*gameboy color XXL...
*Lève les mains, l'air con, auréolé de la Lumière Divine*
... qui tombe sur le chéri*
*Se fait écraser sous la console géante*
*Rampe sur le sol, les os cassés, le nez en sang*
C'est comme ça que tu remercies ton mari qui a réussis à attraper le grand SUICUNE lvl 40 ?! è_é *Se prend un coup de poêle bien placé dans l'entre-jambe et s'effondre*
Je vais fonder une association anti-blagues illégitimes sur les poitrines des persos féminins, vous verrez!
Ca ! Ca c'est une bonne idée ! Comme quoi tout arrive, vous voyez ? Même vous vous arrivez à avoir de bonnes idées ^o^
Ce qu'il y a c'est que votre personnage n'aurait rien à y foutre, puisque les critiques ne sont pas
illégitimes. *Fuit
Sinon je vous remercie pour vos compliments. C'est également un plaisir pour moi, de voir que je cerne bien les sentiments de votre personnage. Un grand compliment pour cette fic !
Et merci à toi Kayra, de continuer à passer. Ravi que l'histoire et les persos te plaisent toujours autant ^^
Et encore une fois merci à Miko d'être passée la première pour que je corrige vite toutes ces fautes ! XD
Bien, sur ce, voilà la suite du chapitre 8. Bon, ben je vous aurai prévenu, c'est sadique et sanglant, on vire dans l'horreur gratuite... Un court moment, peut-être, m'enfin. Qui sait ce que cache le 9e chapitre...
En parlant de ça, comme promis dans l'autre post, vous aurez la preview du prochain chapitre. J'me suis fait un kiff d'écrire les previews pour tous les chapitres, même pour le prologue ._. *SBAF
Voilà voilà, bonne lecture !
Le soleil se couchait derrière le manoir. Les rayons orangés se déployaient derrière la bâtisse, donnant une lueur surnaturelle au portrait. C’était sans compter les nuages noirs qui commençaient à gronder au-dessus des têtes des deux hybrides et du jeune humain. Les rayons du soleil couchant se perdaient dans la masse compacte. L’orage ne tarderait pas à éclater. Zalosta, Sephyra et Hunter montèrent les quelques marches du perron. Les deux gardes s’avancèrent vers eux d’un même mouvement et, d’un geste du bras produit à l’unisson (« de vrais robots », pensa Hunter), ils convièrent les invités à entrer. La salle était superbement éclairée par de somptueux lampadaires accrochés aux murs. Sous la lumière qu’ils dispensaient, des tables avaient été placées tout autour de la salle, sur lesquelles prenaient place les victuailles préparées pour la fête. Ca et là, des bouteilles apparaissaient. Vins, champagne, rosée… Rien ne manquait. Il y en avait pour tous les goûts. Tout au fond de la salle, un grand drap noir avait été placé juste derrière une imposante estrade, couvrant aux yeux des invités l’arrière de la salle. Cependant, il restait amplement de place pour les convives, qui étaient rassemblés en cercles d’intimes et dont les discussions emplissaient la salle d’un vacarme discontinue.
Alors que Hunter et ses acolytes contemplaient la salle sur leurs gardes, à la recherche de leur ennemis, les gardes les devancèrent et leur firent poliment signe de les suivre. Ils déambulèrent à travers les invités, contournant les cercles d’amis. Beaucoup leur jetèrent un regard étonné. Et pour cause : tous avaient un masque.
- Un bal masqué…, pensa Zalosta, perplexe. Voilà où était le piège. On est à découvert.
Elle jeta un coup d’œil à Hunter et Sephyra qui le lui rendirent. Ils avaient compris, et se tenaient comme elle les nerfs à vif, une sensation mal à l’aise à l’esprit. Ils s’étaient jetés dans la gueule du loup. Il était encore temps de fuir, mais aucun n’en avait la force. Maintenant qu’ils étaient là, autant aller jusqu’au bout.
