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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #90 le: Septembre 24, 2009, 02:10:46 pm »
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Oh nom de... ._.
Pourtant j'ai relus juste avant de poster. Bordel de Leviator lvl 30 qui m'a bouffé ma concentration !

Citation de: Miko
participes passé.
... Késako ? ._. *SBLAM

Citation de: Miko
Heu Zalosa n'a pas les yeux bleus et les épines violettes ?

Non, il me semble que ses yeux sont violets... *Bouge un paquet de bouquins, cherche dans les feuilles volantes, retrouve ses infos et mate les notes prises pour NightDreamers* Gna gna "hérissonne violette" gna gna "ses yeux sont bleu/gris clair" gna g... Ah ! *Pointe Miko du doigt* Perfect Master Nihon desu ! èoé *S'en va éditer son erreur

Le reste j'ai rien à dire, j'vais rectifier. Pardon pour ces fautes, j'avouerai très franchement que...
Citation
dont la blancheur immaculé  faisait ressortir le noir de ses cheveux.
Citation
Du reste, le manoir était moins grand que celui où siégeait  Zalosta et de son groupe.
Citation
Saïko et Myosotis furent de nouveau inviter  à dormir
... Voilà les seules que j'aurai pu corriger par moi-même en faisant un peu plus attention. Le reste c'est du domaine du KESAKO PAWAFULL fautquejerelisemesbescherellemaisoùsontilspassés?!ahlesvoilà*SBAF

Merci Miko, d'avoir fait attention à tout ça. Je vais corriger de ce pas ^^
*Attend de pied ferme, aiguilles empoisonnées en main, Sephyra et sa femme qui vont pas se gêner pour le chambrer

Edit : Fait ! Y avait du boulot. Et tout ça sans compter le "corps - coeur" du début. Erf.
« Dernière édition: Septembre 24, 2009, 02:23:12 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #91 le: Septembre 24, 2009, 02:59:54 pm »
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Citation de: Miko
Zalosa

*bloc de glace qui tombe sur le lance flamme humain*

Citation de: Mon mari
Leviator lvl 30

*gameboy color XXL qui tombe sur le chéri*

Sur ce, moi j'ai bien aimé ce chapitre. Le train merde, c'est trop ce que je ferais IRL d'ailleurs ._. sauf que j'arrive jamais à m'endormir.
L'aspect campagnard du manoir me plait, c'est ni trop stéréotypé ou quoi que ce soit à mon goût, ça fait bien passer. Ah, petite note :

Citation
Quand le train eut encore un soubresaut, la hérissonne se réveilla de nouveau brutalement, et son ventre grogna. Elle aussi.

... J'ai faim .o.
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Re : NightDreamers
« Répondre #92 le: Septembre 25, 2009, 03:05:46 pm »
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Citation de: et ça se dit modérateur
Citation
Pourquoi suis-je partie ? Pourquoi ne suis-je pas resté blottis  dans ses bras ?
C'est Sephyra qui est restée blottie. Je sais qu'elle a pas beaucoup d'attributs féminin mais quand même c'est une femme ! Se fait tuer à coups de katana par une roussette en colère.
Toi aussi, Miko!? Arrrgh, vous êtes tous contre moi, ma parole!
Je vais fonder une association anti-blagues illégitimes sur les poitrines des persos féminins, vous verrez!

Bref... à part ça, et prenant en compte tout ce qui a été dit auparavant, en bonne flemmarde, je dois dire que j'ai adoré ce chapitre. Surtout l'intro parce que vu qu'elle était centrée sur ma perso, je me suis sentie visée automatiquement, et que... ouais, c'était vraiment surprenant. Je me suis tellement reconnue, surtout dans la petite intro en italique (magnifique au passage). Vous en savez vraiment des tonnes sur moi, tellement que je l'avais presque oublié... Bluffant, vraiment bluffant. Et magnifique, évidemment... ça m'a émeutée...

Et sinon, on rentre enfin en plein coeur de l'ACTIOOOONNNN!!! Ca va gérer, je sens. On va se faire exploser, mais eux deux fois plus. J'espère. Ah, et le voyage en train c'était sympa, ça m'a rappelé Imaginaire/Terres de rêves où le train est aussi un symbole du voyage (surtout dans TdR en fait) fin bref : j'ai adoré ce chap, encore une fois, et je ne me lasserai jamais de cette fic à mon avis.

Continuez comme ça, j'adore de plus en plus!
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #93 le: Septembre 26, 2009, 09:02:45 am »
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Ouah...

Tout d'abord, pardon pour le retard T.T

Ensuite...

Superbe chapitre !! Aussi passionnant que bien écrit. De belles descriptions...
J'ai bien aimé quand tu as dit que Myosotis et Hunter formait un beau couple de grognon, ou quelque chose dans ce genre... Ca m'a fait marrer XD
Bref, j'aime énormément la manière dont tu l'as décris. En plus, il y a du suspense... Parce que t'arrêtes pile quand Zalosta sent une trahison... L'espace d'un instant XO
J'ai beaucoup aimé l'intro. Pas seulement parce qu'elle parlait de Sephy-san, particulièrement parce que je l'ai trouvé si bien écrite... On se sentait vraiment à sa place. Du moins de mon côté ^^"

Bref, j'ai adoré ce chapitre ^^ Encore une fois je n'ai pas grand chose à dire et je m'en excuse, parce qu'il était vraiment parfait !!

Allez, bon courage pour la suite ^^
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #94 le: Septembre 27, 2009, 01:06:09 pm »
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Citation
*gameboy color XXL...
*Lève les mains, l'air con, auréolé de la Lumière Divine*
Citation
... qui tombe sur le chéri*
*Se fait écraser sous la console géante*

*Rampe sur le sol, les os cassés, le nez en sang*
C'est comme ça que tu remercies ton mari qui a réussis à attraper le grand SUICUNE lvl 40 ?! è_é *Se prend un coup de poêle bien placé dans l'entre-jambe et s'effondre*

Citation de: Platureuse Sephyra
Je vais fonder une association anti-blagues illégitimes sur les poitrines des persos féminins, vous verrez!
Ca ! Ca c'est une bonne idée ! Comme quoi tout arrive, vous voyez ? Même vous vous arrivez à avoir de bonnes idées ^o^
Ce qu'il y a c'est que votre personnage n'aurait rien à y foutre, puisque les critiques ne sont pas illégitimes. *Fuit

Sinon je vous remercie pour vos compliments. C'est également un plaisir pour moi, de voir que je cerne bien les sentiments de votre personnage. Un grand compliment pour cette fic !
Et merci à toi Kayra, de continuer à passer. Ravi que l'histoire et les persos te plaisent toujours autant ^^
Et encore une fois merci à Miko d'être passée la première pour que je corrige vite toutes ces fautes ! XD

Bien, sur ce, voilà la suite du chapitre 8. Bon, ben je vous aurai prévenu, c'est sadique et sanglant, on vire dans l'horreur gratuite... Un court moment, peut-être, m'enfin. Qui sait ce que cache le 9e chapitre...
En parlant de ça, comme promis dans l'autre post, vous aurez la preview du prochain chapitre. J'me suis fait un kiff d'écrire les previews pour tous les chapitres, même pour le prologue ._. *SBAF
Voilà voilà, bonne lecture !


