[...] la façon dont se régénère l’ennemi de Saïko (comme Greed, le plus classe de tous les homoculus o/) et aussi le fait qu’il soit invincible de la même manière (je veux pas spoiler pour ceux qui connaissant FMA mais... remplacez juste les ombres avec une des milliers d’âme humaine capturés par la pierre philosophale et vous avec l’invincibilité d’un Homoculus ! ^^).
Le truc des ombres + la régénération : prends-moi-pas-pour-une-conne-cette-fois :t'as encore plagié FMA ( même Seigneur Saïko le dit )! On croirait voir Selim, tout craché, dans le tome 21 !
... C'est incroyable, ça. Faut sortir un peu de vos lectures basiques, faut voir des choses autres que les séries archi-connues, un peu. Lâchez vos FMA, D.Gray-Man, Code Geass et autre Naruto, quoi ._.
Bon, bon... Vous avez tout faux, et ça m'emmerde un peu mais je me dois de justifier. Parce que c'est vrai que FMA je m'en inspire pour quelques clins d'oeil ("Nous serons toujours dans ton ombre" ha ha *SBAF*), mais là ça devient gros quand même. Et la fille qui va apparaître vous allez me sortir que c'est May Chang peut-être ? XD
Bon... Je sors mes inspirations pour cette fois, mais j'espère que ce sera la dernière. La prochaine fois je vous laisse patauger è_é
Par contre je tiens à ce que vous cliquiez sur le lien une fois la fin du chapitre lu. Sinon vous allez vous embrouiller plus qu'autre chose.
Hormis vos références foireuses, merci ! \o/ *On l'entraîne dans les toilettes pour le défoncer librement et le laisser en sang sur la cuvette*
Ca me fait quand même plaisir de vous retrouver, même avec votre culture limitée x)
Je vous laisse donc avec cette fin de chapitre 5, qui clôt les combats... Pas pour longtemps ? Au fait Sephy, c'était bien tes vacances ? il paraît que MÊME en Normandie ya des insolations. C'est fort. Très fort.
* Blackdoom fuit
Et merci encore, Kayra, ravi que ça te plaise ^o^
Allez, la suite. Je parle trop.
L’homme en noir se retourna lentement pour faire face à l’inconnue.
- Je n’ai pas la chance de te connaître. Qui es-tu ?
- Je suis humaine.
Le type siffla entre ses dents d’un air méprisable, le ton remplit d’orgueil et d’arrogance.
- Une simple humaine qui ose m’affronter, moi ?
Il retrouva soudainement son sérieux. Sa voix prit une teinte complètement différente. C’était au-delà de la simple colère. Une rage profonde et sournoise s’empara de chacun des mots qu’il prononça.
- Quel affront… Tu vas périr sans avoir le temps de comprendre ce qui t’arrive, pauvre inconsciente !
Saïko suivait l’altercation sans comprendre ce qu’il se passait réellement. Qui était cette fille ? Par où était-elle venue ? Et surtout, le renard se posait de sérieuses questions quant à l’équilibre mental qui poussait ainsi la jeune femme à provoquer un être immortel. Avait-elle suivi le combat depuis le début, au moins ?
L’homme leva son bras gauche perpendiculairement à son corps. Son long manteau de cuir suivit le mouvement, comme si de l’intérieur du vêtement quelque chose se mouvait pour sortir. Et en effet. Un immense alligator ténébreux, beaucoup plus gros que la moyenne, sortit bientôt du manteau, faisant face à la jeune femme. Celle-ci, Saïko en était quasiment certain, gardait les yeux fermés depuis qu’elle était arrivée.
D’un geste emplit d’une grâce féminine, elle prit le couteau qu’elle gardait coincé entre sa ceinture et son kimono. Elle fit coulisser le petit fourreau qui l’entravait et jeta celui-ci sur le coté. Puis elle leva le couteau, dont le pommeau était incrusté de trois signes incompréhensibles et dont la lame semblait redoutablement effilée, pointe vers le sol, en posture de combat.
Lorsque l’énorme alligator claqua de la mâchoire, elle ouvrit les yeux. Ses iris violets aux étranges reflets bleus et noirs analysèrent attentivement le corps de l’animal. Lorsque celui-ci passa à l’attaque, elle se jeta sur lui, lame en avant, sans crainte. Ce qu’il se passa alors fut incompréhensible, autant pour Saïko que pour son ennemi, qui restèrent de marbre face au spectacle. La jeune femme, en une demi-seconde, était passée derrière l’alligator, qui lui restait immobile, gueule ouverte. Elle gardait le couteau levé devant elle, comme si elle n’avait pas bougé. L’ombre derrière elle fut soudain prise de tremblements, puis se contorsionna sur elle-même avant de disparaître.
