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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsBest of[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
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[Terminée] NightDreamers [Avertissement pour les plus jeunes]
Re : NightDreamers
« Répondre #150 le: Novembre 08, 2009, 07:57:23 am »
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Hum enfin ce chapitre 12. C'est bien Petit Fils tu as bien travaillé. ^^ Tu mérites une récompence.
Donne à Donf une demi cigarette.

Franchement je me suis pas amusée à relever les fautes, si il en a je le ferais si tu veux plus tard. Les descriptions sont splendides, avec un vocabulaire maitrisé. Tu as fait des recherches ? Et une ambiance dans la première partie des plus sombre et angoissante. Visiblement le cauchemar, si on peut appeler ca un cauchemar de Sephy est flippant. Par contre il y  a quelque chose qui me chiffonne au niveau de la seconde partie.

Les protagonistes se réveillent visiblement dans une salle de réanimation. Puisqu'ils étaient censés être dans le coma. Ce genre de salle est évidement surveillée 24h sur 24H et les appareils tel que les électrocardiogrammes sont reliés à ceux des bureaux d'infirmières. Donc en toute logique une bardée d'infirmières et de médecins aurait du débarquer dès l'arrêt du premier appareil. Pourtant il ne se passe rien pendant de très longues minutes où ils se réveillent et discutent. ce n'est pas très logique.
Aussi : Les perfusions? Pas de cathéters à retirer ?

Enfin bien que cette partie soit très prenante par l'intrigue ces détails m'ont choquée. ^^

Je sais je suis une chieuse qui post des commentaires uniquement pour faire des critiques, jamais de posts à rallonge avec des tonnes de compliments mais les autres s'en chargent très bien alors...
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Re : Re : NightDreamers
« Répondre #151 le: Novembre 08, 2009, 11:21:05 am »
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Sérieux, répeter ce que disent les autres ça me gonfle ='D Alors faut bien attendre un truc marrant comme critique, et là Miko tu touches le gros lot.


Les protagonistes se réveillent visiblement dans une salle de réanimation. Puisqu'ils étaient censés être dans le coma. Ce genre de salle est évidement surveillée 24h sur 24H et les appareils tel que les électrocardiogrammes sont reliés à ceux des bureaux d'infirmières. Donc en toute logique une bardée d'infirmières et de médecins aurait du débarquer dès l'arrêt du premier appareil. Pourtant il ne se passe rien pendant de très longues minutes où ils se réveillent et discutent. ce n'est pas très logique.
Aussi : Les perfusions? Pas de cathéters à retirer ?

Dr. House, sortez d'ici. *s'fait bruler

J'partage l'avis de Miko à ce sujet n'empêche, je m'attendais à voir un médecin ou deux, voir une infirmière arriver, n'importe qui alerté par l'arrachage des appareils. A croire qu'ils étaient occupés ailleurs X3

MIKO ! Débarque avec une canne et l'air tout à fait blasée, je t'appelles Docteur.
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Re : NightDreamers
« Répondre #152 le: Novembre 11, 2009, 02:25:03 am »
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MUAH ! Shadtty, si tu passes par ici... YURI OWO *Meurt
Et merci aux autres de me faire passer quelques bons moments en votre compagnie. Viko, épluche mon poireau :°0° ! Et met-y du Persyle. *Fuit

Bon sur ce ! On va pas dériver en HS, juste un petit clin d'oeil à mes compagnons d'infortune qui se les glande sur une chatbox sans avoir rien d'autre à foutre =)

Sephyra < *Agite la bouteille vers le bas* Putain t'as tout bu ma grognasse de mère, tu m'as rien laissé ! TOT *T'envoie la bouteille dans laggle*
Citation
Ce qui me fait profondément chier c'est qu'une fic aussi géniale aie des suites aussi rares.
... Tu peux parler toi avec Tetrix ! Au lieu de jouer au jeu sur ta vieille GBA tu ferais mieux d'écrire o__o ! Nanmé. J'le crois pas ça :'D

Hygualanga < Le premier mot qui me vient à l'esprit avec ton com' : "Ouch...". Je vais te recruter pour me donner des bonnes idées de tortures pour la fic, toi. 'Tain n'empêche les doigts de pieds... Retournés... Aïe ._." T'as dû souffrir mon pauvre. Je compatis. Pauvres vacances, vieux... M'enfin je suis content que ça te fasse plaisir de retrouver ND à lire. Si ça peut te remonter un peu le moral, ça me fait plaisir, ouaip =)
Alors après... Hôpital public vient du fait qu'ils ont été certainement été retrouvés inconscients par un personnel de l'hôtel. Ensuite, effectivement, on ne sort pas comme ça d'un coma diagnostiqué.
Citation
Mais, à force Loth m'apparait de plus en plus comme un pervers sympathique.
Ahaaa ! Le premier qui le remarque, je crois ! Enfin, enfin... Comme tu le verras, dans cette fic, ya pas de "gentils contre méchants". Même vos héros sont pas si sympas que ça, vous le verrez bien rapidement fhu fhu ~
Merci à toi ! Et bon courage pour tes contrôles/doigtsdepied/reprisedescours :'D

Kayra <
Citation
Que dire ? Ce chapitre est vraiment superbe. Je n'aurais jamais pensé voir autant de choses aussi merveilleuse.
... .//. Euh merci... Tu veux pas être ma fille ? On demande à Capita et hop, j't'embarque dans la famille, j'te trouve trop mignonne avec ma fic, à chaque fois tu me complimentes ToT 'Puis un gosse de plus ou de moins, vu la situation. Avec Hunter j'peux pas avoir pire de toute façon *Shotgun laface
Pour le malaise ambiant au début, oui, Saïko avait l'air d'être le plus retourné. Le présence de la mort est à ses yeux insupportable ! Il en devient rapidement fou. Tu le verras bien dans ce chapitre là fhu fhu.
Citation
Et le fait qu'il dise que ces livres lui appartienne m'a laissé perplexe. Ben oui quoi, c'était pas au patron au départ ?
Ahaaa ! Oui, fallait continuer ! Dooooonc, tu en déduis queeeee ^O^
Et merci à toi pour tous ces compliments et encouragements !

Miko < Une demi cigarette... UNE DEMI CIGAR*SBAFMASSF*
Allez Miko viens on va se fumer une clope à deux quoi ! Obligé qu'on le fasse un jour. J'te ferai chier sur ça Irl, quitte à me faire engueuler par ton mari XD (Et la mienne *Fuit)
Salle de réanimation ? Non. Je me suis inspiré du souvenir d'un bouquin que j'avais lu, sur une sorte d'hospice un peu spécial. Un endroit réservé à ceux qui vont mourir (atteints du SIDA, ou ceux pour lesquels la médecine ne peut plus rien). J'avais gardé l'image que même dans une chambre, on peut avoir un Pace-Maker à côté de soi *SBAF*. Nan plus sérieusement, l'électrocardiogramme, je le vois pas seulement dans une salle de réanimation. Ils ont été vingt-quatre heure inconscients, diagnostiqués comateux, on va pas loger une salle de réa' pour six personnes, je pense. M'enfin après les habitudes au sein d'un hôpital... J'aurai dû demander à ma mère, elle est infirmière, tiens. J'te tiens au courant, je lui redemanderai ^^
Citation
Donc en toute logique une bardée d'infirmières et de médecins aurait du débarquer dès l'arrêt du premier appareil.
Ouiii c'est bizarre hein ? REPONSES DANS LE CHAPITRE 14 ! C'est chiant de devoir attendre hein hein o_o *Fuit le retour de flammes
Citation
Aussi : Les perfusions? Pas de cathéters à retirer ?
Alors ça je vais te répondre : Ca vient du fait que OH REGARDEZ LA-BAS UN ECUREIL SUR UN CHIMPANZE AMBIDEXTRE QUI JOUE DE LA FLÛTE ! *Fuit pendant ce temps là
On remarquera ici une fuite allusive de l'auteur qui ne souhaite pas prendre ses responsabilités pour ne pas s'être assez renseigné sur les techniques médicales au sein d'un hôpital. Merci de votre compréhension.