Le soleil se couchait derrière le manoir. Les rayons orangés se déployaient derrière la bâtisse, donnant une lueur surnaturelle au portrait. C’était sans compter les nuages noirs qui commençaient à gronder au-dessus des têtes des deux hybrides et du jeune humain. Les rayons du soleil couchant se perdaient dans la masse compacte. L’orage ne tarderait pas à éclater. Zalosta, Sephyra et Hunter montèrent les quelques marches du perron. Les deux gardes s’avancèrent vers eux d’un même mouvement et, d’un geste du bras produit à l’unisson (« de vrais robots », pensa Hunter), ils convièrent les invités à entrer. La salle était superbement éclairée par de somptueux lampadaires accrochés aux murs. Sous la lumière qu’ils dispensaient, des tables avaient été placées tout autour de la salle, sur lesquelles prenaient place les victuailles préparées pour la fête. Ca et là, des bouteilles apparaissaient. Vins, champagne, rosée… Rien ne manquait. Il y en avait pour tous les goûts. Tout au fond de la salle, un grand drap noir avait été placé juste derrière une imposante estrade, couvrant aux yeux des invités l’arrière de la salle. Cependant, il restait amplement de place pour les convives, qui étaient rassemblés en cercles d’intimes et dont les discussions emplissaient la salle d’un vacarme discontinue.
Alors que Hunter et ses acolytes contemplaient la salle sur leurs gardes, à la recherche de leur ennemis, les gardes les devancèrent et leur firent poliment signe de les suivre. Ils déambulèrent à travers les invités, contournant les cercles d’amis. Beaucoup leur jetèrent un regard étonné. Et pour cause : tous avaient un masque.
-   Un bal masqué…, pensa Zalosta, perplexe. Voilà où était le piège. On est à découvert.
Elle jeta un coup d’œil à Hunter et Sephyra qui le lui rendirent. Ils avaient compris, et se tenaient comme elle les nerfs à vif, une sensation mal à l’aise à l’esprit. Ils s’étaient jetés dans la gueule du loup. Il était encore temps de fuir, mais aucun n’en avait la force. Maintenant qu’ils étaient là, autant aller jusqu’au bout.
Ils suivirent donc les deux gardes qui les amenèrent derrière le grand drap. L’arrière-salle ainsi cachée aux yeux des invités était de taille réduite par rapport au grand hall de la fête. La lumière dispensée par les mêmes lampadaires y était également moindre, donnant au lieu une atmosphère intime, presque lugubre. A leur grand étonnement, un autre invité se tenait là, assis nonchalamment sur un fauteuil, une cigarette à la bouche et la mine renfrognée. Lorsqu’il vit les gardes faire entrer les hybrides et le jeune homme, il se leva brusquement et se dirigea vers eux d’un pas rapide.
-   Pourquoi est-ce que je dois attendre là ?! Vous savez qui je suis, au moins ?
Les deux gardes s’inclinèrent devant le jeune homme aux cheveux blonds dressés en pics.
-   Mademoiselle s’excuse, mais elle nous a ordonné d’amener ici ceux qui ne portaient pas de masque pour le bal, dit l’un des deux.
En vérité, ils étaient quasi-similaires. La coupe brossée et les cheveux courts, le teint blanc et le visage fermé, ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.
-   J’en ai rien à foutre ! Rétorqua sauvagement le jeune homme en battant l’air du poing. Si vous me refusez l’invitation, j’irai en parler à mon père ! Et vous savez très bien ce que ça signifie !
-   Mademoiselle regrette, mais vous devez attendre ici.
Sur ce, ils s’inclinèrent une nouvelle fois et regagnèrent le hall, prenant bien soin derrière eux de bien mettre le drap pour que l’arrière-salle reste dissimulée aux yeux des autres.
-   Merde ! S’exclama le blond en allant se rasseoir, furieux.
Hunter et les deux hybrides se regardèrent.
-   Sans masque…, Murmura Hunter pour que le jeune homme derrière lui ne l’entende pas.
-   Oui, on était attendu depuis le début, dit Sephyra sur le même timbre.
-   On n’a plus qu’à patienter, conclut Zalosta en jetant un œil au lieu.
Une petite porte se trouvait sur la droite. Etait-ce par là que sortiraient les ennemis pour les prendre de vitesse ? Dans ce cas, Zalosta se tenait aux aguets. Elle avait fait attention de prendre deux coupes de champagne sur le plateau que portait un serviteur, dans la salle. Elle pourrait au moins faire diversion.
Ce qui lui faisait peur, au fond, c’était de croiser à nouveau le renard à la folie meurtrière. Cette fois-ci, il n’était pas dit qu’il ait l’interdiction de les tuer… Et elle ne savait pas ce qu’elle ferait. Indignée et furieuse par cette peur qu’elle ne s’avouait pas, elle faillit faire exploser les deux coupes dans ses mains.
-   Au fait, vous, là. Vous aussi, vous n’avez pas de masques. Qu’est-ce que vous foutez là, et qui êtes-vous ?
Ils se retournèrent tous les trois. Le blond les dardait d’un regard inquisiteur et coléreux, passant ses yeux sur l’un et sur l’autre.
-   Alors ? En plus, vous deux, vous êtes des hybrides, persifla le jeune homme.
-   Et alors ? Répondit Sephyra sur le même ton, sans pouvoir s’en empêcher.
Le blond tira une bouffée de sa cigarette avant de répondre, en détournant les yeux d’un air désabusé.
-   Ben quoi, vous avez pas remarqué ? Vous êtes les seuls hybrides, dans cette maudite baraq…