L’homme au manteau de cuir regardait attentivement la jeune femme, qui abaissait son couteau et le fixait elle aussi.
- Impossible, tu as les… Impossible !
- Bon. Autant en terminer.
Elle se jeta sur son adversaire, le couteau à nouveau levé, pointe vers le sol. Deux canidés surgirent du manteau pour se ruer sur elle, aboyant férocement. L’un sauta pour tenter de l’accrocher à la tête. La jeune femme plia les jambes et fit jouer sa lame dans les airs, coupant en deux coups l’ombre qui s’éparpillait déjà dans l’obscurité. Le deuxième canidé se prit le couteau juste en-dessous du museau, alors qu’il s’apprêtait à suivre le même chemin que son acolyte. La situation sembla figer un moment, comme le couteau qui resta enfoncé de toute sa lame dans le cou de l’animal, jusqu’à ce que l’ombre se disloquât dans le vide. La jeune femme, balançant son arme de la main gauche à la main droite, reprit sa course si rapidement que l’homme au manteau ne put rien faire. Elle sauta, et la lame traversa le bras droit comme du beurre, avant qu’elle ne se réceptionne accroupie juste derrière.
L’homme regarda son bras coupé au niveau de l’épaule.
- Pourquoi je n’arrive pas à le régénérer ? Pourquoi ?!
- Ca ne sert à rien… Je n’ai pas détruit ce que tu pouvais reconstruire. J’ai détruit ton bras lui-même. Ca, rien ni personne ne te le fera revenir.
- Mensonge ! S’écria l’homme en se tournant vers la femme, le visage déformé par la haine. Je suis immortel !
- L’immortalité… Susurra la jeune femme qui se releva lentement, puis se tourna pour faire à nouveau face. Qu’est-ce que c’est, l’immortalité ?
L’homme trembla de rage. La respiration saccadée, il regardait son bras sans vouloir y croire.
- Un tel pouvoir… Je n’aurai jamais cru te rencontrer maintenant…
- Le plaisir est partagé, répliqua la femme du tac au tac.
Son ennemi la fixa d’un regard meurtrier.
- TUEZ-LA ! Hurla-t-il de toutes ses forces en s’adressant à la meute d’animaux qui n’avait pas bougé depuis le début de l’action.
Tous les animaux se ruèrent d’un même mouvement sur la jeune femme. Ils passèrent à côté de Saïko sans même s’en intéresser. Celui-ci esquiva du mieux qu’il pût les terribles pattes de certaines des ombres qui se montraient massives. Ils se jetèrent sur la femme qui ne fit rien pour se défendre. Une énorme meute fut bientôt là où elle se dressait encore il y avait quelques secondes. Elle était là, au milieu de toutes ces ombres. Mais dans quel état… ? Ceux qui étaient en arrière et qui étaient assez agiles sautèrent sur le dos des autres animaux pour avoir leur part. Les corbeaux et autres oiseaux voraces et redoutables plongèrent en piqué au milieu de cette ronde macabre.
L’homme éclata d’un rire sauvage. Saïko regardait le spectacle, se demandant ce qu’il devait faire. Fuir… ? C’était l’occasion ou jamais. Mais cette femme… Il avait mauvaise conscience. Mais il ne pouvait plus rien pour elle.
C’est alors que des cris rauques et sauvages emplirent le magasin abandonné. Un étrange halo sembla sortir du milieu de la meute. Bientôt le cercle s’élargit. Les animaux reculaient. En son centre, la jeune femme tournait sur elle-même dans une danse à la chorégraphie meurtrière : elle balançait sa lame dans les ombres à un rythme effréné, ne laissant le temps à aucun d’eux de planter ses crocs dans sa chair. Un rat, se glissant entre les pattes de ses acolytes, s’accrocha à la jambe de la femme. Alors qu’il s’apprêtait à planter ses redoutables dents, il fut envoyé en l’air d’un geste impulsif pour ne jamais retomber. Son ombre s’évapora dans le vide. C’était cela, la provenance de ce halo qui augmentait au rythme des coups de couteau : toutes ces ombres qui s'évaporaient. Bientôt, les derniers animaux de la meute se ruèrent ensemble sur la femme, qui les accrédita de nombreux coups de lame projetés à une vélocité effrénée. Le halo se dissipa lentement, révélant en son centre une jeune femme essoufflée mais bien vivante. Soufflant un bon coup, elle fixa de nouveau l’homme au manteau.
Les points sont la mort, les lignes sont ses traces… Elle fit tourner son couteau dans sa main.
L’homme, lui, la regardait, la mine déconfite. La bouche ouverte, il ne parvenait pas à en sortir quelque chose. Droit, immobile, il contemplait la seule qui pouvait le tuer. La seule et l’unique. Et il avait fallu qu’elle arrive ce jour-là. Tremblant de rage plus que de peur, il se mit de nouveau à hurler en invectivant la jeune femme.