Capita < ... Médecin ? .o. Owi tu l'aimes le médecin avec son stéthoscope. Owi. Tu veux qu'il prenne ta température aussi ? *SBAF BOKENDANSLERECTUM "TIENSLEVOILATONTHERMOMETRE"*
Donc même réponse, chapitre 14 quoi \o/
Et j'aime le Dr.House. Mais MERDE quelle référence ! C'est là qu'on voit que ma femme est cultivée, quoi ! XDD
La prochaine fois elle réussira à nous caser NCIS et Dora l'exploratrice vous verrez. *Meurt pour de bon cette fois, à coups de frigo vide


... Bientôt il faudra que je fasse trois posts.
1) Vous répondre
2) Chapitre
3) Preview
:'D Bref autant dire que çavachiay pour pas grand chose mais çavachiay. Olol comme dirait mon fils.
BREF CHAPITRE 13 ! Peu d'action il me semble, en tout cas pas en tant que "combat et que ça cogne de partout". Ca va venir, ça va venir... Mais pour moi ya pas combats sans morts. Donc, v'comprenez quoi x) Mais ça arrive. AHA ! *Sort
Chapitre 13, mises au point je dirai. Loth devient de plus en plus indépendant, à voir dans la première partie. Deuxième partie, quelques explications sur "Saïko le traître". Ce renard va finir comme glaçon pour verre de Malibu géant à noël si ça continue comme ça.
Et entre-deux un nouveau cauchemar de nos personnages ; le renouveau d'un ancien ; un nouveau perso qui apparaît ; et de nouveaux mystères ! (Sans réponses évidemment *Se fait buter). CA VA VENIREUH LES REPONSES ! è__é Dès le chapitre 14 d'ailleurs.
... Un peu.
... *Fuit
Bonne lecture ! Et merci de continuer à suivre NightDreamers, c'est pas payant heureusement ^o^
PS d'avant-chapitre : Intro = Grande référence à un manga culte signé TYPE-MOON \o/




« Toi et moi, un jour… On deviendra des monstres. De véritables monstres… »
Des mots qui se suivent, des paroles que je ne comprends pas. Des voix qui s’élèvent de ma conscience, des souvenirs flous et dissimulés, que je ne reconnais pas, bloqués par quelque chose d’immatériel.
« C’est ta sœur. »
 Avec ça des images qui se superposent. La silhouette d’un manoir, un jardin ensoleillé, un autel, des arbres, un pan de mur avec des prénoms gravés à l’aide de cailloux. Un visage féminin, un autre masculin, des hommes en costumes, des femmes de ménage. Du sang, des yeux effrayés, un corps humain exploité par un mal sans nom.
« MERE ! »
Et une souffrance intolérable. La sensation qui est celle de sentir sa vie s’écouler sans rien pouvoir y faire. Du sang qui coule, emportant l’énergie vitale. Des yeux qui s’abaissent lentement pour la dernière fois. De la force qui nous quitte, qui s’en va, sans revenir.
« Ce jour là, n’hésite pas à… »
D’où vient tout ça ? Est-ce que c’est à moi ? Est-ce que ça fait partie de moi ?
Et je reste perdu, au milieu de tout ça…



NightDreamers
Chapitre 13 ~ Réminiscence


Loth avoua sa défaite à mi-mots. Comme il l’avait soupçonné, cet inconnu qui avait dérobé les livres n’était pas des leurs.
-   Tu dis qu’il avait notre cape ? Lui demanda l’homme lui-même encapé par le même vêtement long, la capuche rabattue sur sa tête.
Depuis son évanouissement, il ne s’était même pas passé plus d’une heure. L’homme à qui il faisait face, debout devant le bureau, était son patron hiérarchique. Le responsable de leur organisation. L’origine de leur but.
-   Oui, il avait cette même cape que les dirigeants de notre organisation. Mais comme je vous l’ai dit, notre conversation a été très brève… Il n’a même pratiquement rien dit.
Le bureau était plongé dans la semi-pénombre. La nuit, au dehors, prenait ses droits à son aise, et dans la grande pièce, aucune lumière n’était allumée. Le patron du jeune homme était assis derrière son bureau, Lena debout à ses côtés, un peu en retrait, les bras croisés. Mais Loth ne parvenait à distinguer le regard ni de l’un ni de l’autre, encore moins de l’homme dont la tête était cachée par la capuche de son vêtement.
-   Et tu l’as laissé s’en tirer avec ces livres ? Demanda une nouvelle fois le chef hiérarchique d’une voix monocorde, assez sombre sans être non plus agressive.
-   Bien sûr que non ! Mais il a été tellement rapide que je n’ai rien pu faire… Il m’a assommé sans que je ne le voie venir.
-   Le scientifique qui s’est occupé de ton malaise a relevé une bosse au niveau du front, reprit l’homme en levant une feuille devant ses yeux, avant que sa capuche ne revienne en direction de son interlocuteur.
-   Oui, sûrement. Je vous le dis depuis tout à l’heure, je n’ai rien vu venir, je ne me souviens de rien.
Un long silence prit place après ces paroles. Loth se sentit mal à l’aise. Et surtout pas si sûr que ça de ressortir vivant de cet entretien.
-   Vous ne croyez quand même pas que j’ai collaboré avec ce type… ? Je ne le connaissais même pas ! Je ne sais pas qui il est, je n’aurais quand même pas donné ces bouquins après le mal que j’ai eu a rattrapé mon erreur ! Expliqua-t-il en essayant de garder son calme.
-   Nous te croyons Loth… Mais nous pensons qu’il faut te tenir à l’écart de cette affaire pour le moment. Ces derniers temps tu n’es plus au mieux de tes capacités, et… Nous avons peur que cela entache la réussite de notre objectif final, intervint Lena d’une voix doucereuse et compréhensive.
Loth baissa les yeux en serrant les poings, l’air vaincu. L’homme encapuchonné donna une feuille à sa subalterne sans la regarder. Celle-ci la prit en décroisant ses bras, puis contourna le bureau, feuille en main, en se dirigeant vers Loth. Celui-ci la suivit en direction de la sortie.
-   Encore une petite chose, Loth, les stoppa l’homme.
Le jeune homme se retourna lentement.
-   Tu ne souhaites pas… Attirer notre colère sur toi, n’est-ce pas ?
-   C’est la dernière chose que je souhaiterai, répliqua-t-il en souriant tristement. Je vous resterai fidèle, je crois en notre but final, Maître.
-   Bien. Ces paroles me réconfortent. Nous ne souhaitons que notre bien, à tous.
-   Bien entendu.
-   Sur ce, va. Ta prochaine mission t’attend.
Loth s’inclina, puis se retourna vers Lena qui avait déjà ouvert la porte du bureau et qui l’attendait, poignée en main. Elle referma la porte une fois le jeune homme sortit, puis se tourna vers lui et lui tendit la feuille.
-   Qui s’occupe de ma mission, dorénavant ? Demanda Loth sans une quelconque gravité.
-   On ne sait pas encore, nous allons y réfléchir. Pour l’instant, concentre-toi sur la tienne.
Le jeune homme lut alors évasivement l’objectif de sa mission, les pensées détournées par un autre sujet en dehors de cette dernière discussion. Mais la jeune femme se pencha alors vers lui, et, posant une main doucereuse sur son épaule, elle approcha ses lèvres de son oreille.
-   Moi, je crois en toi, ne l’oublie pas…
Elle reprit alors une position plus correcte, sans se départir de son sourire si attirant. Loth la regarda fixement, plongé dans son regard envoûtant.
-   Je vous remercie de votre confiance à mon égard, Madame, dit-il en s’inclinant légèrement.
Lena passa un doigt fin et élancé sur sa joue, d’une caresse douce et attentionnée. Loth se détourna après avoir contemplé la jeune femme, et s’éloigna dans le couloir. Sa « Maîtresse » ne le quitta pas des yeux, son sourire attirant s’étant élargi de manière inquiétante.
-   Je vous remercie, mais j’ai d’autres choses à faire pour le moment qu’à réfléchir sur votre possible confiance, pensa Loth en s’éloignant, le regard ferme et déterminé sous ses cheveux bruns qui lui tombaient sur les yeux.

