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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #255 le: Février 08, 2010, 08:40:13 pm »
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*Se met assise à côté de Sephy, amène un autre paquet à biscuit.*

J'tiens le siège aussi, et j'file le coup d'main volontier si il cherche à feinter/s'échapper. :3
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Re : NightDreamers
« Répondre #256 le: Février 10, 2010, 03:21:56 pm »
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Cette preview me donne encore plus envie de lire la suite !! >.<

En plus avec ce que tu as dit dans ton monologue, je suis encore plus impatiente !! Rah >.<
En gros, je veux dire : vivement la suite !
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #257 le: Février 12, 2010, 08:42:11 pm »
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Je vous remercie de répondre présent pour le retour de NightDreamers !

Hawk < Ton commentaire est construit à l'image de la fic entière. A toi de déceler le vrai du faux maintenant x) J't'inférieur à trois aussi !

Voilà. Vous avez assez attendu maintenant. Je vous laisse avec la suite, et je vous dis à dans quelques jours pour la... suite de la suite XD
On reprend la parution dès ce soir !
Je remercie Capita pour son enluminure toute belle toute jolie, et Sephy pour son intro ^o^




Je vois l’avenir.

Le jour, tu seras Souverain d’un vaste et prospère Royaume.
La nuit, tu seras le mari déchiré, le veuf qui attend sans relâche le retour illusoire de sa femme.
Tu seras celui qui regardera le Ciel toutes les nuits, en ne pensant qu’à une seule personne.

Toutes les nuits, de chaque semaine, de chaque mois, de chaque année, tu m’attendras.
Chaque nuit, tu redeviendras cette ombre flouée dont on a déchiré l’âme. Tu ne trouveras le sommeil qu’à la mort de tous tes espoirs.
Chaque nuit, mon Roi, tu m’attendras.
Chaque nuit, tu m’attendras jusqu’à l’Aube, lorsque le jour t’aura ramené parmi les vivants.

Tu m’attendras jusqu’à l’Aube, immobile en contemplant les étoiles, apaisé et souffrant au plus profond de ton être.

Tu m’attendras, mon Roi, jusqu’à la plus belle des nuits…



NightDreamers
Chapitre 20 ~ Ephémère


Sephyra ouvrit les yeux. Ce qu’elle distingua pour la première fois depuis plusieurs jours de léthargie fut le plafond, peint de blanc. La roussette cligna plusieurs fois des yeux, le temps que son esprit reprenne ses fonctions habituelles, puis essaya de se lever sur sa couche. La couverture bleue glissa le long de sa poitrine alors qu’elle s’accouda sur le matelas en grimaçant. Son flanc droit la meurtrissait. Ses tympans la lancinaient comme après une soirée trop arrosée. Elle se rallongea sur le dos en poussant un profond soupir, puis leva sa main gauche devant elle. Son bras tremblait encore. Elle manquait de force.
C’est à ce moment là qu’elle ressentit le vide sidéral au creux de son ventre. La roussette n’avait pas mangé depuis des jours. Elle bougea ses doigts un par un, puis caressa avec la même main son flanc droit. Au toucher, rien d’anormal, mais elle percevait une sensation bizarre de picotement de l’autre côté de sa peau. Les derniers évènements qu’elle avait vécus revinrent alors par bribes. Images et sons, dans sa tête, se mélangeaient pour former un écho difficilement compréhensible. Mais sa mémoire se chargeait peu à peu de remettre de l’ordre. Alors Sephyra tressaillit et ses yeux s’embuèrent de larmes. Pourquoi pleurait-elle ? Ce n’était pas le moment, ce n’était pas nécessaire. Elle n’avait pas à pleurer. Elle devait se relever. Mais elle n’en avait plus la force ; pas seulement physiquement. La gorge nouée, la roussette se leva légèrement sur son lit pour regarder les alentours. Une simple pièce qui ne comportait qu’un grand lit dans lequel elle était et une chaise à côté. En face d’elle, une porte fermée. Une autre encore sur la droite. Et sur la gauche, une fenêtre, fermée, les rideaux tirés. Et c’était tout.
Elle était seule.
La solitude l’envahit alors toute entière, et à nouveau une tristesse et une peur incompréhensibles lui remontèrent à la gorge. Suffocante de douleur, elle se mit à trembler en remontant la couverture sur son museau. Ses yeux fixaient le plafond sans le voir derrière les larmes qui brouillaient sa vue. Lentement, elle se laissa aller à pleurer.
Elle était seule. Mais elle l’avait voulu. Il n’était pas là, mais c’était sa faute. Elle était partie. Et lui l’attendait pendant qu’elle pleurait dans son lit, seule, plongée dans ses souffrances.
-   Je suis une idiote…, murmura-t-elle entre ses larmes.
Elle répéta encore quelques fois sa propre insulte avant que les échos de sa voix ne se perdent dans ses pleurs. Elle se tourna alors sur le côté en laissant ses larmes inonder l’oreiller, et ramena ses jambes près de son ventre pour se recroqueviller dans la douleur, sous la couverture.

Zalosta rentra peu de temps après. Elle posa le sac plastique près du mur, puis s’avança vers le lit. Elle caressa doucement le museau de son amie. Celui-ci était trempé de larmes, tout comme l’oreiller. La roussette s’était endormie. Pleine de souffrances. La hérissonne s’allongea alors à ses côtés, sur la couverture, et passa un bras autour de la taille de Sephyra avant de poser son museau tout près du sien.  Maternelle, Zalosta caressa tendrement les mèches d’un blond foncé de son amie. La roussette, endormie, se rapprocha pour se coller à elle et enfouir son museau au creux de la poitrine de son amie.
-   Je suis désolée…, murmura Sephyra dans son sommeil en tremblant légèrement.


