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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #60 le: Août 08, 2009, 02:39:27 am »
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Wouha ! Quel chapitre ! De l’action et surtout beaucoup de suspense : un cocktail qui fonctionne, évidement !

Une fois de plus, je reste impressionné par la qualité de l’écriture, même si elle est un peu gâchée quelque fois pas des petites répétitions.   
Le combat Zalosta/Sephyra VS Neal est super ! On voit bien la supériorité masculine pour l’instant ! *Se fait gifler pas le public féminin* La façon dont tu décris les scènes de baston est génial, les actions sont bien détaillés, les sensations aussi ! Je l’ai déjà dis mais on se croirait devant un Anime !
Le combat Saïko VS … (je suis pas sûr alors pour pas passer pour un idiot, je ne préfère rien dire… c’est Loth c’est ça ? ^^") est tout aussi génial ! (Même si Saïko à l’air de plus s’en prendre que les autres ! è_é)
Mais qui est cette femme qui vient sauver mon goupil ?!... Elle vient pour le sauver n’est-ce pas (je vais commencer à devenir parano moi ! XD) ? En tout cas, on s’y croit dès qu’on lit. Par contre, je dénote une référence à FMA (même si je te l’ai déjà dis ^^), ne serait-ce que la façon dont se régénère l’ennemi de Saïko (comme Greed, le plus classe de tous les homoculus o/) et aussi le fait qu’il soit invincible de la même manière (je veux pas spoiler pour ceux qui connaissant FMA mais... remplacez juste les ombres avec une des milliers d’âme humaine capturés par la pierre philosophale et vous avec l’invincibilité d’un Homoculus ! ^^). Mais bon, je vais pas crier au scandale juste pour ça.

Bon et bien Bro, je te souhait encore bonne chance pour la suite ! C’est vraiment accrocheur toute cette histoire ! Et puis j’ai envie de voir ce qui se passe avec Arthur et Millie. Ils foutent vraiment les chocottes ces mouflets ! Que la lumière soit faite sur tous ces événements bizarres !

Aller, à la prochaine Donf ! 
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #61 le: Août 08, 2009, 04:55:05 pm »
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*Sephyra s'avanca lentement sur le topic du cuistot réputé dans le quartier, le vénérable Donf, qui avait depuis deux semaines pondu plusieurs magnifiques chapitres dans lesquels elle s'était égarée dès les premières lignes. Comme d'hab.*

Très cher, je suis tellement heureuse d'avoir pu dévorer un peu de votre fic à mon retour de Normandie! Perdue dans la cambrousse, je pensais à votre fic et à tout ce que vous alliez m'y faire subir...

*frappe une énième fois Donf pour l'avoir encore vannée dans son histoire*

Malotru! Pour tout vous dire, j'ai hâte que le scénario s'assombrisse, comme ça les vannes se calmeront un peu (j'espère) !
Bien bien. Sinon, je vous félicite pour votre entrée au Best of. Vous le méritez amplement, si je peux me permettre!

Ah, et au fait... Le truc des ombres + la régénération : prends-moi-pas-pour-une-conne-cette-fois :t'as encore plagié FMA ( même Seigneur Saïko le dit )! On croirait voir Selim, tout craché, dans le tome 21 !
Au fait... j'ai hâte que le 22 sorte. Je materai des South Park et mangerai du riz au lait en attendant. *PAF*

Bravo à vous très cher ! Bonne continuation, bon courage, encore félicitations pour ces milles et une merveilles que vous rassemblez sur ce superbe topic !

PSaÏko : Rends-moi mon fils, foutu goupil! è_é *PAF* (voir mon topic de fan arts pour comprendre mais attention : j'ai jamais dit que ça en valait la peine)
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #62 le: Août 11, 2009, 12:24:52 pm »
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Citation de: Frangin
[...] la façon dont se régénère l’ennemi de Saïko (comme Greed, le plus classe de tous les homoculus o/) et aussi le fait qu’il soit invincible de la même manière (je veux pas spoiler pour ceux qui connaissant FMA mais... remplacez juste les ombres avec une des milliers d’âme humaine capturés par la pierre philosophale et vous avec l’invincibilité d’un Homoculus ! ^^).

Citation de: La Rousse
Le truc des ombres + la régénération : prends-moi-pas-pour-une-conne-cette-fois :t'as encore plagié FMA ( même Seigneur Saïko le dit )! On croirait voir Selim, tout craché, dans le tome 21 !

... C'est incroyable, ça. Faut sortir un peu de vos lectures basiques, faut voir des choses autres que les séries archi-connues, un peu. Lâchez vos FMA, D.Gray-Man, Code Geass et autre Naruto, quoi ._.
Bon, bon... Vous avez tout faux, et ça m'emmerde un peu mais je me dois de justifier. Parce que c'est vrai que FMA je m'en inspire pour quelques clins d'oeil ("Nous serons toujours dans ton ombre" ha ha *SBAF*), mais là ça devient gros quand même. Et la fille qui va apparaître vous allez me sortir que c'est May Chang peut-être ? XD
Bon... Je sors mes inspirations pour cette fois, mais j'espère que ce sera la dernière. La prochaine fois je vous laisse patauger è_é
Par contre je tiens à ce que vous cliquiez sur le lien une fois la fin du chapitre lu. Sinon vous allez vous embrouiller plus qu'autre chose.

Hormis vos références foireuses, merci ! \o/ *On l'entraîne dans les toilettes pour le défoncer librement et le laisser en sang sur la cuvette*
Ca me fait quand même plaisir de vous retrouver, même avec votre culture limitée x)
Je vous laisse donc avec cette fin de chapitre 5, qui clôt les combats... Pas pour longtemps ? Au fait Sephy, c'était bien tes vacances ? il paraît que MÊME en Normandie ya des insolations. C'est fort. Très fort.
* Blackdoom fuit
Et merci encore, Kayra, ravi que ça te plaise ^o^
Allez, la suite. Je parle trop.