Lena revint dans le bureau et ferma la porte derrière elle. Son patron était de nouveau levé derrière la grande baie vitrée, contemplant sous sa capuche la nuit prendre ses droits sur le ciel lointain.
-   Je pense que c’était la dernière fois que je lui parlerais aussi calmement et patiemment, déclama-t-il de sa voix monocorde sans se tourner vers son interlocutrice.
-   La mission que vous lui avez assignée… Etait-ce bien le moment pour ça ? Demanda Lena en s’approchant lentement.
-   On ne pouvait plus attendre. De toute façon, Loth n’est qu’un pion, comme tous les autres.
-   Et pour les livres ? Qui était donc ce mystérieux agresseur qui portait notre vêtement ?
-   J’ai déjà ma petite idée sur l’identité de ce mystérieux personnage, reprit l’homme après un court silence.
Lena rejoignit vivement son patron et s’arrêta à ses côtés, levant la tête pour essayer de distinguer son regard sous sa capuche.
-   Vous voulez dire que…
-   Après tout il est impossible pour quelqu’un de sa trempe de mourir bêtement dans un incendie, répliqua l’homme sans cesser de contempler le ciel.
Lena reposa alors son regard au-dehors, perplexe.
-   Ainsi donc tu te dresses encore sur mon chemin… Mon cher frère, pensa le chef de l’organisation en joignant les mains dans son dos.


Saïko se réveilla difficilement. Il ouvrit les yeux en se frottant la nuque, un affreux mal de crâne lui lancinant l’esprit. Puis il découvrit le lieu dans lequel il était. Au début il ne comprit pas. Il faisait assez sombre. Une seule petite lucarne derrière lui, à quelques mètres de hauteur, permettait de faire entrer la lumière du ciel dans ce qui semblait être une grande et large pièce au plafond haut. Mais il devait faire nuit au-dehors, car la petite fenêtre n’éclairait pas grand-chose. Assez cependant pour que Saïko distingue des amoncellements bizarres d’objets à l’aspect élastique, le dessus un peu bruni, comme brûlé ou morcelé. En voulant se relever, il devina qu’il était sur cet amoncellement et que celui-ci devait s’étirer sur toute la pièce entière. Il posa une main sur un corps élastique, dont l’espèce de peau rugueuse s’étira avec un bruit de succion sous ses doigts. Les corps douteux d’objets non-identifiés offraient un sol inégal, penchant. En se relevant tant bien que mal, Saïko se remémora les derniers évènements. Les doutes qui pesaient sur lui, puis celui qu’il avait attaqué sur le toit des résidences, quelques jours auparavant ; le coup, brutal et inattendu. Le renard se passa une main sur le ventre, une autre sur l’arrière du crâne. Si l'attaque de ce jeune homme ne l’avait pas eu du premier coup, le mur juste après sur lequel il s’était violemment cogné la tête avait terminé le travail. Heureusement il ne sentit pas de trace de blessure sérieuse. Ce n’était pas le moment d’avoir un traumatisme crânien.
Le goupil lança un regard circulaire autour de lui, quand ses yeux s’attachèrent à un objet luisant, sous la lucarne. Saïko avança tant bien que mal sans cesser de fixer le petit objet qui semblait être de forme ronde. Alors qu’il s’approchait en glissant ici et là sur les amoncellements tangibles, il éprouva de plus en plus de mal à respirer. Son cœur commençait à battre sérieusement dans sa poitrine. Il s’arrêta à quelques centimètres de l’objet luisant, le contemplant avec horreur sans y croire. Son corps fut pris de tremblements, légers au début, puis de plus en plus violents. Lentement, il baissa les yeux sur l’amoncellement douteux.
Il se rendit compte alors que cet amoncellement était un assemblement de corps, humains et hybrides. Certains en pièces détachées, d’autres brûlés, éviscérés, tranchés. Des yeux traînaient ici et là, comme cet objet luisant et rond qui brillait sous la lucarne, à la faveur des étoiles. Des doigts. Des os. Des bouts de chair. La puanteur des corps en décomposition, de la mort, agressa violemment le museau du goupil. Sa fourrure se hérissa, ses yeux s’écarquillèrent, et ses longues oreilles s’agitèrent. Il porta une main tremblante à sa bouche, la langue pâteuse. Puis il se pencha et, le ventre retourné, vomi plusieurs fois en se tenant fermement la région de l’estomac. Quand il rouvrit ses yeux embués de larmes, il tomba sur la tête d’un frêle garçon. Les globes oculaires gisaient, vides, et sa mâchoire inférieure pendait comme un ressort cassé, déboitée de son encoche. Saïko hurla en se relevant, pris d’un spasme d’horreur. En reculant, le museau entre les mains, les yeux écarquillés de frayeur, il trébucha sur un corps inerte et tomba de tout son long en arrière. Les peaux molles, plastiques, l’arrêtèrent d’une caresse dégoûtante et amoindrirent le choc. Saïko rampa en hurlant de toutes ses forces, ses mains arrachant la peau, lacérant la chair à vif des corps innombrables. Partout où il posait ses yeux effrayés, il tombait sur un spectacle morbide, innommable. Il arriva à se coller contre le mur sur lequel était posé la petite lucarne, à quelques mètres au-dessus de sa tête, et posa ses mains sur la face rugueuse en fermant les yeux, la respiration entrecoupée de furieux sanglots, le corps convulsé par des spasmes d’horreur. Mais lorsqu’il abaissait ses paupières pour éviter le cauchemar du réel, il retrouvait dans ses propres ténèbres le spectacle du massacre de sa tribu. Les corps sans vie de ses amis, de sa famille, trempés de sang, tranchés à vifs. Il rouvrit les yeux en gémissant nerveusement, un goût âcre dans la bouche. Son regard tomba sur le museau d’un hybride, les yeux grands ouverts.
Alors, dans un hurlement à s’en briser les cordes vocales, il reconnut son propre père, chef de la plus ancienne tribu des Pyrofox, la gorge tranchée.

*****
***


Nota : Première partie assez courte, oui... Désolé. Trois pages et demi sur Word. Pour la peine vous en aurez cinq, de pages, à bouffer la prochaine fois ! Et je posterai rapidement ! Na.
« Dernière édition: Novembre 11, 2009, 02:29:07 am par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #153 le: Novembre 11, 2009, 02:51:46 am »
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Bro, apparemment, tu gardes encore les séquelles de ton dernier passage sur School Project XDD
D'ailleurs, pour ma par, si tu répondais à notre topic j'aurais déjà autre chose à foutre que de glander sur la Chatbox, tu crois pas ?! Grin

Bon, petit retour sur le chapitre précédent ^^. Ça ma plutôt surtout surpris de voir la bande se réveiller dans un hôpital civil. J'étais persuadé qu'ils s'étaient tous fait capturer pas les méchants mais non, t'as réussi à me leurrer ! Et je m'en plein pas, bien au contraire ^^. Bon, je m'attarde pas trop dessus car l'essentiel a déjà été dis. Laissons la place au nouveau chapitre ^o^ !