Il ne put jamais terminer sa phrase. Sa tête tomba sur le sol en roulant. L’expression sur son visage resta à jamais la même, arrogante et fixée dans la mort elle-même. Hunter et ses deux amies n’eurent même pas le temps d’afficher leur stupeur qu’une lame érafla dangereusement leur gorge. Sans avoir le temps de se défendre, leurs bras furent immobilisés avec force dans leur dos. Les deux coupes de Zalosta tombèrent à terre et se brisèrent dans un bruit cristallin. Ils étaient prévenus. Au moindre geste, c’était la mort. Ils le sentaient  dans la manière de leurs ennemis de les tenir, qui restaient invisibles à leurs yeux, dans leur dos. Dans l’atmosphère, une envie de meurtre, de sang.
D’où étaient-ils arrivés ? De nulle part apparemment. Hunter, Sephyra et Zalosta étaient désarmés. C’était incompréhensible. La porte à leur droite s’ouvrit alors. Apparut une silhouette qui glaça le sang de Sephyra et fit frémir Zalosta. Neal, la même faux toujours à la main, entra lentement, savourant le moment, un sourire carnassier étirant son museau à la fourrure hérissée de plaisir. Il jeta un regard d’une tranquille folie à ses invités personnels. Hunter en resta immobile. C’était ce taré, qu’avaient combattu Sephyra et Zalosta ? Lui-même se sentait en danger. Si même Zalosta ne pouvait rien contre lui… Il sentit ses tempes battre furieusement. Ils avaient tenu à foncer tête baissée. Ils en payaient le prix.
Pendant ce temps, Neal s’approcha tranquillement du corps inanimé du jeune homme, avachi sans vie sur le fauteuil. Le sang qui avait giclé du cou sectionné, parfaitement taillé à l’horizontal, avait tâché le tissu bleu foncé et recouvert le corps lui-même. Il s’arrêta devant la tête, se baissa, posa sa faux sur le sol et attrapa le monceau de cadavre en enserrant le crâne dans sa poigne griffue. Il tourna le visage inerte vers lui-même.
-   Heureux de faire ta connaissance, boulet ! Oh mon dieu… On t’a tué. C’est tellement con… Tu vas aller le dire à ton cher père ? Il va nous punir ?
Le goupil éclata d’un rire féroce, avant de tourner la tête vers Hunter et les deux hybrides. Sous leurs yeux médusés, il ouvrit une des deux paupières et susurra à l’oreille en regardant les trois compagnons d’un regard vif :
-   Et eux, tu vas les aider, avec ton père ? Hein ? Nan, t’es trop égoïste pour ça. T’es qu’un boulet inutile pour ce monde, pas vrai ?
Il enfonça ses doigts dans l’œil avec un horrible bruit de sussions. Sephyra voulut détourner son regard d’un tel spectacle, mais celui qui la retenait de force l’obligea à regarder en maintenant sa tête en place, une lame toujours plaquée sur la gorge.
-   Allez, dis bonjour !
Le renard plaça ses deux doigts tâchés de sang et dégoulinants d’un liquide visqueux sous le menton pour ouvrir et refermer la bouche. Puis, éclatant d’un rire sonore et complètement fou, il prit la mâchoire à pleine main et la décrocha brutalement. Les yeux de la roussette s’écarquillèrent devant une telle horreur. Des tortures, elle en avait vécu. Des massacres, elle en avait vu. Mais une telle chose n’avait pas de nom. Une telle chose n’avait aucune raison d’arriver. C’était tout simplement… Horrifique. Dégoûtant. Atroce. Le rire ignoble du goupil résonnait dans ses oreilles. Elle eut soudain un mal de crâne déchirant.
Zalosta et Hunter, eux, faisaient tourner leurs méninges à plein régime. Ils n’avaient aucun doute quant aux intentions du renard qui jouait avec la tête du malheureux. Ce qui lui arrivait leur était réservé. Il fallait qu’ils se tirent de là au plus vite.
Soudain, Neal arrêta de jouer avec la tête en sang – qui ne ressemblait à plus rien d’humain – et leva les yeux vers le drap qui se trouvait derrière les détenus. Un sourire amusé se peignit sur son museau.
-   Le show va commencer !


Sur l’estrade du hall, où siégeait un micro, une jeune femme s’avança. La beauté de son visage n’avait d’égale que celle de sa robe entièrement noire, qui couvrait délicatement ses pieds chaussés de talons rouge. Elle marcha jusqu’au micro, faisant face aux invités. Peu à peu, la rumeur des discussions s’affermit pour laisser place à un silence parfait. La jeune femme prit alors la parole, englobant ses convives d’un sourire admirable auxquels les hommes ne furent pas indifférents.
-   Mes très chers amis, nous sommes tous réunis ici pour fêter un incroyable évènement, commença-t-elle d’une voix voluptueuse amplifiée par le micro en face d’elle.
-   Celui de vous voir ! Jeta un convive dans la salle.
Tous rirent de la blague qui n’avait rien de faux. La jeune femme elle-même eut un sourire entendu.
-   J’avais peur de mal choisir ma robe, apparemment j’avais tort de m’inquiéter ! S’exclama-t-elle sur le ton de la blague.
Quelques rires fusèrent à nouveau, avant que la salle ne reprenne son sérieux.
-   En quelques années, la technologie a fait des bonds prodigieux dans nos vies. Chaque jour, l’œuvre de nos inventeurs repousse un peu plus les ténèbres de l’avenir, nous assurant le bien-être et le confort.
Les convives eurent un sourire entendu. Ils ne savaient pas encore où voulait les amener leur hôte, mais adhéraient à cette version des faits.
-   Mes chers amis, reprit la jeune femme d’un ton un peu plus bas, auquel se mêlait la confidence et l’intimité. Nous n’accordons que peu d’attention à la nuit que nous repoussons chaque soir de nos lampes et de nos lampadaires. Cependant, l’obscurité est partout, autour de nous ! Elle est l’origine, le commencement, et aussi la fin de toutes choses.
Quelques uns opinèrent de la tête. Mais la plupart se perdaient dans les dires de la jeune femme. Celle-ci prit le temps d’embrasser la salle de son regard avant de déployer les bras et de continuer :
-   Je vous invite à reconstruire l’origine telle qu’elle était. Je vous invite à participer au projet le plus fou, mais également au plus humble que j’ai échafaudé au nom de notre humanité. Celui de faire renaître l’Obscurité. La Nuit n’est pas notre ennemie. Elle est notre bienfaitrice, notre Mère à tous. Depuis que l’homme a inventé le feu, il a perdu la perception de Son amour.
Elle fit une pause pour regarder à nouveau son audience. Celle-ci ne comprenait pas tout, mais restait captivée par l’audace de la jeune femme, sa beauté et la grandeur de son discours.
-   Laissons les hybrides se cantonner dans leurs coutumes et revivre la gloire passée. Quant à nous, êtres humains, tournons-nous vers l’avenir. Il nous appartient.
A ce moment, des êtres tout en noir apparurent de nul part derrière la jeune femme. De forme humanoïdes, leur tête se terminait en pique, et ce qui leur servaient de bras ressemblaient plus à des lames effilées et obscures qu’à des membres de chair et de sang. En outre, ils étaient tous de taille égale, un peu plus petit que la femme.
-   Nous sommes les apôtres de l’Obscurité, la promesse d’une nuit éternelle. Nous sommes l’apogée du commencement et de la fin, termina-t-elle d’une voix étrangement sifflante, découvrant ses canines pointues derrière ses lèvres aux courbes parfaites.
A ce moment, un grondement fit trembler les murs du manoir, et les lumières s’éteignirent. Il y eut un mouvement de panique parmi les convives, alors que quelques cris pointaient dans le silence lugubre.
-   Il vous importe de ne pas paniquer…, continua la jeune femme dans la pénombre. Ceci n’est que le prélude, le commencement d’une ère nouvelle. Vous autres, stupides humains qui avez crus pouvoir combattre l’Obscurité… Vous n’avez plus qu’à mourir pour Sa cause.