Ils suivirent donc les deux gardes qui les amenèrent derrière le grand drap. L’arrière-salle ainsi cachée aux yeux des invités était de taille réduite par rapport au grand hall de la fête. La lumière dispensée par les mêmes lampadaires y était également moindre, donnant au lieu une atmosphère intime, presque lugubre. A leur grand étonnement, un autre invité se tenait là, assis nonchalamment sur un fauteuil, une cigarette à la bouche et la mine renfrognée. Lorsqu’il vit les gardes faire entrer les hybrides et le jeune homme, il se leva brusquement et se dirigea vers eux d’un pas rapide.
- Pourquoi est-ce que je dois attendre là ?! Vous savez qui je suis, au moins ?
Les deux gardes s’inclinèrent devant le jeune homme aux cheveux blonds dressés en pics.
- Mademoiselle s’excuse, mais elle nous a ordonné d’amener ici ceux qui ne portaient pas de masque pour le bal, dit l’un des deux.
En vérité, ils étaient quasi-similaires. La coupe brossée et les cheveux courts, le teint blanc et le visage fermé, ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.
- J’en ai rien à foutre ! Rétorqua sauvagement le jeune homme en battant l’air du poing. Si vous me refusez l’invitation, j’irai en parler à mon père ! Et vous savez très bien ce que ça signifie !
- Mademoiselle regrette, mais vous devez attendre ici.
Sur ce, ils s’inclinèrent une nouvelle fois et regagnèrent le hall, prenant bien soin derrière eux de bien mettre le drap pour que l’arrière-salle reste dissimulée aux yeux des autres.
- Merde ! S’exclama le blond en allant se rasseoir, furieux.
Hunter et les deux hybrides se regardèrent.
- Sans masque…, Murmura Hunter pour que le jeune homme derrière lui ne l’entende pas.
- Oui, on était attendu depuis le début, dit Sephyra sur le même timbre.
- On n’a plus qu’à patienter, conclut Zalosta en jetant un œil au lieu.
Une petite porte se trouvait sur la droite. Etait-ce par là que sortiraient les ennemis pour les prendre de vitesse ? Dans ce cas, Zalosta se tenait aux aguets. Elle avait fait attention de prendre deux coupes de champagne sur le plateau que portait un serviteur, dans la salle. Elle pourrait au moins faire diversion.
Ce qui lui faisait peur, au fond, c’était de croiser à nouveau le renard à la folie meurtrière. Cette fois-ci, il n’était pas dit qu’il ait l’interdiction de les tuer… Et elle ne savait pas ce qu’elle ferait. Indignée et furieuse par cette peur qu’elle ne s’avouait pas, elle faillit faire exploser les deux coupes dans ses mains.
- Au fait, vous, là. Vous aussi, vous n’avez pas de masques. Qu’est-ce que vous foutez là, et qui êtes-vous ?
Ils se retournèrent tous les trois. Le blond les dardait d’un regard inquisiteur et coléreux, passant ses yeux sur l’un et sur l’autre.
- Alors ? En plus, vous deux, vous êtes des hybrides, persifla le jeune homme.
- Et alors ? Répondit Sephyra sur le même ton, sans pouvoir s’en empêcher.
Le blond tira une bouffée de sa cigarette avant de répondre, en détournant les yeux d’un air désabusé.
- Ben quoi, vous avez pas remarqué ? Vous êtes les seuls hybrides, dans cette maudite baraq…
Il ne put jamais terminer sa phrase. Sa tête tomba sur le sol en roulant. L’expression sur son visage resta à jamais la même, arrogante et fixée dans la mort elle-même. Hunter et ses deux amies n’eurent même pas le temps d’afficher leur stupeur qu’une lame érafla dangereusement leur gorge. Sans avoir le temps de se défendre, leurs bras furent immobilisés avec force dans leur dos. Les deux coupes de Zalosta tombèrent à terre et se brisèrent dans un bruit cristallin. Ils étaient prévenus. Au moindre geste, c’était la mort. Ils le sentaient dans la manière de leurs ennemis de les tenir, qui restaient invisibles à leurs yeux, dans leur dos. Dans l’atmosphère, une envie de meurtre, de sang.