La sonnerie du téléphone se fit entendre après qu’il eut ouvert la porte d’entrée. Il referma derrière lui avant de se diriger vers la table basse dans l’angle du salon, et décrocha le combiné sans se précipiter.
-   Allô ?
Une voix féminine lui répondit à l’autre bout de la ligne, visiblement soulagée d’entendre son interlocuteur. Mais quelque chose à travers ses mots trahissait un certain malaise.
-   Jack… C’est moi.
-   Bonjour, Olivia.
La voix de l’homme était neutre. Son visage l’était également. Ses yeux d’un bleu foncé ne renvoyaient que l’image du combiné posé sur la table basse. Vitreux, comme des miroirs.
-   Nestor m’a parlé de l’affaire que tu traitais en ce moment. Tu sais… Beaucoup de gens s’inquiètent, Jack.
-   Je sais, répondit simplement le dénommé Jack en jetant une pochette abîmée sur la table à manger, derrière lui.
La voix se fit plus hésitante à l’autre bout du fil. Puis, après un soupir, la femme reprit d’un ton plus doux et mélancolique.
-   Pourquoi est-ce que tu es parti ? Tu comptais beaucoup pour nous…
-   On en a déjà parlé, Olivia, répondit-il sur le même ton neutre en sortant son paquet de cigarettes de son manteau en cuir noir.
-   Et je ne comprends toujours pas, désolée.
Un crépitement, puis la lueur de la flamme qui s’échappait du briquet. Un reflet jaune effacé sur son visage sans expression. Le bout de la cigarette se mit à rougir, puis une fumée s’en échappa.
-   Alors tu ne comprendras sans doute jamais.
Un blanc. Les quelques souffles qui se faisaient entendre dans le combiné et qui grésillaient à l’oreille de Jack semblaient confirmer que la femme à l’autre bout du fil retenait ses larmes.
-   Tu n’as pas arrêté de fumer ?
-   Non.
-   Pourquoi… ?
-   Parce que. C’est comme ça.
Un silence, encore. Un reniflement discret à l’autre bout de la ligne.
-   … Fais attention à toi, au moins.
-   Ne t’en fais pas pour ça.
-   Si tu le dis… Au revoir, Jack.
-   Au revoir Olivia.
-   … Jack, est-ce que tu m’ai…
L’homme laissa retomber le combiné sur son socle. Un instant, il se prêta à fixer le téléphone. Aucune émotion ne transparaissait à travers ses yeux. Puis il se détourna, la cigarette à la bouche, retira son manteau pour le lancer nonchalamment sur le canapé à sa gauche avant de s’approcher de la table à manger. Il ouvrit distraitement la pochette. Les feuilles que contenait celle-ci s’amoncelaient tellement qu’elles dévalèrent en rivière sur le bois sombre de la vieille table. Sur l’une de ces feuilles, dactylographiées en caractères d’imprimerie, était agrafée la photo d’un manoir de type campagnard, perdu sur une colline dominant les environs. Sur une autre feuille, une autre photo, celle-ci représentant l’image d’une dame âgée, allongée sur le bord du trottoir comme inerte, un filet de sang dégoulinant sur le parvis de la chaussée. L’homme inspira sur sa cigarette avant de la prendre entre deux doigts, puis agrippa le rebord du cendrier qui traînait à l’autre bout de la table pour le ramener près de lui. Les cendres se disposèrent sur le fond déjà tapissé de noir à force d’usage.
Près de l’entrée, à côté du téléphone, dans un petit vase aux jolies courbes bleu peintes sur la porcelaine, les fleurs étaient fanées.


Pour le continent, le soleil se couchait. A travers les branches des arbres, les derniers rayons orangés s’insinuaient par bribes, donnant un contour enchanteur à la nature vivante des bois. Quelques oiseaux piaillaient gaiement. Un renard posa sa patte sur une branche fine et sèche qui se craquela sur l’instant. Le museau de l’animal se redressa, les moustaches frémissantes. Un léger grognement s’échappa de sa gorge. Un grognement sourd, entre la peur de l’invisible et l’indécision à prendre face à une menace éminente.
La terre trembla. La secousse fut courte et faible, et il ne resta bientôt que les branches des arbres qui bougeaient encore en l’absence de la moindre brise pour attester de l’évènement qui venait de se produire. Les oiseaux s’étaient tus. Dans la forêt, plus un bruit. Le renard resta immobile, le museau levé, la fourrure hérissée et les muscles nerveux ; prêt à bondir à la moindre occasion. Son instinct le ressentait, au plus profond de son être.
Quand une nouvelle secousse ébranla cette fois-ci les arbres, tous les oiseaux s’envolèrent à l’unisson en piaillant fortement. Le renard, lui, bondit sur ses quatre pattes en se frayant un chemin à travers les buissons qui vibraient sous la secousse.

Sur un autre continent, la nuit régnait en maîtresse. Un quart de lune discret brillait derrière les nuages, jetant une lumière blafarde sur les landes campagnardes. La clôture de barbelés qui entourait le terrain réservé aux chevaux domestiqués d’un propriétaire trembla légèrement. Le métal grinça dans la nuit sans bruit. A l’abri dans leurs enclos, les chevaux s’éveillèrent soudainement. Certains renâclèrent, avant que des hennissements plaintifs et discrets, bientôt repris en chœur, ne brisent définitivement l’écho du silence.  Sur le terrain plongé dans les pénombres de la nuit, l’herbe vibra légèrement. Quelques fleurs aux pétales blanches ployèrent doucement sous le courant d’air surnaturel qui parcourait la terre. Non loin, le carillon d’une maison de campagne laissa entendre ses claires notes sonores.