Sephyra tressaillit en entendant les cris fuser après le discours de la jeune femme. Qu’était-il en train de se passer ? Elle regarda Neal. Dans la pénombre, elle crut discerner un semblant de sourire sur le museau du goupil. Elle réprima un frisson de panique. Qu’allait-il se passer pour eux, maintenant ? Il y eut alors un mouvement drapé derrière elle, et une silhouette féminine les dépassa, s’arrêtant aux côtés du renard.
-   Bien le bonsoir, mes très chers invités ! S’exclama la jeune femme qui avait prononcé le discours, ne semblant pas perturbée par les cris atroces qui résonnaient dans la salle, derrière le drap. Désolée de vous avoir fait attendre, mais après tout, il ne faut pas laisser la viande moisir trop longtemps à la lumière. Sinon elle ramollit.
Sephyra et ses amis ne pouvaient discerner le regard de la femme. Celle-ci laissa place à un petit silence, avant de se tourner sur sa gauche et d’avancer vers la porte.
-   Bien, suivez-moi, lança-t-elle en ouvrant la porte.
La pression sur les bras des détenus se fit plus forte, et ils furent obligés d’avancer sous la direction de ceux qui les tenaient.
-   Ah ! Zalosta, pas besoin de te servir du champagne répandu par terre. Tes amis pourraient payer pour ton arrogance, lança la femme depuis la pièce adjacente.
La hérissonne réprima une intense envie de meurtre. Ils entrèrent dans le bureau sous bonne garde, Neal fermant la marche. Le renard se posta devant la porte, faux à la main. Les gardes firent asseoir de force leurs détenus sur des fauteuils en cuir, qui faisaient face au bureau. Une petite lampe posée sur le bois, telle était la seule source de lumière. La jeune femme prit place sur un fauteuil et fit face à ses invités. Elle leur sourit aimablement, avancée vers l’avant, les mains jointes autour des ses genoux, comme si elle s’apprêtait à révéler un secret ou à entendre les confidences d’un ami. Elle gratifia chacun de ses convives d’un regard, qui fut plus long et plus appuyé pour Sephyra. Celle-ci, à la lueur de la petite lampe, cru y discerner une vague reconnaissance, une sorte d’affection non feinte au fond de ses yeux verts. Sans qu’elle ne comprenne pourquoi, son cœur se mit à battre furieusement, et le monde se mit à tourner autour d’elle. Des rires enfantins résonnèrent en échos à son malaise, et elle dut se faire force pour rester droite, quoiqu’un peu vacillante.
L’inconnue, après un temps d’arrêt sur la roussette, reprit alors, comme si rien ne s’était passé entre elle et cette dernière :
-   Bien. Nous avons à parler de choses sérieuses, j’en ai bien peur…


C’était une nuit sans lune. Les quelques lampadaires dans les rues essayaient tant bien que mal de repousser les ténèbres de l’obscurité, sans vraiment y arriver. Il y avait quelque chose de différent, cette nuit-là. Quelque chose de palpable. Pas une personne ne traînait sur les routes pavées. Pas un chat ne miaulait dans le silence de la nuit.
Loth, debout sur le toit d’un des immeubles de la résidence Fujyô, contemplait la ville. Il n’y avait pas de vent. Il ne faisait ni chaud ni froid. La pénombre était lourde et menaçante. Le jeune homme tira une bouffée de sa cigarette. La fumée qu’il extirpa de ses lèvres se dissipa dans la nuit. Il posa sa mallette sur le sol, et écrasa le bout incandescent de la cigarette sur le socle, inscrivant dessus des signes étranges. Puis il envoya balader le mégot plus loin, et plaqua ses deux mains sur la mallette, paumes sur le socle. Il y eu un bref mais puissant grondement qui résonna jusque dans les bas-fonds de la ville, puis un court silence. Soudain, toutes les lumières s’éteignirent. Les lampadaires grésillèrent, les lampes dans les appartements et les maisons s’arrêtèrent de fonctionner. Du moindre petit objet électronique mis en veille à la télévision encore allumée, plus aucune lueur ne perça l’obscurité. La nuit se déversa brutalement sur toute la ville, l’enveloppant d’un halo de ténèbres surnaturel et étouffant.
Loth ouvrit alors sa mallette. Une étrange ombre noire en sortit lentement, se dressant sur le toit comme un drap palpable. Sans un instant d’hésitation, elle se dirigea vers le quartier résidentiel.



« Le cyclone qui sévit encore sur le continent ouest accumule jusque là plus d’une centaine de victimes. Le président Drayser avoue lui-même que son territoire n’avait jusque là jamais connu pareille tragédie. En effet, le cyclone, que les météorologues ont renommés Katérina, dépasse toutes les prévisions des experts. Il ne devait s’agir que d’une simple dépression, au pire d’une petite tornade à moindre échelle, d’après leurs dires. Les habitants alentours avaient été prévenus et logés ailleurs par sécurité, le temps que l’intempérie se calme.
« Ce qui s’annonçait comme un simple fait météorologique peu désastreux s’est transformé en véritable catastrophe naturelle, qui n’est de plus pas près de s’arrêter. En effet, d’après les experts, nombreux à se pencher sur Katérina, le cyclone devrait s’intensifier dans les jours qui vont suivre.
« Passons maintenant à la nouvelle du soir, qui concerne le très probable réveil du volcan près de la capitale de la région sud…


Chanel Info, journal du soir, présenté par Franck Zares
« Dernière édition: Septembre 27, 2009, 04:19:55 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #95 le: Septembre 27, 2009, 01:09:34 pm »
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Double-post motivé par la preview, elle ne rentrait pas dans l'autre post.


Tous, je les vois entrer et sortir. Comme dans un bureau de poste. Ils viennent chercher leur colis, leur cible, et repartent. Puis ils reviennent avec l’avis de réception, les mains tâchées de sang.
Pourquoi font-ils ça ? Qu’est-ce qui les motive ?


-   Patron, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Vous êtes blessé ?!
-   Ils sont venus, ils ont pris les… Tu sais ce que tu dois faire, tu sais…

Pourtant, je regarde cette photo, et j’ai un pincement au cœur. Ils sont là, regardent l’objectif. Moi aussi je suis là, même si on ne me voit pas. Il faut bien quelqu’un pour tenir l’appareil.

-   Saïko !
-   Les autres sont en danger !
-   Pardon… ?
-   Passe tes mains autour de moi et accroche-toi à mon dos !

Quand je les regarde, j’ai l’impression de voir une photo de famille. Les enfants, les deux plus âgés qui cachent un lourd secret antérieur à ma naissance, et les quelques autres.
J’aurai voulu que ça continue ainsi. Mais la venue de Sephyra était le prélude. Il fallait que ça s’arrête.


-   Sephyra… Enfin nous nous voyons. Si tu savais combien d’années j’ai attendu ce moment…
-   Je ne vois pas… Je ne vois pas de quoi vous voulez parler…

-   Qu’est-ce qu’il me voulait ?
-   Non pas ta mort, bien entendu, mais simplement laisser sa marque. Autre chose ?
-   Sa marque ? Quelle marque ? Pourquoi ?
Un rire enfantin résonna alors à ses oreilles.

Si j’avais su, à cet instant, si j’avais pu m’apercevoir de tout ce qui m’échappait…
Si je n’avais pas été qu’un simple chef cuistot…
Et si…


-   Et dire que j’ai eu peur en regardant Anaconda… Va pourrir en enfer !

