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Miko < Oui les réponses amènent d'autres questions, sinon la fic se terminerait prématurément x) Matthew Fox ? C'est le héros principal dans Lost ! J'regarde pas cette série, j'ai fouiné sur Wiki pour retrouver le nom ^o^ Sephyra < *Tape sur l'épaule* Ne soyez pas si émotive, maman, vous me faîtes rougir XD L'aube est un nouveau jour ! Kayra < Saïko et Myosotis, Myo-chan pour les suicidaires... Eh oui, quel beau petit couple... Hu hu hu... Hawk < Pas de problème pour le retard, comme d'hab, vu celui que je me traîne... En tout cas, je suis plutôt content que tu te sois senti oppressé, la suite va débouler très fortement =) Merci une nouvelle fois à vous tous ! Les trois prochains chapitres qui vont pointer maintenant sont très importants. Je vous demande de faire attention, d'accrocher à chaque détail, bref, de lire NightDreamers comme la fic se doit : à plusieurs niveaux de compréhension. Je vous laisse avec ce début de chapitre 17 ! Au fait, j'ai pas pu éditer mon post l'autre fois, sinon il dépassait la limite des caractères :'D J'mettrais l'illustration de Sephy pour la prochaine fois, promis promis, je m'y prendrai avant pour faire le post et tout sera parfait ! Bonne lecture et à bientôt =) - Ca fait longtemps que vous connaissez mes parents ? Demanda Hunter dans un couloir, à celui qui le guidait. - Pas mal d'années, en effet. Eux et moi, on a fait beaucoup de grandes choses. Mais en ce moment, nous sommes sur le point de faire une découverte qui pourrait bouleverser le monde. - Ah ? - En fait, pour te dire la vérité, ça fait des années que tes parents et moi travaillons sur ce projet. Ils ne t'ont jamais parlés du projet « Arès » ? - Je ne les vois pas souvent... - Je comprends... Tu aimerais le voir ? Ce projet qu'ils te cachent... ? Hunter releva les yeux et s'écria, joyeux : - Oh, ça alors, oui ! Le scientifique rit gentiment. - Très bien ! Suis-moi, c'est par içi. Nous allons prendre cet ascenseur...
L'ascenseur est descendu très bas au niveau du sol. Ce salaud m'a tenu la main tout du long, sans que ça me préoccupe. J'aurais dû voir le coup venir. J'aurais dû être sur mes gardes. Mais découvrir enfin ce que mes parents faisaient durant tout ce temps que je ne partageais pas avec eux me donnait un formidable élan de curiosité. Une sorte de vengeance, aussi. J'allais enfin savoir ce qu'ils me cachaient. J'espérais qu'ainsi, je pourrais leur faire comprendre que j'étais assez grand pour saisir le sens de ce qu'ils faisaient. J'espérais... On dit que l'espoir fait vivre. Moi, c'est l'espoir qui m'a tué ce jour-là. Quand je me suis retrouvé nez à nez avec ce foutu projet « Arès », je suis mort une première fois. La vie n'a plus jamais eut le même goût après. Celui du sang empestait mes narines et tâchait mes mains. Pour ce qui s'est passé exactement, mes cauchemars attestent de mon imagination débridée, mais ma mémoire consciente refuse de me révéler la vérité. J'imagine que...NightDreamers Chapitre 17 ~ Maman Hunter gardait les sourcils froncés. Il ne quittait pas des yeux cet étrange échidné aux yeux complètement blancs, sans iris ni pupilles. Et cette impression que l’hybride le regardait malgré sa semblable cécité ne le quittait pas non plus. Ils se dévisageaient mutuellement. Donf en vint à son tour à remarquer cet échidné qui était un peu en retrait, derrière Myosotis. A remarquer ces yeux, surtout. Il resta indécis, la bouche à moitié ouverte. Il décroisa lentement ses bras, ne pouvant y croire. Il ingurgita difficilement. Jusque là, le jeune homme avait fait semblant d’y croire. Oui, l’homme qui était apparu dans la ruelle était leur Patron. Il avait participé à ce petit jeu, simplement parce que le but final était de sortir de cette situation de recherchés. Les livres et le moyen de partir de la ville, c’étaient tout ce qui comptait pour lui. Il avait refoulé ses doutes, son incompréhension. Cette émotion, amère, triste, et coupable surtout, d’avoir assisté à la mort de cet homme, de l’avoir imprégné d’essence, de lui avoir mis le feu… Il ne pouvait pas oublier tout cela. Il ne pouvait pas accepter qu’un autre se