Tes désirs sont des ordres, ma chère Sora ! Nan je déconne, abuse pas non plus ~~ *SBAF
"La vie continue ! Mais ne me parlez plus... De cette histoire ! UN CHEESEBURGER ! ET UN COCAAAA !!" Tu vois je commence à connaître ! Je vais pouvoir te le faire en direct live le week-end prochain XD
Kayra < Tu aimes les passages avec Saïko et Myo-chan ? Et bien tu vas être servie ! J'avoue que je me suis fait plaisir à écrire le premier paragraphe du chapitre qui va suivre =)
Zalosta < Tu changeras jamais toi XD Fais gaffe à ta ligne ! *Meurt
Coco < Pas de problème, je sais aussi être sérieux, parfois... Ca m'arrive... Un peu... Pas souvent... >>
Bref, ma fille t'as expliqué le délire pour Mulan XD J'espère que la suite continuera de te plaire ! Les révélations arrivent bientôt ; )
Du Saaaaaang !!!! J'adore les gosses sadiques et cruels qui tuent leurs profs. On sent bien tes pulsions criminelles du collège\lycée qui remontent ! Tu as du avoir des profs que tu détestais pour vouloir les faire souffrir à ce point ! XD
Roh ça oui, je pourrais te faire un listing de connards/connasses de profs qui m'ont bien fait chier durant mes quatre ans au collège ~~
Les révélations vont venir !
Mais j'ai l'impression que tout le monde les ont oubliés ou plutôt abandonnés. J'espère seulement qu'ils arriverons à retrouver leurs amis et les aider rapidement quand même. D'autant plus qu'ils ont l'air d'être sur la piste d'un "gros truc"...
Hohohohoho ^o^
Mais Zalo elle est pas gentille avec Flake D= ! Elle est jalouse que Flake fait mieux le froid qu'elle, naaaaaaaaaa !
Voilà, t'as percé le secret ~~
Tout est une affaire de psychologie. Zalosta, face à Flake qui est pourtant plus "jeune" qu'elle, se retrouve devant un adversaire redoutable, même si elles ne sont pas ennemies. L'orgueil de Zalosta doit être mis à rude épreuve, surtout que Sephyra, sa "protégée" demande conseil à la renarde plus qu'à elle.
Je pense que dans sa tête, ça lui monte un peu au coin du nez, pour pas dire que ça passe au poivre et sel dans son humeur. Plutôt poivre même x)
Alors nos deux stars du yaoi (Owi <3) vont à Station Square? Capitale des magouilles, des complots foireux et des humains corrompus? Ca va gérer ça. x3
On verra un monument sur la place devant le palais présidentiel? Celui qui fait allusion à l'exécution de Nelson? X3 *headshot*
Chuuuut è___é
Ah tiens au fait...
[HS] T'as pas finir d'embêter Sephyra ? Ouais d'accord je la connais pas mais elle a l'air sympa, nan ? (Ça veut pas dire que je te déteste, loin de là ^^) [Fin du HS]
*Éclate de rire et pointe Sephy du doigt* SYMPA, ELLE ?! CTE BONNE BLAGUE ! *Reprend son sérieux* Si tu viens à la Japan, tu comprendras. Rejoins-nous è__é *SBAF
Et pour finir...
Hunter et Donf semblent s'approcher du point central ("Central" ? Qui a dit "Central" ? XD *Rejoint dans la tombe Sephyra et tous les autres fans de FMA qui aurons compris l'allusion*)
" Micheal Roa Valdamjong. "
A la premiere lecture j'ai lu Roy Mustang... C'est de la faute de Séphyra qui parle sans arret de FMA D=
*Sort le shotgun et tire partout en gueulant comme un taré*
*Souffle un peu* Vous... Vous allez voir, comment la rupture avec FMA va être flagrante... Moi j'ai pas le prétention d'invoquer Dieu ou de chercher la pierre philosophales de mes fesses ! è__é
Enfin bref. Nouveau chapitre ! Bonne lecture !