En fait, je n’aime pas les phrases qui commencent par « si ».

-   Lena, veux-tu tuer Sephyra ?



NightDreamers
Chapitre 9 ~ Révélations (Partie 0)
« Dernière édition: Septembre 27, 2009, 01:11:29 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #96 le: Septembre 27, 2009, 01:43:54 pm »
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BON DIEU DE M*****

*court, saute, vole, hurle, s'écroule, puis se relève, crache du sang, prend une tête humaine et en fait une marionette*

C'est... c'est... BON DIEU DE M******

*rebelotte*

*elle se calme*


Vos previews sont archi trop stylées de la mort qui tue. Mais après on a beaucoup trop envie d'avoir la suite, c'est affreux... AAAARGGHHHHHH *s'écroule*
Bon, pour en revenir à votre chapitre : quel enfoiré ce Neal! Et cte canon qui se la joue reine de la nuit, aussi... Bordel, qu'est-ce qu'elle déchire cette fic. Mais qu'est-ce qu'elle déchire. On sent à quel point vous avez bossé sur le scénario, sur les lieux, les persos, tout! Tout est magnifiquement présenté, magnifiquement dit, malgré les quelques et rares fautes. Franchement, c'est du grand art. Et la preview, encore une fois o_O Trop envie d'avoir la suite! Mais on croirait que je vais avoir des ennuis... non?
Tant pis, j'aime ça. *SBAF*

Je vous souhaite une excellente continuation! Votre fic gère tout! Elle déboite, elle déchire! Ma nouvelle mariotête humaine veut la suite!!

*possédée par Neal, elle repart dans ses jeux sanglants en poussant un rire de cinglée...*
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #97 le: Septembre 27, 2009, 01:45:13 pm »
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Coucou Blackdoom !!

Superbe chapitre, comme d'hab !!

Avant de commencer mes impressions, voici une erreur que j'ai remarqué dans le chapitre...

Citation
[...]se faire force[...]
Ce n'était pas "Se faire forte" ?

Bref, une erreur de rien du tout, c'est juste une faute de frappe ^^
Quelque chose d'autre a pourtant attirer mon attention, lorsque j'ai lu le chapitre :

Citation
-   Alors ? En plus, vous deux, vous êtes des hybrides, persifla le jeune homme.
Citation
Le goupil éclata d’un rire féroce, avant de tourner la tête vers Hunter et les deux hybrides.

Hunter n'est pas un échidné ? Oo Enfin, je me plante peut être, mais j'ai toujours cru qu'il était un hybride, lui aussi. M'enfin bref ^^  

Maintenant, mes impressions sur ce chapitre :
Comme d'hab, un superbe chapitre !! De l'action, même si je plains ce jeune homme qui s'est fait tranché la tête et nos amis qui ont vu le spectacle horrible que ce fou de Neal leur a montré... Eurk XO
Je dois avouer que j'ai frissonné dans la manière dont il le faisait. Parce qu'on dirait qu'il n'avait vraiment pas de remord (ce qui doit être le cas, je pense). Du suspense aussi, parce qu'on se demande ce que va faire ce... "cher" Loth. Ouais... C'est vrai que je me demande bien ce qu'il va faire ^^"
Et cette femme est vraiment une folle, elle aussi. Je la déteste d'avance !! >.<

La preview aussi est mystérieuse, mais bien écrite ^^

Bref, du mystère, de l'action, du mystère... Chapitre génial !! Vivement la suite ^^
Bon courage pour celle-ci d'ailleurs !  
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #98 le: Septembre 27, 2009, 04:15:26 pm »
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Dans la fic, Hunter stun humain bien portant.

J'adore, j'adore, ça fait plaisir de faire un bout de lecture avec ça ! Et cette femme zarbi surtout, ça faisait très secte comment elle avait annoncé la chose.
Tain elle mérite qu'on lui envoit du champagne dans la pware aussi.
L'aspect piège est pas mal, avec le bal masqué. J'avais jamais vu un truc du même style.

Et l'chef cuisto en action ! ^-^

Ah, Sephyra, va tuer ailleurs, sinon on peut pas avoir la suite sinon ! è_é"
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Re : NightDreamers
« Répondre #99 le: Octobre 01, 2009, 04:41:58 pm »
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Yoy tout le monde, voilà le chapitre 9 ! Ca castagne dès le début. C'est rapide, mais voulu. On n'a pas le temps de savoir ce qui se passe que tout part en vrille. Et si vous voulez des réponses... Lisez la suite ! è_é *SBAF
Kayra < Oui, Hunter est un humain dans cette fic. C'est fait pour, vous aurez les révélations à la fin ^o^

Première partie un peu courte, la suite débarquera rapidement, un peu plus longue cette fois. Sur ce, bonne lecture ! En espérant ne pas avoir laissé trop de fautes cette fois.



Tous, je les vois entrer et sortir. Comme dans un bureau de poste. Ils viennent chercher leur colis, leur cible, et repartent. Puis ils reviennent avec l’avis de réception, les mains tâchées de sang.
Pourquoi font-ils ça ? Qu’est-ce qui les motive ?
Ils ne sont pas si nombreux, c’est vrai. Ce n’est pas une organisation criminelle. Sinon je ne me serais jamais embarqué à leurs côtés.
Pourtant, je regarde cette photo, et j’ai un pincement au cœur. Ils sont là, regardent l’objectif. Moi aussi je suis là, même si on ne me voit pas. Il faut bien quelqu’un pour tenir l’appareil.
Quand je les regarde, j’ai l’impression de voir une photo de famille. Les enfants, les deux plus âgés qui cachent un lourd secret antérieur à ma naissance, et les quelques autres.
J’aurai voulu que ça continue ainsi. Mais la venue de Sephyra était le prélude. Il fallait que ça s’arrête.
Si j’avais su, à cet instant, si j’avais pu m’apercevoir de tout ce qui m’échappait…
Si je n’avais pas été qu’un simple chef cuistot…
Et si…
En fait, je n’aime pas les phrases qui commencent par « si ».



