement la poitrine d’Elise d’une part, l’autre serrant le drap défait, tandis qu’il sentait avec ardeur que son devoir était accompli…

System se réveilla en sueur, haletant et rouge comme une pivoine. Il vit Sonic et Knuckles qui eux aussi, se réveillaient, visiblement eux aussi très gênés. Les trois hybrides regardèrent d’un seul homme vers la plage et discernèrent dans la noirceur de la nuit, deux ombres qui se dessinaient…

Elle tata le produit entre ses mains. Long, dur, et qui n’attendait qu’une chose : se faire manger. Elle le caressa avec une main amusée, se décidant à le mettre entièrement dans sa bouche et le gouter. Toutefois, il fallait l’éplucher, et ses doigts firent la besogne avec une délicatesse perverse. Voyant le bout qui se présentait à sa bouche, la chauve-souris tâta son gout d’un coup de langue. Ne pouvant plus résister à cette gâterie, elle l’introduisit et mordit dedans.
- Une excellente banane. Pour le dessert, on a de bons produits ! S’exclama-t-elle en se tournant vers Knuckles.

Dans sa tenue de cuisinier, le chef cuistot préparait le repas avec des mains qui se baladaient sur diverses choses. De gros melons aux petites oranges, qu’il travaillait avec son ustensile : le couteau de cuisine.
Rouge, en cette chaude journée d’été, était habillé décontractée, gardant un simple body et un mini-jean sous son tablier. Elle termina sa banane en prenant le temps de bien mastiquer, avant d’avaler avec délice.
- Maintenant, on va cuisiner les poireaux. Décréta Knuckles en se retournant. Pour cela, il va falloir que…tu mettes la main à la pâte, et pas que là.
- Je sais. Répondit Rouge. Cuisinons, et avec passion. Dit-elle avant de déposer doucement sa main au paquet de Knuckles, qui souffla longuement. La cuisinière voulait s’assurer que ses produits étaient de toute première fraicheur, et les pois et le poireau qu’elle soupesait semblaient être d’un poids respectable. Toutefois, il fallait les déballer de leur emballage, et elle s’y attela avec douceur, tandis que des mains se glissèrent derrière son dos. Le nœud de son tablier, qui trainait sur son arrière-cuisine, se faisait délicatement délier. Rouge sentait tout de suite l’expertise de ce chef cuisinier, qui savait s’y prendre pour retirer les aliments de leurs emballages avec une économie de gestes incroyable. Puis elle sentit qu’il remontait sur ses hanches, puis sur son buste, ses melons, qui passaient eux aussi le test du soupesage.
- De biens beaux fruits. Susurra l’échidné à l’oreille de son assistante.
- Ils sont de première qualité…souffla de plaisir la chauve-souris qui sentait qu’on les mettait à l’air libre.
Rouge fit de même et retira son tablier à Knuckles, pour constater que le poireau de son chef cuisinier était un bien beau spécimen. Ferme, dur et long, idéal ! Ne pouvant se faire à l’idée d’attendre de passer aux fourneaux, elle prit la décision de mettre l’échidné assis sur la table, et s’accroupit devant lui, en se saisissant tout de suite de l’aliment.
Quelle bonne odeur, pensait-elle en reniflant l’arôme exquis de la banane, courgette ou tout ce que tu veux tant que ça fait sous-entendu. Ses mains fébriles se posèrent sur ses melons sensibles, et ne put s’empêcher de réprimer un certain plaisir à se les saisir elle-même. Puis la chauve-souris pris la carotte entre ses fruits, et commença à les masser, les pressuriser.
- Oui, Rouge…écrase bien…souffla Knuckles, haletant, sentant son membre gonfler en volume. Il était admiratif devant le toucher de son élève, qui s’occupait de faire sortir le jus de la banane avec fermeté.
La chauve-souris, se sentant galvanisée par ces encouragements, mis de plus en plus d’entrain à faire son devoir. Elle alla de plus en plus frénétiquement, sentant que l’aliment commençait à dégager toute sa senteur, tandis qu’il grossissait. Toutefois, il fallait gouter, et elle y apposa sa bouche sur le bout de la courgette pour y saisir tout le goût. Ses mains occupées avec les melons d’un côté, sa langue goutait pendant ce temps. Knuckles, pour la presser dans son analyse culinaire, lui apposa une main sur la tête, la chaude baguette de pain  s’enfonçant de plus en plus dans sa gorge. Là, Rouge savait que l’aliment était ok pour la cuisson, c’est ainsi qu’elle le serra encore plus, histoire de le cuire, sentant la température monter entre ses grosses oranges. Sa langue s’enroulait autour de la banane, ses papilles goûtant une saveur insoupçonnée et voulu y goûter encore plus en se resserrant autour de l’aliment.
Le chef cuistot sentait bien que le jus était prêt à sortir. Pour aller plus vite, il donna des coups de hanche, ses sens devenant surexcités en sentant que son bout titillait la glotte de Rouge. La table bougeait beaucoup, et sous la chaleur de la cuisine, les deux cuisiniers suèrent à la besogne. Il fallait maintenant passer au plat de résistance.
La courgette de Knuckles dégagea soudain un jus des plus abondants, que la cuisinière s’empressait de goûter. Le gémissement rauque de l’échidné était la preuve indéniable du bon travail et des talents de cuisinière de la chauve-souris. La raideur exacerbée et les palpitations qui couraient le chaud banana-split était une autre preuve indéniable.
Mais il était temps de passer au plat de résistance, et là encore, Rouge avait prévu de quoi satisfaire son professeur.