A la prochaine =)
J’ai conscience d’être moi-même une anomalie.
Je ne suis pas de ce présent. Je viens d’un autre monde, aux coutumes et aux espèces différentes. Un monde que j’ai mis une dizaine d’années à sauver de la catastrophe. Et quand je vois, dans ce présent, comment les êtres vivants dont les arrières-grands-parents n’étaient même pas encore nés à mon époque, remercient la nature de les avoir épargnés et transmettent l’héritage que j’ai laissé, j’en suis dégoûté.
Il aurait mieux fallu que je laisse le soin à une autre personne de sauver cette planète, quand je vois ce qu’elle est devenue. Mais après tout, beaucoup à cette époque-ci n’y sont pour rien là-dedans. Mon histoire est tellement vieille qu’elle s’est perdue avec le temps et n’est même pas relatée dans les livres d’école. J’ai sauvé le monde au nom de mon peuple et de ses habitants, et personne ne se souvient de moi.
Triste sort…
Mais en ce moment, quelque chose change.
Les températures évoluent anormalement, les vents affluent… Une tempête approche.
Une tempête d’un cataclysme inégalé. Un ouragan dont je ne perçois pas la nature…
Mon Firefox me le transmet. Les contre-natures se rassemblent.
Bientôt, ils passeront à l’attaque.NightDreamers
Chapitre 23 ~ Désynchronisation
Saïko tendit le bras et cueillit la pomme mûre avec précaution. Puis il se retourna sur la branche de l’arbre pour regarder en contre-bas, là où l’attendait Myosotis. La jeune femme, bras croisés comme à son habitude, regardait la forêt d’un air rêveur.
- Réflexe ! S’exclama simplement le goupil en laissant tomber la pomme juste au-dessus de son amie.
La jeune femme n’eut que le temps de lever les yeux. Ses mains s’activèrent d’elles-mêmes pour rattraper le fruit juste avant qu’il ne lui tombe sur la tête.
- Pas mal, répliqua Saïko en riant légèrement.
Myosotis esquissa un sourire en regardant la pomme qu’elle tenait d’une main devant ses yeux. Sans qu’elle le veuille, sa perception visuelle passa de la normale à la plus étrange, et les lignes rouges palpitantes apparurent sur le fruit. La jeune femme ferma les yeux en soupirant. Pendant ce temps, Saïko s’affairait à trouver une deuxième pomme bien mûre. L’ayant trouvé, il redescendit de quelques branches, agile comme un singe, et se posta bien tranquillement sur la plus basse.
- La nature nous offre elle-même de quoi subvenir à nos besoins, commença le renard de sa voix calme et posée en regardant sa pomme amoureusement. Mais ça aussi, notre monde actuel l’a oublié. Le plus important est de produire en grande quantité. Toujours plus, toujours moins cher. Quand les hommes ont inventé l’agriculture, c’était déjà dans le but d’assouvir le rythme des saisons à ses besoins.
Saïko mordit dans son fruit à pleines dents.
- Mouais, rétorqua la jeune femme, peu convaincue. Ses pommes sont bonnes naturellement. En tout cas, tant qu’aucun ver n’est passé avant.
Le goupil manqua s’étouffer dans son rire en avalant de travers.
- Ce qu’offre la nature ne nous est pas exclusivement réservé ! Répliqua-t-il en souriant. Tout le monde a bien le droit d’en profiter, voyons. Même les vers. C’est à nous de faire attention en les cueillant. Et quand j’aurais terminé cette pomme, je laisserai le trognon à même le sol. Le monde social avec ses règles et ses institutions ne permettraient pas ça, c’est « sale », « dégradant ». La vision du trognon mangé par les insectes est peu ragoûtante. Et pourtant c’est la nature. Du fruit à ce qu’il en résulte, chaque petite partie fait union avec le tout, rien ne se perd. Même les plus petits des êtres vivants sur ce monde ont bien droit à un peu de considération, non ?