D’où étaient-ils arrivés ? De nulle part apparemment. Hunter, Sephyra et Zalosta étaient désarmés. C’était incompréhensible. La porte à leur droite s’ouvrit alors. Apparut une silhouette qui glaça le sang de Sephyra et fit frémir Zalosta. Neal, la même faux toujours à la main, entra lentement, savourant le moment, un sourire carnassier étirant son museau à la fourrure hérissée de plaisir. Il jeta un regard d’une tranquille folie à ses invités personnels. Hunter en resta immobile. C’était ce taré, qu’avaient combattu Sephyra et Zalosta ? Lui-même se sentait en danger. Si même Zalosta ne pouvait rien contre lui… Il sentit ses tempes battre furieusement. Ils avaient tenu à foncer tête baissée. Ils en payaient le prix.
Pendant ce temps, Neal s’approcha tranquillement du corps inanimé du jeune homme, avachi sans vie sur le fauteuil. Le sang qui avait giclé du cou sectionné, parfaitement taillé à l’horizontal, avait tâché le tissu bleu foncé et recouvert le corps lui-même. Il s’arrêta devant la tête, se baissa, posa sa faux sur le sol et attrapa le monceau de cadavre en enserrant le crâne dans sa poigne griffue. Il tourna le visage inerte vers lui-même.
- Heureux de faire ta connaissance, boulet ! Oh mon dieu… On t’a tué. C’est tellement con… Tu vas aller le dire à ton cher père ? Il va nous punir ?
Le goupil éclata d’un rire féroce, avant de tourner la tête vers Hunter et les deux hybrides. Sous leurs yeux médusés, il ouvrit une des deux paupières et susurra à l’oreille en regardant les trois compagnons d’un regard vif :
- Et eux, tu vas les aider, avec ton père ? Hein ? Nan, t’es trop égoïste pour ça. T’es qu’un boulet inutile pour ce monde, pas vrai ?
Il enfonça ses doigts dans l’œil avec un horrible bruit de sussions. Sephyra voulut détourner son regard d’un tel spectacle, mais celui qui la retenait de force l’obligea à regarder en maintenant sa tête en place, une lame toujours plaquée sur la gorge.
- Allez, dis bonjour !
Le renard plaça ses deux doigts tâchés de sang et dégoulinants d’un liquide visqueux sous le menton pour ouvrir et refermer la bouche. Puis, éclatant d’un rire sonore et complètement fou, il prit la mâchoire à pleine main et la décrocha brutalement. Les yeux de la roussette s’écarquillèrent devant une telle horreur. Des tortures, elle en avait vécu. Des massacres, elle en avait vu. Mais une telle chose n’avait pas de nom. Une telle chose n’avait aucune raison d’arriver. C’était tout simplement… Horrifique. Dégoûtant. Atroce. Le rire ignoble du goupil résonnait dans ses oreilles. Elle eut soudain un mal de crâne déchirant.
Zalosta et Hunter, eux, faisaient tourner leurs méninges à plein régime. Ils n’avaient aucun doute quant aux intentions du renard qui jouait avec la tête du malheureux. Ce qui lui arrivait leur était réservé. Il fallait qu’ils se tirent de là au plus vite.
Soudain, Neal arrêta de jouer avec la tête en sang – qui ne ressemblait à plus rien d’humain – et leva les yeux vers le drap qui se trouvait derrière les détenus. Un sourire amusé se peignit sur son museau.
- Le show va commencer !
Sur l’estrade du hall, où siégeait un micro, une jeune femme s’avança. La beauté de son visage n’avait d’égale que celle de sa robe entièrement noire, qui couvrait délicatement ses pieds chaussés de talons rouge. Elle marcha jusqu’au micro, faisant face aux invités. Peu à peu, la rumeur des discussions s’affermit pour laisser place à un silence parfait. La jeune femme prit alors la parole, englobant ses convives d’un sourire admirable auxquels les hommes ne furent pas indifférents.
- Mes très chers amis, nous sommes tous réunis ici pour fêter un incroyable évènement, commença-t-elle d’une voix voluptueuse amplifiée par le micro en face d’elle.
- Celui de vous voir ! Jeta un convive dans la salle.
Tous rirent de la blague qui n’avait rien de faux. La jeune femme elle-même eut un sourire entendu.
- J’avais peur de mal choisir ma robe, apparemment j’avais tort de m’inquiéter ! S’exclama-t-elle sur le ton de la blague.