L’homme en noir se retourna lentement pour faire face à l’inconnue.
-   Je n’ai pas la chance de te connaître. Qui es-tu ?
-   Je suis humaine.
Le type siffla entre ses dents d’un air méprisable, le ton remplit d’orgueil et d’arrogance.
-   Une simple humaine qui ose m’affronter, moi ?
Il retrouva soudainement son sérieux. Sa voix prit une teinte complètement différente. C’était au-delà de la simple colère. Une rage profonde et sournoise s’empara de chacun des mots qu’il prononça.
-   Quel affront… Tu vas périr sans avoir le temps de comprendre ce qui t’arrive, pauvre inconsciente !
Saïko suivait l’altercation sans comprendre ce qu’il se passait réellement. Qui était cette fille ? Par où était-elle venue ? Et surtout, le renard se posait de sérieuses questions quant à l’équilibre mental qui poussait ainsi la jeune femme à provoquer un être immortel. Avait-elle suivi le combat depuis le début, au moins ?
L’homme leva son bras gauche perpendiculairement à son corps. Son long manteau de cuir suivit le mouvement, comme si de l’intérieur du vêtement quelque chose se mouvait pour sortir. Et en effet. Un immense alligator ténébreux, beaucoup plus gros que la moyenne, sortit bientôt du manteau, faisant face à la jeune femme. Celle-ci, Saïko en était quasiment certain, gardait les yeux fermés depuis qu’elle était arrivée.
D’un geste emplit d’une grâce féminine, elle prit le couteau qu’elle gardait coincé entre sa ceinture et son kimono. Elle fit coulisser le petit fourreau qui l’entravait et jeta celui-ci sur le coté. Puis elle leva le couteau, dont le pommeau était incrusté de trois signes incompréhensibles et dont la lame semblait redoutablement effilée, pointe vers le sol, en posture de combat.
Lorsque l’énorme alligator claqua de la mâchoire, elle ouvrit les yeux. Ses iris violets aux étranges reflets bleus et noirs analysèrent attentivement le corps de l’animal. Lorsque celui-ci passa à l’attaque, elle se jeta sur lui, lame en avant, sans crainte. Ce qu’il se passa alors fut incompréhensible, autant pour Saïko que pour son ennemi, qui restèrent de marbre face au spectacle. La jeune femme, en une demi-seconde, était passée derrière l’alligator, qui lui restait immobile, gueule ouverte. Elle gardait le couteau levé devant elle, comme si elle n’avait pas bougé. L’ombre derrière elle fut soudain prise de tremblements, puis se contorsionna sur elle-même avant de disparaître.
L’homme au manteau de cuir regardait attentivement la jeune femme, qui abaissait son couteau et le fixait elle aussi.
-   Impossible, tu as les… Impossible !
-   Bon. Autant en terminer.
Elle se jeta sur son adversaire, le couteau à nouveau levé, pointe vers le sol. Deux canidés surgirent du manteau pour se ruer sur elle, aboyant  férocement. L’un sauta pour tenter de l’accrocher à la tête. La jeune femme plia les jambes et fit jouer sa lame dans les airs, coupant en deux coups l’ombre qui s’éparpillait déjà dans l’obscurité. Le deuxième canidé se prit le couteau juste en-dessous du museau, alors qu’il s’apprêtait à suivre le même chemin que son acolyte. La situation sembla figer un moment, comme le couteau qui resta enfoncé de toute sa lame dans le cou de l’animal, jusqu’à ce que l’ombre se disloquât dans le vide. La jeune femme, balançant son arme de la main gauche à la main droite, reprit sa course si rapidement que l’homme au manteau ne put rien faire. Elle sauta, et la lame traversa le bras droit comme du beurre, avant qu’elle ne se réceptionne accroupie juste derrière.
L’homme regarda son bras coupé au niveau de l’épaule.
-   Pourquoi je n’arrive pas à le régénérer ? Pourquoi ?!
-   Ca ne sert à rien… Je n’ai pas détruit ce que tu pouvais reconstruire. J’ai détruit ton bras lui-même. Ca, rien ni personne ne te le fera revenir.
-   Mensonge ! S’écria l’homme en se tournant vers la femme, le visage déformé par la haine. Je suis immortel !
-   L’immortalité… Susurra la jeune femme qui se releva lentement, puis se tourna pour faire à nouveau face. Qu’est-ce que c’est, l’immortalité ?
L’homme trembla de rage. La respiration saccadée, il regardait son bras sans vouloir y croire.
-   Un tel pouvoir… Je n’aurai jamais cru te rencontrer maintenant…
-   Le plaisir est partagé, répliqua la femme du tac au tac.
Son ennemi la fixa d’un regard meurtrier.
-   TUEZ-LA ! Hurla-t-il de toutes ses forces en s’adressant à la meute d’animaux qui n’avait pas bougé depuis le début de l’action.
Tous les animaux se ruèrent d’un même mouvement sur la jeune femme. Ils passèrent à côté de Saïko sans même s’en intéresser. Celui-ci esquiva du mieux qu’il pût les terribles pattes de certaines des ombres qui se montraient massives. Ils se jetèrent sur la femme qui ne fit rien pour se défendre. Une énorme meute fut bientôt là où elle se dressait encore il y avait quelques secondes. Elle était là, au milieu de toutes ces ombres. Mais dans quel état… ? Ceux qui étaient en arrière et qui étaient assez agiles sautèrent sur le dos des autres animaux pour avoir leur part. Les corbeaux et autres oiseaux voraces et redoutables plongèrent en piqué au milieu de cette ronde macabre.
L’homme éclata d’un rire sauvage. Saïko regardait le spectacle, se demandant ce qu’il devait faire. Fuir… ? C’était l’occasion ou jamais. Mais cette femme… Il avait mauvaise conscience. Mais il ne pouvait plus rien pour elle.
C’est alors que des cris rauques et sauvages emplirent le magasin abandonné. Un étrange halo sembla sortir du milieu de la meute. Bientôt le cercle s’élargit. Les animaux reculaient. En son centre, la jeune femme tournait sur elle-même dans une danse à la chorégraphie meurtrière : elle balançait sa lame dans les ombres à un rythme effréné, ne laissant le temps à aucun d’eux de planter ses crocs dans sa chair. Un rat, se glissant entre les pattes de ses acolytes, s’accrocha à la jambe de la femme. Alors qu’il s’apprêtait à planter ses redoutables dents, il fut envoyé en l’air d’un geste impulsif pour ne jamais retomber. Son ombre s’évapora dans le vide. C’était cela, la provenance de ce halo qui augmentait au rythme des coups de couteau : toutes ces ombres qui s'évaporaient. Bientôt, les derniers animaux de la meute se ruèrent ensemble sur la femme, qui les accrédita de nombreux coups de lame projetés à une vélocité effrénée. Le halo se dissipa lentement, révélant en son centre une jeune femme essoufflée mais bien vivante. Soufflant un bon coup, elle fixa de nouveau l’homme au manteau. Les points sont la mort, les lignes sont ses traces… Elle fit tourner son couteau dans sa main.
L’homme, lui, la regardait, la mine déconfite. La bouche ouverte, il ne parvenait pas à en sortir quelque chose. Droit, immobile, il contemplait la seule qui pouvait le tuer. La seule et l’unique. Et il avait fallu qu’elle arrive ce jour-là. Tremblant de rage plus que de peur, il se mit de nouveau à hurler en invectivant la jeune femme.
-   Impossible ! Impossible ! Tu ne pas me tuer, je suis immortel !! TU NE PEUX PAS ME T…
Il fut coupé net dans sa phrase. La lame qui s’était enfoncée dans son thorax lui déchira les entrailles. La situation sembla figée quelques instants. Saïko ne savait quoi faire, quoi penser. Il restait à regarder cet étrange spectacle, accroupi sur le sol. Sa stupeur était telle qu’il ne sentait même plus ses nausées.
La jeune femme tenait le pommeau de ses deux mains, gardant profondément enfoncé la lame dans le corps de son ennemi. Elle était un peu moins grande que lui. Elle entendit son souffle se saccader.
-   Comment…
-   Ton immortalité a ses limites. Mon pouvoir, lui, non. Immortel ou pas, tu possèdes ton propre commencement, ainsi que ta propre fin. Mes yeux arrivent à détecter la mort de toutes choses.
-   J’ai surpassé la mort depuis bien longtemps… Je ne peux pas mourir…
-   Tu as peut-être plus de pouvoirs que moi. Tu es peut-être immortel, éternel. Mais ce que j’anéantis à cet instant, c’est ton existence même, Micheal Roa Valdamjong. Je mets fin à cette existence.
D’un geste brusque, la jeune femme prolongea la plaie en faisant traverser sa lame sur tout le haut du corps de l’homme. Son couteau coupa la peau et les viscères comme du papier.
Partir du point, suivre la ligne…
Micheal Roa Valdamjong cracha une volée de sang alors que ses yeux se fermaient pour toujours. Puis son corps disparu lentement, s’évaporant dans les airs comme ses ombres qui le constituaient.
La jeune femme contempla la fin de son ennemi, avant de tourner de l’œil. Elle tomba sur ses genoux, essoufflée et affaiblis par un tel combat. Quand elle se sentit perdre conscience, une main se posa sur épaule, l’empêchant de s’effondrer. Mais elle sentit sa lucidité glisser dans l’inconscience. Elle n’eut pas le temps de se débattre contre ce nouvel ennemi avant de sombrer…