montre, comme ça, impunément, et se proclame tout simplement « Patron ». De toute façon, une telle chose était improbable. Le Patron, le seul, était mort. Et les morts ne reviennent pas à la vie. Pourtant… Ces yeux anormalement blancs étaient les mêmes. C’était complètement paradoxal. Ils étaient juste blancs. Vides. Et malgré tout, résidait en ces orbites une lueur surnaturelle, qu’on percevait plus qu’on ne voyait. Et Donf ne se faisait pas d’illusion. C’était cette même lueur qui habitait les mêmes yeux du Patron qu’il avait vu mourir. Alors qui était cet échidné ? Un parent de leur Patron ? Par instinct, Donf regarda à sa gauche. Hunter était sur le pas de la porte, juste derrière Saïko, et restait immobile, les sourcils froncés, les poings serrés, la chemise ouverte. Le lien qui existait entre Hunter et leur Patron revint à Donf. Il regarda à nouveau l’étrange échidné qui restait immobile, lui aussi. Impossible. Improbable. Un humain ne pouvait être le fils d’un hybride.
Le soleil était déjà haut dans le ciel. Loth et Rika se présentèrent à la porte du bureau de Lena. Ce fut Loth qui frappa. Ils entrèrent quand la propriétaire des lieux le leur permit. Le jeune homme ouvrit alors la porte, puis il laissa passer sa coéquipière avant de la refermer sur eux. Le bureau de Lena respirait la féminité. Un bâton d’encens dégageait une douce odeur dans toute la pièce, la fumée se disloquant lentement du bâton incandescent posé sur le bureau, sur un petit support en bois taillé. A la droite de la pièce, une double-fenêtre ouvrant sur un balcon laissait entrer la lumière du jour naissant. A droite de la fenêtre, sur le mur adjacent, était accrochée la photo d’une petite île presque vierge, vue du ciel. Comme brûlée. Derrière Lena, qui était assise sur sa chaise de bureau, les mains croisées sur ses genoux, siégeait un grand tableau représentant un petit lac embrumé, entouré de sapins. Sur l’eau, un homme dirigeait sa pirogue avec un long bâton, sondant les écumes. Le ciel se baignait dans le lointain d’un orangé qui perçait paresseusement les nuages blancs, effilés comme de gros bouts de cotons. Le reste du paysage semblait fantomatique dans la brume matinale. A la gauche du bureau, une petite armoire, plus haute que large, sur laquelle reposait quelques livres, dossiers, et autres papiers. Lena ne se leva pas. Loth et Rika s’avancèrent, et ne s’assirent pas sur les deux fauteuils bruns, restant debout, immobiles face au bureau. Le regard de la jeune femme, à moitié caché par ses paupières mi-closes, passait de l’un à l’autre. - Quelle a été la réponse ? Demanda-t-elle d’une voix suave en décroisant ses mains autour de ses genoux et en appuyant doucement une joue sur la paume de sa main gauche, le coude appuyé sur la surface en bois poli du bureau. - Il accepte, répondit Rika sans aucune émotion dans sa voix. Il y eut un rapide battement de cils chez Lena. Puis elle changea une nouvelle fois de position, se vautrant dans son fauteuil, croisant les jambes et les bras. - Bien. Qu’avez-vous appris ? Continua-t-elle sans se départir de son petit sourire en coin, qui recourbait ses lèvres fines. - Il a un groupe assez conséquent, répondit Loth, constitué d’enfants de tout âge, de tout sexe et de toutes races. Il affirme qu’il en a le contrôle, mais il reconnaît manquer de moyen et surtout d’envergure. Toutes ses actions se font dans le plus grand silence. - Il avait dans l’idée de dresser tous ces jeunes, continua Rika, pour renverser le pouvoir et « foutre un peu le bordel », selon ses mots. Mais nos objectifs l’intéressent bien plus depuis qu’il a pu s’entretenir avec un de nos dirigeants, et il est prêt à se tenir à vos obligeances. Lena se tapota la joue avec un doigt en détournant le regard. - Je vois, je vois…, dit-elle distraitement. Et pour terminer ? - Pour terminer nous lui avons dit de rester sur ses positions pour que nous puissions revenir lui donner une réponse définitive. - Très bien ! S’exclama alors Lena en se relevant, posant les deux mains à plat sur son bureau, savourant du regard ses deux acolytes. Vous avez fait du bon travail, comme de coutume. Je suis fière de vous ! - Vous saviez.