Au même moment, sur le troisième continent de la planète, le jour se levait à peine. Sur les routes pavées, personne ne circulait à cette heure matinale. Les rideaux étaient encore tirés derrière bon nombre de fenêtres. Les pneus de la voiture se stoppèrent sans bruit sur le parvis caillouteux du manoir. Hunter contempla un court instant les restes de gravats qui avaient été leur demeure d’un regard morne avant de refermer sa portière. De son côté, Donf s’alluma une cigarette sans un mot. Ils se dirigèrent d’un même pas vers l’entrée, jadis gardée par une lourde double-porte en bois massif, maintenant éventrée comme un trou béant à travers lequel les ravages du feu étaient clairement visibles. Autour de l’enceinte du bâtiment, un cordon jaune élastique. Hunter lorgna sur les inscriptions imprimées en noir sans rien dire.
-   Et dire que c’est moi qui ai fait ça, murmura Donf en recrachant sa fumée malodorante.
Son compagnon ne répondit rien. Ils levèrent le cordon de sécurité pour passer en-dessous, et gravirent lentement les quelques marches du perron. Le côté gauche du manoir semblait avoir été reconstruit récemment. C’était en tout cas la solution la plus plausible que l’on pouvait trouver pour expliquer l’élégant miracle qui avait permis à cette partie de garder toute sa splendeur ; comme si les flammes l’avaient exagérément éviter pour augmenter le paradoxe avec le reste du manoir. Hunter en ressentit une indescriptible insulte à leur image et à leurs souvenirs. La vie n’était peut-être qu’une métaphore semblable à ce bâtiment. On l’avait construit, ils y avaient vécus des choses inoubliables, et puis voilà. Soudainement. Un peu d’essence, un briquet, et plus rien. En regardant les murs ravagés, Hunter se dit qu’ils n’étaient plus que le reflet de leurs souvenirs communs. Ce bâtiment n’avait plus rien à voir avec celui d’avant. Ce n’était plus la même chose. Ce ne serait plus jamais pareil.
Les deux comparses montèrent lentement l’escalier gauche – le seul des deux qui avait à peu près résisté aux flammes, puis continuèrent dans le couloir à leur gauche. Derrière eux, le sol du premier étage s’était entièrement avachi sur ses fondations. Le ciel bleu et pur de la fraîche matinée s’étendait au-dessus des gravats,  faute de toit pour couvrir l’horizon céleste. Hunter ouvrit la deuxième porte à sa gauche. Le rideau encore tiré derrière la fenêtre se leva légèrement comme pour saluer la venue du jeune homme dans sa chambre. Celui-ci fit quelques pas en jetant un lent regard circulaire sur la pièce, le visage neutre. Dans le couloir, Donf était resté immobile, dos à la porte, respectant le besoin d’intimité de son compagnon. La cigarette à la bouche, il tripotait nerveusement la ceinture de son jean.
Hunter s’avança devant son armoire et l’ouvrit d’un geste machinal. Comme il s’y attendait, ses armes n’étaient plus là. Kane les lui avait ramenés au chalet. Mais ses habits, blancs, immaculés, étaient bien présents. Souvenirs d’un quotidien maintenant passé. Le jeune homme referma les deux portes en bois avant de faire quelques pas à sa gauche, faisant face à son étagère. Un livre était tombé et gisait par terre, ouvert sur une page quelconque où une photo restait coincée dans les plis finement cartonnés. Sur celle-ci, Hunter s’y retrouvait lui-même, plus jeune, l’ombre d’un sourire sur le visage, les traits détendus. A ses côtés se tenait une jeune femme souriante, accoudée à son épaule, l’air taquin et levant un pouce en signe de victoire. Les deux adolescents imprimés en couleur sur la surface miroitante du papier-glace se trouvaient devant l’enceinte d’un lycée.
Il avait horreur des photos. Il ne savait pas sourire. Mais même avec cette particularité qui lui avait fait défaut – mais qui faisait son charme et son caractère -, il se trouvait guilleret sur cette photo. Tout le contraire de l’état d’esprit qui l’habitait depuis maintenant plusieurs années.
Hunter se baissa pour prendre la photo et la coincer dans la poche arrière droite de son pantalon blanc. Il ne prit pas la peine de remettre le livre en place. Sur l’étagère, il récupéra l’autre photo emprisonnée dans son cadre, et sans plus de cérémonie la coinça en compagnie de la première dans son vêtement. Il se retourna pour fixer son lit. Les draps reposaient tranquillement. Tout était normal.
Hunter sortit de la chambre et referma derrière lui, alors que le rideau se levait une ultime fois pour lui dire adieu. Donf et lui s’échangèrent un regard lourd de sous-entendus, puis ils revinrent sur leurs pas pour quitter le manoir. Au moment où leurs pieds frôlèrent une ultime fois la dernière marche du perron de l’entrée, une étrange secousse électrique vibra dans l’atmosphère, et la partie gauche s’effondra sur elle-même dans un vacarme assourdissant. Hunter et Donf se retournèrent au même moment, s’attendant inconsciemment à cet évènement qui achevait la vie jusque là passée dans l’enceinte du bâtiment.
C’était bel et bien terminé.
Ils n’échangèrent aucune parole. Donf lança simplement son mégot dans les débris en relâchant sa fumée opaque comme signe d’adieu. Et ils se détournèrent ensemble du passé pour rejoindre la voiture d’un pas lent mais déterminé, signe de leurs combats à venir qu’ils leur restaient à engager. Sur le capot de la voiture les attendait cependant une nouvelle surprise, qui se manifesta par un haussement de sourcils chez Hunter et une légère exclamation de son ami. Le chat gris cendré se tenait assis sur ses pattes arrières, bien droit sur le capot, semblant les attendre. Ses pupilles ovales fixaient curieusement les deux visiteurs qu’il connaissait bien.
-   T’es encore là, toi, prononça nonchalamment Hunter en s’avançant vers l’animal. Espèce de gratteur de bouffe.
Pour toute réponse, le chat miaula gaiement en découvrant l’espace d’une seconde ses petits crocs blanc.
-   Désolé, on peut pas t’emmener, intervint Donf en gratouillant la tête de l’animal qui ronronna en abaissant contentement ses paupières. T’as plus qu’à faire comme nous : partir d’ici. Refaire ta vie ailleurs.
Le chat sembla comprendre le message. Avec une grâce féline, il sauta du capot pour se rasseoir par terre, cette fois-ci. Il regarda les deux humains entrer dans la voiture, toujours avec cette pointe de curiosité dans ses pupilles animales. Quand le moteur de l’automobile se mit en marche, le félin se lécha consciencieusement la patte droite. La voiture recula doucement sur le parvis caillouteux avant d’atteindre la route, puis les pneus s’ébranlèrent tranquillement sur les pavés. Le chat les regarda s’éloigner doucement sur la route. Ses moustaches frémirent. L’illusion d’un sourire énigmatique sembla étirer les traits de son museau.

*****
***
« Dernière édition: Février 12, 2010, 08:44:28 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #258 le: Février 12, 2010, 09:22:17 pm »
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Donnez-moi un N ! Donnez-moi un D ! Et euh... Et c'est tout !
Hem. Une suite, une suite. La première depuis... voyons... deux mois.
Dur dur, l'attente.
Cool cool, les retrouvailles ^0^

Eh bien très cher, j'aime votre fic. J'adule votre fic, ces côtés FMA, ces descriptions qui se boivent comme de l'eau malgré les fautes à "événement" è____é C'EST DEUX ACCENTS AIGUS VOUS LE FAITES EXPRES *PAN*

Mais revenons à ce qui nous intéresse. Il s'est pas encore passé moulte chose, mais on sent que ça va pas tarder à bouger! Et mon intro colle avec votre fic, je trouve ça plutôt pas mal.
 
Allez, je vous encourage pour la suite! Et évidemment qu'on répond présent fiston, après tout nous sommes tes fans attitrés ^0^ A condition que tu continues vite è__é Je veux la suite demain à 21h dernier délai è__é *PAN*

Bonne continuation !
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #259 le: Février 13, 2010, 12:33:01 pm »
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Ah ça fait plaisir de revoir les gens 'o' !
Donc tous les continents, toute la planète se fait shooter à coup d'je ne sais quoi orchestré par les méchants déjà.
Sephy > J'pense qu'on doit s'estimer heureuse, qu'il poste pas un chapitre comme les gens éditeraient les FMA o_o' ! Chiche que tu mettes ton histoire d'événement en signature èwé !

Et puis d'un côté Sephy et Zalosta, de l'autre, Hunter et Donf, et puis ça fait bizarre de plus revoir les enfants T_T....