Aussitôt que l’aubergine quitta sa bouche, la chauve souris se leva, se saisissant à nouveau de la banane de Knuckles et l’épluchant avec vigueur. Sa langue, qui est aussi un aliment, comme la langue de bœuf, rappelons, alla à la rencontre de celle de l’échidné, qui ne put s’empêcher de lâcher des petits cris tandis qu’il humidifiait la viande. Se faisant soudain emmener sur un autre plan de travail, le sol, il se fit coucher par terre par sa cuisinière, qui savait prendre les choses en main. Les melons de l’étudiante en cuisine s’attardèrent une nouvelle fois sur la baguette de pain avant de partir à la rencontre de la bouche de l’échidné, qui les lécha avec vigueur pour se saisir de tout le goût. Toutefois, la recette, c’était la dinde fourrée aux marrons, et il allait s’y tenir.
Sentant Rouge au dessus de lui, l’échidné lui prit l’arrière boutique à pleines mains et organisa la marche à suivre : il allait d’abord pénétrer la dinde avec son long couteau, et pour cela, il fallait la tenir fermement.
Rouge sentait que son prof allait lui montrer comment faire pour s’occuper d’une dinde, tout ce qu’elle savait, c’est qu’un couteau était pour l’instant nécessaire. Se retournant, elle constata que la lame était des plus imposantes et que l’astuce du chef était de la mouiller pour faciliter la pénétration. Elle sentit l’instrument de cuisine qui se posa sur le point qui allait être percé, et fit signe de la tête pour exprimer qu’elle était prête.
Knuckles ne se fit pas prier, et pénétra sa lame.
Une sensation de flottement se saisit de la chauve-souris, qui sentait une chaleur lui parcourir tout le corps. De ses melons à ses cuisses en passant par les hanches et surtout son trou normand (spécial dédicace !), le plaisir l’envahissait. Elle sentait que le couteau la triturait au plus profond d’elle-même, tandis que celui-ci changeait de calibre et s’enfonçait de plus en plus. Toutefois, rester passif n’aurait pas été une bonne idée pour la cuisinière, qui posa ses melons sur le torse de son professeur et s’occupa de sa langue avec ferveur. Les aliments se mélangeaient dans une cuisson des plus fortes, la sueur perlant sur les peaux. Les deux cuisiniers prirent un plaisir fou à faire leur art. Knuckles devenait de plus en plus insistant, repénétrait doucement, et revint en force, tandis qu’il labourait avec passion la dinde.
Le membre dans le corps de Rouge palpitait et se déchainait dans des coups de plus en plus puissants, tandis que la prise de l’échidné se faisait de plus en plus forte.
Rouge décida de passer à l’étape suivante, fourrer les marrons. Elle se mit à chevaucher le puissant échidné, et s’affola de surexcitation quand elle vit le gros marron faire des va-et-vient incessants.
Knuckles prit la dinde par les hanches, et mit une force insoupçonnée pour la fourrer. Rouge se sentait défaillir, sentant les pulsations des marrons veinés de désir ardent, celui d’envoyer la sauce. Mais il était encore trop tôt, il fallait que le volatile soit totalement cuit.
Les détails permettaient à Knuckles de savoir quand ce stade arriverait. Rouge avait la bouche ouverte, soufflant son plaisir de se faire cuisiner de la sorte. Ses mouvements de ses hanches langoureuses accompagnées celles de Knuckles qui continuait à la travailler. Les melons gorgés de jus ballotaient et s’entrechoquaient à chaque va-et-vient, suant une jouissance des plus intenses qui s’était depuis longtemps installées entre les deux cuisiniers. Le marron chaud continuait sa traversée culinaire, allant de plus en plus loin tandis que la dinde resserrait son emprise tout autour, surtout sur le bout. Knuckles criait son plaisir, alors que la chaleur  devenait de plus en plus intense autour de sa grosse banane cuite à 180° au four. Tout son instrument était en train de se faire cuire pour son plus grand bonheur, et il sentait bientôt le moment de terminer sa préparation. Ses mains glissèrent des hanches et d’un geste expert fit pivoter Rouge. Elle était maintenant de dos et lui voyait ses ailes se secouer dans des spasmes qui traduisaient la jouissance qui la transperçait de toute part. D’allongé, il tenta de s’asseoir par terre en gardant ses jambes toujours aussi bien étendues. Puis une de ses mains se glissa sur les fruits ronds de Rouge, qu’il allait utiliser pour le dessert. 
La seconde se glissa sur le clitoris chaud qui demandait à ce qu’on le cuisine. Ce que fit le preux cuistot qui le toucha, le caressa du doigt tandis que son élève redoubla dans ses cris de plaisir.
- C’est…délicieux ! Si bon ! Balbutia-t-elle dans un sourire.
Et il était temps maintenant d’en finir avec cette cuisson. Les poids chiches de l’échidné se gonflèrent encore plus de leur semence tandis que l’échidné perdit le contrôle de la recette. Ses hanches allèrent de plus en plus vite, secouant l’arrière-train de la chauve-souris qui en redemandait encore. Son marron se crispait dans une raideur plus forte que la normale et il sentit le moment d’envoyer l’huile d’olive.
Dans un véritable cri, ode au bon gout culinaire, une sensation de bien-être envahissait toute son entre-jambe, plus forte que tout autre, tandis que la chaude huile assaisonnait la dinde. Rouge se prit la tête entre les mains, qu’elle bascula en arrière dans un cambrement qui permettait à toute l’huile de bien pénétrer. Mais professionnelle jusqu’au bout, ses coups de hanche ne cessèrent pas, son plaisir se faisant des plus intenses tandis que le membre qui était en elle se vidait de sa substance dans un dernier gonflement qui fut la touche finale, envoyant la recette au grade de plat étoilé.