Un court silence s’abattit dans le bureau. Loth regardait Lena dans les yeux. Rika ne bougeait pas. - Vous saviez, reprit Loth d’une voix où ne perçait aucune émotion. Que Rika et moi étiez en mission dans le même périmètre. Qu’on allait se rencontrer. Le sourire de Lena s’élargit légèrement. - Continue, enjoignit-elle d’une voix douce. - Vous saviez que nous nous retrouverions au même lieu que celui que je devais voir. Les yeux de la jeune femme se plissèrent significativement. Le museau de Rika se fronça de même. Loth continua. - Vous saviez que nous trois, nous avions un lien en commun… Vous saviez tout depuis le début, vous avez tout fait pour ça. - Effectivement, susurra Lena en se détachant du bureau. Elle se retourna et contourna son fauteuil pour contempler le tableau. - Nous pensions qu’il était temps, tout simplement. - Temps pour quoi ? Demanda froidement Rika. - Temps pour vous… Elle tourna la tête de profil, regardant le sol, le même sourire toujours affiché sur ses lèvres. De connaître la vérité sur votre identité. Rika et Loth restèrent silencieux, fixant du même regard la silhouette drapée d’une robe noire qui taillait ses courbes à la perfection. Même à cet instant, Loth ne put s’empêcher d’admirer l’admirable fessier qui se devinait sous le fin tissu. Il en réprima une grimace gêné. - C’était quoi le délire, précisément ? Pourquoi on ne s’en rappelait plus ? Qui nous avait caché tout ça ? Et plus important encore. Marvin, puisque vous devez le connaître au fond, a dit que Rika avait été tuée, qu’elle n’était pas hybride à l’origine. Qui ou quoi a provoqué tout ça ? C’est quoi, cette vérité ? Lena se retourna lentement, dévorant Rika de ses yeux verts. - La vérité ? Mais c’est à vous de la connaître, pas à nous. Quand nous vous avons recruté, nous ne savions pas qui vous étiez. Nous ne savons rien de plus que ce que nous raconté a ce Marvin. C’est moi la dirigeante qu’il a rencontré, complètement par hasard. Il aurait été plus simple de tout vous dire, c’est ce que vous pensez ? Mais nous avons préféré que vous alliez voir vous-même sur place. C’est même ce que ce Marvin nous a dit. Ce manoir où vous vous êtes retrouvés a dû faire ressurgir en vous bien des souvenirs, n’est-ce pas… ? Rika détourna la tête. Loth baissa les yeux. Ils grimacèrent tous les deux. Lena n’en sourit que plus davantage. - Le goût de la vérité… Amer, et sucré à la fois… - Ca suffit. Loth se détourna du bureau, les mains dans les poches. - J’en ai assez entendu. Je me tire. Rika resta immobile, les lèvres pincées. Loth s’avança vers la porte du bureau. - Loth, tu ne vas pas nous abandonner ? Demanda alors Lena dans son dos. - … J’ai une autre question à vous rétorquer, répondit Loth d’une voix ferme. Changez de disque. J’en ai marre d’entendre la même question. Que je vous quitte ou non, c’est pas ça qui vous arrêtera d’aller jusqu’au bout. J’ai juste besoin de faire une pause. Puis il se détourna une bonne fois pour toute, ouvrit la porte, et la referma derrière lui sans la claquer. Lena regarda alors la tigresse en souriant, dont les poings serrés tremblaient. - Eh bien ? Dit-elle dans un murmure. Rika se détourna alors rageusement, et s’élança sur la porte avant de l’ouvrir brutalement. - Loth ! Le jeune homme, à quelques pas dans le couloir, se retourna, surpris. La tigresse le fixa. Ses yeux jaunes lançaient des éclats meurtriers. Son baggy contrastait affreusement avec sa personne réelle, détournant sa rage et son désir de tuer en crise d’adolescence pré-pubère. - Je me fous