NightDreamers
Chapitre 9 ~ Révélations (Partie 0)


Donf, attelé devant un de ses fourneaux, le tablier ceint autour de la taille, préparait une tarte aux pommes. Il venait de mettre le gâteau dans le four quand le voyant rouge s’alluma. Accroché sur le mur, un petit tableau en bois était surplombé de petits voyants la plupart du temps éteints. En verre, ils étaient placés respectivement devant une annotation écrite, qui nommait une par une chaque pièce du manoir, sauf la bibliothèque. Seuls Donf et le Patron savaient à quoi servaient ces voyants. Et le jeune homme savait très bien ce que le voyant rouge allumé devant le nom « Bureau du Boss » signifiait. Il desserra les fils de son tablier et posa celui-ci sur l’un des fourneaux, avant de mettre les gaz de tous ces derniers à fond.
Il prit une poêle posée sur une table et sortit lentement du réfectoire. Il monta sans bruit les escaliers, puis, après un coup d’œil discret sur la gauche du couloir, se dirigea vers le bureau du Patron. La pénombre était complète. Malgré les fenêtres aux deux extrémités des couloirs, aucune lumière ne passait à travers les vitres. Pas de lune dans le ciel ce soir-là. Donf chercha la poignée de la porte à tâtons, avant de l’ouvrir délicatement. A la lueur de la petite lampe posée sur le bureau, il discerna un corps assis sur la chaise, derrière le meuble en bois. Le jeune homme scruta prudemment le bureau de long en large, puis murmura, un peu hésitant :
-   Patron… ?
Il s’approcha lentement, avançant un pied après l’autre, les yeux rivés sur le corps immobile. Quand ce dernier eut un soubresaut, Donf se fixa et leva sa poêle, prêt à en faire usage.
-   Donf…
L’interpelé baissa son « arme » et contourna en vitesse le bureau pour s’approcher de son Patron, dont la voix était dangereusement faible.
-   Patron, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Vous êtes blessé ? Demanda-t-il en reculant lentement le fauteuil en cuir coulissant.
-   Ils sont venus, ils ont pris les…
L’homme eut une quinte de toux violente qui envoya balader ses lunettes teintées sous le bureau. Donf l’entendit recracher quelque chose qui s’égoutta sur la moquette et sur son costume noir, mais dans la semi-pénombre, il ne distingua rien pouvant lui confirmer ses doutes. Il tâta le corps de son Patron à la recherche de la moindre blessure, mais ne trouva rien, si ce n’est que ses doigts se retrouvèrent humides après leur passage sur le tissu de la veste. Mais mouillées par quoi, exactement… ?
-   Tu sais ce que tu dois faire, tu sais…
Sa voix n’était qu’un murmure. Il ne bougeait plus. Donf comprit qu’il agonisait sous ses yeux, dans ce bureau. Quelqu’un ou quelque chose était entré dans le manoir. Avait attaqué son Patron. Avait réussis à le blesser sérieusement, mais sans blessure apparente.
-   Ne parlez plus, restez calme. Je vais vous emmener à l’hôpital.
Il commençait à sortir son portable de la poche de son jean, quand une main faible lui enserra le poignet.
-   Non… ! Murmura l’homme d’un souffle rauque avant de se remettre à tousser bruyamment.
Il ouvrit alors les paupières avec une fatigue certaine. Le téléphone tomba sur la moquette avec un bruit étouffé. Donf resta muet, stupéfié par le spectacle qui s’offrait à lui. Les yeux de son Patron étaient entièrement blancs. Pas d’iris. Pas de pupilles. Rien. Un vide complet. Le néant le plus total. Un blanc vif, profond, et… Vide en même temps. Même à la faible lueur de la lampe, le jeune homme ressentit tout le mystère, l’horreur mais également l’émerveillement qui brillait malgré ce vide. Ses yeux étaient blancs. Il était aveugle depuis le début, non en raison d’une quelconque attaque récente, Donf en était persuadé. Mais il voyait quand même, cela ne faisait aucun doute non plus.
Le jeune homme sut alors qu’il assistait aux derniers moments de ce personnage si contradictoire.
-   Approche, Donf. Tu sais ce que tu as à faire maintenant, mais il faut que… Que je te révèle une dernière chose… Approche…
Le jeune homme s’abaissa un peu et se mit au niveau de son Patron. Celui-ci lui murmura alors d’une voix entrecoupée et agonisante le terrible secret qui pesait sur sa conscience depuis trop longtemps. Le bureau prit des allures mystiques. La nuit devint le témoin secret et muet de cette ultime confession qui ébranla l’esprit du cuistot.
-   Fais ce que tu as à faire, dorénavant…
L’homme fixa une dernière fois ses yeux blancs sur Donf avant de rendre son dernier soupir. Celui-ci abaissa délicatement les paupières sur ses yeux vides, conscient d’être dépositaire d’un terrible secret. Mais il n’avait pas de temps à perdre. Ils allaient revenir. Donf prit une grande inspiration, avant de se diriger à pas de géants vers les deux portes du bureau. Il les ouvrit en grand. Elles claquèrent contre le mur après avoir pivotées à cent-quatre-vingt degrés sur leurs gonds. Mais le temps n’était plus à perdre à rester discret. Il lui fallait se dépêcher. Il dévala les escaliers quatre à quatre, se dirigea vers le réfectoire, sauta par-dessus le comptoir et gagna le fond de ses cuisines, où il prit deux bidons d’essence. L’air dans le réfectoire était saturé de gaz. Mais Donf n’avait plus le temps. Il repassa par-dessus le comptoir, les deux bidons à la main, puis remonta les escaliers en vitesse. Il gagna de nouveau le bureau de son Patron, et posa les deux gros bidons. Les tiroirs. Malgré sa hâte, Donf prit le temps de repousser le fauteuil roulant sur lequel était avachi le corps inerte avec précaution, non sans un certain recueillement. Puis il prit le tiroir à deux mains, et les retira avec force de leur emplacement avant de les poser un à un sur le bureau. Il les vida l’un après l’autre, prit le sac en cuir de travail qui était posé sur la moquette, à côté du bureau, et fourra en vitesse tout ce qu’il avait rassemblé dans le sac. Il prit soin de tasser suffisamment les innombrables feuilles volantes pour coincer les quelques livres – pas très gros, heureusement – qui traînaient sur le bureau. Puis il ferma le sac d’un clic caractéristique sur l’encoche, contourna le bureau, et jeta son fouillis dans le couloir. Il prit alors un bidon, dévissa le bouchon avec force et laissa s’écouler une longue traînée dans toute la largeur du bureau. Puis, d’après les derniers ordres de son Patron, mais non sans une peine perceptible, il arrosa le corps inerte d’une gerbe d’essence. Après avoir pris soin d’inonder la pièce sous une coulée d’humidité visqueuse et dégoulinante, Donf prit le deuxième bidon sous son bras, et laissa le premier écouler une traînée d’essence du bureau dans tout le couloir. Une fois le couloir lui aussi imprégné, il jeta le bidon vide dans les escaliers avant de faire de même avec le sac en cuir, ayant pris soin de ne pas l’arroser au passage. Il ouvrit ensuite le deuxième bidon et descendit à son tour les marches en laissant le liquide se répandre. Il fit ainsi le tour du salon, puis lâcha d’un geste vif une gigantesque gerbe dans le réfectoire. Il sentait la chaleur qui augmentait dans l’air. Le gaz se répandait en même temps que l’odeur de l’essence. Le mélange était plus qu’explosif. Mais Donf n’avait pas encore terminé. Il attrapa le sac en cuir et le balança au fond du réfectoire.
Vif, il sauta une nouvelle fois par-dessus le comptoir, et ramena deux bombonnes de gaz de taille moyenne. Il en plaça une entre les deux escaliers, bien contre le mur, puis monta les marches en prenant l’escalier de droite, là où il n’avait pas répandu d’essence. Il plaça la deuxième bombonne en face du bureau de son Patron, portes ouvertes. Enfin, il se frotta les mains, satisfait du résultat.
Quand soudain une vitre explosa. Donf se retourna. Il ne savait pas de quelle chambre exactement cela provenait, mais le bruit venait du couloir gauche. Il ne perdit pas une seconde. Au moment où il atteignait les premières marches au pas de course, une porte explosa. Il sentit un copeau de bois vernis lui frôler la nuque avant de dévaler les escaliers. Un feulement féroce retentit à l’étage au moment où il tombait sur le cul aux bas de l’escalier, après avoir loupé une marche. Il se releva promptement et se jeta en direction du réfectoire, passa le comptoir, les tables, et atteignit la porte qui menait à la bibliothèque. Vite, les clés…
Un grondement retentit alors. Une masse venait de s’écraser sur le sol, après avoir sauté du premier étage. Donf inséra la clé dans la serrure, tourna une fois, puis ouvrit la porte et inséra la clé de l’autre côté avant de se retourner. Il empoigna le sac en cuir en jetant un coup d’œil en direction de l’entrée. Ce qu’il devina, plus qu’il ne vit dans la pénombre, ne pourrait être décrit. Une sorte de serpent aux anneaux aussi épais qu’un pneu de voiture gisait sur le parvis de l’entrée, s’enchevêtrant lui-même dans son immense corps. Il était teinté d’un voile ténébreux, mais Donf aperçut avec netteté les deux globes aussi gros que son poing briller au milieu du fouillis d’anneaux. Deux yeux aussi sombres que le sang, d’un rouge menaçant. Le jeune homme se sentit l’espace d’un instant pétrifié par ce regard sauvage et meurtrier. Une longue langue fourchue traversa les ténèbres accompagnée d’un sifflement redoutable, réveillant Donf de son hypnose. Il sortit de sa poche un briquet, tandis que le reptile jouait de ses anneaux et se dressait lentement du mieux qu’il pouvait dans l’entrée du manoir. Nul doute que le plafond n’était pas encore assez haut pour lui. Il ouvrit lentement la gueule, découvrant deux crocs nacrés dirigés vers le jeune homme. Celui-ci ouvrit le clapet de son zippo d’un geste vif. La flamme brûla vivement dans la pénombre. Il leva le bras.
-   Et dire que j’ai eu peur en regardant Anaconda… Va pourrir en enfer.
Il jeta son zippo de toutes ses forces au milieu du gaz répandu dans tout le rez-de-chaussée, avant de se jeter sur la porte et de la fermer vivement sur lui, lâchant le sac qui tomba de quelques marches. Il tourna la clé dans la serrure, juste avant qu’une explosion d’une incroyable intensité ne l’envoi s’affaler aux bas des escaliers en pierre. Il se cogna la tête contre le mur et émit une plainte sourde. Ses lunettes volèrent sur le sol en pierre. Les fondations du bâtiment vacillèrent, mais les couinements du béton et les tremblements du sol n’étaient rien en comparaison du son suraigu qui empli l’atmosphère. Un hurlement d’une sauvagerie sans limite. Une plainte inhumaine, obligeant Donf à se couvrir les oreilles de ses mains. Un coup sourd et particulièrement violent s’abattit alors sur la seule et unique porte, en haut des marches.
-   Pas la peine ! Hurla Donf, les mains plaquées sur ses oreilles. Cette pièce est une barrière, la serrure est close ! Rien ni personne ne peut franchir cette porte scellée !
Un nouveau hurlement retentit alors, plus virulent que le premier, avant qu’une seconde explosion ne retentisse. Les lumières de la bibliothèque, qui s’étaient allumées en même temps que la porte avait été ouverte, grésillèrent puis s’éteignirent tout à fait. Donf, sous l’effet de la plainte assourdissante, accouplée à la trop forte odeur de gaz et d’essence ; sous les tremblements violents du sol, et le coup à la tête qui le lancinait sévèrement, s’affaissa lentement sur le sol froid et tomba dans l’inconscience sans même s’en rendre compte…