Knuckles se réveilla en sueur, haletant et rouge comme une pivoine. Il vit Sonic et System qui eux aussi, se réveillaient, visiblement eux aussi très gênés. Les trois hybrides regardèrent d’un seul homme vers la plage et discernèrent dans la noirceur de la nuit, deux ombres qui se dessinaient…

/!\ Zone sans Explicit Mature Content.

- Qu’est-ce que…balbutia le hérisson bleu. Eh, System !
Son compatriote affichait un sourire béat qu’il effaça quand le coup de ! coude de l’hybride bleu lui percuta le bras.
- Aïeuh ! Tu continues et tu vas voir le calibre que je vais t’mettre !
- Ton calibre, j’te l’explose avec une simple clé à molette !
- Chut vous deux ! Ordonna Knuckles en chuchotant assez fort. Regardez au loin, enfin !
Les deux hérissons tentèrent de percer la pénombre. Ils virent deux silhouettes qui leur faisait signe tandis qu’elles se rapprochaient. L’échidné se précipita sur un interrupteur pour allumer les lumières extérieures, qui éclairèrent la plage calme.
Ils distinguèrent deux personnes. Une sorte de gnome bondissant à longues oreilles dans une petite armure épousant parfaitement son corps. Il trainait une petite cape noire derrière lui, et ses pieds semblaient légèrement trop grands. Ce nain tenait son casque à la main, laissant apercevoir son visage aux cheveux coupés courts, et ses yeux d’un jaune perçant.
La personne à côté était une majestueuse jeune femme qui ne se souciait pas vraiment de cacher ses attributs forts avantageux, n’étant habillée que d’une simple nuisette, d’un petit short moulant parsemé de fines plaques de métal noir et d’une ceinture où trainaient ses dagues et armes. Sous la tenue se trouvait une autre fine pièce d’armure épousant parfaitement ses implants naturels, laissant le reste apparemment sans défense. Comme le gnome, ses longs cheveux étaient d’un noir ténèbres, et sa peau d’une couleur semblable, légèrement plus claire.
Dans la main du petit personnage, se trouvait un drapeau blanc…
- J’espère que votre réveil fut agréable. Annonça-t-elle avec un sourire amusé, voyant les trois hybrides qui se cachaient leur sainte trinité avec les couvertures de leurs lits improvisés.
- Ma foi, voila une créature appétissante. Répondit Knuckles à lui-même.

Sonic et System se jetèrent un regard silencieux, interloqués par ce que venait de dire l’échidné…