Quelques rires fusèrent à nouveau, avant que la salle ne reprenne son sérieux.
- En quelques années, la technologie a fait des bonds prodigieux dans nos vies. Chaque jour, l’œuvre de nos inventeurs repousse un peu plus les ténèbres de l’avenir, nous assurant le bien-être et le confort.
Les convives eurent un sourire entendu. Ils ne savaient pas encore où voulait les amener leur hôte, mais adhéraient à cette version des faits.
- Mes chers amis, reprit la jeune femme d’un ton un peu plus bas, auquel se mêlait la confidence et l’intimité. Nous n’accordons que peu d’attention à la nuit que nous repoussons chaque soir de nos lampes et de nos lampadaires. Cependant, l’obscurité est partout, autour de nous ! Elle est l’origine, le commencement, et aussi la fin de toutes choses.
Quelques uns opinèrent de la tête. Mais la plupart se perdaient dans les dires de la jeune femme. Celle-ci prit le temps d’embrasser la salle de son regard avant de déployer les bras et de continuer :
- Je vous invite à reconstruire l’origine telle qu’elle était. Je vous invite à participer au projet le plus fou, mais également au plus humble que j’ai échafaudé au nom de notre humanité. Celui de faire renaître l’Obscurité. La Nuit n’est pas notre ennemie. Elle est notre bienfaitrice, notre Mère à tous. Depuis que l’homme a inventé le feu, il a perdu la perception de Son amour.
Elle fit une pause pour regarder à nouveau son audience. Celle-ci ne comprenait pas tout, mais restait captivée par l’audace de la jeune femme, sa beauté et la grandeur de son discours.
- Laissons les hybrides se cantonner dans leurs coutumes et revivre la gloire passée. Quant à nous, êtres humains, tournons-nous vers l’avenir. Il nous appartient.
A ce moment, des êtres tout en noir apparurent de nul part derrière la jeune femme. De forme humanoïdes, leur tête se terminait en pique, et ce qui leur servaient de bras ressemblaient plus à des lames effilées et obscures qu’à des membres de chair et de sang. En outre, ils étaient tous de taille égale, un peu plus petit que la femme.
- Nous sommes les apôtres de l’Obscurité, la promesse d’une nuit éternelle. Nous sommes l’apogée du commencement et de la fin, termina-t-elle d’une voix étrangement sifflante, découvrant ses canines pointues derrière ses lèvres aux courbes parfaites.
A ce moment, un grondement fit trembler les murs du manoir, et les lumières s’éteignirent. Il y eut un mouvement de panique parmi les convives, alors que quelques cris pointaient dans le silence lugubre.
- Il vous importe de ne pas paniquer…, continua la jeune femme dans la pénombre. Ceci n’est que le prélude, le commencement d’une ère nouvelle. Vous autres, stupides humains qui avez crus pouvoir combattre l’Obscurité… Vous n’avez plus qu’à mourir pour Sa cause.
Sephyra tressaillit en entendant les cris fuser après le discours de la jeune femme. Qu’était-il en train de se passer ? Elle regarda Neal. Dans la pénombre, elle crut discerner un semblant de sourire sur le museau du goupil. Elle réprima un frisson de panique. Qu’allait-il se passer pour eux, maintenant ? Il y eut alors un mouvement drapé derrière elle, et une silhouette féminine les dépassa, s’arrêtant aux côtés du renard.
- Bien le bonsoir, mes très chers invités ! S’exclama la jeune femme qui avait prononcé le discours, ne semblant pas perturbée par les cris atroces qui résonnaient dans la salle, derrière le drap. Désolée de vous avoir fait attendre, mais après tout, il ne faut pas laisser la viande moisir trop longtemps à la lumière. Sinon elle ramollit.
Sephyra et ses amis ne pouvaient discerner le regard de la femme. Celle-ci laissa place à un petit silence, avant de se tourner sur sa gauche et d’avancer vers la porte.
- Bien, suivez-moi, lança-t-elle en ouvrant la porte.
La pression sur les bras des détenus se fit plus forte, et ils furent obligés d’avancer sous la direction de ceux qui les tenaient.