Et l'brou ça fait plaisir de le revoir un peu ^-^! Hunter il est pas charmant avec les brou è^é

Hâte de voir la suite ! Tant que ça met pas un mois XD

*chuchote* Pss, pour Sephyra, faut lui donner des céréales Lion, elle va péter la forme o/ *sbaf
Journalisée
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #260 le: Février 13, 2010, 07:13:44 pm »
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Ouais !! La suite ^^

Alors, je commence par l'intro... Magnifique. Félicitation à grand-mère pour ça !!
Et ensuite, bah... La suite.
Alors, Zalosta me paraît de plus en plus bizarre. Enfin, je veux dire que sa manière de tenir Sephyra était bizarre. Sinon, j'ai trouvé Sephy très touchante, lorsqu'elle pleurait ^^ Nan, vraiment. Ce passage là était particulièrement bien décris, alors je le trouve vraiment magnifique ^^

Jack va compliquer la vie de nos amis, à mon avis ! D'ailleurs, en parlant de la grand-mère sur la photo, ça m'a fait pensé qu'on entend plus parler du petit qui avait perdu toute sa famille... Hum... Peut être est-ce fait exprès ?
Quoiqu'il en soit, je n'aime pas trop ce Jack. Bah ouais quoi, aucun sentiment quand il parle avec Olivia ! Tssk... >.< *Se fait tuer*

C'est étrange ce qui arrive aux continents, en tout cas... Je me demande bien ce qu'il se passe. Vu la réaction des animaux, je pense que c'est quelque chose de grave ! >.<
Ah, et pis le petit minou que Donf et Hunter ont croisé, je lui fais vraiment pas confiance. Mais alors vraiment pas <.< *Regarde le - mignon - chat qui miaule à ses côtés.*
Tu m'auras pas !
*Se retourne*
Bref, les descriptions étaient vraiment fantastiques, ça me donne vraiment envie de voir la suite !! Et où est passé notre Saïko national ? Oo

En tout cas, bon courage pour la suite, papa ^^
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #261 le: Février 16, 2010, 08:11:20 am »
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La roussette s’était endormie. Pleine de souffrances. La hérissonne s’allongea alors à ses côtés, sur la couverture, et passa un bras autour de la taille de Sephyra avant de poser son museau tout près du sien.  Maternelle, Zalosta caressa tendrement les mèches d’un blond foncé de son amie. La roussette, endormie, se rapprocha pour se coller à elle et enfouir son museau au creux de la poitrine de son amie.
Mais euh.... Pourquoi j'imagine des scènes en lisant ça....

Bon sinon j'ai pas beaucoup de remarques à faire, ce passage est assez court. Par contre, beaucoup de descriptions détaillées et qui rendent vraiment bien. J'ai adoré en particulier la description de la nature avant et pendant la secousse, sur le second continent. Ça rend vraiment bien.

Sinon, un nouveau personnage (enfin groupe de personnage, mais centré sur Jack je suppose, Olivia a l'air d'être juste un background pour le moment). Un inspecteur de Police qui va enquêter sur toute l'affaire ? Allié ou Ennemie ? Encore des nouvelles questions !!

Enfin, content d'avoir enfin une suite ! Allez, on se bouge et on continue ! C'est ton Dieu qui te le demande :p
Gros bisous mon Donfy !
Journalisée
Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #262 le: Février 17, 2010, 01:26:17 am »
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A tes ordres mon lapin <3

Sephyra < Mais on l'a vu ensemble et Irl, qu'événement s'écrivait tout autant qu'évènement ! Vous n'avez plus aucune excuse, et Cyber est forcément de mon côté puisque c'est elle qui a vérifié ^o^
Capita < Laisse le brou tranquille, c'est le brou de ma fic et j'en brou ce que je veux ! *SBAF* Un peu spécial le brou, t'en conviendras, en tout cas XD
Kayra < MA FILLE *Prend Kayra dans ses bras* Tu m'as manqué <3 ! Content de te revoir ! Et j'adore toujours autant tes posts, avec tes petites suppositions et tout... C'est vachement utile, vraiment, mine de rien ! Donc le comportement de Zalosta, le nouveau venu Jack, les évènements "naturels" et le chat... Fhu fhu fhu...
Hawk < Tu n'es pas le seul à t'imaginer des choses, t'en fais pas =)
Merci pour les descriptions, c'était un plaisir voyons !


Allez hop, fin du chapitre 20. C'est calme tout ça. Trop calme. Les apparences, toujours ce problème des apparences... Hé hé.
Allez, bonne lecture, et à dans quelques jours pour le prochain chap' =)