Myosotis ne reprit pas et mordit à son tour dans le fruit mûr. Fermant les yeux, elle mâcha doucement pour bien sentir le goût incroyable qui s’échappait de ce simple petit bout de fruit. Une saveur à laquelle elle n’avait plus goûté depuis un bon moment. Celui de la nature, des saisons et du temps. Celui de la vie. Quand elle rouvrit les yeux, il lui sembla que le monde était illuminé d'une grâce nouvelle. Le soleil brillait au-dessus des arbres. Le ciel était bleu, parcouru de légers nuages. Les branches presque nues des arbres vibraient doucement sous un vent léger mais agréable. Les oiseaux piaillaient. Une coccinelle passa en voletant dans la vision de la jeune femme. Docile, elle se posa sur un de ses doigts qui tenait la pomme. Myosotis fixa l’insecte, puis inspira lentement un grand coup en fermant les yeux.
L’air sentait bon la forêt.
- Il fait bon aujourd’hui, remarqua-t-elle simplement alors qu’un sourire se peignait sur ses lèvres.
- Mh oui, répondit son compagnon, la bouche pleine. Pour chette saison, oui, il fait plutôt bon. Oh ?
Myosotis leva les yeux en direction du goupil. Celui-ci regardait une branche juste au-dessus de lui. En regardant dans la même direction, la jeune femme comprit l’étonnement de son ami.
Un écureuil se tenait assis sur ses petites pattes arrière en fixant Saïko. Ses yeux noisette passaient de la pomme qu’il tenait à son museau. Le goupil sourit. Myosotis resta immobile de contemplation quand Saïko coupa un petit bout de sa pomme avec une de ses griffes avant de le tendre à l’écureuil. Le petit animal hocha sa tête sur le côté, curieux et méfiant. Ses moustaches vibrèrent quand il renifla le morceau de fruit en s’avançant craintivement. Puis, de ses petites pattes griffues, il prit son offrande avant de repartir dans sa tanière en courant sur la petite branche. Avant d’entrer dans son antre, il se retourna et, morceau dans les pattes, émit un petit cri joyeux. Puis il sauta dans le trou à même le tronc d’arbre.
Saïko se mit à rire légèrement. Myosotis, elle, ne pouvait détacher ses yeux du renard.
Alors elle comprit.
Hunter jouait machinalement avec un de ses Five Seven. Un coude sur la table, la joue posée contre le revers de sa main, il s’amusait à viser une par une les personnes présentes en face de lui.
- Vous êtes officiellement morts, commença Loth d’un ton plat.
- Ah ça, c’est pas mal, répliqua Donf, prostré contre le mur en bois de la cabane, mains dans les poches. Tu nous annonces ça comme si tu présentais le bulletin météo. « Bonjour, comment allez-vous ? Pour aujourd’hui nous aurons donc deux morts et demain du beau temps sur toute la région ! »
- Bah, un mort de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change ? Rétorqua Loth en tendant son paquet de cigarettes à Donf.
Celui-ci prit la tige qui s’en échappait en hochant la tête comme remerciement. De son côté, Rika jetait un regard circulaire à la cabane en bois. Celle-ci ne contenait que deux pièces : une sorte de « salle à manger » avec une table en bois rongé par les vers et quelques placards vides et usés, et une sorte de chambre composée de deux lits simples, vieux et dégarnis. L’entrée se présentait dans la première pièce par une porte tout aussi propre que le reste de la cabane, c'est-à-dire à moitié rongée par les mites et dont les vieux gonds grinçaient horriblement.
- Qu’est-ce que vous comptez faire maintenant ? Demanda-t-elle en déposant ses yeux jaunes de meurtrière sur la personne d’Hunter.
Celui-ci leva un regard morne sur la tigresse. Ils se fixèrent de longues secondes dans le silence qui suivit.
- On compte pas s’éterniser ici, en tout cas, répondit Donf à la place de son compagnon en rejetant la fumée de la cigarette qu’il venait d’allumer.