Bon... pour commencer... ... c'est trop court !! *Fout un Low Kick a Donf* Quitte à avoir beaucoup à lire après, ça aurait pas été mieux de tout poster maintenant au lieu de nous faire poiroter encore ? èoé Et même si c'est court, je m'en fiche : t'es qu'un Sadique ! *SHBÖCK*
Bref. Bien qu'il soit trop COURT, ta "moitié de chapitre" est encore une fois super ! La lecture est toujours aussi fluide avec des mots et expressions pas trop pompeux ou trop léger, tellement qu'on arrive rapidement au bout (mais qu'est-ce que je raconte ? C'est pas à cause de la fluidité du texte, c'est parce que c'est trop COURT ! *SHBÖCKCOMBOHADOUKEN*).
Le coup du "We meet again... my Brother !", faut dire que je m'y attendais un peu ^^. Deux perso tout aussi énigmatiques que ces deux gars ne peuvent être que frères ! (Quoique... il y a pas mal d'énigmatiques dans cette histoire o_o"). Alors comme ça, le Boss serait toujours en vie ? Ça par contre, je m'y attendais moins, cherchez l'erreur ! XD A voir prochainement...

Maintenant, le cauchemar de Saïko. D'abords, je tiens à dire que cette façon de raconter le rêve de chaque perso même après leur réveille me surprend, mais ça me plais tout autant ^^. C'est original comme procédé, c'est déjà ça de gagné !
Le court de la "Route de la Mort", peut-être un peu déjà vu mais ça donne toujours le même effet ^^. Là par contre, même si c'est déjà bien décris, je suis sûr que tu aurais pus pousser encore plus pour faire redoubler d'intensité l'atmosphère morbide à souhait du cauchemar rien qu'avec quelques métaphores ou exagérations ici et là ^^. Mais bon, faut pas demander trop non plus, surtout pour une scène pareil ! XD (Quoique...). Par contre, c'était quoi cette petite chose ronde illuminée par la lucarne ? J'arrive toujours pas à me faire une idée ^^".
Mon pauvre petit Saïko traumatisé par la Mort, c'est qui faut pas l'oublier cette pét... Faucheuse. J'ai bien aimé le face-a-face avec son défunt Père. Ça c'est clair, ça peut choquer même pour le plus courageux des Hommes. Mais même après un cauchemar pareil, je veux toujours voir celui des autres ! Wink

Vivement la suite en espérant (pour toi XD) qu'elle arrivera très rapidement. D'ici là je garde le reste du commentaire (forcément XD). Nous fait pas trop attendre quand même, Bro  Undecided
A très vite ! *Fait un Tchek qui dure longtemps avec son Bro, puis repars en hurlant car vois des cadavres partout !*

Edit : Excuse moi, j'ai posté avant que je finisse ma réponse XD. Mon doigt à glissé ^^".
« Dernière édition: Novembre 11, 2009, 03:22:13 am par Saïko the fox »
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Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #154 le: Novembre 11, 2009, 02:58:57 am »
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  • Donfy
Ouais bon ça va hein, c'est court mais au moins t'as à lire ! Et te plains pas, t'as tout un paragraphe A TOI ! è_é
Sur ce, je te remercie quand même XD Et t'en fais pas, je posterai rapidement !
Sinon, vous, capturés par les méchants ? Naaaan, z'êtes pas assez importants pour ça :'D 'Puis vous allez pas tous crever dès le début. Les uns après les autres, c'est mieux... * Aiguise ses doigts sur le clavier en révisant ses tortures

EDIT : ... XDDD *Facepalm* Ya que toi pour faire ça !
J'te réponds vite fait quand même. Pour l'histoire de pousser un peu plus l'horreur, les descriptions, rajouter des expressions et autres métaphores terrifiantes... Ouais, j'aurai pu. Pourquoi ne pas l'avoir fait ? AHA REPONSE DANS LA SUITE *Meurt. Nan sérieusement XD C'était parce que... Ce ne sera pas votre seul passage dans le Monde de Celia. Et il me faut préserver... "l'angoisse" de la chose, ne pas tout vous servir du premier coup fhu fhu ~
Si tu veux tout savoir, sans trop spoiler, chacun de vous a un cauchemar. Cauchemar comportant deux parties. Et vous n'en avez qu'une seule, là. ^o^ *Sort en rigolant diaboliquement comme Neal à la fin du chapitre 14
Et pour le truc brillant sous la lucarne, c'était un œil ._. Tu sais le truc tout rond avec une cornée, un liquide machintruc, etc, tout sphérique et brillant. Bah c'était un œil. Sous la lucarne.
« Dernière édition: Novembre 11, 2009, 01:31:06 pm par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #155 le: Novembre 11, 2009, 09:15:55 am »
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* Capita arrive, en pyjama, style j'viens de sortir du lit.

Tain, ça c'est du cauchemar pour Saïko. J'suis plus pour le mettre dans un verre de Coca, mais bon, on va pas chipoter sur les détails.
La relation Lena/Loth, mine de rien c'est mignon owo "Maîtresse", ça fait penser à des trucs pervers .o. Lena sous l'bureau, secrétaire like...

*Se fait tuer 42 fois, revient

Bon, puis le boss boss patron, et puis un frère du vilain patron ? J'ai hâte de voir de quoi il s'agit, alors que c'est un hybride, celui qui a assomé Loth.

... Et en effet c'est court .o. ! J'espère que tu m'en fera pas des comme ça pour les prochaine fois.
*DOUBLE
SENS
POURRI.*

Bon j'retourne me coucher en attendant <3 *SBOCK*
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Re : NightDreamers
« Répondre #156 le: Novembre 11, 2009, 10:17:31 am »
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è__é
Vous vous foutez de moi!!

Citation
Saïko se remémora les derniers évènements.
JE VIENS PAS DE VOUS DIRE QUE C'ETAIT évéNEMENT NAAAAAAAAN ?!!
*la roussette se fait tuer à coups de shinaï*

'Tain è_é Z'avez de la chance que votre fic soit trop de la balle en contrepartie, j'vous aurais tué sinon è__é Teuh è__é
Bref, bien dégueu le rêve de Saïko. Le reste est toujours aussi intriguant et comment dire... je VEUX ET J'EXIGE la suite.

*Sephyra prend la mitrailleuse et se poste devant Donf en mâchouillant un bâton d'encens allumé*
Allez du nerf è__é


PS : Et ptêt que je tarde pour Tetrix mais en attendant VOUS COMMENTEZ MEME PAS MA SUITE ESPECE DE ******** *SHBOK*
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Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #157 le: Novembre 11, 2009, 01:07:48 pm »
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... .//. Euh merci... Tu veux pas être ma fille ? On demande à Capita et hop, j't'embarque dans la famille, j'te trouve trop mignonne avec ma fic, à chaque fois tu me complimentes ToT 'Puis un gosse de plus ou de moins, vu la situation. Avec Hunter j'peux pas avoir pire de toute façon *Shotgun laface

XD
Ta fille ? Pourquoi pas, après tout ? Après faut demander à Capita si elle est d'accord ^^ Mais c'est gentil ce que tu dis =3

En tout cas, comme d'habitude, ce chapitre est génial ^^

Dommage que c'était un peu court, mais bon, je vais me contenter de ça pour l'instant et attendre la suite avec impatience ! En tout cas, c'était génial de lire cette suite.

