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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #450 le: Avril 01, 2011, 02:33:29 pm »
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*Arrive sur le topic, penche sa tête, voit les quelques messages plus haut. Puis commence à sourire largement, et se tire du topic aussi sec.*

Je reviendrais... Ce week end. °-°
J'me permettrais de faire du paté d'post plus tard, j'ai encore des logarithmes et des exponentielles dans mon champ de vision.
Sinon je trouve foncièrement barbare d'avoir résumé un travail de 3 ans en l'espace de quelques lignes par parties °O°
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Re : NightDreamers
« Répondre #451 le: Avril 02, 2011, 12:02:54 am »
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Depuis le temps...

Enfin, ce week-end. Une sorte de libération pour moi.
Moi qui me souvient encore avoir passé une nuit entière pour lire la fic, d'abord par curiosité, puis par intérêt 8D
Et le fait de résumer les principaux évènements de chaque partie me fait revigorer justment tous ces souvenirs de lecture, tout le temps que j'ai passé à le lire... et mine de rien, c'était agréable, et ça l'est encore... =)

Mais bon, après tout ce que tu as dit... tu peux t'estimer heureux d'avoir écrit cette fic. Je l'ai peut-être déjà dit, mais ce que tu as fait est vraiment génial, et je ne le regrette pas ^^

C'est donc tout simple : vivement la suite. ;)
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Re : NightDreamers
« Répondre #452 le: Avril 03, 2011, 08:27:26 pm »
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Haha ça fait plaisir de voir que certains attendent avec impatience ^^ Désolé pour cette longue attente, donc, et en avant pour le final !
Deuxième partie de ce chapitre 32 ~ Obscur.
Dernière partie le WE prochain. Soyez de la partie, cette fois-ci ça bouge ! A ce stade, attendez au moins un mort pour chaque chapitre. J'ai bien dit au moins un.

A la semaine prochaine !




Sephyra restait immobile. Ni tétanisée, ni surprise. Sa conscience était endormie par l’atmosphère onirique qui régnait par-dessus tout, autour d’elle… En elle. Nelson s’avança les mains croisées dans le dos, sans se presser. Il se stoppa près d’elle, son regard perçant ses moindres pensées.
-   Je t’ai attendue très longtemps, Cae-La Sephyra. Je t’attendais et tu ne venais pas.
-   C’est impossible… Tu es mort.
Malgré l’emprise brumeuse qui obscurcissait ses pensées, la roussette avait conscience de l’irréalité de la scène. Nelson avait été jugé de ses crimes et puni par la cour martiale à la plus haute peine : la condamnation à mort. Celle-ci s’était déroulée devant le palais présidentiel de Station Square, sous le regard des télévisions et des spectateurs en foule autour du peloton, à quelques mètres de distance par sécurité. Sephyra avait été de ceux-là. Dans sa mémoire, les images se succédèrent. Elle revit les hommes alignés devant Nelson, lui-même accroché à un simple poteau de bois planté en terre. Elle revit les soldats lever leur arme sous l’ordre de leur supérieur. Elle ressentait même encore ce balbutiement du cœur qui annonçait déjà l’écho des coups de feu. D’un geste de la tête, elle balaya ces images.
Nelson était bien en face d’elle. Entouré d’un étrange halo blanchâtre, la même chape de brume que les autres… Fantômes. Mais lui était moins irréel, plus palpable, il était là, présent, c’était lui.
-   Tu ne comprends toujours pas…, murmura-t-il en toisant son interlocutrice d’un regard froid et pénétrant.
Un regard qui était le même qu’elle avait connu. Alors qu’elle ne s’y attendait pas, il fonça sur elle à grands pas. Tout se passa très vite. En un clignement de paupières, il s’était jeté sur elle sans qu’elle ne puisse rien faire pour l’esquiver ou anticiper. La seconde d’après, il la tenait par l’anneau de son cordon autour du cou. Le cuir entailla sa peau, déchirant sa nuque. Ses pieds touchaient à peine le sol.
-   Pauvre imbécile, tu n’as toujours pas ouvert les yeux…, gronda Nelson en gardant foncièrement la tête baissée.
Sephyra gémit en agrippant les mains de l’ancien président. A sa grande surprise, il la laissa retomber sur ses pieds sans heurt, puis se laissa lui-même tomber à genoux en laissant sa main glisser le long des nœuds du corset de la roussette.
-   Nous ne sommes que des résidus, Sephyra… Des ombres effacées de consciences déjà mortes.
-   Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu veux dire… ? Demanda Sephyra en reprenant son souffle, une main sur le cou où s’imprimait la marque de son lacet en cuir.
A cet instant, le fantôme de l’hybride qui l’avait conduite jusqu’ici apparut devant la porte d’entrée. Sa silhouette se fit plus dense. Son museau apparut un peu moins brumeux. Elle portait un tatouage sur sa paupière droite refermée. Sephyra en eu le souffle coupé.
Elle connaissait cette hybride. Mais qui était-ce… ?
-   Ce monde n’est pas le tien, Sephyra. Il n’est celui de personnes. Un monde d’illusions et de mensonges… Il faut que tu nous sauves, Sephyra.
Il releva la tête et implora la roussette du regard. La nausée se fit dans ses pensées. Nelson n’aurait jamais lancé ce regard suppliant. Il ne se serait jamais mis à genoux devant elle.
Il se releva lentement en posant ses mains sur ses épaules, sans décrocher son regard du sien.
-   Je t’en prie Sephyra, sauve-nous ! Je n’en peux plus de tout ça, j’ai fait du mal mais je n’ai jamais mérité pareil tourment… sauve-nous, sauve-nous…
-   Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse exactement… ?
-   Il faut que tu ouvres les yeux ! Trouve la faille dans cet univers et le rêve se brisera ! Tu sais comment ça marche pas vrai… ? Il suffit de mettre le doigt sur le détail qui ne colle pas, car il y a toujours un détail qui ne colle pas dans un rêve, toujours…
Sephyra recula d’un pas en arrière. Ce n’était pas Nelson qu’elle avait en face d’elle. Ce fantôme était en état de panique, il parlait vite, elle avait du mal à tout comprendre. C’était loin d’être la personnalité de l’ancien président. Peu à peu, Sephyra détachait sa conscience de l’onirisme qui berçait cet univers.
Le bâtiment trembla alors. Une vive lueur apparut de l’autre côté de la baie vitrée, dehors. La roussette détourna violemment la tête, éblouie par cette apparition soudaine.
-   C’est ça ! Hurla le fantôme de Nelson en agitant les épaules de Sephyra. Ne fais pas confiance à la lumière, elle ne te sera d’aucune aide définitive, elle ne donnera que l’illusion d’effacer les ténèbres, mais ce n’est que provisoire ! Détourne-toi de la facilité et des promesses, Sephyra ! Si tu veux détruire les ténèbres, il faut que tu deviennes les ténèbres !
Puis il retomba à genoux en laissant une rumeur ravageuse de désespoir lui racler la gorge. Ses mains s’effacèrent, puis ce fut au tour de ses bras et de ses épaules. L’hybride s’avança au côté de son compagnon fantôme, et regarda Sephyra sous ses paupières fermées.
-   Brise le miroir…, murmura-t-elle dans un écho doux et féminin.
Puis elle s’effaça dans l’air comme son homologue masculin.
Sauve-nous…
Avant que le visage de l’hybride ne disparaisse complètement, une larme apparut au coin de son œil droit. Elle tomba au moment où son museau s’évaporait. Elle percuta le sol mais contrairement à ce qu’attendait Sephyra, des ondes apparurent sur la moquette rouge du bureau, comme si elle était faite d’eau. Et c’est ce qui se dessina sous ses yeux. Une mare rouge de sang. Sa propre ombre, dessinée par la luminosité aveuglante sur le côté, se mouvait dans l’eau comme un serpent noir. Un sourire blanc, dangereux, se dessina sur sa silhouette ondulée.
Alors, tu nages toujours en plein doute ? Résonna une voix qui ressemblait à la sienne, en plus malveillante. Retourne à la source !
Sephyra releva la tête. La lumière disparut, le bureau disparut, la mare, les ombres… Elle se trouvait devant une immense porte ouverte sur une spirale ondoyante de rouge et de noir dans un univers orangé très sombre. Deux rubis d’un rouge éclatant et féroce s’ouvrirent pour la fixer.
-   Non… Elle ne trouvera jamais la faille.
Puis les rubis se firent de plus en plus gros, signe que leur propriétaire se mouvait à l’intérieur pour s’approcher. Une colonne de flammes d’un rouge sombre, quasi-noir, perça la spirale pour s’élever en hauteur, au-dessus d’elle. Puis ce qui ressemblait à une gueule qu’on ouvrait se dessina sous ses yeux horrifiés. Une gueule immense, cerclée de plusieurs rangées de dents aussi grandes qu’elle et taillées en pointe. Une gueule qui tombait sur elle, s’apprêtant à refermer sa mâchoire aux proportions démesurées sur sa petite existence.
Elle hurla.