Les pétales de fleurs qui bruissaient sous le vent. Le piaillement léger d’un oiseau dans les arbres. Le bruit des feuilles, qui tombaient lentement dans les airs jusqu’à atteindre le sol avec légèreté. Et en se concentrant, ressentir la vie, présente dans chaque cellule. La fourmi sous la terre, la chenille rampante sur l’écorce, le papillon dans les airs ; mais aussi les arbres qui étendent leurs ramures, qui s’ouvrent, qui s’offrent au ciel, et plongent leurs racines dans les profondeurs de la terre. Les yeux ouverts, Saïko ne percevait pas toute cette vie silencieuse et invisible. Mais une fois les paupières refermées, son esprit s’ouvrait au cœur de ce déluge de preuves d’existences. Assis en tailleur au milieu d’un massif de feuilles aux couleurs éclatantes, le renard communiait avec la nature. Ses bras reposaient le long de son corps, ses mains étaient posées sur ses jambes repliées. Il respirait discrètement, sans bruit, d’une grande inspiration tranquille suivie d’une expiration douce et calme. Seul le bout de son museau s’échappait de sa longue et ample écharpe jaune.
-   La nature a elle aussi un cœur qui bat…, murmura alors une voix féminine.
Un léger sourire se peignit sur le museau du goupil. Non loin derrière lui, Myosotis était accoudée contre un arbre, les bras croisés.
-   Tu arrives à le ressentir ? Demanda Saïko.
-   Je dirais même que plusieurs cœurs battent à l’unisson. Comme un seul. Comme si toutes les existences vivantes dans la nature se rassemblaient en une symphonie parfaite pour respirer le même air, pour sentir les mêmes rayons du soleil. Toutes ces vies qui ne forment qu’une.
-   Mais chacune de ces existences fait partie du tout. Peu de personnes en arrivent à cette conclusion.
-   Pourquoi, selon toi ? Demanda Myosotis de sa voix dénuée de sentiments.
Le renard ouvrit lentement les yeux en contemplant le sol.
-   Les habitants de ce monde présent ont perdus la foi en la Nature bienfaitrice. Pour eux, elle ne fait partie que d’un tout global qu’ils appellent « énergie ». Ils s’en servent. Mais ne la respectent pas.
La jeune femme ne reprit pas. Après un court instant, elle décroisa ses bras et fit quelques pas en jetant un long regard circulaire sur la forêt. Ses pupilles décrivaient de multiples va-et-vient entre sa vision normale et l’autre, plus spéciale. Dans ce dernier cas, les écorces des arbres, rigides et matérielles au naturel, laissaient place à des lignes courbées de rouge palpitantes. En se concentrant, Myosotis parvenait à saisir la même vision sur chaque élément de la nature sur lequel ses yeux se déposaient : fleurs, insectes, feuilles d’arbre, branches…
Elle se stoppa aux côtés de Saïko, près d’un grand chêne massif, et caressa l’écorce de l’arbre avec beaucoup de respect de sa main gauche.
-   Je sens leurs pulsations. La vie qui s’écoule en eux, calmement, sans crainte.
-   C’est ton pouvoir, n’est-ce pas ? D’où est-ce qu’il provient ?
-   Je ne sais même pas…, répondit-elle en fermant les yeux et en laissant son bras gauche retomber mollement. Je ne sais rien, tout compte fait. Ni ce qu’est ce pouvoir, ni ce que je fais ici, ni même qui je suis.
-   Tu as perdu la mémoire ? Demanda cette-fois le renard avec curiosité en détournant la tête pour regarder la jeune femme.
Celle-ci resta un instant sans répondre, comme plongée dans ses pensées. Ses paupières se relevèrent lentement sur ses yeux vides de toute expression.
-   Comment perdre la mémoire quand on ne possède « rien »… ? Je ne suis même pas sûre d’être « quelque chose ».
Le renard respecta le silence qui suivit. Myosotis leva lentement ses bras pour regarder les paumes de ses mains blanches. Sur celles-ci palpitaient les mêmes lignes rouges, symbolisant l’origine mais surtout la fin de ses membres. Le signature d’une existence, consciente ou non.
-   Il m’est si facile de détruire que j’en ai perdu le goût de l’existence. La limite entre vie et mort n’existe pas pour moi. Ou peut-être n’a-t-elle jamais existé. Je ne sais pas.
Saïko referma les yeux en se concentrant à nouveau. En immergeant le sens de sa vue dans le néant, il s’ouvrait à une autre perception, beaucoup plus élevée. Celle du conditionnement de l’existence dans la méditation ; l’immersion de sa propre conscience dans la globalité d’un tout indéfini, mais bien présent.
-   Ne dis pas de choses pareilles. Tu es Myosotis. Tu t’es battue à mes côtés, et tu m’as sauvé la vie au péril de la tienne. Si tu ne perçois pas la limite entre vie et mort, c’est qu’elle n’existe pas.
-   Comment ça ? Demanda la jeune femme d’un ton curieux, ce qui était rare.
-   Après tout, lorsqu’on meurt, on ne vit plus. Donc quelque part, la mort ne fait pas partie de la vie. On vit lorsqu’on se sait conscient de cet état de fait, mais une fois mort, on ne peut plus se sentir vivant pour pouvoir dire ou même penser « je suis mort ». L’esprit a quitté le corps, aucun retour en arrière n’est possible.
Myosotis pencha lentement la tête sur le côté, le regard perdu dans le vague. Ses quelques mèches brunes caressèrent son front avec délicatesse, tandis que le soleil se levait toujours plus haut dans le ciel, à travers les branches dénudées des arbres.
-   Ca fait quelques semaines maintenant…, murmura Saïko en levant les yeux vers la cime des arbres. Je me demande ce qu’elles sont devenues, ces deux là.


Elle sentit la main réconfortante qui se posait sur sa joue. Quelques instants, la chaleur qui s’en dégageait l’illusionna. Puis elle se rendit compte que cette main n’était pas chaude, mais froide. Elle ouvrit doucement les yeux.
-   Comment ça va aujourd’hui ? Demanda Zalosta en lui souriant gentiment.
-   Ca va, je crois…, répondit la roussette d’une petite voix.
-   Je t’ai rapporté à manger, continua la hérissonne en s’éloignant du lit pour aller prendre le sac plastique près de l’entrée.
-   Tu l’as encore volé ?
Son amie ne répondit pas. La roussette connaissait la réponse, de toute façon. Elle referma les paupières en soupirant. Elle se sentait encore faible.
-   Je n’aime pas ça, tu sais… Je ne veux pas que tu voles pour moi. Et toi, comment est-ce que tu fais, d’ailleurs ?
-   Je peux m’abstenir de manger quelques jours, lui répondit Zalosta en sortant un sachet du sac plastique. Ce n’est pas nécessaire à mon organisme.
-   Ecoute…
-   Non, toi, écoute, l’interrompit la hérissonne en revenant près du lit, le sachet en main. Tu es faible, et tu es passée tout près de la mort. Arrête de penser à l’éthique. Tiens, mange.
Sephyra se releva sur sa couche avant de prendre le sachet en main. Elle le fixa quelques instants, puis elle le tendit à son amie. Celle-ci le lui prit en la regardant de biais.
-   Tu n’as pas faim ?
-   J’ai quelque chose à te demander.
Zalosta fixa la roussette avec attention. Elle fut surprise par la lueur qui habitait le regard de son amie lorsque celle-ci la regarda dans les yeux.
-   Tant qu’à voler, je voudrais que tu cherches quelques petites choses dont j’ai besoin.
-   Je vais faire ce que je peux. De quoi est-ce que tu as besoin ?
La hérissonne fut surprise par la réponse qui suivit, mais elle ne broncha pas. A la fin de l’exposé de son amie, elle se contenta de hocher positivement la tête.