*Va aller consoler Saïko*
Je le plain vraiment. Voir ce spectacle, c'est si horrible... Surtout lorsqu'il voit son père. A ce moment-là, j'avais cette tête : O.O Je comprends vraiment pourquoi la présence de la mort est insupportable.
J'ai pas grand chose à dire sur ce passage, à par ce que je viens de dire. Sinon, il était bien décrit.

La première partie (je sais, je fais tout à l'envers, mais bon >.<), et bien je dois dire que savoir qu'il est son frère... Ouah, ça fait bizarre >.< Vraiment bizarre. J'ignore pourquoi, mais le fait que la personne qui a assomé Loth soit un hybride et le fait que le patron de nos amis soit aveugle, à mon avis y a un rapport. Mais bon, on verra bien après ^^

Enfin, beau début de chapitre, pas grand chose à dire !!
Bon courage pour la suite, en tout cas ^^
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Re : NightDreamers
« Répondre #158 le: Novembre 14, 2009, 03:05:56 am »
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Bon, après avoir fait ma tournée générale de postage intensif, je vais pouvoir honorer ma promesse, celle de poster la suite rapidement o/

Saïko < Je t'ai répondu vieux frère ! XD Mais en tout cas toujours un plaisir de te voir par ici. Tu passeras le bonjour à notre frère commun de ma part ! ^o^

Capita < Coca ? Mais naaan, je veux mon Malibu au Saïko ! éoè On le boira à deux si ton père veut bien te laisser toucher à un alcool d'apéro <3 *SBAF
Et Lena c'est qu'une sal*BIP* ._. Et pour terminer je peux t'assurer que le jour où je te ferais un truc trop court, t'auras le droit de dormir sur moi en m'écrasant sur le matelas ! *Fuit

Sephyra < Mine de rien ça paye, je crois que c'est dans le chapitre 14, j'ai refait la même faute, MAIS je me suis rendu compte que non, ya une petite voix dans ma tête qui m'a dit sur le moment "C'EST ÉVÉNEMENT SOMBRE CRÉTIN BINOCLARD LARVÉ, RAMASSIS DE PURULENCE DÉGÉNÉRÉE !". Alors j'ai corrigé ^o^ Vos bonnes intentions m'émeuteront toujours, très chère é_è

Kayra < Tes hypothèses me sont utiles, ça me permet de voir comment vous réfléchissez par rapport à ce que vous apprenez dans chaque partie. Et j'vous mène par le bout du nez c'est trop kiffant <3 *SBAF
Sinon oui officiellement, tu es ma fille ! ^o^ Et celle de Capita accessoirement. La gestation a été rapide comme tu as dû le voir *SBAF²
Heureux de te compter dans la famille ! Si Hunter repasse sur ce topic, j'espère qu'il se présentera convenablement, c'est quand même ton frère maintenant <3 Ah au fait, ne fait pas gaffe aux morceaux de guitare et autres flingues divers partout dans la maison, c'est pas grave, c'est la routine. Si un jour tu pourras nous rejoindre dans une convers familial msnale, tu comprendras .o.


Bref ! Donc voilà la suite et fin du chapitre 13. Le suivant est déjà tout frais tout prêt corrigé à poster, mais on va attendre un peu quand même. J'attaque le quatrième et dernier cauchemar de nos protagonistes du chapitre 15 en ce moment ^o^
Première allocution aux Émeraudes du Chaos dans cette partie... On en entendra peu parler, en fait. Eh ouais, y aura pas de recherche avec détecteur en poche, dans cette fic :'D
Donc voilà, revenons-en à notre histoire... Et bonne lecture !