*****
***

Hunter loucha le verre. Rouge. Du vin… ? Mieux ne valait pas trop y compter. Plutôt du sang, vu l’entrée de ce fastidieux dîner. Pourtant il devait boire, quelque chose, n’importe quoi. Le goût âpre et dégoûtant, sans compter les coquilles de la cornée qu’il avait dû croquer lui restaient en bouche et lui rendait l’esprit nauséeux. En face, Saïko n’en menait pas plus large malgré sa nature calme à l’accoutumée. Il semblait même beaucoup plus affecté que l’échidné.
Les bols disparurent d’eux-mêmes, sans bruit. Les assiettes qui les remplacèrent étaient couvertes d’une soucoupe pour garder la chaleur des aliments. Aliments que les deux invités redoutaient par-dessus tout de découvrir.
-   Voilà le plat principal, j’espère qu’il sera à votre convenance, dit Celia en joignant ses mains entre elles et en y posant son menton, coudes sur la table. Mais avant ça, discutons un peu. Qu’avez-vous appris après ces quelques semaines d’aventures tumultueuses ?
Hunter fronça les sourcils en la fixant de biais. Saïko tentait de calmer les battements de son cœur. Malgré tout, le contact direct avec la mort, sous quelque forme que ce soit, lui restait traumatisant.
Les chandelles disposées sur la table à manger, accouplées au doux rayonnement des lumières placardées aux murs de la salle de séjour jetaient une luminosité tamisée autour d’eux, accentuant l’effet d’intimité de ce dîner étrange.
-   A ne pas adresser la parole aux inconnus, répondit pour finir le goupil avec un sourire, le plus calme qu’il put s’assurer de jeter.
-   Oh, répliqua Celia en feignant l’étonnement. Je suis une inconnue pour vous ?
-   Va droit au but, j’en ai marre de cette mise en scène, déclama Hunter, glacial.
Celia perdit son masque d’étonnement. Ses doigts s’entrelacèrent un peu plus sous son menton alors qu’elle fixait l’échidné. Elle finit par sourire. Un sourire dangereux, alors que son regard s’adoucissait d’une lueur menaçante.
-   Bien sûr que nous nous connaissons. Depuis l’aube des temps. Vous n’avez aucun secret pour moi et je n’en ai aucun pour vous.
-   Comment ça ? Demanda Saïko en restant sur ses gardes.
Il eut le temps de jeter un œil sur Strife, toujours immobilisé dans ses entraves d’ombres. Celui-ci lui intima du regard de rester concentré sur Celia.
-   Vous n’avez toujours pas compris ? Il n’existe pas un « monde » des ténèbres, voilà le secret. Il n’existe pas une dimension différente ou parallèle, ou que sais-je encore. Là où résident les ténèbres réside la réalité.
-   Alors pourquoi avoir eu besoin d’ouvrir cette fameuse Porte dont vous parlez tous, si tu étais libre de tes mouvements ? Demanda Hunter en croisant les bras.
-   Parce que je ne l’étais pas, libre. Dîtes-moi, savez-vous ce qu’est la fêlure du mal ? La noirceur du monde ? Savez-vous pourquoi il existe des serials killers ? Savez-vous d’où viennent les loups-garous, les vampires, les pires créatures de vos cauchemars ? Tout cela n’existe pas indépendamment, comme ça, « pouf » et voilà c’est créé. Non, tout cela provient de vous.
-   J’ai du mal à suivre, avoua Saïko. Tu nous parles de meurtriers, d’accord. Mais que viennent faire les loups-garous là-dedans ? Ils ne sont que déformations de faits réels, nés de l’imagination des habitants crédules à une époque donnée.
Celia souri un peu plus, mais cette fois-ci avec compassion. Comme si elle prenait à pitié la réaction du renard.
-   Je vais vous révéler un secret que vos parents n’ont jamais pu vous révéler étant petits…
Hunter et Saïko restèrent accrochés aux lèvres de la jeune fille.
-   Les monstres existent. Ils sont même plus bien plus réels que vous et moi.
-   Ouais d’accord, ne put s’empêcher d’ironiser froidement Hunter.
-   Bien, mettons de côté la fêlure du mal et toutes ces notions un peu abstraites. Parlons de ce qui vous concerne. Hunter, continua-t-elle en regardant son interlocuteur. Tu es démoniste, tu abrites donc un démon en toi.
-   Jolie déduction, tu y es arrivée toute seule ?
-   Saïko, reprit la jeune fille en ignorant la remarque et en déposant son regard sur le goupil. Tu es l’héritier d’un clan au pouvoir élémentaire. Tu contrôles ce pouvoir, n’est-ce pas ?
Le renard hocha la tête.
-   Et que pensez-vous être ainsi ? Leur demanda Celia en se calant plus en arrière sur sa chaise, une expression de triomphe dans son regard. Vous pensez être normaux ? Saïko, les contre-natures que tu chasses, que crois-tu qu’elles soient ? Penses-tu réellement être si différent d’elles ? Hunter, les démons que tu traques, qu’en est-il pour le tien ?
Saïko et Hunter se regardèrent, le goupil plus troublé que l’échidné ; tous deux sous le choc de la lumière qui se faisait sur la nature des choses. Celia continua, imperturbable, son sourire profondément machiavélique élargissant ses lèvres d’un masque de folie.
-   Le chaos, le mal, le néant… Tant de noms différents pour une seule et même force ! Cette force qui provient des origines du tout et du rien, du vide, du commencement… Je la nomme l’Obscur. Et vous êtes sous son emprise, messieurs. Les contre-natures, les démons, les monstres, les méchants. Laissez-moi vous montrer ceci…
Elle claqua des doigts. L’air au-dessus d’elle se brouilla. Des chuchotements résonnèrent dans la salle.
J’aime… J’aime tuer, résonna la voix d’un homme. Ce que je préfère ? Dessiner dans la chair, graver les cicatrices… voir le sang couler… Oui, le sang, j’adore ça ! J’aime me noyer dans les effusions qui giclent sur moi lorsque je tranche le corps de ces… jouets. Mais il faut qu’ils soient encore vivants quand on les tranche, sinon le cœur ne bat plus ! Le sang ni gicle plus ! Quelle frustration…
Hunter serra les poings en fermant les yeux.
Je suis… Quelqu’un de mauvais, reprit juste derrière une voix féminine. J’ai ce désir qui m’envahit à chaque fois, cette pulsion plus forte que ma morale qui me murmure des choses… Je suis obligée d’y répondre vous comprenez !... Je suis obligée !! … Une fois que je les ai violés, je les tue. Parfois je les étouffe, d’autres fois je les égorge… Certaines fois je leur tords le cou, mais c’est plus difficile. Une fois que ce désir a été accompli je suis tranquille pour un moment. Puis il revient, peu de temps après, plus fort, plus virulent…
Saïko posa ses mains sur ses oreilles, le cœur battant.
J’ai violé mon enfant parce que ma femme ne voulait plus que je la baise. Cette salope… Je l’avais prévenue, mais elle ne m’écoutait pas. Vous savez pourquoi elle voulait plus qu’on baise ? Parce qu’elle se faisait tirer par ce type au bureau, j’en suis certain ! Alors ce soir-là j’ai violé notre gosse sur la table de la cuisine, juste devant elle. Et elle a rien fait, vous vous rendez compte ! Elle a rien fait ! Elle est complètement folle ! C’est elle qu’il faut jeter en prison, pas moi ! C’est moi la victime !
Oh ça ? C’est ma mère qui me l’a fait, quand j’étais petit. Elle avait voulu se suicider à cause de mon père, et elle voulait pas me laisser seul. Alors elle a voulu m’emmener avec elle. Sauf qu’elle a raté son coup pour moi. Tout ça c’est à cause de mon père, de ce qu’il lui a fait subir. Il est même pas venu s’excuser ce fils de pute. C’est peut-être pour ça, oui… Que je tranche les couilles et la queue de tous ces types. Pour leur faire passer l’envie. C’est tous des pourris, vous m’entendez ? Il faudrait tous les crever !