Sephyra et Zalosta reprenaient leur souffle derrière la porte. La roussette s’adossa contre le bois, totalement épuisée.
-   Il nous lâche pas ! Dit-elle entre deux souffles.
Zalosta, les mains posées sur ses hanches, acquiesça d’un mouvement de tête. Au plus profond d’elle-même, elle se détestait. Elle n’y arrivait pas. Que se passait-il ? Son pouvoir était inefficace sur ce nouvel ennemi. Il était bien trop rapide… Quant à la glace qu’elle formait, il avait tôt fait de la briser en glaçons avec son énorme faux. Cette arme n’était pas naturelle. Lui non plus. Voilà ce qu’avait fini par se dire Zalosta, au comble d’elle-même. Car au fond, elle non plus n’était pas un modèle de normalité…
-   Que faîtes-vous ici ? Sortez de chez moi !
Zalosta et Sephyra regardèrent la vieille dame, étonnées et surtout apeurées. La propriétaire des lieux les fixa toutes les deux d’un regard sévère.
-   Zalosta, si on bouge pas d’ici tout de suite elle va se faire… !
La roussette n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La porte contre laquelle elle était encore adossée vira de ses gonds. Sephyra fut projetée à terre, sous la porte qui la recouvrit à moitié. Zalosta regarda avec crainte le renard se présenter sur le pas de l’entrée.
-   Oups, j’ai oublié de frapper.
Les gouttes de pluie qui tombaient encore dehors passèrent à côté de Neal et se regroupèrent en face de lui.
-   Nan, pas encore… Se lamenta-t-il en souriant.
Il balança sa faux dans la nappe d’eau et avança de quelques pas, alors que les gouttes s’étaient déjà éparpillées sur le sol.
Zalosta n’y arrivait pas. Là où elle se trouvait, aucune trace d’humidité. Faire venir l’eau de dehors prenait trop de temps contre la vélocité de son ennemi. De rage, elle agrippa le haut de la porte et la balança sur Neal, avant de prendre Sephyra qui était restée écroulée sous le bois. Alors qu’elle la traînait en arrière par les épaules, la porte se scinda en morceaux. Un rire abominable résonna dans toute la maisonnée.
-   Mais qu’est-ce qui se passe ici, enfin ? Qui êtes-vous ?! S’écria la vieille dame, qui était restée en retrait.
Neal la regarda étrangement, soudain immobile, les yeux ronds et la bouche ouverte. Un éclair de folie passa dans ses yeux, et ses lèvres s’étirèrent dans un sourire diabolique, découvrant ses canines acérées.
Zalosta pendant ce temps traîna Sephyra, restée inconsciente, dans un petit salon jouxtant l’entrée. Soufflant rapidement, elle fixa la vitre qui frémissait sous la violence de la pluie. Le carreau se givra soudain, puis s’effrita avant d’exploser. Zalosta dégagea du pied les quelques bouts qui étaient restés collé au cadre, puis prit Sephyra dans ses bras et sauta tant bien que mal à travers la fenêtre dégagée. Elle roula sur le trottoir mouillé, grimaçant sous l’impact du bitume qui la lancina à l’épaule gauche. Ne perdant pas une seconde, elle se redressa tant bien que mal et posa la tête de la roussette sur ses hanches. Les gouttes qui s’écrasaient sur son visage lui donnaient un air cadavérique. La hérissonne écarta quelques mèches de ses cheveux violets et ne put s’empêcher de la trouver mignonne. On la croyait profondément endormie.
-   Sephyra… Sephyra, réveille-toi… Lui murmura-t-elle avec un sourire chagriné.
La roussette bougea bientôt. Les traits de son visage se durcirent sous la pluie, et elle se redressa, une main sur la tête.
-   Quel mal de crâne… Que s’est-il passé ? Murmura-t-elle, affaiblie.
-   Tu t’es évanouie.
La hérissonne aida son amie à se relever. Elle chancelait encore.
-   On est sauvées ? On a réussis à le semer ? Demanda abruptement la roussette, sans arriver à se souvenir précisément de qui ou de quoi elle voulait parler.
A ce moment, quelque chose atterrit juste devant elles dans un bruit flasque. Le corps de la vieille dame leur était de dos, mais le sang qui ne tarda pas à se diluer sous la pluie ne permettait aucun doute. Sephyra s’approcha lentement du corps, la main sur la bouche, effrayée. Zalosta restait de marbre.
-   Tuer, tuer, tuer TUER ! S’écria Neal en sortant de la maison, la fourrure tâchée de sang, le regard empreint d’une folie sans nom.
Ses lèvres, étirées d’un sourire carnassier, dévoilaient ses canines dont le sang gouttait encore. Ses griffes, que le même rouge sombre recouvrait, tenaient fermement la faux qui elle restait vierge de toute trace. Le renard se lécha les pattes avec un frisson de plaisir. La pluie se calmait lentement. Aux fenêtres des maisons, quelques intéressés suivaient la scène avec étonnement, se demandant ce qu’il se passait.
-   Mais je peux pas, j’ai pas le droit… Je peux pas… Se lamenta soudain Neal avec un ton pitoyable, en descendant les marches du perron.
Sephyra et Zalosta, les sens en alertes, attendaient l’attaque. Se sentant toutes les deux épuisée par la course-poursuite, elles savaient qu’elles auraient du mal à s’en tirer. Et regagner la bâtisse, leur maison, était trop dangereux si leur ennemi parvenait à s’enfuir avec leur position comme info. A leur grand étonnement, Neal se posta simplement devant le corps de la vieille dame, la faux dans une main, et ne semblait plus animé par ses désirs meurtriers.
-   Je peux pas vous tuer, on m’a interdit de le faire…
Les traits de son museau prouvaient sa grande tristesse. Sephyra ne savait que penser. Zalosta restait à l’affut du moindre geste suspect.
-   Je devais juste vous passer l’info… Juste ça… Pourquoi, pourquoi ? Pourquoi ne pas tuer, ne pas déchiqueter… C’est tellement difficile de résister…
Le renard se passa une main sur le visage. Tout avait l’air d’une sombre comédie glauque à souhait.
-   Et… Quelle info ? Demanda Sephyra après une courte hésitation.
Neal, le visage sur le museau, écarta ses doigts, figeant son œil gauche dans le regard de Sephyra. Celle-ci fut pétrifiée par le désir de meurtre sauvage qui y résidait. Cependant, le renard se retourna bientôt, et, commençant à partir, laissa simplement ces quelques mots se diluer sous la pluie, plongeant les deux hybrides dans une grande perplexité :
-   Vous êtes invités par ma Maîtresse, dans deux jours, à dix-neuf heures, au manoir de Bellegrand… Elle organise une réception. Elle espère que vous ne manquerez pas à cette invitation. Elle souhaite de tout cœur faire votre connaissance…
La silhouette du meurtrier s’évanouit bientôt, avalée par la pluie. Zalosta et Sephyra restèrent figées plusieurs minutes. Quand quelques badauds s’avancèrent dans leur direction, la hérissonne prit la roussette par le bras.
-   On ne doit pas rester ici… Rentrons.
Elles partirent dans la direction opposée à Neal. Leur manoir à elles n’étaient pas très loin, à quelques rues d’ici. L’information que leur avait laissé le renard les avait plongé dans un long mutisme, mais elles n’en demeuraient pas moins curieuses.
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
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Re : NightDreamers
« Répondre #63 le: Août 11, 2009, 12:34:32 pm »
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Le truc tient même pas en un post ! Donc doublette. C'est bien la première fois, tiens.


Un jeune homme arriva au coin de la rue, deux sacs lourdement chargés au bout de chaque main. Quand il vit l’attroupement près de chez lui, il accéléra le pas. Lorsqu’il arriva assez près pour se rendre compte que les passants s’étaient agglutinés devant la maison où il se rendait, une crainte perceptible l’envahit. Il poussa des coudes pour arriver au centre du cercle dans lequel s’agglutinaient les habitants. Quand il vit sa grand-mère allongée sur le trottoir, un long filet de rouge bavant sur le côté, il laissa tomber ses sacs pleins de provisions pour s’agenouiller à ses côtés, apeuré. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle était morte. Ses blessures ne permettaient pas de doute, de même que la grosse tâche de sang qui recouvrait le corps de la vieille dame. Le jeune homme pleura sur sa grand-mère. Il y a quelques années, il avait perdu ses parents dans un accident de train. Ses grands-parents paternels étant déjà décédés, il n’avait eu d’autre choix que d’aller chez ses grands-parents maternels. Ces derniers l’avaient accueilli comme leur propre fils. Il leur en était redevable, et leur vouait une affection sans limite, ce qui était réciproque. Malheureusement, il y avait de cela deux ans, son grand-père mourut à son tour, terrassé par un cancer généralisé. La douleur avait été toujours présente depuis tout ce temps. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui le jeune homme était seul. Vraiment seul.
-   Petit… C’est quelqu’un de ta famille ? Demanda un passant.
Le voisin, qui habitait la maison juste à côté, répondit à sa place. Il connaissait ces gens depuis de nombreuses années. La perte était une immense tragédie pour le jeune homme, il en était conscient.
-   Ma grand-mère… On était plus que deux… J’étais partis faire des courses, je lui avais promis de me dépêcher mais… Mais la pluie m’a retardé…
Il fut incapable de continuer. Il ne répéta plus que « grand-mère » à l’oreille de la vieille dame, comme s’il espérait qu’elle se réveille d’un simple rêve. Les passants restaient immobiles, silencieux. Jamais une telle chose ne s’était produite dans cette ville, perdue au milieu du désert.
-   Je les ais vu ! S’écria bientôt un habitant dans la foule.
Tous les passants convergèrent vers celui qui avait élevé la voix, formant bientôt deux cercles.
-   Je les ais vus, quand la pluie a commencé à se calmer ! C’étaient trois hybrides, l’un tenait un énorme hachoir, ou un truc du genre… Une espèce de faux, j’dirais, vu la taille et la forme de c’truc, expliqua-t-il d’un ton bourru.
-   Oui, moi aussi je les ai vus, c’est vrai ! S’écria aussitôt un autre.
-   Attendez, qu’est-ce que vous insinuez par là ? Demanda un renard en pointant du doigt le premier qui avait parlé.
-   Oh, taisez-vous, il me semble bien que c’était un renard, tout comme vous…
-   C’est intolérable, ça ne prouve rien ! Répliqua l’hybride, au comble de la colère.
-   C’est vrai, ça ne veut rien dire…
-   On n’insinue rien… C’est juste que ce sont des hybrides, les responsables. Comme d’habitude…
-   Qu’est-ce que voulez dire par là ?! S’écria une louve, tenant son enfant par la main.
Le jeune homme lui, toujours penché sur le corps de sa grand-mère, entendait de loin les écueils de la dispute. Cependant, une information capitale lui était restée en tête.
-   Des hybrides…, murmura-t-il pour lui même.
Serrant les dents de colère, ses pleurs se transformèrent en larmes de rage. Une étrange lueur étincela dans son regard, alors qu’il venait de perdre le seul et dernier membre de sa famille…