Saïko haussa les sourcils de surprise lorsque les lumières à l’intérieur de la bâtisse s’éteignirent. L’étrange vibration qui s’était fait ressentir à ce moment là avait atteint leur promontoire, pourtant éloigné du manoir. Le médaillon se mit à briller.
-   Saïko !
-   Il se passe quelque chose ! S’exclama le renard.
Myosotis s’approcha de lui à pas feutrés, les bras toujours croisés. Un cri dénaturé, féminin, leur parvint alors. Saïko se releva promptement, mû par une soudaine angoisse.
-   Les autres sont en danger ! S’exclama-t-il en fixant le manoir, plongé maintenant au creux de la nuit.
Eux-mêmes étaient plongés dans la pénombre. La lune, cette nuit-là, ne leur offrait pas sa luminosité. C’était à peine s’ils pouvaient se voir l’un l’autre.
-   Descendre la colline prendrait trop de temps. Il aurait fallu y réfléchir avant, dit la jeune femme, toujours aussi calme.
-   Accroche-toi à moi.
-   Pardon ?
-   Passe tes mains autour de moi et accroche-toi à mon dos ! Répéta Saïko, contrarié.
-   Mais qu’est-ce que tu comptes faire ? Demanda Myosotis en obtempérant, glissant ses bras dans la fourrure du renard.
-   Ne t’inquiète pas. Tiens-toi bien.
Saïko ferma les yeux. L’atmosphère sembla se contracter un court instant. La chaleur augmenta, et un curieux courant d’air les enveloppa. Le goupil releva alors les paupières, le fond de ses pupilles brûlant d’une flamme puissante. Il contracta les muscles de ses jambes, se prépara au saut et fit un bond prodigieux. Myosotis se cramponna. Son saut était tout simplement suicidaire : ce côté-ci de la butte était bien trop escarpé pour oser descendre par là. Encore moins y sauter. Mais à sa grande surprise, alors qu’ils se trouvaient au plus haut de leur bond, la gravité ne sembla pas vouloir les y faire descendre. Ils planèrent docilement au-dessus du vide, descendant très lentement, une douce chaleur les enveloppant. Les quelques vieux troncs d’arbres morts perchés à même le flanc ne les éraflèrent pas. Ils atteignirent le sol avec souplesse.
-   Mais comment tu peux faire ça… ? Demanda la jeune femme en se desserrant de son étreinte.
-   Pas le temps d’expliquer. On fonce !
Et le goupil se mit à courir, Myosotis sur ses talons.


*****
***
« Dernière édition: Novembre 11, 2009, 03:58:20 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #100 le: Octobre 01, 2009, 04:45:29 pm »
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Saïko, en plus d'avoir un nom de femme, il fait des demandes étranges ._. Bref.

Je passe commenter sur l'ensemble de la fic. C'est du beau boulot. Bon, il doit rester des fautes, mais personne n'est parfait, hein ? Toi, tu manies parfaitement tout ce qui touche à l'intrigue, tu sais garder un voile de mystère permanent. Pareil pour les sentiments, c'est du lourd ... 'Puis on en veut toujours plus. Tu sais te faire attendre.

Concernant l'histoire, bah ... Ça avance petit à petit ~~ Quelque chose me dit que ça va péter dans pas longtemps. Plus fort que ce qu'on a pu voir.