-   Arrête ça ! S’écria Saïko.
Celia claqua des doigts. Les chuchotements s’estompèrent lentement, l’air au-dessus de la jeune fille reprit une apparence normale.
-   Voilà, la force de la noirceur du monde, de l’âme. Voilà la force de l’Obscur. Tout le monde n’est pas ainsi. D’autres le sont. Vous y  compris.
-   Ça n’a rien à voir, je n’ai pas choisi d’être un démoniste et je ne commets pas ce genre de… De choses qu’on a entendues ! Rétorqua Hunter avec force.
-   Je n’ai jamais tué personne…, murmura Saïko, le museau plongé dans ses mains.
Il avait du mal à digérer le flot des paroles, des pensées, des responsabilités et des actes dont il venait d’être témoin. Son empathie naturelle et son imagination laissaient déborder un trop-plein d’horreur et de tristesse ; d’horreur pour les actes et la folie de ces âmes, de tristesse pour la réalité de l’existence de telles choses.
-   La force qui fait votre différence, continua Celia, qui vous donne ces pouvoirs et le droit de porter une entité en vous, tout ça fait partie de l’Obscur. Vous combattez ce que vous êtes. Vous reniez ce qui fait votre force au plus profond de votre conscience.
Hunter serra les dents en baissant la tête. Saïko resta impassible. Lentement, il retira son museau de l’entrave de ses mains. Il fixa ses paumes. Puis il déposa ses yeux sur Celia.
-   Tu as raison.
Hunter le fixa, étonné.
-   J’ai toujours su que j’étais différent au fond. Si j’avais été normal j’aurais dû mourir ce jour-là, avec ma famille, avec mes amis… Mais je suis vivant. J’ai donc quelque chose à accomplir.
Celia l’écoutait parler, son visage n’exprimant aucun sentiment, son regard fermé vierge de toute émotion.
-   Comment devons-nous t’appeler ? Demanda le renard avec calme et assurance.
-   Celia, c’est le nom que je me suis donné.
-   Celia.
Saïko se leva sans cesser de fixer son interlocutrice.
-   J’ai bien compris ce que tu voulais nous démontrer. Et j’ai compris ce que j’avais à faire. J’irais jusqu’au bout.
La jeune fille haussa un sourcil, à moitié surprise.
-   Je descendrai jusqu’aux tréfonds de la noirceur de l’âme s’il le faut, mais je rétablirai l’équilibre, et je t’anéantirai.
Strife arriva à ce moment à dégager sa mâchoire de la ramification qui l’entravait.
-   Bien dit, vieux frère ! Lança-t-il en toute classe.
-   S’il faut combattre mes ténèbres pour arriver à te tuer, je le ferai sans problème, continua Hunter en se levant à son tour.
-   Jeune fille, tu ne dois pas avoir connu l’Enfer pour prétendre connaître la profonde noirceur du monde. Si tu veux je pourrai t’offrir la visite guidée, quand on t’aura démontée ! Railla Blowback.
-   S’il existe une telle noirceur dans l’âme du monde, rétorqua à son tour la voix du Firefox, c’est qu’il existe également une éblouissante lumière d’espoir et de bonté quelque part. Lorsque l’humanité la trouvera, toi, représentante des ténèbres, tu n’auras plus lieu d’être.
Celia les regarda un par un. Le Firefox s’était montré en une frêle silhouette de flammes, prenant son apparence de renard de feu. Le démon lui se présentait en une luminescence blanche, au-dessus de Hunter. Elle esquissa un sourire en fermant les yeux.
Puis son sourire s’élargit diaboliquement. Quand elle releva les paupières, une lueur folle brillait dans ses pupilles noires.
-   Parfait ! S’écria-t-elle en se levant brutalement. Montrez-moi comment vous allez réagir face aux ténèbres qui bercent chacun d’entre vous ! Montrez-moi comment vous allez survivre dans un monde de chaos et de folie ! Mais si je peux vous donner un conseil…
Ses pupilles se rétractèrent et une chape noire commença à l’entourer.
-   Vous feriez mieux de ne pas me sous-estimer. N’oubliez pas que Celia n’est qu’une image.
La jeune fille fut happée par ses ténèbres qui l’entourèrent. Derrière ce halo noir, seule sa voix ne sortait, déformée par le mal, plus grave et plus inhumaine que sa simple voix de jeune fille innocente à l’accoutumée.
-   Les ténèbres abritent quelque chose de beaucoup plus menaçant qu’une simple allégorie humaine. Ce que vous venez de provoquer… N’est pas humain.
« Dernière édition: Avril 03, 2011, 08:30:00 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #453 le: Avril 03, 2011, 08:28:30 pm »
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Un grondement sourd fit trembler l’univers. Les bougies s’éteignirent toutes d’un même souffle, les lumières aux murs et au plafond grésillèrent.
-   Saïko, écoute-moi ! Cria Hunter à l’intention du goupil en haussant la voix pour se faire entendre sous ce vacarme. On va en direction d’Anethie ! Donf et Sephy y sont déjà, rejoins-nous rapidement !
-   Anethie, d’accord ! On y sera rapidement !
Le halo qui entourait Celia se jeta soudainement sur Hunter, sans prévenir. Celui-ci leva ses bras devant lui par réflexe, mais la chape l’entoura sans qu’il puisse n’offrir aucune résistance.
-   Hunter !
-   C’est une illusion Saïko, un cauchemar, ne t’en fais pas pour lui ! S’écria Strife qui terminait de se dépêtrer de ses entraves, qui s’étaient amollies. Il faut se tirer d’ici ! Maintenant !!
Le lustre au plafond grinça fortement, puis tomba sur la table dans un claquement de fer abominable. Son poids creva la surface de bois, ses petites ampoules claquèrent sous l’impact. Saïko recula d’un pas, protégeant son museau des éclats de verre. Strife l’attrapa par le bras pour le tirer vers la sortie du salon et gagner les portes d’entrée. Il tira sur la poignée, mais rien n’y fit : elles étaient fermées.
-   Nom de dieu… ! Eructa Strife en sortant vivement ses pistolets de ses holsters.
Il tira trois coups dans le chambranle, puis explosa la poignée d’un violent coup de pied. Il se jeta alors sur la porte au moment où le plafond de pierre cédait sous les tremblements de plus en plus violents, Saïko sur les talons. Au moment où ils sortirent du bâtiment dans leur saut, une étrange impression les étreignit tous les deux. Une impulsion anormale souleva leur cœur, et ils atterrirent sur le sol avec une demi-seconde de retard.
Les deux renards reprirent leur souffle dans le silence et le calme de la nuit. Derrière eux, les débris du Manoir reposaient depuis l’explosion qui avait soufflé sa structure, quelques semaines auparavant. Saïko se releva, fourbu, et jeta un œil au bâtiment. Tout cela n’avait été qu’une illusion.
-   C’est pas croyable…, murmura-t-il.
-   Ce monde va devenir de plus en plus dangereux, prophétisa Strife en se passant un revers de main sur ses babines. Elle va étendre son emprise si on la laisse faire.
Un miaulement attira l’attention de Saïko, par derrière. Sur le muret qui cerclait le domaine, il aperçut la silhouette d’un chat qui se découpait de vives lueurs orangées. Des colonnes de fumée s’élevaient dans le ciel, partant du sol où elles étaient visibles par les flammes avant de disparaître dans la noirceur de la nuit.
La ville était la proie du feu.