du lien qu’on peut avoir, commença-t-elle, la voix vibrante de rage, le museau légèrement baissé. Je me fous de toutes les pièces de ce manoir qu’on a visité dans la nuit, de tous les souvenirs qui nous sont remontés en mémoire et qu’on peut avoir en commun, je me fous du passé ! S’écria-t-elle alors en redressant son museau, fixant Loth droit dans les yeux, la mâchoire serrée par la colère dont l’émotion transperçait chaque mot. Ce qui compte à mes yeux, c’est le présent. C’est sur ça que se construit l’avenir, et pas l’inverse ! Et je suis sûre d’une chose, à défaut de savoir qui je suis réellement et d’où je viens. C’est qu’un jour… Un jour, je te tuerai, Loth. C’est moi qui t’enverrai dans l’autre monde, et personne d’autre. Je te tuerai, tu comprends… ? Le jeune homme resta silencieux, les mains plongées dans les poches de son long manteau noir. Puis il détourna légèrement la tête, sortit son paquet de cigarettes et en coinça une entre ses lèvres avant de l’allumer. - Comme tu voudras, dit-il en recrachant sa fumée. Tu n’as qu’à faire tes propres choix et vivre ton présent comme tu le souhaites. Mais moi, je resterai dans le passé jusqu’à ce que je puisse y voir clair. Tu n’auras qu’à te retourner pour m’avoir. Je serais derrière toi… Dans ton ombre. Puis il se retourna tout à fait et partit. Rika le regarda s’éloigner la mine sombre, sans pouvoir détacher son regard sauvage de cette grande silhouette noire, dont les longs cheveux de la même couleur balayaient le col du manteau. Enfin elle se retourna à son tour, sans un mot, sans un geste, revint sur ses pas, et referma la porte du bureau de Lena derrière elle. Celle-ci s’était dirigée entre temps devant ses deux double-fenêtres, et contemplait le ciel bleu à travers les vitres. - Il y a tellement de choix qui se dressent sur notre chemin, dit-elle sans émotion. Tellement de portes. Parfois on se demande combien sont restées fermées pour qu’on puisse en ouvrir une seule, et on souhaite retourner en arrière pour vérifier si on a fait le bon choix, mais… C’est impossible. Il est déjà trop tard. Alors il faut continuer d’avancer. Jusqu’aux prochaines portes menant à l’inconnu. Le Grand point d’interrogation, qui est le même pour tout le monde, mais différent pour chacun d’entre nous. L’Avenir. Rika resta silencieuse entre la porte et le bureau, immobile, effacée, le regard perdu dans le vague. - Et toi Rika, que décides-tu ? Demanda finalement la jeune femme en se retournant vers la tigresse. La queue de l’hybride fouetta l’air. Elle redressa le museau, fixant Lena d’un regard où ne perçait aucun sentiment. - A défaut d’être un félin, je préfère être un félin en captivité plutôt qu’un félin errant. Au moins j’ai un but à accomplir. Le sourire de Lena s’élargit, et elle s’avança vers son bureau, s’asseyant de nouveau sur son fauteuil. - Ca tombe plutôt bien, ma chère Rika. Le boulot n’attend pas. J’ai déjà une nouvelle mission pour toi. Et cette fois, tu ne seras pas seule…
Saïko, Sephyra et Myosotis étaient assis sur des tabourets qu’ils avaient repris du bar et qu’ils avaient ramenés autour de la grande table en bois, entre le canapé et la télévision accrochée sur le mur. A côté d’eux, Hunter et Donf restaient debout, ne quittant pas des yeux l’échidné noir qui avait pris place sur le fauteuil en face d’eux, derrière la table. Enfin, Zalosta s’était assise sur le canapé, Millie et Arthur à ses côtés. Hunter détaillait l’hybride, l’esprit embrumé par toutes ses questions, tout ses souvenirs, toutes ses incertitudes. - Je