- Impossible ! Impossible ! Tu ne pas me tuer, je suis immortel !! TU NE PEUX PAS ME T…
Il fut coupé net dans sa phrase. La lame qui s’était enfoncée dans son thorax lui déchira les entrailles. La situation sembla figée quelques instants. Saïko ne savait quoi faire, quoi penser. Il restait à regarder cet étrange spectacle, accroupi sur le sol. Sa stupeur était telle qu’il ne sentait même plus ses nausées.
La jeune femme tenait le pommeau de ses deux mains, gardant profondément enfoncé la lame dans le corps de son ennemi. Elle était un peu moins grande que lui. Elle entendit son souffle se saccader.
- Comment…
- Ton immortalité a ses limites. Mon pouvoir, lui, non. Immortel ou pas, tu possèdes ton propre commencement, ainsi que ta propre fin. Mes yeux arrivent à détecter la mort de toutes choses.
- J’ai surpassé la mort depuis bien longtemps… Je ne peux pas mourir…
- Tu as peut-être plus de pouvoirs que moi. Tu es peut-être immortel, éternel. Mais ce que j’anéantis à cet instant, c’est ton existence même, Micheal Roa Valdamjong. Je mets fin à cette existence.
D’un geste brusque, la jeune femme prolongea la plaie en faisant traverser sa lame sur tout le haut du corps de l’homme. Son couteau coupa la peau et les viscères comme du papier.
Partir du point, suivre la ligne…Micheal Roa Valdamjong cracha une volée de sang alors que ses yeux se fermaient pour toujours. Puis son corps disparu lentement, s’évaporant dans les airs comme ses ombres qui le constituaient.
La jeune femme contempla la fin de son ennemi, avant de tourner de l’œil. Elle tomba sur ses genoux, essoufflée et affaiblis par un tel combat. Quand elle se sentit perdre conscience, une main se posa sur épaule, l’empêchant de s’effondrer. Mais elle sentit sa lucidité glisser dans l’inconscience. Elle n’eut pas le temps de se débattre contre ce nouvel ennemi avant de sombrer…
Sephyra et Zalosta reprenaient leur souffle derrière la porte. La roussette s’adossa contre le bois, totalement épuisée.
- Il nous lâche pas ! Dit-elle entre deux souffles.
Zalosta, les mains posées sur ses hanches, acquiesça d’un mouvement de tête. Au plus profond d’elle-même, elle se détestait. Elle n’y arrivait pas. Que se passait-il ? Son pouvoir était inefficace sur ce nouvel ennemi. Il était bien trop rapide… Quant à la glace qu’elle formait, il avait tôt fait de la briser en glaçons avec son énorme faux. Cette arme n’était pas naturelle. Lui non plus. Voilà ce qu’avait fini par se dire Zalosta, au comble d’elle-même. Car au fond, elle non plus n’était pas un modèle de normalité…
- Que faîtes-vous ici ? Sortez de chez moi !
Zalosta et Sephyra regardèrent la vieille dame, étonnées et surtout apeurées. La propriétaire des lieux les fixa toutes les deux d’un regard sévère.
- Zalosta, si on bouge pas d’ici tout de suite elle va se faire… !
La roussette n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La porte contre laquelle elle était encore adossée vira de ses gonds. Sephyra fut projetée à terre, sous la porte qui la recouvrit à moitié. Zalosta regarda avec crainte le renard se présenter sur le pas de l’entrée.
- Oups, j’ai oublié de frapper.
Les gouttes de pluie qui tombaient encore dehors passèrent à côté de Neal et se regroupèrent en face de lui.
- Nan, pas encore… Se lamenta-t-il en souriant.
Il balança sa faux dans la nappe d’eau et avança de quelques pas, alors que les gouttes s’étaient déjà éparpillées sur le sol.
Zalosta n’y arrivait pas. Là où elle se trouvait, aucune trace d’humidité. Faire venir l’eau de dehors prenait trop de temps contre la vélocité de son ennemi. De rage, elle agrippa le haut de la porte et la balança sur Neal, avant de prendre Sephyra qui était restée écroulée sous le bois. Alors qu’elle la traînait en arrière par les épaules, la porte se scinda en morceaux. Un rire abominable résonna dans toute la maisonnée.
- Mais qu’est-ce qui se passe ici, enfin ? Qui êtes-vous ?! S’écria la vieille dame, qui était restée en retrait.
Neal la regarda étrangement, soudain immobile, les yeux ronds et la bouche ouverte. Un éclair de folie passa dans ses yeux, et ses lèvres s’étirèrent dans un sourire diabolique, découvrant ses canines acérées.