Hunter, Saïko, Donf, Zalosta et Sephyra purent enfin souffler. Après s’être enfuis au pas de course, ils avaient déambulés dans les rues en courant, cherchant un recoin, une cabane abandonnée, une zone anonyme où ils pourraient s’arrêter quelques minutes pour réfléchir à la situation. Et enfin, ils avaient trouvés ce petit passage sombre, prétexte à une ruelle très étroite, dans laquelle ils avaient dû se glisser un par un, Hunter le premier, Donf fermant la marche. La ruelle débouchait sur une zone assombrie par la soirée, mais également par la hauteur des bâtiments qui l’entouraient comme une vraie forteresse. Une zone rectangulaire, pas très large ni très grande, habitat des quelques chats de gouttières qui avaient été dérangés dans leur sommeil par le groupe, arrivé en trombe. Seul Hunter n’était pas essoufflé. Saïko, après avoir reprit son souffle, le considéra étrangement.
-   Après une telle course, tout être normalement constitué devrait avoir le rythme cardiaque un minimum élevé à la normale ! C’est quoi ton secret ? Lança-t-il sans ironie mordante, seulement sur le coup de la fatigue.
Le jeune homme le regarda fixement d’un air neutre. Ses quelques mèches brunes, en désordre, couvraient ses yeux.
-   C’est à nous d’avoir des réponses, tu crois pas ? Répondit-il lentement.
A côté, les autres finissaient de reprendre leur souffle. Zalosta s’approcha d’Hunter et regarda fixement le goupil à son tour. Sephyra fit un pas en avant, plus par reflexe que par envie, mais Donf la prit par le bras pour la retenir. D’un regard, il l’enjoignit à ne pas intervenir.
-   Quand tu t’es réveillé, quelque chose à parlé, et ce n’était pas l’un ou l’une d’entre nous. Par contre, ton médaillon brillait étrangement, reprit Hunter en croisant les bras.
-   C’est également toi qui es tombé sur Myosotis, comme tu l’as dit. Et je n’ai pas à t’expliquer les tenants et aboutissants de mes doutes, pas vrai ? Lança tout de suite après Zalosta, très froide dans son analyse.
Saïko balaya les mèches blondes sur sa tête, et instinctivement porta une main à son médaillon.
-   Je vois… Alors il est à nouveau temps que je révèle mon secret à des personnes de ce présent, n’est-ce pas, Fox ?
-   Ils ont l’air d’être concernés aussi par la fatalité, Saïko. Ils devraient te comprendre, résonna une voix grave, ancestrale, comme venue d’un temps lointain, alors que le médaillon ovale transparent s’était mis à briller d’une lueur éblouissante.
D’aucun ne tenta de dissimuler sa surprise. Donf venait de relâcher le bras de Sephyra, eux deux complètement absorbés dans la contemplation du petit bijou étrange. Hunter passait du médaillon aux yeux dorés du renard, perplexe. Zalosta fixait le goupil, la bouche entre-ouverte, mais peu enclin à oublier ses doutes malgré cette apparition inattendue. Elle recula jusqu’à atteindre le mur à quelques centimètres derrière elle, puis s’agenouilla et posa sa tête sur ses genoux, entourant ceux-ci de ses bras.
-   On t’écoute, déclama-t-elle d’une voix monocorde.
Hunter s’adossa au mur adjacent, les bras croisés, sans cesser de fixer le médaillon.
-   Je ne sais pas ce qu’il est, mais il a raison. Quels que soient les détails suspects de ton passé, ce ne sera pas la première fois qu’on entendra des choses censées être « impensables » en ce monde.
Saïko sourit tristement, puis déposa ses yeux sur chacun des quatre individus. Enfin, il baissa la tête, et abaissa ses paupières quelques secondes. Les images de son passé tourmenté lui revinrent en tête.
-   Je ne suis pas de ce monde, commença-t-il d’une voix éteinte. Ou plus exactement, pas de ce présent là. Je viens d’un passé lointain, très ancien. J’ai plusieurs siècles de « datation » derrière moi… !
Il sourit mélancoliquement.
-   Une distorsion temporelle ? Proposa Hunter.
-   Effectivement, reprit le renard après un court silence. J’ai été projeté dans ce futur-là, votre présent, par ce qu’on appelle l’Emeraude Mère.
Le goupil releva les yeux pour s’apercevoir que tous le regardait l’air interrogateur.
-   L’Emeraude Mère je connais, intervint alors Zalosta d’une voix plate. Mais c’est trop vieux pour les autres, ici. Elle ainsi que les sept autres Emeraudes du Chaos ont disparues voilà plusieurs décennies.
-   Les Emeraudes du Chaos ? Demanda alors Sephyra, passant de Saïko à la hérissonne, stupéfiée. Vous parlez bien des Emeraudes ancestrales, détentrices d’un pouvoir sans limite ? Mais ce n’est qu’une légende !
Zalosta soupira en regardant ailleurs.
-   Tu vois, dit-elle simplement. Plus personne ne s’en rappelle.
Le goupil, lui, fixait la hérissonne, le regard perplexe.
-   Alors tu n’es pas de ce présent là, toi non plus ? Demanda-t-il, une note d’espoir dans la voix.
-   Détrompe-toi. Je suis juste… Plus vieille que j’en ai l’air. Mais moi je n’ai pas eu droit à la distorsion temporelle. C’était déjà rétro a priori, à mon époque, ajouta-t-elle ironiquement.
Le renard perdit alors son sourire. Plusieurs secondes s’écoulèrent avant que l’un d’eux ne reprenne la parole.
-   Donc tu viens d’un autre temps, dit Hunter. Très bien. En soi je ne vois pas quelle importance ça a, précisément… Comme tu le vois, nous avons tous une petite particularité, ici. On n’est pas différent de ton cas, même si les détails sont différents. Par contre je suis curieux d’en savoir plus au sujet de ton médaillon.
-   Ah, lui. C’est Fox. Son nom entier est FireFox, c’est l’esprit du Feu. Il est enfermé dans ce médaillon, car il vit en symbiote avec moi de sa propre initiative. C’est devenu mon esprit protecteur.
-   FireFox, merde, on dirait une marque de lingerie masculine ! Lança Donf.
-   Enchanté, résonna la voix grave dans le médaillon. Mais je ne prends pas les chèques, seulement les cartes de crédit.
-   Et donc… C’est un esprit. Et quand il communique, son médaillon se met à briller, c’est ça ? Reprit Hunter, se retenant de jeter une remarque acide à son imbécile d’ami.
-   C’est ça, lui répondit Saïko. Encore autre chose : il détecte la présence de « contre-natures » quand elles ne sont pas loin. En ce sens, il est très utile contre vos agresseurs, puisqu’ils sont loin d’être de gentils humains normaux.
-   Hé hé, un esprit ? Il doit être très vieux ! Même à mon époque ils avaient déjà tous disparus. Hormis peut-être quelques rescapés…
Le médaillon s’illumina alors de manière significative.
-   … Là par exemple il y une contre-nature pas loin, rétorqua Saïko en fixant étrangement Hunter.
Parce que c’était de lui qu’était sortie cette étrange voix nasillarde, grinçante et grave. Le jeune homme soupira.
-   Ouais. Je suis pas tout à fait normal, et fier de l’être.
-   Je vois pas en quoi.
-   La ferme, toi. Bon, voilà, c’est dit. Je te présente mon démon personnel.
-   Mes amitiés à tes frères, le rouquin.
Saïko baissa la tête et sourit tristement. Ses frères… Pour ce qu’il en restait. Les images de son cauchemar lui remontèrent à la gorge, et il eut du mal à se contenir. L’image de la mort, quelle que soit la forme dont elle revêtait les formes, lui était insupportable. C’en était sa faiblesse, et il ne l’avait pas choisi. Le goupil fut tiré de ses pensées par un claquement de mains. Zalosta s’était relevée silencieusement et applaudissait lentement, le visage neutre.
-   Bravo Saïko, tu ferais un très bon personnage pour un roman d’aventure, mes félicitations. Mais ta touchante histoire ne répond pas à mes questions. Que sais-tu sur Myosotis ? Et quel lien vous partagez ?
-   Comme je l’ai déjà expliqué l’autre soir en compagnie de votre Patron, je ne sais rien sur elle. Elle est apparue durant mon combat contre cette contre-nature qui se régénérait à chaque attaque, et elle a réussis là où j’échouais : le tuer. C’est tout ce que je sais. Elle est apparue comme elle a disparue : sans laisser de traces d’elle, répliqua Saïko d’un ton calme, mais visiblement irrité de devoir réexpliquer la situation.
Le fait de rappeler la soirée dans le manoir et leur Patron eut un étrange effet sur le petit groupe. Donf détourna le regard, les lèvres pincées. Zalosta malgré son immobilité, ne cacha pas la profonde tristesse au fond de ses yeux au souvenir des enfants disparus. Hunter baissa la tête. Aucune parole, aucun geste particulier. Sephyra regardait la hérissonne tristement. Saïko cachait mal sa gêne d’avoir ainsi ramené le sujet de leur sombres pensées de ces dernières heures. C’est alors que dans le silence opaque, une sirène de police résonna dans la rue, comme lointaine.
-   On devrait quitter cette ville…, reprit Saïko d’une voix douce mais décidée. La nuit est presque tombée maintenant, on va pouvoir profiter de l’obscurité.
-   Ainsi vous étiez là. J’ai eu du mal à vous retrouver.

Saïko sursauta violemment et recula de plusieurs pas. C’était celui qui était le plus proche de l’unique entrée et sortie de cette zone fermée. Il n’avait pas entendu l’inconnu s’approcher, et découvrait en même temps que les autres l’étrange silhouette engoncée dans une longue parka noire, capuche sur la tête, mains dans les poches. Zalosta fronça les sourcils, alors qu’un courant d’air glacial s’insinuait dans le petit espace de la ruelle. Donf tâtait son maillot en vain : il n’avait pas ses armes sur lui. Sephyra caressa les pommeaux de ses katanas avec suspicion.
-   Un instant, calmez-vous ! S’exclama l’inconnu sans pourtant élever la voix. Zalosta, évite de me congeler. Quant à toi Sephyra, je préfèrerais encore sauter d’un toit plutôt que battre les fers avec une roturière de ton rang.
La stupéfaction s’abattit sur le groupe. Hunter, qui avait serré les poings par méfiance, leva alors les sourcils, profondément étonné.
-   Non… Vous… Patron… ? Demanda-t-il en cherchant à distinguer le visage de l’homme sous la capuche.
-   C’est vrai… C’est sa voix ! Vous n’êtes pas mort ? Intervint à son tour Zalosta en perdant son attitude agressive. Et les enfants ? Où sont les enfants ? Vous les avez pris avec vous n’est-ce pas, ils sont sains et saufs ? Ajouta-t-elle, une note d’espoir dans la voix, un sourire heureux sur les lèvres.
Mais après quelques secondes de silence et un hochement de la capuche, elle perdit lentement son sourire. La silhouette se tourna alors vers Donf et Sephyra, sur sa droite. Elle sortit de sa longue poche un étui en cuir fermé, peu volumineux, et le lança en direction du jeune homme, qui le rattrapa maladroitement, tout étonné.
-   A l’intérieur tu trouveras des clés. La voiture est au square, deux rues plus loin en sortant à gauche de la ruelle. Elle est garée sur un emplacement privé. Et j’ai aussi récupéré ce que tu avais perdu en cours de route. Fais-y plus attention la prochaine fois, ce sont quand même mes affaires, dit-il d’une voix monocorde en s’autorisant une touche d’ironie peu perceptible dans la voix.
Puis il se retourna, et reprit le chemin inverse. Après un instant de flottement, Zalosta s’élança dans la ruelle, alors que la silhouette disparaissait dans la rue.
-   Attendez ! Attendez !! Je veux des explications ! Où sont Arthur et Millie ?! Dîtes-moi qu’ils vont bien ! ATTENDEZ !
Elle déboucha dans la rue, regarda à droite et à gauche, mais rien. Quelques badauds se retournèrent, étonnés, puis continuèrent leur chemin comme des automates. La hérissonne tomba sur les genoux, le cœur battant. Mais ce n’était pas d’avoir couru ces quelques mètres dans la ruelle. Elle avait eu l’intense espoir, le temps de quelques secondes, que les enfants étaient en lieu sûr. Et le Patron n’avait pas complètement éteint cette note d’espoir. C’était pire encore que d’être certaine qu’ils étaient bel et bien morts. Elle serra les dents, puis frappa un grand coup contre le sol, manquant de se briser les phalanges. Sephyra sortit à son tour de la ruelle, et lui passa un bras réconfortant autour des épaules, l’enjoignant à se relever. Donf lui, à la lueur des réverbères de la rue, ouvrit le petit coffret en cuir et y découvrit les trois fameux livres. Ils les avaient perdus, auparavant ? Certainement leur ennemi qui les avait récupérés après les avoir attaqué. Apparemment, il s’était passé beaucoup de choses en une journée…