*****
***

Hunter se réveilla en sursaut. Il prit conscience qu’une seconde avant, il s’était débattu dans le vide, pris dans son cauchemar. Une oppression lui étreignait le cœur et brouillait ses sens.
Ils devaient partir d’ici.
L’échidné se leva en coinçant son chapeau blanc sur sa tête, étira la ceinture sur laquelle reposaient deux holsters autour de ses hanches, empoigna son sac à dos puis se fixa comme mission de réveiller ses deux acolytes. Snow grogna dans son sommeil avant d’ouvrir des yeux cernés de fatigue – quoique, ils étaient perpétuellement cernés.
-   Réveille-toi, on part.
-   Quoi… ? D’accord, on part… Demain matin…
Il se retourna en coinçant son visage sous un bras, s’apprêtant à repartir dans le pays des rêves. Hunter ne lui en laissa pas le temps. Il redoubla ses secousses sur l’adolescent.
-   Mais fous-moi la paix putain ! S’écria celui-ci en se réveillant à nouveau, tournant son visage colérique vers l’échidné.
-   On part j’ai dit. Maintenant. Lève-toi et réveille ta copine, ça urge.
Snowkry prit quelques secondes pour tenter de distinguer le regard de l’échidné. Mais la pénombre était complète, en pleine forêt. La lumière dispensée par le quart de lune ne suffisait pas à y voir clairement.
Cependant, au ton de que son ami employait, Snow comprit intuitivement qu’il se passait quelque chose de grave.
-   Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda-t-il en se relevant, cette fois tout à fait réveillé.
-   … Faut pas rester ici…, éluda Hunter d’une voix grave.
La réponse à ses doutes se confirma rapidement. Alors que Snow s’entretenait à réveiller sa petite-amie, le vent souffla dans les branches presque nues des arbres. Hunter se tint aux aguets. Il balança son sac de ses épaules, l’ouvrit et y chercha la lampe torche. Le halo de lumière brisa les ténèbres pour se frayer un chemin entre les troncs des arbres et se perdre dans l’infini de la forêt. L’échidné resta quelques secondes immobile, écoutant le vent balayer les branches grinçantes. Entre deux souffles, un silence pesant régnait sur le bois.
-   Tu vas nous expliquer ?
-   Allumez vos lampes, répliqua l’échidné en leur donnant les torches avant de tourner des talons.
-   C’est pas vrai…, grommela Lisa en se frottant les yeux d’un air endormi.
Ils se frayèrent un chemin entre les troncs et les quelques racines qui s’extrayaient du sol comme autant de pièges à éviter. Après quelques minutes de marche, Hunter s’arrêta à nouveau. Snowkry failli lui rentrer dedans.
-   Quoi encore ? Commença à s’impatienter l’adolescent.
-   Ecoute.
Le silence se fit.
-   … J’entends rien, avoua l’adolescent.
-   T’as fumé un truc sans faire tourner pendant qu’on pionçait… ? Demanda Lisa en braquant sa torche sur Hunter.
Celui-ci lui fit signe de baisser sa lumière d’un geste vif.
-   Le vent, leur expliqua-t-il en perdant peu à peu son calme. Il s’est arrêté de souffler.
Un craquement retentit dans la forêt, tout près d’eux, comme un coup de feu dans le silence de la nuit. Ils sursautèrent tous les trois et braquèrent leur lampe en direction du bruit. Les trois halos se rejoignirent pour percer la pénombre mais ne trouvèrent rien. Hunter tourna la tête sur le côté, guettant de l’oreille. Snow et Lisa firent couleur leur lumière lentement dans tous les sens.
-   Ok t’as gagné, je suis en flippe totale, maintenant on fait quoi ? Demanda Snow d’une voix légèrement tremblante.
-   Evite de te pisser dessus déjà. Tu parles d’un homme…
-   On avance, ordonna Hunter en enjambant une racine.
Il allongea ses foulées. Snow et Lisa durent presque se mettre à courir pour le suivre. Au bout de quelques minutes, un léger brouillard tomba sur la forêt. Hunter gardait sa lampe torche bien droite devant lui, le halo perforant la nuit et la masse de plus en plus imposante de grisaille. Le vent reprit, doucement au début, puis de plus en plus fort. Un souffle perça soudainement sur le côté avec puissance, déséquilibrant Lisa qui retint un cri de surprise.
Ou plutôt, elle cria vraiment. Mais ce ne fut pas son cri qui envahit le silence de la forêt. Un long hurlement, rauque, enveloppa soudainement les trois voyageurs. Snow, qui s’était retourné par instinct en une demi-seconde pour aider sa petite copine, sursauta violemment et interrompit son geste. Il releva vivement sa lampe torche devant lui, derrière Lisa qui se relevait en hâte. Entre les arbres apparut une silhouette humaine. Snow hurla et lâcha sa lampe dans sa surprise. Hunter, qui s’était déjà retourné, garda la lumière braquée sur la silhouette qui venait de s’avancer de plusieurs mètres en un clignement de paupière. Des volutes de fumées noires s’éparpillaient à ses côtés. L’homme, puisqu’il s’agissait d’un homme, gardait son visage ostensiblement baissé. Il portait un gilet forestier et une sorte de casquette de chasseur, mais le tout était rendu confus par sa silhouette étrangement floutée. Il tenait une hache dans sa main gauche qu’il leva lentement en prenant la parole :
-   Je suis bûcheron… Et en tant que bûcheron…
Il releva lentement son visage. Deux billes blanches en guise d’yeux s’illuminèrent sordidement dans la lumière de la lampe.
-   Je coupe ! Je coupe ! JE COUPE !
Sa dernière répétition, il la hurla avec une voix déformée ; la voix qui avait hurlé son cri rauque quelques instants plus tôt. Un souffle de vent puissant, pendant qu’il hurlait à gorge déployée, pointa de derrière lui et claqua les trois voyageurs. Les arbres grincèrent horriblement, les feuilles détachées par l’automne se levèrent de tous côtés pour s’envoler en arrière dans une vague mouvante.
-   Baissez-vous !
Lisa et Snow n’eurent que le temps de recevoir l’ordre et de réagir par réflexe. Les deux coups de feu retentirent presque en même temps tellement ils étaient proches l’un de l’autre. Le hurlement se stoppa d’un coup, remplacé par le bruit infernal de la mort qui entache et s’incruste violemment dans le corps de sa victime. La silhouette humaine fit deux pas en arrière, le visage de nouveau baissé.
Hunter se tenait bien droit, un pistolet dans chaque main, la lampe torche coincée entre ses dents. Il laissa retomber lentement ses deux bras, rangea une de ses armes pour pouvoir reprendre sa lampe, puis attendit la suite. La mort mettait du temps à cueillir le fruit périmé.
Sous leurs yeux ébahis, l’homme fit un pas en avant. Le bout métallique de sa hache frotta contre la terre fraîche.
-   On dégage d’ici ! Vite ! S’écria Hunter en faisant volte-face.
Snow et Lisa détalèrent à ses côtés. Ils mirent toutes leurs forces dans leurs jambes, emportant par leur vitesse leur corps en avant, tâchant de se concentrer au mieux pour éviter les branches basses et les racines au sol. L’exercice était périlleux et méticuleux, la moindre erreur pouvant être fatale.
C’est alors qu’elle réapparut soudainement, juste devant lui. Le halo captura son image et Hunter détailla pendant une seconde la lueur de folie noire qui dansait dans ses yeux.
-   Ma hache est mon amie, dit simplement la silhouette avec cette voix déformée et rauque qui caractérisait sa possession.
Il entamait déjà le mouvement pour balancer son arme sur le côté, droit sur ses proies. Hunter eut juste le temps de se baisser en arrière, ses pieds quittant brusquement le sol. Le bout tranchant passa largement au-dessus de lui, mais elle se ficha profondément dans le cou de Lisa qui suivait juste derrière. La jeune fille lâcha un râle horrible qui résulta en une bouillie de sang qui s’échappa en flot de son entaille. Snow, stoppé de force par l’action, ne put qu’imaginer ce qui se déroulait juste devant lui, faute de lumière pour éclairer la scène. Hunter s’en chargea bien vite en se relevant derrière son ennemi. La lumière qui lui arriva droit dans le visage ébloui un instant l’adolescent, mais son esprit capta le sens de la réalité malgré la fugitivité de l’action.
-   LISA !!
L’homme tira sans  ménagement sur le manche de sa hache, amenant le corps de la jeune fille vers lui. Il leva un pied qu’il balança en avant pour dégager son arme du cou de sa victime. Lisa s’écroula en arrière dans une gerbe de sang en lâchant un sourd couinement. Lorsqu’elle buta contre terre, sa tête prit un angle bizarre d’avec le reste du tronc. Elle cracha une volée d’hémoglobine, encore vivante, mais expira bien vite en agitant convulsivement une ultime fois ses bras sur le côté. Ses yeux se braquèrent de droite à gauche dans une danse folle de panique avant de virer dans le blanc. Sa main droite, levée légèrement en hauteur, retomba sur le sol et ne bougea plus. Snow tomba à genoux. La tête de sa bien-aimée reposait à quelques centimètres de lui. Le sol s’abreuvait rapidement du sang, ne lui laissant même pas le temps de s’éparpiller dans une mare glauque. La lumière, jusque-là braquée sur le corps de Lisa, changea de position.
Un nouveau coup de feu retentit. La silhouette humaine bougea cette fois-ci de plusieurs pas sur le côté avant de s’écrouler. Hunter venait de lui tirer une balle en pleine tête. Il braqua de nouveau le corps sans vie de l’adolescente. Snow caressait ses cheveux en pleurant, le corps secoué de spasmes, les yeux hagards. La violence de la scène et son irréalité brouillaient les repères de l’esprit du jeune garçon. Hunter s’avança et tapota affectueusement l’épaule de Snow.
-   Il ne faut pas rester là, d’autres comme lui ne sont peut-être pas très loin. Il faut partir.
-   Lisa est… Lisa est…
-   Elle est morte.
Hunter s’agenouilla pour tourner de force le visage de l’adolescent vers le sien.
-   Regarde-moi. Elle est morte, on ne peut plus rien pour elle. Le seul cadeau que tu puisses lui offrir maintenant, c’est de rester en vie. Tu comprends ?
Il n’eut pas le temps d’attendre une réponse. Un nouveau coup de vent les balaya. En balayant les alentours d’un faisceau de lumière, Hunter remarqua que le brouillard se déplaçait avec violence tout autour d’eux pour rejoindre un point unique : l’endroit où l’homme s’était écroulé. L’échidné se releva, le cœur battant.
Au cœur de ce maelstrom, l’homme s’était relevé. Il ne tarda à reprendre son cri rauque et inhumain qui s’éleva cette fois-ci bien plus haut que précédemment. Le brouillard se fit plus noir de seconde en seconde, entourant la silhouette de l’homme, s’élevant rapidement en hauteur pour incarner une véritable tornade de ténèbres. Hunter dû s’abaisser à nouveau et se cramponner comme il le pouvait au sol. La force centrifuge faisait ployer les cimes des arbres vers le centre de la colonne de vent. Toutes les feuilles et les bouts de bois sillonnant ici et là sur le sol furent attirés en avant, certains passant tout près de Hunter, manquant de l’assommer.
-   Il faut partir ! Cria-t-il à l’intention de Snow pour se faire entendre. Relève-toi bon dieu, faut pas qu’on reste ici !
Le corps de Lisa commença à ramper doucement sur le sol. Hunter empoigna fermement l’adolescent par les épaules pour le relever tout en se tenant voûté pour contrer la puissance qui se faisait de plus en plus puissante. Il obligea Snow à se tenir baissé lui aussi en s’appuyant légèrement sur son dos, et il s’avança ainsi, pas à pas, en direction inverse de la tornade qui grandissait encore par-delà la cime des arbres.
S’ils ne s’éloignaient pas plus vite que ça, ils allaient être attirés d’une seconde à l’autre.
Tout serait perdu.
-   Blowback ! S’écria Hunter en fermant les yeux, les muscles ankylosés à force d’être bandés par l’effort.
-   Ok !
Le corps de l’échidné se recouvra d’une luminescence blanche. Des tatouages apparurent sous sa chemise. Ses pupilles se rétractèrent et se colorèrent d’un violet sombre, tandis que ses iris se teintaient de noir et s’agrandissaient pour couvrir toute la surface des yeux.
Hunter souffla un bon coup, puis fit basculer Snow sur une épaule sans que celui-ci n’ait rien à dire. Amorphe dans sa peine et sa folie, l’adolescent était déconnecté de la réalité présente. L’échidné avança plus vite, usant de l’énergie démoniaque, et s’éloigna progressivement de l’emprise du vent.
Même comme ça…
Le hurlement reprit de plus belle, et cette fois-ci la force se trouva mille fois plus puissante. Soudainement happé en arrière, Hunter perdit l’équilibre alors qu’il avait le pied levé dans un nouveau pas contre l’adversité. Il tomba de tout son long en arrière, laissant s’échapper Snow qui s’écroula à moitié sur lui. Ils glissèrent rapidement en arrière. Hunter se retourna comme il put et enfonça ses ongles dans la terre à la recherche d’une prise. Tournant le museau en arrière, il tendit son autre bras pour tenter de rattraper Snow. Il accrocha le bout de sa longue veste en cuir noire.
-   Snow, bordel, ressaisis-toi ! On va y passer !
Ses ongles cassés par la force, ses doigts rongeant le sol sans trouver d’attache, ils continuaient de glisser de plus en plus vite contre terre en direction du mal.
-   Snow, merde… !!
Soudain, ses doigts agrippèrent quelque chose. Détournant vivement le museau, Hunter s’aperçut qu’il s’accrochait à une racine qui sortait de terre. Il banda ses muscles pour s’y retenir de toutes ses forces. Mais le poids du corps de Snow, toujours attiré puissamment en arrière, lui demandait beaucoup trop d’effort.
La puissance exercée était tout sauf naturelle.
-   Snow, je vais lâcher ! Réveille-toi !
Ils allaient y passer. Ses doigts desserraient lentement mais sûrement la racine salvatrice. Hunter sentit au dernier moment la masse qui s’approchait de lui. Il ouvrit les yeux et aperçut un gros morceau de bois dévaler le sol en sa direction, attiré par la force. L’échidné baissa la tête comme il put. Par chance, le morceau de bois lui passa juste au-dessus. Mais il heurta Snow avec violence. Les bras du garçon coulissèrent alors dans les manches de son manteau.
-   Snow !! NON !!
Le garçon échappa à l’emprise de son vêtement. En une seconde, il fut happé par la force. Son corps fut projeté en arrière et il heurta violemment un arbre. La puissance du vent, exerçant sa terrible pression, fit glisser rapidement le corps inconscient et sans doute déjà inerte du garçon sur le côté du tronc pour l’amener en son centre.
-   Merde, merde… ! S’écria Hunter dans son désespoir en ramenant sa main de nouveau valide sur la racine.
Avec ses forces combinées à celles du démon, il pourrait tenir un bon moment ; ce qui l’angoissait, c’était de savoir si la racine tiendrait, elle.
Son problème se trouva vite résolu. Soudainement, la puissance se relâcha, apportant une seconde de pesant silence dans la forêt. Les oreilles de Hunter sifflèrent. Alors qu’il était déjà en train de se relever vivement, un nouveau hurlement retentit, et cette fois-ci les arbres se ployèrent en avant. Les plus proches de l’épicentre se déracinèrent sous le déluge de force.
Hunter se sentit partir en avant et ne put rien faire. Il entoura sa tête de ses bras, n’essayant même pas de résister à la pression. C’était tout bonnement impossible.
Il perdit connaissance non pas au premier tronc heurté, mais au deuxième. Il sentit ses côtes se fêler, son corps bringuebaler dans tous les sens en attendant de se projeter avec puissance contre un nouvel arbre qui broierait un peu plus ses os pourtant vigoureux. Il ne le sut pas, mais au moment où il perdit connaissance, le hurlement s’interrompit progressivement et la force baissa proportionnellement. Dans sa poussée en avant, Hunter atteignit rapidement la lisière de la forêt et dévala la colline que surplombait le bois.
Il termina sa course, son visage heurtant une dernière fois le sol, tout près de la route.