Sur ce, bonne continuation x)
Journalisée
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Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #101 le: Octobre 01, 2009, 06:23:46 pm »
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  • Bras gauche de Saïko Strife
'Tain, la scène du patron ça faisait trop "Ecoute... je suis... ton père..."
NOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!! *Donf s'étrangla alors dans sa douleur immense*

... mais perso, je préfère ta version. C'est le cas de le dire : ce début de chap pète. Je ne m'attendais pas à ce que la "maison" soit détruite aussi rapidement, ça fait de la peine mais en même temps ça fait avancer l'histoire... en gros, on s'ennuie pas une seule seconde, ça rebondit dans tous les sens et dès qu'on croit qu'une mission va marcher, ben... elle foire XD *ne fait aucune allusion à Zalos, Hunty et Sephy emprisonnés dans le manoir*
Bref, du grand art, comme j'ai l'habitude de le dire sur ce topic. Je me pose de plus en plus de questions et c'est chiant. J'ai jamais su entretenir un suspense pareil, moi. Je vous hais. Argh, que je vous hais! *PAF*

Et en plus vous nous donnez des leçons universelles du style "comment foutre le feu à un manoir en trois étapes" et bonus : "comment casser un serpent en le comparant à un film d'horreur". Du grand art, à ce niveau-là aussi. *PAF*

Encore une fois, un grand bravo... et j'ai hâte de commenter la suite parce que je sais déjà qu'elle déchire! Ah, et une dernière chose : je considère quand même que vous avez rempli votre part du contrat, alors j'honorerai la mienne... è__é Vous l'aurez, votre foutue photo!
*s'enfuit*
Journalisée
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #102 le: Octobre 01, 2009, 08:01:56 pm »
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* Saïko surgit du ciel dans le sifflement d'un Avion de Chasse et s'écrase sur Hunter, l'aplatissant de nombreuses fois avant de planter sa serpe de bois en travers la tête de l'échidné... mais avec le sourire ! * (J'exige une preuve pour cette grave accusation non fondée ! èoé)

Brooo ! Désolé pour tout ce retard ! C'est pas ma faute c'est... c'est le lycée ! Maudit soit ce Sanctuaire de l'ennuie et de la perte de temps ! èoé
Enfin bref, je suis là pour poser un commentaire pendant que j'ai le temps ! ^^

Alors, je dois déjà dire que j'ai adoré les précédents chapitres ! En particulier celui du piège ! L'ambiance est superbe et la mort violente du jeune homme est génial ! Quelle classe ce Neal ! Et puis la mystérieuse femme, elle fait pas dans la dentelle apparemment ! J'ai hâte de voir ce que vont subir nos courageux héros piégés !

En ce qui concerne ce chapitre là : toujours aussi génial ! Les descriptions et puis cette ambiance, mon dieux cette ambiance ! *3* La nuit devient de plus en plus sombre, les choses sérieuses sont en train d'arriver, le mystérieux Boss est mort (d'ailleurs je suis d'accord avec Sephy, comment ça fait Star Wars XDD) ! Je me demande bien ce qu'il a pu dire à Donf avant de s'en aller... surement un truc pas très gaie... ou pire encore : c'est lui qui est devenu le Boss a la place du Boss ! °0°
Enfin bref, va falloir attendre un peu avant de savoir tout ça. Saïko est Myosotis font encore faire parler d'eux ! Après tout, les vrais héros viennent toujours à point nommé ! >o> *SHBÖCK* Par contre, je crains la réaction de mon petit renard lorsqu'il passera la salle principale... avec tous les invités... enfin ce qu'il en reste... o_o

Je te tend un pouce fièrement levé Bro, une fois de plus c'est un chapitre qui casse tout ! J'attends la suite avec grande impatience ! Tu as un don pour cultiver le mystère et le suspense ! Continue comme ça ! Et tarde pas pour répondre, je veux voir qui mourra en premier ! 
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #103 le: Octobre 02, 2009, 11:06:52 pm »
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  • Je ne mords pas.
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Pour un "outsider" comme moi le héros de l'histoire est Sephyra avec une légère tendance à la focalisation sur Saïko. Étonnamment Hunter qui profite à peu près de la même attention passe inaperçu, très secondaire, un simple adjuvant. Ce doit être une question d'identification du lecteur au personnage, les deux sus-cités étant extérieurs à l'organisation, ils ont tendance à ne pas tout savoir, comme nous.
L'intrigue se cristallise d'abord autour de ces quatre puis cinq filles sautant de je-ne-sais-plus-où, à noter que la cinquième arrive bien tard. Problème, cette intrigue voulue ou non s'achève en queue de poisson. Quant à la seconde, le rendez-vous, tout comme la première j'hésite à appeler ça une intrigue. On sent qu'il faudrait quelque chose derrière pour lier le tout et que ça manque cruellement. Une fois encore, le faux exorciste et les ombres d'Hunter passent complètement inaperçus.

Les descriptions surtout vestimentaires manquent de pertinence et surtout de repères, au moment des déplacements il est difficile de suivre, en général on se contente de constater où ils se trouvent sans chercher à savoir comment ils y sont arrivés - alors que tu le dis, on ne le lit pas. Les personnages manquent toujours de consistance malgré des détails trop banals et l'information par le dialogue n'aide pas.
Aussi, il arrive que le texte dise au lecteur quoi penser au lieu de le lui faire penser, des "l'atmosphère était telle" au lieu des cigares à la Flaubert, peu importe, en plus des inévitables discours libres en pleine narration il y a des intrusions du narrateur parasites. De même qu'une frénésie à dissimuler de l'information et même à dire que l'information est dissimulée. Trop de mystères tue le mystère, merci. À force les événements perdent de leur importance et donc de leur intérêt et l'histoire ne tient plus que par ses personnages ce qui, pour une histoire, n'est pas très flatteur.

Je crois avoir fait le tour.
Journalisée
La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
Re : Re : NightDreamers
« Répondre #104 le: Octobre 03, 2009, 09:06:19 am »
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Vous l'aurez, votre foutue photo!

*Oreille x3*

J'ai entendu photo ? ^-^

Fernard a fait un sacré résumé en tout cas, on croirait un véritable commentaire/dissert composé ou je ne sais quoi, c'est assez impressionnant en un post de cette taille... ( quoique, ces condensés m'étonneront toujours. )

L'histoire avance encore ! J'ai hâte encore de voir ce qu'il va se passer... Saïko, on dirait trop un genre de Playboy o_o Accroche toi à ma taille ! Oh non je ne ferais jamais ça o/ Mais si bien sûr, je t'emmène loin de tout ce bazar ^o^ ! Oh merci Saïko, je t'aaaaaimeuh *Se prend un pavé de manoir en pleine gueule*

C'est que j'vais finir schizo moi.
Et ça va PETER O_O *se fait trainer par des hommes en blouse blanche*
j'ai hâte quoi .o. et j'veux savoir c'est quoi cette histoire de photo ou j'te casse le cou. *sbaf*

Journalisée
 
 
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