- Ah ! Zalosta, pas besoin de te servir du champagne répandu par terre. Tes amis pourraient payer pour ton arrogance, lança la femme depuis la pièce adjacente.
La hérissonne réprima une intense envie de meurtre. Ils entrèrent dans le bureau sous bonne garde, Neal fermant la marche. Le renard se posta devant la porte, faux à la main. Les gardes firent asseoir de force leurs détenus sur des fauteuils en cuir, qui faisaient face au bureau. Une petite lampe posée sur le bois, telle était la seule source de lumière. La jeune femme prit place sur un fauteuil et fit face à ses invités. Elle leur sourit aimablement, avancée vers l’avant, les mains jointes autour des ses genoux, comme si elle s’apprêtait à révéler un secret ou à entendre les confidences d’un ami. Elle gratifia chacun de ses convives d’un regard, qui fut plus long et plus appuyé pour Sephyra. Celle-ci, à la lueur de la petite lampe, cru y discerner une vague reconnaissance, une sorte d’affection non feinte au fond de ses yeux verts. Sans qu’elle ne comprenne pourquoi, son cœur se mit à battre furieusement, et le monde se mit à tourner autour d’elle. Des rires enfantins résonnèrent en échos à son malaise, et elle dut se faire force pour rester droite, quoiqu’un peu vacillante.
L’inconnue, après un temps d’arrêt sur la roussette, reprit alors, comme si rien ne s’était passé entre elle et cette dernière :
- Bien. Nous avons à parler de choses sérieuses, j’en ai bien peur…
C’était une nuit sans lune. Les quelques lampadaires dans les rues essayaient tant bien que mal de repousser les ténèbres de l’obscurité, sans vraiment y arriver. Il y avait quelque chose de différent, cette nuit-là. Quelque chose de palpable. Pas une personne ne traînait sur les routes pavées. Pas un chat ne miaulait dans le silence de la nuit.
Loth, debout sur le toit d’un des immeubles de la résidence Fujyô, contemplait la ville. Il n’y avait pas de vent. Il ne faisait ni chaud ni froid. La pénombre était lourde et menaçante. Le jeune homme tira une bouffée de sa cigarette. La fumée qu’il extirpa de ses lèvres se dissipa dans la nuit. Il posa sa mallette sur le sol, et écrasa le bout incandescent de la cigarette sur le socle, inscrivant dessus des signes étranges. Puis il envoya balader le mégot plus loin, et plaqua ses deux mains sur la mallette, paumes sur le socle. Il y eu un bref mais puissant grondement qui résonna jusque dans les bas-fonds de la ville, puis un court silence. Soudain, toutes les lumières s’éteignirent. Les lampadaires grésillèrent, les lampes dans les appartements et les maisons s’arrêtèrent de fonctionner. Du moindre petit objet électronique mis en veille à la télévision encore allumée, plus aucune lueur ne perça l’obscurité. La nuit se déversa brutalement sur toute la ville, l’enveloppant d’un halo de ténèbres surnaturel et étouffant.
Loth ouvrit alors sa mallette. Une étrange ombre noire en sortit lentement, se dressant sur le toit comme un drap palpable. Sans un instant d’hésitation, elle se dirigea vers le quartier résidentiel.
« Le cyclone qui sévit encore sur le continent ouest accumule jusque là plus d’une centaine de victimes. Le président Drayser avoue lui-même que son territoire n’avait jusque là jamais connu pareille tragédie. En effet, le cyclone, que les météorologues ont renommés Katérina, dépasse toutes les prévisions des experts. Il ne devait s’agir que d’une simple dépression, au pire d’une petite tornade à moindre échelle, d’après leurs dires. Les habitants alentours avaient été prévenus et logés ailleurs par sécurité, le temps que l’intempérie se calme.
« Ce qui s’annonçait comme un simple fait météorologique peu désastreux s’est transformé en véritable catastrophe naturelle, qui n’est de plus pas près de s’arrêter. En effet, d’après les experts, nombreux à se pencher sur Katérina, le cyclone devrait s’intensifier dans les jours qui vont suivre.
« Passons maintenant à la nouvelle du soir, qui concerne le très probable réveil du volcan près de la capitale de la région sud…Chanel Info, journal du soir, présenté par Franck Zares