La pluie se déversait sur la fenêtre du bar. Assis devant leur verre respectif, Donf et Hunter se taisaient, immobiles dans leur mutisme, plongés dans leurs pensées. L’ancien cuistot regardait pensivement les gouttes de pluie se perdre dans leur trajet humide sur la surface de la vitre, à l’extérieur. Son ami en cravate fixait son verre d’un air morne, les pointes de ses cheveux immobiles devant ses yeux violets.
Donf soupira distraitement avant de porter son verre de muscat à ses lèvres. Il sentit la boisson lui rafraîchir la gorge.
-   Bon. Comment ça s’est passé ? Demanda-t-il en reposant son verre sur la table, brisant le silence qui s’était établit depuis plusieurs minutes.
Hunter l’interrogea du regard en caressant le goulot de son propre verre sans y faire attention.
-   Les retrouvailles.
Son ami lui fit un geste vague de la main.
-   J’ai pas pu le tuer, finalement.
-   Tu penses encore pouvoir le faire ?
-   J’en sais rien.
Dans le bar, ils étaient seuls, au fond de la salle. A l’autre bout de la pièce, le barman essuyait distraitement un verre en sifflotant derrière son comptoir.
-   Qu’est-ce qu’on fait ?
Hunter tourna la tête à sa droite pour perdre son regard dans le paysage pluvieux.
-   Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre, à ton avis ? Lui répondit-il simplement.
-   On les en empêche ? La question peut se poser, après tout. C’est pas à nous d’intervenir. On pourrait mettre les organisations de sécurité et autres conseils administratifs au courant, qu’ils se démerdent…
-   Tu crois vraiment qu’ils nous écouteraient ?
-   Non.
Ils soupirèrent d’un même souffle en contemplant la pluie au dehors.
-   On n’a pas vraiment le choix…, reprit Hunter. C’est l’Equilibre, après tout. S’il existe des personnes comme eux pour faire ces choses, alors nous existons pour les en empêcher.
-   On n’a pas pu faire grand chose pour ces gosses, en attendant.
-   C’est pour ça qu’il faut qu’on se rattrape.
-   Pour éviter qu’ils soient morts pour rien.
-   Voilà.
-   C’est pas plutôt un problème de conscience, tu crois ? Demanda Donf en fronçant les sourcils.
Hunter comprit tout à fait là où son ami voulait en venir. Et au fond de lui, il se posait la même question. Il prit son verre en main et le porta à ses lèvres pour terminer sa bière d’une traite.
-   Quelle que soit la motivation qui nous pousse à continuer, reprit-il en reposant son verre sur la table, ‘faut prendre une décision. Maintenant.
-   Je vois. Alors on le fait ?
-   Ouais.
Les lèvres de Donf se peignirent d’un sourire dangereux avant qu’il ne termine son propre verre. Puis il le reposa de manière sonore en soufflant un bon coup.
-   Il est temps de passer à l’action, conclu-t-il.
Et sans plus de cérémonie, il chercha dans sa poche les quelques pièces pour payer la note.


La porte s’ouvrit dans un roulis mécanique sonore pour la petite pièce insonorisée. La lumière, qu’elle n’avait pas vue depuis des jours, l’éblouit brutalement. Sur le pas de la porte, il la regardait de son regard froid.
Lena se leva lentement. Les plateaux repas qu’on lui avait glissé par le bas de la porte étaient toujours là. Elle n’y avait pas touché. Elle n’avait pas mangé depuis trois jours. Pas bu non plus. Et malgré ça, son visage gardait toujours cette même force et cette même beauté. Elle cligna plusieurs fois des yeux avant que ceux-ci ne puissent se faire à la lumière.
-   Je l’ai revue, dit-elle d’une voix faible.
Nicolas acquiesça d’un signe de tête avant de lui tendre une main qu’elle prit avec infiniment de précautions.
Et elle quitta ses ténèbres.


Myosotis posa une main sur le sol en fronçant les sourcils. Saïko s’approcha d’elle.
-   Je la ressens… Cette pulsation qui provient des entrailles de la terre.
-   Ce n’est pas quelque chose que tu perçois en permanence ?
-   Non… C’est différent. Quelque chose attend, là-dessous. C’est en train de s’éveiller.
Le renard perçut comme une tension dans l’atmosphère. Les sens aux aguets, il regarda les branches nues des arbres balancer doucement sous le vent. Dans le cristal du médaillon autour de son cou, la flamme du FireFox s’alluma brièvement. Myosotis se releva sans cesser de fixer le sol. Ses poings se serrèrent d’eux-mêmes.
-   Ils ne vont pas tarder à ouvrir la Porte.


Sephyra porta devant ses yeux ce qu’elle avait confectionné avec ce que lui avait rapporté Zalosta. Sur le lit reposait quantité de restes de bouts de tissu violet. La hérissonne la regardait faire sans rien dire, adossée sur le mur, près de la fenêtre.
-   Bien. C’est  parfait.
La roussette se déshabilla sans gêne aucune devant son amie.
-   T’es pas si plate que ça, pour finir, remarqua simplement Zalosta, sans moquerie.
-   Bien sûr que je suis pas plate ! J’avais jamais eu autant de problèmes sur cette partie là de mon anatomie avant de vous connaître, et en plus d’être faux c’est tout simplement stupide, comme insulte.
Rétorqua sèchement Sephyra en enfilant les vêtements qu’elle venait de faire elle-même. Elle garda le short noir avant de passer la jupe gris anthracite par-dessus. Mais elle fronça les sourcils. Le vêtement lui tombait sur les pieds.
-   Trop long.
Sans hésiter, elle prit le vêtement entre ses mains et le déchira. Ne resta bientôt plus que la moitié de ce qui avait été. Le court vêtement lui arrivait juste au-dessus des genoux. Et la roussette n’avait pas déchiré le vêtement à la légère, ce qui donnait à la jupe un style assez particulier. La découpe était loin d’être égale.
-   Tu peux m’aider ?
Zalosta vint lacer le corset violet de son amie, qui s’attachait par derrière. Un lacet pendait aussi sur le devant, mais ce n’était que de la décoration. Le vêtement gardait à nu tout le haut depuis son sternum, laissant bien visible son tatouage de l’ancienne Résistance. Sephyra enfila ensuite son bras droit dans la mitaine noire en résille qui lui couvrait toute la peau jusqu’à l’épaule, presque, et laissait libre ses doigts. Puis elle passa sa traditionnelle bande de cuir qui retenait un anneau sur le devant autour de son cou. Enfin, elle s’assit sur le lit en tenant les deux bottes que lui avait trouvées Zalosta, qui étaient de la même couleur que son corset. Elles montaient jusqu’à ses genoux presque, et se laçaient jusqu’en haut.
Puis elle se releva et contempla les restes de tissus qui s’éparpillaient sur le matelas. Elle prit un bout de mitaine noir qui restait là, parmi tant d’autres, et en fit un ruban qu’elle passa autour de sa cheville droite, par-dessus sa botte. Prenant un bout de tissu violet qui traînait, elle refit le même schéma pour accrocher ce ruban-ci autour de sa mitaine noire, juste au-dessus du coude. Enfin elle souffla, se redressa, et bougea lentement sa queue qui dépassait de sous la jupe. Elle fit légèrement frémir ses ailes qui restaient libres dans son dos, le corset laissant cette partie-là à nue.
Elle n’avait plus utilisé ses ailes depuis très longtemps. C’était comme une sanction qu’elle s’était infligée à elle-même. Avec d’infinies précautions, elle déplia son aile droite sur le côté pour la caresser d’un doigt. Elle frémit légèrement. La roussette rabattit alors ses ailes dans son dos avant de fermer les yeux. Quand elle ouvrit de nouveau les paupières, ses prunelles brillaient d’une lueur perçante. Elle fixa les fourreaux de ses katanas, à même le lit, posés parmi les bouts de tissus et autres outils qui avaient servis à l’atelier bricolage. Elle les prit délicatement en main, passant ses doigts sur les pommeaux, puis elle les cala contre le rebord du lit.
-   Tu ne les prends pas sur toi ? Demanda Zalosta, curieuse cette fois-ci.
La roussette garda le silence quelques secondes avant de répondre, misant sur un geste vague du bras sans regarder son amie dans les yeux.
-   Je ne suis plus capable de m’en servir. J’ai perdu ce qui faisait ma combativité pendant toutes ces années. A trop vouloir errer sans but, j’ai fini par me perdre toute seule…
La hérissonne en conçut une indescriptible peine, mais elle ne laissa pas transparaître ses émotions. La roussette, quant à elle, porta sa main droite à ses yeux avant de resserrer le poing.
-   Je dois retrouver ce que j’étais. Je dois tout réapprendre depuis le début. Et jusqu’à ce que j’y arrive, je ne mériterai plus ces katanas. Le combat ne se résume pas en un échange de coups de lame. Le vrai combat, ce n’est pas ça.
-   Alors qu’est-ce que c’est ?
Sephyra porta sa main droite au niveau de son cœur en fermant les yeux. Ses traits se détendirent légèrement.
-   C’est la force qui provient de notre intérieur. Le combat, quand il survient, c’est avant tout à l’intérieur de nous. Pour trouver l’équilibre des forces, la place qu’il nous convient de prendre. C’est cela, la véritable force d’un combattant. Cette force qui ne se mesure pas en coup physique, mais vis à vis de la portée de son équilibre intérieur en rapport avec ce qui l’entoure…
La roussette rouvrit les yeux d’un air peiné avant de redresser son regard vers la fenêtre, pleine d’une motivation nouvelle qui brûlait ses entrailles d’un feu novateur porteur de courage.
-   C’est ce que je dois retrouver. Et jusque là… Je ne porterai plus ni ces lames, ni cet anneau. Tout deux font partie d’un monde que j’ai perdu. Et il n’appartient qu’à moi de le retrouver. Je dois y retourner…
Zalosta l’interrogea du regard.
-   Sur cette île où tout a commencé. Je dois y retourner, termina Sephyra avec une froideur et une assurance qui ébranla Zalosta, pourtant peu émotive.
Sur le matelas, un rayon de lumière qui passait à travers la fenêtre jouait sur les reflets métalliques de l’alliance en or.