Loth s’arrêta devant le manoir, sa malle dans une main, après avoir passé le petit muret qui entourait le domaine privé. Il contemplait le bâtiment qui se détachait sous la clarté de la lune, donnant à l’ensemble une vision onirique qui n’était pas sans rappeler d’étranges souvenirs au jeune homme. Des impressions plus que des souvenirs, d’ailleurs. Des voix qu’il connaissait, des images floues, voilées, des sentiments lointains… Le manoir était un grand bâtiment contenant deux ailes. Il se trouvait face à l’arrière de la bâtisse, où plusieurs balcons siégeaient devant de grandes vitres. Il devait y avoir beaucoup de chambres dans ce manoir. Un étrange symbole en signe de croix, pointu, se découpait sur la lune, en haut. Et face à lui se tenaient deux grandes portes, gravées du blason familial : un croissant de lune au milieu de quelques étoiles, le tout encadré d’une mystérieuse spirale surmontée du signe du trèfle.
Surmontant ses appréhensions et les relents d’images et de voix qui provenaient des entrailles enfouies de sa mémoire, Loth, malle en main, se dirigea vers l’entrée arrière du manoir et poussa une des deux grandes portes. Elle mesurait bien deux fois sa taille, mais n’était pas si lourde que ça à pousser. Un système devait certainement faire contrepoids. Bizarrement, la porte n’était pas fermée à clé. Loth s’en étonna, étant donné la richesse des lieux. Dans ce qu’il pouvait distinguer le long du grand couloir central, dans la pénombre : des miroirs ornés majestueusement, des portraits, des vases magnifiques, des argenteries aux reflets métalliques brillants… Le sol était tapissé de long en large d’un grand tapis luxueux, orné d’enluminures dont le sens et la symbolique échappait au jeune homme. Il se dirigea à pas feutrés vers la pièce à l’extrême gauche du couloir, qui donnait sur un séjour assez conséquent de par sa taille. Une grande cheminée se trouvait de l’autre côté de l’entrée, donnant à la pièce un style rétro non sans richesse. En laissant traîner un doigt sur les meubles, Loth y récupéra une fine pellicule de poussière. Poussière qui se révélait assez discrète, de nuit.
Sans perdre plus un instant, le jeune homme avança à grands pas vers la petite porte au fond à gauche du séjour, qui donnait sur un escalier de marbre. Les marches descendaient dans les profondeurs des ténèbres, et une affreuse odeur de renfermé agressa le nez de Loth quand il s’y engagea. Posant une main sur le mur, il se dirigea à l’aveuglette dans l’escalier. Celui-ci bifurqua brusquement à quatre-vingt-dix degrés sur la droite, et il faillit se prendre le mur en loupant le virage. Sur la droite, après un nouveau tournant, se dessinait une infime lueur, signe d’une fenêtre ou d’une ouverture quelconque qui s’ouvrait sur la nuit étoilée et illuminée d’une magnifique lune dans un ciel sans nuage. Pas à pas, Loth s’engagea en descendant lentement, pour tomber finalement sur une cave assez conséquente, complètement vide. Le sol était de pierre, et l’humidité régnait dans les murs. Le jeune homme réprima un frisson. La température avait dû chutée de quelques degrés dans sa descente. Il se rendit compte que ce qu’il avait imaginé être une fenêtre n’était en fait qu’une sorte d’ouverture dans le plafond, en plein milieu de la pièce. D’après ses approximations, Loth avait dû faire un tour sur lui-même durant la descente, et revenir sous le salon. Le trou devait donc remonter en passant par la cheminée, jusqu’à s’ouvrir sur le toit du manoir, d’où la lueur qui éclairait intimement la pièce. Hormis ce trou dans le plafond, Loth ne distingua à première vue aucune autre « issue » possible.
C’est alors que, en détaillant la zone d’un regard professionnel et soigneux, il distingua une ombre à l’autre bout de la pièce. Il se figea, serrant la poigne de sa malle plus fortement dans sa main. La silhouette se détacha alors du mur, et s’approcha lentement du rai de lumière offert par la nuit dans cette cave sombre et humide. Le visage de l’inconnu se révéla alors en partie. Les cheveux d’un blond sombre, sales et ébouriffés, encadraient un visage aux multiples marques et cicatrices. Des yeux d’un rouge clair lançaient des éclats meurtriers.
-   Loth, c’est bien toi ? Comme nous nous retrouvons ! Ca faisait si longtemps…
Sa voix était perfide et sinueuse, comme celle d’un serpent. En cela, elle ressemblait à celle de Lena quand elle se faisait doucereuse et manipulatrice. Avec une note masculine en plus.
Loth frissonna furieusement en contemplant ce visage. Le nom qu’il prononça avec un tremblement accru s’échappa de ses lèvres sans même qu’il ne sache d’où il provenait.
-   Marvin…




Tout naît, tout passe, tout arrive
Au termine ignoré de son sort :
A l’Océan l’onde plaintive,
Aux vents la feuille fugitive,
L’aurore au soir, l’homme à la mort.


Les Préludes, Lamartine
« Dernière édition: Novembre 14, 2009, 10:20:04 am par Blackdoom »
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #159 le: Novembre 14, 2009, 03:08:14 am »
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Et... Preview ! Pour changer. A la prochaine =)


L’histoire de cette fleur…
Ses pétales bleus, ovales, fines, auréolées en leur centre d’un soleil bourgeonnant. La myosotis, et sa beauté…


-   Allez réveillez-vous, on n’a pas de temps à perdre ! Lança-t-elle en coupant les liens en plastique d’Arthur.
-   Où on est… ? Demanda la petite voix endormie de Millie.

L’histoire d’un chevalier et de sa dame, il y a très longtemps, qui se promenaient au bord d’un lac. Le chevalier, galant et serviable, se pencha près de l’onde azurée pour cueillir cette fleur qu’il voulait offrir. Mais son armure, trop lourde, le fit basculer dans l’eau.