Le maître dit :
« Si vous devez pleurer, pleurez comme un enfant. Vous avez été enfant autrefois, et pleurer est l’une des premières choses que vous avez apprises. Et puis, cela fait partie de la vie. N’oubliez jamais que vous êtes libres et qu’il n’est pas honteux de manifester vos émotions. Criez, sanglotez, aussi bruyamment que vous le souhaitez, car c’est ainsi que pleurent les enfants, et ils savent comment soulager rapidement leur cœur.
« Avez-vous déjà remarqué comment les enfants s’arrêtent de pleurer ? Quelque chose les distrait, attire leur attention vers une nouvelle aventure. Les enfants cessent de pleurer rapidement.
« Et c’est ce qui vous arrivera, mais seulement si vous pleurez comme pleure un enfant. »


Maktub, Paulo Coelho



Le prochain chapitre se penche donc sur notre mystérieux fumeur.
Et voilà pour la référence : Tsukihime
Pas de Selim, pas plus de Greed. Même pas un clin d'oeil à FMA. Juste une fusion de Chaos et de Valdamjong, deux persos de cette superbe et sombre série. FMA c'est bien, je suis très régulièrement parce que je connais depuis ses débuts, mais faut grandir un peu, Tsukihime comme Seinen, ça vaut largement plus. Enfin, question de goût x)
Pour la fille je ne spoile rien, mais la référence a un aussi un lien avec Tsukihime.
Sur ce, à la prochaine ! o/
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
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Re : NightDreamers
« Répondre #64 le: Août 11, 2009, 05:38:00 pm »
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Bonjour le monde ^^

Je n'ai qu'à dire un mot : magnifique !! Bon, bien sûr je vais faire plus d'argumentation, faut pas t'en faire ^^

Donc, alors...
Superbe chapitre. Des descriptions géniales, du suspense, de l'émotion... (pauvre petit T.T)
Enfin, j'ai A-DO-RE ce chapitre. J'aime beaucoup la femme qui a sauver Saïko, vraiment !! Elle a quand même réussi à détruire Micheal Roa Valdamjong (j'ai pas réussi à retenir son prénom... T.T)... Qui n'est pas Loth, au final... M'enfin ^^"

Par contre, j'ai vu un oubli d'un mot... A ce moment là :

Citation
-   Impossible ! Impossible ! Tu ne pas me tuer, je suis immortel !! TU NE PEUX PAS ME T…

Tu as oublié un "peux" entre le premier "Tu" et "ne". Mais c'est pas grave, ça n'enlève vraiment pas le plaisir de cette lecture !! ^^

Donc, j'ai pas grand chose à dire... En tout cas, j'aime beaucoup comme tu écris, et comme tu décris aussi.

D'ailleurs, pour le pauvre petit... J'ai trouvé ce moment triste. Très triste. Parce que pour lui, ça doit être très dur. Pour tout le monde qui perd un membre de sa famille, bien sûr, mais aussi pour lui. Principalement. J'espère qu'il ne fera pas trop de bêtise, en tout cas !!
Et puis... Ce Neal est un fou XO Mais heureusement, il a laissé Sephy et Zalosta tranquille ^^ Ouf !!

Enfin, bon courage pour la suite !!
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Re : NightDreamers
« Répondre #65 le: Août 11, 2009, 07:45:43 pm »
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Chéri j'suis rentré !
* Capita esquive une gamelle

Tain j'ai loupé de sacré morceaux, mais j'en ai plein d'un coup en plus. Tsukihime je l'avais lu ( J'te les avais piqué en même temps >3 ) donc ça va pour moi ! XD
Classe le combat. Et les deux enfants éoè ! Peur de l'orage, si c'était pas si bizarre c'est mignon quand même. Et omg Zalosta X Sephyra quoi...
* Capita se fait embarquer

J'ai hâte de voir ce que ça va donner pour cette fameuse invitation !
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Re : NightDreamers
« Répondre #66 le: Août 13, 2009, 10:02:05 pm »
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Yoy les gens o/
Chérie, t'es rentrée, quel plaisir ! Mais qui donc a pu t'envoyer un truc dans laggle ? Ca se fait pas ._. *SBAF*

Bon, je voulais attendre encore un peu avant de poster, mais je pars demain. Je vous laisse la première partie ce soir, et Hunter se chargera de passer pour la seconde moitié dans la semaine. Je serais de retour pour la suite.

Kayra < Tu peux pas savoir comme tes commentaires me ravissent. Ca me fait vraiment plaisir de voir que tu aimes la fic, malgré le fait que tu ne sois pas forcément familiarisé avec Sephyra et Cie. En bref, merci beaucoup ! Et je vais corriger la faute de ce pas XD
Chérie < Tu vois, tu rentres à peine de la mer que c'est à mon tour de prendre la suite ! L'année prochaine on se démerde pour y aller synchro è_é
* Blackdoom se prend l'armoire dans laggle

Allez, sur ce, souhaitez moi bon courage avec les vagues ! C'est que la mer et moi ça fait quatre, m'enfin. Si ça plaît à mon frère, après tout o/
* Blackdoom se fait censurer pour racontage de vie
Je vous laisse. Ca intéresse personne après tout, alors. Je suis incompris. C'est comme le 13 août, maintenant, c'est une journée nationale pour les gauchers. Discrimination, je dis ! è_é *Crève une bonne fois pour toute*
A la semaine prochaine. Et sortez couvert !



La jeune fille ne parvint pas à crier. Sa voix s'était éteinte d'elle-même. Prise de convulsions, elle éprouva du mal à respirer. Elle recula en titubant, les yeux écarquillés devant le spectacle de cette nuit d'été où l'orage était particulièrement violent. Lorsqu'un cri parvint à faire trembler les murs de la chambre, ce ne fût pas le sien. Elle se boucha les oreilles en fermant les yeux, puis replia ses genoux sur elle-même et sanglota, pendant que deux serviteurs, habillés de leur costume de major d'homme, entraient en poussant un chariot. Sur celui-ci, des flacons, des seringues, des lanières à l'aspect solides, et d'autres objets sordides. Ils se dirigèrent sans hésitation vers le seul lit de la pièce, là où une forme humanoïde se débattait dans les draps en poussant des râles effrayants. Les serviteurs commencèrent par dégager les draps. A cet instant, un deuxième hurlement provenant de la forme fit vibrer les fenêtres de la chambre. Les hommes, indifférents à l'horreur, s'emparèrent de ce qui servait de bras et de jambes à la créature et les attachèrent avec peine aux rambardes du lit, qui n'arrêtait pas de grincer et de bouger dans tous les sens sous la puissance du monstre.
A cet instant, la petite fille, toujours accroupie, commença à chantonner doucement une comptine pour enfants. Perdue dans ses illusions et les cauchemars qu'elle continuerait de faire pendant de très longues années, elle n'entendit pas sa mère donner ses ordres aux serviteurs lorsqu'elle entra dans la chambre en robe de nuit. Elle ne sentit pas même l'étreinte de celle-ci lorsqu'elle la prit dans ses bras pour l'emmener loin de la scène morbide. Le hurlement que poussa la créature quand un des hommes enfonça une énorme seringue dans ses veines, sous ses poils, résonna au rythme de la chansonnette, alors qu'un formidable coup de tonnerre déchirait le ciel.