*****
***
« Dernière édition: Avril 03, 2011, 08:30:48 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #454 le: Avril 04, 2011, 06:08:04 am »
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-   Je coupe ! Je coupe ! JE COUPE !

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-   Ma hache est mon amie

Ces deux phrases sont absolument mythiques ! Sérieusement Donfy, t'as été sérial-killer ou psychopathe dans une autre vie pour nous écrire des trucs pareils ? L'ambiance est vraiment monstrueuse, c'est dingue, on dirait vraiment que tu t'éclates à torturer tes personnages (et tes lecteurs par la même occasion...)

Bref, sinon, très bon passage, ça fait un bout de temps quand même qu'on attendais le retour. J'ai quand même du mal à saisir le rôle de Célia dans tout ce bordel. Bizarrement j'ai pas l'impression que ce soit la grande méchante de l'histoire. M'enfin on verra. Cela dit, ya quand même un truc qui m'a choqué, c'est quand Célia parle de l'Obscur, elle explique à Hunter et Saiko qu'en gros, ceux qu'ils combattent et eux-même, c'est la même chose, et ça parait tellement évident quand elle le dit qu'on se demande "Mais pourquoi ces cons là s'en sont pas rendus compte plus tôt ?" Je sais pas, ça parait trop simple là...

Bon maintenant, faut attendre la semaine prochaine si j'ai bien compris. Donc pour ma part, ça attendra mon retour de vacances, donc dans 2 semaines et demi !
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #455 le: Avril 04, 2011, 10:39:54 am »
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*vient s'installer dans le pouf en ronronnant*
Tellement trash la scène dans la forêt, je rejoins l'avis de Hawk XD Elle m'avait fait flipper cette scène la première fois, je me souviens... Pour ça que j'ai peur la nuit avec toi maintenant! T'es pire que Herobrine, lui au moins il est que dans le jeu, toi c'est la réalité *SBAFFA

Lassuite =3

*vient ronronner dans tes pattes*
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #456 le: Avril 04, 2011, 02:29:51 pm »
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Donc *toussote* J'ai lu ce chapitre sur le wap de mon téléphone déjà, donc j'ai doublement souffert, visuellement °O° */SBAF
M'enfous ça en valait la peine.

Donc au final ça permet juste d'éclaircir ce qui s'était un peu montré plus tôt, à mon humble avis. Mui, ça sent la fin à plein nez. Le dénouement, c'est pour ça que ça parait trop simple, impression de "déjà vu" peut être. Parce que justement, ça commence à se mettre en place correctement devant nos yeux. Quoique, plutôt, à s'achever.
Une mort formidable, pour la simple et bonne raison qu'on va pas s'étaler dessus sur cinquantes paragraphes : c'est ... tranché net, si j'puis me permettre le jeu de mot.
Là on a de quoi faire avec Sephyra, Hunter et Saïko, niveau gros indices. Il manque quand même deux trois choses encore pour ramener sur d'autres personnages... Enfin, ça semble étrange. Et putain ce tatouage sur la paupière, impossible à caser un nom sur le personnage à qui ça appartient. Pourtant je suis certaine d'avoir déjà croisé ça. Sûre et certaine.

Hâte de voir la suite, de nouveau MORCEAUX de chaires qui tournent de partout, de nouveaux TRUCS a relier par rapport au titre de l'histoire qui finalement ça crève trop les yeux mais qu'on va tous se dire à la fin "AAAH C'ETAIT CA".

*/Va piquer le pouf de Sephyra pendant qu'elle ronronne autour des pattes de Donf, pionce aussi sec sur le pouf à cause de la chaleur pas encore partie de Sephy.*

( Sinon c'est particulièrement jouissif de revoir ces chapitres, j'étais en manque. En manque de truc à démonter, à trouver, à chercher. )
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Re : NightDreamers
« Répondre #457 le: Avril 05, 2011, 04:40:01 pm »
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J'vais pas répéter la même chose que les autres. Juste t'es chiant à mettre autant de temps et ça :
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Hunter empoigna fermement l'adolescent par les épaules pour le relever tout en se tenant voûté pour contrer la puissance qui se faisait de plus en plus puissante.


C'est puissant quand même. -_-
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Re : Re : NightDreamers
« Répondre #458 le: Avril 05, 2011, 05:15:10 pm »
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Et putain ce tatouage sur la paupière, impossible à caser un nom sur le personnage à qui ça appartient. Pourtant je suis certaine d'avoir déjà croisé ça. Sûre et certaine.


Un indice ? FMA ? Non ?
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Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #459 le: Avril 05, 2011, 05:57:38 pm »
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Nan pas FMA, ça a un lien avec ma perso <3

*va chercher un soda pour elle et Zalo*
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Re : NightDreamers
« Répondre #460 le: Avril 05, 2011, 10:48:30 pm »
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*fait craquer ses doigts*

Bon, aujourd’hui, on va apprendre à faire de la charcuterie.
Tout d’abord, vous prenez un Donf, vous le tirez… Par les cheveux, puis vous l’allongez… Sur une table. Faut que vous l’attachiez ensuite très serré, le mieux serait que la table soit déjà équipée avec un harnais, mais si vous préférez, vous pouvez être plus classique et songer aux cordes (mais c’est grossier) ou aux barbelés (mais c’est difficile à mettre/enlever). Une fois cela fait, vous pouvez aller chercher votre machette. Il faut qu’elle soit affutée (car nous ne sommes pas des sadiques, nous ne faisons pas trop souffrir la nourriture). Si elle ne l’est pas, pas grave, vous avez tout le temps que vous voulez, et pas la peine d’aller dans une pièce à côté pour pas faire peur au Donf : je vous rappelle qu’il est attaché, il ne s’enfuira pas. En plus, s’il crie de terreur (ou s’il se marre : un Donf est taré) et que vous êtes trop timides pour chanter en même temps que vous travaillez, eh bien ça mettra de l’ambiance. Vous pourrez même inviter des copains, mais je vous le déconseille, car ils risqueraient de vous rafler votre travail.

Enfin, avant de découper le Donf en de fines tranches, on va s’exercer sur sa fic et la disséquer.

Attention : Je ne suis pas là pour les attaques du fan-club de Frérot, donc les lecteurs ne supportant la moindre critique n’étant pas adressée à leur déité, allez ailleurs. D’ailleurs, je pense qu’il y aura plus que « la moindre critique » donc ceux qui ne supportent pas « plus que la moindre critique », même chose.

Frérot, prépare la ventoline, je sais pas encore comment est ta fic. Si elle est si bien qu’on le raconte, la précaution aura été inutile. Enfin si tu ne prends pas cette précaution, c’est que tu es trop sûr de toi :p J’te ferais dire que je te ferai d’autant moins de cadeaux que ta fic est longue.

Bon allons-y.

« De tous temps, beaucoup de Confréries, de Confédérations, ont été inventées. Les unes pour gouverner le Bien, les autres pour légitimer le Mal. »
Putain, ça commence pas bien… ._. Grandiloquent, cliché. Pas cool, c’est pas bon pour une première impression.

« Nous ne sommes ni pour l’un, ni pour l’autre. »
Nous ? Qui ça nous ? Quick ? Non parce que « nous, c’est le goût »…

« De beaucoup pensent que si le Bien régnait en maître sur le Mal, le Monde irait mieux. C’est faux. Absolument faux, puisque personne ne peut le savoir. Personne ne doit le savoir. »
Erreur de logique. C’est bien beau de vouloir utiliser des mots pour tenter de faire des phrases chocs, mais encore faut-il que les liens qui rattachent tes dires soient justes. « faux puisque personne ne peut le savoir » Hum, depuis quand, le fait que l’on ne sache pas quelque chose fait que ce quelque chose est faux ? Par exemple, si personne ici ne pouvait savoir que tu t’appelais Thomas, ben tu t’appellerais quand même Thomas. Ou pas (oh oui, j’ai plagié Hunter). Bref, cette phrase est à la guitare ce que sont beaucoup de solo : ça en jette plein les yeux, mais quand on creuse… Ah et puis tu insistes bien avec un apocalyptique et inéluctable  « personne ne doit le savoir ». Qui en passant, n’est qu’une association d’idée, puisque réellement, si on veut donner un sens dans tes dires, bah ça n’en a pas.

« La balance de notre Monde qui régit le Bien et le Mal existe depuis son Origine. »

Sachant que le « Bien » et le « Mal » ne sont en fait que des notions qui n’auraient pas lieu d’être si l’humanité n’existait pas (en effet, je crois pas que les bêbêtes se disent « oh c’est bien, oh c’est pas bien ! ouh le vilain prédateur ! euh l’autre, il m’a volé ma proie, j’vais lui coller un procès, il va voir ! tiens j’vais lui renifler le cul pour connaitre son immatriculation et le dénoncer au commissariat du coin »), eh bien ta phrase n’a de sens que s’il existe un être intelligent dès l’« Origine ». Ah, ceci dit, je sais pas encore si t’as un crétin de Dieu dans c’t’histoire qui a décidé de faire la dawa et qui s’est engueulé avec son meilleur pote car ce dernier aurait décidé que son monde, c’était trop la te-hon, et donc qu’il allait l’exploser.

« Notre devoir, la préserver. »
« Votre mission, si vous l’acceptez… Ouais nan, dégage, en fait j’te laisse pas le choix Ducon… »


Eh bien… Cette intro me laisse dubitative. Je m’étais dis en voyant une de tes énièmes pubs sur facebook « bon, faut p’tet que j’m’y mette à ND, vu que c’est si bien ». Pour l’instant, c’est une déception. Je suis très mitigée en voyant les défauts : grandiloquence, manque de logique, et s’attachant aux clichés. Manichéisme à la con, qui laisse présager de l’immaturité dans la suite. Il parait que ta fic est glauque. Ca m’étonnerait pas. Mais je me rappelle aussi que dans tes premières fics, on saluait le sadisme. Or, si c’est le seul argument qui reste à la fin, je vois pas en quoi ça ferait une excellente fic. Et question de goût sans doute : je ne vois rien de glorifiant dans ce qui est morbide.