-   Monsieur le Président, je suis heureux que vous ayez accepté de faire le déplacement.
-   Voyons Nicolas, je réponds comme de coutume à vos sollicitations, répondit le Président d’un ton monocorde en serrant la main que lui tendait l’autre homme empêtré dans sa longue cape rouge soyeuse. Que vouliez-vous me montrer ?

Qui suis-je ? Une fleur. Je suis une myosotis. Je suis Myosotis. Je me suis réveillée dans ce champ, près du lac. Et comme symbole de cette si jolie fleur, je n’ai pas de souvenirs. Amnésique ? Non…

-   … Ne me dis pas que…
-   J’ai pas touché un volant depuis quatre mois, répondit Donf en lançant son plus beau sourire à la cantonade.

-   Tu as dit que j’étais une spirale. J’aimerai que tu m’expliques.
-   Tu es une spirale, dit-elle d’une voix faible, enfantine. Quelque part en toi, il y a quelque chose de connecté au Tout. Tu es une ouverture dans le système. Ton entité est une spirale vers l’infini. Et ça me donne mal à la tête quand je suis près de toi…

Je ne suis rien. Une fleur n’a pas de mémoire, pas de souvenirs. Elle n’a que la beauté pour elle.
Et sa vie est éphémère. Comme toutes les autres.


« Je vois… Je vois une hybride, habillée d’une simple nuisette transparente. Elle se tient près du rebord. Trop près.
Je vois des enfants bizarres, peignés d’un sourire grotesque, à en faire peur. Ils dansent. En ronde. Autour d’un… D’un jeune homme. Hunter… ?
Je vois… Un bureau, dans la pénombre. Je crois que c’est celui de leur Patron.  Je distingue une des doubles portes qui s’ouvre, très lentement. Une voix étrange, sifflante, emplit alors la pièce.
Je vois un couloir. Un couloir d’hôpital. Aucune lumière n’est allumée. J’entre dans une chambre. Une grande chambre contenant six lits. Un bras nu, couvert de bandelettes, se lève devant mes yeux. »

C’est peut-être pour ça que mes yeux perçoivent la mort…

Elle releva les yeux et fixa la jeune femme.
-   Pourquoi est-ce que tu n’es pas restée une fleur ?





NightDreamers
Chapitre 14 ~ Songes
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Donf : Vous êtes folles.
Rekkua : Je me demande ce que ça peut être, d'être folle, quand c'est toi qui qualifie la personne...

Niark! :] :
*ND ça veut dire glauque en fait? ok
Niark! :] :
*"putain ce château il est ND o_o
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #160 le: Novembre 14, 2009, 08:37:27 am »
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*Gros panneau STOP qui vient se planter devant la tête de Donf

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-   Détrompe-toi. Je suis juste… Plus vieille que j’en ai l’air. Mais moi je n’ai pas eu droit à la distorsion temporelle. C’était déjà rétro a priori, à mon époque, ajouta-t-il ironiquement.

Dit moi que t'as un oublié un tiret, dit moi que t'as oublié un tiret @O@ !!!!

Sinon, jolie preview .o. les fleurs c'est bien mais faut s'en occuper mine de rien. Et ils vont s'enfuir donc tout les trois ! <3

DONF ! Arrête de conduire avec tes pieds ! *SBAF
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Re : NightDreamers
« Répondre #161 le: Novembre 15, 2009, 01:51:13 pm »
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Papa !!!
*Se prend la porte restée ouverte*

...
Aïe.

Citation
Sinon oui officiellement, tu es ma fille ! ^o^
Ouais !! =)

Citation
Heureux de te compter dans la famille ! Si Hunter repasse sur ce topic, j'espère qu'il se présentera convenablement, c'est quand même ton frère maintenant <3
Héhé ^^
En tout cas, contente d'être sa soeur ^^ Et d'être votre fille, à toi et Capita maman ^^

Citation
Ah au fait, ne fait pas gaffe aux morceaux de guitare et autres flingues divers partout dans la maison, c'est pas grave, c'est la routine. Si un jour tu pourras nous rejoindre dans une convers familial msnale, tu comprendras .o.
Oo
... D'accord ^^"

Quoiqu'il en soit, papa, tu as vraiment bien réussi ce chapitre ^^ Il est génial.
L'écriture, est, comme d'habitude, fluide et tout est bien écrit. Je crois pas avoir repéré de faute.
En tout cas c'est marrant de revoir le Patron ! Enfin, quand je dis marrant, c'est... bah... Rah, j'arrive pas à m'expliquer. C'est juste surprenant de le voir là, voilà tout ^^"
J'espère que Zalosta retrouvera vite les enfants. Je la trouve touchante avec eux ^^
Et puis ça me fait bizarre que Saïko soit d'un autre espace temps. Oo mais ça explique bien des mystères. Et puis ça m'a fait marrer Hunter avec son démon XD
Bref, bon chapitre, j'ai hâte de voir le suivant ^^ En tout cas j'aime bien la preview, moi aussi ^^

Bon courage pour la suite ^^
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Re : NightDreamers
« Répondre #162 le: Novembre 15, 2009, 04:15:33 pm »
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Bon, très bon chapitre treize, pour ma part j'ai adoré. Mon passage préféré fut sans doute le cauchemar de Saïko, un grand moment ce genre de descriptions m'accroche directe.
Le Patron est toujours vivant ^^. Quel come-back de sa part, je pensais qu'on ne le reverrait que comme un petit tas de cendre. Je me demande ce qu'il fait maintenant. J'reviens avec Saïko et son médaillon, il a enfin dit la vérité, s'il continue à se cacher trop de truc ils ne vont pas tenir longtemps.
Bref, j'vois pas quoi dire de plus, un peu d'humour aussi, juste comme il le faut.

Prend ton temps pour la suite, on est pas tous pressé comme certain ^o^!
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Lol, la nouvelle relation avec kayra, j'imagine pas la famille, j'en ferais des cauchemars. Vous êtes obligés de martyriser les autres ?
   
Re : NightDreamers
« Répondre #163 le: Novembre 15, 2009, 06:08:23 pm »
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C'est vrai qu'il faudrait penser à faire un arbre généalogique un de ces 4.

*se tourne alors brutalement vers Kayra et l'enlace comme une folle*

MA PETITE FIIIIIILE ^0^ Ca y est on est enfin de la même famille toi et moi!! ^0^ Par contre je te plains d'avoir pour père mon abruti de fils... Même s'il écrit bien, il est vrai. Mais bon, c'est pas parce que sa fic déboite, que son dernier chapitre était vraiment extra, que sa preview du chap 14 magnifique, et son récit toujours aussi prenant que je vais m'incliner devant lui hein! Non mais! Ton heure de gloire à ce niveau là n'est pas encore arrivée, Donf!!

*lance un regard de défi à son fils*

Bref. Je vais encore devoir te souhaiter bonne continuation. Ah, et au passage, j'adore comment tu t'auto-casses dans ta propre fic. Mais je suis sûre que c'est simplement de la fausse modestie.

*SBAFFAAAA*
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Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : NightDreamers
« Répondre #164 le: Novembre 16, 2009, 07:21:01 pm »
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Citation de: Blackdoom
L’échine de l’homme en cavale se dressa sur sa nuque.
Whai, c'est vieux... mais personne n'avait remarqué... Je trouve cette phrase cocasse : une colonne vertébrale se dressant sur... une... colonne cervicale... Euuuuuhhh... Donc...si je visualise bien la scène, une nouvelle échine pousse sur la nuque de l'homme en cavale... comme une antenne radio... Pouuuuinng !  Grin

*Mode connerie off*

Bon, je sortirai la fic par imprimante pour la lire bien tranquillement le soir car la lecture a pris un sacré retard !
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