NightDreamers
Chapitre 6 ~ Spirale



Le garçon resta sur le pas de l’entrée après que la servante l’ait fait pénétrer dans le salon.
-   Mère, vous vouliez me parler ?
La jeune femme posa délicatement sa tasse de thé sur la petite table et fit signe à son fils de s'asseoir en face d'elle, dans le même fauteuil dans lequel elle était confortablement assise.
-   Un peu de thé ? Il est bien chaud, ça te fera du bien.
Le jeune garçon hocha la tête en signe d'acquiescement. Le silence qui s'ensuivit ne fut troublé que par le liquide qui s'écoula de la théière dans la tasse. La jeune femme ne reprit la parole qu'après avoir donné la tasse à son fils.
-   Il est temps que je te parle de ton père.
-   Je sais déjà qui était papa, l'interrompit le jeune garçon.
-   Bien entendu. Mais il faut que je te parle de ce qu'il t'as laissé.
Le garçon leva la tête, étonné.
-   Tu as hérité de ses gènes, mon fils, comme lui-même a hérité de celles de son propre père.
-   De ses... Gènes ? Demanda le garçon, dubitatif.
-   Ce qu'il s'est passé la nuit dernière... Cela provient de ton père.
Le jeune garçon reposa gravement sa tasse sur la petite table.
-   Que voulez-vous dire, mère ?
-   Dans tes veines coule un feu qui finira par te consumer entièrement. Je ne vais rien te cacher, mon fils, ton destin a déjà été écrit. Tes ancêtres paternels, bien avant toi, ont déjà affrontés cette épreuve que tu vas devoir endosser. Dans peu de temps, ce qui est en toi va se réveiller entièrement.
-   Se réveiller... En moi ?
-   Ce qui s'est passé la nuit dernière n'était qu'un prélude. Il s'agit de l'éveil. Tu viens d'avoir quinze ans, mon fils. Il est temps pour cette chose de se développer en toi. Et on ne peut rien y faire malheureusement.
La jeune femme regardait son fils sans ciller. Celui-ci tentait de garder son calme. De l'instruction qu'il avait reçu après toutes ces années, il savait que garder la tête froide en toute circonstance et rester maître de soi étaient des vertus qu'il fallait absolument posséder pour endosser le rôle de maître. Maître de cette demeure, chef de cette famille dont il avait la chance d'être l'héritier. Ou la malchance...
-   De combien de temps je dispose ?
-   Nul ne saurait te le dire. Le stade de l'éveil est commun à tous tes ancêtres, mais sa durée dépend de la personne qui l'accueille. Cela peut prendre des mois comme des années... Selon mon propre point de vue, et en me basant sur les recherches que j'ai fait sur tes ancêtres et ceux de ton père, je dirai qu'il s'agit également de l'époque.
-   Qu'est-ce exactement que ce... Cet héritage ?
-   Il s'agit d'une sorte de personnalité individuelle, propre à elle-même, et donc indifférente à toi. Tu n'es que le réceptacle. A l'inverse, si tu meurs, cette chose s'en ira avec toi. Vous ne faîtes qu'un.
-   Une fois qu'il sera réveillé, que deviendrai-je ?
-   Cela dépend encore une fois de toi. Soit tu tombera totalement sous l'influence de cette chose, et Dieu sait ce qu'il fera de toi et de ton âme ; soit tu garderas un certain contrôle.
-   Avez-vous trouvé un point commun à ces anomalies à travers les générations, mère ?
-   Effectivement. Mais je doute qu'il soit respectable de te la révéler...
Le jeune garçon regarda sa mère droit dans les yeux. Fort d'une volonté propre à ses ancêtres, il savait qu'il ne pouvait pas reculer. Peu importait la vérité. Il devrait l'accepter. La jeune femme, bouleversée par ce regard venant de son propre fils, détourna les yeux.
-   Tu as ses yeux... Tu me rappelles tellement ton père...
-   Mère, vous devez comprendre ce que je suis, et ce que j'habite. Comme père, il faut que je sache. Il ne s'agit pas seulement de mon avenir, mais de celui de notre famille.
La jeune femme reprit sa tasse de thé et but une gorgée avant de continuer, le regard perdu dans le vague.
-   Le seul point commun que j'ai trouvé à travers toutes ces générations... Ce sont les crimes.
-   Les crimes ? Répéta le garçon, interloqué.
-   Un nombre incroyable de meurtres, pour différentes raisons, parfois aucune apparente.
Le jeune garçon prit le temps d'assimiler l'affreuse vérité, lorsqu'une pensée encore plus épouvantable traversa son esprit.
-   Mais... Père n'a quand même pas... Père ne pourrait pas... !
-   Si, ton père également.
Cette fois-ci, le garçon se leva, emporté par la colère et l'incompréhension.
-   Je refuse de le croire !
-   C'est pourtant la seule et unique vérité ! Crois-moi, mon fils... S'il s'agit de ton père, c'est également mon mari.
-   Mais comment... Comment puis-je me résoudre à devenir... Je ne peux pas...
Le jeune garçon s'effondra sur le fauteuil, la mâchoire crispée. Sa mère se leva en posant sa tasse et s'assit à côté de son enfant. Elle posa délicatement sa main sur son dos et lui parla à l'oreille, tout doucement.
-   Ne t'inquiète pas mon fils. Quoiqu'il se passe, quoique tu deviennes, tu resteras mon enfant. Comme ton père a toujours été et restera toujours mon mari, et le Maître de cette maison.
Le jeune garçon releva la tête et, ravalant son amertume, il déclara avec une gravité dont il ne devrait pas être empreint pour son âge :
-   Tu n'as pas à t'inquiéter, mère. Je ne deviendrai pas ce qu'ils ont été. Mes ancêtres vont me donner la force qu'ils n'ont pas su avoir. Des générations entières me précédent. Je n'ai pas le droit d'échouer.
Il se releva, et regarda sa mère dans les yeux.
-   C'est mon devoir en tant qu'héritier de mon père... En tant que chef de famille.
La jeune femme se leva à son tour, et prit son fils contre elle, délicatement. Le jeune garçon se laissa faire. Il savait qu'il goûtait à ses derniers instants en tant qu’enfant. Il venait d'avoir quinze ans tout juste, mais son enfance était déjà terminée. D'importantes responsabilités pesaient déjà sur ses petites épaules. Lorsque leur étreinte se desserra, sa mère perdit à nouveau son sourire en regardant par la véranda, où le soleil se couchait dans un beau mélange d'orange et de jaune.
-   Il y a encore une chose que tu dois savoir mon fils.
-   Je suis prêt à l'entendre, mère.
-   Allons sur la terrasse admirer ce superbe coucher de soleil. J'aimerai profiter de cet instant avec toi.
Ils se dirigèrent ensemble dehors. Et côte à côte, ils contemplèrent le tableau que leur offrait la nature. Quelques oiseaux sifflotaient dans les arbres du jardin dont le feuillage ne bougeait pas, dû à l'inexistence de la moindre brise en ce début de soirée d'été.
-   Si malgré tout tes efforts tu ne parviens pas à dominer cette chose, il faut qu'elle cesse. Tu comprends ?
-   Oui, mère. J'avais déjà compris. Je ne devrai avoir aucune descendance.
La jeune femme regarda à nouveau son enfant. Elle avait en mémoire le bébé qu'il avait été, ses premiers pas, ses premiers jeux, ses moments passés avec lui à l'éduquer, mais aussi à jouer, et à rire. Aujourd'hui il n'était plus l'enfant qu'elle avait choyé. Il devenait l'homme de la demeure.
-   N'oublie jamais que je suis ta mère, et que je serai toujours à tes côtés, quoiqu'il arrive.
-   Je le sais... Maman.