Zalosta pendant ce temps traîna Sephyra, restée inconsciente, dans un petit salon jouxtant l’entrée. Soufflant rapidement, elle fixa la vitre qui frémissait sous la violence de la pluie. Le carreau se givra soudain, puis s’effrita avant d’exploser. Zalosta dégagea du pied les quelques bouts qui étaient restés collé au cadre, puis prit Sephyra dans ses bras et sauta tant bien que mal à travers la fenêtre dégagée. Elle roula sur le trottoir mouillé, grimaçant sous l’impact du bitume qui la lancina à l’épaule gauche. Ne perdant pas une seconde, elle se redressa tant bien que mal et posa la tête de la roussette sur ses hanches. Les gouttes qui s’écrasaient sur son visage lui donnaient un air cadavérique. La hérissonne écarta quelques mèches de ses cheveux violets et ne put s’empêcher de la trouver mignonne. On la croyait profondément endormie.
- Sephyra… Sephyra, réveille-toi… Lui murmura-t-elle avec un sourire chagriné.
La roussette bougea bientôt. Les traits de son visage se durcirent sous la pluie, et elle se redressa, une main sur la tête.
- Quel mal de crâne… Que s’est-il passé ? Murmura-t-elle, affaiblie.
- Tu t’es évanouie.
La hérissonne aida son amie à se relever. Elle chancelait encore.
- On est sauvées ? On a réussis à le semer ? Demanda abruptement la roussette, sans arriver à se souvenir précisément de qui ou de quoi elle voulait parler.
A ce moment, quelque chose atterrit juste devant elles dans un bruit flasque. Le corps de la vieille dame leur était de dos, mais le sang qui ne tarda pas à se diluer sous la pluie ne permettait aucun doute. Sephyra s’approcha lentement du corps, la main sur la bouche, effrayée. Zalosta restait de marbre.
- Tuer, tuer, tuer TUER ! S’écria Neal en sortant de la maison, la fourrure tâchée de sang, le regard empreint d’une folie sans nom.
Ses lèvres, étirées d’un sourire carnassier, dévoilaient ses canines dont le sang gouttait encore. Ses griffes, que le même rouge sombre recouvrait, tenaient fermement la faux qui elle restait vierge de toute trace. Le renard se lécha les pattes avec un frisson de plaisir. La pluie se calmait lentement. Aux fenêtres des maisons, quelques intéressés suivaient la scène avec étonnement, se demandant ce qu’il se passait.
- Mais je peux pas, j’ai pas le droit… Je peux pas… Se lamenta soudain Neal avec un ton pitoyable, en descendant les marches du perron.
Sephyra et Zalosta, les sens en alertes, attendaient l’attaque. Se sentant toutes les deux épuisée par la course-poursuite, elles savaient qu’elles auraient du mal à s’en tirer. Et regagner la bâtisse, leur maison, était trop dangereux si leur ennemi parvenait à s’enfuir avec leur position comme info. A leur grand étonnement, Neal se posta simplement devant le corps de la vieille dame, la faux dans une main, et ne semblait plus animé par ses désirs meurtriers.
- Je peux pas vous tuer, on m’a interdit de le faire…
Les traits de son museau prouvaient sa grande tristesse. Sephyra ne savait que penser. Zalosta restait à l’affut du moindre geste suspect.
- Je devais juste vous passer l’info… Juste ça… Pourquoi, pourquoi ? Pourquoi ne pas tuer, ne pas déchiqueter… C’est tellement difficile de résister…
Le renard se passa une main sur le visage. Tout avait l’air d’une sombre comédie glauque à souhait.
- Et… Quelle info ? Demanda Sephyra après une courte hésitation.
Neal, le visage sur le museau, écarta ses doigts, figeant son œil gauche dans le regard de Sephyra. Celle-ci fut pétrifiée par le désir de meurtre sauvage qui y résidait. Cependant, le renard se retourna bientôt, et, commençant à partir, laissa simplement ces quelques mots se diluer sous la pluie, plongeant les deux hybrides dans une grande perplexité :
- Vous êtes invités par ma Maîtresse, dans deux jours, à dix-neuf heures, au manoir de Bellegrand… Elle organise une réception. Elle espère que vous ne manquerez pas à cette invitation. Elle souhaite de tout cœur faire votre connaissance…
La silhouette du meurtrier s’évanouit bientôt, avalée par la pluie. Zalosta et Sephyra restèrent figées plusieurs minutes. Quand quelques badauds s’avancèrent dans leur direction, la hérissonne prit la roussette par le bras.
- On ne doit pas rester ici… Rentrons.
Elles partirent dans la direction opposée à Neal. Leur manoir à elles n’étaient pas très loin, à quelques rues d’ici. L’information que leur avait laissé le renard les avait plongé dans un long mutisme, mais elles n’en demeuraient pas moins curieuses.