vous dois quelques explications, dit lentement la voix grave et posée de l’échidné. Tous les regards convergèrent – si ce n’était déjà fait – vers lui. Ses yeux blancs restèrent droits face à lui-même, dans le vide, ne « regardant » rien de précis. - Je m’appelle Kane. Et je suis bel et bien votre Patron. Hunter ingurgita avec peine, la bouche sèche, le cœur battant. Donf recula d’un pas, la bouche entre-ouverte, le souffle court. - C’est impossible…, rétorqua-t-il faiblement. - Non, ça ne l’est pas, intervint placidement Myosotis. Son point vital se trouve au même endroit que pour l’humain que j’ai croisé à votre manoir. Et s’il portait des lunettes teintées, c’était pour cacher ces yeux. C’est bien lui. Hunter balança lentement la tête en avant. Ses cheveux bruns cachèrent ses yeux. Le regard de Donf passait de Kane à son ami. - Non, vous ne pouvez pas être… Vous êtes un hybride ! Qui était l’homme au manoir ?! Répliqua-t-il avec colère et impuissance. - C’était un clone. Et il avait conscience de sa nature. J’ai le pouvoir de créer des clones de moi, lesquels peuvent prendre n’importe quelle enveloppe charnelle, déjà existante ou inédite. Cependant, c’était la première fois que je m’essayais à créer un clone qui pourrait… Exister et survivre sans mon pouvoir. - Alors… Depuis tout ce temps c’était vous sans être vous ? Demanda curieusement Zalosta, nullement étonnée. - Tout à fait. Celui que vous avez connu jusqu’ici était une réplique de moi. Il agissait comme j’aurais agis, pensait comme j’aurais pensé. - Mais ce n’était pas vous en tant qu’identité, continua Zalosta dans sa logique. Donc, vous ne devriez pas nous connaître, puisque le clone avait sa propre expérience de nous. Vous-même, vous ne nous avez jamais rencontré. Et inversement. L’échidné tourna légèrement son museau vers la hérissonne. Ses yeux vides semblèrent la regarder un instant. Un léger sourire se peignit sur ses lèvres. - Ta vivacité d’esprit m’étonnera toujours, Zalosta. Pour t’expliquer simplement, le clone est un résidu de moi-même. Quand j’ai appris que j’étais mort dans l’incendie du manoir, je suis venu reprendre le résidu de mon pouvoir. Ce qui comprend la mémoire consciente et inconsciente de mon clone pendant sa période d’activité, ainsi que ses impressions, et tout ce qui suit. Ca coûte beaucoup d’énergie, mais c’est faisable. - « Quand j’ai appris que j’étais mort je suis venu reprendre mon résidu de… » Holà, dit simplement Saïko, pour qui l’histoire de clone, de résidus et de pouvoir bizarre ne disait absolument rien. A ce moment, Millie tressaillit brutalement. Zalosta réagis aussitôt, se tournant vers elle. La jeune fille avait les yeux grands ouverts, perdus dans le vide, et ses pupilles d’un violet sombre s’étaient dilatées. - Millie ? Demanda Zalosta en se penchant légèrement vers elle. - Activité démoniaque… intérieure… Récita la jeune fille d’une voix éteinte, ses lèvres bougeant à peine, le corps et le regard complètement immobiles. Au mot « démoniaque », tous les regards se posèrent sur Hunter. Celui-ci avait gardé la tête baissée. Ses yeux restaient cachés sous ses cheveux bruns. - Kane, je dois te parler, dit-il d’une voix blanche, relevant à peine la tête, sans même regarder son interlocuteur. Puis il se dirigea vers la porte d’entrée, et sortit sans la refermer. Le Patron releva ses yeux vides sur Donf. - Tu lui as dit ? Demanda-t-il simplement.
« Dernière édition: Décembre 14, 2009, 02:25:32 pm par Blackdoom »
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