*****
***


Loth regardait pensivement la fumée de sa cigarette s’évaporer dans les ténèbres de la nuit. Trop de souvenirs réapparaissaient en cette fraîche nuit d’été. Mais c’était toujours ainsi entre deux missions. A chaque fois il profitait de ce court instant de répit pour monter sur le toit, goûter la nuit telle qu’elle était, et regarder les étoiles. C’est dans ces rares moments que lui apparaissait cette idée folle, cet instant d’égarement et de remise en question qu’il refoulait toujours au fond de lui-même : pourquoi faisait-il tout ça ?  Pourquoi ne se contentait-il pas d’être normal, de vivre la routine que d’autres vivaient autour de lui, de tomber amoureux et de fonder une famille ? Non… Non, ce n’était pas pour lui. Quoiqu’il veuille, quoiqu’il pense, son destin était déjà écrit. Il n’était pas comme les autres. Il portait les pêchés de ses prédécesseurs. Il avait en lui leur sang. Il n’avait pas le choix.
Un bruit de pas derrière lui le tira de ses songes. Il se retourna lentement, la cigarette à la main. Son regard se posa sur la tigresse qui s’avançait voluptueusement vers lui, dans une robe chinoise rouge qui taillait ses formes élégantes dans une somptuosité presque parfaite. Loth n’en resta du moins pas indifférent.
-   Je ne savais pas que vous passiez du temps sur ce toit, à vos heures perdues… Commença Rika d’une voix douce mais empreinte d’une assurance qui la rendait irrésistible.
Elle avait connaissance de ses charmes, et savait les utiliser. Loth prit le temps d’être sûr de ne pas bégayer avant de répondre.
-   Il m’arrive quelquefois, c’est vrai, de venir m’égarer ici. Peut-être pour en finir, qui sait…
La tigresse lui sourit. Il le lui rendit. Elle vint s’accouder à ses côtés et profita de la vue qu’offrait la hauteur pour contempler la ville qui s’étalait devait eux.
-   Ne soyez pas stupide… La vie est trop belle pour être ainsi gâchée. Il nous reste tant de choses à vivre…
Loth tira une bouffée de sa cigarette, se gardant bien de répondre par une réplique cinglante qu’il pourrait regretter.
-   Sans compter que notre mission est loin d’être terminée… Dit Rika d’un ton énigmatique en attendant la réaction de son interlocuteur.
Loth lui avait toujours paru étrange. Ayant pour lui les augures de leur Maîtresse, la tigresse ne pouvait rien attenter contre lui. Mais chaque fois qu’elle avait l’occasion de se trouver dans son périmètre, elle gardait un œil consciencieux sur ses actions. Pourquoi, elle ne saurait le dire. Le jeune homme éveillait en elle un sentiment qu’elle ne connaissait pas… Mais s’il s’avérait qu’il voulait trahir leur Confrérie, elle le tuerait, sans plus de formes que ce soit. Un traître était un traître. Un faible ne méritait pas de garnir les rangs de leur noble cause.
-   Pour ma part je pense que nous avançons bien vite. La mort de ce professeur, même si elle est arrivée plus tôt que prévue et non pas par nos moyens, ne peut être présagée que de bonne augure. Et il me semble que les recherches sur les sacrifiés avancent plutôt biens…
-   Certes. Néanmoins vous oubliez d’omettre un point important dans l’affaire du professeur. Son homicide a été commis par « eux ». N’aviez-vous donc pas la charge de vous en occuper un par un ? On m’a appris pourtant que vous aviez échoué, et que votre proie s’en était tirée.
Loth laissa s’échapper la fumée par sa bouche d’un air rêveur et quelque peu amusé par la tournure de la conversation.
-   En effet, lui accorda-t-il sans même un regard. Notre « chasseur » s’en est tiré à cause d’un gêneur. Heureusement, mon échec a été pardonné par notre Maîtresse elle-même. Valdamjong est d’ailleurs partit s’occuper de ce gêneur qui nous poursuit depuis quelques mois… De façon définitive.
Cette fois-ci Rika tourna vers lui un regard étonné, qui ne manqua pas de plaire à l’attention du jeune homme.
-   Valdamjong… ? Etait-ce bien nécessaire d’avoir recours à un tel type d’assassin ?
-   Peut-être pas… Néanmoins on peut ainsi classer l’affaire. Ce renard n’apparaîtra plus pour gâcher nos faits.
La tigresse reporta son regard sur les lumières de la ville qui tentaient de repousser les ténèbres de l’obscurité.
-   Quelle bêtise que l’imagination des humains… Ils inventent des choses futiles pour se complaire dans leurs illusions que le monde n’est que ce qu’ils en font. C’est pitoyable…
-   Vous savez, rétorqua Loth, un sourire amusé sur les lèvres, même si les hybrides sont en général portés sur la magie et l’ésotérisme, certains ont tout de même généreusement contribués à l’avancement de la technologie et de la science, domaines privilégiés de l’homme.
-   Ne soyez pas ridicule, vous avez parfaitement compris ce que je voulais dire. L’homme est et restera la seule et unique anomalie de ce monde… Il ne mérite pas notre savoir et notre culture. Ce sont les humains qui ont apporté la discorde et la colère… A votre image, d’ailleurs.
-   Je vous demande pardon ? S’écria Loth en feignant ouvertement l’étonnement à son paroxysme.
Rika ferma les yeux un instant, et un sourire inquiétant étira ses lèvres. Puis elle se retourna, et après quelques pas, reprit sans même se retourner :
-   Je vous ai à l’œil, Loth. J’ai le sentiment que vous n’êtes pas anodins aux difficultés que nous rencontrons dans notre avancement. Au moindre faux pas de votre part, je n’hésiterai pas à mettre fin à votre jeu grotesque. Si la plupart de nos collègues vous portent en haute estime, il n’en est pas de même pour moi.
-   Eh bien, je vous remercie de votre sincérité gratifiante, lui répondit le jeune homme en se retournant, profitant des courbes que lui offrait la tigresse sous sa robe somptueuse.
-   Je voulais simplement que vous le sachiez…
Puis Rika partit pour de bon, sans se retourner une seule fois. Loth la regarda fermer la porte du toit derrière elle, puis il reposa son regard sur la ville. Un étrange sourire se porta à ses lèvres. Les hostilités étaient désormais ouvertes. Et il ne savait pas exactement pourquoi, mais ce fait déclencha en lui un étrange sentiment de réjouissances…
« Dernière édition: Août 13, 2009, 10:04:00 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #67 le: Août 15, 2009, 12:04:54 pm »
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AHAHAHA !!! Je le savais !! Rika et Loth ont un lien !! AHAHA !! *Se fait taper puis tuer*

Hem... Pardon ^^"
Déjà, bonjour à tous ! Et pardon pour ma folie passagère...

Le chapitre est génial, une fois encore !! J'adore comme tu écris. En plus, le début est très intéressent. Très, très intéressent. Car cela nous dit que le petit peut être un assassin... Persos, je ne l'espère pas pour lui, mais quelque chose me dit que cette scène s'est passée il y a un bon bout de temps. >.>
Enfin, j'aime beaucoup ce chapitre. Du suspense, et du dialogue. Et en plus, on découvre que Rika et Loth ont bien un lien !! *Se remet à éclater de rire*
...
J'ai rien d'autre à dire, je crois ^^ Enfin, comme d'habitude c'est un chapitre super, génial, extra et j'en passe et des meilleures ^^

Bon courage pour la suite !! Et bon courage aussi avec les vagues ;)
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Re : NightDreamers
« Répondre #68 le: Août 16, 2009, 10:13:51 am »
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Rha je l'ai pas vu posté, ce passage...
*écrase Kayra au passage*
La tronche du lien, Rika va décapiter Loth un jour, j'le sens. J'ai hâte de voir la suite. Peut être que l'air marin te filera de nouvelles idées !
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Re : NightDreamers
« Répondre #69 le: Août 22, 2009, 05:58:47 pm »
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*petites étoiles dans les yeux*

Très cher, une fois encore vous vous surpassez! Cependant...

*la roussette sort une cape noire et se recouvre avec avant de lancer un regard meurtrier vers la caméra, telle une Sith possédée par le côté obscur de la force*

...tandis que je ne croyais qu'à moitié à l'info surprenante mais aussi hallucinante voire carrément incroyable de cette fête du 13 août, je finis par vous croire à 99,5 % et neuf septièmes et j'en arrive à la conclusion que : MAIS CES ****** SONT VRAIMENT DES ********* !! OMG
Déjà ils nous ont emmerdées avec la journée de la femme, et maintenant ils en balancent une sur les gauchers! C'est pas croyable! Et en quel honneur? Pour quoi faire (à part nous pointer du doigt)?!
Oh, c'est trop! Peut-être que ce jour-ci, on va avoir le droit à des ciseaux pour gauchers d'une autre marque que Maped? Non, ce serait vraiment trop beau!
Quelle bande d'empaffés, ces imbéciles heureux qui décrètent ce genre de choses! Manquerait plus qu'ils fassent une fête pour les malades de Raynaud et les gens aux yeux verts aussi! Là, je serais hyper gâtée! Non mais franchement, c'est pas en montrant les gauchers du doigt qu'ils vont leur simplifier la vie... C'est vraiment révoltant, une discrimination pareille. Et s'ils faisaient la journée des gens de couleur tant qu'on y est? Franchement, ce genre de fête est un parfait exemple de la stupidité humaine...   

... Mais vu que ça n'a pas grand rapport avec ta fic, je vais poursuivre sur un sujet qui t'intéresse vraiment.
Encore une fois et au risque de me répéter honteusement, j'ai adoré ces suites. J'ai flippé pour ma tendre personne -surtout quand je me suis fait écraser par une porte. Quelle délicatesse. On voit que vous aimez prendre soin de moi. Ca fait plaisir. *PAF*
Bref, j'ai aussi décidé à contrecoeur je l'avoue de cesser de vous accuser incessamment de plagiateur ^o^ Mais juste un truc : le truc de Neal qui se lamente car il n'a pas le droit de tuer Zalos', et Sephy, ça m'a fait penser au passage du tome... 13 je crois? De FMA où Gluttony se fait attaquer par Ed et Al dans la forêt tandis que Lin affronte Envy, et dit "mais euuuh, j'ai pas le droit de vous manger, arrêtez de m'embêter..." lol
...
*Sephyra empoigne violemment Neal et le secoue*
Gluttony, sors de ce corps!! 
*elle se fait décapiter aussi sec*
Voilà, voilà. Et je pensais pas que Roa machin chose allait crever aussi vite (avant de cliquer sur le lien je vous aurait accusé de plagiat car Roa est une chimère dans FMA et... *PAF*)
Bon sérieusement, c'est encore plus palpitant que d'habitude et je veux la suite. Je veux aussi des chaussons à mon nom, des croissants devant la porte de ma chambre tous les matins, un Donf de ménage, et pour finir un lecteur DVD avec écran plasma dans ma piaule. *PAF*

Bon, alors puisque vous le prenez comme ça, je veux la suite, simplement la suite... Alors du nerf è_é *PAF PAF PAF*

*c'est une Sephyra à moitié morte qui quitte le topic en rampant, en direction de la nationale 118 où les véhicules vont légèrement plus vite qu'elle...*
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #70 le: Août 22, 2009, 08:38:23 pm »
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Suite et fin de ce chapitre offerte par le vieux et non-corrigée par moi, flemme ._. Fatigué aussi ._.