Nicolas resta immobile devant son bureau, le regard perdu sur la surface en bois poli. Marvin venait de lui faire son rapport semestriel. Et l’homme savait ce qu’il convenait de faire, maintenant. La page allait enfin être tournée. Il redressa la tête pour plonger son sombre regard dans les yeux du jeune homme aux cheveux blonds, ébouriffés et sales, qui lui faisait face.
-   Le temps est venu.
Un sourire carnassier étira les lèvres de Marvin dont les yeux rouges flamboyèrent de leurs éclats meurtriers.




Nous vivons dans un champ où bataillent lumière et ténèbres. Les lumières aveuglent : on ne voit rien ; les ténèbres confondent : on ne voit rien. Comment voir, pourquoi ces lueurs, pourquoi ces ombres, pourquoi ce jeu de blanc et de noir ? et d’où vient la jouissance lorsqu’on reconnaît les choses ? Les événements se succèdent en cyclones, les êtres passent en rafales. Le monde joue-t-il à n’être et à n’être plus ?

L’ésotérisme, Pierre A. Riffard
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

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Re : NightDreamers
« Répondre #263 le: Février 17, 2010, 01:27:57 am »
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Le chapitre passe mais c'est pas le cas de la preview :'D




Les révélations se bousculaient dans ma tête, et les images qui s’apposaient les unes à la suite des autres, sans ordre, finissaient par perdre ma conscience dans un désarroi total. J’étais perdu.

Elle porta devant ses yeux la petite souris blanche qu’elle tenait par la queue et qui se débattait mollement.
-   Qui nous sommes, je pense juste que ça n’importe pas réellement, dans le fond. Le plus important, c’est de rester en vie pour assister au dénouement final…

Qui suis-je réellement, quels liens est-ce que j’ai avec ces personnes, qu’est-ce qui me pousse à aller de l’avant… Voilà toutes sortes de questions que je me posais sans parvenir à trancher l’une d’entre elles.

-   Il est normal que je sache qui tu es. Tout comme il est normal que tu sois venue chercher tes réponses, Cae-La.

Et le pire était ce doute inlassable, qui subsistait, et qui ne faisait que me perdre un peu plus dans ce brouillard opaque qui symbolisait ma mémoire.
Est-ce que toutes ces révélations ne sont pas des mensonges destinés à se servir de nous ?


Le vendeur les regarda venir avec curiosité, les sourcils froncés.
-   Les vêtements à essayer sont à retirer avant l’achat.
-   Qui te parle d’achat ? Déclama Hunter en sortant son Desert Eagle de la poche de son manteau pour le pointer sur le front de l’homme.

Ce monde… Ce que nous en voyons, tout n’est qu’illusions. Après tout, l’image que nous avons grâce à notre perception visuelle n’est qu’une donnée traitée par nos neurones et projetée dans le bon sens à l’intérieur de notre cerveau.

-   A la nôtre, Kane. Que nos actions puissent illuminer ces ténèbres qui s’apprêtent à fondre sur nous…

Mais dans ce cas là, comment discerner l’illusion de la vérité… ?

-   Ca… va… commen… cer… Maintenant.




NightDreamers
Chapitre 21 ~ Départ
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Re : NightDreamers
« Répondre #264 le: Février 17, 2010, 03:09:52 pm »
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MA FILLE *Prend Kayra dans ses bras* Tu m'as manqué <3 ! Content de te revoir !

Moi aussi, tu m'as manqué papa ^^ Et moi aussi je suis contente de te revoir =3
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Et j'adore toujours autant tes posts, avec tes petites suppositions et tout... C'est vachement utile, vraiment, mine de rien !
Aha, merci ^^

Citation
Donc le comportement de Zalosta, le nouveau venu Jack, les évènements "naturels" et le chat... Fhu fhu fhu...
Principalement le chat ! Je l'aime pas, ce minou >.<

En tout cas, quel magnifique chapitre !! Je n'ai repéré qu'une seule erreur, mais vraiment c'est pas grave du tout, parce qu'il est merveilleux ^^

Citation
Le signature d’une existence, consciente ou non.
Inutile de te dire quelle est la faute, je pense que tu as compris ^^

Mais en tout cas, j'adore ce chapitre !!
Lorsqu'au tout début, j'ai compris que c'était Saïko, j'ai souris ^^ Je l'adore, ce renard. Il est tout calme, et il est trop chou avec Myosotis !!
Mais je n'aime pas trop ce qui -je pense - va se passer. Après tout, la phrase de Myosotis veut tout dire : la Porte va bientôt s'ouvrir... Alors là... >.<