Enfin, je devrais peut-être pas causer aussi vite, ce n’est qu’une intro, et c’est souvent naze, les intros. Je vais éviter à chaque fois de repérer les trois défauts évoqués plus tôt (sinon ça me prendra beaucoup trop de trucs à écrire), à moins qu’ils ne soient pas récurrents.

Pour la suite de ce chapitre… Le comportement de Zalos’ m’étonne. Je ne connais pas très bien le perso, mais je m’en souvenais pas comme étant une criminelle cynique. Tu nous fais du OOC ? Enfin p’tet que je parle trop vite. P’tet qu’elle fait parti d’une organisation ou je ne sais trop quoi et qu’elle a pas trop le choix… Ca m’étonnerait un peu quand même parce que ça serait bidon.

2ème partie : Tiens, Hunter qui s’entend avec son démon ? C’est nouveau ça ! Mais c’est pas si mal. Je préfère cette partie à la première. Il y a moins de clichés (je dis pas qu’ils sont absents). Je relève quelques trucs :

« La ferme toi, si j’avais voulu te sonner, j’aurai frappé à ta porte. »
Si c’est un jeu de mot, et si par sonner t’entends appuyer sur la sonnette, eh bien c’est couillon. En effet, s’il frappe à la porte, il ne veut pas sonner. Puisqu’il frappe à la porte. Mais c’est p’tet ça le truc…

   «  -   Vous allez… Me torturer ?
    -   Oh, non. C’est interdit par la loi.
    -   On va juste te tuer. »
… Parce que tuer, c’est pas interdit par la loi ?

  « A toi de jouer »
    -  « Avec plaisir, camarade. »
Putain, c’est quoi ce spoiler dès le début… Blowback est communiste… !

« Sous sa coûteuse chemise blanche immaculée, des tatouages noirs firent leur apparition. »
Ah ouais ? Hunter est un fils à Papa ?

« Des cercles s’enchaînant, concentriques, dans lesquels étaient inscrits des formules étranges, incompréhensibles. »
Mais puisque c’est incompréhensible… Qui te dit que ce sont des formules :o ? Si c’est incompréhensible pour toi, et si c’est sur un cercle, c’est que c’est de la trigonométrie. Et ça, c’est tout de suite plus classe !

Je relève trois fois le mot « formules » dans là aussi trois phrases. Hum, qu’est-ce qu’elles foutent là, ces répétitions ?

« Hunter reprit possession de son corps, épuisé. »
Bordel, tout ce qu’il a fait c’est de faire apparaitre des cercles, de faire des trucs bizarres avec ses mains et de raconter sa life dans une langue qui n’existe que dans son imagination. Et après ça « oh ben j’suis crevé ! ». Je dois être surhumaine. Je suis sûre que si j’utilise mon compas, puis que je joue à mélanger mes mains, et enfin que je sors des mots qui n’existent même pas dans mon imagination, ben je serais pas aussi crevée.
Bon, OK, on comprend, le machin il s’épuise mentalement… Ouais nan, ça non plus ça se comprend pas, ça demandait pas de la réflexion. Alors je la refais.
Bon, OK, on comprend, le machin il s’épuise spirituellement… Et puis comme c’est une fic, vi, c’est possible. Par contre, c’est abusément pas impressionnant comme combat. Va falloir que tu te rattrapes, non mais ! On se croirait dans Naruto en plus simple, ça le fait pas…

«   -   On doit continuer ses missions… Jusqu’au moment où il ne restera plus que moi. »
Ses missions ? Les missions à qui ? Ah oui ! CES missions. Au temps pour moi.

3ème partie : Apparemment, la découverte du prof ne doit pas s’ébruiter.

« Lorsqu’il releva la tête, il constata avec terreur que la peluche avait encore avancé de quelques rangées. La lame du couteau luisait à la lumière de la lune, autant que ses yeux noirs qui dévisageaient le professeur. Celui-ci hurla et rampa, paniqué, jusqu’au mur auquel était accroché le tableau, puis ferma les yeux en essayant de se persuader que ce n’était qu’une illusion de son esprit. »
Mais qu’il est con, c’est qu’une peluche ! Il a qu’à shooter dedans, c’est pas bien lourd, une peluche ._.

« Soudain, il sentit un poids sur son ventre. »
C’est pas bien lourd, une peluche, j’ai dis >_<

« Le renard en peluche leva lentement le couteau, et l’enfonça profondément dans le ventre du professeur. »
… Nan mais, t’es sûr que c’est une fic morbide ? Je suis sûre que tu as essayé de dissimuler que ça causait sexe. Tu te disais « tiens, j’vais leur faire croire que je fais une fic horrifiante, mais moi, dans mon coin, je vais pouvoir glousser comme un abrutit, car je SAIS quel est le vrai thème… J’vais pouvoir me marrer en voyant leurs commentaires à côté de la plaque ! ». Maintenant que j’ai compris, je vais être beaucoup plus attentive. Je vois tout sous un jour nouveau, maintenant…

« Celui-ci sentit le contact froid de la lame contre sa peau. »
Ca ne devrait pas être froid…

« La souffrance de la plaie qui le vidait de son sang. »
Il était donc puceau ?

« La créature retira la lame et répéta le même mouvement, deux, trois, quatre, puis dix, quinze, vingt fois. »
Les peluches sont des excitées.

«  Super, Millie ! Tu me l’as laissé comme je les aime ! »
Un plan à 3 ?

« le professeur put voir un enfant s’agenouiller à ses côtés, le regardant avec gourmandise. »
Il va le su… ?

« L’homme rendit son dernier soupir au moment où l’enfant planta ses dents dans sa chair, arrachant la peau de son ventre déjà tailladée par les coups de couteau. »
Avec les dents, carrément ! Et je vois que tu as été suffisamment futé pour ne pas marquer « bas ventre ».

« Notre Organisation est absolument secrète. »
Merde. Moi qui disait que ça serait stupide si les actes de Zalos’ s’expliqueraient par le fait qu’elle appartient à une organisation. Le truc, c’est que ça fait genre « elle a tué ? oui mais elle a une excuse… ». Et quelque chose me dit que l’Organisation absolument secrète va devenir pas du tout secrète.
« Dernière édition: Avril 05, 2011, 10:55:38 pm par rekkua »
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Re : NightDreamers
« Répondre #461 le: Avril 05, 2011, 10:49:21 pm »
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LA FORCE DU DOUBLE POST EST AVEC MOI !
MOUAHAHAHAHAHAHA !


Chapitre 1 :

« Elle se dresse, droite dans sa nuisette transparente qui ne dissimule presque pas ses formes discrètes. »
VLAN ! Dès le début ! Non mais frérot, ça va pas là !

« A l’intérieur desquelles chaque être a sa vie, son intimité. »
Pas plus de détails, merci.

« Un léger coup de vent fait voler le bas de sa nuisette. »
Et si quelqu’un la voit… Attends… Quelqu’un la voit ?

« Ils voient au-delà. Au-delà de l’acte, au-delà du choc. Au-delà de la mort. »
Tiens, pour une fois que tu veux faire un effet, il marche ! Je te jure que si tu n’aurais pas commencé par « acte » ça n’aurait rien fait, car celui-ci nous donne une conviction. A côté, « choc » et « mort » sont des échos, et ça sonne decrescendo. Vi, je trouve que « mort » c’est des trois mots, celui qui a été le moins fort. Si tu l’avais mis en premier, par contre, ça aurait été ridicule.
Enfin, c’est ce que je dirais, si je n’avais pas remarqué ENCORE UNE FOIS, que c’était une allégorie. L’acte, sous-entendu, l’acte sexuel. Le choc, sous-entendu, euh… le coup de butoir ? Et la mort, sous-entendu, l’orgasme, si tu considères que les deux amènent au septième ciel.

« Un pas vers l’au-delà. »
Et l’infini !
Eh oui, contrairement aux autres, moi j’ai vu le clin d’œil à Toy Story qui était dissimulé dans ta fic.

« Un froid qui lui avait brisé le cœur et, paradoxalement, dont elle s’était toujours sentie proche. »
Je sais pas si on peut appeler ça un paradoxe. Une personne dont t’es pas proche peut te briser, mais pas autant qu’une personne dont t’es proche.

« Elle devait apprendre à mettre ses pas dans l’invisible, l’un après l’autre. »
Mettre ses pas ??? Mais c’est moche x_x

« Hormis cela, elle portait toujours ses habituels vêtements violets, avec son obi et ses chaussures vertes. »
Des chaussures vertes… Beurk.

« Elle avait fait en sorte que la châle lui couvre aussi le museau »
On le sait, tu l’as déjà écris plus haut.

« Sur sa surface, assis en tailleur, un goupil enrubanné dans une cape jaune, les yeux fermés, semblait écouter le sens du vent. »
GENRE ! Dit plutôt qu’il dort !
Ceci dit, c’est un peu débile, de fermer les yeux pour « écouter le sens du vent ». Donc, tu fais encore un bide, sur ce coup-là. T’aurais pu trouver autre chose de plus original, ou plus poétique.

« Excusez-moi…, l’apostropha la roussette en levant les yeux et en plaçant son bras en visière pour se protéger du soleil.
-   Je vous excuse, répondit le renard sans ouvrir les yeux. »
Moi je l’aurais pas excusé si elle m’avait réveillé… Enfin par contre, je me serais pas endormie sur un rocher en pleine cagnât.

«  Je vous demande pardon… ? »
C’est juste que tu le fais chier, grognasse >_< (oups, c’est ma mère… ?)

« J’en sais foutrement rien. »
Je ne connais pas beaucoup le perso de Zalos, mais celui de Saïko, si. Et il ne parle pas comme ça.