La table était disposée au pied du mur, entre deux espèce de canapés qui pouvaient accueillir jusqu’à six personnes. Etaient attablés Hunter, Zalosta, Sephyra, Arthur, Millie, et – exceptionnellement – le Patron lui-même. Cette fois-ci, Sephyra put voir son visage. Il portait comme tôt le matin-même son costume-cravate noir, ainsi que des lunettes teintées qui cachaient ses yeux. Les traits de son visage étaient creusés. Tout dans sa physionomie respirait la fatigue.
Pendant près d’une bonne demi-heure, le Patron avait passé tous les derniers évènements en revus avec ses « employés ». Zalosta et Sephyra, emmitouflées dans une grosse couverture chaude et assises devant un bon chocolat chaud, avaient conté leur dernière aventure en compagnie du meurtrier. La roussette n’avait pu s’empêcher de tressaillir quand elles étaient revenues sur l’épisode de la vieille dame. Elle n’avait rien fait, était tout à fait étrangère à leurs histoires. Et malheureusement…
Puis ce fut au tour d’Hunter de revenir sur ses déboires de la nuit dernière. Le Patron s’attarda sur quelques détails, puis un silence parfait s’établit sur la petite assemblée. Le réfectoire était vide. Tous, hormis eux, semblaient être partis en mission. Donf, assis sur un tabouret en bout de table, avait écouté silencieusement. Quand soudain, le Patron se leva de table, et déclama comme ordre, de sa voix grave et posée :
-   Je veux que vous me retrouviez ce renard et la fille qui l’accompagne cette nuit-même. Donf, je te somme de les laisser entrer sous ma permission. Dépêchez-vous, au boulot. Vous n’avez que quelques heures.
Donf acquiesça, pensif. Hunter leva la tête.
-   La fille qui l’accompagne, vous dîtes ? Pourtant, il était seul quand je l’ai rencontré.
-   Il est accompagné d’une jeune femme. Je veux que vous la rameniez ici aussi. Nous avons besoin d’elle, et j’ai quelques questions à leur poser. Leur version des faits sera très certainement différente de la vôtre. Sur ce, allez-y, et cherchez bien.
-   Bien, répondirent Hunter et Zalosta au même moment.
Le Patron sortit du réfectoire d’un pas lent. Millie était restée en dehors du sujet, ne s’y intéressant pas vraiment. Arthur, intrigué et excité par une chasse à l’homme, souriait. Sephyra songeait intimement que ressortir après une telle journée était éreintant, mais elle ne fit aucun commentaire. Elle et Zalosta avaient pris le temps de prendre une bonne douche chaude après être rentrées, de toute manière. Elles étaient prêtes à ressortir.
En revenant au manoir, Hunter et les enfants les attendaient devant la grille en fer. Soucieux, le jeune homme leur avait confié qu’Arthur avait parlé de sang et qu’il avait été prêt à partir à leur recherche. Heureusement elles étaient revenues. Saines et sauves… Remettant à plus tard les explications, Hunter, Arthur et Millie les avait laissé entrer se reposer un peu avant leur rapport obligatoire. Rapport qui s’était déroulé différemment de la routine, puisque c’était le Patron lui-même qui les avait tous rassemblés. Et maintenant, cette chasse à l’homme – ou plutôt au renard -, qui s’annonçait tout sauf gaie. La ville n’était pas très grande, mais les cachettes et recoins sombres ne manquaient pas. Les recherches allaient prendre du temps, et celui-ci était compté, d’après les ordres reçus… Devant la grille d’entrée, ils se divisèrent en groupe, puis partirent chacun de leur côté, prenant bien soin d’emporter un téléphone portable pour chaque groupe. La nuit commençait à tomber, ce qui n’était pas pour les aider.
La ville avait été divisée de manière très objective en quatre quartiers : le quartier commerçant, qui regroupaient les différents commerces ; le quartier résidentiel, avec ses immeubles, ses maisons, ses résidences ; le « vieux » quartier, avec son église, sa chapelle, sa tour qui faisait office d’horloge et ses coins à visiter ; enfin le quartier malfamé de la ville, sa banlieue, son bidonville, ses taudis… Repaire privilégié des démunis et des voyageurs de grands chemins. Des voleurs et brigands également.
Donf s’était vu assigné le quartier touristique, en raison des enfants qui l’accompagnaient. Hunter, lui s’était aussitôt dirigé vers les quartiers pauvres. Quant à Sephyra et Zalosta, il ne leur restait plus que la moitié de la ville à parcourir. Donf et Hunter s’étaient mis d’accord pour que dès leur propre quartier passé au peigne fin, ils se dirigent vers Zalosta et Sephyra pour leur prêter main-forte.
Malgré leurs préparations, la tâche s’annonçait ardue…


Saïko, de par son manque de force et le poids supplémentaire que lui imposerait le corps inanimé de la jeune femme – même si elle avait l’air frêle -, n’avait pas bougé de l’ancien magasin abandonné. Paisible et recueilli, il avait soigné les quelques plaies sans gravité de celle qui l’avait sauvé, puis avait lui-même cautérisé sa blessure avec ses pouvoirs. Encore perplexe par ce qu’il avait assisté, il ressassait en vain le dernier combat. Bien sûr, ils étaient contre-nature… Ce qui expliquait pas mal de chose quant à leur constitution et aux pouvoirs que détenaient ses deux combattants. Mais enfin, un homme immortel, et une fille capable de tuer un être éternel… ? Saïko avait l’étrange sentiment d’avoir assisté à un combat titanesque sans encore prendre l’ampleur d’un tel évènement. Tout s’était déroulé si vite, si confusément…
La jeune femme bougea légèrement. Le renard, assis à ses côtés, la regarda. Les traits de son visage, certainement en proie à un cauchemar, s’étaient quelque peu durcis. Saïko se demandait qui elle pouvait bien être. Ou quoi… Elle avait l’apparence d’une humaine. Mais l’était-elle réellement ? Elle l’avait sauvé. L’avait-elle vraiment voulue ? Apparemment, elle avait cherché l’homme soi-disant immortel. Depuis combien de temps ? Pour quelles raisons ?
La main de la jeune femme s’agrippa soudainement au bout de sa cape jaune, qui pendait à son épaule. Grimaçante pour quelque obscure raison, sa poigne était ferme. Saïko s’approcha d’elle, un peu hésitant. Il retira lentement sa cape et la posa sur le corps de la jeune femme. Après une telle pluie, et surtout la nuit qui approchait, le température ne remontait pas vraiment… Le renard, sans s’en rendre compte, fixait le visage de la femme. Inconsciemment, il la trouva belle, sous ses cheveux bruns coupés courts, dont quelques mèches balayaient ses fins sourcils.


-   Une spirale…
Donf se retourna. Millie était restée en retrait et regardait le sol, les yeux grands ouverts, sa poupée refermée contre sa poitrine d’enfant.
-   De quoi ? Demanda le jeune homme qui avait passé un manteau en cuir noir sur ses épaules, la clope au bec.
-   Il y a une spirale, pas loin d’ici… Je la sens…
Arthur, près de Donf, regardait son amie sans comprendre. Tout comme son aîné.
Le jeune homme et les enfants avaient rapidement fouillé le secteur. Rien. Enfin, d’après Millie. Ils étaient donc revenus en direction du quartier commerçant prêter main-forte aux deux hybrides. Sephyra, avait pensé Donf, devait sûrement sillonner le quartier en volant. Ils marchaient donc dans les rues, déambulant de ruelle en ruelle, espérant trouver soit un des leurs, soit un renard ou une jeune femme à l’allure étrange. Jusqu’ici, malheureusement, rien. Ils sortaient justement d’une ruelle, lorsque Millie s’était arrêtée.
-   C’est pas très loin, dit-elle avec assurance, ce qui était contraire à son tempérament en temps normal.
Aussi Donf prit très au sérieux l’avis de la jeune fille.
-   Seulement… Une spirale, c’est bien gentil, mais…
Il regarda Arthur.
-   C’est quoi une spirale ? Demanda-t-il au gamin, l’air idiot.
Le garçon eut un mouvement d’épaule qui signifiait que lui non plus n’en savait rien. Millie se mit soudainement à courir et, les dépassant, s’engagea dans une rue adjacente. Donf et Arthur se regardèrent un moment, puis partirent à la suite de la petite fille.