De nouveaux vêtements pour Sephyra ? C'est une bonne idée ^^ En tout cas ce passage est bien décrit ^^ J'ai trop envie de voir quand Sephy va retrouver son chéri ^^ (enfin, si j'ai bien compris l'idée Oo).
Les phrases qu'elle dit sont très poétique, j'ai trouvé ça joli ^^ Mais ça me fait un peu de peine qu'elle laisse l'alliance de côté pour le moment. >.<

Hunter et Donf... commence à me faire peur tout les deux, avec leurs sourires dangereux et leur conversation sur des sujets inconnus... Enfin presque  Grin

Mais bref, superbe chapitre !! J'adore, une fois encore =)
Bon courage pour la suite, que j'ai hâte de voir d'ailleurs. ^^
   
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #265 le: Février 17, 2010, 05:53:26 pm »
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Principalement le chat ! Je l'aime pas, ce minou >.<

Maaais è_è un truc contre les brous ?

Sinon la suite, ça fait plaisir, 'me fait penser carrément à une remise en route. Autant après l'attente de quelques semaines que le temps passé dans la fic. En somme ça coïncide bien, ça jure pas vis à vis de ce qu'il y avait avant. On peut même dire que cette coupure, c'est une bonne idée.

Donc voilà 3 groupes, Saïko et Myo, Hunter et Donf, Sephy et Zalos'. J'me demande comment ça va se dérouler. Déjà, les groupes marchent par affinités, dans un sens... Donc il risque pas spécialement d'y avoir de pépin de route entre les gens. Séparti pour un départ en effet.

*s'frotte les mains* J'ai hâte de voir la suite ! Tout le monde reprend ses marques, j'veux voir ce que ça va donner o3o
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Re : NightDreamers
« Répondre #266 le: Février 17, 2010, 09:42:40 pm »
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Citation de: Saïko
On vit lorsqu’on se sait conscient de cet état de fait, mais une fois mort, on ne peut plus se sentir vivant pour pouvoir dire ou même penser « je suis mort ». L’esprit a quitté le corps, aucun retour en arrière n’est possible.
Exactement le mode de pensée de Sephyra dans Imaginaire! Ca alors, c'est pas mon fils pour rien celui là XD

Citation de: Myosotis
-   Ils ne vont pas tarder à ouvrir la Porte.
*brandit un FMA* PLAGIAAAAAAAAAAAAAAAAAT !!! *crève dans d'atroces souffrances méritées*

Citation de: Sephy
-   Bien sûr que je suis pas plate ! J’avais jamais eu autant de problèmes sur cette partie là de mon anatomie avant de vous connaître, et en plus d’être faux c’est tout simplement stupide, comme insulte.
JUSTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICE !! A MOI LA JUSTIIIIII*PAN*


Hem. A part ça, c'était un super chap. J'ai bien hâte de retourner sur Euresias - haaan on va m'appeler par mon prénom sérieux! - et de voir la scène où Hunty vole les fringues en entier. Ah là là mon fils, j'aurais dû mieux t'éduquer.

Mais peu importe ! Félicitations pour ce remarquable travail fils, ça pue la merde parce qu'on se doute que les connards préparent un sale truc, pire que dans le chap 104 d'FMA, avec plein de nouveaux persos trop méchants trop vilains de la mort qui tue.
En bref : Continue, j'aime ND, j'adore ND, je veux la suite de ND, je loue ND. Je ne vis que dans l'attente de la suite. J'aime ND, quoi.

Bonne continuation ! Et le vol ssépabien /o\
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #267 le: Février 18, 2010, 10:22:10 am »
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Je viens de lire les deux chapitres. Donc, voyons voir ce qui va se passer maintenant que la "vie d'avant" est devenu un lointain souvenir... J'adore les passage avec Hunter et Donf, ils sont bien classe o/ ! La Porte... La Porte des Enfers, ou un truc du genre, de l'endroit d'ou machine est revenue ? Ou une autre Porte... Celle du frigo ? Nan, Zalosta l'ouvre sans arret, celle là...

D'ailleurs, en parlant de ça :

Citation
-   Je peux m’abstenir de manger quelques jours, lui répondit Zalosta en sortant un sachet du sac plastique. Ce n’est pas nécessaire à mon organisme.

C'est juste nécéssaire à sa gloutonnerie *pafpafpaf*

Et aussi :

Citation
-   T’es pas si plate que ça, pour finir, remarqua simplement Zalosta, sans moquerie.
C'est un effet à cause de la lumière *pafpafpaf*

*fuit loin, très loin...*

Sinon, pourquoi que vous appellez le chat le brou ? Je comprend pas ><''' *explose*
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Re : Re : NightDreamers
« Répondre #268 le: Février 18, 2010, 03:03:29 pm »
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Elle porta devant ses yeux la petite souris blanche qu’elle tenait par la queue et qui se débattait mollement.

Marrant, quand j'ai lu cette phrase, j'ai tout de suite vu l'ancien Avatar de Rekkua... Tu ne vas quand même pas la faire entrer dans ND ??? XD

Sinon, très bonne fin de chapitre, je n'ai pas vu de fautes. J'adore la description de la nouvelle tenue de Sephyra ! A quand le dessin ? (En un mot, parce qu'en deux on sait qu'il n'y en a pas... *SCHBAFFFFFF*

See you mon loulou <3
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #269 le: Février 19, 2010, 06:33:22 pm »
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Finalement j’ai quand même réussi à faire un petit com avant de repartir.  Ce chapitre me déçoit dans le sens qu’il n’apporte pas énormément de réponses mais beaucoup de questions. M’enfin je vois pas pourquoi je m’étonne. ^^ C’est toujours comme ca avec toi. Il n’y a pas grand-chose à dire, à part que t’as grandement internet à ne pas nous faire poiroter aussi longtemps pour le prochain chapitre.

Dans la première partie le bâtiment qui se casse la gueule juste après que Hunter ai récupéré ses photos ca fait un peu cliché mais c’est pas si choquant. J’aime le chat. ._. Je sais pas si il est important mais je l’aime ce chat.  Mon moment préféré reste l’apparition de Jack. Ce personnage qui sombre dans une folie vengeresse me plait beaucoup. Il semble se couper de tout pour atteindre son objectif. Dans la seconde partie, j’ai particulièrement apprécié le passage où Sephy se confectionne son costume. Il est très bien décrit et marque comme un tournant dans le personnage symbolisé par ce changement vestimentaire. Et cette porte. XD tu lis trop de FMA Donf. ^^
La preview : Hum…  >_<   Dépêche toi !!
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