« Et qu’est-ce que vous savez au juste ?
-   J’en sais rien.
-   Vous ne savez pas ?
-   Si je le sais.
-   Alors vous savez ce que vous savez… Aha ! S’exclama Sephyra en pointant le goupil du doigt.
-   … Vous allez me casser les pattes encore longtemps ?
Sephyra fixa le goupil d’un regard coléreux.
-   Vous, alors… Vous êtes franchement spécial. »
Non, c’est toi qui est chiante :o

« -   Quant à vous… Commença le goupil en dédaignant lever un sourcil. »
Daignant, pas dédaignant…

« Un katana se ficha soudainement dans la roche, juste en-dessous du goupil, qui ne broncha pas. »
Remplacez « du goupil » par « de l’entrejambe du goupil ».

« La lame était enfoncée bien droite dans la roche, et il ne l’avait même pas vu dégainer. »


« Saïko resta silencieux et immobile plusieurs secondes avant de conclure :
-   Comment a-t-elle pu survivre dans ce désert… En étant aussi plate… ? »
Sur AOM aussi, Saïko était la sagesse incarnée.

« Ses membres étaient inclinés n’importe comment. »
Nan mais ouais, trop n’importe quoi, ils auraient au moins pu faire un effort, pour que ça soit ne serait-ce que symétrique, mais non, l’auteur de cette fic n’a aucun sens du design de cadavres !

« La ruelle était étroite mais suffisamment large pour que les trois lascars puissent encercler leur victime. Leurs regards luisaient d’une lueur perverse. »
Bon bah Donf ne cherche plus à dissimuler le caractère sexuel de sa fic…

« Tabasser les filles qui traînaient dans la ville, puis abuser d’elles. Même en pleine après-midi. Telles étaient leurs méthodes. »
Des méthodes rigoureuses…

« Le prochain coup j’te coupe la main. Et si tu comprends toujours pas, c’est la deuxième qui suivra. Comme ça, faute de plus pouvoir tabasser personne, tu ne pourras même plus te procurer du plaisir seul. »
La réplique démarre de manière nulle mais finit bien.

Je suis étonnée de voir que Zalos et Sephy deviennent super potes, alors que Zalos a tué les trois mecs d’une manière qui a horrifié Sephy.


… Tain j’ai la flemme de tout lire, alors je vais passer au dernier chapitre.

« Ce monde n’est pas le tien, Sephyra. Il n’est celui de personnes. Un monde d’illusions et de mensonges… Il faut que tu nous sauves, Sephyra. »
LOL ! « il faut que tu nous sauves, Sephyra »
Ta fic a un potentiel comique xD

« Il faut que tu ouvres les yeux ! Trouve la faille dans cet univers et le rêve se brisera ! Tu sais comment ça marche pas vrai… ? Il suffit de mettre le doigt sur le détail qui ne colle pas, car il y a toujours un détail qui ne colle pas dans un rêve, toujours… »
C’est clair, tu le sais bien Sephyra ! T’as de l’expérience en la matière ! Tu sais qu’il faut mettre le doigt !

« Sauve-nous… »
Et si on remplace le v, bah on exploite encore mieux le potentiel comique !

« Elle se trouvait devant une immense porte ouverte sur une spirale ondoyante de rouge et de noir dans un univers orangé très sombre. »
Retour dans les années disco, au s’cours ! Là, oui, la fic est vraiment glauque.

« Une gueule immense, cerclée de plusieurs rangées de dents aussi grandes qu’elle et taillées en pointe. Une gueule qui tombait sur elle, s’apprêtant à refermer sa mâchoire aux proportions démesurées sur sa petite existence.
Elle hurla. »
SCROUNCH.
Maman, c’était vraiment ridicule, ta manière de crever.

« Hunter loucha le verre. »
Loucher le verre ça veut dire quoi ? T’as un verre, t’as de la boisson dedans, tu prends une louches et tu cherches à le vider avec ? Autant verser le contenu du verre, ça sera plus simple…

« Bien sûr que nous nous connaissons. Depuis l’aube des temps. Vous n’avez aucun secret pour moi et je n’en ai aucun pour vous. »
Aaaaaaaaaah, c’est pour ça que tu disais que le bien et le mal existaient depuis l’origine du monde !

-   Comment ça ? Demanda Saïko en restant sur ses gardes. »
La preuve qu’elle n’a aucun secret pour eux : ils se posent des questions.

« Tout cela n’existe pas indépendamment, comme ça, « pouf » et voilà c’est créé. »
C’est toi la pouf :o

« Le vent, leur expliqua-t-il en perdant peu à peu son calme. Il s’est arrêté de souffler. »
Qu’est-ce que t’as à la fin à tout le temps parler de vent ?
Ah je vois. A chaque fois que tu le fais, tu tentes de nous envoyer un message subliminal pour nous expliquer que tu as flatulé.

« Baissez-vous ! »
Non, ça fait un bout de temps que j’ai rien fait… Attends… Je crois que j’ai mal lu.

« La force centrifuge faisait ployer les cimes des arbres vers le centre de la colonne de vent »
Ca m’étonne que personne ne t’ai fait remarqué ici… Que c’était la force centripète. Oh que ça doit te faire très bizarre d’être critiqué…

« Le hurlement reprit de plus belle, et cette fois-ci la force se trouva mille fois plus puissante. »
Je crois pas que tu arrives à concevoir « mille fois plus puissante »…

« Soudain, ses doigts agrippèrent quelque chose. Détournant vivement le museau, Hunter s’aperçut qu’il s’accrochait à une racine qui sortait de terre. »
Le museau ? Tiens, j’avais loupé que Hunter n’était plus humain.


Ce dernier chapitre ne m’a pas fait changer d’avis, concernant les défauts de ta fic. Elle n’est pas excellente. Elle est peut-être meilleure que la moyenne, car il y a quand même des jolies phrases, mais pour ces dernières, c’est très random. On dirait que tu amasses les mots, que tu croises les doigts en fermant les yeux et que tu te dis « que ça fasse une belle phrase ! ». Et finalement, c’est comme ça qu’à certains endroits on voit que tu fais des choix pas judicieux, ou qu’on découvre cette grandiloquence qui suinte de partout. Tu sais à qui tu m’as fait penser ? A Christopher Paolini. Bon, t’inquiète pas, il est quand même pire que toi, et lui, il a plein plein de fans, et il se fait plein de fric avec ses bouquins à la con. Au passage, j’ai pas trouvé tout ça spécialement fluide, et je n’ai éprouvé aucune impression de suspens. Pas de surprises. Je ne la lirai pas, désolée.
« Dernière édition: Avril 05, 2011, 11:05:58 pm par rekkua »
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Re : NightDreamers
« Répondre #462 le: Avril 06, 2011, 08:38:50 am »
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Sephyra n'est pas plate !

Et si tu veux vérifier, demande Dieu au 8 200 200 !
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #463 le: Avril 06, 2011, 03:44:31 pm »
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J'adore le type indigné qui a tellement de parti pris qu'il préfère interpréter ce qu'il lit à l'extrême.
Ou plutôt, ça me gonfle... Pourtant j'ai bien dit ça:

Citation
Attention : Je ne suis pas là pour les attaques du fan-club de Frérot, donc les lecteurs ne supportant la moindre critique n’étant pas adressée à leur déité, allez ailleurs. D’ailleurs, je pense qu’il y aura plus que « la moindre critique » donc ceux qui ne supportent pas « plus que la moindre critique », même chose.
Je me demande même si c'est pas à cause de ça que tu viens faire ta mijaurée. Tu t'en senti visé ? Si oui, bah t'as eu à moitié raison, car à la vue de ta réaction, maintenant, tu l'es. A moitié, car avant, tu ne l'étais pas.


J'ai précisément dit "Elle est peut-être meilleure que la moyenne". Si j'ai employé le "peut-être", c'est parce que je ne la sens pas, la fic, je n'arrive pas à ressentir ce que veut nous faire ressentir Donf, et par conséquent, que je n'arrive pas à voir à quel degré elle peut être, faut quelqu'un de plus critique que moi pour ça. J'arrive à savoir quand une fic est complètement à chier (genre Light) ou quand elle est géniale (genre Miko), mais là je sais pas... Je sais pas, car cette fic est appréciée et même adorée. Mais pas par moi. D'où ce peut-être. Au cas-où tu serais pas au courant, ça veut pas dire "c'est mauvais, bouh, à jeter". En plus, tu peux même pas dire que je joue sur les mots, car sur ce coup, t'as une sacrée nuance entre "peut-être meilleure que la moyenne" et "mauvais". En plus, ça fait du coup que ton "décide" est lui-même obsolète, vu que je n'ai pas arrêté mon jugement quant à sa qualité. Pour l'anecdote, à la base, j'avais mis "bonne" à la place de "peut-être meilleure que la moyenne", mais je me suis dit qu'en fait je savais pas, alors j'ai préféré changé le terme que j'ai utilisé. Ensuite j'ai dis qu'elle avait des défauts, que je considère comme très gros.  Ces défauts, ils étaient aussi bien dans le 1er que dans le dernier chapitre. Et ils sont aussi dans les 1ères fics de Donf. C'est bien marrant de rire de ses débuts, mais quand même ! De quoi tu riais alors ? Pourquoi tu ries plus maintenant ? Pourquoi tu riais pas à l'époque ? Pourquoi tu trouvais ça génial, que tu trouves ça maintenant ridicule, et que celle-ci, tu la trouves géniale, alors que la seule chose qui a été corrigée, finalement, c'est la forme de l'écriture de Donf ? Ceci dit, oui, le style de Donf s'est sacrément amélioré. Si bien qu'apparemment il arrive à déguiser les défauts du fond de son écriture à beaucoup de gens. Je trouve ça très fort. De toute façon, il peut plus changer ça, maintenant, il s'est enfoncé trop loin dans sa fic en suivant la même ligne (tout du moins c'est ce que laisse présager la lecture du dernier chapitre). Si j'ai regardé l'intro et le 1er chapitre, puis suis directement allée au dernier chapitre, c'est parce que ça me donnait pas envie de lire la suite. Je suis donc aller à la toute fin, pour voir ce qu'il en était des défauts que j'avais relevés au début. Toujours là. L'écriture n'a pas évolué. Y a juste le scénario qui a changé (logique : l'histoire avance). Ca m'étonnerait que je sois tombée sur deux chapitres moins bons que les autres. Sinon, ça voudrait dire que le hasard est vraiment mal fichu.