- Vous allez partir ? Demanda Loth en rendant son briquet à son propriétaire. Quoi que vous décidiez, restez discret. Et j’aimerai qu’on reste en contact.
- Dans ce cas il va nous falloir un portable. Et j’ai besoin d’un nouveau paquet de clopes, le mien a flanché.
- Je peux faire le relais, mais il est hors de question que je paye pour vous, rétorqua majestueusement Loth en inspirant sur sa cigarette.
- Si ya que ça qui te dérange, répliqua Donf, faussement dédaigneux.
- L’argent c’est le combustible de la vie, reprit le jeune homme en expirant sa fumée en rond.
- Et les poitrines des femmes en sont l’étincelle.
Loth et Donf se regardèrent avant de rire entre eux. Rika soupira dédaigneusement, se retenant visiblement de les tuer. Puis les deux fumeurs reprirent leur discussion pour mettre au point un plan qui leur permettrait une transaction sans faille. Pendant qu’ils se mettaient d’accord, Hunter soupira intérieurement. Il se leva sans mot dire et sortit de la cabane en laissant son Five Seven sur la table. Rika suivit le pas quelques secondes plus tard après avoir fixé l’arme qui reposait inerte sur le vieux bois vermoulu.
Faute de chapeau, le vent s’engouffrait dans la tignasse du jeune homme sans retenu.
- Le fait d’être mort te dérange ?
Rika s’était postée un peu en retrait. Une main sur la hanche, elle souriait, arrogante, même si son interlocuteur lui était de dos. Hunter leva légèrement la tête sans répondre.
- C’est dur de voir le monde qu’on avait pris pour seul repère de notre réalité s’écrouler, pas vrai ?
Hunter tourna la tête sur le côté. Ses mèches brunes cachaient le profil de son visage.
- Laisse-moi tranquille.
La voix était froide, sans vie. Une intonation presque irréelle. L’espace d’un instant, Rika crut apercevoir une ombre blanche entourant la silhouette du jeune homme. Perdant son sourire, elle fronça les sourcils.
- Tu n’aurais pas été…, commença-t-elle.
Hunter se retourna alors et la fixa dans les yeux. Malgré son expérience et son caractère, la tigresse en trembla presque quand les lèvres du jeune homme se muèrent en même temps que ses quelques mots qui sortirent de sa bouche comme autant de poignards avides de haine.
- Fous-moi la paix, ordonna Hunter.
Au fond de ses prunelles violettes, une ombre ténébreuse semblait se mouvoir.
Jack desserra sa cravate brune bien serrée autour du cou. Il regarda ce qu’il restait du bâtiment auquel il faisait face, les sourcils froncés. Ses yeux bleu foncés restaient vides de la moindre émotion. Il chercha dans la poche de son manteau les deux photos du dossier qu’il avait demandé à ce qu’on lui assigne et les amena devant ses yeux. La photo d’un manoir encore en bon état, et celle du corps inerte d’une dame âgée.
- Il y aurait un lien entre ces deux photos, pensa le détective pour lui-même.
Et ce lien, c’est ce manoir. Mais comment relier les pièces éparpillées… La haine raciale, peut-être ? Ou bien des objectifs coordonnés dans ce but. Une organisation criminelle… ?Ne souhaitant pas perdre de temps en suppositions inutiles, Jack rangea les photos dans la poche de son manteau qu’il prit par le col en l’envoyant valdinguer sur son dos. Le détective prit un instant pour lever les yeux en hauteur. Il faisait bon pour cette saison. Trop bon. Il n’avait même pas besoin de son manteau pour ne pas avoir froid.
Mais ça, c’était le boulot des météorologues. Pas le sien. Faisant volte-face, il s’éloigna du domaine d’un pas tranquille. Tout près du bâtiment défoncé par les flammes, perché sur la branche d’un arbre qui avait eu la chance d’échapper à l’incendie, le chat à la fourrure gris cendrée n’avait rien manqué de la venue énigmatique de cet étranger.