-   Les fleurs…
Saîko tourna de nouveau la tête vers la jeune femme.
-   Le champ de fleurs, non… Murmura celle-ci.
C’est alors que, tout doucement, elle ouvrit les yeux. Quelques minutes, elle resta ainsi, immobile, les yeux à demi-ouverts. Puis elle se releva lentement. Elle regarda la cape sur ses jambes avec étonnement.
-   C’est la mienne, dit le renard après une hésitation. Je… Pensais que tu avais froid. Tu… Tu tremblais dans ton sommeil.
La jeune femme tourna un regard méfiant vers lui. C’est alors qu’il se dit qu’elle ne l’avait peut-être même pas remarqué du combat. Elle était venue pour le tuer lui, cet immortel… Pas pour le sauver. A cette réflexion, le renard eut un pincement au cœur qu’il ne s’expliqua pas.
-   Je ne suis pas un ennemi ! S’empressa-t-il d’ajouter en souriant gauchement. J’étais là aussi, durant le combat… Si tu n’étais pas intervenu, je serais mort à l’heure qu’il est.
L’inconnue le regarda avec moins de méfiance, mais garda néanmoins ses distances. Lentement, elle retira la cape de ses jambes et la tendit au renard.
-   Je te remercie… Je n’avais pas froid. Si je tremblais, c’est parce que j’ai fais un mauvais rêve.
Elle se leva et épousseta son kimono mauve.
-   Quoi comme rêve ? Demanda le renard, qui n’avait rien trouvé de mieux à dire pour continuer la conversation.
Intérieurement, il se maudit à l’instant même. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Il avait l’impression d’être un jeune renard à son premier rendez-vous amoureux. Amoureux… ?
-   Ca ne te regarde pas, répondit-elle sèchement sans même le regarder.
A ce moment là, les portes-vitrées coulissèrent sur leurs gonds, jetant un effroyable grincement qui résonna dans tout le magasin plongé dans l’obscurité. Une petite fille, suivit d’un enfant et d’un jeune homme, se précipitèrent à l’intérieur. La gamine se stoppa lorsqu’elle fut assez proche pour distinguer leurs silhouettes dans la pénombre, rapidement imité par les deux autres.
-   On les a trouvés ! S’exclama fièrement le jeune homme lorsqu’il reconnut l’ombre du renard.
Il sortit le téléphone portable de la poche de son manteau et pianota sur le clavier.
-   Hunter ? C’est Donf ! C’est bon, on les a trouvés, ramène-toi. De quoi… ? Ah oui, euh… Au magasin désaffecté, dans le quartier commerçant… Ok, à tout de suite.
Le jeune homme raccrocha, puis composa un autre numéro. Saïko le regardait faire sans comprendre.
-   Zalos’, c’est moi, on les a trouvés. A l’ancien magasin abandonné… Oui, l’endroit que t’allais dévaliser toutes les semaines, c’est ça… D’accord, on vous attend.
Enfin, il raccrocha pour de bon et reposa le portable dans sa poche.
-   Sincèrement, je suis fier de toi, Millie. Tu nous as bien aidés sur ce coup là ! S’exclama-t-il en tapotant l’épaule de la jeune fille, pendant que celle-ci gardait son regard fixé sur l’autre jeune femme.
Arthur quant à lui contemplait le renard avec envie.
-   Tu as bien dis… Hunter ? Demanda ce dernier en s’adressant à Donf.
Le jeune homme essaya de distinguer l’hybride dans la pénombre, mais peine perdue.
-   Oui, Hunter, vous vous êtes croisés hier soir. C’est son Patron qui veut te parler, il veut entendre ta version des faits, bla bla bla… Ah et il veut qu’on ramène la fille qui t’accompagne, aussi, répondit-il en pointant la concernée du doigt.
-   Je n’accompagne personne, rétorqua froidement cette dernière.
Elle fit quelques pas en direction de Donf et des enfants, puis les dépassa et continua en direction de la sortie.
-   Et je n’irai nulle part, termina-t-elle sur un ton sans équivoque.
Soudain, elle tituba, puis s’affaissa lentement sur le sol. Donf, derrière elle, s’était retournée en sa direction, le bras encore levé. Une toute petite aiguille était plantée dans la nuque de la jeune femme.
-   Ca va bien, maintenant, ronchonna-t-il.
Saïko courut vers elle et la retourna délicatement sur le sol. Il vérifia qu’elle était encore en vie, craignant que le jeune homme ne l’ait empoisonné. Constatant qu’elle était simplement profondément endormie (une fois encore), il leva son regard sur Donf.
-   Mais qui êtes-vous… ?
-   Oh moi, un simple cuistot, répondit le jeune homme en lui faisant un clin d’œil.



La moindre rencontre, le moindre incident, ont forcément un effet, une influence… Le destin de l’être humain ne se façonne pas par à-coups, il s’élabore au fil des jours… Le plus infime des évènements, même s’il est insignifiant, même si on ne s’en souvient pas, et qu’on pense n’en garder aucune trace, tisse un lien qu’on ne peut rompre…

XXXHolic, par Clamp, Tome 1
[/i]
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Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #71 le: Août 22, 2009, 08:49:27 pm »
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  • BAD FOOD !
... Pourquoi ce chapitre m'a donné faim ! ><
Enfin, ça c'est la fin du chapitre donc ? *se fait labourer les orteils par le chat comme pour cette remarque idiote*
Y'a une balise italique fermé en trop à la fin sinon... Sinon c'est un chouette chapitre. Fluide à lire par contre, tellement qu'il m'est passé vite. J'ai hâte de voir la suite...
Allez chéri, allez fils, vous faites un sacré duo de posteur ! Sacré facteur*BLAAAF*
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Re : NightDreamers
« Répondre #72 le: Août 23, 2009, 05:18:37 pm »
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Magnifique !!

Encore une fois j'adore ce chapitre =3 Très bien décris, enfin j'aime vraiment beaucoup ^^ (D'ailleurs, la phrase de XXXHolic va très bien avec cette fin de chapitre... Yukô nous surprendra toujours ^o^)
Saïko qui serait amoureux de la femme ? Hum hum... >v> J'espère pour Saïko qu'un de ses jours elle sera amoureuse de lui aussi ^^
Enfin, un bon chapitre... Tellement bon que j'ai du mal à dire quelque chose de plus long que ce que j'ai écris XO
Comme l'a dit Capita, c'est une fin de chapitre un peu rapide. J'ai hâte, moi aussi, de voir la suite !!
Pas grand chose à dire, comme vous avez du le remarquer ^^ Mais je trouve que Millie et Arthur sont de plus en plus étranges. Arthur me fait encore plus peur !! Avoir une envie du sang comme ça, ça me fait assez peur...

M'enfin, bon courage pour le prochain chapitre !!
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #73 le: Août 24, 2009, 03:20:32 am »
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Deux chapitres que je ne commente pas ? Honte à moi ! Tu ne mérites pas un bro comme moi, bro ! T_T
Enfin bref, l'important c'est que je sois là ! XD

L'avis est unanime pour l'instant : c'est trop court ! Ou alors c'est effectivement la lecture qui est fluide mais ça apporte le même résultat, on reste sur notre faim et c'est insupportable ! >o<"
Mon petit Saïko semble tomber amoureux ! Ché ti pô mignon ça ? :3 Par conte la fille semble assez farouche ! Qu'à cela ne tienne : elle tombera sous le charme du renard quand même ! *SHBÖK*
Je sens que les choses vont très vite s'envenimer pour tout le monde, il me tarde de voir la suite pour savoir ça ! A chaque fois qu'on s'attend à avoir des réponses, une nouvelles énigme apparait, c'est agaçant ! >o< *Se fait taper le haut de la tête*

Vivement le prochain arrivage ! Ça deviens de plus en plus prenant ! Et désolé pour les conclusions hâtives de la dernière fois, je ne le referais plus.

P.S : Si tous les simples cuistots endorment les gens en leur plantant des aiguilles dans la nuque, j'irais plus jamais au resto ! >o<"
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #74 le: Septembre 15, 2009, 01:28:52 pm »
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Enfin rattrapé mon retard.

J'ai pas grand chose à dire, l'écriture est fluide facile à lire. Les textes sont peut être un peu trop court mais c'est pas plus mal. Lire sur un écran ça détruit mes pauvres yeux. J'ai remarqué quelques répétitions maladroites, une faute aussi (un ca à la place d'un sa mais je ne sais plus où. J'ai tout relu depuis le début, j'aurais du le noter.  -_-

L'intrigue est rondement menée, plus on avance plus on a l'impression d'en apprendre et plus on patauge dans le mystère. Je commence à me demander qui est qui ?

J'ai une petite préférence pour les scènes de combat où tu as choisi de commencer presque à la fin de l'assaut c'est original et cela dégage une impression plus grande d'action. Je ne saurais dire pourquoi. J'aime bien l'inconnue que Donf a traitreusement endormie. On a pas idée de faire ça à une jeune femme où as tu appris les bonnes manières ? Je sens que son caractère va beaucoup me plaire. ^^

Quant à Donf en "simple cuistot". C'est étrange mais j'ai un peu de mal à y croire.

J'attends avec beaucoup d'impatience la suite.
Journalisée
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