Je ne comptais pas faire un commentaire aussi incisif que celui que je viens de faire, à la base. Bravo à toi pour ce manque de discernement qui t'as fait prétendre des choses sur mes propos.


@Donf: En fait, j'ai dit que la grandiloquence était un défaut, mais c'est peut-être ça qui plait justement. Personnellement, j'aime pas ça. J'émets une hypothèse: si ta fic plait aux lecteurs, et pas à moi, c'est peut-être justement parce que le côté théâtral est là. C'est comme les films, si ça plait, c'est grâce à l'aspect spectaculaire. Ceci dit, ta fic me fiche un sacré doute, et je sens que je vais remettre le nez dans la mienne pour essayer de voir si elle a aussi ces gros problèmes, ça me fait peur, tout d'un coup... Si c'est le cas, je sais franchement pas ce que je vais faire. J'ai tout d'un coup un gros manque de confiance envers ma propre écriture. Je devrai peut-être songer à tout arrêter, au cas-où je serais en train de faire de gros dégâts que j'avais même pas remarqués. Ca expliquerait peut-être aussi pourquoi je ressens moins le besoin d'écrire. En espérant que tu prends pas mes critiques comme une agression. C'est clairement pas mon intention. Et franchement, je comptais être plus soft, mais le message de Hawk m'a plutôt donné envie d'en rajouter une couche, pour que tout soit bien clair.


edit: Je tiens à rappeler quand même qu'en arrivant sur le topic, je m'attendais à voir un chef d'oeuvre !
« Dernière édition: Avril 06, 2011, 03:50:13 pm par rekkua »
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Re : NightDreamers
« Répondre #464 le: Avril 06, 2011, 09:47:33 pm »
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Un chef d'oeuvre ? Woh, loin de moi cette idée !
Mettons une chose au clair pour commencer : si je parle de ND (que ce soit sur facebook (ce site me suivra partout, ça commence vraiment à me soûler), sur Deviant ou dans la vie réelle - car oui, même Irl mes potes connaissent ND) partout, c'est que c'est un projet (j'ai dis projet, PROJET !) qui me tient beaucoup à coeur.
Ca ne veut absolument pas dire que je fais de ma fic (car cela reste une fiction, n'est-ce pas ? J'ai toujours fait la différence entre une fic et un bon roman) un "chef-d'oeuvre".
Et comme je l'ai maintes et maintes fois dit, répété et amplifié : ND est un test en solo pour voir ce que je suis capable de faire.

Si on parle beaucoup de ND, c'est peut-être tout simplement parce que je ne suis pas seul sur ce projet : tous mes amis y prennent part (C'est mignoooon). J'ai toujours revendiqué que sans eux, cette fic n'existerait pas. A commencer par leurs personnages : D

Tu dis ne pas m'attaquer. Et là je répondrai d'accord. Sincèrement ?
Ton double-post m'a fait rire, avec tes anecdotes à la con XD Mais t'as aussi mis le doigt sur des détails pas cool, t'es troublante frangine...
Je suis quand même vexé qu'on puisse passer sur ma fic après le bête de résumé pourri que j'ai pondu ya une semaine, dire qu'on a lu l'intro, le premier puis le dernier chapitre, et revendiquer qu'il n'y a aucun suspens et que l'histoire est à chier etc.
Au nom de la rose, je dis que !
C'est très insultant pour celui qui écrit, ce que tu as fais. Et là je ne déconne pas.

Bon, les choses pas cool étant dites, je vais essayer de reprendre quelques détails pour te répondre au mieux dans la joie et la bonne humeur, frangine : )

Pour résumer, je te verrai bien le cul vissé sur une chaise autour d'une table avec des types en costume-cravate, à débattre sur le bien et le pas bien d'une nouvelle sortie littéraire ou autre. Tu sais ces émissions culturelles, là, où ils font que baver sur tout ce qui sort (sauf ceux avec un prix putain, on dénigre pas les jury entre collègues, merde quoi, les gars !), c'est un peu ce que tu viens de faire là. T'entends parler de ND, tu vois ND, et tout, et tu te dis que ça commence à te courir un peu quand même, hein, mine de rien, quoi, que ça commence à bien faire cette espèce de renommée pourri sur un forum de jeunes où la plupart des lecteurs surkiffent les histoires d'amour avec Shadow.
Donc tu te dis, une après-midi où il fait beau (d'ailleurs c'est vrai aujourd'hui il faisait beau, t'aurais pu sortir et ne pas pondre ce truc *SBAF), là c'est parti je le sens, je vais massacrer mon frère qui prend la grosse tête. *Rekkua lèche un post-it et le colle sur son front ; il y est écrit "GO PAVE"*
Donc tu commences à lire. Tu t'attends, après tous les ressentis extérieurs que tu as pu voir, à un truc énooorme, Gigantesque, BLUFFANT QUOI, le block-buster littéraire du forum ! Et là tu lis l'intro, et...
"C'est quoi ce truc cliché et mal écrit où les mots s'assemblent pour faire genre ouais j'écris des trucs trop cools c'est mystérieux allez venez lire quoi... lol ?". Je comprends ta déception.

Je dirais pour ma défense que ce début date d'il y a deux ans, que c'est niais à souhait, que ça ne mène à rien, que c'est mal écrit, bref, que c'est de l'ado boosté aux films hollywoodiens (ou Night Shyamalesques au choix).

... Putain c'est long de te répondre...

Bref tu as commencé à lire, je pense, avec une grosse appréhension, voir désillusion apparente, et je t'accuse sans me tromper je pense que tu étais déjà dans une optique de cracher un peu sur ma fic - ne serait-ce que pour aller à contre-courant de mes lecteurs, hormis Miko, qui ne font que répéter qu'ils adorent, que c'est génial, la meilleure fic du forum, etc. Tu voulais poser ta patte sur ce topic, y laisser une trace forte. C'est fait.
Mais tu sais, ça fait mal. Et ça, je ne crois pas que tu l'ais pris en compte.
Reconsidère le type qui n'a pas écrit depuis plusieurs mois, qui doute de ses capacités, qui bosse, qui s'assume seul depuis peu de temps, qui est en constante remise en question, qui traverse qui plus est depuis début 2011 des crises qui l'empêchent de dormir et le rendent malades, physiquement au départ puis mentalement, qui l'affaiblissent de plus en plus.
Reconsidère que le post insultant et vif dans ses critiques, tu viens de l'écrire à ce type, qui commence juste à reprendre goût à l'écriture, son seul échappatoire à ses problèmes.
Je cherche pas à avoir ta pitié. Je souhaite seulement que tu relises ce que tu viens de me laisser en public, et que tu te demandes si toi tu aimerais qu'on te fasse ça dans une période peu propice à ce genre de descente personnelle.
Tu ne voulais peut-être pas être blessante ; juste sincère et directe, comme c'est dans ton caractère. Tu as été vexante, Rekkua.

Mais là ça tourne au règlement de compte feat racontage de vie. Laissons tomber.

Tu pointes le doigt sur des choses qui n'ont absolument aucune incidence sur le scénario et la qualité de l'histoire - peut-être cependant sur la qualité de l'écriture. Cette histoire de Bien et de Mal, d'Origine, tu n'as qu'à te dire que tu lis un conte si ça ne passe pas autrement. C'est du subjectif, il n'y a aucun message à y trouver derrière. De toute façon l'intro a été réécrite, celle-là tu peux la jeter.
Tu dis ne rien voir de glorifiant dans le morbide, signe que tu as commencé à lire ça avec tes préjugés. ND n'est PAS gore. Il existe certaines scènes un peu sanglantes, d'accord, mais on voit ça partout de nos jours, les mômes de 12 ans sont tous accros aux Saw et même les campagnards du même âge sont inscrits à Playboy.
Combien devrais-je le répéter ? NightDreamers, c'est du psychologique - du moins j'essaye. L'Organisation, le Bien et le Mal, les concepts peut-être clichés, désuets, tout ça, c'est de la broutille, un semblant de consistance, une forme illusoire. C'est une façon comme une autre de cracher dessus, justement. De tourner ces clichés en dérision, parce que le scénario profond, lui, est ancré sur ses personnages, pas sur ces concepts.
Putain, je commence à en avoir marre qu'on attaque ND sur des trucs qui ne sont justement d'aucune importance scénaristiques ! Avant de critiquer, critiquez-vous vous mêmes bordel, prenez un second degré et foutez-vous de votre gueule face au miroir, pétez un bon coup sur le divan de votre grand-mère ._.

Tu continues ta critique en devenant plus blessante avec ces soi-disant messages cachés sexuels. Tu relèves des erreurs, qui n'en sont pas parfois, des phrases parmi d'autres pour enfoncer tes arguments ironiques.
Citation
« Elle avait fait en sorte que la châle lui couvre aussi le museau »
On le sait, tu l’as déjà écris plus haut.
Où est la suite de cette phrase ? On apprend par là que le châle est là pour protéger Sephyra du vent, en plein désert. La seule utilité de ta connerie, c'est de me faire remarquer que c'est écrit "la" plutôt que "le".

Ce sont des attaques gratuites et sans fondements. C'est du foutage de gueule. Tu t'en rends compte au moins ?
J'ai la flemme de tout reprendre. Le reste est du pareil au même, il y a quelques remarques fondées et intéressantes dans le tas mais j'ai perdu toute motivation d'en discuter avec toi en écrivant ce post. C'est dommage.

Citation
Je ne la lirai pas, désolée.
Ne t'en excuse pas. Tu n'aurais même pas dû essayer. Ou alors, devant ta désillusion, tu aurais dû m'envoyer tout ça par Mp.
Ca m'aurait moins fait mal.

Toute cette histoire je sens que ça va me soûler à mort, maintenant.
Tout ce que je voulais c'était reprendre les posts, comme avant, une fois par semaine, et finir cette fic.
C'était tout ce que je voulais. Bordel.
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
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